Depuis l’épisode de la mission avec mugen, le forgeron sentait qu’il était loin du niveau des autres ninjas dans l’art du combat et il avait compris qu’il n’avait clairement servi à rien. D’un côté il se sentait honteux entre sa réaction totalement inutile lorsqu’il était entré en contact avec cette femme à la protubérance beaucoup trop exagéré et l’autre pervers étrange qui suivait une femme partout… Il se souvient avoir vomi et avoir été réconforté par une gamine prêtresse qui avait été clairement le mvp de cette histoire. Ena avait aussi été une part importante de cette mission, le sang-froid qu’elle avait eu pour exploser la tête de la femme un brin vulgaire en lui crachant une purée de flamme dans la tête. Lors de son retour dans le village, le kage lui avait transmis une arme rare et un des trésors sacrés du village pour le récompenser d’avoir ramené le croc et avoir ramené des informations sur la confrérie Mugen. Depuis ce jour-là il avait développé une sorte de syndrome de l’imposteur. Il avait l’impression de ne pas mériter son arme. Il avait décidé pour rattraper ce syndrome de prendre le temps de s’entraîner avec la brigade des épéistes démoniaques. Il souhaitait s’entraîner avec chacun des ces membres afin de tenter de progresser. Il fallait commencer par une personne et son dévolu sur le fier et puissant Kunao. Dabi prit le temps de prendre un papier et une plume avec un peu d’encre noir.

« - Cher Kunao,

Accepterais-tu de venir t’entraîner avec moi sur le terrain d’entrainement. J’aimerai apprendre à maîtriser ma toute nouvelle arme et j’aimerai pouvoir apprendre des meilleurs épéistes de notre village. J’ai pensé à toi ? Si tu es d’accord, rendez-vous demain à 12h sur la plateforme d’entraînement. Si tu ne peux pas, je m’entraînerai seul. 

Respectueusement,
Dabi Kaji. »


Le forgeron était parti se reposer avant sa journée d’entraînement. Allongée dans ce qui était plus ou moins son matelas. Il s’endormait vite sans réellement savoir ce que la journée de demain allait lui apporter. Un mélange étrange semblait naître au creux de son ventre Il devrait découvrir ce que cette sensation pouvait être et il le serait bien assez tôt. La nuit passait en un instant, il avait l’impression d’avoir fermé les yeux peu de temps avant de s’être réveillé.

Il s’habillait d’un léger kimono qui liait à sa taille avec un ruban blanc. La tenue était bleuté et cette touche de blanc permettait d’accentuer les contrastes. Il attrapait sa faux et sa nouvelle épée dans son dos. Il fallait avouer que les deux commençaient à peser dans son dos. Le forgeron qui était avant extrêmement frêle avait gagné en musculature, mais il savait qu’il ne pourrait pas être extrêmement agile avec ce genre d’arme. Il faudrait commencer par une grande attaque et potentiellement de la défense, mais son rôle de forgeron avait pris un grand pan de sa vie. Si bien qu’il n’avait pas encore pu se consacrer à la défense ou bien même à la vitesse. Il devrait se mettre à travailler dessus.

Il arrivait un peu en avance sur la plateforme et il se posait sur le sol. Il s’était assis sur le sol en posant ses genoux d’abord, puis il avait pris le temps de se mettre en méditation un instant. L’attente pouvait être longue, mais il attendait simplement de savoir si sa demande allait aboutir ou il devrait s’entraîner tout seul.

Le lieu de l’entraînement, le soleil qui recouvrait le corps du balafré d’un drap de lumière étincelant et doux. Le corps du bleuté, se retrouvait à observer l’ombre qui s’enroulait autour d’un arbre proche. Il était agenouillé sur le sol, la poussière s’enroulait dans une harmonie gracieuse. La faux qui se trouvait à ses côtés, l’épée explosive également dans son dos. Il se relevait lentement dans un mouvement léger, mais maladroit. L’homme qui allait être son partenaire d’entrainement venait d’arriver, le partenaire d’escrime se présentait à lui par un début de remerciement et une appréciation sur sa faux. Un léger sourire se dessinait sur son visage, il prit la parole pour répondre à cet homme:

