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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Le voleur de dessous !




    Enfin, Ruka a en main une autorisation officielle pour se rendre dans la province des montagnes jusqu’à Seinzan. L’autorisation signée est toutefois valide que pour le commerce. Son but est d’y rencontrer un forgeron pour un projet bien spécial d’armement. La jeune femme a les papillons dans le ventre et le sourire fendu jusqu’aux oreilles. C’est la première fois de toute sa vie que l’oinin sortira de cette jungle, voir comme est le monde sans tous ces arbres et ces plantes, comment on respire sans toute cette humidité et voir l’horizon s’étendre sur des kilomètres comme lorsqu’on regarde l’océan. Oh oui, la Jujoujin attend ce moment depuis si longtemps, il n’y a pas un instant à perdre ! Déjà préparer pour ce long voyage, la kunoïchi a au moins deux jours de voyage pour arriver à la frontière de la contrée sud, c’est dans un village non loin de Beppu que la kunoïchi s’arrêtera pour s’approvisionner en nourriture pour continuer vers la province des ours.

    N’étant pas gênée par la présence de camarade, Ruka foule la forêt luxuriante à toute allure et parcourt le long cordage du pont pour se rendre dans la forêt de l’étrange. Tellement excitée par l’idée de se rendre à Seizan, la jeune femme pense presque à continuer de voyager en pleine nuit… Mais les volées de chauve-souris qui commencent leur chasse la ramènent à la raison. Il sera vraiment débile de se mettre en danger à un moment pareil. Celle-ci décide donc de se poser pour la nuit en sécurité et reprend des forces pour continuer son voyage dès le lendemain. La nuit ne fut pas plus agitée qu’à l’habitude, les prédateurs nocturnes vaquent à leurs occupations et aucun d’entre eux a confondu la Jujoujin avec un steak donc tout s’est bien passé

    ***

    Sa route continue pendant des heures jusqu’à la frontière de la province des sources chaudes. Le soleil commence à décliner, mais Ruka se rapproche du petit village qui est plus une communauté bordant le village touristique de Beppu. Des villageois semblent se disputer devant l’auberge de la place. « Un conflit d’ivrognes ? » Penses-t-elle en voyant toute cette agitation. Curieuse, la kunoïchi s'approche pour savoir ce qui ce passe. Une femme se plaint qu’on lui aie voler quelque chose de personnel dans sa chambre. Elle est hystérique et la kunoïchi ne comprend pas très bien ce qu’elle veut dire sur le coup alors celle-ci se met à poser des questions aux gens qui l’entourent.

    Excusez-moi, je viens d’arriver, que c’est-il passé ?


    C’est encore un coup du voleur de dessous.


    Le voleur de quoi ?


    Ruka s’étonne d’une telle réponse, a-t-elle bien entendu ce que le villageois vient de dire, un voleur de dessous ? Des sous-vêtements ?

    C’est un maniaque, il est recherché depuis des mois, mais personne n’est parvenu à mettre la main dessus.


    Il vole des… Sous-vêtements de femmes ?


    Lui demande-t-elle pour être bien sûre car la Jujoujin n’est pas vraiment sûre de vraiment se faire à l’idée qu’un homme se donne autant de mal pour des petites culottes sales. L’homme hoche la tête.

    Il arrive et repart sans laisser de traces, il y a des portraits un peu partout, mais personne ne sait vraiment si c’est lui…


    La kunoïchi fronce les sourcils et hoche la tête avant d’entrer dans l’auberge et y chercher des indices, celle-ci demande à un employé la chambre de la dame en crise à l’extérieur et monte à l’étage pour s’y rendre. La porte est grande ouverte, l’une des fenêtres l’est aussi… L’eau du bain est encore fumante et il y a des empreintes de pieds mouillés… Elle était donc en train de se détendre dans la baignoire quand le… Voleur de dessous est entré pour prendre ses sous-vêtements qui devaient être près de la fenêtre lorsqu’elle s’est changée… Ruka s’approche de la fenêtre grande ouverte et regarde vite fait les alentours avant de passer par celle-ci et se retourner pour voir ce que le voleur voyait. Au moins, il n’aurait pas pu la voir dans la baignoire à cause d’un meuble qui cache bien… « Mais il l’a certainement vue se dénuder et placer ses sous-vêtements… Juste ici… » Devine-t-elle en étirant le bras pour toucher une malle de rangement. En ramenant sa main, le bord de la fenêtre sur lequel la kunoïchi se tient se met à craquer. Pour être sûre, celle-ci le refait une nouvelle fois et ‘’crack’’. C’est ce qui a attiré l’attention de la femme sur le voleur.

    Pour tenter de le profiler, Ruka se laisse tomber comme le ferait un voyou pris sur le fait et regarde de gauche à droite. Il savait où prendre la fuite si personne n'était parvenu à le voir partir… La demoiselle fronce les sourcils et regarde par-terre. Aucune autre empreinte que celles lorsqu’il s’est laissé tomber… C’est le seul faux pas qu’il a fait, le bord de la fenêtre n’était pas censé craquer, il avait pourtant tout bien calculé son coup… Avec les tonneaux, les toits, les clôtures… Il est soit à moitié chat, soit c’est un ninja… Il est doué, ce n’est pas pour rien que personne n’est parvenu à mettre la main dessus, il ne laisse aucune trace… Il faut qu’un traqueur soit sur place au bon moment pour être capable de le rattraper ou bien… Avoir une très bonne truffe s’il ne dissimule pas son odeur… Mais bon, celle de la culotte est toujours traçable par contre… Mais Ruka ne dispose pas d’un tel… Talent et encore heureux, renifler les odeurs de cette femme n’est pas vraiment ce qui la branche.

    Bref, après cette secouée la tête pour se débarrasser de cette vision d’horreur, la jeune femme revient vers le villageois. Il y a forcément d’autres endroits dans le coin pour trouver facilement de nouvelles victimes… De quoi le tromper peut-être.

    Dites-moi, y aurait-il un endroit dans le coin qui pourrait l’intéresser ou bien où il y a beaucoup de femmes ?


    L’homme la fixe et se met à rire.

    Hahahaha, ma petite dame, si vous trouvez un tel endroit faites-moi signe ! Mais plus sérieusement, il y a Beppu, mais depuis son dernier coup la sécurité a été renforcée dans les vestiaires… Si non… Il y a les sources sauvages, mais assez peu de femme s’y rendent puisqu’elles n’aiment pas se sentir épiées…


    Il commence à la regarder un plus longuement de bas en haut, Ruka se sent vite mal à l’aise et referme sa cape de paille et le dévisage presque.

