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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Genin de Seizan
    Okiyama Mizuku
    Genin de Seizan
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    Okiyama Mizuku
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      Objet:
    Au coeur de la forêt nage une Carpe et vole un Hibou
    Avec Kara Saki ─ Kyojinyama no Kuni─ Douzième jour de Shimotsuki An 792



    Du plus haut mont, à la plus basse vallée, toute la région s’était parée à l’occasion de l’hiver de sa plus belle robe blanche. Les températures, négatives depuis plusieurs jours, s’engouffraient en courant d’air glaçant les sangs jusque dans le moindre interstice. Partout, les habitants barricadaient à l’aide de tissus, les dessous de portes et autres fenêtres. Pas une seule chaumière n’aurait osé éteindre son âtre, ne serait-ce que pour une soirée. Pourtant, alors qu’autours des feux les adultes se massaient. Au-dehors et dansant au milieu des flocons, les enfants vaquaient à leurs jeux, comme nouveau maîtres en leur petit monde.

    Les rues rendues désertes, les plateaux immaculés et les forêts où seules demeuraient quelques verdures, étaient devenus le temps d’un hiver un royaume peuplé de petites créatures aux traits tantôt disgracieux, tantôt gironds. Partout et en tout sens ils couraient, criaient et égaillaient de leur agitation les quelques rares oiseaux encore suffisamment courageux pour s’aventurer hors de leurs nichoirs.

    En cette journée froide mais néanmoins ensoleillée, quelques coquins seizajin, pas plus hauts que trois pommes, s’aventuraient en dehors de leurs montagnes natales. Meneuse de file, une jeune fille aux longs cheveux blonds ébouriffés, menait à la baguette une suite de garçons en mal d’aventure. La mission qu’ils s’étaient fixés déclinée comme suit ; Petit un, rejoindre la forêt. Petit deux, trouver un endroit sympathique. Petit trois, commencer la plus grande partie de cache-cache de cette génération. Un programme certes chargé, mais à la hauteur des petits bonshommes.

    Marchant d’un pas rendu malhabile par l’épaisse couche de neige, Mizuku avançait tant bien que mal au rythme de la petite troupe. Tout juste âgé de six ans, il avait grandement insisté auprès de sa sœur afin de pouvoir l’accompagner, elle et ses amis, dans cette incroyable expédition. Les négociations furent rudes, mais après avoir accepté de s’occuper durant les trois prochaines semaines de toutes les corvées, il était finalement parvenu à faire transiger son impitoyable ainée.

    Courageux mais guère téméraire, le garçon avait alors pu préparer avec soin son paquetage capable de parer à toute éventualité. Dans un petit sac en balluchon, bricolé à l’aide d’un drap, il avait jeté tout à trac : quelques friandises, une outre d’eau et même une pierre à silex, chipé près de la cheminée familiale. Le barda ainsi préparé, le bout d’homme avait rejeté le tout sur son dos, ne le tenant plus que d’une seule main. Ainsi, il pouvait de l’autre piquer de son bâton la poudreuse vierge qu’il s’apprêtait à fouler. Précaution qui lui permettrait, du moins l’espérait-il, de ne pas se retrouver coincé au fin fond d’une ravine rendue invisible par neige et glace.

    Toujours était-il qu’en rang de marche et le bonheur au ventre, la petite troupe descendit vaillamment la côte jusqu’à parvenir à la forêt la plus proche. Niché sur un plateau en deçà du village, la petite forêt avait pour des yeux d’enfants, tout ce qu’il pouvait imaginer de plus sauvage. Un petit ruisseau sillonné de son tracé l’imperméable couche de neige. Les pins et les érables s’élevaient jusqu’aux cieux et parvenaient à abriter presque entièrement les charmantes têtes blondes.

    Intempérie de l’hiver oblige, çà et là les enfants découvraient quelques arbres aux racines apparentes. Renversés de côté ils permettaient aux petits singes d’essayer leurs équilibres. S’enfonçant encore et toujours au centre du bois, la petite troupe s’arrêta finalement au pied d’un érable plus grand que la moyenne. Pour tous, celui-ci devrait jouer le rôle de repère. Prévenante, la meneuse d’homme et grande sœur de Mizuku, Maki, prit la peine de marquer celui-ci de la pointe d’un kunaï.
    Collectant 5 branches, la jeune fille vint les placer dans sa paume refermée et tous les participants vinrent l’un après l’autre choisir l'un des petits bouts de bois.

    Cette cruciale décision faite, Mizuku ne pu que baisser la tête, accablé par les rires des plus grands, alors qu'il découvrait avec peine que celui-ci avait héritée du plus court. Perdant du jour, il colla donc son visage au bois et se confondant dans son compte, finit par se retourner et partir en quête des fantômes tapis dans la forêt.

    Maintenant seul dans ce qui lui semblait être un immense univers. Le jeune Mikuzu se sentit tout à coup le cœur moins enjoué. Le ciel de branches qui jusqu’ici lui offraient à ses yeux d’enfant un toit rassurant. S’était transformé par l’action des rayons du soleil en ombres menaçantes qui l’attendaient sur l’épais tapis blanc. Avançant donc avec prudence, le garçon épiait le moindre mouvement, la moindre texture. Prenant une profonde inspiration pour calmer ses terreurs, l’enfant se contraignit à un exercice qu’il avait déjà tant révisé sous la coupelle de sa mère. Appelant son courage, il se mit à murmurer, comblant le vide qui se faisait roi autour de lui.

    -Les sentiments aveugles les sens et embrouille le cerveau, Omoikane guide les pas de ceux qui utilisent leur tête au service de leur cœur. Omoikane guide ceux qui utilisent leur tête…

    Une lueur d’espoir éclaira le visage de l’enfant. Méthodique. Voilà comment il se devait d'agir. Rebroussant chemin des quelques pas qu’il avait alors amorcé, le garçon identifia les traces de pas laissées sur le sol et suivant l’une d’elles au hasard, espérait déboucher sur un premier embusqué. Cependant, le jeune adepte d'Omoikane n’était pas le seul à savoir utiliser sa tête. Après quelques tours et détours les traces le menèrent… À son point de départ. Sans doute était-ce l'oeuvre de son ainée, bien plus maligne qu'il ne le fut jamais. Continuant de respirer avec régularité pour conserver son calme, il poursuivit donc une seconde trainée et se rassura en voyant que celle-ci semblait s’aventurer plus directement vers un point cible.

    Après quelques minutes, il déboucha finalement jusqu’au ruisseau rencontré plus tôt et là… Plus de traces. Se grattant la tête, le garçon se trouvait face à une nouvelle impasse. Tirant une galette de riz de son sac, il en fit son quatre-heures tout en réfléchissant, les fesses posées à même la neige humide.

    Il pouvait certes rebrousser chemin pour poursuivre une nouvelle trace, mais une autre idée lui semblait plus probante. Le coquin ayant emprunté ce chemin n’avait pas dû aller bien loin, les pieds dans l’eau glacée. Aussi, s’il suivait le tracé dans un sens ou dans l’autre, il finirait bien par retrouver une piste. Assuré de sa méthode, il décida de suivre l’eau à contrecourant. Imaginant que l’inverse aurait été trop évident. Une réussite, puisqu’après moins de dix minutes, il put identifier de nouvelles traces. Amusé, il constatait pourtant que celles-ci n’étaient pas exactement de la même taille que les précédentes. Concluant que cela pouvait s’expliquer par les chausses mouillées, il finit néanmoins par suivre les nouvelles empreintes.

    Souriant pleinement, il s’imaginait déjà découvrant l’un des garçons pourtant plus âgés que lui. Trop absorbé par sa réussite naissante, il s’en trouvait imperméable aux deux iris qui l'observaient depuis la forêt.
    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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      Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
    Au coeur de la forêt nage une Carpe et vole un Hibou
    Feat Mizuku




    Sept ans. Un âge doux, tendre, où les traits sont encore innocents. De petites joues rondes, de grands yeux, et une petite stature qu’une poussée de croissance transformerait en souvenir dans quelques années. Un âge auquel les enfants jouaient, qu’importe la météo, le cœur léger, loin de tout les soucis du monde des adultes. Enfin, pour la plupart. Il y avait aussi des enfants comme toi. Des enfants à la tête déjà bien trop remplie de considérations en tout genre. Tes sept ans étaient importants. Une année charnière dans le clan. Une reconnaissance, qui viendrait après une épreuve. Sept ans, et sept jours à passer dans la nature, seule, loin de tout, dans le froid de l’hiver. Sept jour à communier avec la nature qui pouvait devenir ta tombe. Des deux fleurs du clan Kara, tu étais celle qui avait décidé d’utiliser les quelques jours de préparation qui t’étaient offert à crapahuter dans les montagnes, pour en apprendre le moindre recoins et repérer les endroits importants. Ta sœur, elle, avait décidé d’économiser ses forces et de rester bien au chaud dans les bras bien réconfortant de ta mère, et sous le regard inquiet de votre père. Oui, vous aviez beau être jumelles, vous étiez bien différentes. Ta sœur avait un caractère doux, plus hésitant, et les arts du combat ne l’intéressait pas tant, tandis que de ton côté, l’espoir d’un jour atteindre le titre de dragon te poussait à t’entraîner, encore et encore. Vous étiez deux faces d’une même pièce. À la fois si semblables et si différentes.

    Cela faisait maintenant plusieurs heures que tu marchais dans cette forêt, dont l’hiver était devenu reine. Sous tes pas, tu entendais la neige crisser. L’épaisse couche de poudreuse rendait ton avancée plus complexe, néanmoins, elle te permettait aussi plus facilement d’établir divers points de repères, afin de retrouver ton chemin. Quelques empreintes dessinées, une branche à la forme particulière plantée dans l’épaisse couche blanche, et tu savais vers où allait pour trouver de l’eau, ou tout autre élément de survie. Il vous été impossible de savoir à l’avance où votre père allait vous déposer dans l’immensité des montagnes bleues, mais le point de rendez-vous lui, était toujours le même : la maison.

    L’ambiance des bois, dans cette atmosphère glaciale, était plus que paisible. Humains, animaux, tous avaient décidé de rester bien au chaud dans leurs petites maisons. Enfin, c’est ce que tu croyais, jusqu’à entendre de petits résonner, non loin de ta position. D’un coup, tes préparations passèrent au second plan, balayées violemment par ta curiosité. À la manière d’un suricate, tu te redressas soudain, portant ton regard en direction de la source. Malheureusement, dans le dédale d’arbres aux puissants troncs, il t’était impossible de repérer celle-ci de ta position.

    Lentement, ta petite main vint attraper la cordelette tressée écarlate qui retenait l’attache de ton épais manteau blanc. Cette simple cordelette qui était le seul élément à contraster avec le grand tapis blanc tout autour de toi. Tes lèvres remuent, dans un petit murmure.

    « La curiosité est l’arme des sages car découvrir nous emmène un peu plus haut »

    Rechercher la vérité, apprendre, comprendre ... Toutes ces valeurs t’étaient enseignées depuis ta naissance, et même si tu avais encore un long chemin devant toi, tu tenais ces dites valeurs en haute estime, construisant ta vie autour d’elles.

    La prière prononcée, tu repris ta marche, plus rapidement que précédemment, jusqu’à atteindre un arbre et grimper dedans, avec l’habilité d’un petit singe. Chaque centimètre gagné t’offrait une meilleure visibilité sur l’immensité des bois et ce, jusqu’à ce qu’enfin, un petit groupe d’enfants apparaisse dans ton champs de vision. Des joueurs courageux bravant le rude et glacial vent, qui abandonnaient l’un des leurs au pied d’un arbre. Un décompte, des rires, des traces de pas laissées pour piéger celui qui devrait chasser ses petits camarades ... Une vraie partie de cache-cache ! Tu aurais pu les rejoindre directement, d’autant plus que les visages ne t’étaient pas inconnus, néanmoins, une idée plus amusante effleura ton esprit. Tu te décidas donc à rester en arrière, du moins, pour l’instant, dissimulée derrière les branches sombres de ta cachette arboricole. Et tu restas ainsi cachée de longues minutes, sautant d’arbre en arbre, en continuant d’observer le comportement de celui qui essayait de retrouver les siens. Emmitouflé dans son épais manteau et baluchon sur l’épaule, le petit garçon tentait tant bien que mal de se donner du courage en faisant appel aux conseils d’Omoikane. Pas de bol pourtant, car le piège laissé par son ainée se referma sur lui bien rapidement, le ramenant à son point de départ avec moins d’énergie, et plus de frustration. Un spectacle qui t’arracha un léger ricanement et te força à te cacher de nouveau, de peur d’être aperçue.



    Ce petit jeu de chasseur, chassant un autre chasseur, dura encore un moment et ce, jusqu’à ce que le jeune garçon arrive jusqu’au petit ruisseau, sans nouvelles pistes à suivre et l’appétit assez creusé pour qu’il se décide à faire une pause pour grignoter et réfléchir. Pause qui s’avéra fertile, car elle déboucha rapidement sur une nouvelle idée dans la petite tête du petit hibou. Celui-ci démontrait par sa logique être un bon représentant de son clan. Oui, je l’ai dit, non ? Tu connaissais la famille du petit traqueur. Après tout, comment aurais-tu pu ignorer son identité ? Le clan Okiyama était lié au clan Kara, de par une croyance commune, et il n’était pas rare de voir vos deux familles travailler ensemble. Vos pères étaient d’ailleurs de bons camarades, et tu avais eu l’occasion de te rendre à quelques occasions dans la demeure des volatiles de Seizan. Ce petit héritier répondait au doux nom de ...

    « Mizuku-kun, attends ! »

    Tu avais sauté de ta cachette, pour te laisser tomber dans le dos de celui-ci, soulevant quelques flocons de neige à ton atterrissage, qui se mêlèrent dans une danse à ta chevelure lunaire. Tes iris se posèrent sur lui, calmement, laissant apercevoir les nuances éclatantes et colorées de celles-ci.

    « Tu dois prendre le temps d’analyser les nouvelles empreintes »

    Ton index se tendis pour indiquer les marques plus petites au sol qu’il venait de découvrir, il y a quelques secondes à peine.

    « Avec l’eau, elles devraient être plus larges. Qu’est-ce que tu en déduis ? »

    Tu voulais entendre sa réponse, plus que tout à cet instant. Voir la manière dont il réagirait, à ton soudain conseil, et à ton apparition plus qu’inattendue. Un large sourire étira tes lèvres, et remonta tes petites joues, avant que tu n’ajoutes, avec un amusement non-dissimulé.

