Hanami avait décidé d’aller dans le grand nord. Alors dans notre imaginaire, on pouvait imaginer des étendues glacées à perte de vue, un lieu inhospitalier, cependant, il n’en était rien. Le nord de l’Empire était tout le contraire, un désert. Des dunes à perte de vue, du sable, et des marchands de soies, voilà comment la cité était perçue pour la plupart des personnes. Qui apprécierait d’aller visiter ce type de ville ? Franchement ? La plus âgée des sœurs Watari préférait largement la douceur des forêts ou même gravir les montagnes bleues de Seizan. Cependant, il devait avoir tout un tas d’informations sur ses recherches dans cette ville et son monastère. La cité était riche, en tant que membre d’une famille noble, elle respectait cela bien évidemment. Son clan avait beau être désargenté, Hanami gardait une certaine prestance, un niveau de vie et surtout une parfaite représentation. Elle portait une magnifique robe de soirée dans les tons clairs. Avant de partir, elle s’était renseigné un minimum sur les coutumes et les habitudes. Un réflexe afin de ne pas faire de bourde diplomatique ou sociétale. De plus et cela allait la changer, la région semblait être favorable aux yokais, c’était tout de même étonnant au vu des derniers événements et décisions impériales.

Hanami était venue en ville par une caravane marchande en échange de quelques pièces. Vous ne croyez pas qu’elle allait marcher ou utiliser d’autres moyens alors qu’il suffisait de se laisser guider par ceux qui savent ? Elle avait la fâcheuse tendance à utiliser les pions les plus efficaces. Cependant, ne croyez pas qu’elle était la sorte à tout attendre, elle n’était pas née avec une cuillère en argent dans la bouche ou alors celle-ci était tordue et sombre de la corrosion du temps. Le port de tête haut, fière et le regard décidé, la jeune femme commençait à parcourir la ville, passant du marché en évitant les visites habituelles des touristes. Elle finit par tomber par hasard sur certainement un membre de l’armée local avec le symbole de Sakyuu bien en évidence.

Watari Hanami • « Excusez-moi mon brave, je suis Watari Hanami de Seizan. Je suis en visite dans votre charmant village afin de me renseigner à propos de des yokais, je les étudie. J’accumule également des informations à propos des deux massacres des villages, vous en avez certainement entendu parler ? Sauriez-vous par hasard à qui devrais-je m’adresser ? »

Demanda alors la plus âgée des sœurs Watari avec une légère condescendance dans la voix, mais rien de très blessant. Elle ne voyait qu’en la personne face à elle une indication d’orientation et pas une source véritablement. Elle s’attendait à rencontrer un sage, un vieil homme avec une barbe accompagné de vieux parchemins. Hanami ne connaissait pas la région, alors il était normal que de demander à un local non ?

Un jour de repos pour Akari comme un autre ou pas. Car le voici dans une situation assez délicate. En effet, ce dernier se doit rapidement ravitailler son antre ou bien son estomac le grondera avec les plus sévères répercutions dont il est capable. On pourrait penser que nourrir le petit bonhomme avec simplement le mess était amplement suffisant, mais non. La réalité est parfois surprenante et il s’avère que le garçon pourrait même participer à des concours de grands mangeurs à tel point sa faim est grande. Un appétit qu’il rassasie par quelques nutriments qui viennent par-ci et par-là au cours de la journée. Et c’est pourquoi en ce jour il décide de se rendre au cœur du village afin de pouvoir se ravitailler. Manquant même de changer de tenue, bien que sa garde-robe soit plus que limitée.

Et non loin d’une étale qui semble plus qu’intéresser Akari pour les prix de son riz et de ses pâtes, notamment celui des raviolis. Une femme l’intercepte en plein plongeant en direction du marchand. L’interception se fait sans aucun contact, mais les mots se suffisent pour la curiosité d’Akari le stoppe net dans son élan.
Annonçant dès le départ son origine et son nom, peut-être est-ce une femme connue ou nom. Mais quoi qu’il en soit, elle ne dit rien à Akari malgré ses quelques visites. Des mots assez doux viennent à sortir de ses lèvres. Une touche à laquelle n’est pas vraiment habitué le garçon, car jusqu’à présent les femmes qu’il a pu côtoyer son soit assez familière dans leurs propos soit trop jeune et manquant d’expérience. De ce que comprend le garçon elle semble chercher un moyen de se renseigner au sujet des yokais. A ce sujet-là, Akari à de quoi l’aider entre ses propres connaissance sou bien celles de son maitre. Il est peut-être sûr de pouvoir la contenter. Elle vient aussi à évoquer les massacres ayant eu lieu dans la région.