    Je vois…


    Se contente-t-elle de répondre sans pour autant le remercier pour ce malaise. « Les sources sauvages hein ? Qu’est-ce que j’ai à perdre ? » Se dit-elle en quittant le village en suivant les indications de ces sources naturelles. En vrai, Ruka n’est pas sur place pour ça, mais si elle peut aider des femmes et récolter une belle petite prime pour ramener le voleur de dessous aux autorités, mais pourquoi pas, ça lui fera encore plus de ryos à dépenser chez un forgeron de Seizan. Sur son chemin, la jeune femme s’imagine déjà ce qu’elle pourrait s’acheter comme arsenal avec cette récompense. « Un kusari fundo… Non un fukiya avec des dards… Ou tout ça à la fois ! » Limite, Ruka fantasme à l’idée de revenir avec les poches et son sac plein d’armes. Perdue dans ses pensées, cette dernière arrive rapidement aux abords de ces bassins sauvages. Le villageois avait raison, il n’y a personne… Mais bon c’est vrai que ce n,est pas très tentant de laisser traîner ses dessous dans le coin avec un pervers dans le coin… Ruka hausse les épaules et dépose son sac près d’un arbre et défait sa cape en paille en regardant autour d’elle.

    La brume est si épaisse qu’on y voit rien à trois mètres. La kunoïchi se penche sur son sac et commence à y glisser ses gants, ses manches et sa capuche et en sort subtilement une autre culotte. Elle lui servira de leurre, hors de question d’enlever celle qu’elle porte. La jeune femme se rapproche de l’eau retire ses bottes, ses pochettes et en subtilise une bobine de fil de fer. Elle fait tomber son short et se glisse dans l’eau chaude avec sa culotte et les bandages qui lui couvrent la poitrine. Sous l’eau, la kunoîchi attache la seconde culotte et fait comme si elle la retirait avant de la jeter au-dessus de sa tête derrière elle puis s'adosse contre la roche pour se détendre. C’est dans un long soupir qu’elle ferme les yeux et maintient la bobine au cas ou son poisson mort à l’appât.  



    Informations :
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
    Yugure Urumi
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
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    Urumi se trouvait dans la province d’Insen depuis presque deux semaines, et il ne savait pas encore ce qu’il cherchait. Officieusement, il avait été affecté au nord-est de Seizan, dans une brigade chargée de surveiller les frontières qui séparaient les vastes étendus sylvicoles de Jujou aux reliefs crénelés des Montagnes Bleues. Officieusement, il était chargé d’enquêter sur la présence potentielle d’un groupe d’indépendants qui sévissaient entre Beppu et les ruines de Kusatsu et qui, selon les renseignements d’un indic, se réunissaient parfois dans les sources sauvages pour planifier leurs ictus.
    L’indic en question avait disparu peu après avoir délivré son message…
    …pour être retrouvé quelques jours plus tard, cloué sur un arbre à proximité de Kusatsu.
    L’homme avait eu les yeux crevés et la langue et arraché, et quelqu’un avait gravé un triangle inversé au centre d’un cercle sur le faciès du cadavre.
    Le symbole de Jashin.

    Le sabreur évoluait à travers la foule bariolée du petit hameau qui, habituée à la présence des Samouraïs en faction, demeurait indifférente à sa présence et aux montagnes de Seizan, gravées sur le bandeau frontal qu’il arborait. Une partie de ses longs cheveux noirs avait été réhaussé en queue de guerrier, mais plusieurs mèches rebelles coulaient avec négligence sur son front. Son armure lamellaire avait été taillée sur mesure dans un fer teinté de noir et de bleu. Très légère, elle ne gênait en rien sa mobilité, bien qu’elle fût assez résistante pour lui offrir une certaine protection si, comme c’était souvent le cas pour lui, les évènements prenaient un tour violent.
    Urumi traversa la grande place, se coulant entre les badauds qui, distraits par ce qui semblait être les ébauches d’une dispute, se massaient devant les portes en shoji d’une auberge à la structure modeste. Ses yeux bleus froids jaugèrent un instant la situation, et il se prépara à intervenir lorsqu’une Kunoïchi coiffée d’un kasa de paille fit irruption, semblant prendre les choses en main. Le jeune homme haussa les épaules et se détourna, pas spécialement mécontent de ne pas avoir à s'impliquer. Pour avoir déjà eu à faire à ce type d’esclandre par le passé, il pouvait déjà se forger une vague idée des tenants et aboutissants de la situation ; un client fauché qui avait tenté de filer en douce sans payer la note ? Une dispute entre ivrognes ? La plupart du temps les choses se terminaient par un rappel à l’ordre, ou une nuit au trou pour les plus récalcitrants.

    Il s’éloigna de l’auberge, et passa devant un petit kiosque sur lequel on avait placardé différents avis de recherche dont l’un mentionnait le groupe d’indépendants qu’il était venu traquer. Un autre lui tira un sourire railleur lorsqu’il s’avisa du motif.
    Apparemment, le hameau semblait être la proie d’un voleur de sous-vêtements qui sévissait dans les auberges et les onzen. S’en prenant plus particulièrement aux attributs féminins.

    Il fallait de tout pour faire un monde.

    Il contourna le pavillon et emprunta une ruelle qui donnait sur plusieurs petits temples dédiés à des divinités mineurs du Kamisuuhaï, et qui finissait par déboucher sur le Torii, érigé à l’entrée du village.
    Par-delà, s’étendaient les plaines environnantes d’Insen, puis la contrée des Sources Chaudes Sauvages où avaient eu lieux les rassemblements de ceux qu’il supposait appartenir au culte de Jashin.
    Le point de départ de son enquête.

    À peine se fut-t ’il engagé dans la venelle qu’une voix très âgée l’apostropha.

    « Une offrande pour le temple d’Inari, noble Samouraï. Elle vous portera chance. »


    Urumi posa un regard intrigué sur la vieille femme en tenue de moniale qui agitait un petit panier d’osier sous son nez. Derrière elle se profilait les reliefs discrets d’un autel chargé de volutes d’encens, dédié à la Déesse du riz.
    Cartésien de nature, le jeune homme n’avait jamais été très croyant, préférant reléguer les mythes d’Onogoro, et leur cosmogonie, au patrimoine culturel du terreau dans lequel il avait été bercé depuis l’enfance. Qui plus est, il avait été le témoin de trop de choses durant sa brève existence pour embrasser la conviction qu’il existait quelque part une poignée d’Esprits, veillant avec bienveillance sur l’équilibre d’un univers qui se voulait façonné d’une main vertueuse.
    Et puis, il avisa les guenilles rapiécées de son interlocutrice et son air fatigué.

    « Je créé ma propre chance, la plupart du temps… », rétorqua le Samouraï en glissant une poignée de Ryos dans la panière. « …quoiqu’elle vous serait manifestement plus profitable qu’à moi. »

    « J’aime me contenter de celle que m’accorde Inari. », dit-t ’elle sur un ton matois avant d’attraper la main d’Urumi lorsqu’il la retira du panier. « Un instant jeune homme. »


    Ajouta-t-elle en fermant les yeux.
    Le sabreur arqua un sourcille devant la manœuvre douteuse de la vieille, se demandant si l’âge, les années d’austérité monacale… voir les deux combinées… avaient ébréché la santé mentale de son interlocutrice.
    Lorsqu’elle les rouvrit, une certaine gravité marqua ses traits l’espace d’un bref instant, puis ses lèvres ridées s’ourlèrent d’un sourire chaleureux.

