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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Genin de Seizan / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
    Itsuru Rima
    Genin de Seizan / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
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    Itsuru Rima
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      Elle n’y retourne jamais. L’endroit lui donne la nausée. Cependant, un point de rendez-vous a été décidé il y a longtemps, Rima est sûre de toujours y assouvir ses attentes, celles de partager du temps avec ses frères. Oui, c’est la condition pour lui drainer tout son salaire maintenant qu’elle est adulte et sa mère est bien trop dépendante de ses ryos pour lui faire faux bond. Du moins, avec arrogance, la fille l’a toujours cru.

      “ Shiro est encore absent ? “

      Cela fait quatre fois aujourd’hui, que le troisième de la famille ne répond plus à l’appel. Pourtant, la kunoichi et son petit frère ont toujours été très proches. Il est probablement celui qui l'a le plus pleuré. Rima ne peut pas croire que soudainement, une distance sortie de nulle part s'immisce entre eux. Son instinct lui chuchote de vilaines choses au coin de l’oreille. La fille connait ce regard fuyant, fautif. Son inquisition se porte sur le reste de la fratrie complice et le malaise est évident.

      “Il est parti.” Laisse glisser le plus jeune comme une étincelle sur un filet de poudre.
      “Comment ça parti ?!!”

      Qu’importe les explications, Rima n’en croit pas un mot. Qu’importe son aversion du passé, ses pas dévorent la distance et très vite sa silhouette négligée s’engouffre dans la maison de son enfance. Plus rien ne lui est familier à part l’emplacement.

      “ Eh ! Qui êtes-vous ? “

      Son père ne la reconnaît même pas. En toute franchise, elle ne l’aurait pas identifié non plus sans le souvenir de sa voix rauque. Combien même elle veut lui poser la question qui lui brûle les lèvres, la vision pitoyable qui lui offre lui coupe le clapet. Ce père qu’elle a tant admiré. Son cœur vacille entre le manque de toutes ses années et la colère qui la dévore. Même si c’est un accident regrettable, il est l’origine de tout. S’il n’a rien demandé pour avoir cet avenir, elle encore moins. Et Shiro bien moins encore.

      “ Tu l’a vendu lui aussi, c’est ça ?! “ Sa voix porte plus de raison; et sa main a attrapé le col de cet extropié.

      Toute sa volonté d’enfouir ses ressentiments s’envole, mécaniquement elle malmène son propre père, lui hurlant des mots durs, mais vrais. Détruire sa vie à elle ne leur a donc pas suffit, devront-ils tous payer le prix cher pour leur incompétence parentale. Le résultat est évident, l’esprit de l’homme percute que c’est son premier enfant qui lui fait face avec toute cette rage. Un échange stérile s’installe. Rima aussi comprend qu’elle n’en obtiendra rien. Un son sourd tambourine dans sa tête tandis que son cerveau fatigué essaie de réfléchir. Shiro est “normal”. Elle en est sûre et certaine, elle s’est assuré tant de fois qu’aucun n’ait jamais aucune chance de développer une affinité avec le chakra. Est-ce qu’un détail lui a échappé ?

      Et avant même que les connexions minimales se fassent, la kunoichi est aux pieds du bureau du Kage. Le pauvre administrateur malchanceux de l'accueil  lui faisant face s’en trouve vite dépassé. L’échange plus ou moins cordial ne dure qu’un instant, celui d’après son poing s’est écrasé sur la table de travail. Sa voix vacillante s’élève. Ce n’est pas la Rima qu’ils connaissent ici.

      “ Vous vous foutez de ma gueule ? Tu ne sais pas de quoi je parle ? Et combien même, s’il a rejoint l’armée c’est comme ça et puis c’est tout ?!! “

      D’ordinaire, l’Itsuru s’efface dans le décor, elle ramasse sa mission, ne fait jamais de commentaires, combien même la chose peut lui déplaire. Arrangeante, diplomate. Elle s’exécute à l’infini, sans vague… mais aujourd’hui est un jour différent. Sa docilité n’est motivée que par ses instincts protecteurs et ces derniers sont soudainement à rude épreuve.

      “ J’ai fait tout ce que vous m’avez demandé. Toute votre merde sans bronché, par patriotisme tu crois ??! Est-ce que tu as des yeux pour voir ma gueule ? “ Sa référence est évidente sur tous les stigmates qui parcourent son corps, couplés à des cernes sombres. “ Moi vivante, mes frères ne vivront jamais ça. Ils seront des civils, heureux. “ Sa tonalité se fait plus pertinente sur le dernier mot. “ Et toi, tu dis que je fais tout ça pour rien ? “

      Les tambours dans sa tête explosent, comme son self-contrôle en fait. Le bureaucrate a beau lui demander de se calmer, c’est vain. Elle est sûre et certaine que c’est cette foutue armée qui a sévi. Qui d’autre en plein cœur de Seizan pourrait acheter impunément un enfant de quartoze ans ?

      “ Dans quel camp vous avez  envoyé Shiro ?! “

      La balafrée n’en démord pas, à bout d’énergie ou de patience, sa victime agite ses doigts. Les ennuis vont pointer le bout de leur nez.

      “ Je te le redis, s’il est entré dans un camp, je dis bien “si”; tu ne pourras pas l’en sortir. Lâche l’affaire et rentre chez toi te repo… “

      D’un revers de main, l’Itsuru a tout balayé sur la surface plate les séparant. On dirait bien qu’ils n’arriveront pas à parlementer. Le geste de l'homme signifie sûrement que la prochaine intervention sera plus musclée...

      “ Dommage pour toi. “
      Traumatismes d'enfance -  Feat Hotaru & Kyoshiro K0ou
      Tadake Kyoshiro
      "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
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      Tadake Kyoshiro
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        Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
      Traumatismes d'enfance




      Toujours fourrés ensemble, Kyoshiro et Hotaru n'étaient plus uniquement des partenaires d'entraînement. Ils partageaient leurs vies, bien évidemment, mais ils travaillaient de plus en plus souvent ensemble car, admettons-le, leur synergie était tout de même impressionnante. Ils avaient les mêmes réflexes, le même humour et, surtout, le même professionnalisme si bien que leur duo était la garantie d'un travail bien fait. Ils faisaient une bonne équipe et, aujourd'hui encore, ils venaient de rentrer d'une patrouille rondement menée, à l'extérieur du village. Rien de farfelu, pas de véritable action ce qui n'avait rendu la patrouille que plus longue et ennuyeuse mais, au final, ils étaient rentrées et c'était bien tout ce qui comptait. Ils avaient tous deux gravi les marches menant au bureau du grand patron, pour faire leur rapport et se déclarer prêts pour leur prochaine mission, avant de fermer la porte derrière eux. Que faire, maintenant ? Retourner forger ? S'entraîner un peu ou...autre chose ? Eh bien, pour une fois, l'aveugle avait d'autres choses en têtes, et ce fut avec un sourire amusé qu'il brisa le silence d'un :


      Bon. Maintenant que la patrouille est finie, je t'invite à manger. Et ce n'est pas négociable, évidemment. Je te laisse décider de l'endroit, par contre.  



      Il était rare qu'il propose de sortir pour manger mais, depuis quelques temps maintenant, il avait appris la nécessité de lever le pied et prendre un peu de temps pour lui. C'était une bonne journée et il fallait en profiter...tout du moins cela aurait pu être une bonne journée, si Kyoshiro ne fut pas alerté par la voix de la femme, non loin de lui, qui portait bien au-delà du raisonnable. Encore une mécontente, venue toquer à la porte du grand patron, hein ? Un soupir fut la seule réponse qu'il offrir à ce triste spectacle.


      Ah, tiens. Encore une qui s'est levée du mauvais pied, ce matin.



      Posant la main sur sa lame démoniaque, à sa ceinture, le jeune homme commença à faire demi-tour, jusqu'à ce que l'agacement de l'inconnue ne grimpe d'un cran, envoyant balader tout ce qu'il y avait sur le bureau du gratte-papier devant elle. D'ordinaire il aurait ignoré cela, le balayant d'un haussement d'épaules avant de retourner à ses occupations plus importantes mais, ici, sans trop savoir pourquoi, il avait le désir de remettre un peu d'ordre en ce lieu qui symbolisait l'autorité de tout Seizan. Qui croyait-elle être, pour beugler ainsi ? L'aveugle n'avait évidemment pas écouté ses paroles, juste le volume de sa voix alors, en pivotant en direction de la conversation musclée, il fit entendre sa puissante voix d'un :


      Hey ! Ça va aller, oui ? C'est le bureau du grand patron, ici, pas la taverne du coin ! Alors on va se calmer et baisser d'un ton !  



      Si cela ne venait pas de lui, un autre s'en chargerait et cela serait autrement moins plaisant. La main toujours au repos sur le manche de son arme, haussant les épaules envers Hotaru comme pour s'excuser de s'impliquer dans ce qui ne le regardait pas, il fit quelques pas en direction de l'inconnu et de l'administrateur, avant de rentrer dans le vif du sujet, d'un sec :


      Il se passe quoi, ici, au juste ?  

      dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
      Oomori Hotaru
      dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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      Oomori Hotaru
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        Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
      Traumatismes d'enfance


      Hotaru et Kyoshiro était un duo, le genre de duo qui s’était naturellement formé. Il se ressemblaient en étant assez différent pour que leur synergie soit plus qu’hors du commun. Ils s’étaient rencontrés par hasard, mais étaient officiellement devenus des équipiers. Ils étaient devenus complices, amis, amants et partageaient ensemble presque toutes les sphères de leur vie avec un naturel presque déconcertant. À les voir aller, on s’attendrait qu’ils se connussent depuis de années, mais tout ça était encore plutôt récents, quelques semaines, quelques mois tout au plus.

      Ils rentraient d’une autre patrouille. Si ce n’était pas la tâche que préférait Hotaru, elle avait appris à l’apprécier. Patrouiller en montagne avec Koyshiro avait quelque chose d’apaisant et on ne savait jamais sur quoi on pouvait tomber. Une bonne petite bagarre pour échauffer les muscles était toujours la bienvenue.

      Le colosse lui proposa quelque chose d’inhabituel et la chunin ne pu s’empêcher de rétorquer. C’était un peu sa façon à elle de montrer son attachement : les plaisanteries et les piques gentilles.


      « Oh ? Toi qui invite ? Ça va t’es pas malade ? »


      Dans son ton, on y sentait la plaisanterie alors qu’elle tendait sa main en direction du guerrier, comme si elle voulait prendre sa température. Un immense sourire s’était installé sur son visage, alors qu’elle lui répondait. Elle recula qu’il l’ait laissé le toucher ou non avant d’ajouter :

      « Ça pourrait être bien, c’est vrai et je meurs de faim, un bon repas chaud ça changerait tout. Ramens ou le restaurant de la dernière fois. Je te laisse trancher, j’ai déjà réduit à deux choix les possibilités. »


      La proposition de l’aveugle l’avait surprise, mais après une journée à marcher dehors dans le froid de l’hivers, ça faisait toujours plaisir. Sa main vient effleurer celle de son amant, avant que le boucan des engueulades ne se fasse entendre. La samouraï leva les yeux vers Kyoshiro, sachant très bien qu’il ne voyait pas le regard curieux qu’elle lui lançait.

      Le commentaire de l’homme arrache un ricanement de la part d’Hotaru. Elle l’observa prendre en main le manche de Sekitsui, mais un peu plus diplomate que lui, elle ne se saisit pas de la sienne. Une femme plutôt jeune engueulait un pauvre administrateur qui, probablement n’avait rien à voir dans la situation.  Le petit bout de femme était totalement hors de lui. Elle s’écriait et alla même jusqu’à balayer tout ce qu’il y avait sur le bureau du pauvre homme qui semblait plus savoir quoi faire.

      Soupirant, la chunin s’approcha davantage alors que Kyoshiro, déjà, prenait la parole … avec grande diplomatie. Il haussa les épaules en sa direction et la samaouraï posa sa main sur l’épaule de son compagnon, lui assurant que si ça n’avait pas été lui qui s’en serait mêlé, elle l’aurait elle-même. Hotaru tenta tout de même de rattraper le coup, alors qu’elle vient se positionner juste à côté de la jeune femme, faisant signe de la main à l’agent administratif qu’elle prenait les choses en charge.

      « J’t’assure, tu ne veux pas voir le Seizankage furieux si tu ne l’as jamais vu. »


      Il y avait un peu de douceur et un peu de plaisanterie dans son ton alors qu’elle se rappelait la fourniture du bureau du kage en pièce. Toujours calmement, elle se mit à récupérer la paperasse qui s’était envolée pour la remettre sur le bureau. Elle tourna ensuite son attention vers l’agent administratif avant de dire :

      « Désolée pour tout ça, on va voir avec elle ce qu’on peut faire. »


      Koyshiro demandait déjà à la jeune femme ce qui se passait avec elle et l’attention de l’Oomori se tourna de nouveau vers la kunoichi alors, qu’instinctivement, elle se plaçait, du mieux qu’elle le pouvait, entre elle sa victime. Mieux valait éviter que cela escalade aux coups si ce l’était encore possible.

      « T’inquiète pas, on est pas la pour te mettre dans la merde non plus. Si on peut aider à calmer les choses, c’est tout ce qu’on veut. »

      Genin de Seizan / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
      Itsuru Rima
      Genin de Seizan / Admirateur de Sakura dans l'Edenisme
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      Itsuru Rima
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        Une voix s’élève, mais en toute franchise, Rima est trop focalisée sur son objectif pour y porter l’intérêt qu’elle mérite. Aussi, elle n’offre qu’un regard mauvais au gaillard ayant déjà la main sur la poignée de son arme. Typique du genre d’individu qu’elle déteste, de ceux qui l’ont formé, de force, plus que de grès. Pas à la taverne du coin ? Elle serre les dents si fort qu’elles se mettent à grincer. La question pourrait se soulever après tout, d’une taverne où les ventes odieuses s'opèrent sous le manteau, le village n’a rien à envier sur la façon de procéder. Elle veut lui cracher avec vénéance cette vérité qu’elle ne connaît que trop bien à la face, quand une nouvelle protagoniste à l’aura différent coupe court à sa lancée. Pour son propre bien, Rima sait qu’elle ne doit même pas essayer de penser au Kage dont elle fait mention. Que pourrait-il lui faire de pire à ce stade ? Sa vie est déjà celle d’une prisonnière aux chaînes invisibles  et sa pénitence pour avoir eu le malheur d’exister se prélève chaque jour sur sa vitalité.  Les gens désespérés comme elle ont perdu leur instinct de conservation, leur grande lâcheté les garde en vie, mais secrètement, au fond de leur âme ils aspirent à la libération que peut offrir la mort, ce qui serait la plus radicale des sentences. Un cadeau qu’on ne lui fera pas, ça serait trop facile.

        Son regard vairon se concentre sur la femme qui ramasse le désordre dont elle est la cause. La douceur de sa voix et de ses gestes la perturbent pour la toute bonne raison que personne ne lui a encore jamais offert d’aide, gratuitement du moins. Il y a toujours eu un prix exorbitant à payer.  Son expérience vécue lui suggère de se méfier des intentions dissimulées. En tout cas, les deux samouraïs lui ont coupé le sifflet en la déconnectant de l’ascendance de sa crise. La fille ne peut pas abandonner Shiro, sinon il finira comme elle. À travers lui, se joue toutes les expiations de son impuissance. Elle doit être pour lui, celle qu’il n’est jamais eu pour elle. Coûte que coûte. Ses yeux se ferment, sa poitrine se gonfle dans son inspiration. Elle le doit. L’homme face à elle pourrait aussi bien la trancher en deux à l’instanté. Qui va le blâmer ?

        “ Vous avez raison Sempais. Où avais-je la tête. “
        Son ton se veut sérieux, mais elle ne peut dissimuler ni son venin, ni toute l’ironie de sa tirade.

        Sa silhouette plie, s’incline respectueusement pour implorer un pardon, comme on le lui a appris. Flancher ne veut pas dire rompre, c’est ainsi qu’elle a réussi à faire son chemin jusqu’ici avec d’aussi faibles capacités. Pourtant, son mea culpa sonne faux, il n’a rien de sincère, quelque chose de mécanique. L’Itsuru est trop épuisée mentalement pour faire semblant correctement. Même ses ongles enfoncés dans ses paumes la trahissent.

        “ L’inquiétude face à la disparition de mon précieux petit frère m’a fait perdre tout discernement. “


        Amère, même le goût métallique dans sa bouche relève de cette saveur. Cette histoire lui donne la nausée. Ses yeux perçants rebondissent d’un individu à l’autre. Un regard qui ne peut mentir sur ses intentions. Elle meurt d’envie de dresser un doigt bien choisi à tout le monde. Sa colère l’aveugle même devant les intentions généreuses de sa salvatrice. Ou alors, était-ce de l’ignorance. La bienveillance ressemble plus à un mythe qu’autre chose pour la fille.

        “ Rima… “ Essaie doucement l’administrateur après avoir acquiescé la demande de la samourai. Un homme visiblement pas très rancunier. “ il est peut-être vraiment parti comme on te l’a dit. Et s’il a effectivement été enrôlé de la même façon que toi…” Inutile de jeter de l’huile sur le feu pour l’heure. Sa phrase s’arrête net. “ Reparlons-en à tête reposée, d’accord ? “ D’un signe de tête, il montre sa reconnaisse pour l’intervention au duo.

        Que des mots que Rima ne veut pas entendre, son observation s'étend longuement sur l'hérisson blanc  lui rappelant un peu trop son instructeur, avant qu'elle rive son attention sur la femme qui dans le lot, lui inspire le plus confiance.

        “ Moi, tout ce que je veux, c’est ramené Shiro à la maison, le voir devenir  forgeron comme il en rêve… “

        Ses mots sont plus des murmures où il faut se concentrer pour comprendre le contenu, ses pupilles si vives se sont vidées de toute âme alors que la grande sœur réalise qu’il est déjà peut-être trop tard. Elle devrait peut-être reprendre l’histoire dans l’ordre. Oui c’est ça. Retourner à la source pour obtenir des informations. Bémole, sa mère lui avouera jamais la vérité et son père ne sait probablement rien. Si elle tente la force… on coupera ses liens avec le reste de sa fratrie. Est-ce qu’ils subiront tous son sort ?

        “ Je n’ai pas d’argent, mais je ne suis pas ingrate.”  Oui c’est ça, elle est impuissante, car elle ne peut agir par elle-même. Sans argent pour une mission, ni preuves, le village ne l’aidera pas non plus… mais va savoir pourquoi, elle espère pouvoir convaincre et trouver un accord avec la femme se voulant rassurante. “ Je te revaudrais le service à la hauteur de ton choix, alors pourrais-tu m’accorder une faveur ? Cela ne prendra que quelques minutes à quelqu’un comme toi. Peux-tu interroger une personne à ma place, au sujet de la disparition de mon petit frère ? “

        Cela peut paraître farfelu une telle requête sortie de nulle part faite à une inconnue, mais c’est tout ce que l’Itsuru a désormais. Peut-être que la déesse lui à accordé sa bienveillance en les faisant entrer ici à ce moment-là. Qu’a-t-elle à perdre à demander de toute façon.
        dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
        Oomori Hotaru
        dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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        Oomori Hotaru
        Traumatismes d'enfance -  Feat Hotaru & Kyoshiro 8c44fb6d586217d534634937c660767a MESSAGES : 326
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          Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
        Traumatismes d'enfance


        Il y avait, dans la réaction de la jeune femme, quelque chose qui ne plaisait pas à Hotaru, mais, comme le jeu semblait se calmer un peu, la samouraï ne dit rien de plus, terminant de récupérer les documents éparpillés au sol. Ce qu’elle révéla cependant à la question de Kyoshiro, vint directement s’attaquer aux cordes sensibles de l’aînée du trio.

        Son petit frère, hein ? S’il y avait bien quelque chose qu’elle pouvait comprendre, c’était bien cela. Elle avait passé sa vie à veiller sur ses deux frères, si l’un d’eux disparaissait du jour au lendemain, il était fort possible que la réaction de l’Oomori soit aussi contenue que celle de sa cadette. Elle lança un regard à Kyoshiro, bien qu’il ne pût le voir, avant de baisser de nouveau les yeux vers la kunoichi. Elle venait d’en faire sa mission et même sans le voir, Kyoshiro pouvait le deviner.

        La colère de la jeune femme ne passa pas inaperçue pour Hotaru, mais la chunin choisit de ne rien dire de plus. Pas maintenant du moins. Elle écouta l’administrateur parler et réalisa qu’elle avait oublié cette pratique. Comme elle ne la voyait pas vraiment, cette horrible réalité avait rapidement su échapper à la samouraï.

        Et la supplication de la femme ne tomba pas dans une oreille sourde.

        « On va voir ce qu’on peut faire pour ça. »


        Évidemment, Hotaru n’était qu’une chunin. Elle n’avait aucun poids politique et aucune ambition d’en avoir vraiment, alors pouvait-elle seulement faire quelque chose pour Rima ? Malgré qu’elle doutât de ce qu’elle pouvait faire, la chunin avait déjà décidé de faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider la jeune fille à trouver son frère.

        « Je vais t’aider, sois-en certaine. »


        Il y avait de la détermination dans son ton. Le genre de détermination qui en général voulait dire qu’elle allait se mettre les pieds dans les plats. C’était le genre de ton qui impliquait qu’elle était prête à faire des bêtises et à se casser la gueule pour arriver à ses fins.

        Elle ne le faisait pas de bonté de cœur. Enfin, c’était ce que se disait Hotaru. Elle voulait le faire parce qu’elle ne voulait jamais avoir à passer par quelque chose comme ça – perdre un autre de ses frères. Ce que la jeune femme vivait à ce moment-là, c’était l’un des pire cauchemar d’Hotaru et il n’était pas question de rester là sans rien faire.

        Rima expliqua alors qu’elle n’avait pas d’argent, mais que s’ils l’aidaient, elle saurait se montrer redevable. Et Hotaru secoua la tête doucement.

        « Ne t’inquiète pas pour ça. On va commencer par voir ce qu’on peut faire. »


        Tournant son attention vers Koyshiro, la samouraï ajouta :

        « Ça te dérange si on est trois pour manger cette fois-ci ? Je me ferai pardonner plus tard d’inviter quelqu’un d’autre, promis. »


        Elle laissa aux soins de son amant de s’imaginer ce qu’elle sous-entendait par là. Elle lui promettait silencieusement la faveur de son choix en échange de sa coopération à ce moment-ci. Kyo n’était pas du genre à aider tout le monde, elle savait et c’était pour ça qu’elle mettait quelque chose pour lui dans la balance, espérant que cela suffirait à le convaincre.

        « Aller, tu viens avec nous, c’est non négociable. Tu pourras m’en dire plus lorsque qu’on sera installé devant un bon plat chaud. »

        Traumatismes d'enfance -  Feat Hotaru & Kyoshiro K0ou
        Tadake Kyoshiro
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        Tadake Kyoshiro
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        Traumatismes d'enfance




        La seule et unique condition pour que le jeune aveugle soit aimable, avenant, c'était qu'il puisse y voir son propre intérêt dans la discussion en cours. S'il s'agissait d'un accord commercial ou de la volonté de trouver un partenaire d'entraînement, alors il pouvait être l'homme le plus charmant du monde mais, lorsque ce n'était pas le cas, son manque d'intérêt était aussi visible que le nez au milieu de la figure. Qu'y pouvait-il, au fond ? Passer sa propre personne en priorité n'était pas une option, ou quelque chose qu'il pouvait faire à temps partiel, mais bel et bien une partie majeure de l'homme qu'il était. Il se fichait pas mal de ce qui arriverait à son prochain, à son voisin, seul son avenir importait au bout du compte.
        Sortir de mission et entendre une personne gueuler, à côté de lui, n'était pas pour le mettre de bonne humeur, mais foutre le bordel non loin du bureau du patron était encore pire. Ainsi, avec sa subtilité naturelle, Kyoshiro essaya d'instaurer un peu d'ordre dans ce chaos, histoire de ramener un peu de sens et de calme dans cette conversation, mais il n'était pas idiot. Il savait quand reconnaître que des mots étaient vides de sens, il savait quand reconnaître que quelqu'un faisait simplement semblant de se soumettre mais n'en pensait pas moins, car il avait passé des années à fonctionner ainsi, lui-même.

        Lorsque la raison de l'évènement de la femme fut dévoilée, à savoir la disparition de son petit frère, aucune émotion ou réaction ne fut visible sur le visage de l'aveugle. En même temps, sérieusement, qu'en avait-il à faire ? Il avait faim, et c'était vraiment tout ce à quoi il était capable de penser. Malheureusement, il fut contraint d'effectuer un effort surhumain pour taire un soupir, lorsque Hotaru sauta à pieds joints pour montrer son intérêt pour cette tragédie. Évidemment qu'elle pouvait s'identifier à cette situation...mais cela voulait surtout dire que Kyoshiro n'allait pas pouvoir y échapper.

        S'écartant, laissant les deux femmes discuter pendant un instant, la main toujours sur son arme, le jeune homme se perdit dans ses pensées, luttant contre la faim jusqu'à ce que Hotaru ne vienne lui demander ce qu'il redoutait. Une troisième à la table ? Il n'était pas chaud, mais il appréciait la tentative de la Oomori de lui proposer quelque chose en retour. Malheureusement il n'était pas aussi facilement achetable que cela. Soupirant, braquant son visage bandé vers la nouvelle venue, il répondit alors :


         Ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix, non ? Allez, allons-y avant que je ne change d'avis.



        Ouvrant la marche, laissant les deux demoiselles discuter des détails en chemin, l'aveugle descendit les marches jusqu'au centre ville, où il s'enfonça dans les ruelles, dans le but de trouver un restaurant à ramen qu'il avait en tête. Poussant la porte, il se fit remarquer par sa grande stature et son physique assez...particulier, levant trois doigts en l'air à l'attention du patron qui n'eut aucun mal à le remarquer.


         Trois bols de ramen et trois thés, patron. Merci.



        Les trois convives furent rapidement menés vers une table, dans un coin et, détachant Sekitsui de sa ceinture pour la poser contre la table, le colosse vint s'asseoir dés qu'il le put. Faisant craquer son cou, sentant ses muscles endoloris par la longue marche qu'il venait de faire, il rentra rapidement dans le vif du sujet, avec sa subtilité légendaire.


         Alors ? Raconte. Est-ce qu'on parle d'interroger, vraiment interroger, ou lui faire bouffer ses dents jusqu'à ce qu'il avoue ?



        Autant qu'il soit rapidement fixé, non ?
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        Itsuru Rima
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        Itsuru Rima
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          Il y a une note de détermination dans le semblant de promesse que la samouraï lui fait. Même si sa nature méfiante oppose ses barrières sceptiques à son espoir soudain, Rima veut y croire.  Sa voix reste étouffée dans le fond de sa gorge, épuisement et émotions faisant un cocktail néfaste sur son corps malmené. Aussi,  elle ne peut que les observer à nouveau, sans pouvoir trancher exactement si elle a fait une bonne pioche ou non. Une pointe de curiosité l’interroge sur le genre de relation qu'entretiennent ces deux-là. Il ne lui faut pas longtemps pour hypotiser sur le fait, que tant que la femme sera de la partie, il suivra aussi. Combien même son intrusion à l’air de lui déplaire.

          Mais quelle étrange idée à-t-il de se couvrir les yeux ainsi. Son sourcil se relève alors que la kunoichi ne remarque ce détail que maintenant. Une petite voix dans sa tête lui dit de mettre le plus de distance possible entre elle et son arme, dont le maniement le démangeait tout à l’heure. Il lui semble dangereux contrairement à la brune. Sa partenaire dégage de la bienveillance, tandis qu’il transpire ce “rien à foutre” qu’elle connaît elle-même si bien.  Seul un soupir, mélange entre soulagement et acceptation,  lui échappe. Rima ne veut pas perdre son temps à manger, mais elle ne peut pas en plus faire des caprices dans sa situation. L’obéissance reste sa seule issue, ses pas s'emboîtent à ceux de son aîné aux côtés de la samouraï à qui elle n’a même pas demandé son nom. Heureusement pour ses nerfs, le colosse prend les choses en mains dans le restaurant.

          “ Ce sera “elle”. C’est ma mère. Itsuru Inae”
          Elle est tenté de choisir l’option des dents, mais ses principes l’en empêchent. “ Et elle n’en est pas à son coup d’essai. J’ai été vendue à l’armée il y a dix ans, mais c’était parce que j’avais révélé des prédispositions au maniement chakratique. C’est très différent de Shiro, il n’a aucun talent de ce genre à ma connaissance, il ne sait même pas se battre, c’est même plutôt un pleurnichard. “ Pourquoi l’armée s'intéresserait à lui, cela ne fait aucun sens. “ Un de mes cadets à laisser échapper qu’il était parti avec quelqu’un, bien sûr, ma génitrice m’a assuré que c’était pour son bien qu’elle l’avait confié à cette personne, sans dévoiler son identité.” La fille serre les dents un instant, le scénario est trop proche du sien. “ C’est ce qu’elle avait dit pour moi également, mais tout ce qui l'intéresse, c’est pouvoir récupérer un salaire sans le moindre effort. Elle et moi, nous avions pourtant un accord. “

          Ses jointures de doigts blanchissent sous la pression qu'exerce sa frustration. L’Itsuru a travaillé durement, plus que de raison conformément au marché, elle a toujours rempli sa part en ramenant toujours plus d’argent, alors pourquoi avoir trahi sa confiance ?

          “ Ma mère n’est pas bienveillante, c’est le genre de personne qui me tient sous sa coupe par un chantage affectif odieux. Je ne dirais pas qu’elle est mauvaise pour autant, seulement désespérée. “
          Et les personnes de ce genre sont les plus imprévisibles… “ Si elle est prête à perdre mon financement en se séparant de Shiro, c’est forcément qu’elle a plus à y gagner dans sa nouvelle transaction. À part l’armée, qui serait prêt à acheter un gamin de quatorze ans en plein milieu du village sans se soucier d’être inquiété ? “

          Elle a bien d’autres idées en tête, Rima est une créature loin d’être naïve ou innocente; mais elle refuse de laisser ses pensées traversées son esprit. Au fond, l’armée comme coupable est son meilleur scénario.

          “ J’ai seulement besoin de savoir à qui il a été vendu. Cela ne fait aucun doute qu’une transaction financière a eu lieu. Je ne gagne pas assez d’argent pour qu’elle puisse s’offrir les derniers extras que j’ai observé chez eux. “

          Mais le problème reste intacte, combien même elle récupère Shiro, comment protéger les autres par la suite ? Sa migraine récurrente pointe le bout de son nez, du bout des doigts, la fille tente de calmer les tambours dans sa tête en massant son arête de nez.  Toute sa fatigue accumulée ne l’aide pas non plus à réfléchir. Quand le serveur apporte leur commande, son appétit est à zéro. Tout en regardant la fumée danser au-dessus de son bol, la kunoichi insiste une dernière fois pour être sûre de les convaincre de l’aider.

          “ Je suis sûre que cela ne vous prendra que cinq minutes de votre temps de la convaincre de parler… Voici l’adresse, elle ne sera pas difficile à reconnaître. “ Elle se désigne du bout d’un doigt. “ Moi en plus vieille.”

          Sur le papier qu’elle leur tend,  se trouve la localisation d’un appartement dans les bas-quartier du village. Une zone de ralliement bien connue pour les sans le sou.
          dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
          Oomori Hotaru
          dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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          Oomori Hotaru
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          Sur cette affaire, Hotaru était définitivement plus investie que Kyoshiro. Déjà prête à offrir son aide, malgré qu’elle n’eût aucune idée de ce qui se passait. Elle savait pertinemment que sa décision allait embêter le forgeron, mais elle était égoïste, elle aussi, à sa façon. Dans son esprit, il y avait cette idée saugrenue que ça aurait pu être un de ses frères. Et si ça avait été le cas, elle aurait voulu que quelqu’un lui tende la main. Aucune famille ne méritait d’être ainsi déchirée.

          Kyoshiro avait accepté à contre-cœur et c’était simplement parce qu’elle avait insisté. Elle se doutait qu’elle allait devoir mettre les bouchée double pour équivaloir l’effort qu’il faisait à ce moment-là. Elle allait lui montrer que c’était apprécié, elle n’était pas une ingrate.

          Le forgeron-samouraï les guida jusqu’à un restaurant de ramens, choisissant de laisser les deux femmes en retrait, mais Hotaru ne l’entendais pas ainsi. Elle fit quelques enjambées un peu plus longues que la normale pour se retrouver à son niveau.

          « Hey, je sais que ça t’embête, mais merci quand même. Je trouverai une façon de te le rendre, tu verras. »


          Elle lui avait parlé presque en chuchotant, malgré la cohue du centre-ville en après-midi, mais elle ne voulait pas que Rima entendent ce qu’elle venait de dire à son partenaire. Après tout, se serait plutôt contreproductif si elle sentait qu’elle dérangeait.

          Une fois sur place, le colosse profita de sa stature pour bien se faire remarquer alors qu’il déclarait sa commande. Puis, ce ne fut pas bien long avant qu’ils soient tous les trois installés à une table. Sekitsui fut rapidement rejointe par Chouso sur la table (c’était la seule arme à l’exception de ses kunais qu’Hotaru ne gardait pas scellée.) La samouraï avait pris place aux côtés de son amant, laissant ainsi la place devant eux pour la femme ninja.

          Kyoshiro lui avait demandé ce qu’elle voulait dire par interroger, et les voilà maintenant à discuter de ce dont il en revenait vraiment. Les révélations de Rima étaient à glacer le sang. Évidemment, Hotaru avaient été chanceuse. Ses parents biologiques, bien que pauvres n’avaient même penser à vendre leurs enfants – bien qu’en même temps, Hotaru elle-même était très jeune à leur mort et donc aucun d’entre eux n’avaient manifester de talents pour le maniement du chakra. La dynamique familiale que décrivait la kunoichi était étrangère et horrible dans l’esprit de l’Oomori. Évidemment, elle savait que c’était possible, elle n’était pas naïve, mais … c’était tellement alien pour elle … Encore une fois, elle avait été chanceuse. Très chanceuse.

          Son regard darda vers le colosse pour y voir sa réaction, mais retourna rapidement sur la kunoichi. Si l’hypothèse de Rima était logique sur la vente de son frère, Hotaru n’en était pas si certaine.

          « Oui, la seule façon de savoir à coup sûr, c’est d’interroger ta mère si c’est elle qui l’a vendue. Par contre, je ne suis pas d’accord sur un point. Je ne pense pas que l’armée ait quoi que se soit à voir avec ça. La raison est simple, tu as dit que ton frère ne manipulait pas le chakra, l’armée n’achète que ceux qui peuvent le faire. Et si tu penses qu’elle a plus a gagné en vendant ton frère plutôt que toi … L’armée ne dépenserait probablement pas plus sur un enfant sans talent que sur un qui a une chance de leur être plus utile, par là je veux dire qui a du chakra. Personnellement, je pense plus que c’est un particulier avec beaucoup d’argent. Après pourquoi ? Pourquoi … les raisons sont infinies tant qu’on ne sait pas qui l’a acheté. »


          C’était un long discours, mais la femme samouraï ne voulait pas faire les choses à moitié. Elle voulait que la jeune Kunoichi voit son point vu sur la situation. Hotaru avait choisi de faire part de l’armée et elle aimait sincèrement ce qu’elle faisait. Si elle était consciente des parties moins roses qui la constituait, il y avait tout de même un ordre des choses et des raisons qui expliquaient tel ou tel décision. Honnêtement, la samouraï ne voyait aucune raison pour l’armée de prendre garçon qui n’avait aucun chakra.

          « Il n’y aura pas de problème pour aller visiter ta mère et essayer de lui faire parler, surtout si elle est dans Seizan-même. Se ne sera pas trop compliqué. On pourrait même y aller en terminant manger »


          Bon, ça faisait un peu beaucoup, même pour elle qui en avait la motivation, mais Hotaru savait que si elle prenait le temps de rentrer et poser son armure, elle serait trop tentée de se lover dans son lit et d’y rester jusqu’au lendemain.

          La main de la samouraï se faufila sous la table et vint se poser sur la jambe de son partenaire – un geste principalement inconscient, une marque de son affection, mais également un geste qui cherchait à transmettre sans le dire tout haut : « Oui, je sais, je suis désolée de trainer dans tout ça. »

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          L'aveugle ne faisait pas dans la demi-mesure. Même lorsqu'il partageait sa vie avec quelqu'un il restait honnête, fidèle à lui-même et, quand quelque chose lui déplaisait, il ne s'en privait jamais pour le dire. Mentir n'avait jamais été une option pour lui, jamais.  Alors oui, quand l'inconnue fut invitée par Hotaru pour manger avec eux et raconter son histoire, Kyoshiro accepta car il avait quand même une faim de loup, mais il ne se priva pas pour faire part de son mécontentement face à cette invitée surprise.
          En vérité il n'était pas un enfant, personne ne pouvait l'obliger à faire quoi que ce soit et, surtout, il n'avait pas besoin qu'on lui balance une récompense sous le nez pour l'inciter à faire quoi que ce soit. Il était le seul capable à savoir si cela en valait la peine, le seul à même de décider s'il voulait s'impliquer ou non. Il n'avait clairement pas besoin de se faire infantiliser, mais il reconnaissait aussi que cette histoire semblait importante pour Hotaru. C'était bien la seule raison pour laquelle il avait accepté, plutôt que de choisir de tourner les talents et rentrer chez lui.

          Vint alors le moment de s'asseoir, et d'inciter l'inconnue à leur donner quelques détails, afin de comprendre dans quoi ils s'embarquaient réellement. Son petit frère avait été vendu, apparemment. Vendu à un inconnu et, au fur et à mesure du discours, l'aveugle pouvait sentir la rage dans la voix de la demoiselle en face de lui. De quoi se plaignait-elle au juste ? Au moins sa mère en avait retiré quelque chose de cette affaire, au moins elle ne l'avait pas abandonné pour rien...quelle chochotte. Retenant cette remarque, comprenant que cela ne ferait qu'envenimer les choses, là où il voulait en finir le plus vite possible, le forgeron resta silencieux tout du long car, s'il comprenait l'inquiétude de la femme, il avait choisi de ne pas s'y identifier.

          Attiré par l'odeur qui venait titiller ses narines, le jeune homme se retint de saliver devant le bol face à lui, attrapant ses baguettes sans attendre, avant de les plonger pour attraper l'oeuf flottant dans le bouillon, avant de le gober d'un seul coup. Le postulat de l'inconnue était assez logique, mais les explications de Hotaru l'étaient encore plus. Pour l'armée, un individu sans chakra et sans talent ne leur rapporterait rien, alors l'acheter ne serait qu'une perte inutile d'argent. Il était plus probable que ce soit une personne, hors de l'armée, qui soit à l'origine de cet achat et, quand Hotaru mentionna que plusieurs raisons existaient pour cela, l'aveugle ne put s'empêcher de commenter :


           J'en ai quelques unes en tête, et elles ne sont pas jolies...



          Il aurait pu les lister, mais à quoi bon ? Cela serait vicieux de sa part de donner à cette femme encore plus de raisons de s'inquiéter même si, au fond, elle devait tout de même se préparer au pire. Replongeant dans son repas, sentant son estomac se remplir de seconde en seconde, Kyoshiro s'arrêta un instant en sentant la main de Hotaru sur sa jambe, une façon à elle de s'excuser de faire traîner les choses en longueur, quand tout ce que voulait l'aveugle c'était de manger et d'aller dormir. Haussant les épaules, comme pour balayer ces excuses inutiles ou montrer que cela n'avait pas d'importance, Kyoshiro continua de manger à une vitesse ahurissante, signe de son évident appétit, jusqu'à ce que ses baguettes finissent par toucher le fond de son bol.

          Profitant de cet instant de calme pour avaler son thé en quelques lampées, comprenant qu'il était suffisamment rempli pour le moment, Kyoshiro attendit qu'il en soit de même pour ses deux camarades, avant de lancer :


           Allez, allons-y.  J'ai un lit qui m'attend impatiemment.





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          Itsuru Rima
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            “ Oui Seizan même et pas si loin d’ici. “

            Les évidentes vérités tombent, quelque part, Rima savait déjà tout ce que les deux samouraïs lui font remarquer. C’est juste qu’elle était dans le déni, ça fait trop, bien trop pour tout supporter d’un coup. La fille n’est pas du genre insubmersible, loin d’être aussi forte qu’on l’attend d’elle, elle n’a même jamais voulu l’être. En un sens, elle pourrait se dire que le sort s’acharne… mais au fond d’elle, l’Itsuru sait pertinemment qu’elle paye le prix de son refus d’y mettre du sien pour évoluer. Elle savait que ce jour arriverait, combien même elle prétend le contraire. C’est trop tard pour revenir en arrière et changer les choses; à quoi lui servirait des regrets ?

            “ J’aurais préféré que ça soit l’armée. “

            Elle avoue avoir eu les mêmes pensées qu’eux, et se surprend même à se trouver chanceuse pour la première de sa vie d’utiliser le chakra. Allez savoir où on l’aurait envoyé sans ça ? Là où Shiro se trouve actuellement ? Son appétit ne vient pas, malgré tout, sentant qu’on attend après elle pour quitter la table, la kunoichi se force à avaler tout cela. Le contraste entre le glouton en face, avec qui elle pourrait faire compétition sur la cadence en temps normal, est flagrant. Bien qu’elle ne roule pas sur l’or, bien au contraire, ses récents déboires lui permettent de s’avancer à régler l’addition. Ne leur doit-elle pas au moins cela ? La discorde a fait qu’elle n'ait pas encore donné sa solde à sa génitrice. Bien sûr, le mécontentement du bonhomme ne lui échappe pas, Rima aurait cru qu’il aurait tourné les talons depuis longtemps déjà. Son regard glisse sur la femme qui cherche à faire tampon concernant la demande depuis le début. À quoi cela l’avance de faire cela ?  

            “ On y sera dans dix minutes, dix de plus et vous serez libres. ”

            Comme promis, la balafrée s’assure de ne pas traîner après avoir pris la tête de la marche pour montrer le chemin. Elle se dit que c’est une bonne idée de laisser les deux autres marcher ensemble. La brune à l’air d’être un bon remède au caractère de l’aveugle. Bien évidemment, l’Itsuru sait qu’elle ne sera pas la bienvenue, aussi elle s’invite dans le domicile qui était jadis aussi le sien sans signaler son arrivée. Le décor choque, des murs fatigués et ébréchés, un sol usé, deux meubles rafistolés, mais le poêle à bois est flambant neuf et de bonne qualité, tout comme la literie qui est visible dans la salle du fond tout aussi défraîchie. Quelques affaires plus ou moins luxueuses sous un toit indéniablement pauvre.  Elle laisse pour évidence le fait que le duo de choc puisse la suivre. Comme attendu, sa mère n’est pas ravie de la revoir, quant à son père, il trône dans un coin de la pièce centrale, un air livide accroché à la face.  Il ne semble même pas se rendre compte de la présence de sa fille et honnêtement, Rima n’a pas le temps de se soucier de son état, ou même de son sort.

            “ J’ai prévenu les autorités comme promis. “ La mère est tentée de lui rire au nez, mais déchante vite en voyant les deux chunins bel et bien réels.
            “ C’était une transaction tout ce qu’il y a de plus régulière ! “ Se défendait-elle immédiatement. “ Je ne sais pas ce que Rima vous a raconté, toujours à faire une comédie dramatique pour tout et rien ! “

            Et maintenant, ça va être elle la coupable ? Le sang de la balafrée bout, mais elle sait que si elle perd son contrôle, sa mère s’en servira pour la mettre en portafaux.  Il ne faut que quelques secondes à la génitrice pour sortir un document du tiroir de la seule commode de la pièce.

            “ Voici le contrat d’apprentissage de mon fils. C’est pour son bien que je l’ai confié à un maître forgeron. C’est son rêve d’en faire son métier. Comment peux-tu être si égoïste Rima en voulant à tout prix le garder ici avec toi ! Tu n’es plus une enfant bon sang ! “

            Sans laisser aucune trace de déstabilisations, la femme tend le papier aux fameuses “autorités” que sa fille à ramener. Rima serre les dents, si c’était si simple que cela, pourquoi ne lui a-t-elle tout simplement pas donné cette version là en premier lieu ? Et pourquoi ne pas lui dire où Shiro se trouve ? Quelque chose ne colle pas pour l’Itsuru, mais elle doit dire que sa mère se montre très convaincante. Peut-être même trop. Soudain un frisson lui parcourt l’échine, jusque là, elle n’a rien dit puisqu’après tout elle a emmené ces deux-là pour qu’ils se chargent de l’interrogatoire… mais on dirait bien que sa mère est préparée à cette éventualité.

            “ Pourquoi tu as dit qu’il s’était enfuis dans ce cas ? “
            Riposte Rima.
            “ Pour que tu lui foutes la paix ! Qu’ils aient le temps de partir en paix loin de ta possessivité ! “

            La fille reste sans voix, elle fait d’elle la méchante de l’histoire maintenant ? Dans les deux autres encadrements menant aux chambres restantes, sa fratrie observe la scène silencieusement. Un des plus grands offre un air désolé à sa grande sœur, tandis qu’un autre, plus audacieux, à carrément osé faire non de la tête à la samouraï durant le discours de sa mère. Essayant sûrement de dénoncer discrètement son mensonge.

            “ Je suis désolée si elle vous a causé des soucis… je n’ai jamais su quoi faire d’elle… Je pensais que l’armée pourrait la reprendre en main… mais… “
            “ C’est une blague …? “ La fille jette un regard désespéré en direction de la samourai, elle sait bien que l’homme qui l’accompagne n’en a rien à faire de toute façon. Elle ne s’est pas laissé avoir n’est-ce pas ?
            dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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            « Oui, l’armée aurait été mieux. »


            Dix minutes … C’était littéralement à côté de chez eux quand on y pensait un peu. Dans le jardin, même. Ce genre d’histoire qui se passait si près … C’était à donner des frissons dans le dos. Et Hotaru remercia silencieusement les dieux que sa famille biologique soit plus chaleureuse que celle de Rima. Elle remercia également d’être tombée sur son père plutôt que quelqu’un d’autre. Elle avait eu de la chance dans sa malchance, il fallait croire.

            C’était trop proche, trop dégoutant. Alors qu’ils marchaient, sa main vint chercher celle de son amant, comme pour se rassurer, pour trouver une peu de chaleur, celle qui semblait avoir été volée par les déclarations de leur cadette. Ses doigts jouaient nerveusement avec ceux du géant. Ses sourcils étaient froncés et son visage montrait le tumulte qui était né à l’idée de cette vente d’enfant.

            Elle n’avait jamais vraiment apprécié cette façon de faire et c’était encore pire maintenant. Elle connaissait quelqu’un qui avait été vendu. Le concept devenait concret, physique. Elle pouvait mettre un visage sur le phénomène. Et ça, ça la dérangeait encore plus qu’elle n’aurait jamais voulu le croire.

            Puis, ils arrivèrent sur place. La maison d’enfance de Rima était … Elle rappelait à Hotaru d’où elle venait. Elle lui faisait penser à ses parents qui avaient du mal à chaque jour et au travail qu’ils faisaient. Du travail qui n’était pas vraiment récompensé comme il aurait dû.

            Inspiration. Expiration.

            La main de la samouraï quitta celle de son amant avant de se prendre sur ses vêtements pour en essuyer la moiteur nouvelle. Elle avait l’impression d’avoir huit ans à nouveau et qu’on lui annoncerait la mort de son frère. Non, il fallait repousser cette idée bien loin de son esprit. Ce n’était pas d’elle dont il était question. Pas à ce moment-là.

            Rima prit la parole, indiqua à sa mère qu’elle avait prévenu les autorités. La femme n’en démordit pas. Mentait-elle pour se protéger ? Peut-être, mais Hotaru ne pouvait l’affirmer. Après tout, elle ne connaissait Rima que depuis maximum une quarantaine de minutes. Mais la matriarche semblait tenter de peindre la kunoichi comme l’ennemi et cette façon de pousser le blâme ne pouvait être entièrement ignorer.

            Lorsqu’il est question du contrat, Hotaru soupire, prend le papier en marmonnant :

            « Laissez-moi voir ça … »


            Elle passe le papier au peigne fin, recherche une raison de douter du contenu, mais ça lui semble en règle. Encore une fois, rien n’est plus facile que de faire ce genre de contrat pour couvrir quelque chose de plus gros. Elle lit le contenu à voix haute pour que Kyoshiro sache exactement de quoi il en retourne. Mais rien ne semblait évoqué de problème. Enfin, si ce n’était pas de l’interaction des deux femmes.

            Rima accusait sa mère d’avoir menti et sa mère accusait Rima de vouloir garder son frère sous sa botte. Vraiment ? Mais la kunoichi semblait tant désemparée qu’il était impossible qu’il n’y ait pas un minimum de vérité dans ce qu’elle avait dit.

            « Alors je suppose qu’il n’y aura aucun mal si je me rends sur place pour voir. Je veux dire, je connais quelques forgerons qui pourraient vouloir un apprenti sans avoir à l’envoyer ailleurs. Il pourrait réaliser son rêve et rester près de sa sœur. Tout le monde y gagne non ? »


            C’était surtout pour tester la réaction de la mère, parce que la réalité était qu’Hotaru connaissait certes une bonne poignée de forgeron, mais aucun n’avait parlé de prendre un apprenti – et non elle n’allait pas mettre ça sur les épaules de Kyoshiro, elle lui en avait déjà assez demandé comme ça.
            Traumatismes d'enfance -  Feat Hotaru & Kyoshiro K0ou
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            "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
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              Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
            Traumatismes d'enfance




            Les soldats de Seizan représentaient les protecteurs de ce village, le rempart entre les moutons et monde cruel du dehors. C'était vers eux que les habitants allaient quand ils avaient besoin de réponses, de protection, lorsqu'ils avaient besoin de se sentir en sécurité. C'était donc le rôle de ces guerriers que d'être à la disposition des petites gens de Seizan, de se montrer en public non pas pour se pavaner mais pour diffuser un sentiment de sécurité. C'était sans doute ce point-là sur lequel le jeune homme n'était pas encore le plus habitué car, très honnêtement, avait-il une tronche d'assistant social ? Personne n'en avait jamais rien eu à cirer de lui, lorsqu'il était plus jeune, lorsqu'il aurait véritablement eu besoin d'aider, alors dans quel univers serait-ce qu'il donne ce qui lui avait toujours été refusé ?
            Il savait que c'était en cela qu'il différait de la demoiselle qui partageait sa vie. Elle, elle en avait encore quelque chose à faire de ses congénères. Elle, elle avait toujours l'espoir en des jours meilleurs, l'espère en des lendemains plus lumineux alors que le Tadake, de son côté, savait que les humains étaient simplement trop cruels pour changer en un claquement de doigts. C'était sans doute la principale différence entre les deux, le sujet de l'espoir n'était que très rarement posé sur la table pour des raisons évidentes.

            En chemin, le jeune homme devina le stress de sa partenaire lorsqu'elle vint chercher ses doigts, ce qu'il ne lui refusa évidemment pas, serrant légèrement la main comme pour l'assurer de sa présence. Kyoshiro était un homme sans cœur, plus égoïste que le plus égoïste de ses congénères et il l'assumait pleinement. Que le frère de l'inconnue soit emprisonné, réduit en esclavage, ou que son corps sans vie soit abandonné au bord de la route, cela ne changerait absolument rien à sa journée. Cependant il savait que cette histoire frappait personnellement Hotaru...c'était, pour ainsi dire, la seule raison pour laquelle il était encore ici, plutôt que chez lui à essayer de rejoindre le pays des songes.

            Puis enfin ils arrivèrent sur place, enfin la présence des deux parents fut captée par les sens du jeune homme et, immédiatement, le ton monta. L'une avançait que tout ceci était légal, montrant un papier dont Hotaru n'hésita pas à lire le contenu, tandis que Rima avait un point de vue assez différent de la chose. Qui avait raison, ou tort ? Fort heureusement ce n'était pas le rôle de Hotaru et Kyoshiro de prouver si la décision était juste ou pas, mais simplement de déceler le vrai du faux là-dedans.

            Alors, quand Hotaru prit la parole, avançant la nécessité d'aller sur place pour rencontrer ce forgeron, l'aveugle ne fut guère surpris. Un papier pouvait être créé de toute pièce, falsifié alors, lorsque son authenticité ne pouvait être prouvée, une visite en personne restait la chose à faire. Cependant il y avait beaucoup de forgerons à Seizan, la mère devait donc pointer les guerriers dans la bonne direction et, pour cela, plutôt que de rester en retrait, le colosse avança de sa voix profonde :


             Pour ces vérifications nous aurons besoin de quelques détails. Le lieu où réside ce forgeron, le lieu où vous lui avez remis votre enfant s'il est différent, et la façon dont vous avez été au courant de sa recherche d'un apprenti.  



            Les forgerons n'allaient pas crier sur tous les toits qu'ils avaient besoin de bras. Ils avaient leurs propres connexions, les personnes vers qui se diriger mais, en général, tout était fait dans les règles de l'art. Alors qui ? Histoire d'arracher les derniers morceaux de vérité, le colosse siffla en dernier :


             La vérité, s'il vous plaît. Je connais tous les forgerons de Seizan, je m'en rendrai immédiatement compte si vous mentez. 



            Au moins les choses étaient dites, à présent. Si un collègue avait engagé un apprenti de façon douteuse, il devait le savoir.
            Pnj
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              Itsuru Inae torts de ses mains le tablier qu’elle porte par-dessus son kimono. S’il y a bien une chose à laquelle elle ne s’attendait pas c’était de voir débarquer chez elle deux soldats, dont l’un portait un bandeau sur les yeux tout en ne vous lâchant pas de son “regard” qu’il n’avait pas. Elle avait l’impression qu’il n’était pas réellement “humain”, mais sans doute était-il ainsi pour ses gens qui ont du “chakra”, comme sa Rima. Cette fille explosive dont le tempérament devait être apaisé avec son entrée dans l’académie militaire. Rien à y faire. Elle ne peut tout bonnement pas comprendre que la vie est dure et qu'il faut faire des sacrifices, qu’il faut avoir de la cale sous les doigts à force de blanchir le linge de la maisonnée et qu’on a plus de larme à force de les avoir verser. Inae a toujours subi, elle a courbé l’échine tant de fois que son dos en a presque gardé la forme. Alors devant cet homme étrange et cette femme autoritaire elle va faire comme à son habitude broder un piteux mensonge pour au final courber l’échine.

              Je… Je…

              Les mots se coincent dans sa gorge subitement sèche. Elle n’a rien fait de mal, elle a confié son fils à ces gens, comme elle l’avait déjà fait avec Rima. Elle ne peut pas comprendre ce que c’est de trimer une vie durant, elle est égoïste.

              Oui. J’ai menti.

              Elle crache cette vérité qui lui brûle la langue et la laisse bourdonner quelques instants dans ses oreilles avant de reprendre.

              Shiro n’est pas en apprentissage chez un forgeron. Personne ne voulait de lui. Il ne maîtrise pas le chakra, il est “normal”. Personne ne veut plus d’un garçon normal, on veut des gens qui sachent cracher des flammes pour chauffer le fer. J’aurais dû l'envoyer dans un village de péquenot si je voulais faire de lui un artisan. Mais Amaterasu à entendu mes prières.

              Elle lève les yeux vers le ciel, comme pour remercier encore cette déitée qui lui avait donnée l’argent de son fils pour les sauver tous du malheur.  

              Ils venaient du désert et cherchaient un garçon comme Shiro. Un garçon “normal” qui puisse les aider dans leurs démarches "scientifiques", c’est ça oui “scientifique”. Un bon gros mot savant pour dire que mon fils allait devenir quelqu’un d’important. J’étais réticente, mais Shiro avait compris lui. Il est venu se présenter avec un grand sourire au monsieur dame et il a demandé s'ils avaient de l’argent. C’est pas un idiot mon garçon. Il a même dit avant de partir “c’est comme avec Rima”. Il m'a fait un grand sourire.

              Une larme perle au coin de son œil gauche, difficilement elle semble s’extraire de son œil. Elle a bien trop pleuré tout au long de sa vie et elle décide de venir écraser ce chagrin de son pouce.

              Je n’ai rien fais de mal. On a donné une vie meilleure à mon Shiro, il va faire de grande chose, il m'a même dit qu’il me donnerait son salaire, “comme grande soeur” qu’il m'a dit. Je ne sais pas vraiment qui étaient ces gens, ils ont juste dit qu’il étaient de Sakyuu, mais je ne sais pas s’ils vivent là-bas. L'un d'eux avait le tatouage d'une flamme sur le bras. Shiro ma promis de m’envoyer une lettre quand ils seront arrivés.

              La matrone reprend du poils de la bête et pointe du doigt Rima.

              Tu es contente ? Tu as eu ce que tu voulais non ?! Tu n’es qu’une égoïste, ton petit frère lui a compris la situation dans laquelle on se trouve. Ce n’est pas ton petit salaire qui va aider à faire vivre toute la maisonnée. Essaie donc de monter en grade pour mieux nous aider au lieu de venir juger la décision de tes parents. Tu crois que ça nous fait plaisir ? Tu crois que ton père voulait avoir un accident !

              Inae fulmine, elle ne fait plus grand cas de ces mots ni devant qui elle l’est dit. Elle est blessée et aimerait juste qu’on la laisse tranquille pour essayer de recoller les morceaux de sa vie.

              Hrp:

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