-Je pense que je peux vous aider dans une certaine mesure. Après il y a des gens plus qualifiés que moi dans ces deux domaines. Vous cherchez quoi en particulier ? Sinon il y a des bibliothèques aussi.

Et alors qu’il demande à la femme ce qu’elle souhaite. Il remarque que le dernier sac de riz s’en va sous son nez pour une vieille dame. Difficile d’en vouloir à la dame car tout le monde doit bien se nourrir, mais Akari ou plutôt son ventre n’apprécie pas la chose. D’autant que par la suite le stand se fait totalement vider de ses biens à la suite de l’annonce d’une promotion. Ni pâtes ni raviolis ne restent. Il n’y a plus que le marchand en train de ranger son étale et la faim d’Akari qui se font entendre alors que la femme attend une réponse. On peut toutefois lire sur le visage du garçon la faim et la déception qui l’habite. Mais résolu à devoir supporter la faim jusqu’à la fin de sa conversation, il attend plus de précision de la part de la damoiselle.

C'était la moindre des politesses que de se présenter lorsque l'on demandait quelque chose à quelqu'un. Du moins, c'était ainsi dans la bonne société. Il serait excessivement impoli de demander un service ou un renseignement sans cela, une faute grave de l'étiquette. Le seul moment où c'est possible était lorsque l'importance de la personne est telle qu'elle peut se passer de politesse, mais ce n'était pas encore le cas pour la Watari. Son clan jouissait d'une certaine réputation dans la ville des forges, c'était indéniable. Il s'avérait fort compliqué de passer outre sa famille à Seizan et ce peu importait ce que l'on voulait accomplir. Avec le temps, cela serait d'autant plus difficile, la jeune femme avisera justement en ce sens. Hanami estimait que devant le simple peuple comme les plus puissants, il s'avérait nécessaire de parfaire son image. Elle n'allait pas se transformer en chatière sous prétexte qu'elle communiquait avec son vendeur de viande. Il en valait de son honneur, du rayonnement de sa personne dans le monde.

Watari Hanami * « Ha oui vraiment ? Vous pourriez même m'aiguiller. Voilà qui serait d'à-propos en effet, voilà ce que je peux vous proposer. Si nous allions à cette fameuse bibliothèque pour en parler tout deux ? »

Question alors la femme noble, laissant couler ses mots comme un doux petit ruisseau sur du velours. Que cet homme ou ce lieu de connaissance la satisfasse dans cette recherche de connaissances, cela sera deux coups d'un seul.

Watari Hanami * « Eh bien, les informations généralistes peuvent me combler, mais je recherche davantage encore de quoi sustenter ma convoitise à propos des kitsunes en particulier. J'ai déjà pas mal d'informations, mais avant d'en rencontrer et de proposer un accord pour un pacte, je compte accumuler le maximum d'informations. Je ne suis pas du genre à laisser une part au hasard. »

Alors qu'Hanami commençait à marcher les mains croisées dans son dos, toujours digne et droite.

Watari Hanami * « Quant aux massacres des deux villages, je reste certaine que l'un des deux au moins à un rapport avec les yokais. Des traces de griffes animales et des écritures ont été retrouvées. Il serait une bonne chose si j'obtiens davantage d'informations à ce sujet. Je gage que ce type de massacre pourrait arriver de nouveau et ce ne sera plus des tests comme précédemment, mais bien une cible plus alléchante comme ce village ou la capitale impériale. »

Lança alors d'une manière très légère et détachée Hanami. Elle était une beauté froide. La brune était surtout dans la réflexion que dans la réaction sauvage et irréfléchie.

Watari Hanami * « Si vous avez des noms en têtes qui peuvent m'aider sur ces sujets pointus, je reste ouverte à l'idée. J'ai déjà rencontré plusieurs éminents chercheurs et sages. »

Lorsqu'elle s'aperçut que le jeune homme semblait quelque peu désappointé par la disparition de sacs de riz, elle ne s'en préoccupa guère. Elle venait d'une famille noble, désargentée certes, mais elle savait se débrouiller. Alors maintenant qu'elle n'avait plus de problèmes de fonds, cela lui passait par-dessus la tête.