« - Je vous remercie d’être venu pour cet entraînement. J’ai pensé à vous, car je sais de source sûre que vos talents d’épéiste ne sont plus à présenter. Néanmoins, je dois de vous préciser que j’ai l’habitude de combattre avec cette faux. J’aimerai pouvoir tester avec vous cette deuxième arme. J’ai obtenu cette arme du Seizankage et j’aimerai pouvoir exercer les pouvoirs de cette arme dans une joute entre nos épées. Êtes-vous d’accord ? Un simple détail, elle a tendance à faire exploser certaines choses. »

L’homme sortait son épée de son dos. Il l’a pris avec ses deux mains et il serrait ses poings sur le manche de l’épée. Dabi Kaji avait toujours un peu de mal avec les coutumes, il ne savait pas trop comment se passait un duel en bonne et due forme. Le corps se crispait légèrement et il ajoutait d’une façon simple et amicale:

« - Si vous pouvez me donner des conseils ou autre dans ma posture et manière de combattre avec ce genre d’épée, je suis preneur. »

Il n’était clairement pas simple de pouvoir imaginer comment se battre avec une épée de cet acabit et de ce volume.

Kunao l’épéiste démoniaque avait eu une drôle de réaction à la mention de l’explosion de l’épée. En effet le balafré avait peut-être mal expliqué les pouvoirs de son épée. Elle n’explosait pas à proprement parler, elle émettait des explosions. Il reprenait son souffle et reprit légèrement la parole:

« - Elle n’explose pas littéralement, mais elle provoque des explosions. Une sorte de poudre ou quelque chose dans le genre fait que le métal de l’épée provoque des explosions. »

Néanmoins, le sensei de cet entraînement avait accepté en quelque sorte de prodiguer des cours pour l’homme qui se sentait si faible. Kaji avait attrapé comme il pouvait son épée qui en plus d’être lourde était bien encombrante. Il se mettait d’une discipline militaire à effectuer chaque mouvement que le sensei lui disait pour tenter de progresser. Il se mettait à resserrer les genoux et à lier ses jambes pour les serrer. Les deux baguettes de tambours qu’il avait pour jambe semblaient avoir besoin de se muscler un peu plus, même si dernièrement il avait progresser et gagner en musculature. Il se positionnait de trois-quart presque de profil et il tenait son épée de manière à pouvoir se préparer à combattre son adversaire. Menacer de la pointe de son épée son adversaire, est-ce qu’on pouvait définir une pointe à ce genre d’épée. Une tranche à la rigueur, mais il n’était clairement pas évident de distinguer la pointe de ce genre d’épée. Il indiquait également qu’au vue du poids de l’arme, il devrait faire en sorte de réduire les gestes superflues et il comprenait en quelque sorte pourquoi il disait cela… Il allait faire en sorte de pouvoir tenter de l’utiliser comme il venait de lui dire. Il répondait d’un simple:

« - D’accord Sensei. Je vais faire en sorte de mettre en avant ce que vous venez de me dire! »

Il attrapait son épée à deux mains. Puis, il tentait de jongler sur le poids de ses jambes afin de gagner en stabilité, il voulait imaginer avant d’attaquer la potentielle ligne d’attaque qu’il pouvait utiliser voire choisir. Il se mit à se déplacer en ligne droite, tout en couvrant un maximum les endroits de peaux, mais ce n’était pas évident quand on débutait dans ce style de combat. Un geste lourd se mit à créer un arc de cercle vers Kunao. Le geste était ample, mais assez lent, il devait comprendre comment gagner en efficacité…

Le coup de pied, les mots qui volaient dans la psyché du pauvre forgeron un brin décharné par les nombreuses heures de travail qu’il avait accumulé sans prendre réellement le temps de se reposer. Il prit le coup de pied sur le dos de sa lame, mais il réussit à bander les muscles de ses bras et de ses épaules pour diminuer l’impact de l’homme sur son arme. Il reprit sa contenance et injectait du chakra dans son arme pour enclencher une réaction sur celle-ci. L’arme se mit à se mouvoir et la poudre se mit à s’activer sur le long de la lame. Il projetait dans un arc de cercle rapide son épée sur le sol et une trainée d’explosion se mit à s’abattre vers l’avant. Il se mit à respirer plus fort et il répondait d’un ton plus sérieux :

« - J’ai simplement du mal à comprendre l’ensemble de mon corps et à coordonner mes muscles autrement que pour forger des armes. »

