# Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Jeu 22 Sep - 21:59
Cri du coeur & écho de l'âme
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Le soleil, c’était bien un truc que j’aimais. Quand ses rayons venaient caresser ma peau, la faire griller, brûler jusqu’à la rendre sensible au toucher. J’adorais vraiment bronzer, même si de nature, je ne bronzais pas facilement. Peut-être la faute à mon enfance dans le désert et l’habitude d’y être exposé constamment. Le corps faisait des choses assez complexes, il pouvait s’habituer à tout, à partir du moment où le temps lui était laissé de le faire. C’était donc pour ça que j’étais ce jour aux terrains d’entrainement du village de Sakyuu. Allonger sur le sable chaud du terrain d’entrainement, je profitais de ma journée de congé au temple comme un vrai moine pouvait le faire, c’est-à-dire une séance de relaxation et de mise en synchronisation total avec la nature. Enfin, ça c’était pour les autres. Si on me demandait, j’allais dire qu’il fallait prendre du temps pour être en total adéquation avec la nature, que j’étais en pleine séance de récupération mentale et religieuse. En vérité, je me détendais seulement. Et puis dans ces moments de détente, j’avais remarqué que la voix dans ma tête je ne l’entendais pas souvent. Ça faisait des vacances. Et pour être honnête, c’est ce que je préférais dans tout ça, ce n’était pas le soleil, mais le fait de ne plus entendre cette voix stridente dans ma tête.
Quelques heures plus tard, alors que j’avais les yeux fermés, allongé sur le sable chaud des terrains d’entrainements, j’entendis un cri gigantesque. Une sorte de voix stridente aussi, mais pas la même que celle présente dans ma tête. C’était cette fois-ci une voix beaucoup plus féminine. Je me redressais doucement et après avoir attendu quelques secondes, la voix se fit une nouvelle fois entendre au loin. Qui osait déranger ma sieste et ma journée de repos de la sorte ? Cela me mettait en rogne, je n’avais qu’une seule idée en tête, c’est faire se taire cette personne ! Qu’elle aille s’entrainer dans le désert, après tout, l’immensité de l’endroit faisait qu’un cri ne pourrait jamais le remplir totalement. Crier dans le désert c’était comme se faire étouffer par le vide ambiant, le néant de chaleur qui s’y trouvait.
Oh t’es vivant toi ? Ça faisait un moment que je ne t’avais pas entendu dis donc. T’étais en congé aujourd’hui ? Tu ne réponds pas ? Comme d’habitude hein, je parle, tu te tais jusqu’à ce que tu penses avoir quelque chose à dire et au final, tu dis n’importe quoi. Et puis merde, ferme-la et laisse-moi faire. Retourne faire une sieste et te mêle pas de mes affaires, c’est ma journée de congé et j’aimerai ne plus t’entendre quand je le suis en congé. Je me lève donc pour me diriger vers l’endroit, non loin, d’où venait le cri. Une fois arrivé sur place, je vis une femme agenouillée au sol. Énervé comme j’étais d’avoir été déranger, femme ou pas, cela ne faisait aucune différence pour moi.
« C’est toi qui cris comme une folle dingue depuis tout à l’heure ? Y’en a qui dorme ici, tu peux te la fermer ?! »
Oh c’est bon toi, toujours à répéter ce que je dis. J’en ai marre à la longue. Grandit et fais toi ton propre avis un peu.
Quelques heures plus tard, alors que j’avais les yeux fermés, allongé sur le sable chaud des terrains d’entrainements, j’entendis un cri gigantesque. Une sorte de voix stridente aussi, mais pas la même que celle présente dans ma tête. C’était cette fois-ci une voix beaucoup plus féminine. Je me redressais doucement et après avoir attendu quelques secondes, la voix se fit une nouvelle fois entendre au loin. Qui osait déranger ma sieste et ma journée de repos de la sorte ? Cela me mettait en rogne, je n’avais qu’une seule idée en tête, c’est faire se taire cette personne ! Qu’elle aille s’entrainer dans le désert, après tout, l’immensité de l’endroit faisait qu’un cri ne pourrait jamais le remplir totalement. Crier dans le désert c’était comme se faire étouffer par le vide ambiant, le néant de chaleur qui s’y trouvait.
« Tu as raison, allons faire taire cette voix ! »
Oh t’es vivant toi ? Ça faisait un moment que je ne t’avais pas entendu dis donc. T’étais en congé aujourd’hui ? Tu ne réponds pas ? Comme d’habitude hein, je parle, tu te tais jusqu’à ce que tu penses avoir quelque chose à dire et au final, tu dis n’importe quoi. Et puis merde, ferme-la et laisse-moi faire. Retourne faire une sieste et te mêle pas de mes affaires, c’est ma journée de congé et j’aimerai ne plus t’entendre quand je le suis en congé. Je me lève donc pour me diriger vers l’endroit, non loin, d’où venait le cri. Une fois arrivé sur place, je vis une femme agenouillée au sol. Énervé comme j’étais d’avoir été déranger, femme ou pas, cela ne faisait aucune différence pour moi.
« C’est toi qui cris comme une folle dingue depuis tout à l’heure ? Y’en a qui dorme ici, tu peux te la fermer ?! »
« Oui, ferme-là, je suis d’accord »
Oh c’est bon toi, toujours à répéter ce que je dis. J’en ai marre à la longue. Grandit et fais toi ton propre avis un peu.
CEYLAN
# Re: Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Jeu 22 Sep - 22:38
J’ai un genou à terre. Je crie à m’en fendre les poumons, parce que j’ai rarement mal demême. Même le lézard qui sert de conducteur au terrain d’entraînement devait être tanné de m’entendre, mais en ce moment je me pense complètement toute seule – on me dira, c’est pas tout le monde qui peut trouver le terrain d’entraînement vu qu’il est monté sur une bête de guerre, t’sais –. Faque j’ai frappé du billot de bois pendant au moins une heure et demie jusqu’à ne plus sentir mes jointures, mes talons pis mon front.
Ma sœur est toujours considérée comme morte, pis tant que je la retrouve pas c’est clair que je vais continuer à m’user jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne, ou jusqu’à ce qu’on m’abatte. Ça va finir par arriver, je peux pas croire autrement. J’suis faite solide, j’ai juste ça de l’énergie pis de l’endurance; je pourrais y passer la journée que je rentrerais chez nous prête à recommencer. Pas le temps pour penser, parce que penser ça fait mal.
Pis l’espace d’une seconde un petit esti est venu me chigner. Me provoquer.
Quelqu’un est venu se mettre entre moi pis mon envie de brailler, pis j’ai pas la patience pour ça.
Honnêtement, j’ai même pas eu la patience de le laisser finir; j’ai sauté du parterre en me donnant de l’élan avec mon genou, pis je lui ai sauté dessus, lui enlignant un poing direct entre les deux yeux. J’ai même pas eu le temps de comprendre c’était qui.
Ce qu’il faisait là.
Si c’était quelqu’un d’important. Pour moi, en ce moment, c’est une sous-marde. Un accident de la route… qui est sur ma route. «PARLE-MOI PAS P’TIT ESTI D’INSIGNIFIANT, TU ME DÉRANGE.» Il existe, pis c’est une assez bonne raison pour essayer de lui crisser une volée.
- récapitulatif:
Je suis désolé, j’ai essayé XD
Otohime te saute dessus et te frappe en pleine gueule parce que tu existes (compétences Novice + Vélocité + Esprit Vide). Mon personnage est une grosse conne.
# Re: Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Ven 23 Sep - 14:03
Cri du coeur & écho de l'âme
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Je ne comprenais pas ce qui venait d’arriver. Je me suis retrouvé au sol, parce qu’elle venait foncer sur moi pour me mettre un coup de poing au visage une fois au sol. Elle était folle celle-là. Puis je me demandais pourquoi ? Et puis la douleur ressentie me rappelait que vouloir connaitre le pourquoi était trop tard. Elle avait voulu attaquer, elle en paiera les conséquences. Je détestais tout au plut haut point tout ceux qui usait de la violence gratuite. Alors peut-être, me direz-vous, que je n’avais pas été très gentleman sur mon approche et que c’était pour ça qu’elle était devenue aussi folle que ça. Malgré ça, son hystérie, j’en étais sûr, n’était pas dût à mon manque de respect précédent. Et putain que ça faisait mal un coup de poing en pleine face ! La douleur … Elle réveillait doucement quelque chose en moi. Je le sentais. Mon pied vint se positionner sur sa hanche et je poussais de toute mes forces pour qu’elle s’en aille d’haut dessus de moi. Je l’avais propulsé un peu plus loin, un petit moment de répit. Là, tout le monde aurait fui n’est-ce pas ? Éhé, pas moi. La douleur que je ressentais au niveau de mon visage et surtout le sang qui commençait à couler de ma bouche ne me donnais pas envie de partir. C’était complétement l’inverse à vrai dire. Ma petite, tu ne sais pas avec qui tu étais tombé.
Pour une fois je suis complétement d’accord avec toi l’ami. Elle va crever ici comme la grosse merde qu’elle est. Me frapper, moi, de la sorte ? Je vais lui apprendre les bonnes manières. Je vais l’éduquer. Je vais l’anéantir pour l’exemple. Je me relève doucement, faisait semblant de tituber. Tu vas mourir ici espèce de déchet humain. Une aura de chakra vert enveloppa mon corps tout entier. Que c’était beau de ressentir ça, après tant de temps passer en me canalisant ! Je vais te crever espèce de salope, te crever ! Tu vas prendre pour tous ceux qui m’ont manqué de respect et avec qui je ne pouvais rien dire. Tu vas prendre parce que ce monde pourri t’en es l’illustration parfaite, tu vas crever parce que t’es tombé sur la mauvaise personne. La main droite sur le fourreau de mon Katana, j’appui brusquement sur le poignet pour qu’il se plante au sol. C’est l’avantage de faire 1 mètre 74, c’est que son Katana faisait presque sa propre taille, le portant à la ceinture, il était facile de le faire descendre pour qu’il touche le sol. Directement après, mon pied droit vint frapper le fourreau de mon katana, le faisait pivoter vers l’arrière, faisait sortir le katana du fourreau par la même occasion. Positionner à l’arrière de moi, la jeune femme allait se recevoir du sable dans les yeux avec cette tactique. T’es morte, t’as compris ? Je me déplaçais rapidement, jusqu’à arriver à sa hauteur. Un coup, je n’avais besoin que d’un seul coup pour te bousiller espèce de conne prétentieuse. Mon bras alla de bas en haut, le katana aussi. Le coup était net, pris en diagonal, essai d’esquiver ça petite conne.
Mes jambes pivotèrent, mon corps entier les suivit. Je vais t’arracher la tête tu m’entends ? D’un mouvement fluide mon katana se baissa pour tenter de couper les cuisses de cette folle furieuse. La douleur ? Je voulais qu’elle souffre, longtemps.
« Tuons-la, brûlons la, anéantissons-la »
Pour une fois je suis complétement d’accord avec toi l’ami. Elle va crever ici comme la grosse merde qu’elle est. Me frapper, moi, de la sorte ? Je vais lui apprendre les bonnes manières. Je vais l’éduquer. Je vais l’anéantir pour l’exemple. Je me relève doucement, faisait semblant de tituber. Tu vas mourir ici espèce de déchet humain. Une aura de chakra vert enveloppa mon corps tout entier. Que c’était beau de ressentir ça, après tant de temps passer en me canalisant ! Je vais te crever espèce de salope, te crever ! Tu vas prendre pour tous ceux qui m’ont manqué de respect et avec qui je ne pouvais rien dire. Tu vas prendre parce que ce monde pourri t’en es l’illustration parfaite, tu vas crever parce que t’es tombé sur la mauvaise personne. La main droite sur le fourreau de mon Katana, j’appui brusquement sur le poignet pour qu’il se plante au sol. C’est l’avantage de faire 1 mètre 74, c’est que son Katana faisait presque sa propre taille, le portant à la ceinture, il était facile de le faire descendre pour qu’il touche le sol. Directement après, mon pied droit vint frapper le fourreau de mon katana, le faisait pivoter vers l’arrière, faisait sortir le katana du fourreau par la même occasion. Positionner à l’arrière de moi, la jeune femme allait se recevoir du sable dans les yeux avec cette tactique. T’es morte, t’as compris ? Je me déplaçais rapidement, jusqu’à arriver à sa hauteur. Un coup, je n’avais besoin que d’un seul coup pour te bousiller espèce de conne prétentieuse. Mon bras alla de bas en haut, le katana aussi. Le coup était net, pris en diagonal, essai d’esquiver ça petite conne.
« Encore, ce n’est pas fini, anéantissons-la, son sang doit repeindre le sable chaud »
Mes jambes pivotèrent, mon corps entier les suivit. Je vais t’arracher la tête tu m’entends ? D’un mouvement fluide mon katana se baissa pour tenter de couper les cuisses de cette folle furieuse. La douleur ? Je voulais qu’elle souffre, longtemps.
- Spoiler:
- Compétences utilisées :
C1 Spectre
C1 Vitesse
C2 Kenjutsu
Récap : On est dans la merde, t'as réveillé le mauvais Tatsu. Désolé.
CEYLAN
# Re: Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Ven 23 Sep - 15:08
On me pousse, on me lance du sable en pleine gueule, pis on fait son impressionnant. L’espace d’une seconde, je me suis sentie mal d’avoir frappé quelqu’un sur le coup de l’émotion, mais c’est quand je vois la chose radier de l’énergie que je comprends mon erreur.
Mais c’est correcte. J’en ai torché des plus impressionnants que ça.
Je tousse à cause du sable que j’ai dans la gorge, pis j’ai juste le temps de le voir arriver. Pas le temps de me tasser du chemin le premier coup, la lame vient me saigner et je n’y peux rien. On vient de m’ouvrir la peau, j’ai un avant bras qui coule et le ventre qui saigne.
Mais c’est pas grave, je suis plus forte que ça. J’ai peur, oui, j’ai peur en crisse; il va quand même se prendre la volée de sa vie. Il fait l’erreur de pivoter, de se retourner une seconde fois contre moi; je suis la bête pour une raison, et je ne le laisserai pas faire cette fois.
Les hommes aiment ça compenser avec une grosse épée, faire leur impressionnant. Moi j’ai pas le temps pour des niaiseries demême. Moi je frappe à mains nues, je sue pour de vrai, pis je frappe pour de vrai. Les armes, c’est pour les tapettes.
Une main fouille dans l’une de mes poches et sort une bombe.
L’autre bras vient se caller à son cou avant qu’il ne termine son élan. T’as pas ce genre de réflèxe certain, estie de petite sous-espèce. «C’est pas vrai que tu vas jouer avec moi demême, petit esti de morveux!»
Mon coude contre son cou, mon corps solidement tenu contre le sien, je viens l’attraper pour l’étrangler. Ma main pleine se retrouve près de son visage; c’est son seul avertissement. «Tu bouges, je t’éclate la face.» Je tiens une boule, une bombe de parchemins explosifs mis ensemble. Des fois, la colère fait dire de drôles de choses, mais des fois aussi t’as un moment de lucidité; ça, c’était le mien.
J’aurais jamais frappé sur un ti-cul si c’était pas de mes problèmes. Je regrette ce que j’ai fait, mais si ça m’a aidé à calmer mes pulsions et à prendre conscience du danger que je représente pour les autres et pour moi-même, tant mieux.
«Je m'excuse, j'ai réagi vite. Trève?»
- récapitulatif:
Otohime a eu peur devant le chakra de Tatsu et a été prise par surprise par le sable; elle subit la première attaque. Elle encaisse avec la compétence Renfort pour continuer. Elle profite du mouvement de Tatsu pour l’attraper par la gorge et l’étrangler (compétences Novice + Vélocité + Esprit Vide encore une fois), Elle utilise l’une de ses bombes comme menace; clairement, elle n’a pas peur de lui exploser la tête – en plus de sa propre main – s’il choisit de continuer.
Elle propose une trève et tente de s'excuser.
# Re: Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Ven 23 Sep - 16:18
Cri du coeur & écho de l'âme
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Tuer. Tuer. Tuer. Je vais te faire souffrir jusqu’à voir de mes propres yeux ton âme s’envoler et sortir de ton corps, tu m’entends ? Tu vas me supplier d’arrêter. Espèce de petite inconsciente, me frapper moi, sérieusement ? Je vais t’arracher le peu qu’il te reste d’humanité pour que tu ne puisses pas accéder aux paradis. Et puis, est-ce que tu iras au paradis même ? Tu n’as aucun respect, tu ne fais que brayer, tu frappes les autres sans raisons.
Pas besoin de me le dire deux fois enfoiré, pas besoin de me le dire tout court d’ailleurs, j’allais l’exterminer avant même que tu ne parles. Mon corps pivotait, mais j’ai senti sa main se poser sur mon cou pour m’empêcher de finir mon mouvement. Super, elle avait du répondant, cela allait être intéressant. Puis elle commença à brailler encore une fois. Qu’est-ce que tu racontes petite ? Je ne comprends rien à ce que tu dis et même si je comprenais quelque chose, je n’en ai rien à foutre. Continue de parler, de crier, je vais te crever c’est tout ce qui m’intéresse. Mon mouvement bloquer, mon poignet droit pivota légèrement. Elle se colla à moi et m’agrippa le cou. Elle était conne ou quoi ? J’ai une épée putain de merde, tu réfléchie ou pas ? Puis elle me menace, avec une bombe de parchemins explosifs. Tu m’as pris pour un abruti espèce de folle dingue ? Tu vas te faire sauter avec moi aussi ? Et puis il y avait autre chose, comment elle allait composer la mudra nécessaire à l’activation des parchemins ? Mon katana vint se planter dans son pied, droit comme un I. Au même moment, l’arrière de ma tête vint frapper son menton. Sûrement les douleurs successives, mais elle lâcha un peut prise ce qui me permis de retirer son bras avant de reprendre mon épée et reprendre mes distances.
Non, non, non. Je dois me retenir.
Je tombe au sol, sur les deux genoux. Elle venait de proposer une trêve, mais ce n’était pas pour ça que j’arrêtais. Elle peut se la foutre ou je pense sa trêve de merde. J’ai une mission à tenir. Je ne peux pas la tuer, pas ici, pas maintenant, pas avec autant de risque de me faire voir. Mes deux mains vinrent agripper ma tête. Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas faire ça.
FERME LA PUTAIN DE MERDE !! Je ne peux pas faire ça ! Pas ici, pas maintenant, pas devant tout le monde. Quelques longues secondes après, je me relève doucement. Le sang à la bouche qui coulait, je la regardais droit dans les yeux, l’air sérieux.
« T’as un problème ou quoi ? Pourquoi tu m’as attaqué ? Et t’es qui ? Et tu parles quelle langue ? »
J’avais réussi à me calmer. Encore heureux puisque sinon, j’allais devoir expliquer comment j’avais tué un shinobi de mon propre village au terrain d’entrainement. J’aimerai si possible éviter de finir en cellule. Enfin bref, je l’accepte ta trêve de merde, mais tu ne paies rien pour attendre.
« Oui, tuons-la. Il faut l’exterminer, qu’il n’en reste rien après »
Pas besoin de me le dire deux fois enfoiré, pas besoin de me le dire tout court d’ailleurs, j’allais l’exterminer avant même que tu ne parles. Mon corps pivotait, mais j’ai senti sa main se poser sur mon cou pour m’empêcher de finir mon mouvement. Super, elle avait du répondant, cela allait être intéressant. Puis elle commença à brailler encore une fois. Qu’est-ce que tu racontes petite ? Je ne comprends rien à ce que tu dis et même si je comprenais quelque chose, je n’en ai rien à foutre. Continue de parler, de crier, je vais te crever c’est tout ce qui m’intéresse. Mon mouvement bloquer, mon poignet droit pivota légèrement. Elle se colla à moi et m’agrippa le cou. Elle était conne ou quoi ? J’ai une épée putain de merde, tu réfléchie ou pas ? Puis elle me menace, avec une bombe de parchemins explosifs. Tu m’as pris pour un abruti espèce de folle dingue ? Tu vas te faire sauter avec moi aussi ? Et puis il y avait autre chose, comment elle allait composer la mudra nécessaire à l’activation des parchemins ? Mon katana vint se planter dans son pied, droit comme un I. Au même moment, l’arrière de ma tête vint frapper son menton. Sûrement les douleurs successives, mais elle lâcha un peut prise ce qui me permis de retirer son bras avant de reprendre mon épée et reprendre mes distances.
« Qu’est-ce que tu fais ? Tue-la, elle est juste là ! Brûle la t’en meurs d’envie ! Extermine-la parce qu’elle ne mérite que ça »
Non, non, non. Je dois me retenir.
Je tombe au sol, sur les deux genoux. Elle venait de proposer une trêve, mais ce n’était pas pour ça que j’arrêtais. Elle peut se la foutre ou je pense sa trêve de merde. J’ai une mission à tenir. Je ne peux pas la tuer, pas ici, pas maintenant, pas avec autant de risque de me faire voir. Mes deux mains vinrent agripper ma tête. Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas faire ça, je ne peux pas faire ça.
« Fait le ! Tue la ! »
FERME LA PUTAIN DE MERDE !! Je ne peux pas faire ça ! Pas ici, pas maintenant, pas devant tout le monde. Quelques longues secondes après, je me relève doucement. Le sang à la bouche qui coulait, je la regardais droit dans les yeux, l’air sérieux.
« T’as un problème ou quoi ? Pourquoi tu m’as attaqué ? Et t’es qui ? Et tu parles quelle langue ? »
J’avais réussi à me calmer. Encore heureux puisque sinon, j’allais devoir expliquer comment j’avais tué un shinobi de mon propre village au terrain d’entrainement. J’aimerai si possible éviter de finir en cellule. Enfin bref, je l’accepte ta trêve de merde, mais tu ne paies rien pour attendre.
CEYLAN
# Re: Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Ven 23 Sep - 17:36
En plus, il s’essaie!
J’ai à peine les réflèxes pour enlever mon pied du chemin de son épée – ça lui donne juste assez de levier pour s’échapper; je me retrouve à terre sur les fesses et il tombe à genoux. Ça me va; personne ne meurt inutilement aujourd’hui.
J’aurais pu rejoindre mon frère, ma sœur aussi, mais j’ai eu la présence d’esprit de ne pas pousser ma chance. S’il avait vraiment voulu m’achever, il en aurait sans doute eu la chance; j’ai passé la journée à taper des choses et à essayer de m’épuiser, ça n’aurait pas tout prit pour en finir.
Au moins, il accepte d’arrêter ça là.
En me tenant l’avant-bras et en pinçant mon ventre, j’essaie d’articuler d’autres excuses; il ne m’a quand même pas raté, le petit! J’aurais voulu lui demander pardon, lui expliquer qu’en fait ça va juste pas, mais il se met à beugler trop vite pour que j’en aie la chance.
Puis, quelques secondes avant, j’étais trop occupée à le regarder crier en silence en se tenant la tête en essayant de se relever. Comme si quelque chose lui faisait mal, qu’il perdait – un peu comme moi – les deux neurones qu’il lui restait.
On réussit à se relever; on a l’air d’enfants pathétiques dans une cour d’école. Je range ma bombe du mieux que je peux… J’aurais pu lui répondre en gueulant. J’aurais pu faire ma grosse estie d’épaisse de Naoko et lui rappeler que c’est un petit subalterne impertinent qui mérite de se faire saigner.
J’aurais pu. Mais je suis pas une grosse estie d’épaisse comme Naoko. «C’est correcte, pas besoin de crier… Urh, ‘sti qu’ça pince…» C’est un petit vicieux, lui; je m’en souviendrai.
Ironique que je lui demande de baisser le ton, considérant que c’est la même chose qui nous a mené à ça. Quant à moi, c’est lui le problème, mais je vais mettre de l’eau dans mon vin pis accepter d’être le problème.
Pour une fois. «J’étais pas d’humeur, t’es passé, pis le reste s’est fait tout seul. ‘Xcuse-moi, je passe juste une journée vraiment à chier.» C’est le mieux que je puisse lui dire; il doit s’en contrefoutre, mais au moins c’est dit. Quoiqu’il me regarde d’un de ces airs, il va peut-être prendre une seconde pour m’écouter. «J’suis Otohime; j’parle la même langue que toi.» Bon, okay, peut-être que j’oublie des lettres et que je parle en grosse habitante, mais ça devrait pas l’empêcher de comprendre.
Il a compris mon poing en pleine face, on parle le même langage.
«J’m’excuse si je t’ai fait mal; j’voulais pas. C’est juste j’ai les nerfs à bout ces temps-ci…»
# Re: Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Ven 23 Sep - 18:42
Cri du coeur & écho de l'âme
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Elle avait réussi à esquiver l’épée planter dans le pied ? Tss, rien à foutre. Elle n’ira pas loin avec une cicatrice pareille sur le ventre et une grosse balafre au bras. Tu vois pourquoi il ne faut pas me chercher maintenant petite folle ? T’as perdue plus de sang que moi, c’est tout ce que je retiens.
« Tu ne m’as pas fait mal, par contre moi, j’ai dû te faire mal on dirait »
Oui, je l’assume totalement, je suis de ceux qui ont une fierté inégalée. Un peu macho sur les bords aussi, mais passons. Je la regardais droit dans les yeux, comme pour lui dire que si elle voulait qu’on remette ça, j’étais plutôt prêt. Mais avant de prendre la parole, elle brisa le silence ambiant en disant qu’elle avait passé une mauvaise journée. C’était une raison valable pour sauter sur quelqu’un et lui foutre une droite tu crois ? J’en avais marre de ce village de dégénéré. Pourquoi je suis ici au juste ? Enfin, je sais pourquoi je suis ici et c’est plutôt important. Mais pourquoi à chaque fois que j’avais du temps pour moi, du temps pour respirer et me reposer, il m’arrivait des choses que je ne saurais expliquer ?
« Si je comprends bien, tu m’expliques que la raison pour laquelle tu m’as attaquée et frappé, c’est parce que t’as passée une mauvaise journée ? » Dis-je d’une voix interrogative. « Tu te fou de moi la ?! J’aurai dû te buter !! »
Dis-je l’air complétement hystérique. C’était de la violence gratuite et je détestais ce genre de comportement. Mais après tout, j’étais qui pour juger ? Après tout, je suis que celui qui n’a pas de chance et qui est tombé sur une folle dingue pareil. Et puis, je n’avais plus envie de me battre. Je remis rapidement ma lame dans son fourreau avant de m’asseoir sur le sol en face d’elle. Le temps n’était plus aux disputes et autres mots dit sous la colère. Le temps était de loin au respect du rôle que j’avais dans ce village, c’est-à-dire faire le moine. Et que ferait un bon moine devant une femme possédée comme ça ? Il tenterait de comprendre. Dans le mille. Je tente donc de comprendre.
Oh mais tais-toi. J’en ai marre de vous entendre. Je parle de toi dans ma tête et de toi qui vient de me mettre une beigne en plein visage.
« Je suis Kamikaze Tatsu. Moine au temple du soleil. Si t’as besoin, on peut parler. Si tu me racontais pourquoi t’as les nerfs à bouts ces temps-ci pendant que j’essaie de réparer mes erreurs en bandant ces plaies ? T’en dis quoi ? »
Franchement, la dernière chose dont j’avais envie c’était de réparer mes erreurs. Et encore plus franchement, l’avoir découpé n’était pas une erreur. J’aurai même dû faire pire que ça. Mais mon rang et ma position au temple ne me permettait pas d’agir autrement. Il fallait maintenant que je l’écoute pleurer et que j’essaie de prendre sur moi pour pas l’étrangler et laisser les scorpions du désert manger ce qu’il restera de son corps.
« Allez, vient t’asseoir et laisse-moi voir ça de plus près »
Bien-sûr, je parlais des blessures. N’allez pas vous imaginez autre chose. Je n’ai que du dégoût pour cette femme rustre et violente.
« Tu ne m’as pas fait mal, par contre moi, j’ai dû te faire mal on dirait »
Oui, je l’assume totalement, je suis de ceux qui ont une fierté inégalée. Un peu macho sur les bords aussi, mais passons. Je la regardais droit dans les yeux, comme pour lui dire que si elle voulait qu’on remette ça, j’étais plutôt prêt. Mais avant de prendre la parole, elle brisa le silence ambiant en disant qu’elle avait passé une mauvaise journée. C’était une raison valable pour sauter sur quelqu’un et lui foutre une droite tu crois ? J’en avais marre de ce village de dégénéré. Pourquoi je suis ici au juste ? Enfin, je sais pourquoi je suis ici et c’est plutôt important. Mais pourquoi à chaque fois que j’avais du temps pour moi, du temps pour respirer et me reposer, il m’arrivait des choses que je ne saurais expliquer ?
« Si je comprends bien, tu m’expliques que la raison pour laquelle tu m’as attaquée et frappé, c’est parce que t’as passée une mauvaise journée ? » Dis-je d’une voix interrogative. « Tu te fou de moi la ?! J’aurai dû te buter !! »
Dis-je l’air complétement hystérique. C’était de la violence gratuite et je détestais ce genre de comportement. Mais après tout, j’étais qui pour juger ? Après tout, je suis que celui qui n’a pas de chance et qui est tombé sur une folle dingue pareil. Et puis, je n’avais plus envie de me battre. Je remis rapidement ma lame dans son fourreau avant de m’asseoir sur le sol en face d’elle. Le temps n’était plus aux disputes et autres mots dit sous la colère. Le temps était de loin au respect du rôle que j’avais dans ce village, c’est-à-dire faire le moine. Et que ferait un bon moine devant une femme possédée comme ça ? Il tenterait de comprendre. Dans le mille. Je tente donc de comprendre.
« Oui, tentons de comprendre, c’est la bonne solution, je suis d’accord »
Oh mais tais-toi. J’en ai marre de vous entendre. Je parle de toi dans ma tête et de toi qui vient de me mettre une beigne en plein visage.
« Je suis Kamikaze Tatsu. Moine au temple du soleil. Si t’as besoin, on peut parler. Si tu me racontais pourquoi t’as les nerfs à bouts ces temps-ci pendant que j’essaie de réparer mes erreurs en bandant ces plaies ? T’en dis quoi ? »
Franchement, la dernière chose dont j’avais envie c’était de réparer mes erreurs. Et encore plus franchement, l’avoir découpé n’était pas une erreur. J’aurai même dû faire pire que ça. Mais mon rang et ma position au temple ne me permettait pas d’agir autrement. Il fallait maintenant que je l’écoute pleurer et que j’essaie de prendre sur moi pour pas l’étrangler et laisser les scorpions du désert manger ce qu’il restera de son corps.
« Allez, vient t’asseoir et laisse-moi voir ça de plus près »
Bien-sûr, je parlais des blessures. N’allez pas vous imaginez autre chose. Je n’ai que du dégoût pour cette femme rustre et violente.
CEYLAN
# Re: Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Dim 25 Sep - 6:30
«Sois pas fier comme ça; ça te monte au nez.» Rien de pire qu’un nez cassé et des neurones en moins, à part peut-être un laideron fier de l’être. Mais c’est correcte; c’est ceux-là qui meurent en premier, je le sais bien.
Pis comme à chaque fois, j’irai à l’enterrement regarder le peu de famille qu’il n’a pas être absent pour le pleurer. J’ai enterré tellement de petits accidents comme lui, j’ai l’habitude, c’est ce genre d’attitude qui me fait sourire devant leur tombe.
Pis peut-être pisser dans le trou.
Moi aussi, je suis trop fière pour l’accepter; redressée, je lui réponds que «t’aurais dû, t’as juste pas assez de couilles pour le faire. Pis encore moins pour te battre comme un homme.» Qu’il essaie de dire le contraire.
Ça fait des semaines que j’attends qu’on m’achève; personne n’a la force pour le faire, tristement. Pis personne ne peut accepter d’en finir avec moi, peut-être à cause de ce qui viendra après si ça se sait. Ultimement, je m’en calisse.
Un moine, en plus. «Faque t’es en train de me dire qu’on laisse un moine en psychose se promener avec une épée?» Des fois, les décisions de l’armée m’échappent, pis là je comprends absolument pas comment un enfant comme ça a le droit d’exister ici.
Avoir son bout de compensation avec soi à sa taille c’est pas une mauvaise chose, loin de là. C’est même très bien; s’il l’avait pas, il serait sans doute bin plus magané qu’il l’est en ce moment. Boarf, en même temps il a des tics, pis il a pas l’air d’être complètement là.
Il me propose de m’approcher un peu, mais sais-tu… «… Non, ça va être correcte. J’va m’occuper de ça chez moi. » Un petit mouvement de main pour dire c’est pas moi qui va s’approcher de ça.
En plus il a l’air assez débile pour attendre une opportunité de me saigner. J’suis pas conne au point de lui laisser une deuxième chance. Pis j’ai pas l’intention de jouer la cougar; je vais pas donner ce plaisir à un morveux, pareil. Bon okay, y’est pas jeune, mais ça reste une recrue avec la moitié de mon âge mental.
Pis je sais ce que les enfants comme ça ils veulent. Le lait que leur maman n’a jamais été là pour leur donner. J’suis une ninja, pas une vache à lait. «Entéka. On se reverra sûrement une autre fois. P’t’être qu’on ira mieux à ce moment là!»
Si vous pensez que je suis restée, oubliez ça. C’est clair que je me suis poussée; des fois, tu tombes sur plus bizarre que toi pis c’est mieux de s’en aller.
# Re: Cri du coeur & écho de l'âme - Feat Akamine Otohime Dim 25 Sep - 14:53
Cri du coeur & écho de l'âme
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Avec Akamine Otohime ─ Terrains d'entrainement désertique ─ 805
Quand on rencontrait quelqu’un de plus fou que soit, vous savez ce qui est drôle ? C’est qu’on comprend la personne en question. En vérité, qu’elle soit folle ou non, même si ça m’avait énervé sur le moment, je m’en foutais maintenant. Passer une mauvaise journée et vouloir se défouler, je connaissais que trop bien ce sentiment. Même si au final, je n’avais jamais frappé quelqu’un sans raison moi. Enfin, cette compassion qui m’enveloppa le cœur ne dura pas longtemps, juste assez pour qu’elle me dise que je n’avais pas de couille. C’est elle qui m’a attaqué sans prévenir et juste parce qu’elle avait reçu du sable dans les yeux, elle trouve que je n’ai pas de couille ? C’est l’arroseur arrosé, je rêve, dîtes moi que je suis en train de rêver. Puis elle reprend la parole pour me traiter de moine en psychose ? Sérieusement ? Elle se croyait où elle ? J’aurai vraiment dû la buter pour de vrai.
Ferme-là toi, ce n’est pas le moment, tu ne vois pas qu’on se fait insulter ? Et t’es la, tu parles, comme si de rien était. Si t’avais des couilles toi aussi tu lui sauterais dessus ! Moi je ne peux pas, parce que j’ai un rang à tenir. Faut que j’essaie tant bien que mal de me canaliser. Je suis sûr que si elle croisait l’intelligence, elle ne s’en rendrait pas compte tellement elle était conne celle-là. Enfin bref, elle refusa que je panse ses blessures. En y réfléchissant bien, je trouvais ça normal qu’elle refuse. Il fallait avouer que vu que c’était moi qui l’avais blessé de la sorte, c’était assez bizarre que je la soigne par la suite. Je crache une gorgée de sang au sol avant de reprendre la parole.
« À plus, je disais ça pour être gentil, je ne vais pas te courir après »
C’était plutôt sincère. Et même si ça me dérangeait de voir quelqu’un du village que j’avais blesser de promener avec les preuves de mes blessures, il fallait le dire, je n’allais pas lui courir après comme un bon toutou. De plus, c’est elle qui m’avait attaquée en première. Je n’avais rien demandé, a part qu’elle se la ferme au début parce qu’elle criait trop fort. Cette rencontre bizarre allait rester gravé dans ma mémoire pendant longtemps. Au moins j’avais son nom, que je sache si dans le futur j’avais une mission en sa compagnie, de faire attention et de rester sur mes gardes. Je ne pense pas qu’on peut lui faire confiance à cette femme-là. Je me relève donc rapidement et disparait dans la direction opposée à la sienne. Alalala, quelle journée.
« Oui, il faut la tuer, qu’elle meurt dans d’atroce souffrance, il faut l’anéantir »
Ferme-là toi, ce n’est pas le moment, tu ne vois pas qu’on se fait insulter ? Et t’es la, tu parles, comme si de rien était. Si t’avais des couilles toi aussi tu lui sauterais dessus ! Moi je ne peux pas, parce que j’ai un rang à tenir. Faut que j’essaie tant bien que mal de me canaliser. Je suis sûr que si elle croisait l’intelligence, elle ne s’en rendrait pas compte tellement elle était conne celle-là. Enfin bref, elle refusa que je panse ses blessures. En y réfléchissant bien, je trouvais ça normal qu’elle refuse. Il fallait avouer que vu que c’était moi qui l’avais blessé de la sorte, c’était assez bizarre que je la soigne par la suite. Je crache une gorgée de sang au sol avant de reprendre la parole.
« À plus, je disais ça pour être gentil, je ne vais pas te courir après »
C’était plutôt sincère. Et même si ça me dérangeait de voir quelqu’un du village que j’avais blesser de promener avec les preuves de mes blessures, il fallait le dire, je n’allais pas lui courir après comme un bon toutou. De plus, c’est elle qui m’avait attaquée en première. Je n’avais rien demandé, a part qu’elle se la ferme au début parce qu’elle criait trop fort. Cette rencontre bizarre allait rester gravé dans ma mémoire pendant longtemps. Au moins j’avais son nom, que je sache si dans le futur j’avais une mission en sa compagnie, de faire attention et de rester sur mes gardes. Je ne pense pas qu’on peut lui faire confiance à cette femme-là. Je me relève donc rapidement et disparait dans la direction opposée à la sienne. Alalala, quelle journée.
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