À la suite des réponses du jeune genin, la femme qui se tient devant lui, proposes alors à ce dernier de bien vouloir l’accompagner. Si en pratique il ne trouvait rien à y redire, il y avait quelque chose d’étrange qui se dégageait de cette femme. Ce n’était pas quelque chose de visible ou bien de perceptible. Bien au contraire même, et ce n’est là peut-être qu’une simple intuition de la part du garçon. D’elle une noblesse semble se dégager, une noblesse qui ne parait ni véritable ni fausse. C’est donc là un sentiment inexplicable pour Akari. Mais quoi qu’il en soit, s’il veut mettre la main sur ce que lui évoque la dame, il n’a d’autre choix que de chercher à lui parler d’autant plus.

Précisant sa recherche, juste après avoir choisis l’avarice de prendre deux options au lieu d’une seule. La soif de connaissance peut parfois mener à la folie ou à la perdition. Un sort qu’Akari ne souhaite pas à la jeune femme, bien que ce soit là une chose qu’il ne connait pas vraiment si ce n’est dans ses songes. Car si certains points sa vie à pu évoluer plus vite que d’autres, il y en ait d’autres où il n’a guère su dépasser le stade de l’enfance. Comme pour ce qui est de l’amitié, de la famille ou même de l’amour. Trois choses qu’il possédait plus jeune et qui furent perdu.
La femme recherche recherche ainsi des informations sur les Kitsunes. On dit d’eux qu’ils sont à la fois bons et mauvais. Si bien qu’on peut les classifier comme neutre à l’égard des humains bien que cela ne soit pas complétement vrai. Elle évoque ensuite le sujet d’un pacte avec un yokai. Une idée qu’Akari lui-même avait soumis à son enseignant Shingen. Une idée par ailleurs qui n’avait pas paru folle ou irréalisable bien que complexe tout de même.

Le but de tout ceci ? La conforter dans son excès de prudence qui s’avère assez sage contrairement à ce que l’on peut penser. Car rencontrer un yokai est rarement bon et cela ne se déroule pas toujours comme on le voudrait. Du moins c’est ce que doivent se dire les malheureux qui ne sont plus là pour en parler. Suivant la femme, Akari presse légèrement son pas pour passer d’une foulée devant elle afin de pouvoir la guider au lieu de la suivre elle. Bien évidemment Akari ne pouvait mener la dame à la bibliothèque militaire, mais il y avait toujours la civile qui bien que moins garnie pouvait toujours offrir une certaine aide.

-Je dois dire que vous semblez en savoir bien assez sur le sujet. Mais je peux vous indiquer divers noms oui qui pourraient éventuellement vous aider dans votre quête du savoir. Au fait je me nomme Akari.

Un simple oubli de la part du jeune garçon qui préfère répondre aux attentes des autres plutôt qu’à faire preuve de politesse. Il ose imaginer que son manque de politesse puisse lui être pardonné.

-Par exemple pour ce qui est de Yokai et plus particulièrement des Kitsune et renards vous pouvez voir avec celui qui m’a appris l’art de l’invocation. Il se nomme Usui Shingen. Peut-être le connaissez-vous ?

Le jeune continue de marcher et observe un peu plus la femme, il est vrai qu’il ne peut cacher sa gêne par rapport à la beauté de cette dernière. Mais il n’y rien de plus en vérité que cela et il se dit que c’est peut-être le sentiment qu’il ressent depuis le début à son sujet.

-Pour ce qui est des deux massacres, il y a bien quelqu’un chez les carbonistes qui puissent vous aider, si du moins cette personne accepte. Sinon eh bien je ne vois que le kage pour avoir plus de détails. Mais peut-être que les archives pourront vous aider.

La jeune femme n’était plus une enfant depuis longtemps, très longtemps. Elle avait vite muri surtout avec l’apprentissage de son grand-oncle. Très sérieuse, diplomate et consciente de son rang, elle appliquait les différentes leçons que la vie lui avait mit sur son chemin. Le plus âgée des sœurs Watari n’était certainement pas quelqu’un qui laissait une part de hasard dans ses agissements. Cela restait très codifié, très réglementé et toutes les décisions avaient été soupesées.