L’homme prit appui sur le sol pour sauter avec l’arme pour prendre un peu d’espace. Il désactivait l’arme en lui permettant de reprendre son aspect un brin gris et sans explosif dessus. Il attrapait le manche et dans un mouvement vers le haut il dessinait un arc de cercle vertical vers le haut. Puis il se mit à tenir son arme droite devant lui. Sans même réfléchir, il se précipitait vers Kunao pour asséner plusieurs coups assez simples, mais droit. Néanmoins, il avait gagné en précision et en force, il avait l’impression de progresser à mesure de tenter de frapper le samouraï. Le souci c’était qu’avec le calibre et la portée de son arme, il était évident qu’il ne fallait pas chercher la précision, mais la cadence de frappe. Son bras accoutumé à répéter des mouvements dans son métier surtout en ce qui concernait des arcs de cercles verticaux. Il allait faire en sorte de lier son style de combat à son art de fabriquer. Il se mit à tenter de marteler Kunao d’une série de coups verticaux, car il savait qu’il aurait plus de force en agissant de cette manière. Espérons que cet entraînement puisse permettre au balafré de progresser :

« - Si j’y vais trop fort, vous me dites, mon but n’est pas de vous blesser, mais simplement de progresser. Un forgeron est quelqu’un capable de réitérer un mouvement plusieurs fois sans réellement se fatiguer. Mon endurance est sûrement ma plus grande qualité. Cela quand même plusieurs jours que je dors que quelques heures. »

Il savait très bien que dans un réel duel, Kunao aurait détruit le pauvre forgeron. Il aurait sûrement été tuer très rapidement, il était en quelque sorte le partenaire d’entraînement le plus efficace.

Dabi, jeune forgeron passionné par l'art de manier l'épée, s'entraînait avec son camarade ninja Kunao. Kunao, quant à lui, avait décidé de se battre à mains nues, utilisant sa force physique pour se défendre. En effet, le style de combat du balafré avait fait remarquer à l’épéiste qu’était Kunao qu’il valait mieux utiliser le taijutsu.

Les deux amis se faisaient face, prêts à reprendre leur combat d'entraînement. Dabi brandissait son épée avec habileté, cherchant à exécuter les mouvements les plus fluides et précis qu'il avait appris durant cet entraînement. Cependant, il se rendit rapidement compte que sa grosse épée, qui était conçue pour provoquer des explosions lorsqu'elle frappait, était difficile à manier contre un adversaire qui se battait avec ses poings.

Kunao, avec sa vitesse et sa dextérité, allait parvenir à éviter les attaques de Dabi et à riposter rapidement avec des coups de poing rapides et puissants. Il devrait se servir de ses explosions s’il voulait pouvoir l’atteindre. Surtout pouvoir combattre contre un homme de la trempe d’un combattant aguerri comme Kunao.

Dabi se frustra de plus en plus, luttant pour trouver une stratégie efficace contre son ami qui se battait sans armes. Il essaya de modifier son style de combat, en tentant des feintes et des mouvements plus rapides, mais il était toujours en difficulté pour utiliser son épée de manière efficace.

Finalement, Dabi décida de changer de tactique. Il se remit à tenter de frapper non par la rapidité, mais par des coups puissants et explosifs. Il se mit à asséner une série de coups en martelant le sol tout en le combinant avec des explosions. Le sol se craquelait et explosait en même temps, la poussière se mit à virevolter dans les airs et le forgeron semblait prendre en main sa terrible grosse arme.

Il découvrit que sa force et sa résistance, acquises grâce à son travail de forgeron, lui donnaient un avantage dans les combats rapprochés. Il se savait capable d’endurer plusieurs assauts et techniques de son adversaire.