    « Salut en fait ~ »

    Genin de Seizan
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    AU COEUR DE LA FORÊT NAGE UNE CARPE ET VOLE UN HIBOU [Flashback]
    Avec Kara Saki ─ KYOJINYAMA NO KUNI─ DOUZIÈME JOUR DE SHIMOTSUKI AN 792


    Les joues rougies par le froid mais le menton haut, le petit Mizuku s’élançait le pas sûr vers ce qui lui semblait être une piste de premier choix. Il était alors bien loin d’imaginer que depuis la cime des arbres, une petite silhouette s’amusait en épiant ses moindres gestes et ses trop nombreuses hésitations. Perchée au haut des branchages, celle-ci se décida finalement à sortir de l’ombre, invectivant l’Hibou esseulé. Une injonction simple mais qui parvint aux oreilles de l’enfant en mille échos qu’il était incapable de spatialiser avec assurance. Le dôme que formaient les feuillages, la terre rendue plus lisse par la neige et l’environnement résolument montagneux, se jouaient en chœur des sens du garçon, en faisant ricocher de toute part, l’éclat de voix enfantine.

    Surpris, l’ensemble du corps de Mizuku se tendit et son sang afflua tel un tsunami jusqu’à son cerveau alerte. Apeuré, il se tordit le cou en tous sens pour identifier la menace. Ce fut au son, plus qu’à la vue, qu’il parvint à deviner la silhouette qui s’écrasait dans son dos. D’un bond il se retournait tout en s’éloignant d’un pas de cette forme non identifiée. Dans sa torpeur, ses mouvements se firent gauches et perdants l’équilibre il atterrit les fesses dans la neige. Les yeux rendus légèrement vitreux par l’émergence maligne de quelques larmes et une stupeur complète sur le visage, il découvrit l’objet de toute cette agitation.

    Ses longs cheveux blancs retombaient alors en cascade au même rythme que les éclats poudreux de la neige, les confondants presque l’un l’autre. Un visage mutin se fondait de concert avec deux billes d’un bleue couleur d’hiver. Parfaitement incrédule, le garçon entrouvrit la bouche et resta coi. Par l’effet de l’adrénaline ou encore simplement par la peur qui l’avait taraudé quelques instants plus tôt, le petit Mizuku eut besoin de quelques secondes pour remettre un nom sur la personne se tenant maintenant face à lui.

    - Sa-Saki ?

    Toujours mut par son agitation, le garçon parvint en un mouvement digne des plus grands gymnastes à se redresser d'un bond. Une avalanche de questions tourbillonnait en son esprit alors qu’il essayait tant bien que mal de démêler cet imbroglio. Mais l’esprit de l’enfant était des plus volatile et plus que tout il était guidé par sa curiosité. Aussi toutes ses questions, pourtant si légitimes, s’échouèrent d’une seule vague quand son attention fut reportée sur la forme des traces. Le visage du garçon, qui était parvenu à mesure des secondes à retrouver contenance, se tordit alors dans une grimace pincée. Toujours sans un mot supplémentaire, il se pencha comme l’invitait la jeune fille, vers les empreintes. Saki avait indubitablement raison et bien que Mizuku eût lui-même remarqué plus tôt l’étrangeté des traces, il n’avait de toute évidence pas suffisamment analysé celles-ci. Posant ses doigts au fond des petits cratères il redessina de son doigt les contours d’une patte animale.

    De toute évidence l’Hibou avait été aveuglé par son envie de triompher des grands et maintenant qu’il déposait plus sereinement son regard sur les empreintes, il était assuré de leur provenance. L’énigme présentée par l’intruse était, en son for intérieur, résolue. L’enfant s’en désintéressa aussitôt et se redressa pour toiser, accusateur, la fillette.

    -Qu’est-ce que tu fais là d’abord ?! Puis tu viens d’où ? Je t’ai pas vu arriver !

    Bougon, était probablement le mot se rapprochant le plus de l’attitude du garçon à cet instant précis. Pris par surprise et l’arrière de son pantalon encore humide, à la suite de son voyage dans la poudreuse. Une once de fierté venait piquer l’égo naissant du jeune garçon. Reportant le temps d’un regard son attention sur l’empreinte, il consentit néanmoins à répondre.

    -Ca ressemble aux empreintes que laissent les chats dans la neige, mais en plus gros… Mais, c’est peut-être Maki ! Elle a peut-être fait ça avec un bâton !

    Même pour ses yeux d’enfants, cela semblait peu probable. Cependant tout prétexte était bon pour cacher un peu sa naïveté. Intuitivement, il s’était retranché sur la défensive, à la manière d’un enfant surpris sur le fait en train d’accomplir une bêtise. Le comble étant que la personne l’ayant saisi n’était autre que Saki ! La relation qu’entretenait la famille Okiyama avec la famille Kara était encore floue pour l’enfant, mais il savait que les deux entretenaient des relations d’amitié et il n’était pas rare qu’ils se retrouvassent autour d’une même tablée.

    Ce qu’il savait en revanche parfaitement, c’était que tout comme les Okiyama, les Kara étaient attachés aux enseignements d’Omoikane. Peut-être était-ce pour cela qu’il peinait à reconnaître son manque de discernement ? Ou bien était-ce simplement par un égo d’enfant devant une fillette tout juste plus âgée que lui ?

    CEYLAN



    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Deux billes brunes, emplies de surprise, se posèrent sur toi, et ton sourire amusé ne fit que grandir. Le petit garçon ne t’avait pas vu venir et son cerveau, encore sous le coup de ton apparition soudaine, ne put créer de réelles réactions pendant quelques secondes. Étais-tu devenue meilleure en filature ? Peut-être ! Tu pourrais même tenter de flatter ton égo, pendant de longues minutes, face à l’expression que tu avais dessiné sur le visage du petit hibou. Tu pourrais, oui, mais ce n’était pas ton genre du tout. Depuis toute petite, on te le répétait sans arrêt : « Un égo en continuel recherche de gloire n’est qu’un ennemi mortel ». Alors, quand bien même sa surprise aurait pu être le fruit de ta filature, il était plus sain pour toi de l’associer à la concentration extrême qui avait empêché ta cible de te repérer. En parlant de ta cible, le garçon balbutia ton nom, incrédule, et les yeux grands ouverts, avant de se reprendre en main. Un hibou ? Il te faisait pourtant plus penser à un chat sauvage. Ne tenant pas en place et ses sourcils froncés, il hésita un moment entre les empreintes que tu désignais avec calme et son envie de t’envoyer bouler, par fierté, pour finalement se laisser emporter par sa curiosité et se remettre accroupis pour s’approcher du sol et de ses étranges indices. Il sembla les examiner, quelques secondes, avant de bondir de nouveau pour te faire face, cette fois bien décidé à te poser ses questions. Une attitude qui t’arracha un petit ricanement amusé, alors que le garçon gesticulait pour exprimer le plus clairement sa colère, ou du moins, sa contrariété d’avoir été ainsi surpris. Les questions fusèrent de son côté, et tu y reconnus la marque d’une famille dévote d’Omoikane, tout comme la tienne. Amusée et détendue face à un visage qui t’était familier, tu vins tendre ton index glacé et de celui-ci, appuyer sur le nez de celui-ci, un grand sourire aux lèvres.

    « Entraînement à la survie en milieu sauvage ! »

    Tu étais déjà connue pour être un bourreau de travail à ton âge. Tu aimais repousser tes limites, apprendre de nouvelles choses ! Tu aimais aussi voir ton père te tapoter gentiment la tête, fier de te voir progresser un peu plus chaque jour. Pour toi, c’était bien plus amusant que n’importe quel jeu ! Pourtant, ça traçait une limite entre toi et les autres. Sans ta sœur, tu serais sans doute incapable de sociabiliser avec les autres enfants. Oui, elle était ta lumière, ton guide, au milieu des évènements sociaux. Vous formiez un bon duo. Mais aujourd’hui, tu étais seule avec Mizuku ! Il te fallait simplement essayer.

    « Et toi alors ? Vous jouez à cache-cache ? Tu n’as pas trouvé grand monde à ce que je vois ! »

    Et c’est un échec. T’as le don pour appuyer là où ça fait mal, sans même t’en rendre compte ! C’est fou, tu es intelligente, pleine de jugeote, mais pour ce genre de truc, tu es complètement à côté de la plaque. Tu libéras le nez du garçon pour pointer les arbres de ton index, toujours aussi souriante, sans te douter que tu viens de piétiner l’égo de celui-ci, ni même que tu t’apprêtes à repasser un coup dessus.

    « Je te suis dans les arbres depuis un moment déjà ! Tu n’as vraiment rien senti ? »

    Du grand art. Tu devrais écrire un livre sur le sujet : « Comment insulter les gens sans le vouloir en moins de 5 secondes », tu ferais fureur. Ça ne t’effleure même pas l’esprit que Mizuku pourrait se sentir blessé par tes paroles. Après tout, tu ne fais qu’exposer un fait, pas vrai ? Te détachant de ton visage, tu reportas ton attention sur les empreintes, t’accroupissant à ton tour pour les observer de plus près. Oui, elles prenaient la forme d’une patte animale, mais les formes qui étaient censées représenter les coussinets n’étaient pas assez similaires entre elles. Irrégulières, elles étaient ainsi la preuve d’un dessin réalisé à la main, ou bien, d’un outil. La supposition de Mizuku était donc juste.

    « Regarde, c’est tremblant, je pense que tu as raison, c’est quelqu’un qui a dessiné ça ! Bien vu ! Ta sœur sait grimper aux arbres, alors si j’étais elle ... »

    Te redressant doucement et ton regard aux couleurs multiples se baladant sur le paysage, tu semblas réfléchir quelques secondes en observant ce qui vous entourait, jusqu’à repérer la branche d’un arbre passant d’un côté à un autre du ruisseau.

    « Je me serais accrochée à cette branche pour sauter sur l’arbre de l’autre côté et ne pas laisser d’empreinte ! Si on marche encore un peu, je suis sûre qu’on trouvera Maki ! »

    Se mettre à la place de la proie était toujours une bonne stratégie pour prévoir un comportement. Maki était intelligente et habile, tout comme toi ! Tu ne la voyais pas descendre le ruisseau à pied, pour éviter des engelures, et remonter était trop compliqué, ce qui laissait donc ta solution. En tout cas, ce jeu t’amusait grandement et quitter la partie ne te semblait pas une bonne idée. Il fallait donc convaincre ton camarade de te laisser rejoindre son équipe. Pour ça, tu avais une technique.

    Tes grands yeux suppliant posés sur sa bouille et jouant de ton meilleur regard de biche, tu replaças d’une main une de tes longues mèches de cheveux blancs derrière ton oreille, tout en tendant la seconde dans sa direction, avant de laisser résonner quelques paroles, prononcées d’une voix candide.

    « Je peux jouer avec toi petit hibou ? S’il te plait ! Je dirais à Maki que tu m’as attrapé alors que je te suivais ! C’est comme si tu m’avais trouvé, non ? Et quand on est trouvé, on aide à chercher les autres joueurs ! On fera une super équipe, laisse moi une chaaaaaaaaaaaance »

    Une logique imparable, du moins, pour l’esprit d’une petite fille trop curieuse et trop motivée à rejoindre un jeu ayant commencé sans elle.

    Genin de Seizan
    Okiyama Mizuku
    Genin de Seizan
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      Objet:
    Au Coeur de la forêt nage une carpe et vole un hibou[b]
    Avec [b]Kara Saki
    ─ KYOJINYAMA NO KUNI─ Douzième jour de Shimotsuki An 792


    De son index glacé, Saki vint exercer une courte pression sur son nez déjà presque anesthésié par le froid. Pourtant, loin de s’en trouver tiédit, le garçon ressentit une chaleur éphémère qui s’épanouit en différentes nuances de rouge qui parsemèrent ses deux joues pouponnes. Cela suffit presque à lui faire oublier instantanément tous griefs contre la sournoise chasseresse. Reculant d’un pas comme il l’aurait fait en se trouvant trop près d’un feu brûlant, Mizuku bredouilla maladroitement une réponse.

    -A-ah bon ? En plein hiver ?

    Quelle drôle d’idée que de s’entraîner à la survie alors que partout, le paysage était drapé de blanc. Perplexe, l’Hibou allait pour questionner encore davantage son ainée, quand un souvenir lui revient en tête. Planté un instant comme un piqué, il revécut la scène comme s’il s’y trouvait encore. Il sentit la chaleur de l’âtre qui caressait son visage en l’infusant d’une chaleur apaisante. Il sentit les effluves sucrés d’un thé aux épices et la voix douce et mélodieuse de sa mère qui dans un flot continu, dispensait à ses chères têtes blondes un véritable cours magistral. Le contenu s’en voulait barbant, encore et encore les mêmes sempiternelles légendes du clan Okiyama, mais une petite anecdote avait le temps de quelques secondes, happé l’attention du garçon. Son clan, tout comme celui des Kara, avait à travers les âges, conservé certains rites. Si pour sa famille, cela prenait la forme d’un contrat passé avec de divines créatures. Les Kara avaient eu, une épreuve d’apparence bien plus ardue. Tout juste sorti de l’enfance, ceux-ci se trouvaient confrontés aux éléments. Réduit à l’état de nature, ils se devaient de survivre par leurs propres moyens. Ne pouvant rentrer, qu’une fois rendu victorieux d’un combat fait de silence et d’isolement.

    Telle une éclaircie dans un ciel d’hiver, le souvenir se dissipa en volutes de la vue du garçon et le laissa de nouveau nez-à-nez avec sa camarade. Masquant sa courte absence derrière son menton levé haut et se donnant des airs de génie, il reprit comme si de rien n’était.

    -Oh. Tu te prépares pour ton épreuve. C’est pas un peu de la triche si tu repères les lieux ?

    Il n’en avait sincèrement aucune idée, mais il espérait masquer derrière cette molle contrattaque, un peu de son embarras passé. Pourtant, le garçon n’était pas au bout de ses peines. Puisque aussitôt Saki vint lui porter un vilain coup, directement dans son égo. Était-ce par vengeance ou par jeu ? Toujours était-il que la jeune fille vaporisa en un clin d’œil la maigre confiance du poupon. Persistant dans sa volonté de s’afficher comme fort et fier, il parvint néanmoins à donner le change.

    -Oui on joue et… Eh ! Je cherche pas depuis longtemps ! Puis je suis sur une piste d’abord !

    Impitoyablement, la carpe enchaîna son coup dans les valseuses d’un second à la carotide. Tenant fièrement son menton, le garçon sentit de nouveau ses joues s’échauffer. Non point par quelques sentiments comme ce put être le cas plus tôt, mais bien par emportement. Un sentiment salvateur, puisque conscient de sa faiblesse l’enfant en modula aussitôt l’effet. Ceci ne lui avait guère demandé d’effort, il avait été pour ainsi dire, bâti comme tel. Aussi loin qu’il put se souvenir, ses parents lui avaient toujours inculqué le contrôle des émotions débordantes. Une leçon qu’il avait donc presque intuitivement acquise. Laissant échapper un long souffle, qui emportait avec lui tous ses instincts, il s’intima au calme. Seule ses joues encore rougies pouvaient trahir son ressentiment.

    -Nan ! Je t’ai pas senti venir. T’es fortiche faut dire !

    Un sourire illumina un peu ses propos, alors que de son côté, la jeune fille se mettait à genou pour observer à son tour l’empreinte. Curieux, Mizuku vint espincher par-dessus l’épaule de son ainé, espérant secrètement n’avoir pas dit d’idiotie tout à l’heure. Par chance, Saki tomba d’accord avec lui et y ajouta même quelques éléments. D’après la jeune carpe, la fuyarde aurait choisi la voie des airs pour poursuivre sa cavale. Levant les yeux vers la cime, Mizuku lorgna du mieux qu’il le put entre les branchages. Si au premier coup d’œil l’entrelacs pouvait semblait discontinu, une analyse plus poussée des ramifications arracha au garçon, une timide moue. L’espace lui semblait important, Maki aurait-elle été capable d’un tel saut ? Et lui, aurait-il pu ? Sans doute pas.

    -C’est un sacré saut.

    Mizuku lâcha cela comme pour lui-même et se rappelant la présence d’une tierce personne, il ajouta.

    Saki et toi avez presque le même âge non ? Si tu es capable de sauter d’arbre en arbre… Alors elle aussi. C’est sûr !

    N’était-ce point là les contours d’une fierté fraternelle ? Son ainée représentait après tout pour l’enfant une montagne à gravir. Après tout, depuis ses deux yeux d’enfant, seuls ses deux parents pouvaient être plus forts qu’elle. Un sourire empreint de fierté au visage il amorça un premier pas dans la direction désignée par la pisteuse. S’entend dans son dos le poids d’un regard insistant, celui-ci fit volteface et entrebâillant la bouche, il découvrit une toute nouvelle Saki lui faisant face. Deux grandes billes glaciales qui de leurs forces, le suppliaient en silence. De ses deux mains, elle triturait en tout sens quelques-unes de ses pauvres mèches de cheveux. Enfin, comblant le tout, elle lui proposa un bien étrange mensonge.
    Restant un instant muet, le garçon referma la bouche puis après une courte seconde, laissa échapper un souffle sonore, très vite accompagné d’un second, puis d’une myriade d’autres. Les souffles se firent rire et quelques larmes affluèrent dans le coin de ses yeux, un brin moqueur. Laissant son hilarité l’emporter quelque temps, l’Hibou fini par retrouver son calme, du moins suffisamment pour hoqueter une réponse.

    -En tout cas t’es pas bonne actrice !

    Hilare à nouveau, il repartit dans un fou rire qui lui arracha quelques larmes supplémentaires. Le souffle court, il fini par tendre la main en direction de sa comparse. D’un sourire qui ce voulait éclatant, mais qui en réalité, affichait les traits encore passablement tordus de son hilarité et entrainait un mélange peu ragoutant de morve et de larmes, il lâcha néanmoins.

    -Bien sûr que tu peux jouer !

    Retrouvant son sérieux, il conclut.

    -Mais hors de question de mentir. C’est toi qui m’a trouvé, pas l’inverse !

    Ahlalala. Innocence quand tu nous tiens.

    CEYLAN




    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Le fait de t’entraîner à la survie, à cette période de l’année, sembla surprendre le jeune garçon, provoquant chez toi un haussement de sourcil. Est-ce que c’était si étrange que ça, d’apprendre à résister aux éléments, même les plus terribles ? Ce qui te semblait être du bon sens était pour lui surprenant, et inversement. Et puis, ça le heurta, soudainement. Cette fameuse raison qui te poussait à venir te perdre dans l’hivernal paysage était bien la traditionnelle épreuve qui te permettrait d’être reconnue par le clan. Cruelle pratique pour une enfant, certes, mais ça te paraissait ... Normal ? Sans doute car ça faisait partie des traditions familiales. Ces règles immuables que tu n’avais jamais cherché à remettre en cause parce que ... parce que c’était comme ça. Ton père y était passé, tout comme ton oncle, ton grand-père, et tous les autres membres du clan. Rien n’était plus banal à tes yeux de faire de même, à leur image. Mais était-ce parce que tu avais conscience de la dangerosité de la tâche que, à l’opposé d’Ume, tu avais préféré t’entraîner au maximum ? Sans doute. Tu avais toujours été du genre prudente et méthodique, tout à l’opposé de ta sœur, bien plus brute dans sa manière d’agir.

    Mais si une chose n’avait pas effleuré ton esprit, c’était qu’on puisse percevoir tes préparations comme une forme de tricherie. C’était surprenant, mais pas insultant. Une vision différente de voir les choses. Lentement, ta tête se pencha sur le côté, tes doigts pincèrent gentiment ton menton.

    « Tu penses ? Je ne sais pas où je vais être lâchée précisément, et je pensais que si je ne laissais pas d’objets au préalable, c’était simplement de l’entraînement ... Mais peut-être que tu as raison ? »

    Ton père n’avait pas soulevé ton propos lorsque tu avais annoncé allait t’entraîner, tôt ce matin, mais demander, à nouveau, n’allait certainement pas te tuer. Tout était une question de point de vue, et porter de l’attention à chacune des interprétations était le meilleur moyen de se faire une image la plus juste possible de la réalité et de tout ce que ça implique. Du moins, c’est ce qu’on t’avait enseigné. Tu n’étais pas une Kara pour rien ... !

    Mais tu restais aussi une enfant, et comme tout enfant, tu voulais jouer et ce, même si certains enfants te trouvaient étrange, tout ça car tu étais simplement trop curieuse. Une bande de petits ras du bulbe qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, et avec qui les discussions devenaient rapidement ennuyantes. Ume était bien plus douée que toi pour s’amuser avec les autres. Toi, tu étais trop maladroite. La preuve, vu que ta première pensée était de te dire que la plupart des enfants étaient ras du bulbe, au lieu d’imaginer que tu avais simplement un niveau de réflexion trop complexe pour la grande majorité de ceux de ton âge ...

    Mizuku faisait partie des exceptions. Intelligent, curieux, et malgré sa frustration, ouvert aux conseils. Échanger avec lui et sa sœur était une tâche bien plus aisée qu’avec les autres, et l’idée de pouvoir rejoindre la partie grâce à lui dessinait un grand sourire sur ta petite bouille. Contenant ses frustrations et émotions irrégulières, il invita le calme à l’emplir d’un soupire, reconnaissant alors que tu l’avais eu sans problème.

    « C’est parce que je suis plus grande ! Tu verras, toi aussi tu pourras bientôt rouler tout le monde dans la farine ! Ou dans le neige plutôt ? »

    Bah oui, c’est la même chose. Une poudre blanche dans laquelle on peut se rouler. Sauf que la neige, c’est froid et ça ne tâche pas. Y’a tout à y gagner, non ?

    La conversation continua, tout comme la traque. Après tout, le petit hibou voulait gagner, et toi aussi ! En formant un duo, tu étais sûre que vous étiez capable de retrouver tout le monde rapidement, et même l’ainée Okiyama. Il suffisait d’être organisé et logique, voilà tout ! La jeune fille représentait un objectif particulier pour le petit garçon qui, tout fier, déclarait que si tu étais capable de faire quelque chose, alors sa sœur aussi. Hochant vivement la tête pour confirmer ses dires, tu déclaras, d’un ton assuré.

    « Bien sûr que Maki en est capable. Elle est super habile tu sais ! »

    Une fière représentation du hibou volant entre les branches, sans mal aucun. Rapide, habile, tu avais de nombreuses fois admirer les capacités de ta camarade, et c’était également le cas pour Mizuku, dont les iris continuaient de briller d’admiration alors que vous échangiez sur sa grande-sœur adorée. Cela ne faisait que te motiver encore plus pour rejoindre ce jeu. Tu étais même prête à déclarer t’être fait attrapée par ton cadet ! Une proposition qui fit éclater de rire le petit garçon, mettant en lumière ton incapacité à mentit de manière crédible. Un rire qui fit de rouge se décorer tes joues, et se pincer tes lèvres dans une moue embarrassée.

    « Eh ! C’est pas vrai ! J’suis sûre que je peux être bonne actrice ... »


    Venant dissimuler ton minois dans tes mains rougies elles aussi par le froid, tu tournas les talons en direction de votre piste, fuyant cette humiliation enfantine qui t’avait pris au dépourvu.

    « Viens, on va trouver ta sœur ! Hors de question de perdre la partie sans l’avoir trouvé. »

    Attrapant sa main tendue, fermement, vous vous mirent en route, traversant le petit ruisseau en prenant équilibre sur de petites pierres dépassant à peine de la surface, vous enfonçant un peu plus dans l’immensité glaciale des bois en suivant les marques de pas qui s’étaient alors présenté à vous, de l’autre côté. Le crissement de la neige sous vos pieds et le silence faisaient la conversation à votre place, jusqu’à ce que tu te te décides à parler, encore embarrassée de t’être ainsi ridiculisée.

    « Eh, tu crois qu’on pourrait leur tendre un piège ? Pour les faire sortir de leurs cachettes ... Sinon, on va passer beaucoup de temps à les chercher, non ? »

    Une réflexion logique, certes, mais quel piège poser pour attirer vos proies dans vos filets ? Là était la véritable question. Une question à laquelle tu n’avais pas encore de réponse et ce, malgré ta vive envie de te montrer utile et efficace.

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