Watari Hanami • « On en sait jamais assez sur ce type de sujet, et si jamais je dois demander un accès extraordinaire aux autorités de votre village, j’en suis bien capable. Akari ? C’est un petit peu court jeune homme, non ? »

Demanda par curiosité la brunette qui était troublée par l’absence de nom de famille. Il y avait-il une sombre histoire derrière tout cela ? Un malheur quelconque ? Ne pas être fier de son nom de famille, c’était mal venu pour la haute société. C’était une manière subtile de tenter de corriger de mauvaise habitude du bas peuple ou tout du moins ceux peu habituée à la noble courtoisie. Hanami était habituée à s’adapter à ce type de personnes pour les côtoyer assez souvent.

Watari Hanami • « Vous avez déjà pris un pacte j’imagine si vous maitrisez l’invocation ? Je ne connais pas ce Usui Shingen, mais je ferais en sorte de le rencontrer. »

Commenta alors la Watari, qui allait se tourner en direction du temple du village. C’était une destination logique après tout, lié au pouvoir local, mais suffisamment détaché pour avoir des informations intéressantes. Elle sentait bien que ce n’était qu’un débutant, un simple élève. Était-il réellement intéressé par la recherche de l’information, de pousser le vice le plus loin possible ? Elle se refusait de se laisser dans l’ignorance lorsque la jeune femme était en capacité d’en apprendre davantage. Elle ne souffrait aucunement de fainéantises. Elle remarqua le regard de ce jeune homme à son égard, c’était assez flatteur, peu discret, mais agréable. Elle était habituée à attirer les regards, c’était même pour cela qu’elle s’habillait ainsi, une de ses armes à utiliser habilement. Il ne fallait pas trop en montrer, mais pas à se cacher, juste ce qu’il fallait selon les circonstances. Elle garda un simple sourire de politesse. Il ressemblait davantage à un enfant qu’un adulte, ou était l’extraordinaire dans tout cela ?

Watari Hanami • « De qui parlez-vous donc exactement ? Peut-être pourriez-vous m’introduire vous à le rencontrer. Sinon, je n’aurais aucune crainte à rencontrer votre kage, mais uniquement si les circonstances exceptionnelles l’exigent.

Des archives ? Comment cela ? Dites m’en plus ? »

Simplement Akari oui, il y avait de nombreuses raisons à cela et puis en réalité le nom n’avait pas une si grande importance que cela pour le jeune homme, car en définitive il n’y trouvait là qu’un moyen d’usurper la place de ses proches en se servant d’eux pour asseoir son pouvoir, son influence ou n’importe quel autre que cela pouvait permettre. En définitive, Akari n’était un homme politique et il n’en avait pas la fibre. Il n’était pas non plus voué à devenir un enseignant ou bien un chef de clan. Les compétences que cela demandait, étaient bien trop importantes.

-Eh bien je dois dire que c’est simplement Akari. Si le prénom est court, le nom lui n’existe plus et nul besoin de s’y attarder c’est une longue histoire bien qu’elle soit courte aussi car inachevée encore. Mais pour en revenir au sujet oui si vous demandez un accès peut-être que le village viendra à vous autoriser à inspecter nos archives militaires. Même si j’en suis peu convaincu, reste encore que je puisse me tromper.

A cela la femme enchaine le pacte qu’a pu passer Akari avec l’une des familles de Kamis. En ajoutant à la suite qu’elle serait ravie de rencontrer Shingen. Une chose que peut aisément arranger le jeune ninja. Bien qu’en réalité à l’instant même il ne sait pas si ce dernier est disponible ou bien en mission ou même ailleurs encore.

-Je me ferais une joie de vous le présenter si vous le souhaitez. On pourra passer à son sanctuaire où si vous souhaitez fixer un rendez-vous je peux vous arranger ça.

Puis pour ce qui est du kage, le rencontre rne semble pas la déranger. Et Akari ne peut malheureusement lui être d’aucune aide dans ce processus-là. Car il faut dire vrai, il n’est qu’un simple genin et bien qu’il soit un peu connu partout au sein des forces armées, et pas forcément de la bonne manière. Il ne peut pas vraiment se permettre d’introduire quelqu’un auprès de ses supérieurs. Que cela soit un chunin passe encore, mais un Kage qui n’est même pas une connaissance.

-Pour ce qui est du Kage c’est là pour vous renseigner auprès de lui. En réalité je n’ai que peu d’influence pour ne pas dire aucune et je ne pourrais même pas vous aider à vous introduire auprès de lui. Mais j’ai bien envie de dire que ça ne coûte rien d’essayer. Surtout si vous avez des contacts. Mais les archives militaires ne sont que sur autorisations. Donc bon je présume que ce sera à lui qu’il faudra demander en personne ou bien à une personne proche de lui au niveau hiérarchique. Même un jonin ne doit pas suffire j’imagine bien.