Au fur et à mesure que l'entraînement progressait, Dabi réalisa que l'art de manier l'épée était complexe et nécessitait une maîtrise totale pour être pleinement efficace. Il apprit également que chaque arme avait ses avantages et ses inconvénients, et que la meilleure stratégie était souvent d'adapter son style de combat en fonction de la situation et de l'adversaire. Il n’y avait pas de méthodes universelles. Il devait s’adapter comme son adversaire savait le faire, il regardait son compagnon et frère d’arme pour dire d’un ton amusé :

« - Tu es vraiment fort être capable de pouvoir te battre à la fois avec une épée, mais également à mains nus. Je suis fier de pouvoir être dans un village avec des hommes aussi fort que toi. Je suis tellement loin de pouvoir rivaliser avec un être comme vous. Merci de m’aider à m’améliorer Kunao-sama ! »

Ce duel avait des allures de leçon d’un père envers son enfant qui donnait une leçon à celui qui ne souhaitait pas apprendre. Il était lent, le forgeron le savait, il n’était clairement pas un modèle de vélocité. Et son adversaire était extrêmement rapide pour un être humain, néanmoins une de ses attaques avait réussi à toucher l’enfant de Zéphyr. Une mèche de cheveux avait voleté après avoir utilisé le pouvoir de son épée explosive pour créer un écran de poussière et frapper, mais la suite de son opposant avait été fulgurante. L’homme avait esquivé et frapper extrêmement rapidement. L’uppercut vint se placer sous le menton du géant qui prit à revers se mit à voleter dans les airs et il se rattrapait à l’aide de son immense épée pour éviter de tomber trop bas. Ne jamais baisser sa garde, Kunao avait raison, Dabi avait réussi à se réjouir d’une simple touche et il avait baissé sa garde et l’ecchymose qui se créait sous son menton en était la preuve.

Il reprenait une certaine constance. Il jetait sa faux sur le côté, car mine de rien elle gênait également sa façon de se mouvoir et comment combattre. Déjà que son épée était un brin énorme, si en plus de cela il laissait cette immense arme dans son dos, il perdrait en mobilité. Il rattrapait avec une main son épée et il la mit sur son épaule et il dit d’un ton motivé :

« -Bien reçu, je suis prêt à donner tout ce que je peux pour la suite de ce duel. Et je ferai attention à ne pas manquer d’attention pour la suite ! »

Il rattrapait son épée, il était prêt à en découdre. Il attrapait le manche de son épée à deux mains pour se focaliser sur son point fort en cet instant la puissance. Il activait le pouvoir de son épée, puis il réfléchissait un instant. Il devait à tout prix freiner cet homme. Une idée se mit à traverser son esprit, pour se déplacer vite, le sol devait être parfaitement lisse. Enfin, c’était qu’une hypothèse. Il martelait très fort le sol avec son épée pour activer l’explosion, le sol se mit à se décomposer et explosait sous l’impact. De cette manière, il pourrait défendre plus facilement, son objectif était de réussir à asséner un coup au moment parfait. Il était lent, mais il pourrait se servir d’une contre-attaque explosive pour se créer une ouverture. Enfin c’était ce qu’il pensait. Il fallait voir si c’était possible dans les actes. Le combat ne se passait pas forcément comme prévu.

L’écran de fumée, le coup qui martelait le sol pour tenter de frapper son partenaire de combat. Kunao expliquait que dans un réel combat, personne n’aurait été dans son piège. La vérité était que son plan n’avait pas totalement fonctionner. En effet, il avait tenté de détruire le sol pour éviter à son adversaire de pouvoir se mouvoir rapidement sur le sol. Néanmoins, l’explosion n’était pas suffisamment grosse pour détruire le sol comme il avait voulu. Il devrait encore progresser dans son maniement du chakra pour réussir à détruire le sol.

Il prenait la parole :

« - Je pense avoir compris pas mal de choses aujourd’hui. Néanmoins, je commence à être à court de chakra. L’utilisation de cette arme semble avoir une consommation assez grande sur mes réserves. Accepterez-vous de m’accompagner pour une tasse de thé et d’échanger autour de ce combat ? »

Il souhaitait remercier son camarade, car il avait accepté et il fallait avouer que le forgeron partait de très loin dans l’art du combat. Il se souvenait de sa rencontre avec les deux personnes qui cherchaient la dent de monstre. Il avait été tout bonnement inutile, il n’avait servi à rien. Heureusement que Jun était là, tout comme le duo Koko et Ena qui avaient presque tout fait. Ils avaient à eux trois permis au groupe de s’en sortir et il avait pu ramener la dent qu’il avait trouvé et acheter. Seizan avait noté les efforts du chunin pour ramener la dent. Un instant, il se demandait s’il ne ferait pas mieux de donner la dent à cet homme qui serait capable de la protéger mieux que lui. Nonobstant, il avait clairement besoin de garder ce trésor, il voulait se rendre utile à son village.