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Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Convalescence chez l'épine [Hyouren] Sam 1 Oct - 20:21
Les tigres sont curieux eux aussi
Avec
Akari
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Akari
Arborant le petit renard sur son épaule, Kazetsune s'était débarrassé de son petit chapeau et de ses lunettes noires, sans doute cela était plus discret que l'immense renarde bleue qui l'avait aidée a se rendre jusqu'au village de l'épine. Sans attendre, il se rends dans les urgences, expliquant qu'une blessure soignée avant son départ se retrouvait victime d'une infection. C'est donc avec gentillesse que la jeune infirmière amène Shingen dans une salle, expliquant que le renard devait se tenir loin de la table ou un médecin viendrais l'ausculter.
C'est ainsi que Shingen est assis sur une table, ayant retiré le haut de son kimono alors qu'une préadolescente rentrait. Le jeune homme comprends qu'ils avaient envoyé une étudiante en iroujutsu de leur académie, pensant que cela suffirait. Docilement, le jeune homme se laisse faire, une sale odeur se faisant sentir au fur et a mesure que les bandages a la fraîcheur douteuse commençaient a quitter son corps, laissant une plaie boursoufflée et présentant trop de couleurs pour être saine.
L'étudiante, que le renard pouvait deviner dépassée par le cas finit par quitter la pièce sous le regard désapprobateur du kuchyose. Faisant tourner la chaise sur elle même, l'animal boudait les bras croisés, fixant son invocateur d'un air boudeur:
"T'aurais dû attendre d'être soigner entièrement avant de quitter le désert! IDIOOOOOOOOOOT!"
"Je sais... mais rester sur place me rendait fou"
CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mar 4 Oct - 0:29
La paume de sa main collée contre son propre front tandis que sa seconde la tenait appuyée contre un meuble, Hyouren était immobile et silencieuse dans une aile de l'hôpital. Son regard s'était perdu sur le sol devant elle tandis que ses pensées se balançaient, entre diverses choses. Mais sa torpeur, qui de loin paraissait être un simple affaiblissement, fut balayée par la main d'une infirmière touchant son épaule, la faisant doucement sursauter, l'irritant presque.
Si son regard en disait long, la jeune femme lui marmonna quelques mots à l'oreille, ce à quoi Hyouren répondit à haute voix, en la fixant d'un air assez dérangé.
La jeune infirmière s'inclina par respect tandis que Hyouren gardait son regard perdu sur le sol devant elle, serrant doucement ses deux mains entre elles juste avant de pivoter vers la pièce où se trouvait le dénommé Usui Shingen. La princesse soupire en baissant doucement le visage, laissant sa longue tresse qui maintenait attaché sa chevelure d'albâtre passer par dessus son épaule; lorsqu'elle officiait à l'hôpital, elle évitait - tout en restant élégante - de trop se parer d'atours. Sa main droite, dépourvue de tout gant vint se déposer sur le coté de la porte, la faisant glisser pour ainsi se laisser entrer dans la pièce où se trouvait l'invité Sakyuujin. D'un geste délicat, elle referme la porte derrière elle, veillant à ne pas laisser la moindre ouverture pour éviter des oreilles, ou yeux indiscrets.
Si son attention avait été prise un instant par l'invocation qui s'était installée sur un siège, le regard de la princesse impériale se déposa sur le sujet de sa venue en ces lieux.
Plissé, le regard de Hyouren avait comme foudroyé l'étranger sur sa chaise tandis qu'elle avait tiré vers elle un registre présent sur un bureau, comme pour vérifier quelque chose discrètement. Ensuite, elle tourne simplement son attention vers Shingen, comme si elle attendait sa réponse avant de commencer quoi que ce soit.
Si son regard en disait long, la jeune femme lui marmonna quelques mots à l'oreille, ce à quoi Hyouren répondit à haute voix, en la fixant d'un air assez dérangé.
Je peux savoir ce qu'un non-Togejin fait ici ?
Je ne sais point Madame. Mais il porte le même nom que Usui Shizuka, nous n'avons pas eu le temps de l'interroger, nous l'avons juste soigné, mais son infection risque d'empirer donc....
Bien. Tu peux y aller Hana.
La jeune infirmière s'inclina par respect tandis que Hyouren gardait son regard perdu sur le sol devant elle, serrant doucement ses deux mains entre elles juste avant de pivoter vers la pièce où se trouvait le dénommé Usui Shingen. La princesse soupire en baissant doucement le visage, laissant sa longue tresse qui maintenait attaché sa chevelure d'albâtre passer par dessus son épaule; lorsqu'elle officiait à l'hôpital, elle évitait - tout en restant élégante - de trop se parer d'atours. Sa main droite, dépourvue de tout gant vint se déposer sur le coté de la porte, la faisant glisser pour ainsi se laisser entrer dans la pièce où se trouvait l'invité Sakyuujin. D'un geste délicat, elle referme la porte derrière elle, veillant à ne pas laisser la moindre ouverture pour éviter des oreilles, ou yeux indiscrets.
Si son attention avait été prise un instant par l'invocation qui s'était installée sur un siège, le regard de la princesse impériale se déposa sur le sujet de sa venue en ces lieux.
Un si long chemin depuis les terres du Nord pour se faire soigner, j'ose imaginer que vous aviez de très bonne raison de venir au sein de notre village, Usui-san ?
Plissé, le regard de Hyouren avait comme foudroyé l'étranger sur sa chaise tandis qu'elle avait tiré vers elle un registre présent sur un bureau, comme pour vérifier quelque chose discrètement. Ensuite, elle tourne simplement son attention vers Shingen, comme si elle attendait sa réponse avant de commencer quoi que ce soit.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mar 4 Oct - 23:44
Usui Shingen a écrit:
Avec
Akari
Il y avait quelque chose d'étrangement familier dans cette silhouette pâle qui venait d'entrer dans son champ de vision. Dans des temps normaux, Shingen aurait été enchanté que ça soit une femme d'une telle beauté qui s'occupe de lui... dans ces temps, tout cela ne lui fit que se rappeler du doux sourire de Meiyo et raviver la peine que la nouvelle de sa disparition avait provoqué. Par chance, il était trop épuisé pour s'effondrer moralement encore une fois dans cette journée...
"Je n'avais pas le temps d'attendre que les soins soient finis a Sakyuu docteur. J'avais des nouvelles urgentes a faire parvenir a ma famille."
Il n'y avait pas vraiment de raisons pour laquelle le renard du désert doive confier la totalité des raisons qui le poussait a venir ici. Sans doute faudrait-il qu'il donne un peu plus de raisons a la jeune femme mais l'ermite de sakyuu était vraiment fatigué de jouer a ce jeu la. De son côté, la petite renarde avait rendu le mauvais regard a la colombe leur faisant face, n'ayant l'habitude de se laisser faire elle lui tira la langue en tirant sous l'oeil dans une grimace particulièrement hideuse. Ce fut un bras de chakra émis du dos de Shingen, saisissant doucement la petite boule de poils par la peau du cou:
"Tsune! Je t'ai dit d'être polie avec les gens ici. Excusez la docteur, elle est de particulièrement mauvaise humeur aujourd'hui elle n'est pas aussi irrespectueuse d'habitude."
"C'est pas parce que son odeur ressemble a celle d'Altesse-kun que je vais la laisser mal me regarder! Je la prends au bras de fer espèce de... de... POULE!"
"Tsune, si tu continues elle refusera de me soigner... je veux que tu t'excuses. Et sincèrement!"
Shingen soupire alors que la renarde atterris sur le sol avec mauvaise grâce, s'agenouillant devant les pieds de la femme médecin, posant son front au sol, faisant sûrement beaucoup trop pour exaspérer mais sûrement que cela ne sera pas mal pris par celle que l'homme élevé dans le désert commençait a se demander s'il ne s'agissait pas de la grande soeur mentionné par le prince qu'il avait connu au temple du feu et revu par hasard au bureau d'étude. Ses yeux aux pupilles féline s'élargissent doucement alors qu'il fixait son visage... oui elle lui ressemblait beaucoup trop...
"Je suis désolé Madame la docteur altesse d'avoir été impolie avec vous. Cet imbécile m'a mise sur les nerfs et je me suis défoulée sur vous. Il n'aurait pas du quitter le village avant d'avoir été entièrement soigné et je lui en veux pour ça."
A vrai dire, c'était autant sa propre impatience que le fait qu'Otohime avait réussi a lui arracher les informations sur Aimaisa qui l'avait poussé a quitter le village en vitesse. Shingen craignait la réaction du couple Hashikure en se rendant compte de la vérité...non, il craignait beaucoup plus Hono que Tobu sur ce point la précis. Sans doute qu'il allait devoir donner un peu plus a la médecin que ce qu'elle avait obtenu ici pour ne pas provoquer plus d'ennuis qu'il s'en était déjà attiré:
"De plus, j'ai des recherches a mener au bureau suite a une mission ou j'ai du combattre un ver des sables. Cette blessure résulte de cet affrontement et s'est infectée a cause du sable et des divers fluides dont j'étais recouvert en forçant le yokai a me recracher."CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mer 5 Oct - 10:18
Aussi intrépide qu'insolente, la renarde s'était adressée à la princesse avec un comportement qu'elle n'aurait jamais toléré de la part d'un humain. Ses deux mains liées ensemble, Hyouren observe la renarde se faire sermonner par son maître, vraisemblablement ils entretenaient une relation assez proche, que beaucoup ne comprendraient pas. Après tout, il n'était pas commun d'avoir une invocation aussi libre et doté de parole auprès de soi, ni même de l'avoir à ses cotés constamment. Pourtant Hyouren connaissait bien cette situation.
La thérianthrope baisse son regard la vulpe invocation, forcée de s'excuser par son maître, elle contemplait cette totale indépendance et son comportement quasi humain qui semblait si particulier. C'était en vérité un faux étonnement, elle même possédait des invocations, dont l'une s'était réveillée doucement, d'un sorte de panier présent dans le fond de la pièce. Un petit oiseau au plumage indigo, et aux plumes parsemées d'ocelles plus foncées, témoignant de sa nature de paon et non de simple oiseau, s'était avancé vers la renarde en la toisant d'un regard presque arrogant, du moins arrogant pour un oiseau.
Mandaté par sa maîtresse, le dénommé Kofuku eut soudainement un rire.... digne d'un paon, se fichant littéralement de la tête de la renarde qu'il jugeait, provoquant un regard presque désintéressé de Hyouren qui soupire.
Hyouren laisse rouler ses yeux dans leur orbite avant de s'avancer vers Shingen, ignorant désormais les deux invocations qui pourraient discuter et faire plus ample connaissance, même si elle ne s'attendait pas forcément à un entente. Observant Shingen, elle eut un léger recul, presque étonné et sonnée d'apprendre la source de sa blessure; si elle s'efforçait de garder la tête haute et froide après ça, c'était un sentiment presque amer qui l'envahissait. Il a rencontré un yôkai ? Presque jalouse, du moins dans son for intérieur, Hyouren zieute Shingen en s'approchant de lui, prenant un ton plus sérieux.
Les doigts de l'eiseinin vinrent effleurer le torse du jeune sakyuujin, tout autour de sa plaie en prenant soin de ne pas trop stimuler les zones infectées, son regard ne dépegnait étonnement aucun jugement, ou plutôt, moins que lorsqu'elle avait simplement apprit qu'il n'était pas d'ici. Soudainement, ses doigts bifurquent vers le menton du jeune homme alors que ses pupilles de jade se tournent vers son visage, comme si elle tenait un mannequin, elle orientait le visage du jeune homme dans diverses positions avant de le remettre en place, délicatement. Sa main se pose sur son front, avec une certaine douceur qui était assez opposée à son regard et son aura qui émanait d'elle lorsqu'elle l'avait vu la première fois, son autre main tenait doucement l'épaule du jeune homme alors qu'elle eut finalement un rire ponctué d'un soupir.
Se tournant vers son bureau, elle en tire quelques outils de nettoyage de plaie; du coton et un étrange liquide certainement désinfectant, à première vue un sorte d'alcool qui risquait de faire mal. Imbibant doucement le coton de l'antiseptique presque naturel, Hyouren vint, après avoir échangé un regard avec Shingen pour le prévenir de la douleur à venir, nettoyer la plaie infectée pour avoir une meilleure vision de cette dernière. Elle déposa finalement le coton sur le coté puis lia ses mains entre elles pour former divers signes, ses mains s'entourent ensuite d'une aura verte, maintenant nettoyé, elle pouvait soigner la plaie par son chakra curatif directement.
Prenant doucement appui sur une chaise qu'elle avait tiré au préalable, Hyouren garde ses deux mains tendues vers la blessure de Shingen, un soin pouvait être long, d'autant plus lorsqu'on décelait une infection et des substances encore inconnues. S'il observait le processus, il pouvait aussi aisément voir les divers corps étrangers qu'ils soient minéraux ou encore fluide, s'extirper de sa plaie avant qu'elle ne se referme petit à petit.
Sans l'observer, Hyouren ouvre une nouvelle conversation, par pure curiosité au vu du nom qu'elle avait pu lire et entendre des bouches des diverses infirmières. Vraisemblablement il n'était pas à sa première visite à Toge, selon des témoignages au sein même de l'hôpital - de la part des moniales certainement - et sa mention de famille l'avait fait tiquer.
Je connais l'intrépédité des kaminotsukai. Et leur indépendance d'esprit, notamment. Kofuku, tiens compagnie à cette renarde s'il te plait, le temps que je m'occupe de son maître.
La thérianthrope baisse son regard la vulpe invocation, forcée de s'excuser par son maître, elle contemplait cette totale indépendance et son comportement quasi humain qui semblait si particulier. C'était en vérité un faux étonnement, elle même possédait des invocations, dont l'une s'était réveillée doucement, d'un sorte de panier présent dans le fond de la pièce. Un petit oiseau au plumage indigo, et aux plumes parsemées d'ocelles plus foncées, témoignant de sa nature de paon et non de simple oiseau, s'était avancé vers la renarde en la toisant d'un regard presque arrogant, du moins arrogant pour un oiseau.
Mandaté par sa maîtresse, le dénommé Kofuku eut soudainement un rire.... digne d'un paon, se fichant littéralement de la tête de la renarde qu'il jugeait, provoquant un regard presque désintéressé de Hyouren qui soupire.
Fufufufufufufu', une boule de poil du désert.
Hyouren laisse rouler ses yeux dans leur orbite avant de s'avancer vers Shingen, ignorant désormais les deux invocations qui pourraient discuter et faire plus ample connaissance, même si elle ne s'attendait pas forcément à un entente. Observant Shingen, elle eut un léger recul, presque étonné et sonnée d'apprendre la source de sa blessure; si elle s'efforçait de garder la tête haute et froide après ça, c'était un sentiment presque amer qui l'envahissait. Il a rencontré un yôkai ? Presque jalouse, du moins dans son for intérieur, Hyouren zieute Shingen en s'approchant de lui, prenant un ton plus sérieux.
Suna ni Mukatte*, alors vous avez réussi à rencontrer, combattre et survivre face à une créature de cette espèce, c'est honorable Usui-san. Presque invraisemblable en vérité, mais votre blessure témoigne effectivement de cette rencontre.
*litt. « Ver de sable »
Les doigts de l'eiseinin vinrent effleurer le torse du jeune sakyuujin, tout autour de sa plaie en prenant soin de ne pas trop stimuler les zones infectées, son regard ne dépegnait étonnement aucun jugement, ou plutôt, moins que lorsqu'elle avait simplement apprit qu'il n'était pas d'ici. Soudainement, ses doigts bifurquent vers le menton du jeune homme alors que ses pupilles de jade se tournent vers son visage, comme si elle tenait un mannequin, elle orientait le visage du jeune homme dans diverses positions avant de le remettre en place, délicatement. Sa main se pose sur son front, avec une certaine douceur qui était assez opposée à son regard et son aura qui émanait d'elle lorsqu'elle l'avait vu la première fois, son autre main tenait doucement l'épaule du jeune homme alors qu'elle eut finalement un rire ponctué d'un soupir.
Loin de là l'idée de douter des compétences de mes collègues du Nord, mais... ça n'aurait jamais du empirer de la sorte. Terminé ou non. Avez vous eu des symptômes, en dehors de la douleur sur la plaie et l'apparence ? Comme de la fièvre ou une sensation de faiblesse ? Le voyage n'a pas aidé au soin.
Se tournant vers son bureau, elle en tire quelques outils de nettoyage de plaie; du coton et un étrange liquide certainement désinfectant, à première vue un sorte d'alcool qui risquait de faire mal. Imbibant doucement le coton de l'antiseptique presque naturel, Hyouren vint, après avoir échangé un regard avec Shingen pour le prévenir de la douleur à venir, nettoyer la plaie infectée pour avoir une meilleure vision de cette dernière. Elle déposa finalement le coton sur le coté puis lia ses mains entre elles pour former divers signes, ses mains s'entourent ensuite d'une aura verte, maintenant nettoyé, elle pouvait soigner la plaie par son chakra curatif directement.
Prenant doucement appui sur une chaise qu'elle avait tiré au préalable, Hyouren garde ses deux mains tendues vers la blessure de Shingen, un soin pouvait être long, d'autant plus lorsqu'on décelait une infection et des substances encore inconnues. S'il observait le processus, il pouvait aussi aisément voir les divers corps étrangers qu'ils soient minéraux ou encore fluide, s'extirper de sa plaie avant qu'elle ne se referme petit à petit.
Ai-je raison de penser qu'un lien familial existe ainsi entre dame Shizuka et vous ?
Sans l'observer, Hyouren ouvre une nouvelle conversation, par pure curiosité au vu du nom qu'elle avait pu lire et entendre des bouches des diverses infirmières. Vraisemblablement il n'était pas à sa première visite à Toge, selon des témoignages au sein même de l'hôpital - de la part des moniales certainement - et sa mention de famille l'avait fait tiquer.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Dim 9 Oct - 2:33
Convalescence chez l'épine
Avec
Minamoto Hyouren
Avec
Minamoto Hyouren
Shingen soupirait de soulagement intérieurement, la femme médecin semblait ne pas prendre mal l’attitude de la boule de poils a son égard. Il était peu commun d’avoir un renard vous tirant la langue et vous insultant de poule a vrai dire. L’invocateur s’était attendu a au moins une remarque, néanmoins Kofuku? Bizarre qu’aucun des deux avaient vu la présence du petit paon avant qu’il émerge de son petit panier. Etrange animal, c’était pas vraiment un volatile qu’on rencontrait dans le désert, avec une attitude assez arrogante... C’est donc sans surprise que les poils du renard s’hérissent... Avoir une proie faisant le malin devant elle allait sans doute énerver la Kaminotsukai:
”Un poulet de la forêt... Eh? J’en ai jamais vu avec des plumes comme toi, je peux te mâcher l’aile savoir si t’as meilleur goût?”
”Tsune, on mange pas les amis des autres qu’est ce que je t’ai déjà dit?”
”Je veux pas le manger, juste goûter”
Devant la femme médecin, le visage du jeune homme se décomposait, se disant qu’il allait devoir encore devoir s’excuser pour son comportement. Il se demandait a quel point la boule de poil avait été secouée par son absence pour être aussi ingérable?
La femme médecin au nom inconnu a un geste de recul en entendant l’ermite des renards mentionner son histoire. Dégoût? Peur? Les vers des sables ne sont pourtant pas venimeux, ayant plus tendance a dévorer leurs proies comme il a failli en faire les frais après tout. Penchant la tête en l’écoutant, le sakyuujin ne sait pas vraiment ou se mettre en recevant ces louanges, le pourpre apparaissant un peu a ses joues et son regard fuyant un peu les prunelles bleues inquisitrices:
”A Sakyuu... on parle de miracle. La configuration dans laquelle je me suis retrouvé était sensé me condamner. J’ignore ce en quoi vous avez peur dans la forêt, mais dans le désert se retrouver piéger dans le nid d’un ver est une peur des voyageurs, personne avant moi n’en était ressorti vivant... Je peux répondre a quelques unes de vos questions si vous le souhaiter?”
Devait-il mentionner le fait que Kenryoku avait survécu? Non... quelque chose d’étrange se passait autour de lui et jusque la il n’était que soulagé qu’il ait survécu lui aussi... mais cela ne concernait pas les étrangers au village des dunes. Pourquoi n’était-il pas au village de Sakyuu avec sa famille retrouvée? Comment sa mère avait survécu tout ce temps, trouvant leur subsistance dans ce trou? C’était trop de questions et aucune réponse encore...
Le jeune homme se laisse faire, frissonnant au passage des mains de la médecin moniale sur son torse. La honte commençait a le gagner, elle ne faisait que son travail et il trahissait la mémoire de la douce Meiyo... était-il grave qu’il soit reconnaissant qu’elle s’occupe de lui après tout ce qu’il avait vécu? Hochant la tête en réponse, il serre les dents son corps s’étant considérablement renforcé suite a cet incident. Ecoutant la surprise de la belle jeune femme... Il n’avait pas franchement beaucoup de connaissances médicales, sachant uniquement extraire les bouts utilisables des yokais.
”Alors pour être honnête, je ne suis pas médecin donc... peut être que je suis allergique au vomi de ver? Je ne saurais vous dire, ils ne sont pas connus pour être venimeux a la base mais vu qu’il m’avait avalé je ne saurais vous dire réellement ce a quoi j’ai été exposé. J’ai de temps en temps des moments de faiblesse allant jusqu’à avoir des difficultés a marcher.”
Cette question? Encore et encore, au point qu’il était habitué a l’entendre dire. Il ne se souvenait pas d’une personne ne lui ayant posé la question lors de son premier aller au village de l’épine. Néanmoins, cela allait lui permettre de poser la question qui le taraudait depuis le début. Hochant doucement la tête, le renard dit d’une voix douce:
”En effet, Shizuka Onee-sama est ma grande soeur. Je dois vous admettre que c’est une situation assez compliquée. Puis-je vous retourner la question? J’ai eu le loisir de rencontrer quelqu’un que j’ai connu dans mon enfance, Byakuren-sama. En le revoyant par hasard il m’a mentionné une soeur, serais-ce vous? Kazetsune en est persuadée en tout cas.”
Parlant de la boule de poils, elle semblait pas encore avoir fait de grosse bêtise.
CEYLAN
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Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Dim 9 Oct - 22:19
Un véritable travail d'orfèvre, ses doigts ondulaient dans l'air entourés de ce chakra vert qui rappelait les iris de jade de Hyouren, iris orientées sur la blessure qui se refermait petit à petit. Son air concentré laissait croire qu'elle n'écoutait pas les mots du jeune homme, pourtant elle y était attentive, prenant un temps pour refermer complètement la plaie nettoyée, refermant son poing comme pour conclure son oeuvre. Ses doigts, dépourvu de toute couverture, pas même le chakra médical, vinrent de nouveau effleurer la plaie refermée de l'homme, tandis que son autre main elle dégage machinalement les mèches de cheveux de Shingen pour atteindre son front, y déposant sa paume de main.
Son visage, un peu plus haut que celui de Shingen puisqu'il était assit s'était orienté vers le haut pour observer au loin les deux invocations, laissant Shingen confronté à une vue obstruée par le corps même de Hyouren, qui continuait, sans même observer ce qu'elle faisait, à toucher les parties de son corps susceptible d'être atteinte par d'autres maux.
Froncé, son regard observait Kofuku et le renard de son patient, comme pour être sûre que le renard ne touche pas à son invocation. Invocation qui semblait n'en avoir rien à faire, rigolant en ouvrant grand son bec pour vanter ses mérites et sa beauté.
Ses yeux roulent dans ses orbites, Hyouren se recule doucement pour se remettre à la hauteur de Shingen. Sa main droite quitte le torse de ce dernier, sa gauche elle glissa sur la joue du renardeau avant de la quitter, la métamorphe eut un léger moment d'absence en contemplant le regard de Shingen. Il avait parlé de miracle, et il avait raison. En vérité, elle doutait fortement que le ver l'ait simplement recraché sans raison, juste par qu'il n'aurait pas un bon goût. Une simple blessure infectée, l'idée qu'il ait réellement survécu par chance la mettait en rogne. Pourquoi lui, et pas les divers coéquipiers de Toge qui ont péri face aux yôkais ? Ironiquement, elle voulait imaginer la réaction de Seichiro s'il voyait l'état du miraculé, lui qui avait été confronté à la perte d'un membre de sa famille face à un yôkai.
Elle laisse échapper un petit soupir, lie ses mains entre elles en observant une dernière fois le torse de Shingen. Par ailleurs, elle avait remarquer les joues rougies du garçon lorsqu'elle l'avait ausculté, ça n'était certainement pas la première fois qu'un patient séduit par la princesse lui faisait face. Mais la plupart étaient plutôt entreprenant il faut dire, être caressé par une princesse impériale qui s'occupent de vous, un rêve n'est-ce pas ? En théorie.
Hyouren s'assoit sur un siège, croisant doucement ses bras sur ses cuisses, laissant ses mains à plat sur ces dernières. Elle avait entendu le nom de son frère sortir de la bouche du jeune homme, elle se devait donc de se présenter elle aussi au jeune homme. Elle pourrait quitter la pièce et laisser Shingen seul, mais la princesse semblait amusée - malgré son air impassible - à l'idée d'en découvrir plus sur un homme ayant survécu à l'estomac d'un ver des sables. Baissant doucement son regard, sa frange fendue cacha ses pupilles alors qu'elle prenait à nouveau la parole.
Elle ne s'étala pas plus sur Shizuka, en vérité elle ne s'en préoccupait pas pour l'instant. Son interêt portait désormais sur le bureau d'étude qu'avait mentionné Shingen; elle qui s'apprêtait certainement à reprendre les rênes du bureau avec son frère et certainement un troisième jônin nouvelle promu, Hyouren se devait de le préciser à celui qui comptait parler aux scientifiques de l'organisation. Son visage se relève doucement, son regard adouci se posa sur celui de Shingen, changeant drastiquement de son air impassible et glacial qu'elle arborait, air qui pouvait faire peur, contrairement à l'actuel qui semblait étrangement... amical.
Son visage, un peu plus haut que celui de Shingen puisqu'il était assit s'était orienté vers le haut pour observer au loin les deux invocations, laissant Shingen confronté à une vue obstruée par le corps même de Hyouren, qui continuait, sans même observer ce qu'elle faisait, à toucher les parties de son corps susceptible d'être atteinte par d'autres maux.
Froncé, son regard observait Kofuku et le renard de son patient, comme pour être sûre que le renard ne touche pas à son invocation. Invocation qui semblait n'en avoir rien à faire, rigolant en ouvrant grand son bec pour vanter ses mérites et sa beauté.
Je connais des meilleures proies. Fufufu' Fufufu' ! Dois pas y avoir grand chose dans le désert, n'est-ce pas ? C'est la première fois que tu vois des oiseaux aussi BEAUX.
Ses yeux roulent dans ses orbites, Hyouren se recule doucement pour se remettre à la hauteur de Shingen. Sa main droite quitte le torse de ce dernier, sa gauche elle glissa sur la joue du renardeau avant de la quitter, la métamorphe eut un léger moment d'absence en contemplant le regard de Shingen. Il avait parlé de miracle, et il avait raison. En vérité, elle doutait fortement que le ver l'ait simplement recraché sans raison, juste par qu'il n'aurait pas un bon goût. Une simple blessure infectée, l'idée qu'il ait réellement survécu par chance la mettait en rogne. Pourquoi lui, et pas les divers coéquipiers de Toge qui ont péri face aux yôkais ? Ironiquement, elle voulait imaginer la réaction de Seichiro s'il voyait l'état du miraculé, lui qui avait été confronté à la perte d'un membre de sa famille face à un yôkai.
Elle laisse échapper un petit soupir, lie ses mains entre elles en observant une dernière fois le torse de Shingen. Par ailleurs, elle avait remarquer les joues rougies du garçon lorsqu'elle l'avait ausculté, ça n'était certainement pas la première fois qu'un patient séduit par la princesse lui faisait face. Mais la plupart étaient plutôt entreprenant il faut dire, être caressé par une princesse impériale qui s'occupent de vous, un rêve n'est-ce pas ? En théorie.
Un miraculé n'est-ce pas... J'ai pu soigner votre blessure, mais si le moindre aspect de faiblesse nait ou une douleur... revenez me voir. L'art médical est puissant, mais les vers de sables ne sont pas connus; donc je ne peux pas savoir si d'autres effets peuvent survenir. Je vais néanmoins vous garder en observation encore un peu.
Hyouren s'assoit sur un siège, croisant doucement ses bras sur ses cuisses, laissant ses mains à plat sur ces dernières. Elle avait entendu le nom de son frère sortir de la bouche du jeune homme, elle se devait donc de se présenter elle aussi au jeune homme. Elle pourrait quitter la pièce et laisser Shingen seul, mais la princesse semblait amusée - malgré son air impassible - à l'idée d'en découvrir plus sur un homme ayant survécu à l'estomac d'un ver des sables. Baissant doucement son regard, sa frange fendue cacha ses pupilles alors qu'elle prenait à nouveau la parole.
Vous n'aviez pas tort, Byakuren est mon frère. Je me prénomme Hyouren, peut-être avez vous déjà entendu ce nom en le fréquentant. Vous qui souhaitiez vous rendre au bureau, vous alliez de toute façon me rencontrer, une chance finalement que j'ai pu vous voir avant. Je suis ainsi curieuse de connaître ce qu'il s'est passé avec ce ver.
Elle ne s'étala pas plus sur Shizuka, en vérité elle ne s'en préoccupait pas pour l'instant. Son interêt portait désormais sur le bureau d'étude qu'avait mentionné Shingen; elle qui s'apprêtait certainement à reprendre les rênes du bureau avec son frère et certainement un troisième jônin nouvelle promu, Hyouren se devait de le préciser à celui qui comptait parler aux scientifiques de l'organisation. Son visage se relève doucement, son regard adouci se posa sur celui de Shingen, changeant drastiquement de son air impassible et glacial qu'elle arborait, air qui pouvait faire peur, contrairement à l'actuel qui semblait étrangement... amical.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Lun 10 Oct - 17:12
Convalescence chez l'épine
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Minamoto Hyouren
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Minamoto Hyouren
Trop près! Mais qu'est ce qui lui prenait? Le buste de la princesse obstruait soudainement son champ de vision alors que ses mains continuaient de vérifier des signes vitaux, le sachant pertinemment pour avoir subi pareil traitement durant un bon bout de temps... a l'exception de ce buste beaucoup trop près sans aucune raison. Par chance, la femme médecin n'était pas Shizuka donc la vue était moins dégagée... et surtout il ne risquait pas de se prendre une gifle. Fin la est ce qu'on pourrait le lui reprocher? C'est littéralement elle qui regardait par dessus la tête de l'Usui qui essayait d'être aussi impassible que possible... il ne manquait plus que sa soeur arrive a ce moment la, se méprenne sur la situation pour que la matinée devienne pire encore.
Kazetsune fixait le poulet, pas franchement très convaincu. A part les pâtisseries, il n'y a pas grand chose de meilleur que le poulet pour elle, a la différence que les pâtisseries ne poussaient pas franchement dans les arbres. Arquant ce qui peut s'apparenter a un sourcil, elle s'assieds sur ses quatre pattes, fixant l'étrange volatile sans trop le comprendre. Arrogant, elle hésite a lui croquer le postérieur un coup pour lui apprendre les bonnes manières, le renard est au dessus du volatile dans la chaîne alimentaire après tout... Sauf que ça poserais des ennuis a Shingen.
"Y'a pas grand chose de meilleur que le poulet. Puis moi je vis pas dans la partie sableuse mais montagneuse. Y'a de la neige, des lapins des oiseaux tout! Par contre ça t'apporte quoi d'être beau? On s'en fiche de ça non? Comment tu chasses si on te vois venir a quarante mètres? Même dans la forêt t'es pas discret, regarde moi comment je fais poulet. Regarde je fais pas de bruit et dans la nature ou l'obscurité on me vois pas!"
Se sentant soudainement investie d'un rôle de professeur, la renarde au grand désespoir de Shingen avait décidé de faire du paon un chasseur. A demie allongée, elle progressait sans faire le moindre bruit, furetant dans le bureau de la médecin probablement déjà excédée par la situation. L'Usui quant a lui était silencieux, bien soulagé de voir le corps de la belle femme médecin s'éloigner de cette dangereuse proximité... Honnêtement, un mois plus tôt il aurait été beaucoup plus entreprenant. Ironique que ce soit la réalisation de ses sentiments qui l'ont calmé.
La médecin au teint de porcelaine reprends la parole, expliquant donc qu'il était en théorie soigné mais qu'elle préférait le garder en observation le temps d'être sûre que les vers des sables n'aient pas un effet venimeux dans leurs fluides ce que l'ermite de Sakyuu comprenait. Néanmoins ça ne l'arrangeait pas, chaque minute qu'il perdait était une minute ou il résoudra le mystère d'Aimaisa trop tard.
"Combien de temps voulez vous me garder docteur? Je n'ai pas beaucoup de temps pour effectuer mes recherches a vrai dire. Je comprends vos inquiétudes, sincèrement mais..."
Mais s'il s'en préoccupait vraiment il n'aurait pas passé dix jours de voyage a changer sommairement ses bandages sans prendre soin de lui. Les actes parlaient mieux que les mots et il y avait des situations ou ces derniers quoi qu'ils signifient se retrouvaient contre dits par les simples faits. Shingen était dans ce cas, ou sa négligence en disait beaucoup trop et qu'aucun mot pourrait le dédouaner.
C'était donc elle... a vrai dire, c'était aujourd'hui qu'il avait appris son existence, croyant que le prince était fils unique. Est ce que l'ancien prêtre d'Inari se devait de lui apprendre? Non, sans doute Byakuren avait ses raisons et honnêtement le renard ne voulait pas jeter un froid dans une fraterie. Déjà qu'il avait assez a faire a recoller la sienne... Le problème est que parmi tous les médecins, il avait affaire a une jonin faisant parti du bureau, donc qui allait avoir accès au rapport mentionnant Aimaisa... Le miracle devenait sans doute facile a comprendre si on croyait ce qui y était écrit.
"Dans ce cas... il est inutile de vous mentir Hyouren-sama. Vous aurez accès au rapport sous peu j'imagine... Dire que j'ai beaucoup fréquenté votre frère serait un mensonge, j'ai été élevé au temple du feu mais je n'étais prêtre. Contrairement aux autres prêtres, il a jamais pris part aux tourments me concernant. J'étais même surpris qu'il me reconnaisse après tout ce temps, je n'étais qu'un enfant. Je sais que je ne devrais pas en parler mais... votre frère connaît cette vérité donc ce ne serais que vous mentir. J'ai eu... l'aide d'un autre yokai qui m'a sauvé la vie. C'est pour trouver des réponses sur ce que cette créature est que je suis venu au bureau... et pour renouer avec ma soeur aussi."
CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Sam 15 Oct - 17:10
Le paon au regard dédaigneux qui venait de mimer une surprise eut un rictus - un rictus d’oiseau - relevant son petit visage et explosant de rire devant la renarde. Écartant doucement ses ailes, il lance un regard perçant à la renarde alors qu’autour de lui la réalité se distord; du moins le temps d’un instant puisque deux hologrammes à taille humaine, en vérité de simple réplique de Hyouren s’était formée à ses cotés et un troisième hologramme à son image à lui se tenait devant la renarde. Fier de lui, le paon zieute la renarde avant de sentir ses plumes se dresser quand le regard de Hyouren quitta celui de Shingen pour lui.
Tournant son regard vers sa maîtresse, le paon dissipa ses illusions, écarquillant ses paupières et baissant finalement sa tête comme pour s’incliner.
Un geste qui pourrait faire pouffer de rire la renarde, ce à quoi, en prévention, Kofuku répondit avec un regard noir à l’égard de la goupil dès l’instant où Hyouren se déconcentra de lui, s’attardant plutôt sur Shingen à qui d’ailleurs, elle avait saisi une main sur laquelle elle observait la paume et le dos, certainement pour occuper ses mains.
Ses paupières se fermèrent lourdement lorsque Shingen émit l’hypothèse de quitter les lieux plus vite que prévu, pour ses pistes qu’il voulait étudier au bureau, provoquant chez Hyouren un sourire alors qu’elle le voyait petit à petit se rendre compte de son identité, et aussi de la place de la docteur dans le bureau d’étude qu’il voulait aller tant voir.
Relâchant la main de Shingen, elle se remet dans sa précédente position, légèrement penchée en avant avec un sourire, ses cuisses croisées et ses mains elles même croisée sur ces dernières. Son visage incliné observe le jeune Usui, qui lui confiait une information importante pour ses recherches, informations qui malheureusement n’avait pas grande chance de trouver réponse, même au bureau. Mais l’espiègle Hyouren se souvenait des informations du bureau, fronçant son regard elle porte sa main à sa joue.
Sous-entendant qu’il était lui aussi un Kitsunetsuki, ou du moins quelque chose de similaire. Il n’en présentait pas vraiment les traits, du moins pas autant que la jeune Meiyo qu’elle mentionnait sans vraiment dire son nom, pour des raisons qui lui paraissait évidente étant donné la situation du village. Elle ne pose pas plus de question, laissant son regard attendre beaucoup plus d'informations sur ce que venait de lui confier Shingen, qui pouvait aisément remarquer qu'à l'instar de son jumeau, elle ne semblait pas le juger ni même paraître vraiment étonnée quant à ces révélations ou l'hypothèse qu'il serait possédé, cela lui semblait totalement normal en vérité.
« Kofuku, arrête ça. »
Tournant son regard vers sa maîtresse, le paon dissipa ses illusions, écarquillant ses paupières et baissant finalement sa tête comme pour s’incliner.
« Madame. »
Un geste qui pourrait faire pouffer de rire la renarde, ce à quoi, en prévention, Kofuku répondit avec un regard noir à l’égard de la goupil dès l’instant où Hyouren se déconcentra de lui, s’attardant plutôt sur Shingen à qui d’ailleurs, elle avait saisi une main sur laquelle elle observait la paume et le dos, certainement pour occuper ses mains.
Ses paupières se fermèrent lourdement lorsque Shingen émit l’hypothèse de quitter les lieux plus vite que prévu, pour ses pistes qu’il voulait étudier au bureau, provoquant chez Hyouren un sourire alors qu’elle le voyait petit à petit se rendre compte de son identité, et aussi de la place de la docteur dans le bureau d’étude qu’il voulait aller tant voir.
Relâchant la main de Shingen, elle se remet dans sa précédente position, légèrement penchée en avant avec un sourire, ses cuisses croisées et ses mains elles même croisée sur ces dernières. Son visage incliné observe le jeune Usui, qui lui confiait une information importante pour ses recherches, informations qui malheureusement n’avait pas grande chance de trouver réponse, même au bureau. Mais l’espiègle Hyouren se souvenait des informations du bureau, fronçant son regard elle porte sa main à sa joue.
« Un second yôkai ? » « Votre nom ne m'est pas inconnu mon beau renardeau, dois-je comprendre que les doutes émis par le bureau lors de votre visite auprès de notre Kitsunetsuki étaient vrais ? »
Sous-entendant qu’il était lui aussi un Kitsunetsuki, ou du moins quelque chose de similaire. Il n’en présentait pas vraiment les traits, du moins pas autant que la jeune Meiyo qu’elle mentionnait sans vraiment dire son nom, pour des raisons qui lui paraissait évidente étant donné la situation du village. Elle ne pose pas plus de question, laissant son regard attendre beaucoup plus d'informations sur ce que venait de lui confier Shingen, qui pouvait aisément remarquer qu'à l'instar de son jumeau, elle ne semblait pas le juger ni même paraître vraiment étonnée quant à ces révélations ou l'hypothèse qu'il serait possédé, cela lui semblait totalement normal en vérité.
Compétences utilisées par Kofuku : Illusionniste (Genjutsu)
Résumé : Kofuku forme trois illusions, deux de Hyouren et une de lui même pour montrer à Kazetsune ses capacités dans le Genjutsu.
Résumé : Kofuku forme trois illusions, deux de Hyouren et une de lui même pour montrer à Kazetsune ses capacités dans le Genjutsu.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Dim 16 Oct - 17:31
Usui Shingen a écrit:
Avec
Akari
Kazetsune s'arrête devant le rire du paon, comprenant pas son rire. Elle était entrain de lui enseigner la chasse... Il ne voulait pas chasser? Bon faut dire qu'il avait une belle vie dans le panier de la poule blanche. Non elle elle est une chasseresse, même si Shingen lui payait souvent des tas de pâtisseries elle restait une chasseresse et refusait de l'admettre. Le Paon réponds en matérialisant des copies de la dame... laissant la renarde perplexe... les odeurs ne suivaient pas.
"Hahahahahahahahahahahahaha, madame, hahahahahahahahaahahahahahahahahahaha"
La boule de poil roulait sur elle même les pattes sur le ventre, ne prenant aucunement attention aux regards noirs du volatile, Shingen adressant un regard désolé a Hyouren, décidant de ne pas réprimander la renarde. Il décide plutôt de reporter son attention sur son interlocutrice... S'il s'était douté qu'en une journée il retrouverait Byakuren et rencontrerais sa jumelle dans le même temps par un pur hasard? Penchée en avant bras et jambes croisées, le renard du désert comprends qu'elle n'a aucune intention de le laisser partir...
Néanmoins il ne s'attendais pas a la suite des événements, si les questions étaient logique, le compliment lui sortait de nulle part. Ses yeux d'or plongés dans le regard azur de la princesse, son expression change, incapable de cacher son étonnement. "Beau renardeau" elle avait trouvé des mots justes pour commencer a fissurer ses récentes résolutions... Tour du destin cruel qu'était ce compliment alors que sa bien aimée avait disparue... bien aimée qui n'aurait jamais voulu de lui comme Shizuka l'avait si cruellement fait comprendre. Le noir de ses pupilles se dilatent a la manière d'un félin surpris a faire une bêtise, le rouge lui montant aux joues, n'osant plus croiser son regard:
"Je... Altesse... Vous...? Enfin... je ne souhaite pas en parler... vraiment pas... Cet être m'a volé ma vie... Ne poussez pas plus loin s'il vous plaît."
C'était cruel, Shingen déchiré entre ses désirs et la réalité de la situation... A ce désir de satisfaire la curiosité de la princesse pour quelques mots gentils ou un potentiel contact physique, ces marques de gentillesse dont il avait cruellement besoin pour se remettre de ses épreuves s'opposait sa volonté de devenir quelqu'un de meilleur, quelqu'un qui aurait pu prétendre a celle dont il avait espéré ravir le coeur, largement influencé par Shizuka en ce dessin. N'était-il cependant pas ce seul domaine ou la jeune femme ne peut s'immiscer de par les edits moraux régissant ce monde? Une réflexion a approfondir devant une tasse de thé mais qui ne l'aiderait que peu en ce moment, tout ce que le jeune homme espérait, c'était que la noble dame ne presse pas davantage et le laisse partir.CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Dim 16 Oct - 18:36
« Évidemment. »
Si les précédentes paroles qu'elle venait de tenir, ou plutôt l'adverbe unique, pouvaient signifier qu'elle comprenait le ressenti du jeune garçon quant à la situation, les songes de Hyouren avait plutôt visé juste sur les mots qui avaient traversé le coeur et l'esprit du renardeau. La princesse se redresse, adressant un regard désabusé à son patient, comme si sa réponse ne l'avait pas satisfaite sans qu'elle n'ait pourtant rien exprimé. Dans un ultime geste, cachant de façon implicite, mais totalement volontaire son dessein, Hyouren caresse le menton de Shingen qu'elle remarquait bien trop gêné devant elle, ayant même utilisé l'appellation altesse pour la définir. Ça n'était pas dérangeant non, mais plutôt amusant.
« Je ne tourmente pas plus votre esprit, ni votre corps, Usui Shingen. Mais promettez de prendre soin de ces blessures, il serait dommage que des complications se présentent par négligence. »
Redressée, ses mains se retrouvèrent à nouveau sur ses cuisses tandis qu'elle observait attentivement le jeune homme à qui elle laissait la voie ouverte pour partir. Kofuku s'était d'ailleurs immiscé jusqu'eux, invitant Kazetsune à faire de même si elle voulait rejoindre son maître. Par ailleurs, le paon n'eut pas la honte d'observer de haut en bas Shingen avant de scander à sa maîtresse :
« Lui.. Madame ? »
Écarquillant ses yeux, Hyouren place sa main sur le visage du paon qui s'était porté sur son épaule, fermant son bec délicatement avec ses doigts tandis que son regard reste ancré sur celui de Shingen qui n'était pas encore parti. Elle incline son visage avec un sourire et des yeux rieurs, comme pour faire comprendre que son paon ne racontait que n'importe quoi, ou tout le contraire. Son autre main, dans un geste élégant, semblait indiquer à Shingen la sortie tout en étant en vérité tendue vers lui s'il souhaitait un appui pour descendre du sorte de lit où il était installé, en hauteur.
Une énième proposition, toujours accompagnée d'un sourire tandis que Hyouren semblait réellement amusée par cette situation censée être, normalement, plus que professionnelle. Shingen était prudent, sachant pertinemment que quoi que la princesse fasse, il serait incriminé si quelque chose l'indisposait, là était son pouvoir aussi vil que réel.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Dim 16 Oct - 22:59
Convalescence chez l'épine
Avec
Minamoto Hyouren
Avec
Minamoto Hyouren
Etrangement, Shingen s'était attendu a ce que la princesse force pour apprendre son secret et était sincèrement reconnaissant a la jeune femme de ne pas tenter. Un sourire naît sur ses lèvres et enfin il ose recroiser son regard.
"Je vous remercie"
Ah non! Elle avait mal compris ses mots, le renard ne voulait pas faire passer la femme médecin pour un tortionnaire... était elle entrain de se moquer de lui? La main caressant son menton ne l'aidait pas a se concentrer, faisait revenir plus rapidement ses rougeurs que les compliments de plus tôt. Qu'est ce qui lui prenait? Il n'était pas vraiment noble et elle elle pouvait prétendre même a la main de l'empereur... dans une situation normale il se demanderait ce qui lui prendrait. La la seule chose qu'il avait compris, c'est que sa réponse avait déplu a la princesse... Mais il ne voulait non plus plus répandre son histoire... trop de gens savaient déjà:
"Non non, je ne vous vois pas du tout comme un bourreau Hyouren-sama. Vous vous trompez... C'est juste que c'est particulièrement pénible d'en parler. Vous avez raison, c'est bien cette même histoire mais... ce n'était pas un kitsune. Je suis la pour découvrir ce que c'était, je suis la pour découvrir la vérité. Je ne peux vous en dire plus parce que... je ne sais pas plus de choses. Je m'en excuse. Vu que je passerais l'essentiel de mon temps au bureau, je pourrais ainsi être ausculté quand vous le désirez? Bien que je vous promette de faire attention a mes blessures tout de même."
Serait-il impoli de refuser la main tendue de la jeune femme? Et que voulait dire le volatile? "Lui" on dirait presque que la jeune femme venait de le choisir pour quelque chose...? Si Hyouren clouait le bec a son invocation, Kazetsune ramenait a Shingen sa veste de kimono qu'il remit sur le champ. Acceptant la main tendue de la princesse, le renard a la blanche chevelure descends du lit d'examen, le rouge remontant a ses joues en la sentant, dans la sienne. Etait-elle consciente du tumulte qu'elle faisait naître chez lui? Probablement pas, les princesses sont sensées être pures jusqu'à leur mariage et c'était dur d'imaginer la jumelle de Byakuren qui a été si gentil avec lui tenter de le manipuler.
"Je vous remercie altesse... Je voulais vous poser une autre question... je songeais apprendre les rudiments du taijutsu. Au bout de combien de temps pensez vous que mon corps pourrait supporter tel exercice?"
Ayant relâché la main et proche de la sortie, le renard attendait, conscient qu'il reverrait sûrement la princesse de nombreuses fois. Un présentiment qui ne le lâchait pas... Le questionnement du paon laissait Shingen des plus perplexe, peut être naïf, il commence a se dire que peut être que la princesse est sous son charme? Cela expliquerait son comportement... mais... il n'avait paradoxalement rien fait pour. De nouveau cet affreux sentiment le saisi... Meiyo... pardonne le.
CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Lun 17 Oct - 1:15
Sentant l'attitude presque déboussolée de Shingen, Hyouren avait profité de ce court instant pour marquer quelques lettres d'encre sur un papier déroulé sur son plan de travail, qu'elle roula rapidement en forme de rouleau. Un acte anodin qu'elle ne commenta pas, se contentant juste de guider Shingen vers la sortie en le laissant prendre sa main qu'elle lui offrait sans aucun atours. Lorsqu'il délia sa main de la sienne, elle en profita pour glisser ses mains dans son dos, une position noble mais cachant aussi un unique signe qui fit naître dans sa main une longue plume blanche, profitant de l'attention détournée de l'homme qui lui parlait, comme pour tenter de ne pas la vexer suite à ses dernières paroles.
Comme c'est mignon. Pensait-elle en le voyant presque balbutier pour justifier sa gêne. Pour autant, elle ne souriait plus de cet air amusé, peut-être légèrement refroidie par la réticence de Shingen à se soumettre à ce qu'elle entreprenait et garder son sérieux, pour autant, le curieux renard restait un met de choix pour ses recherches puisqu'il parlait d'un yôkai qui n'était pas un kitsune, et pour ça, il ne devait pas quitter Toge de sitôt.
Enroulé par une ficelle autour d'une longue plume de paon blanche aux ocelles rouges vives, Hyouren avait placé le petit morceau de papier qu'elle venait d'écrire à l'instant; confiant cette plume à Shingen sans le prévenir de la provenance de cette dernière, il le découvrirait tôt ou tard. Le laisser croire qu'il s'agissait de l'un de ses pactes pouvait le conforter et lui suffire dans l'idée que cela ferait gage de laisser passer, en plus du mot de la jônin. Lui confiant une partie d'elle, elle se recule légèrement pour le laisser partir, du moins en théorie puisqu'il la relança, inconsciemment sur un domaine qu'elle connaissait bien.
Glisse-t-elle, faisant comprendre au jeune garçon qu'elle semblait être cette enseignante. L'observant une dernière fois, Hyouren se retranche dans son cabinet; ne quittant donc pas le champ de vision de Shingen, s'occupant simplement de remettre au propre l'endroit pour un futur autre patient si l'hôpital venait à accueillir un nouvel arrivant après le Sakyuujin.
Comme c'est mignon. Pensait-elle en le voyant presque balbutier pour justifier sa gêne. Pour autant, elle ne souriait plus de cet air amusé, peut-être légèrement refroidie par la réticence de Shingen à se soumettre à ce qu'elle entreprenait et garder son sérieux, pour autant, le curieux renard restait un met de choix pour ses recherches puisqu'il parlait d'un yôkai qui n'était pas un kitsune, et pour ça, il ne devait pas quitter Toge de sitôt.
« Alors nous nous reverrons au bureau d'étude, Shingen-kun. Si, par malchance, l'on vous refusait l'accès pour des raisons obscures comme il peut arriver envers ceux qui n'en sont pas membre, confiez cette plume et ce mot, cela vous permettra de ne pas être dérangé. »
Enroulé par une ficelle autour d'une longue plume de paon blanche aux ocelles rouges vives, Hyouren avait placé le petit morceau de papier qu'elle venait d'écrire à l'instant; confiant cette plume à Shingen sans le prévenir de la provenance de cette dernière, il le découvrirait tôt ou tard. Le laisser croire qu'il s'agissait de l'un de ses pactes pouvait le conforter et lui suffire dans l'idée que cela ferait gage de laisser passer, en plus du mot de la jônin. Lui confiant une partie d'elle, elle se recule légèrement pour le laisser partir, du moins en théorie puisqu'il la relança, inconsciemment sur un domaine qu'elle connaissait bien.
« Le Taijutsu est un art assez particulier qui nécessité beaucoup de volonté, et vous ne semblez pas en manquer, donc je peux y croire. Mais j'ose espérer que vous trouverez un bon... enseignant. Cela prend des années lorsqu'on tente de l'apprendre seul, je peux vous en témoigner.»
Glisse-t-elle, faisant comprendre au jeune garçon qu'elle semblait être cette enseignante. L'observant une dernière fois, Hyouren se retranche dans son cabinet; ne quittant donc pas le champ de vision de Shingen, s'occupant simplement de remettre au propre l'endroit pour un futur autre patient si l'hôpital venait à accueillir un nouvel arrivant après le Sakyuujin.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mar 18 Oct - 15:46
Convalescence chez l'épine
Avec
Minamoto Hyouren
Avec
Minamoto Hyouren
Un cadeau? Shingen se surprends a admirer le motif de la plume blanche et vermeille, comprenant aisément qu'il s'agissait la d'un cadeau bien plus précieux que la simple apparence de la chose le laissait croire. Même dans cette situation il était néanmoins loin de comprendre la réalité, pensant qu'elle lui confiait la plume d'un de ses compagnons kuchyose et non une de ses propres plumes sous métamorphose. Le renard avait passé des années a explorer les voies de l'invocations et Kazetsune lui avait indiqué l'existence de cette branche... mais il avait toujours préféré la voie de l'ermite. A la différence de la princesse, jamais le renard n'aurait offert une mèche de la fourrure de ses compagnons:
"Marrant, cette plume elle sent comme vous. Dites madame la poule? Je peux apprendre a votre petit poulet a chasser? Parce que entre vous et moi... il m'a pas l'air très fort, je pourrais facilement le balayer avec mon fu... aïe!"
Shingen avait interrompu la jeune renarde d'une petite pichenette, doutant que la princesse impériale apprécie de voir ce qui pouvait être de ses yeux un petit cabot l'insultant de poule encore. Le paon n'était pas vraiment quelque chose qu'on croisait fréquemment dans le désert et l'ermite voyait déjà qu'il allait devoir expliquer a son renard que c'était pas un prédateur comme un aigle ou un faucon, qu'une poignée de graines et il faisait sa journée. Une poule qu'elle dira sûrement...
"Je vous remercie de votre présent, cela me sera certainement très utile. Si je peux faire quelque chose en retour pour vous demandez moi."
Enfin, tant qu'elle ne demandait pas trop de mention d'Aimaisa cela devrait aller. Naïvement, Shingen espérait que la nouvelle ne se répande pas trop avant l'arrivée de la copie du rapport rectifié si même Sakyuu le transmettait. Sans doute deviendrait-il un centre d'attention et attirerais l'attention de scientifique pas forcément bien intentionnés comme l'avait averti Kirei... Kirei... Un élan de colère commençait a le saisir, brillant légèrement dans ses yeux d'or avant de se reprendre. Il avait commencé a croire que c'était un ami... alors qu'au final il n'avait fait que prendre la place que le destin lui avait ravi aux côtés de sa soeur et séduire la femme qu'il aimait... Mais il avait besoin d'un autre temps pour y songer...
Hyouren l'averti, apprendre le taijutsu seul était donc un parcours du combattant difficilement possible au vu que le renard était loin de disposer d'années d'entraînement pour se venger du ver ayant tué son frère. S'il ne perçoit consciemment le sous entendu de l'invocatrice de paon, l'idée suggérée commençait a faire son chemin dans l'esprit de Shingen alors que son invocation venait prendre place sur son épaule:
"Je vous remercie de vos conseils Hyouren-sama. Je dois admettre ne pas trop savoir, en réalité c'est surtout pour aller de pair avec mes capacités préexistantes. En usant du mode ermite il m'est possible de matérialiser des membres ou des corps astraux... le soucis c'est que si c'est pour frapper comme un débutant... la technique perds en possibilité"
La jeune femme était partie, remettant en ordre le cabinet dans lequel avait fureté la renarde, sans trop de surprise. Commençant a se diriger vers la sortie, il ne fut pas dur pour Shingen de remarquer qu'elle ne quittait pas son champ de vision pour une raison simple, l'Ermite du désert était incapable de détacher son regard d'elle.
**Oublie-la.
Même si elle était toujours en vie, son coeur ne pourrait pas t'appartenir, puisqu'il appartenait déjà à quelqu'un d'autre.**
La cruelle révélation de Shizuka lui revient encore en mémoire, achevant de poignarder ses sentiments. Elle avait raison, Meiyo n'était plus et il se devait de passer a autre chose mais pourtant... était-ce sage? N'était-il pas entrain de se méprendre sur la gentillesse de Hyouren? Comme un naufragé tentant de saisir une planche de salut en pleine tempête... Puis c'était une princesse et il n'était qu'un prêtre ayant renié son culte qui s'avère avoir un noble nom... S'arrêtant une seconde, la main sur la poignée ses pupilles d'or reviennent sur elle:
"Je songeais... pourriez-vous être ce professeur? Je n'ai pas des années et en tant que médecin vous pourriez mettre en place des cours ne poussant pas mon corps trop loin afin de guérir? Si vous en avez le temps et la volonté bien sûr? Qu'en pensez vous... Hyouren-sensei?"
Lui adressant un grand sourire, s'il ne pouvait s'autoriser a aimer cette femme, passer un peu plus de temps avec n'était pas un crime non?
CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mar 18 Oct - 22:14
Hyouren observe avec un demi sourire la renarde qui semblait totalement ne pas avoir en conscience les formules de politesse et de respect. Un sourire qui n'eut aucun commentaire, son regard ne semblait pas énervé, pas plus que son comportement, en vérité elle était indifférente des dires de la créature puisque son maître en montrait un avis opposé. Néanmoins, si cette indifférence qu'elle possédait depuis le début à l'égard de la renarde, chose qu'elle n'avait pas exprimé envers sa propre invocation qu'elle n'avait pas hésité à presque blâmer, semblait dans la continuité, Hyouren prononça et fixa intensément pour une ultime fois la renarde, les yeux écarquillés d'un air amusé.
Relevant doucement sa main, paume tendue vers le ciel et poignet plié, Hyouren prend, il semblerait, la remarque à la rigolade avant de vaquer à ses occupations, sans réellement prendre en compte le fait que son patient était toujours là, elle passait rapidement à autre chose en vérité. Oh n'est-ce pas adorable ? Se mit-elle à penser en entendant la demande du Sakyuujin à son égard, si ses premières pensées étaient assez mauvaises à l'égard d'un étranger, elles avaient désormais pris une tournure bien différence. Hyouren aimait s'amuser, et Shingen avait pu le comprendre facilement, du moins saisir une partie de la personnalité de la femme qui savait comment obtenir ce dont elle avait envie.
Dit-elle avec un sourire, tournant son regard vers Shingen. Jusqu'à lors et tant que les affaires du bureau n'étaient pas réglée, elle n'avait pas d'élève à sa charge et était entièrement disponible, même si un de plus ou de moins ne changeait rien à ses yeux, c'était son devoir d'enseigner et de former avant tout.
Comme il l'avait marqué d'un suffixe mentionnant son rang, elle fit de même. Peut-être, à défaut d'être conscient de ses blessures et d'être de ce fait un médiocre patient, serait-il un bon élève, du moins Hyouren l'espérait. Mais puisqu'il lui avait demandé, il devait avoir de bonnes raisons et cela pourrait être amusant, de brusquer un peu ce frêle garçon, une certaine ironie lorsqu'on voyait l'allure de Hyouren qui ne semblait pas bien épaisse.
« Ara ara~. Suis-je appétissante aux yeux d'une renardette pour mériter cela, ou n'a-t-elle vu que des poules comme animal possédant des ailes ? »
Relevant doucement sa main, paume tendue vers le ciel et poignet plié, Hyouren prend, il semblerait, la remarque à la rigolade avant de vaquer à ses occupations, sans réellement prendre en compte le fait que son patient était toujours là, elle passait rapidement à autre chose en vérité. Oh n'est-ce pas adorable ? Se mit-elle à penser en entendant la demande du Sakyuujin à son égard, si ses premières pensées étaient assez mauvaises à l'égard d'un étranger, elles avaient désormais pris une tournure bien différence. Hyouren aimait s'amuser, et Shingen avait pu le comprendre facilement, du moins saisir une partie de la personnalité de la femme qui savait comment obtenir ce dont elle avait envie.
« Professeur ? »
Dit-elle avec un sourire, tournant son regard vers Shingen. Jusqu'à lors et tant que les affaires du bureau n'étaient pas réglée, elle n'avait pas d'élève à sa charge et était entièrement disponible, même si un de plus ou de moins ne changeait rien à ses yeux, c'était son devoir d'enseigner et de former avant tout.
« Je serais ravie de transmettre mon savoir. J'imagine, naturellement, que vous comptez passer un certain moment à Toge dans ce cas. Vous savez où me trouver dès que l'envie d'utiliser vos muscles vous prendra, Shingen-deshi*. »
* disciple.
Comme il l'avait marqué d'un suffixe mentionnant son rang, elle fit de même. Peut-être, à défaut d'être conscient de ses blessures et d'être de ce fait un médiocre patient, serait-il un bon élève, du moins Hyouren l'espérait. Mais puisqu'il lui avait demandé, il devait avoir de bonnes raisons et cela pourrait être amusant, de brusquer un peu ce frêle garçon, une certaine ironie lorsqu'on voyait l'allure de Hyouren qui ne semblait pas bien épaisse.
Minamoto Byakuren
dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Dim 23 Oct - 17:29
Convalescence chez l'Epine
Confortablement installé derrière son bureau, le prince songeait de nouveau à son récent invité, qu'il ne s'attendait nullement à retrouver en ce lieu et en cette journée. Il ignorait encore que dans quelques instants, cette entrevue allait se poursuivre de manière bien impromptue. Alors qu'il se replongeait dans son étude des derniers rapports lui étant parvenus, il fut tiré de ses pensées par la présence de deux individus émettant une signature chakratique certaine, avançant dans le couloir en direction de son cabinet. Sentant leur allure décélérer, avant de faire halte devant la porte de la pièce, il anticipa ainsi leur démarche, les invitant à rentrer avant même qu'ils n'aient eu le temps de toquer. Une manière de gagner du temps et de ne point s'encombrer d'un chahut inutile, qui par ailleurs faisait parfois son effet auprès des visiteurs les plus impressionnables.
Un nouvel imprévu dont Byakuren se serait passé, mais qu'il ne comptait guère prendre à la légère. Une telle requête envoyée en urgence depuis les Sables, préfigurait quelque chose de sérieux, et lorsqu'il se remémorait les confessions que lui avait faites Shingen, il entrevoyait sans mal une multitude de raisons pour lesquelles son village d'origine chercherait à le retrouver immédiatement. Peut-être avait-il même éludé, ou minimisé quelques parties de son témoignage, afin d'éviter d'être trop sévèrement jugé, ou de s'attirer d'autres ennuis. Sa situation paraissait en tout cas des plus préoccupantes.
Alors qu'il se dirigeait en direction de l'hôpital en compagnie des gardes du Pin Blanc, le Souhei en profitait pour prendre lui-même connaissance de l'ordre retranscrivant cette lettre. Cette dernière insistait même sur la nécessité que le Sakyuujin soit immédiatement ramené à son Kage dès l'arrivée de son émissaire, ainsi que sur la certitude qu'il ne puisse quitter le village et ne cause guère d'ennuis d'ici-là. Une manière vraisemblablement diplomatique de sous-entendre qu'il soit au moins placé sous surveillance, et que cet invité était clairement considéré par ceux d'où il venait comme un élément à problèmes. Un constat que le prêtre d'Amaterasu recoupait avec le témoignage venant directement du principal intéressé, provoquant chez lui un soupir, et espérant qu'il ne s'était point fourré dans des problèmes graves.
Le trio parvint ainsi à sa destination, et sans l'ombre d'une difficulté qu'ils identifièrent dans quelle salle se trouvait actuellement celui qu'ils étaient venus chercher. L'impérial se contentait même de suivre la signature de sa sœur, aux côtés de laquelle s'en trouvait une très familière : celle qu'il venait de percevoir plusieurs minutes plus tôt. Cette fois-ci, les gardes ne furent guère privés du loisir de frapper à la porte, avant de recevoir la permission de la princesse leurs permettant de la rejoindre. Sûrement avait-elle pu reconnaître leur voix, elle qui avait finalement été prévenue et rencontré ces hommes avant son frère. En revanche, elle ne s'attendait peut-être pas à retrouver ce dernier en train d'accompagner les membres des forces de l'ordre ; bien qu'il n'était pas surprenant qu'un Jounin décide de superviser personnellement l'exécution de cette requête Sakyuujin a priori sérieuse, voire grave.
Le large sourire qu'il adressait à sa sœur disparut alors soudainement, lorsque son regard se posa sur Shingen, dont le corps était encore meurtri par les blessures. Son expression traduisait dorénavant un mélange de compassion et de dépit, au regard de cet imbroglio.
« Minamoto-denka ! Pardonnez-nous de vous déranger, mais sauriez-vous où se trouve le dénommé Usui Shingen ? L'accueil nous a indiqué qu'il souhaitait s'entretenir d'urgence avec sa soeur, puis qu'il s'est rendu dans votre bureau. »
« En effet, il se trouvait encore ici il y a peu. Il est normalement parti pour l'Hôpital du Chêne, afin de faire soigner ses blessures. Pour quels motifs est-il actuellement recherché ? »
«Mince, nous nous sommes peut-être croisés ! J'ignore les détails, mais nous avons reçu une missive en provenance de Sakyuu, nous demandant qu'il soit placé sous surveillance le temps que l'un de leurs représentants vienne le récupérer. Les gardes aux portes du village nous ont fait mention de ses blessures, et nous pensions le trouver directement à l'hôpital. Au moins, nous avons déjà pu prévenir Minamoto Hyouren-sama, qui devrait pouvoir facilement le retenir. Il n'y a plus qu'à faire demi-tour. »
« Je vois. Je connais personnellement cet homme, permettez-moi de vous accompagner. »
Un nouvel imprévu dont Byakuren se serait passé, mais qu'il ne comptait guère prendre à la légère. Une telle requête envoyée en urgence depuis les Sables, préfigurait quelque chose de sérieux, et lorsqu'il se remémorait les confessions que lui avait faites Shingen, il entrevoyait sans mal une multitude de raisons pour lesquelles son village d'origine chercherait à le retrouver immédiatement. Peut-être avait-il même éludé, ou minimisé quelques parties de son témoignage, afin d'éviter d'être trop sévèrement jugé, ou de s'attirer d'autres ennuis. Sa situation paraissait en tout cas des plus préoccupantes.
Alors qu'il se dirigeait en direction de l'hôpital en compagnie des gardes du Pin Blanc, le Souhei en profitait pour prendre lui-même connaissance de l'ordre retranscrivant cette lettre. Cette dernière insistait même sur la nécessité que le Sakyuujin soit immédiatement ramené à son Kage dès l'arrivée de son émissaire, ainsi que sur la certitude qu'il ne puisse quitter le village et ne cause guère d'ennuis d'ici-là. Une manière vraisemblablement diplomatique de sous-entendre qu'il soit au moins placé sous surveillance, et que cet invité était clairement considéré par ceux d'où il venait comme un élément à problèmes. Un constat que le prêtre d'Amaterasu recoupait avec le témoignage venant directement du principal intéressé, provoquant chez lui un soupir, et espérant qu'il ne s'était point fourré dans des problèmes graves.
Le trio parvint ainsi à sa destination, et sans l'ombre d'une difficulté qu'ils identifièrent dans quelle salle se trouvait actuellement celui qu'ils étaient venus chercher. L'impérial se contentait même de suivre la signature de sa sœur, aux côtés de laquelle s'en trouvait une très familière : celle qu'il venait de percevoir plusieurs minutes plus tôt. Cette fois-ci, les gardes ne furent guère privés du loisir de frapper à la porte, avant de recevoir la permission de la princesse leurs permettant de la rejoindre. Sûrement avait-elle pu reconnaître leur voix, elle qui avait finalement été prévenue et rencontré ces hommes avant son frère. En revanche, elle ne s'attendait peut-être pas à retrouver ce dernier en train d'accompagner les membres des forces de l'ordre ; bien qu'il n'était pas surprenant qu'un Jounin décide de superviser personnellement l'exécution de cette requête Sakyuujin a priori sérieuse, voire grave.
« Heureux de te revoir si tôt, Onee-sama. Je suis rassuré de savoir que Shingen a pu bénéficier de l'expertise de la meilleure médecin de l'Epine. »
Le large sourire qu'il adressait à sa sœur disparut alors soudainement, lorsque son regard se posa sur Shingen, dont le corps était encore meurtri par les blessures. Son expression traduisait dorénavant un mélange de compassion et de dépit, au regard de cet imbroglio.
« Comment te sens-tu ? J'ai l'impression que les talents d'Onee-sama ont déjà suscité une amélioration. J'aurais toutefois préféré que nous puissions nous revoir un peu plus tard sous de meilleurs auspices, car ces gardes sont venus pour toi. J'ignore si cette décision a un lien avec ce que tu as pu me raconter, mais il semblerait que ton Kage souhaite te rapatrier et te voir d'urgence. Une émissaire des Sables s'est déjà mise en route, afin de venir te récupérer. Si nous devons donc garder un œil sur toi, nous avons reçu pour consigne de nous assurer que tu ne puisses guère causer d'ennuis, ni quitter le village... »
« Hyouren-sama, je vous remercie d'avoir retenu cet homme jusqu'à notre arrivée. Si sa condition le permet, je considère qu'il est nécessaire de le placer aux arrêts, avant qu'il ne soit remis au représentant Sakyuujin venu le chercher. »
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mer 26 Oct - 16:21
Convalescence chez l'épine
Avec
Minamoto Hyouren
Avec
Minamoto Hyouren
"Nah en vrai je n'ai pas envie de te mordre. En vrai j'aime pas l'humain, je préfère ce que vous cuisinez. C'est a cause de ça que j'ai eu envie de pactiser avec lui, tu sais cuisiner madame la poule? La forêt elle est plein de bonnes odeurs, je suis curieux de savoir ce qu'on peut manger par ici."
En vrai, Shingen ne faisait pas attention a la conversation, ses yeux rivés sur Hyouren, les joues devenant roses. Son interjection de surprise l'avait légèrement surpris et surtout... excessivement séduit. Elle venait de faire céder ses dernières réticences et a cette seconde précise, si elle lui avait demandé quoique ce soit il lui aurait obéi sans réfléchir, lui révélant exactement ce qu'elle lui demanderait avec tous les détails qu'il lui était possible de se souvenir.
Par chance, la demande qu'elle considéra le ramena a la raison, aussi le petit coup de patte discret de Kazetsune sur son torse. Si la princesse l'attrapait a l'admirer comme cela, il finirait par avoir des ennuis et même la renarde semblait l'avoir compris. A sa grande joie elle sembla accepter l'idée de lui donner des cours de Taijutsu, comme ça la princesse assouvirait sa curiosité quant au niveau des jonins de son village et surtout... cela lui donnera l'occasion de passer innocemment du temps avec elle:
"Je vous remercie Hyouren-sensei. J'ai l'espoir de rester ici au moins jusqu'au début printemps, mais j'ai du demander une actualisation de mes ordres auprès de Tobu-sama. Il se peut qu'un oiseau m'apporte un ordre de retour. Après... vous êtes une jonin, médecin et membre du bureau... c'est plus a vous de me dire quand est ce que je peux venir étudier avec vous. Dites moi... j'aimerais vous poser une question plus personnelle...?"
Etes vous célibataire? Non, cela il n'oserait pas le demander il avait douloureusement conscience de leurs places respectives. Une sensation de déjà vu, il se souvenait avoir demandé conseil a Meiyo aussi... douce ironique quand elle nous tiens. Non, cette fois, elle aussi avait subi une longue séparation avec son frère et surtout, elle était jusqu'à preuve du contraire une femme ce qui lui donnait une bonne position pour l'aider a comprendre sa propre grande soeur.
Question qu'il n'aura pas le temps de poser, puisque deux personnes firent irruption dans la pièce, réduisant instantanément a néant les efforts de Hyouren pour l'ouvrir et créer cette ambiance propice a livrer les informations qu'elle convoitait. Il n'était pas dur pour la femme médecin pour voir qu'il s'était raidit, ses pupilles félines étrécie au maximum... Si Byakuren avait été seul il aurait juste été déçu de ne pas passer plus de temps avec la belle princesse, mais il n'aurait pas été méfiant... C'est un silence qui accueille ses dires avant de reprendre calmement:
"J'allais bien jusqu'ici. Peut être. Il est encore trop tôt pour que Tobu-sama ait reçu l'oiseau suite aux événements de Daichi no kuni. Pourrais-je prendre connaissance du contenu du message et connaître l'identité du jonin? Cette donnée est excessivement importante, je vous expliquerai un peu plus tard pourquoi."
Shingen était... atterré... voila qu'ils avaient réussi a lui sortir un débilus de compétition. L'enfermer alors qu'il était entouré de jonin dans un quartier militaire... Son expression change rapidement, une expression que Byakuren connaissait trop bien parce que en général c'était celle qui débouchait sur celle d'un enfant d'une dizaine d'années insultant et se moquant des moines l'attaquant sur l'existence du renard. Néanmoins il réussi a se contenir...
"S'il vous plaît... pouvez-vous laisser les adultes parler? Et sortir d'ici aussi au passage, ce que je vais dire est privé et ne vous concerne pas en tant qu'individu. Pensez vous vraiment qu'entouré de deux jonins je risque de poser le moindre problème alors que je suis sensé être en convalescence? Vous avez tout de même une drôle de manière de montrer votre reconnaissance..."
Kazetsune était tendue et c'était normal, l'identité du jonin importait beaucoup. Si cela était Naoko ou un de ses quelconques larbins au nom d'orphelin cela signifiait que la vie de Shingen était en danger. Il pensait que sa meilleure chance était Otohime, elle n'était pas la plus maligne du tas, mais le renard pensait que ça jouait en sa faveur puisqu'elle ne tenterais pas d'obtenir d'avancement en "disséquant le yokai".
Autre chose ne lui avait pas échappé... "Merci de l'avoir retenu" hein? Dire qu'il était déçu serait mentir, c'était au dessus de ça, mais le jeune homme n'arrivait pas a trouver un mot convenable pour décrire l'étendue de cette déception. Soupirant doucement, il n'arrive pas a cacher cet état de fait, mélange d'amertume et de déception:
"Je vous demanderais bien de sortir aussi Altesse, mais j'imagine que c'est inutile puisque Byakuren vous répétera tout? J'ai été idiot de croire qu'on s'entendait bien."
CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Dim 30 Oct - 21:49
Discuter avec un renard avait un certain aspect amusant, c'est ce que pensait Hyouren en tout cas. La princesse préférait prendre sur le ton de l'humour le comportement du kaminotsukai, après tout il était tout aussi intrépide que pouvait l'être un enfant, ça n'était pas quelque chose qui devait la marquer, quel que soit la remarque. Haussant les épaules lorsque la renarde lui demanda si elle savait cuisiner, elle voulait paraître modeste en ne répondant pas, ou vaguement mais son attention fut vite attirée par son patient, délaissant peu à peu la créature.
Ses pupilles s'écarquillent un instant alors qu'elle toise le renardeau avec un air sincère, presque étonné de l'entendre lui quémander une question personnelle. Peut-être faisait-elle semblant, faire croire à Shingen qu'elle était finalement pas totalement maîtresse de ses actes pour mieux le conforter, ou peut-être était-elle réellement étonnée. Portant sa main contre son buste, Hyouren offre un énième sourire, curieuse d'entendre ce qu'avait Shingen à lui dire.
Mais ça n'est pas aujourd'hui qu'il pourra lui confier son interrogation.
Hyouren se redressa soudainement en voyant l'irruption de divers individus dans son cabinet, fronçant un instant les sourcils avant de croiser le regard de son portrait craché, prenant un air bien plus décontracté alors qu'elle s'approchait de son frère jumeau qui était enfin là.
« Byakuren ! »
Non pas sans joie, Hyouren saluait son frère avec un regard empli de douceur alors qu'il semblait présent pour son patient. Regagnant son bureau tandis qu'elle laissait les personnes concernées s'occuper de Shingen, Hyouren décide finalement de s'asseoir sur un siège qu'elle fait pivoter vers la scène pour l'observer de loin, en tant que spectatrice et non plus en tant qu'acteur. Tirant un kiseru argenté d'une partie du bureau, Hyouren le fait balancer entre ses doigts sans pour autant l'allumer, sachant pertinemment qu'elle ne pouvait le faire en présence de son frère.
Le regard plissé, elle l'oriente vers l'homme qui venait de lui parler alors qu'elle répondait d'un ton presque agacé, pour autant les mots qu'elle prononçait, pouvait conforter le Sakyuujin dans l'idée qu'elle n'était pas totalement fausse jusqu'à lors malgré la trahison qu'il pouvait sentir.
« Je ne fais que mon travail. Mais ne malmenez pas mon patient pour autant, il reste sous ma supervision et n'a pas causé le moindre ennui. »
Sonnant comme une prévention, Hyouren termine par un soupir alors qu'elle s'enfonce dans son siège, passant l'une de ses jambes par dessus l'autre tandis que sa main vint s'installer sur sa cuisse dénudée. Son regard ne quitte pas son frère et Shingen, attendant patiemment la suite des événements puisque le jeune Sakyuujin ne semble pas prêt de simplement se laisser faire et exige quelques informations, naturellement.
« Si me voir disparaître peut apaiser votre conscience Shingen, je n'ai qu'un pas à faire. Pour autant notre accord est toujours valable et j'y tiens, tout autant que je souhaites connaître votre question, quand le temps nous le permettra. »
Il était tout à fait probable que Shingen n'ait aucune confiance en elle après cela. Pourtant elle continuait de le conforter dans l'idée qu'elle n'était pas si méchante, simplement en train de travailler. Pourquoi tiendrait-elle autant à l'idée de l'entraîner ou de pouvoir entendre sa question si sa volonté était de simplement le faire attendre patiemment à l'hôpital ? Là était toute la question sur l'énigmatique Hyouren, personne ne savait réellement comment elle gérait ses relations sociales.
Minamoto Byakuren
dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Lun 31 Oct - 20:41
L'accueil chaleureux de sa jumelle se suffisait amplement à faire oublier chez Byakuren ce sentiment de contrariété, découlant de cet imbroglio impliquant Shingen, son village d'origine, et désormais l'Epine bien malgré elle. Des complications qu'il était toutefois nécessaire de gérer avec recul, afin que tout puisse se passer pour le mieux. Retournant alors vers son Bureau, Hyouren observait attentivement l'échange entre les quatre hommes.
Si le Sakyuujin avançait qu'il se sentait jusqu'à présent plutôt bien, il était naturellement interloqué par cette péripétie, et souhaitait prendre connaissance du contenu de la missive en provenance directe des Sables. La remarque de l'un des gardes l'avait visiblement échaudé, les priant avec désobligeance de quitter la pièce. Cependant, ils n'étaient guère les seuls concernés par cette requête, lui qui envisageait également de demander à la princesse de se retirer, mais anticipant que les jumeaux échangeraient vraisemblablement à ce sujet par la suite.
« Sauf votre respect, nous ne prenons pas nos ordres des Lieutenants des sables, et je doute que ces deux Jounins puissent rester à vous surveiller jusqu’à ce que l’on vienne vous chercher. »
« A vos ordres, Hyouren-sama. »
« Allons, allons, ne nous précipitons point. Sûrement est-il possible de trouver une solution intermédiaire, d'autant plus qu'il est explicitement précisé qu'il ne représente pas une menace. Dans son état actuel, il est certainement dans l'intérêt de Shingen de rester ici à l'hôpital, et nous n'avons qu'à mobiliser la présence d'un Senseur afin de s'assurer qu'il ne se fasse la malle. Et s'il souhaite se rendre quelque part, sûrement pourra-t-il le notifier avant de se déplacer, ou il pourrait au pire être accompagné. »
Alors qu'il prenait la parole, le prince transmettait la note qu'il avait lui-même pu lire au Souhei d'Inari, afin qu'il puisse prendre connaissance de l'injonction dont il faisait l'objet. S'il ne s'agissait guère de la lettre originelle en tant que telle, l'ordre retranscrivait peu ou proue son contenu, à l'exception du nom de son expéditrice, et d'une mise en garde relative à la non-dangerosité du Chuunin. Une précaution que le Pin Blanc avait certainement rajouté afin que ses soldats ne relâchent guère totalement leur garde, car leur cible était théoriquement sans danger pour le village.
« J'ignore encore l'identité de l'expéditeur de cette missive, mais comme tu peux le voir dans cette note, nous sommes censés te remettre à une certaine Akamine Otohime. Peut-être s'agit-il de la même Jounin nous ayant contacté. »
D'un signe de la tête, le prêtre d'Amaterasu signifiait aux gardes qu'ils pouvaient bel et bien quitter la pièce, qui comprirent sans mal le sens de ce geste. Prenant congé du trio restant, ils iraient ainsi mettre en œuvre la suggestion de l'impérial, et dans le pire des cas, pourraient toujours revenir si ce dispositif s'avérait in fine invalidé par la hiérarchie.
Des considérations plus personnelles semblaient enfin être de mise, à en juger par la requête initiale de Shingen, et la réaction de la princesse, faisant mention d'un accord et d'une question sur lequel son frère ne manquerait point de l'interroger, si la suite de cette discussion ne lui permettait d'éclaircir d'elle-même ce mystère plutôt relatif.
« Il est vrai qu'Onee-sama et moi-même, nous disons beaucoup de choses. Tout ce que tu peux confier à l'un, tu peux le confier à l'autre. »
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mar 1 Nov - 21:24
Convalescence chez l'épine
Avec
Minamoto Hyouren
Avec
Minamoto Hyouren
Des champions... vraiment... Les yeux d'or du jeune homme s'embrasent de colère, faisant vraiment du mieux qu'il le pouvait pour se contenir. Il était visible que le jonin parlait de manière détournée et ne mentionnait pas directement son idée a cause de leur présence et tout ce qu'ils ont compris c'était "gnagnagna le type des dunes il file des ordres". Devait-il être consterné par tant d'idiotie? Oui.
Devait-il s'en préoccuper? Moins que la femme médecin qui repris la parole pendant que son jumeau proposait la mise en place d'un autre système, assez complexe on ne va pas se mentir... Non, c'était les mots de la belle Hyouren qui jouaient avec l'esprit de Shingen. Il n'était pas de mauvaise foi au point de reprocher a un shinobi de faire ce qu'on lui a demandé de faire... non, ce qui le laissait perplexe c'était qu'elle n'avait besoin de garder son masque et de prendre ce qui avait l'air d'être sa défense. C'était assez pour retenir l'attention du renard qui avait envie de croire qu'elle n'avait pas été que façade:
"Je vous remercie de prendre ma défense Byakuren-sama. Ne pensez vous pas néanmoins que ce procédé est trop lourd administrativement pour les quelques jours avant que les envoyés de Sakyuu arrive? Je dois admettre néanmoins ne pas avoir de meilleure idée."
Shingen n'arrivait pas a détacher ses yeux de Hyouren, il était pas dur de comprendre qu'il réfléchissait a son expression a ses derniers mots et Byakuren avait eu l'aimabilité de confirmer sa pensée, que ce qu'il lui confierai serait redit a sa jumelle plus tard si elle désirait le savoir. De plus, elle maintenait sa position de futur professeur, donnant l'occasion au jeune homme de continuer de passer du temps avec elle... C'était un positionnement qui le rendait perplexe, ayant du mal a concilier les sentiments positifs et négatifs qu'elle avait provoqué en si peu de temps... puis il ne pouvait pas dire que la présence de Byakuren l'aidait a demander clairement a Hyouren a quoi rimait son comportement... Soupirant longuement, le renard admet sa défaite alors qu'une idée jaillissait dans son esprit:
"Dans ce cas il est inutile de sortir... Je songeais au fait que vu que vous me disiez avoir le temps de m'enseigner. A défaut de pouvoir beaucoup m'enseigner dans les rares jours qui me reste, pourriez vous si jamais le dispositif imaginé par Byakuren-sama n'est pas approuvé être garante de ma liberté? Sauf si ma compagnie vous gêne sensei? Je pourrais ainsi reprendre cette conversation ou nous l'avons arrêtée."
Il espérait ainsi réussir a forcer la jeune femme a aborder une position moins ambigüe a son propos et cela aurait s'il réussissait son affaire a passer encore plus de temps avec. Bonne ou mauvaise idée? Il ne le savait pas et sans doute l'ancien membre du temple du feu comprendrait que sa jumelle jouait au dépends de son cadet a l'entente de ces mots. Puis quelque chose intriguait Shingen... que voulait dire le paon plus tôt?
De plus le nom était celui qu'il espérait, cela ne l'obligerais donc pas a prendre des mesures violentes pour sauvegarder sa vie... L'idée de l'enfermement ou de la vivisection n'était guère tentante a ses yeux. D'un air pensif il finit par dire:
"C'est la meilleure solution que je pouvais espérer. Comme je l'avais déjà expliqué a des membre du village de l'épine quelques mois plus tôt, la politique des dunes envers les yokais n'a pas changée depuis votre départ... cela ne veut néanmoins pas dire que des gradés n'ont pas d'opinions tranchées. Certains voulaient m'enfermer ou me découper alors qu'on n'était même pas sûr de s'il y avait vraiment une entité... Vous comprenez donc altesse, que j'aurais défendu ma vie... ou au minima demandé asile auprès de l'épine. Les choses n'ont pas tant changé depuis cette époque au temple du feu Byakuren-sama."
Les prunelles d'or étaient néanmoins rivées sur Hyouren pour une raison simple... Excessivement simple. En les voyant interagir le renard comprenait désormais ce que Shizuka espérait. C'était l'invocatrice de Paon qui commandait et dirigeait, le solaire exécutait. C'était donc elle qu'il fallait avoir de son côté plus que le prince... Etait-ce ce lien de subordination que cherchait l'aînée des Usui a créer en le menaçant de mort et en le giflant? Cela allait être compliqué pour le renard, qui a plus tendance a suivre la carotte et mordre la main qui tiens le bâton.
CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Jeu 3 Nov - 13:18
Hyouren n'avait plus qu'à attendre que l'émissaire de Sakyuu viennent à leur rencontre. Enfoncée dans son siège elle contemplait la scène avec un certain dépit, zieutant les deux gardes qui ne tardèrent pas à quitter les lieux sous l'ordre de son frère. Dès que cette attraction fut terminée, Hyouren n'hésite pas à détourner ses prunelles vers Shingen, de sorte à poser son regard sur lui sans chercher à se cacher. La princesse se redressa doucement pour pouvoir mieux s'enfoncer dans le siège, écartant ses coudes pour les poser sur les sortes d'accoudoir, laissant ses mains ballantes.
Elle eut un rictus lorsque Shingen fit sa proposition, arquant un sourcil et écarquillant ses yeux avec un air condescendant. Tout portait à croire qu'elle allait simplement cracher au visage de Shingen pour sa proposition, pourtant c'était tout le contraire. Son regard pivote vers son jumeau avec qui elle n'avait besoin de mots pour communiquer, souriante et amusée, elle place son poing fermé contre sa joue en fixant Shingen désormais, plissant ses paupières.
Secouant doucement son visage, la princesse baissa son regard sur ses propres jambes, se désintéressant de la conversation qui concernait son frère avant tout; il avait plus d'informations qu'elle. Spectatrice plus qu'actrice, Hyouren écoutait attentivement malgré son comportement de désintérêt. Elle avait fait pivoter son siège pour se concentrer sur le bureau qui lui faisait dos autrefois, se plaçant de profil pour pouvoir observer ce qui traînait.
Elle posa son kiseru sur un coté débarrassé du bureau avant de tirer une feuille de papier devant elle, gardant un oeil avisé sur Shingen et Byakuren durant ce temps, ses oreilles tendues écoutaient tandis qu'elle écrivait à l'aide d'une plume remplie d'encre. Un rapport certainement, mais qui sait s'il est pour l'hôpital ou pour le pin blanc.
Laisse-t-elle échapper sans détourner son visage vers les deux hommes, rigolant dans son coin en imaginant la situation exposée par le renardeau. L'idée de s'en prendre à ses propres camarades pour des suspicions au lieu d'en tirer profit, Sakyuu n'était-il pas favorable à l'idée de tirer justement profit des yôkais ? Déposant ses coudes contre le bureau, Hyouren laissait son rire prendre le dessus alors qu'elle écrivait difficilement son rapport, le ridicule que pouvait lui apporter les étrangers était un véritable amusement.
Elle eut un rictus lorsque Shingen fit sa proposition, arquant un sourcil et écarquillant ses yeux avec un air condescendant. Tout portait à croire qu'elle allait simplement cracher au visage de Shingen pour sa proposition, pourtant c'était tout le contraire. Son regard pivote vers son jumeau avec qui elle n'avait besoin de mots pour communiquer, souriante et amusée, elle place son poing fermé contre sa joue en fixant Shingen désormais, plissant ses paupières.
« Je serais votre garante. Vous n'êtes pas assez stupide de toute manière pour tenter de vous enfuir dans une telle situation, sous ma supervision. Ce ne serait pas dans votre interêt de toutes manières Shingen-kun. »
Secouant doucement son visage, la princesse baissa son regard sur ses propres jambes, se désintéressant de la conversation qui concernait son frère avant tout; il avait plus d'informations qu'elle. Spectatrice plus qu'actrice, Hyouren écoutait attentivement malgré son comportement de désintérêt. Elle avait fait pivoter son siège pour se concentrer sur le bureau qui lui faisait dos autrefois, se plaçant de profil pour pouvoir observer ce qui traînait.
Elle posa son kiseru sur un coté débarrassé du bureau avant de tirer une feuille de papier devant elle, gardant un oeil avisé sur Shingen et Byakuren durant ce temps, ses oreilles tendues écoutaient tandis qu'elle écrivait à l'aide d'une plume remplie d'encre. Un rapport certainement, mais qui sait s'il est pour l'hôpital ou pour le pin blanc.
« Il faut croire que les enfants des Dunes qu'ils soient prêcheur du Soleil ou non craignent l'inconnu. Quel pathétisme. »
Laisse-t-elle échapper sans détourner son visage vers les deux hommes, rigolant dans son coin en imaginant la situation exposée par le renardeau. L'idée de s'en prendre à ses propres camarades pour des suspicions au lieu d'en tirer profit, Sakyuu n'était-il pas favorable à l'idée de tirer justement profit des yôkais ? Déposant ses coudes contre le bureau, Hyouren laissait son rire prendre le dessus alors qu'elle écrivait difficilement son rapport, le ridicule que pouvait lui apporter les étrangers était un véritable amusement.
Minamoto Byakuren
dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Dim 20 Nov - 1:17
Alors que Shingen remerciait Byakuren pour son intervention, il s'inquiétait que le protocole venant d'être suggéré se révèle trop lourd admirativement. Une inquiétude compréhensible, mais la mobilisation d'une personne dans des circonstances aussi particulières restait probablement acceptable ; d'autant plus si cela permettait à un visiteur blessé d'éviter une attente plus rude dans les geôles de l'Epine.
« De rien, c'était la moindre des choses que je puisse faire. Ne t'en fais pas, je suis sûr que nous parviendrons à mettre tout cela en place, et tu pourras rester tranquillement à l'hôpital jusqu'à l'arrivée de cette émissaire. »
La suite de la discussion semblait apporter quelques éléments de réponse au prince, qui comprenait que sa jumelle s'était proposée afin de devenir l'enseignante du Sakyuujin. Des éclaircissements qui entraînaient de nouvelles interrogations. S'il connaissait naturellement les domaines d'expertise de Hyouren, il ne savait du jeune homme que ses talents d'invocateur, mais s'agissait-il réellement de la discipline qu'elle envisageait de lui inculquer ? Sans aucun doute, elle excellait encore davantage dans la Médecine, l'Alchimie ou encore le Taijutsu ; autant de registres dont il ignorait l'intérêt qu'en avait le Souhei d'Inari. Plus intriguant encore, il se demandait quels motifs avaient pu inciter sa jumelle à souhaiter devenir sa professeure, elle qui venait qui plus est de le rencontrer. La connaissant, sûrement devait-elle nourrir quelques arrière-pensées, qu'il s'empresserait de lui demander lorsqu'ils se retrouveraient de nouveau seuls.
Shingen demanda ainsi à la princesse si elle pouvait se porter garante de sa liberté. Une proposition cohérente avec les fonctions qu'elle occupait au sein de l'hôpital, lui permettant de faire office de référente directement auprès de son patient, tout en assurant une surveillance régulière de sa présence. Un rôle qu'elle acceptait visiblement avec le sourire, semblant même s'amuser de la situation. Elle n'hésitait nullement à souligner la stupidité de toute tentative d'évasion qui se révèlerait vaine et aggravante ; remarque qui décrocha un sourire aux lèvres de son frère, à la fois satisfait de la manière dont cette situation avait pu être résolue, et amusé par l'espièglerie manifeste de sa moitié qui paraissait y trouver son compte.
La suite des propos du Sakyuujin ravivait des souvenirs du passé de Byakuren à Sakyuu, de même que de la conversation qu'ils avaient pu partager un peu plus tôt dans la journée. La menace des conservateurs et autres hauts-placés aux opinions archaïques restait toujours une réalité pour celui qui jusqu'à récemment encore, était encore possédé par un esprit Yôkai. Toge représentait ainsi un endroit plus neutre où il se sentait naturellement plus en sécurité, sans compter qu'il y connaissait d'ores-et-déjà des proches, et n'y était point stigmatisé comme dans son village d'origine. Un constat qui dépitait intérieurement le prince, qui espérait bien que les mentalités finiraient par évoluer une fois placée devant le fait accompli, et la stupidité de leurs positions aujourd'hui désuètes ; en sus d'être cruelles. Hyouren ne se priva d'ailleurs point d'explicitement les qualifier de pathétiques.
« Si Onee-sama accepte de se porter garante, voilà qui de nôtre côté, devrait résoudre la situation. Ses propos sont sans concession, mais je ne peux hélas qu'abonder en leur sens. Fort heureusement, tous les Sakyuujins ne témoignent point d'un esprit aussi obtus et rétrograde que ces extrémistes, qui souhaiteraient ni plus ni moins ton élimination ou ta capture en tant que cobaye d'étude. J'ose espérer que les autorités Sakyuujins sauront prendre les décisions les plus opportunes. Une fois que cette affaire aura été traitée, tu pourras enfin te tourner vers l'avenir, et pleinement te consacrer à cette demande de transfert ou encore ce mariage. »
Esquissant un sourire, il se tourna alors en direction de sa jumelle afin de la remercier de son implication, avant de prendre congé de ses interlocuteurs.
« Merci à toi, Onee-sama, et désolé de t'avoir interrompue avec un patient. Il s'adressa enfin à Shingen. Je repasserai te rendre visite d'ici l'arrivée d'Akamine-san. Remets-toi bien. »
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mer 23 Nov - 2:04
Convalescence chez l'épine
Avec
Minamoto Hyouren
Avec
Minamoto Hyouren
Bon au moins cela était quelque chose de réglé et d'un geste de la tête l'homme du désert n'était pas vraiment enchanté de la décision lui qui avait espéré pouvoir revoir sa soeur aînée durant la soirée... Mais la gourmandise était un vilain défaut et tenter d'obtenir plus de passe droit poserait sûrement des ennuis non désirés. Ne pas finir dans un cachot pour la nuit ou ces prochains jours était déjà une victoire dont Shingen allait se contenter pour l'instant...
Enfin c'était sans compter cette expression de visage... une expression de visage qu'il avait vu trop souvent... une expression de visage qui réussit a faire voler en éclat la toile idyllique que la princesse avait eu tant de mal a tisser... non, elle était comme ces prêtres... comme tout le monde... elle aussi était dégoûtée... dégoûtée par la présence d'Aimaisa et cette gentillesse n'était que poudre aux yeux. Oui ça fait sens... sa gentillesse n'est la que pour ne pas vêxer Byakuren qui lui semble sincèrement l'apprécier. Quelle cruauté, lui qui venait de perdre toute chance de déclarer sa flamme se voyait être dupé par une femme a qui il devra peut être un jour jurer loyauté.
Quelque chose ne collait pas néanmoins, elle n'avait plus besoin de faire sa comédie et honnêtement pourquoi accepter sa demande si elle aussi était dégoûtée de lui? Elle n'avait plus besoin de faire semblant mais cela semblait particulièrement arranger son jumeau. Shingen pense que la est sûrement la réponse, sans doute ferait il pareil pour Shizuka s'ils étaient capable de développer une alchimie similaire...
"Tenter de vous fuir serait idiot et reconnaître que j'ai quelque chose de honteux a cacher. Ce n'est pas le cas. Comme je le disais a votre frère plus tôt je suis venu ici pour trouver des réponses a mes questions et pouvoir éclairer la lanterne de mes supérieurs, s'ils ne souhaitent pas me laisser le temps de faire des recherches... tant pis, je n'aurais rien a dire."
Maintenant que les masques tombaient, Shingen ne peut s'empêcher de rougir du ridicule dont il avait été victime. Face au rire et aux commentaires désobligeants sur la patrie qui l'ont élevé et donné une voie a suivre, ce dernier garde silence, choisissant uniquement de déposer la petite renarde sur le lit ayant servi a l'ausculter, l'ermite aux renard décidant qu'elle ne le reprendrait pas deux fois. Qu'un compliment et une brève caresse sur la joue l'avait fait plier était... ridicule.
Tel un pompier venant intervenir sur un feu naissant, Byakuren vient tenter d'édulcorer les propos de sa soeur. Certes il n'était pas un sakyuujin de sang et donc pouvait se considérer comme n'étant pas concerné par ces propos... Mais il était tout de même un des enfants du désert et avait été façonné par lui, il avait parcouru les dunes brûlantes comme tous, avait vu les dégats du grand feu... subi la perte de ce village. Shingen allait riposter... avec hargne et acidité comme il en avait l'habitude, ses yeux d'or brillant d'une colère froide avant que ses pupilles verticales s'ouvrent de surprise et le coupe dans sa prise de parole... Comment?
"Non non c'est pas ce que vous croyez Byakuren-sama! Je vous ai déjà dit que ce n'est que le projet de Shizuka onee-chan pas le mien! J'ai aucune ambition de me marier! Puis elle n'a même pas encore discuté! Rien n'est fait! Je suis limite noble par erreur! Puis je doute que... Oh..."
Soudaine réalisation, assez pour couper Shingen dans son discours. Si elle allait accepter... Il avait déjà fait part a Shizuka de son envie de se rapprocher d'elle et de demander son transfert a Toge. Malheureusement, il donnait ainsi a Hanami une occasion en or de briser sans en avoir l'air son statut de bannie, qui pourrait lui reprocher de rejoindre son mari comme se doit une bonne épouse? Jusque la le Sakyuujin n'avait pas pensé qu'elle accepterait. Lui qui était noble par erreur, qui n'avait été élevé parmi les siens...
"Je vous remercie votre altesse. Je vous souhaite aussi une bonne fin de journée, je serais ravi de vous revoir."
Ils étaient donc seuls... la princesse et le renard, ça pourrait être le titre d'un conte de fée si jamais la princesse était moins retord et le renard moins aveugle. Il n'était plus capable avec elle de savoir ce qui était le jeu d'acteur de ce qui était vrai. Est ce que l'intérêt montré était vrai et le visage de dégoût était la pour la performance afin que Byakuren soit tranquille? Est ce que la vérité était qu'elle était dégoûtée de lui mais jouait la gentillesse et l'intérêt par calcul? Le plus logique mais il n'y avait pas a obtenir plus que sa tranquillité actuelle et elle l'avait déjà...
"Pourquoi accepter sensei? Il est évident que cela ne vous enchante pas, peut-être même qu'Otohime n'arrivera pas avant un ou deux jours?"
Comment réagirait-elle? Serait elle capable de le superviser plusieurs jours? Trop de questions... trop que questions que cette femme provoquait.
CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Lun 28 Nov - 21:22
Convalescence chez l'Épine
ft. Usui Shingen.
Un éclat d'encre traversa sa feuille, mettant à mal son projet d'écrire et tâchant même ses propres mains. La princesse ne se retourna pas, mais son regard s'était assombrit lorsqu'elle avait cru entendre son frère minimiser ses propos. Évidemment, cette excès soudain d'amertume n'était pas envers sa moitié, elle l'aimait bien trop pour l'accuser de tout blâme, et dans un sens, elle appréciait le changement de sujet qu'il avait mis en place, évitant certainement une confrontation d'idées plus ou moins passables entre la princesse et l'enfant des Dunes.
Ainsi, elle ne fit aucun commentaires, se contentant d'observer l'encre noire s'écouler sur la feuille avant de s'arrêter, s'imprégnant dans le papier comme elle s'était imprégnée dans ses mains. Hyouren resserre ses lèvres entre elles, alors que la voix de son frère vint la tirer de sa reflexion, la faisant ainsi pivoter de son siège pour pouvoir lui répondre d'un ton doux.
Son sourire grandit tandis qu'elle salue son jumeau qui dispose de lui même, toujours enfoncée dans son siège, la princesse observe désormais le renard qui se tenait toujours présent, lui qui avait pourtant pour ambition de prendre conger avant que Byakuren n'arrive. D'ailleurs, sa remarque à l'égard de la décision de la princesse la fit doucement rire, elle qui porta son poing contre sa joue tandis que ses pupilles de jade s'étaient plongée dans les vulpes iris de l'homme.
Soupire-t-elle tout en souriant, même si cela pouvait paraître comme rhétorique, il s'agissait bien là d'une véritable question qu'elle lui adressait. Hyouren était jônin, il était évident qu'elle avait eu à gérer bien pire qu'un simple étranger qui ne faisait pas plus de vagues. Et alors que le silence se faisait plutôt pesant, la princesse se redressa dans son siège sans se lever, libérant finalement ses bras pour les laisser se reposer contre les accoudoirs de sa chaise, mains ballantes et couverte de l'encre séchée qu'elle avait renversé.
Fronçant légèrement son regard alors qu'elle se remémorait le sujet de la discussion avant que son frère ne l'interrompe, Hyouren vint observer à nouveau le Sakyuujin pour qui elle s'était portée garante, tout en s'étant aussi portée volontaire pour être instructrice. Deux actes de bontés pures sans réelle contrepartie, du moins pas visible. Hyouren savait pertinemment qu'il était un Usui, noble même s'il ne voulait pas l'admettre. Tu m'étonneras toujours Byakuren. Pensa-t-elle soudainement, tout en laissant sa psyché rire en silence à l'idée que son frère s'occupe finalement des affaires matrimoniales des autres nobles, se doutant bien qu'il tentait de former un réseau d'alliances.
Secouant doucement son visage, Hyouren vint s'éclaircir la voix alors qu'elle interpella Shingen sur ce qu'il n'avait pu lui dire quelques temps passés.
Ainsi, elle ne fit aucun commentaires, se contentant d'observer l'encre noire s'écouler sur la feuille avant de s'arrêter, s'imprégnant dans le papier comme elle s'était imprégnée dans ses mains. Hyouren resserre ses lèvres entre elles, alors que la voix de son frère vint la tirer de sa reflexion, la faisant ainsi pivoter de son siège pour pouvoir lui répondre d'un ton doux.
« Ta présence ne me dérange jamais, Byakuren. »
Son sourire grandit tandis qu'elle salue son jumeau qui dispose de lui même, toujours enfoncée dans son siège, la princesse observe désormais le renard qui se tenait toujours présent, lui qui avait pourtant pour ambition de prendre conger avant que Byakuren n'arrive. D'ailleurs, sa remarque à l'égard de la décision de la princesse la fit doucement rire, elle qui porta son poing contre sa joue tandis que ses pupilles de jade s'étaient plongée dans les vulpes iris de l'homme.
« Penses-tu réellement être aussi teigneux pour me demander cela ? »
Soupire-t-elle tout en souriant, même si cela pouvait paraître comme rhétorique, il s'agissait bien là d'une véritable question qu'elle lui adressait. Hyouren était jônin, il était évident qu'elle avait eu à gérer bien pire qu'un simple étranger qui ne faisait pas plus de vagues. Et alors que le silence se faisait plutôt pesant, la princesse se redressa dans son siège sans se lever, libérant finalement ses bras pour les laisser se reposer contre les accoudoirs de sa chaise, mains ballantes et couverte de l'encre séchée qu'elle avait renversé.
Fronçant légèrement son regard alors qu'elle se remémorait le sujet de la discussion avant que son frère ne l'interrompe, Hyouren vint observer à nouveau le Sakyuujin pour qui elle s'était portée garante, tout en s'étant aussi portée volontaire pour être instructrice. Deux actes de bontés pures sans réelle contrepartie, du moins pas visible. Hyouren savait pertinemment qu'il était un Usui, noble même s'il ne voulait pas l'admettre. Tu m'étonneras toujours Byakuren. Pensa-t-elle soudainement, tout en laissant sa psyché rire en silence à l'idée que son frère s'occupe finalement des affaires matrimoniales des autres nobles, se doutant bien qu'il tentait de former un réseau d'alliances.
Secouant doucement son visage, Hyouren vint s'éclaircir la voix alors qu'elle interpella Shingen sur ce qu'il n'avait pu lui dire quelques temps passés.
« Enfin. N'avais-tu pas une interrogation, avant que nous soyons interrompus ? Nous ne risquons plus d'être dérangés. »
MADE BY @ICE AND FIRE.
Usui Shingen
dit Saru no Senshi, Jonin de Toge
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Mer 30 Nov - 3:09
Convalescence chez l'épine
Avec
Minamoto Hyouren
Avec
Minamoto Hyouren
Seuls... enfin? Etait-ce vraiment une bonne idée? Ce visage était bien loin de créer le même ressenti que celui que créait Meiyo. C'était probablement lié au fait qu'elle ne faisait que de s'amuser a ses dépends depuis le début de leur rencontre, peut être faisait elle ressortir le pire dans la bête sauvage qu'était le Sakyuujin. Néanmoins il ne s'en rendait pas compte, se contentant uniquement de rougir bêtement sous le regard inquisiteur... jamais il s'était senti aussi intimidé par quelqu'un du sexe opposé que face a la dame Minamoto:
"Je vous attire plus d'ennuis qu'autre chose votre altesse. Vous seriez en droit de refuser de rester beaucoup plus longtemps avec moi. Je dois vous admettre princesse Hyouren vous êtes une énigme pour moi."
*Ce que tu dis a l'un l'autre le sait*
C'était simple... Du coin de l'oeil, le jeune homme avise les mains que la princesse laissait ostensiblement pendre des côtés de son fauteuil. Silencieusement, le jeune homme se lève, sortant de sa poche un mouchoir de soie, ironiquement un cadeau qu'on lui avait fait. Il n'y avait aucune ambiguïté sur le geste qu'il allait accomplir, s'approchant de la jeune femme avant de poser un genoux a terre. Portant son mouchoir humidifié a la main de la jeune femme et commence a essayer de lui retirer son encre sur les mains, n'opposant aucune résistance si elle l'empêche de faire.
"Ma question? Laissez moi réfléchir une seconde."
Devait-il être franc? Le renard se posait la question... Le défaut d'affronter la situation de face était qu'il devait admettre quelque chose. Par chance, la situation l'empêchait de croiser le jade qui l'affaiblirait... C'était dans le but de ne pas croiser ces iris que le jeune homme portait son attention sur les mains de la princesse... Le raisonnement se faisait... En une seconde les connexions se faisaient dans son esprit. Il avait toujours respecté Byakuren pour ne pas avoir pris part aux aux maltraitances et brimades des prêtres de Sakyuu... la surprise et la fatigue l'avaient rendu plus ouvert que d'habitude. Dans sa naïveté il avait confié au jeune prince l'ambition de sa soeur et les tourments qui l'affectaient.
Suivant l'adage de plus tôt, Hyouren savait donc qu'il était une proie facile... mais il en revenait a la question de base "Pourquoi?". Quel était la raison et l'avantage qu'avait la princesse a créer une obsession envers sa personne? C'était ce que Shingen n'arrivait absolument pas a comprendre et ce qui rendait son impression probablement fausse...
"Je veux vous demander une chose. Est ce que cela vous a amusé?
J'ai été long a comprendre l'implication des quelques mots de votre frère. Ce qu'il sait vous le savez... j'ai été beaucoup trop transparent avec lui. Je lui ai dit les ambitions de ma soeur, j'ai... laissé transparaître mes propres sentiments, encore sous le choc d'apprendre que je n'aurais au moins la chance de dire ce que je ressens car cette demoiselle est disparue... puis on m'a bien fait comprendre que je n'avais aucune chance. Sans oublier mes drames récents... Cela fait de moi une proie idéale. J'ai même pensé a prolonger artificiellement mon voyage juste pour passer du temps avec vous.
Ce que je ne comprends pas, c'est ce que vous gagnez. Vous allez même contre les plans de votre frère qui a tout fait pour me convaincre d'accepter cette union et de venir vivre a Toge.
Je dois cependant vous reconnaître un talent... jusqu'à l'arrivée de Byakuren j'avais vraiment l'impression de vous plaire. Même en ayant conscience de ce qui se passe désormais... je me damnerais pour un baiser de votre part."
Malheureusement, il n'arrivait pas a tenir son rôle jusqu'au bout et sa voix se casse légèrement sur la fin. Incapable de savoir combien de temps il arriverait a tenir son courage face au regard de la princesse, Shingen la fixe dans les yeux, rassemblant tout ce qu'il lui restait de courage pour lui faire face:
"Vous avez un avenir grand. Vous ne pouvez pas vous encombrer d'un élève a demi amoureux de vous. J'espère juste que ça vous a diverti le temps que ça a duré."
Et si cette journée avait appris quelque chose au renard, c'était que ni le prince ne l'autoriseraient a aimer une autre que celle qu'ils avaient décidé. Non... il ne pouvait même se permettre de se laisser aller au jeu de la princesse et devait lutter face au regard de jade qui le faisait chavirer.
CEYLAN
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Convalescence chez l'épine [Hyouren] Ven 23 Déc - 22:41
Convalescence chez l'Épine
ft. Usui Shingen.
Que fait-il ? Du coin de ses prunelles, la princesse contemple l'homme rejoindre ses cotés, ployant même le genou devant elle pour venir quérir ses mains tâchées. Une attention particulière motivée par un service qu'elle n'avait pas demandé, mais qu'elle acceptait sans prétention ni dédain. Une fois ses mains dépourvue de l'encre qui les tachaient, Hyouren hoche son visage en direction du jeune garçon alors que quelques mots s'échappent de sa bouche, un remerciement à la fois sincère et étonné, trahissant à Shingen que la princesse ne s'attendait pas à un tel geste de sa part.
Pourtant, elle n'était pas prête de quitter son état de stupeur puisque le renardeau avait profité de cette proximité pour répondre à son interrogation, et quelle réponse. Malgré le sérieux certain de l'enfant des dunes, Hyouren ne bronchait pas, ayant simplement détourné son regard vers le sien comme si il était encore une fois question de défi ou comme si elle tentait de l'envouter par son regard. Le jade de ses yeux pourtant si clair semblait impénétrables, ne tremblant pas le moins du monde devant tous les mots déblatéré devant elle. Mots qui, à ses oreilles, sonnaient presque comme des reproches d'une chose qu'elle n'avait pas fait.
Les gens t'attribuent vraiment des paroles que tu n'exprimes jamais Hyouren. Portant ses des bras contre les accoudoirs de son siège, reprenant sa position initiale aux bras ballants, le regard de la jounin se fronça néanmoins, affichant un air plut autoritaire et moins amusé comme il aurait pu l'être. Il n'était en proie à aucun dédain non plus, simplement assurance et autorité à l'encontre ce lui qui tentait de la confronter face à des actes qu'elle jugeait presque puérils. Sa voix avait d'ailleurs presque changée, prenant un timbre bien plus grave comme pour appuyer le fait qu'elle était son aïeule de quelques années tout de même, en plus d'être haut gradée du village qui l'accueillait. Si il était désormais capable de vivre sans souffrir de ses blessures, c'était en partie grace à celle à qui il reprochait "de s'être amusée".
Avait-il simplement le courage de confronter le regard de Hyouren autant de temps qu'il le pensait ? Et si jusqu'à lors son regard était sérieux, il s'assombrit d'une tâche de colère lorsqu'il évoqua l'idée de filer comme si tous cela était terminé. L'idée que ce jeune homme tente de bafouer les paroles de la jônin l'irritait, elle était certes amicale quand il le fallait, peut-être parfois joueuse, mais Hyouren s'affichait désormais sous un jour un peu plus dur. Un air qui, sur le visage de la princesse censée être silenceuse, calme, comme le voulait sa nature de moine, n'allait point avec tout ce qu'on attendait d'elle en tant que dévote ou noble, mais ressemblait peut-être plus à ce qu'elle préférait être: une capitaine shinobi.
La voix cassante de Shingen ne manqua pas de faire tilt chez la princesse, qui même si elle en était capable, n'offrit même pas de sourire satisfait, comme si elle ne voulait pas donner raison à celui qui affirmait qu'elle jouait avec son esprit et sa situation.
« Je vous remercie. »
Pourtant, elle n'était pas prête de quitter son état de stupeur puisque le renardeau avait profité de cette proximité pour répondre à son interrogation, et quelle réponse. Malgré le sérieux certain de l'enfant des dunes, Hyouren ne bronchait pas, ayant simplement détourné son regard vers le sien comme si il était encore une fois question de défi ou comme si elle tentait de l'envouter par son regard. Le jade de ses yeux pourtant si clair semblait impénétrables, ne tremblant pas le moins du monde devant tous les mots déblatéré devant elle. Mots qui, à ses oreilles, sonnaient presque comme des reproches d'une chose qu'elle n'avait pas fait.
Les gens t'attribuent vraiment des paroles que tu n'exprimes jamais Hyouren. Portant ses des bras contre les accoudoirs de son siège, reprenant sa position initiale aux bras ballants, le regard de la jounin se fronça néanmoins, affichant un air plut autoritaire et moins amusé comme il aurait pu l'être. Il n'était en proie à aucun dédain non plus, simplement assurance et autorité à l'encontre ce lui qui tentait de la confronter face à des actes qu'elle jugeait presque puérils. Sa voix avait d'ailleurs presque changée, prenant un timbre bien plus grave comme pour appuyer le fait qu'elle était son aïeule de quelques années tout de même, en plus d'être haut gradée du village qui l'accueillait. Si il était désormais capable de vivre sans souffrir de ses blessures, c'était en partie grace à celle à qui il reprochait "de s'être amusée".
« Vous allez bien vite en besogne, Shingen-kun. Peut-être êtes vous bien trop émotif et sujet aux émotions. En plus d'être inutile, cela fait de vous un pantin pour quiconque percerait cet aspect là de vous. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, certainement, vous n'avez eu besoin de personne d'autres mis à part vous pour vous sentir entre les griffes d'une manipulation ou conspiration contre vous. Dites-moi, ai-je évoqué une fois que vous me plaisiez, Usui Shingen ? »
Avait-il simplement le courage de confronter le regard de Hyouren autant de temps qu'il le pensait ? Et si jusqu'à lors son regard était sérieux, il s'assombrit d'une tâche de colère lorsqu'il évoqua l'idée de filer comme si tous cela était terminé. L'idée que ce jeune homme tente de bafouer les paroles de la jônin l'irritait, elle était certes amicale quand il le fallait, peut-être parfois joueuse, mais Hyouren s'affichait désormais sous un jour un peu plus dur. Un air qui, sur le visage de la princesse censée être silenceuse, calme, comme le voulait sa nature de moine, n'allait point avec tout ce qu'on attendait d'elle en tant que dévote ou noble, mais ressemblait peut-être plus à ce qu'elle préférait être: une capitaine shinobi.
« Je n'ai jamais manqué de sincérité, notamment sur le point suivant : j'accepte toujours de vous enseigner les arts du Taijutsu et ainsi de vous prendre en tant qu'élève. Ne me faites pas de nouveau dire ce que je n'ai jamais affirmé. »
La voix cassante de Shingen ne manqua pas de faire tilt chez la princesse, qui même si elle en était capable, n'offrit même pas de sourire satisfait, comme si elle ne voulait pas donner raison à celui qui affirmait qu'elle jouait avec son esprit et sa situation.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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