Akari continue d’avancer pour guider la femme jusqu’à la bibliothèque. La rue se fait plus bruyante et c’est là une chose naturelle, car le duo se rapproche d’une artère de la ville. Une rue se trouve non loin du quartier marchand. Mais sans pénétrer dans ce dernier le duo à l’occasion de passer près d’un bassin autour duquel des enfants jouent. C’est d’ailleurs en étant juste à côté que l’un des enfant vient à projeter de l’eau en cherchant à en viser un autre. Mais son tir peu précis à l’inverse d’une technique suiton. Ce dernier voit son eau s’en aller directement sur Akari en grande partie et un peu moins sur la dame à ses côtés. Si Akari réagit avec un sourire comme pour le remercier de le rafraichir et en signalant à ce dernier que ce n’est rien, il ne pense pas à observer la demoiselle. Si bien qu’il ne sait pas vraiment comment elle va réagir à cela.

Watari Hanami • « En voilà tout un mystère derrière un nom de famille. Alors qu'il aurait suffit de le donner pour cacher ce désarroi. J'aime les longues histoires, alors n'hésitez pas si le coeur vous en dit, seulement, il faut être fière de ce que l'on ait et d'où on vient. Selon les personnes que vous rencontrez, cela aura un fort impact. Ne pas respecter le nom de ses ancêtres peut s'avérer une grande insulte. »

Expliqua alors Hanami comme une des nombreuses leçons de la vie qu'elle avait reçu étant bien plus jeune de la part de son grand oncle. Curieuse, elle hocha la tête doucement.

Watari Hanami • « Que moi ou vous alliez chercher ces informations, ce n'est pas un problème. Les secrets militaires de votre charmant village ne m'intéressent pas du tout. Ce qu'il m'importe est davantage la connaissance et la recherche sur les yokais ou des symboles étranges. On pourra bien trouver un dédommagement pour votre peine sous une forme ou une autre. »

La jeune femme invita clairement le jeune homme à lui apporter directement ce qu'elle cherchait. Il était sans doute trop jeune et inexpérimenté afin de choisir la voie la plus intéressante. Il n'y avait même pas dans ses pensées une quelconque idée de trahison où je ne sais quoi. C'était simplement une manière de gagner du temps et de mettre en place un accord profitables. Hanami n'avait peur de rien, et elle osait. C'était à cela que l'on reconnaissait les véritables explorateurs. Si jamais elle s'était arrêté au premier refus, elle n'aurait jamais rien fait.

Watari Hanami • « Nous verrons cela, je me doute d'où trouver un prêtre, je vous remercie de ce nom. Votre village est intéressant, qu'il y a t'il à voir ? Je ne suis pas une touriste à proprement parler, mais quand même. »

La brunette sourit doucement à Akari.

Watari Hanami • « Oui je comprends, vous avez le temps avant de côtoyer les hautes sphères. Je possède une certaine aisance relationnelle envers les autres. Je ne doute pas de pouvoir le rencontrer, mais pour quel gain ? Pour le moment dans ma quête très peu tant que je ne saurais pas poser les bonnes questions. Par exemple, qui pourrait y gagner à massacrer le second village après le premier. »

Indiqua alors Hanami en levant un doigt et assainant un petit clin d'oeil au jeune homme. Ils semblaient être arrivés à la bibliothèque, rien qu'aux senteurs, aus personnes qui semblaient tourner autour, il y avait quelques évidences. Cependant, alors qu'ils étaient à discuter lors de leur pérégrinations, la plus âgée des sœurs Watari fit un rapide mouvement en arrière que ce soit au niveau des réflexes comme sa vitesse afin d'éviter l'eau. Ce n'était d'ailleurs pas vraiment dans un angle de vision habituelle, mais là jeune femme semblait l'avoir captée d'une manière ou d'une autre. Après un regard appuyé sur l'enfant, elle reposa son regard sur Akari. Elle n'aimait pas l'esquive physique, c'était brutale, salé et disgracieux. Cependant, elle dépressiait encore davantage voir une magnifique robe luxueuse mouillée même en plein désert.

Watari Hanami • « Nous devrions nous éloigner. Je suis toujours surprise des jeux des enfants. Les miens étaient martiaux, d'apprentissages et très sérieux. En tant que membre d'une famille noble et de l'armée de Seizan, disons qu'il y a peu la place pour les loisirs de ce genre. »

Hanami ne se plaignait pas du tout, ce n'était pas le genre. Elle ne regrettait rien du tout, pire, elle trouvait au contraire que c'était même une excellente méthode. On ne pouvait se maintenir dans la bonne société sans un minimum de travailles.

La femme ne manque pas de faire remarquer le mystère qui plane autour du nom d’Akari. Un nom qui n’a pas été entendu il y a de ça un moment, trop de temps peut-être. Elle ne manque pas de soulever une vérité quant à son nom et pourtant pour lui c’est comme s’il n’y avait-il jamais rien eu. Alors pourquoi s’essouffler à chercher à en donner un. Le nom pour Akari n’est rien d’autres qu’un moyen de différencier chaque personne, ni plus ni moins. Et pour un ninja le donner n’est pas souvent une bonne idée.

-Mon histoire n’a rien de passionnante, c’est même une sorte de cas classique voyez-vous. Un père qui meurt, une mère qui rejette la faute sur le dernier, un frère qui commet un parricide et une sœur qui cherche à éliminer son frère. En définitive ce sont là des choses assez classiques qui ne vaillent pas la peine que l’on s’attarde sur ces dernières. Si bien que mes ancêtres doivent rire à l’heure qu’il est de ma famille.

Des paroles presque ironiques pour un visage neutre et sans expression, presque comme-ci tout ceci ne l’affecté pas, bien qu’à l’évocation de son frère il y eut comme un léger agacement subtile.
Puis la femme proposait une alternative pour Akari. Un moyen comme un autre de pouvoir lire les informations sur les incidents d’auparavant. Sans que le mal ne se fasse ressentir dans ses intentions, la jeune demoiselle vint à proposer à Akari de s’en aller lire les documents puis de lui en rapporter le contenu. Dans les faits les archives militaires étaient surtout interdites pour ce qui était des rapports de mission et d’autres sujets militaires. Les incidents ayant eu droit à une enquête finirent comme tous les rapports même de mission rang C dans les archives.

-Pour ce qui est des archives je peux essayer de voir, mais il n’y a aucun garanti de succès. D’autant qu’avec mon grade je ne suis pas certains non plus de pouvoir y avoir accès.

Puis passant du coq à l’âne ou de l’âne au coq. La jeune étrangère vient à s’informer sur les lieux qui pouvaient s’avérer plutôt intéressants. Il y en avait bon nombre pour sûr dans le coin. Mais encore fallait-il savoir où chercher. Mais certains étaient aussi connu dans les lieux les plus lointains que l’on peut trouver sur les cartes de l’Empire.

-Des lieux notoire ? Pour commencer il y a bien sûr le théâtre. Tout autour de ce dernier vous pourrez trouver des animations en tout genre. Là on y trouve surtout du service, mais rien que visiter l’intérieur du théâtre et en soit une chose qui occupe pas mal. Sinon il y a la rue marchande que vous n’avez pas pu manquer en arrivant ici. C’est une des artères principales du village. On y trouve de nombreux magasins dans cette dernière ainsi que dans chaque ruelle qui jouxte cette dernière.

Un sourire de la femme qu’Akari lui rendait déjà par avance lui qui sourit constamment sauf lorsqu’il parle de son frère.
Quant aux bassins, la femme avait su esquiver ce qu’Akari n’avait même pas pensé l’espace d’un instant esquiver. Ce n’était que de l’eau après tout. Mais la femme n’étant pas vraiment de cet avis vient à proposer au garçon de s’éloigner. Dans les propos de la dame il remarque qu’elle n’a jamais pu s’amuser étant jeune. Si bien qu’aussi maladroit qu’il est Akari se montre curieux.

-Vous n’avez jamais songé à vous y essayer ? Bien sûr je ne parle pas des jeux d’enfants vous n’avez plus forcément l’âge. Mais à vous amuser ?

Une question qui peut lui valoir les foudre de la dame, et pourtant la curiosité d’Akari l’emporte sur tout.

Watari Hanami • « Quant à ma famille, elle a été accusée d'avoir soutenue une tentative d'assassinat sur l'empereur, mes deux parents sont morts, et moi et mes frères et sœurs ont été élevés par notre grand-oncle. Pourtant, je porte fièrement le nom des Watari haut et fort. Je te l'ai dis, ce sera mal venu si tu persistes sur cette voie dans certains milieux. Prends cela comme il vient et fais en ce que tu veux. »

Sourit alors Hanami, donneuse de leçons. C'était bien parce qu'il était jeune qu'elle se permettait cette familiarité. Une sorte de récompense pour son temps, même si sans doute que Akari n'apprécie pas de la bonne mesure cette leçon maintenant. Peut-être plus tard ? Peu importe.

Watari Hanami • « Pour ce qui est des archives, seules les informations sur les yokais et des écritures cabalistiques m'intéressent. Il a été retrouvée sur les lieux des massacres d'étranges symboles incompréhensible. Je vais retrouver ce qu'il en est, les traduire et faire ce qu'il convient. »

Indiqua alors avec précision les informations désirées par la jeune femme. Elle trouverait bien une forme de récompenses plus avantageuse qu'une simple leçon dans ce cas où ils rapporterait quelque chose de croustillants. Il devait s'en douter, une forme d'échange équivalent.

Watari Hanami • « Les légendes locales et autres de ce type pourraient m'intéresser également. On a dû t'en conter le soir, qui sait ?

Un théâtre vraiment ? Du kabuki ? Je peux apprécier cela, en effet. Cela peut-être intéressant si vos acteurs sont bons. »

D'airant que c'était également un lieu où se faire voir dans la bonne société. L'on ne venait pas nécessairement uniquement pour le spectacle. Ce type de lieu ne lui était évidemment pas inconnus.

Watari Hanami • « Oui, la rue marchande, je ne suis guère une touriste à simplement ramener chez moi un quelconque bibelot. Par contre, je sais investir dans ce qu'il compte pour le long terme. »

Hanami croisa les bras dans son dos alors qu'ils poursuivaient la promenade. Elle était toujours si sérieuse, cela pouvait paraître difficile pour un enfant. Elle lui sourit doucement.

Watari Hanami • « Je n'en ai guère le temps, toujours par mont et par vaux. Mon frère jumeau s'exerce au go assez souvent. Je ne suis pas certaine que cela soit véritablement un amusement. Quant à ma petite sœur, c'est surtout la forge. On a fort à faire pour nous-même ou notre famille. Je voyage beaucoup en ce moment, alors, je ne vois pas quand je pourrais faire cela. »

Une sorte de quête du devoir, une course au bien faire pour sa carrière, sa famille, son développement. Lorsqu'elle pouvait penser à s'amuser ou s'entraîner à s'améliorer, participer à une soirée mondaine afin d'améliorer ses relations, pourquoi simplement jouer aux cartes ou aux dominos ?

La jeune femme se confie quant à son passé bien que la confidence ne tienne certainement pas entre elle et Akari. Néanmoins le garçon apprécie le geste et il aurait bien voulu avoir un nom aussi. Eh bien qu’il put en avoir un, on ne peut pas dire que ce soit encore le cas à présent. Ayant été déshérité et n’appréciant plus vraiment sa mère après ses actes ni même sa sœur ou son frère. Le garçon n’accorde plus d’importance à cela et c’est même de là que vienne toutes ses réflexions sur le sujet.

Mais ainsi la femme avait connu la perte de ses parents, un point similaire entre elle et lui, mais qu’on ne peut pas dire vraiment propice à une quelconque forme de compassion, car les morts d’un côté ne sont pas les même de l’autre.

-Pour les symboles beaucoup sont passés par les archives et beaucoup sont ressortis déçu. Je ne doute de vos compétences, mais je préfère vous prévenir pour que vous ne vous attendiez pas à une quelconque grande découverte. Mais bien sûr on ne peut trouver sans chercher et peut-être qu’avec vos connaissances venant d’ailleurs vous pouvez peut-être voire tout ceci d’un œil différent.

Puis la femme vint à s’intéresser au légende et contes des contrées du Nord. Peut-être il y avait-il un indice dans tout ceci bine que le garçon n’y voyait pas grand-chose de concret là-dedans. Mais c’est elle l’experte alors peut-être qu’elle saura y trouver quelque chose.

-Des contes ? Des légendes ? Humm faut que je réfléchisse un peu. Il y a bien le mythe du peuple des sables un conte pour enfant qui parle d’hommes qui vivent sous le sable aux côtés des vers. Mais rien ne prouve leur existence bien qu’on dit qu’ils avaient un système d’écriture. