# Akamine Otohime - Lève les yeux. [Fiche Terminée] Jeu 8 Sep - 22:58
Akamine Otohime
"T’ES PAS MIEUE QU’MORTE, MA CRISSE"
i. Information
► Nom : Akamine
► Prénom : Otohime
► Taille : 1m71
► Poids : 60kg, à peu près
► Age : 23 ans
► Affinité Primaire : Katon
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Jonin
► Village Souhaité : Sakyuu
► Religion : Pas le temps pour ça.
► Grade Religieux Souhaité : Nop
► Particularité : J’ai une grande gueule, deux gros morceaux de personnalité, je suis rousse et je suis méchante. C'est ce qu'on dit.
► Source de l'avatar : Inoue Orihime – Bleach
ii. Que recherches-tu ?
Je ne suis pas ninja pour l’argent, pour la gloire ou pour le statut. Je suis ninja parce que je sais comment détruire des affaires, et rien ne m’excite plus d’entendre des choses se briser. On m’a toujours traitée de conne et de bonne à rien, mais j’ai trouvé ce que j’avais à faire pour avoir une place en ce monde, et rien ne me fait plus plaisir.
J’entraîne des petites choses à devenir des soldats, pis je m’attache à eux. Je n’aurai jamais d’enfants, mais je compte faire du Sable un village où les petits peuvent vivre sans danger; je suis le danger qui fait peur aux autres dangers. J’ai passé mon temps à me faire un nom, à me fendre le cul en quatre pour un petit brin d’importance et pour avoir une voix.
Ce que je veux, c’est crier à plein poumons que j’existe, qu’on ne puisse pas m’ignorer, et qu’on se rappelle qu’être avec moi ça veut dire vivre. Être contre moi, ça veut dire finir mort à nourrir les vers au fond d’une fausse de sable. Pis c’est mérité.
Je ne dois pas devenir l’Ombre de Sakyuu, mais je le deviendrais s’il le fallait. J’ai des remords, j’ai des regrets, mais je n’ai aucune limite; je n’ai pas peur de tuer un homme ou un démon, et je n’ai pas peur de tuer la mort non plus. Encore moins de mourir.
Par contre, j’ai peur de ne pas être assez. J’ai peur de ne pas suffire.
Et quand j’ai peur, je détruis.
J’entraîne des petites choses à devenir des soldats, pis je m’attache à eux. Je n’aurai jamais d’enfants, mais je compte faire du Sable un village où les petits peuvent vivre sans danger; je suis le danger qui fait peur aux autres dangers. J’ai passé mon temps à me faire un nom, à me fendre le cul en quatre pour un petit brin d’importance et pour avoir une voix.
Ce que je veux, c’est crier à plein poumons que j’existe, qu’on ne puisse pas m’ignorer, et qu’on se rappelle qu’être avec moi ça veut dire vivre. Être contre moi, ça veut dire finir mort à nourrir les vers au fond d’une fausse de sable. Pis c’est mérité.
Je ne dois pas devenir l’Ombre de Sakyuu, mais je le deviendrais s’il le fallait. J’ai des remords, j’ai des regrets, mais je n’ai aucune limite; je n’ai pas peur de tuer un homme ou un démon, et je n’ai pas peur de tuer la mort non plus. Encore moins de mourir.
Par contre, j’ai peur de ne pas être assez. J’ai peur de ne pas suffire.
Et quand j’ai peur, je détruis.
iii. Histoire
Sortie du ventre de ma mère avec pratiquement une arme à la main, je criais très fort. De toutes ces bougresses qui venaient vider leur engrossement, ma bougresse avait touché le gros lot; elle est tombée sur la chose la plus agitée que la clinique n’ait jamais vu.
Quand je suis née, le village était un petit Rien. C’était tranquille, chez nous.
Avant que j’apprenne à parler. Avant que j’apprenne à mordre et grafigner. Mon frère, deux ans plus vieux, était la cible de mon trop plein d’énergie. Du plus loin que je me rappelle, j’ai toujours eu un mauvais tempérament, et c’est le frère qui en a le plus payé le prix. On jouait au “ninjitzu” (impossible à prononcer et à comprendre, ce machin) quand j’avais environ cinq ans. Lui, il a eu la chance d’être ninja en bas âge. Moi, par contre...
«Non Otohime, pas de ninja maintenant. Toi, tu dois apprendre à rester calme; apprends à danser, tu as besoin de discipline!» . . . Si j’avais su répondre à cet âge-là, j’aurais – « VA CHIER PAPA, T’ES PAS MA MÈRE. »
Au moins, j’avais déjà des notions de base pour différencier papa de maman, hein. Un bon début. La seule chose que je ne pouvais pas comprendre, à l’académie, c’est ce que la maîtresse voulait dire par “IPÉRAKTIV”... Si ça se trouve, cette conne m’insultait dans ma face et je ne le savais pas.
Je n’ai jamais réussi à canaliser mon agressivité et toute mon énergie. Et la discipline, «c’est pour les morveux de bacs à sable et pas pour les ninjitzu.» J’étais une ninjitzu.
J’avais huit ans, je regardais mon frère lancer des shuriken sur une cible en bois (comme une grosse lopette; ça, je lui ai déjà dit. Pas foutu de frapper une cible immobile à courte portée avec le vent dans le dos.), et je voulais vraiment essayer. Je ne lui aurais pas demandé, mais il y avait quelques étoiles de ninjitzu à côté de moi, alors j’en ai profité.
J’ai lancé. Je visais les yeux de l’homme en bois.
J’ai frappé le nez de l’homme en bois. De plus loin que lui.
Mon frère n’était pas content; c’est dangereux, c’est pas pour les filles, c’est -- «VA CHIER J’AI FAIT MIEUX QUE TOI». Après une grosse crise, Maman est arrivée (avant que je lui fasse avaler une bouchée pleine de sable probablement imbibée de pipi de chien). Je criais que je voulais lui montrer que j’étais meilleure que lui, que je voulais qu’on essaie de lancer les étoiles ninjitzu encore. J’ai hurlé assez fort pour prouver mon point et avoir ce que je veux; comme d’habitude. Maman était fâchée, elle avait une face à claque quand elle était agaçée.
Il a lancé; il a raté.
J’ai lancé; j’ai gagné.
Oh, et à côté, il y avait ma soeur, trois ans plus jeune que moi. Elle regardait la scène et elle était cool. Elle me trouvait cool. On était cool.
***
Douze ans. «Eh gros con, regarde-moi ce bandeau, moi aussi j’suis Ninja! Je te l’avais dit que j’allais l’avoir REGARDE LE BANDEAU OKAY REGARDE-LE.» ... Le début d’une rivalité malsaine entre moi et le fraternel. Jouer au Ninjutsu, c’était fini depuis longtemps. D’ailleurs, l’humiliation que j’ai eu à l’académie quand j’ai appris que je ne savais pas bien parler...
N’empèche, je suis devenue Genin plus rapidement que mon frère. C’était ça, l’important.
À l’académie, les simulations de combat se finissaient souvent comme j’aime mes croustilles; extra salées avec les larmes de mes ennemis. J’avais beaucoup de réussites, mais peu d’amis avec qui les célébrer; on m’a souvent dit que j’étais forte, mais que je ne suis pas la plus gentille. C’est vrai, je ne suis pas gentille. J’étais contente d’en finir avec l’académie et de pouvoir partir en mission; je ne perdais pas de vue le peu d’amis que j’avais, mais au moins, j’étais débarassée de ceux qui pleurnichent que “Madame! Otohime m’a frappé!”
«Peut-être que s’il ne me riait pas à la gueule parce que “les filles c’est faible et c’est nul”, j’aurais pas à lui coller mon pied au cul!» Je veux bien essayer de me retenir, mais s’ils ne sont pas foutus d’apprendre à respecter les autres, pourquoi est-ce que moi j’aurais à me priver.
C’était pareil avec mes parents; ils ne sont pas méchants, et j’étais coincée dans l’enfer de la puberté. On dira que ça n’aide pas, mais j’ai souvent été critiqué parce que je parle trop, j’ai une grande gueule, je suis langue de vipère, je ne sais pas me comporter...
Pourtant, je fais des efforts. J’essaie de changer, mais ça ne marche pas. Ma relation avec mon frère est mauvaise parce qu’il n’aime pas ce que je suis, et que moi je n’aime pas qu’il ne puisse pas être ce que je suis. On est toujours en confrontation, et c’est à chaque fois pour des broutilles parce que je suis trop bruyante, je ne fais pas attention aux autres.
Au fond de moi, ça me blesse de ne pas être capable; c’est plus fort que moi, soit je me la ferme et je me détache pour ne pas me faire remettre sur le nez que j’ai un problème face à l’autorité, un problème face aux critiques, un problème de prétention... pourtant, pour moi ce ne sont pas ça, mes problèmes. Mon problème, c’est que je réagis au quart de tour, et que je ne sais pas m’arrêter. Je ne sais pas ce que c’est, avoir des limites.
J’ai quatorze ans, et la seule personne qui ne me critique pas, c’est ma petite soeur de onze ans. Tu parles de normalité. «T’es pas si méchante, tu sais. Si les autres te comprennent pas, moi je suis fière de toi!» J’adore ma soeur, mais il y a une partie de moi qui a peur. J’espère sincèrement qu’elle ne va pas me ressembler quand elle sera plus grande. Plus elle grandit, plus je me vois en elle, et plus j’en ai peur.
Quinze ans; je deviens Chuunin, et mes relations à la maison sont au point mort; ma soeur est malade, mes parents carburent au stress, et mon frère est un con jaloux qui n’arrive pas à obtenir le grade que moi j’ai obtenu. C’est tendu, c’est toxique. Ma soeur, ça passe toujours; elle ne va pas mourir, mais ça n’aide pas au moral. Mes parents, ça passe mal; très traditionnels, ils essaient de comprendre que “je suis jeune, je ne vis pas la même réalité que vous avez vécu à mon âge, c’est pas pareil”. Je sais qu’ils veulent bien faire, mais je sens qu’on n’apprécie pas que je sois aussi énervée. Mon frère, ça ne passe pas; on essaie de ne pas se croiser, il n’accepte pas que “quelqu’un d’aussi irresponsable que moi soit passée Chuunin.” ... Pas mon problème.
Durant les deux dernières années, j’ai essayé de me calmer, en m’occupant de ma soeur et en faisant mon devoir de ninja. Je n’ai pas progressé comme je le voulais, et je compte bien me reprendre maintenant que l’état de ma soeur est stable. Ce que je veux, c’est aider Sakyuu à prospérer, assurer à ma famille une situation stable, et surtout apprendre à me connaître moi-même; ce n’est pas en restant assise que je vais me croiser.
J’ai été conne. J’ai été conne pendant longtemps.
Mon frère n’est jamais revenu. Mort en mission. Toute ma vie, je me pensais intouchable, capable de tout, et je me disais que même si les risques étaient là, je pourrais les surmonter. Il est mort, pis il ne reviendra pas.
Je me suis croisé, au coin d’une rue. Un couteau à la main, on a essayer de me finir. J’avais dix-huit ans; l’histoire importe peu, l’important c’est de se rappeler que j’ai frappé en premier, pis que j’ai tué. J’ai dépensé tellement d’énergie à essayer de devenir moins que ce que je suis, à me forcer pour ne pas être une moins que rien.
J’ai voulu faire plein de choses. J’ai eu plusieurs buts.
Je voulais protéger ma famille; la vie m’a étampé sur le coin de la gueule que si elle décide que la mort s’en vient, la mort s’en vient. J’ai essayé d’être gentille, responsable… Ça ne fonctionne pas, pour moi. Je regarde toutes ces femmes qui passent dans les rues du Sable, en fleur avec leur morveux entre les doigts, pis je pleure en dedans.
J’ai les atouts d’une femme, mais je n’ai pas le caractère pour en être une. C’est quand la vie m’a crié au visage que je suis une bête que j’ai compris ce que j’avais à faire. Je me suis dédiée, je me suis accrochée.
Mission par dessus mission par dessus mission. J’ai tellement de colère à l’intérieur de moi qu’il me faut un moyen de la canaliser, et mon moyen d’être entendue, c’est par le silence des corps qui sont retrouvés et ramenés à leurs familles.
Je protège le peu que j’ai, et je travaille dur. J’ai un frère à venger, assez de rêves pour deux, et même si je ne le dis pas à voix haute, je l’aimais beaucoup. Il était la seule façon pour moi de rester saine. Mes émotions sont fortes, mais coulent beaucoup moins facilement que le sang.
Quand il est mort, j’ai craqué. J’espère encore le retrouver, qu’il soit encore là quelque part. En attendant, je m’accroche et je protège tout ce que je peux en brisant tout ce qu’il faut.
Même après ces cinq années, le feu refuse de s’éteindre et je n’arrive pas à tourner la page. J’apprivoise la solitude, des fois j’ai envie de brailler. Je frappe, je casse, je tue.
Jusqu’à temps que quelqu’un arrive à m’achever.
Quand je suis née, le village était un petit Rien. C’était tranquille, chez nous.
Avant que j’apprenne à parler. Avant que j’apprenne à mordre et grafigner. Mon frère, deux ans plus vieux, était la cible de mon trop plein d’énergie. Du plus loin que je me rappelle, j’ai toujours eu un mauvais tempérament, et c’est le frère qui en a le plus payé le prix. On jouait au “ninjitzu” (impossible à prononcer et à comprendre, ce machin) quand j’avais environ cinq ans. Lui, il a eu la chance d’être ninja en bas âge. Moi, par contre...
«Non Otohime, pas de ninja maintenant. Toi, tu dois apprendre à rester calme; apprends à danser, tu as besoin de discipline!» . . . Si j’avais su répondre à cet âge-là, j’aurais – « VA CHIER PAPA, T’ES PAS MA MÈRE. »
Au moins, j’avais déjà des notions de base pour différencier papa de maman, hein. Un bon début. La seule chose que je ne pouvais pas comprendre, à l’académie, c’est ce que la maîtresse voulait dire par “IPÉRAKTIV”... Si ça se trouve, cette conne m’insultait dans ma face et je ne le savais pas.
Je n’ai jamais réussi à canaliser mon agressivité et toute mon énergie. Et la discipline, «c’est pour les morveux de bacs à sable et pas pour les ninjitzu.» J’étais une ninjitzu.
J’avais huit ans, je regardais mon frère lancer des shuriken sur une cible en bois (comme une grosse lopette; ça, je lui ai déjà dit. Pas foutu de frapper une cible immobile à courte portée avec le vent dans le dos.), et je voulais vraiment essayer. Je ne lui aurais pas demandé, mais il y avait quelques étoiles de ninjitzu à côté de moi, alors j’en ai profité.
J’ai lancé. Je visais les yeux de l’homme en bois.
J’ai frappé le nez de l’homme en bois. De plus loin que lui.
Mon frère n’était pas content; c’est dangereux, c’est pas pour les filles, c’est -- «VA CHIER J’AI FAIT MIEUX QUE TOI». Après une grosse crise, Maman est arrivée (avant que je lui fasse avaler une bouchée pleine de sable probablement imbibée de pipi de chien). Je criais que je voulais lui montrer que j’étais meilleure que lui, que je voulais qu’on essaie de lancer les étoiles ninjitzu encore. J’ai hurlé assez fort pour prouver mon point et avoir ce que je veux; comme d’habitude. Maman était fâchée, elle avait une face à claque quand elle était agaçée.
Il a lancé; il a raté.
J’ai lancé; j’ai gagné.
Oh, et à côté, il y avait ma soeur, trois ans plus jeune que moi. Elle regardait la scène et elle était cool. Elle me trouvait cool. On était cool.
***
Douze ans. «Eh gros con, regarde-moi ce bandeau, moi aussi j’suis Ninja! Je te l’avais dit que j’allais l’avoir REGARDE LE BANDEAU OKAY REGARDE-LE.» ... Le début d’une rivalité malsaine entre moi et le fraternel. Jouer au Ninjutsu, c’était fini depuis longtemps. D’ailleurs, l’humiliation que j’ai eu à l’académie quand j’ai appris que je ne savais pas bien parler...
N’empèche, je suis devenue Genin plus rapidement que mon frère. C’était ça, l’important.
À l’académie, les simulations de combat se finissaient souvent comme j’aime mes croustilles; extra salées avec les larmes de mes ennemis. J’avais beaucoup de réussites, mais peu d’amis avec qui les célébrer; on m’a souvent dit que j’étais forte, mais que je ne suis pas la plus gentille. C’est vrai, je ne suis pas gentille. J’étais contente d’en finir avec l’académie et de pouvoir partir en mission; je ne perdais pas de vue le peu d’amis que j’avais, mais au moins, j’étais débarassée de ceux qui pleurnichent que “Madame! Otohime m’a frappé!”
«Peut-être que s’il ne me riait pas à la gueule parce que “les filles c’est faible et c’est nul”, j’aurais pas à lui coller mon pied au cul!» Je veux bien essayer de me retenir, mais s’ils ne sont pas foutus d’apprendre à respecter les autres, pourquoi est-ce que moi j’aurais à me priver.
C’était pareil avec mes parents; ils ne sont pas méchants, et j’étais coincée dans l’enfer de la puberté. On dira que ça n’aide pas, mais j’ai souvent été critiqué parce que je parle trop, j’ai une grande gueule, je suis langue de vipère, je ne sais pas me comporter...
Pourtant, je fais des efforts. J’essaie de changer, mais ça ne marche pas. Ma relation avec mon frère est mauvaise parce qu’il n’aime pas ce que je suis, et que moi je n’aime pas qu’il ne puisse pas être ce que je suis. On est toujours en confrontation, et c’est à chaque fois pour des broutilles parce que je suis trop bruyante, je ne fais pas attention aux autres.
Au fond de moi, ça me blesse de ne pas être capable; c’est plus fort que moi, soit je me la ferme et je me détache pour ne pas me faire remettre sur le nez que j’ai un problème face à l’autorité, un problème face aux critiques, un problème de prétention... pourtant, pour moi ce ne sont pas ça, mes problèmes. Mon problème, c’est que je réagis au quart de tour, et que je ne sais pas m’arrêter. Je ne sais pas ce que c’est, avoir des limites.
J’ai quatorze ans, et la seule personne qui ne me critique pas, c’est ma petite soeur de onze ans. Tu parles de normalité. «T’es pas si méchante, tu sais. Si les autres te comprennent pas, moi je suis fière de toi!» J’adore ma soeur, mais il y a une partie de moi qui a peur. J’espère sincèrement qu’elle ne va pas me ressembler quand elle sera plus grande. Plus elle grandit, plus je me vois en elle, et plus j’en ai peur.
***
Quinze ans; je deviens Chuunin, et mes relations à la maison sont au point mort; ma soeur est malade, mes parents carburent au stress, et mon frère est un con jaloux qui n’arrive pas à obtenir le grade que moi j’ai obtenu. C’est tendu, c’est toxique. Ma soeur, ça passe toujours; elle ne va pas mourir, mais ça n’aide pas au moral. Mes parents, ça passe mal; très traditionnels, ils essaient de comprendre que “je suis jeune, je ne vis pas la même réalité que vous avez vécu à mon âge, c’est pas pareil”. Je sais qu’ils veulent bien faire, mais je sens qu’on n’apprécie pas que je sois aussi énervée. Mon frère, ça ne passe pas; on essaie de ne pas se croiser, il n’accepte pas que “quelqu’un d’aussi irresponsable que moi soit passée Chuunin.” ... Pas mon problème.
Durant les deux dernières années, j’ai essayé de me calmer, en m’occupant de ma soeur et en faisant mon devoir de ninja. Je n’ai pas progressé comme je le voulais, et je compte bien me reprendre maintenant que l’état de ma soeur est stable. Ce que je veux, c’est aider Sakyuu à prospérer, assurer à ma famille une situation stable, et surtout apprendre à me connaître moi-même; ce n’est pas en restant assise que je vais me croiser.
***
J’ai été conne. J’ai été conne pendant longtemps.
Mon frère n’est jamais revenu. Mort en mission. Toute ma vie, je me pensais intouchable, capable de tout, et je me disais que même si les risques étaient là, je pourrais les surmonter. Il est mort, pis il ne reviendra pas.
Je me suis croisé, au coin d’une rue. Un couteau à la main, on a essayer de me finir. J’avais dix-huit ans; l’histoire importe peu, l’important c’est de se rappeler que j’ai frappé en premier, pis que j’ai tué. J’ai dépensé tellement d’énergie à essayer de devenir moins que ce que je suis, à me forcer pour ne pas être une moins que rien.
J’ai voulu faire plein de choses. J’ai eu plusieurs buts.
Je voulais protéger ma famille; la vie m’a étampé sur le coin de la gueule que si elle décide que la mort s’en vient, la mort s’en vient. J’ai essayé d’être gentille, responsable… Ça ne fonctionne pas, pour moi. Je regarde toutes ces femmes qui passent dans les rues du Sable, en fleur avec leur morveux entre les doigts, pis je pleure en dedans.
J’ai les atouts d’une femme, mais je n’ai pas le caractère pour en être une. C’est quand la vie m’a crié au visage que je suis une bête que j’ai compris ce que j’avais à faire. Je me suis dédiée, je me suis accrochée.
Mission par dessus mission par dessus mission. J’ai tellement de colère à l’intérieur de moi qu’il me faut un moyen de la canaliser, et mon moyen d’être entendue, c’est par le silence des corps qui sont retrouvés et ramenés à leurs familles.
Je protège le peu que j’ai, et je travaille dur. J’ai un frère à venger, assez de rêves pour deux, et même si je ne le dis pas à voix haute, je l’aimais beaucoup. Il était la seule façon pour moi de rester saine. Mes émotions sont fortes, mais coulent beaucoup moins facilement que le sang.
Quand il est mort, j’ai craqué. J’espère encore le retrouver, qu’il soit encore là quelque part. En attendant, je m’accroche et je protège tout ce que je peux en brisant tout ce qu’il faut.
Même après ces cinq années, le feu refuse de s’éteindre et je n’arrive pas à tourner la page. J’apprivoise la solitude, des fois j’ai envie de brailler. Je frappe, je casse, je tue.
Jusqu’à temps que quelqu’un arrive à m’achever.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Yang à 66 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Princesse Ao Yamanaka
► Quel âge as-tu ? Encore 26 ans, mais plus pour longtemps!
► Comment nous as-tu trouvé ? Encore Hotaru
► Comment trouves-tu le forum ? Encore super Hot
► T'as un autre compte? Lequel ? Oui! Ao Yamanaka et Konomi Kusaribe!
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? YES LET'S DO IIIIIIT
► Quel âge as-tu ? Encore 26 ans, mais plus pour longtemps!
► Comment nous as-tu trouvé ? Encore Hotaru
► Comment trouves-tu le forum ? Encore super Hot
► T'as un autre compte? Lequel ? Oui! Ao Yamanaka et Konomi Kusaribe!
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? YES LET'S DO IIIIIIT
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Akamine Otohime - Lève les yeux. [Fiche Terminée] Lun 12 Sep - 16:07
Félicitations !
Te voilà validé!
Re-Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Sakyuu no Satô au grade de Jonin !
Enfin ! Enfin je découvre ce personnage et me voilà plein de joie, si bien que pour une fois je déroge à nos propres règles pour lui offrir une trame dramatique.
TRAME PERSONNELLE :
On excuse souvent la méchanceté comme étant une erreure de jeune ou encore un luxe que peut se permettre l’adolescence, la vérité, c’est que la méchanceté est une lumière froide dans laquelle les choses perdent leurs couleurs, définitivement.
Otohime n'a pas été décrite comme la plus sensible des femmes, que ce soit par ses camarades, ses voisins, ou bien même sa propre famille. Pourtant il y a toujours eu quelqu’un pour voir une petite lueur au fond d’elle, une lueur parfois froide, mais aussi chaude. Cette personne n’est autre que cette petite sœur qui admirait son aîné, qui était fière d’elle et qui, bien entendu, suivait la même voie. Devenu ninja, plus astucieuse que son frère aîné mais moins doué que sa sœur aînée, elle ne se fit pas remarquer, sauf le jour de sa disparition, il y a de cela à peine quelques mois…
Déclaré “morte en mission”, elle semble avoir suivi votre frère dans sa tombe, mais est-ce réellement le cas ?
TON IMAGE : Méchante
On excuse souvent la méchanceté comme étant une erreure de jeune ou encore un luxe que peut se permettre l’adolescence, la vérité, c’est que la méchanceté est une lumière froide dans laquelle les choses perdent leurs couleurs, définitivement.
Otohime n'a pas été décrite comme la plus sensible des femmes, que ce soit par ses camarades, ses voisins, ou bien même sa propre famille. Pourtant il y a toujours eu quelqu’un pour voir une petite lueur au fond d’elle, une lueur parfois froide, mais aussi chaude. Cette personne n’est autre que cette petite sœur qui admirait son aîné, qui était fière d’elle et qui, bien entendu, suivait la même voie. Devenu ninja, plus astucieuse que son frère aîné mais moins doué que sa sœur aînée, elle ne se fit pas remarquer, sauf le jour de sa disparition, il y a de cela à peine quelques mois…
Déclaré “morte en mission”, elle semble avoir suivi votre frère dans sa tombe, mais est-ce réellement le cas ?
TON IMAGE : Méchante
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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