    « Des nuages qui obstruent le soleil à l’horizon, mais tu as un fort potentiel et de la volonté mon garçon. » Elle gloussa. « Tu vas aussi faire une rencontre intéressante ma paroles…quoique… ah mais vos routes se sont déjà croisées ! Bien que très brièvement ahaha. »


    Urumi retira sa main et s’éloigna, un sentiment de confusion dissimulé sous le masque du scepticisme.

    Lorsqu’il eut dépassé le Torii, il chassa la vieille de ses réflexions et se concentra sur son objectif. Il arriva aux Sources Sauvages au bout d’une heure mais attendit le crépuscule pour agir.
    Il s’éloigna du bosquet qui lui avait servi de cache et se profila discrètement entre les plans d’eau.
    Des volutes fumantes tapissaient l’environnement d’un épais brouillard qui, combiné aux dernières neiges des blennorrhées hivernales, donnaient une teinte inquiétante à l’endroit.
    À travers les bandes de condensation, le sabreur tentait de repérer quelque chose, un symbole gravé sur une pierre, un endroit fréquenté, un signe, n’importe quoi qui puisse l’orienter sur quelque chose.

    Soudain, un bruit d'éclaboussures capta son attention, et ses yeux se posèrent sur la silhouette à moitié dénudée de la jeune femme qui se prélassait dans l’un des bassins. Elle avait les cheveux noirs, comme lui, et des traits élégants.
    Une expression mitigée entre la contrariété et la gêne s’esquissa sur le faciès d’Urumi qui, constatant que sa présence n’avait pas été remarquée, poursuivit furtivement son chemin pour s’évanouir dans les brumes…
    …jusqu’à ce que son pied n’accroche quelque chose d’invisible.
    Un filin ?
    Qui trainait sur le sol.

    « Qu’est-ce que… !? »


    Il perdit l’équilibre mais se contorsionna dans sa chute pour la transformer en roulé-boulé. Son armure cliqueta sur toute la durée de la manœuvre jusqu’à ce qu’il se rétablisse en un salto avant qui l’envoya au bord de la petite marre dans un dérapage contrôlé.
    Instinctivement, il avait porté sa main sur la poignée de son katana.
    Chuunin de Jujou
    Tsubaki Ruka
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    Le voleur de dessous !




    La jeune femme s’est mise dans l’idée d’attraper un voleur, bien que cela n’est pas la raison de son voyage… C’est plus fort qu’elle, il lui faut toujours mettre son nez partout. Cependant, rien ne l’empêche de profiter du moment, après tout, Ruka est seule dans les sources sauvages. Son appât en place avec son fil bien tendu entre ses doigts. « Je peux bien fermer les yeux quelques secondes. » Se dit-elle en se laissant glisser contre la roche. De son autre main, la kunoïchi dégage sa nuque pour sentir la vapeur chaude qui lui caresse la peau. D’un long soupire, celle-ci se laisse bercer par le faible courant, le bruit de l’eau passant de bassin en bassin et celui de la forêt… La nuit est toujours plus ambiancée, enfin selon la Tsubaki.

    Ses orteils se prélassent dans le courant de son bassin, elle est détendue et en oublie presque la présence du filin entre ses doigts jusqu’à ce qu’une faible tension se fasse sentir suivi du bruit… « C’est lui ! » s'alarme-t-elle aussitôt en ouvrant les yeux. La kunoïchi met une nouvelle tension sur le fil en se redressant d’un coup sec pour bondir vers le criminel indécent. La femme ne se préoccupe même pas de l’apparence de l’individu avant de l’intercepter. Tout ce qu’elle remarque c’est sa position de combat et son arme. Ce qui instinctivement lui fait suivre le mouvement en attrapant ce qui ressemble à un poignard. Un jōhyō dont la corde est rétractable, donc invisible jusqu’à ce qu'elle tire sur la poignée de son autre main et le laisse tomber le long de sa jambe. Rapidement, celle-ci relève sa jambe pour faire un tour au câble autour de celle-ci et d’un coup de pied vers son adversaire, envoie le dard vers lui à une bonne vitesse.

    Bien que sa tenue… Assez légère ne soit pas très effrayante, des bandages serrés à la poitrine et un dessous style garçonne tout simplement noir ce n’est pas l’habit de combat le plus efficace. En envoyant le dard de son arme vers l’extérieur pour le contrôle de son autre main à la poignée et ses doigts sur le câble, le poids du dard est projeté autour du pervers pour l’entourer et enrouler le câble autour de ses jambes. Juste assez pour qu’elle tire un bon coup pour lui faire perdre l’équilibre. Ruka s’approche de lui assez rapidement en gardant la tension sur le câble. Maintenant, elle prend un peu plus le temps de l’observer de haut. C’est étrange, ce n’est pas vraiment ce qu’elle s’est imaginé.

    Alors, comme ça on se fait une collection de petites culottes ?


    L’interroge-t-elle en tendant le câble à ses chevilles. Ruka le dévisagea quelques secondes. « Pourquoi ce sont les plus mignons qui sont les plus tordus ? » Se demande-t-elle en l’observant… « Un samurai? J’aurais plutôt imaginé un ninja ou ‘’wannabe’’ » Son allure, son armure, son arme, il n’a rien d’un voyou pervers.

    Je comprends pourquoi personne n’est parvenu à te mettre la main dessus, tu n’as pas vraiment l’air d’un vieux cochon… Tu m’as même l’air d’un jeune homme respectable.


    Ajoute-t-elle en se penchant sur lui les genoux fléchis, les cuisses bien serrées pour ne pas non plus offrir un spectacle à ce dernier. Ruka se respecte tout de même ! Puis bon, dire qu’elle est totalement à l’aise dans cette situation… En fait pas vraiment, mais l’adrénaline de la chasse lui permet de tolérer ce moment impudique de sa personne. Il veut sans doute parler, lui répondre, se défendre, mais la kunoïchi l’interrompt en posant son index sur les lèvres du jeune homme.

    Tut-tut-tut. Je n’aie pas fini. En plus d’être un voleur, tu es impoli ? À quoi te servent tous ces sous-vêtements de femmes? Tu en fais une tapisserie ou c’est pour les renifler ? Ouais… Non, pour être honnête je ne veux pas savoir, après je vais t’imaginer en train de… Uughh… Trop tard.


    Dit-elle en fermant les yeux pour grimacer. Ruka peut l’imaginer en train de renifler son dessous et ce n’est franchement pas l’image que la jeune femme désire avoir en tête. Celle-ci secoue la tête en gardant toujours son index sur les lèvres de son prisonnier. Ses grands yeux bleus se posent dans le regard azuré de ce dernier.

    C’est ton jour de chance on dirait, parce que toi et moi on va faire un long voyage jusqu’à Seizan, je me demande combien on me donnera pour t’avoir attrapé. Tu me tends tes poignets.


    Lui suggère-t-elle poliment en lui montrant son fil de fer qu’elle veut utiliser pour l’attacher. Il n’y a rien de déplacé dans sa requête, Ruka ne fait qu’assumer qu’il se rendra sans même tenter de se défendre. Elle lui a mis la main dessus, il n’a qu'à assumer qu’on l’a choppé voilà tout. Pour la suite, ce sont les autorités de Seizan qui s’en occuperont, la kunoïchi ne veut que la jolie somme qu’on lui donnera une fois le criminel livré.  



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    La plupart du temps, Urumi s’estimait assez prévoyant pour s’assurer un coup d’avance, ou protéger ses arrières lorsque la conjoncture l’exigeait. Éternellement sur le qui-vive il avait souvent pris l’habitude de jauger pleinement une situation avant de s’y engager tête baissée. (Ce qui n’était pas toujours conforme aux axiomes de la doctrine d’un Samouraï, dont l’espérance de vie se mesurait à l’aune de son abnégation à accepter la mort -voir même à la provoquer- quand cette dernière était inéluctable. Mais le jeune homme ne se considérait pas vraiment comme un puriste sur certaines facettes de l’étiquette. Surtout lorsque les conventions faisaient fi du bon sens).
    Quoiqu’il en soit, rien ne l’avait préparé à la succession d’évènements qui s’enchaînèrent, une milliseconde après son atterrissage plus ou moins contrôlé sur la bordure du bassin.
    À l’instant où ses pieds dérapèrent sur la neige, la naïade -qui s’avéra en réalité être une Kunoïchi- fondit sur lui dans une succession d’entrechats acrobatiques.
    La première chose qu’il vit fut la pointe d’une dague à corde qu’il parvint à dévier partiellement lorsque la lame de son katana accueilli sa trajectoire dans une large arabesque ponctuée de petites étincelles. Il tenta d’enchaîner une nouvelle roulade latérale pour se jeter de côté, mais la petite pointe d’acier qu’il pensait avoir paré fondit sur lui dans un arc de cercle au moment où son adversaire effectua un mouvement de rotation dans une cabriole qui la projeta hors du bassin.

    *Une experte en lancé de projectiles.*

    Il sentit le filin s’enrouler autour de ses chevilles, et comprenant l’inéluctabilité de ce qui allait suivre, tourbillonna sur lui-même à la manière d’un derviche pour tenter d’accompagner le roulis de la corde et l’empêcher de se resserrer complètement sur lui. Juste assez, en fait, pour lui laisser assez de mou propice à un dégagement.
    Sa main droite s’enfonçant dans la neige, il réussit à amortir sa chute et releva vivement la tête au moment où son adversaire atterrissait devant lui, ses iris d’un bleu d’acier observant l’inconnue derrière quelque unes des mèches d’encre qui lui barraient le visage dans une froide expression de défis…
    …ou dans l’attente d’une mort éventuelle s’il avait à faire à l’une des Jashinistes qu’il était venu traquer. (l’ironie du chasseur chassé lui apparaissant d’ailleurs comme quelque chose de risible, et l’espace d’un instant, il maudit son propre égo pour s’être attribuer seule la mesure d’une telle responsabilité)

    Pourtant, la réaction de la jeune femme le déconcerta une nouvelle fois.

    « Je comprends pourquoi personne n’est parvenu à te mettre la main dessus, tu n’as pas vraiment l’air d’un vieux cochon… Tu m’as même l’air d’un jeune homme respectable. »

    Un vieux cochon ?
    Urumi fronça légèrement les sourcilles, l’air perplexe, puis tiqua lorsqu’elle combla la distance entre eux deux pour lui effleurer les lèvres du bout de l’index.
    Dans d’autres circonstances, l’ambiguïté de la situation aurait pu prendre un tout autre attrait ; une jolie sauvageonne, dont le manque d’accoutrement ne laissait que peu de place à l’imagination s’il avait baissé les yeux un tantinet plus bas, penchée sur lui dans ce qui semblait être une sorte de jeu empreint de suggestivité.
    Le genre de détaille qui aurait pu échauder les sens et les esprits. Seulement…
    … la seule chose échaudée contre laquelle Urumi du lutter dans l’immédiat, fut de ne pas répondre à coup de katana lorsque Ruka fut à portée de son arme, qu’il tenait d’ailleurs toujours fermement dans sa main gauche.
    Une réaction plus instinctive que revancharde, un peu comme celle d’un animale acculé, pourtant le sabreur retint son geste.

    « Tut-tut-tut. Je n’aie pas fini. En plus d’être un voleur, tu es impoli ? À quoi te servent tous ces sous-vêtements de femmes ? Tu en fais une tapisserie ou c’est pour les renifler ? Ouais… Non, pour être honnête je ne veux pas savoir, après je vais t’imaginer en train de… Uughh… Trop tard. »

    Soudain, il se rappela les avis de recherche placardés au hameau, et un panel d’émotions quelque peu contradictoires lui traversèrent l’esprit lorsqu'il comprit ce qui était en train de se passer. L’embarras, tout d’abord…puis l’indignation d’avoir été injustement confondu…l’envie de se justifier…et puis non, en fin de compte… et pour finir ; l’absurde.

    « C’est ton jour de chance on dirait, parce que toi et moi on va faire un long voyage jusqu’à Seizan, je me demande combien on me donnera pour t’avoir attrapé. »

    L’espace d’un instant, il fut départagé entre l’envie de rire et celle de s’offusquer.
    Au lieu de cela, ce fut le sarcasme qui l’emporta.

    « Une implication dans un incident diplomatique sans doute, et un tiquet gratuit pour me tenir compagnie dans les geôles de Seizan jusqu'à ce que le malentendu soit levé, avec un peu de chance. Cela dit, je dois bien reconnaître que l’invitation est assez plaisante, mais je n’ai hélas pas le temps de jouer les guides touristique. »


    « Tu me tends tes poignets ? »
    Ses yeux rogues se nimbèrent d’une touche espiègle.

    « Pour ça, je crains qu’il ne te faille d’abord me désarmer. »

    Et, chose étrange, il lui fit un clin d’œil…
    …puis trancha le filin qui l’entravait d’un coup de katana, à quelques centimètres des doigts de la Kunoïchi, tout en dégageant ses jambes en tirant d’un coup sec.
    Dans le même mouvement, il se releva d’une flexion abdominale, et pivota sur lui-même, sabre verticale dans une position défensive en prenant garde de ne pas creuser la distance entre lui et la Jujoujin. -la petite démonstration de tout à l’heure lui ayant démontré qu’il avait affaire à une experte en Lancé, et que toute maladresse se solderait par une défaite.-
    L’enchaînement n’avait pas duré une seconde.

    Il aurait pu attaquer, mais il maintint sa position, sur le qui-vive.
    Si elle avait l’intention de le capturer, elle ne le tuerait pas.
    Du moins, c’était ce qu’il soupçonnait
    En ce qui le concernait, il était simplement curieux de voir à qui il avait affaire parce qu’une idée avait commencé à germer dans son esprit.

    L’aide d’un Ninja dans la mission qui lui avait été confiée pourrait s’avérer plus que secourable.

    Son attention concentrée sur Ruka, il ne perçut pas le mouvement furtif sous une congère, à une dizaine de mètres derrière l’épaule de la jeune femme.

    Et le regard d’avidité posé sur la petite culotte qui traînait toujours au sol.

    Récapitulatif:
    Chuunin de Jujou
    Tsubaki Ruka
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    Le voleur de dessous !




    Tenant toujours le fil de fer entre ses mains pour lui attacher les poignets, Ruka fronce les sourcils et penche la tête sur le côté. « Qu’est-ce qu’il raconte ? » Se demande-t-elle lorsque le voleur lui dit qu’ils finiront compagnon de geôle. Elle ne percute pas et ne se doute même pas qu’elle aurait pu faire une erreur. Donc, la sagesse de lui poser la question est totalement écartée. Non, c’est un pervers et il ne daigne même pas l’assumer. Il dit ne pas avoir le temps de jouer au guide touristique… Il viendrait donc de Seizan et bien quelle coïncidence, un petit retour au bercail pour le voleur de dessous, dommage qu'il lui faille oublier ses plans ailleurs. Mais avant que la kunoïchi eut le temps de répondre, l’air sur le visage de son prisonnier changea, lui faisant plisser les yeux de méfiance.

    Il ose la narguer ? La défiant de le désarmer pour lui attacher les poignets. L’oinin se sent prise au dépourvu par ce clin d’œil joueur et baisse les yeux que trop tard pour le voir couper son fil de fer en dégainant son katana. D’un bond rapidement vers l’arrière pour se redresser, mais aussi pour ne plus être à portée de lame, celle-ci remarque que son jōhyō jonche aux pieds du samurai. Il serait bien imprudent de tenter de le récupérer maintenant. La jujoujin se sent plutôt désavantagée, sans arme… Ni tenue de combat adéquate pour l’instant… En fait, il ne lui est même pas passé à l’esprit qu’il se défendrait… « Fait chier... » Se plaint-elle en serrant les cuisses. Il lui reste du fil de fer entre les mains, mais rien ne pouvant vraiment lui servir. Tout le reste de son arsenal, Ruka l’a laissé au pied de l’arbre.

    Avec un peu de chance, la kunoïchi pourra l’atteindre et dégainer avant que le criminel ne l’atteigne. Oui, ce n’est pas très prudent puisque la jeune femme ignore s’il est plus rapide qu’elle, ce qui n’est pas impossible. Il faut une bonne vitesse pour fuir aussi facilement avec des dessous de femmes… Donc, la jujoujin prend la chance de courir vers l’arbre, ses pieds nus glissent dans la neige fraîchement tombée, celle-ci se penche à peine pour mettre la main sur le manche de son ninjatō. L’oinin dégaine le plus rapidement qu’elle le peut pour se retourner pour entendre les lames de leurs armes s’entrechoquer. Leurs armes se ressemblent, mais on remarque facilement la différence. La lame légèrement courbée du katana du samurai versus la lame parfaitement droite du ninjatō de la kunoïchi, la longueur du manche, celui de la jeune femme est légèrement plus long, tandis que c’est la lame de l’homme qui est plus longue. Mais tous les deux possèdent des lames aussi sombres que la nuit, ce qui surprend Ruka de croiser une autre lame noir.

    Alors je relève le défi.


    Intrépide kunoïchi, elle ne renonce pas aussi facilement. Si elle est parvenue à le mettre au tapis une fois, celle-ci est convaincue qu’elle pourrait y arriver de nouveau. Seulement, le kenjutsu n’est pas son domaine de prédilection bien que l’oinin se débrouille assez bien avec tout type d’arme, il lui faut rester prudente puisque cette fois, cette dernière croise le fer avec un samurai, donc il est forcément bien plus adroit qu’elle avec un sabre. Le voleur a ce quelque chose dans le regard, il est joueur ou bien il aime les défis au moins autant qu’elle. Juste en posant ses yeux dans les siens, Ruka sait que trop bien qu’il ne lui facilitera pas la tâche. Alors mieux vaut ne faire aucune erreur.

    Ses doigts se serrent sur le manche de son arme et voilà que la jujoujin pousse un bon coup contre la lame du samouraï pour se dégager et ainsi pouvoir enchaîner les échanges de coups. Trop préoccupée par son adversaire qu’elle croit être l’auteur de tous ces vols libidineux, celle-ci ne porte aucune attention à sa culotte laissée pour compte dans la neige sous les yeux du véritable voleur qu’elle appâtait. Ce dernier, nettement moins charmant que le samouraï que Ruka est en train d’affronter, cherche à s’approcher de ce dessous pour le subtiliser. Mais très lentement, toujours en essayant le plus possible de rester dans l’ombre afin de passer inaperçu pendant que les deux font crier le fer de leur côté.

    Ruka est rapide certes, mais son adversaire l’est tout autant, ce qui ne lui procure aucun réel avantage dans la situation présente. Elle se débrouille, mais au bout d’un moment, elle remarque ses faiblesses face à son adversaire et cherche à se reculer, prendre ses distances pour éviter de s’épuiser et de ne pas être capable de parer ou bien esquiver un assaut de sa part. Il manie sa lame bien mieux qu’elle et cela a pour effet de l’énerver. Se sentir ainsi surpassé par ce pervers ne lui plaît pas du tout. Il lui aurait plutôt fallu attraper sa sacoche et disparaître dans les arbres sans faire le moindre bruit. Là, là elle aurait eut l’avantage sur lui et sans le moindre mal. « Non mais quelle idée… » Quelque chose surprend la jeune femme qui pose le pied sur le filin de fer dans la neige. Ce fil glisse sous la plante de son pied comme si on tirait dessus.

    Qu’est-ce que ?...


    Seulement, sa surprise l’empêche d’anticiper le nouveau coup du samuraï et elle se laisse tout simplement tomber vers l’arrière pour éviter le coup. Ruka se retrouve couchée dans la neige, elle lâche son arme par mégarde et ne sait plus si elle doit regarder ce qui tire sur le fil de fer ou bien son adversaire. « Ils sont deux ? » Se demande-t-elle puisque clairement, quelque chose semble avoir mordu à l’hameçon… Pourtant, personne n’a mentionné qu’ils pouvaient être deux… Confuse la jeune femme se retrouve à la merci sur criminel. Mais ce n’est pas avec un air terrifié que l’oinin le regarde, mais plutôt avec ce petit air frustré qu’elle a tant l’habitude de porter. Les sourcils froncés et son petit nez retroussé qui se plisse légèrement. La kunoïchi a surtout l’air d’une mauvaise perdante.

    Deux contre un ce n’est pas très loyal. Même pour un criminel !


    Lui lance-t-elle en attrapant le fil de fer avant qu’il ne disparaisse avec le second voyou. Mais manque de chance Ruka a oublié qu’elle ne porte pas ses gants et à la vitesse dont le fil lui glisse dans les mains, celle-ci est forcée de le lâcher. L’oinin serre les dents en ramenant son poing fermé vers elle puis regarde la longue coupure au creux de sa main. Une et puis deux goûtes de sang tombent sur la neige avant qu’elle ne referme le poing. « Petit merdeux... » Se plaint-elle tout en relevant la tête vers son adversaire.

    Heureux ?


    Lui demande-t-elle d’un ton insulté. Finalement ils l’ont eu cette petite culotte… Ce qui fait très clairement grogner la demoiselle à demi assise dans la neige sous la lame du samurai.  



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    dit Mōkin, Jonin de Seizan
    Yugure Urumi
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    Un sourire opiniâtre -presque insolent- s’esquissa comme une ancre sur le faciès du sabreur quand elle accepta l’invitation. Maintenant sa position, il fléchi doucement les jambes et raffermi sa prise sur la tsuka de son arme. Ses yeux suivirent les gestes de la Jujoujin lorsqu’elle se précipita sur son ninjatō ; ses mouvements étaient lestes et rapides, presque félins, et semblaient couler dans l’air à l’instar des ondulations d’un Onibi.

    Il allait avoir du fil à retordre.

    Lorsqu’elle se rua sur lui, il accueilli les premiers coups dans une succession de fioritures qui dévièrent les attaques de Ruka vers l’extérieur. Reculant devant les assauts de la jeune femme en effectuant plusieurs combinaisons d’enchaînements dont les béatilles semblaient progressivement se synchroniser sur ses gestes ; À chaque fois qu’elle faisait un pas en avant, il glissait sa jambe en arrière et cédait du terrain. À chaque fois qu’elle attaquait, il parait puis fuyait légèrement sur le côtés. Ni trop loin pour lui donner l’opportunité d’user de ses capacités de Lanceur, ni trop près pour se retrouver face à une attaque frontale qu’il n’aurait pas anticipé.
    Aux yeux d’Urumi, un duel était avant tout un dialogue, se fragmentant toujours en plusieurs phases qui suivaient la plupart du temps un ordre précis. Presque prosaïque.
    L’amorçage, lorsque les adversaires se jaugeaient mutuellement dans une sorte de fébrilité qui tenait plus du calme avant la tempête. La synchronisation, à l’instant où chacun commençait à y voir plus clair dans le jeu de l’autre. Et enfin la victoire, au moment où l’un d’eux parvenait à trouver une faille dans les séquences adverses pour prendre l’avantage.
    Un ordre précis, qui codifiait les modalités d’un combat au sabre dans le protocole du parfait Samouraï.
    Pourtant rien ne s’était passé comme prévu.

    Ruka lui était rentrée dedans avec toute la délicatesse d’une charge de canassons de guerre…
    …et Urumi avait failli être désarçonné.

    Il esquiva in extrémis un nouvel assaut, et la lame couleur obsidienne siffla dans l’air comme la langue d’un serpent, lui effleurant presque le visage et tranchant au passage quelque mèches de cheveux qui se perdirent dans la neige.
    Il avait déjà modifié sa position lorsqu’elles touchèrent le sol ; transformant son esquive en un tourbillon circulaire qui l’envoya virevolter à cent-quatre-vingts degrés pour changer sa fuite en contre-attaque foudroyante. La lame de Kairyu fut sur le point de tailler l’épaule de la Kunoïchi dans un arc de cercle transversale, mais il inversa la courbure du katana au dernier moment pour frapper avec le plat de la lame…
    …qui rencontra l’éclat du ninjatō de Ruka lorsqu’elle arracha une parade dans un geste qui n’avait duré qu’un quart de secondes.

    Les deux duellistes s’observèrent à travers le X entrecroisé de leurs armes respectives, les mèches noires d’Urumi effleurant légèrement les traits de la jeune femme alors que leurs visages se touchaient presque.
    De l’extérieur la scène aurait pu paraître étrange, presque intime aux yeux d’un profane…

    …mais de l’intérieur il en allait tout autrement.
    Le regard du Samouraï restait implacable, comme celui d’un oiseau de proie, et semblaient jauger la sauvageonne dans une sorte de patience tranquille nimbée d’une touche de tension.
    En réalité, les réflexes de Ruka l’avaient mis sur le qui-vive.

    « Tu es très douée. Accélérons un peu la cadence, veux-tu ? »


    Les yeux restent froids un instant, puis tendent vers une expression amusée lorsqu’il désengage violement son arme dans un mouvement coulissant qui projette le bras, armée du ninjatō, en arrière.
    Il fut sur le point de se fendre, mais quelque chose perturba la manœuvre.

    « Qu’est-ce que ?... »

    La jeune femme se jeta en arrière lorsqu’il se propulsa en avant et sembla perturbée par quelque chose qui ondula dans la poudreuse entre leurs pieds, envoyant de la poussière de neige scintiller comme une pluie d’étoiles filantes sous les reflets de la lune. Urumi eut tout juste le temps de baisser les yeux pour voir une partie du filin -le même qui l’avait fait trébucher tout à l’heure- glisser entre les congères comme une ligne de pêche ayant ferré un gros gibier.
    * On dirait que le poisson a fini par mordre. *
    Songea-t 'il, au moment où sa compagne de jeu le foudroyait du regard.

    « Deux contre un ce n’est pas très loyal. Même pour un criminel ! »

    Elle plongea sur le câble au moment où il se réceptionnait en roulade sur le sol.
    Lorsqu’il se releva, il put d’abord voir une silhouette fuyante au loin dans la neige, puis la main ensanglantée de la Kunoïchi, le toisant avec des airs de femme bafouée par les frasques d'un époux infidèle qui n'allait pas tarder à passer un sale quart d’heure.

    * Aïe. *
    « Heureux ? »

    « C’est... regrettable. »


    *Et imprévue. *

    Répondit Urumi, sur un ton d’excuse travesti en ironie.
    Il rengaina la lame de son katana puis s’accroupit doucement à côté d’elle, fouillant dans sa besace pour dérouler un pansement propre qu’il approcha avec précaution de la paume blessée de la jeune femme.

    « Ça ne paraît pas trop grave, Tu me tends tes poignets ? »


    Un léger sourire s’esquissa sur ses traits lorsqu’il répéta au mot près la même question que Ruka lui avait posé tout à l’heure, mais avec des intentions bien différentes.

    « Je pense que je te dois quelques explications. Après ça, on ira traquer ton criminel en puissance si tu veux. Je te laisse la prime. »


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    Le voleur de dessous !




    Les lames noires s’entrechoquent dans de bruyants échos, quelques étincelles viennent même couper l’obscurité qui les entoure. Un semblant de répit amena les adversaires à souffler un coup. À travers le X de leurs armes entrecroisées, les deux s’étaient rapprochés, une certaine proximité presque chaleureuse. Lui légèrement penché sur elle, l’une de ses mèches venant lui chatouiller la tempe. Ruka n’arrive pas à décrocher son regard du sien. Ses yeux bleus comme l’acier viennent illuminer le regard bleu nuit de la kunoïchi d’une once de défi. Il prend le temps de complimenter sa parade avant de proposer une cadence plus rapide. Il la repousse la prenant par surprise, s’ensuivit l’interruption extérieure de ce câble de fer sous ses pieds ainsi que sa chute.

    ***

    Grognonne, Ruka observe le samouraï avec mépris et serre le poing qu’elle attrape avec son autre main pour retenir le sang et couvrir la plaie. Il reste de marbre à son égard… « C’eSt ReGrEtTaBlE... » Marmonne-t-elle frustrée de sa réaction en mouvant légèrement la tête de gauche à droite. Une sorte d’imitation caricaturée qui la défoule sur le moment. Lorsque ce dernier rengaina son arme pour s’accroupir vers elle, la Jujoujin tourne la tête en roulant les yeux comme une adolescente frustrée. Son approche avec le pansement lui fait reculer les mains. Sourcils froncés et un air incertain sur son visage, la jeune femme se demande pourquoi un criminel qu’elle traque préconise de l’aider plutôt que d’en profiter pour fuir… « Ça ne fait pas de sens... » Pense-t-elle en levant les yeux vers les siens sans vraiment comprendre ce qui se passe.

    Celle-ci arque un sourcil lorsqu'il lui demande de lui tendre ses poignets de la même façon qu’elle l’avait fait. « C’est un jeu pour lui ou quoi ? » Se dit-elle en l’observant curieusement, puis se met à presque rougir lorsqu’il lui sourit d’une façon bien plus taquine que perverse. Il ne semble pas lui vouloir de mal, bien au contraire. Ce dernier poursuit en disant lui devoir quelques explications et qu’il l'aidera même à capturer son criminel sans demander son dû… L’a-t-elle mal jugé ? Ce ne serait pas la première fois que Ruka fait ce genre d’erreur, disons que sauter aux conclusions à la première impression est un peu une habitude pour elle. Pas nécessairement une bonne habitude dalleurs.

    Embarrassée, la kunoïchi détourne le regard et regarde sa main blessée puis le pansement que l’homme tient toujours dans sa direction… « Bon… Pourquoi pas après tout… Ça ne peut pas être pire. » Songe-t-elle avant de tendre timidement la main vers les siennes en grognant presque pour qu’il s’occupe de sa coupure. Honteuse, Ruka ravale sa salive et n’ose même pas lever les yeux vers les siens cette fois.

    J’imagine que je te dois des excuses pour la façon dont je t’aie traité… Zsshhhh


    Siffle-t-elle en se raidissant légèrement suite à la tension mise sur le pansement. Non pas qu’il ne fasse pas attention, mais disons que Ruka est un peu délicate pour ce genre de choses… Une cicatrice de plus on dirait. L’oinin se décide à le regarder de nouveau en face, l’observant de plus près, mais sans la tension de leurs lames entre eux. Celle-ci lui donne peut-être l’impression de trop s’imposer en le regardant ainsi, peut-être même que cela le rend mal à l’aise, mais question limites, Ruka a tendance à les franchir sans même s’en rendre compte.

    Je me disais bien que tu n’avais pas l’air d’un pervers.


    Commente-elle en plissant les yeux. Celle-ci se redresse avec un air bien moins désagréable cette fois. Ruka prend le temps de l’observer… Un samouraï en armure… Il n’est sûrement pas là en simple touriste… Puis… Quelles sont ces choses qu’il doit clarifier à son sujet ? La Jujoujin se serait-elle mise à dos une autorité locale ? Ce serait dommage de gâcher un voyage tout juste commencé pour avoir insulté un homme au-dessus de son rang en l’accusant à tort de déviant et en l’attaquant. La demoiselle se gratte l’arrière de la tête légèrement embarrassée et baisse les yeux… Remarquant qu’elle avait oublié que pendant tout ce temps en fait… Persuadée de mettre la main sur son pervers… Qu’en fait, la kunoïchi se pavane toujours en petite culotte… Ouais assez embarrassant. La jeune femme baisse les mains pour se cacher et pointe discrètement en direction du reste de sa tenue.

    Je… Je crois que je vais juste…


    Dit-elle en continuant de pointer un peu mal à l’aise pour lui faire signe de bien vouloir regarder ailleurs. C’est une chose de s’être méprise et qu’ainsi s’est déroulé ces évènements, mais maintenant, disons que la gêne lui monte aux joues et aux oreilles qui lui qui bouillonnent sous ses cheveux. Ruka se dépêche de retrouver son short… Assez froid et l’enfile rapidement en frissonnant. Il est tout raide… « Mais quelle idée de merde. » Se dit-elle lorsque le bouton glacé de son short touche le bas de son ventre. Après un grand frisson d’inconfort, la jeune femme récupère ses manches, son long manteau de paille et son grand chapeau sans oublié de passé les sangles de son sac sur ses épaules.

    C’est mieux comme ça.


    Confirme-t-elle en retournant vers le samouraï tout ouïe à ce qui suit. Après tout. Il a proposé son aide pour mettre la main sur le véritable pervers… Peut-être souhaite-t-il quelque chose en retour. Ruka sait que dans ce monde, on a jamais rien sans rien. Celle-ci le regarde donc intriguée, mais à la fois méfiante. N’empêche qu’il est un inconnu caché dans les bois en pleine nuit. Si ça ce trouve, il était là pour mater et cela ne l'exclut donc pas de la liste des pervers. Qui sait.  



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    Ses mains effleurèrent la paume lacérée de la Kunoïchi qui le gratifia d’une moue revêche ; la coupure n’était pas profonde mais saignait abondamment, comme la plupart des blessures aux extrémités des membres. Avec une douceur qui jurait avec la violence dont il avait fait preuve tout à l’heure, le jeune homme déroula la bande autour du poignet de Ruka, remontant horizontalement jusqu’au creux de sa main, puis croisant sur deux diagonales en serrant légèrement, sans trop forcer. Le linge s’imbiba, puis passa du blanc nacré à l’alizarine, lorsque le sang de la jeune femme en bariola le champ. Les yeux froids d’Urumi s’attardèrent un instant sur cette couleur si familière à l’environnement qui avait été le sien depuis qu’on l’avait plongé dans une existence où la guerre était un art, et la mort, une compagne parfois plus intime encore qu’une amante.
    L’espace d’une milliseconde, une pensée macabre lui traversa l’esprit.
    Depuis quand n’as-tu pas pris soin de quelqu’un ?
    La plupart du temps, tu tues sans te retourner. Tu ne soignes pas.

    La bande coula autour des doigts de Ruka, puis redescendit jusqu’à son point de départ, juste sous la dernière articulation du pouce, là où Urumi la verrouilla sur un nœud sec ; assez serré pour comprimer la gaze autour de la blessure, mais assez lâche pour permettre à la Kunoichï de se mouvoir avec aisance.
    Es-tu seulement capable de prendre soin de quelqu’un ?
    Des images émergèrent à cette pensée ; le corps putréfié de Kazuya qu’il n’avait pas su protéger… les victimes de Jashin qu’il avait été incapable de sauver à Fukuri…les enfants jetés contre les murs… les parents massacrés. Et plus loin encore dans le passé… une famille de forgerons, sacrifiée à Iwamori no Kuni, au nom d’une doctrine qui leur était inconnue.
    Il força ces images à s’enfoncer dans l’abime qu’il gardait scellé dans son cœur, et leva son regard de Basilic vers le minois de la jeune femme.
    Son expression avait changé, et elle l‘observait désormais de ses grands yeux sombres dans ce qu’il interpréta comme un mélange de confusion et de curiosité.
    Urumi esquissa un sourire.

    Elle détourna le regard.

    « J’imagine que je te dois des excuses pour la façon dont je t’aie traité… Zsshhhh »


    Les mots sortirent avec raideurs et le Seizanjin se demanda un instant si le timbre, dans la voix de Ruka, était dû à la gêne physique éprouvée par ses propres manœuvres avec le pansement, ou à cette sorte de pudeur que l’on ressentait parfois après avoir réalisé un tort.
    Les prunelles d’obsidienne se levèrent à nouveau, puis se fondirent dans l’arctique des siennes.

    Le jeune homme soutint son regard sans ciller.
    Des yeux fermes…, songea-t’il. …mais qui semblent masquer autre chose.
    De la vulnérabilité ? De la sensibilité ?


    « Je me disais bien que tu n’avais pas l’air d’un pervers. »

    « Les apparences sont parfois trompeuses… »


    Lui rétorqua Urumi, l’air un tantinet matois.

    « …mais, je suis heureux que nous ne nous soyons pas entre-tué. »


    Il conclut sa phrase par un clin d’œil subtil, comme si la situation périlleuse de tout à l’heure n’était qu’une simple petite bisbille, propice au badinage…
    …puis acquiesça lorsque la jeune femme se rendit subitement compte du spectacle qu’elle laissait suggérer au regard du Samouraï.

    « Je… Je crois que je vais juste… »


    Le jeune homme gloussa.

    « Je comprends (regard espiègle)… vas-y. »


    Joignant le geste à la parole, Urumi s’écarta avec courtoisie pour la laisser passer, puis lui tourna le dos histoire de lui offrir un peu d’intimité.
    L’espace d’un instant, une petite partie de lui fut tenter de se retourner…comme ça, juste par accident, mais il chassa l’idée d’une pichenette mentale.
    Voyons… tu as déjà eu bien assez de mal à recouvrer ta crédibilité. Et puis, ce ne serait pas très Samouraï tout ça.
    Il se demanda brièvement comment Kazuya aurait réagit s’il avait été à ses côté –le vieux Jônin savait lire en lui comme dans un livre ouvert.- et un nouveau sourire, plus lointain celui-ci, ourla ses traits fins. –il l’aurait probablement réprimandé d’une façon trop théâtrale pour être crédible, ce qui en aurait rajouté à l’absurde.
    Puis le sourire se dissipa lorsqu’il se rappela qu’il n’entendrait plus la voix de l’homme qu’il avait considéré comme un père lui faire de réprimande, ni quoique ce soit d’autre d’ailleurs.  

    Plus jamais.

    L'enjouement se dissipa, et son visage aux lignes rogues reprit une expression plus ascétique.

    « En revenant sur notre petit malentendu, j’ai été affecté à Insen il y a quelques semaines pour enquêter sur une série de meurtres avec torture. J’avais un indic sur le terrain, mais ce dernier a été assassiné juste après m’avoir envoyé un corbeau avec un parchemin. Celui-ci comportait deux détails ; le premier amenait vers l’hypothèse qu’un groupe de jashinistes…si tu as déjà entendu parler de cette sectes (?)… sévirait dans la région. Le second, que ce même groupe se réunirait dans les Sources Chaudes pour planifier leurs actions. C’est là que j’ai démarré, seulement… (le ton se fit un peu moins sérieux et un peu plus taquin) l’enquête a pris un tour inattendu quand je me suis pris les pieds dans un chausse-trape. (une pause, le temps d’une réflexion, puis Urumi reprit). Si on s’entraidait tous les deux ? Je te file un coup de pouce dans ta chasse au pervers, et tu m’aides à trouver ce que je cherche ? »


    Une part de Ruka avait à moitié raison sur un point…
    On avait rien sans rien.
    …mais quelque chose, dans les propos du sabreur, suggérait que la curiosité qu’il éprouvait à l’encontre de la Kunoïchi ne se limitait peut-être pas qu’à un simple échange de bon principe.
    Peut-être…
    …peut-être pas.

    Avec le temps, Urumi avait appris à mettre un voile sur ses intentions.

    Quoique les voiles peuvent parfois aisément se déchirer avec une lame assez aiguisée, et un coup bien placé.

    « C’est mieux comme ça. »


    Annonça la jeune femme en se rapprochant.
    Il se retourna.

    « Effectivement. »


    Rétorqua le Samouraï, dont l’œil critique se posa sur le style vestimentaire, les armes, et la démarche gracile de la sauvageonne.
    Chuunin de Jujou
    Tsubaki Ruka
    Chuunin de Jujou
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      Objet:
    Swiper Stop Swiping, swiper stop sniffing - FT Yugure Urumi Bovr

    Le voleur de dessous !




    Ruka se sent légèrement déstabilisée, voire gênée par son clin d’œil et son attitude. Ce petit sourire en coin et ses airs taquins. La jeune femme profite du moment d’intimité que lui offre l’étranger en se retournant. Elle se dépêche, mais pas trop, celle-ci mat une pause en l’écoutant. « Alors c’est un soldat... » Pense-t-elle en écoutant les détails de sa mission, ce qui l’a poussé à se retrouver pris dans son piège. Il mentionne les Jashinistes. Ruka fronce les sourcils, pas vraiment sûre de les connaître, néanmoins ce nom ne lui est pas totalement inconnu, mais de là à savoir ce que c’est comme secte, non, rien ne lui vient. La jujoujin finit de se rhabiller et de s’équiper pour s’approcher de lui. Il approuve sa décence et elle termine par attacher son chapeau sous son menton. « C’est vrai que ce serait intéressant... » Pense-t-elle de sa proposition de collaborer.

    Une série de meurtre et de torture tu dis ? Il doit vraiment s’agir d’une secte de psychopathes. Je ne les connais pas, mais je n'ai pas la meilleure des impressions.


    Répond la kunoïchi en posant son index sur ses lèvres, les tapotant de la paume de son doigt d’un air pensif. Elle a des armes, des rations et probablement assez d’énergie pour ça. Puis, ils sont tout près.

    En terme de priorité, je crois que tes méchants sont bien plus préoccupants que le mien. C’est un gros dégueulasse, mais il ne fait de mal à personne. Donc je suggère de t’aider d’abord, avec ta secte de dégénérés, ça me semble plus important.


    La demoiselle s’adosse contre un arbre, les bras puis les jambes croisées et la tête légèrement penché sur le côté. Ruka l’observe de bas en haut. Les allures de sa tenue, son katana, sa coiffure, le véritable cliché du samouraï modèle. « Mais… En plus mignon. » Se dit-elle en laissant échapper un petit sourire au coin des lèvres. Bref, la kunoïchi secoue un peu la tête pour revenir à l’essentiel, les détails de son enquête.

    Tu peux m’en dire plus sur les Jashinistes ? Question de savoir dans quel genre d’emmerde je mets les pieds.


    Celle-ci se redresse pour s’approcher de nouveau du samouraï, mais cette fois pour tendre une main vers lui, les présentations seraient un minimum s’il décident de s’entraider pour un temps. S’ils doivent être coéquipiers, il serait bien d’au moins pouvoir s’appeler par leurs prénoms et pas, hey l’étranger.

    Au fait, moi c’est Ruka. Oinin de Jujou.


    Dit-elle sans vraiment sourire, ni pour autant avec froideur.  


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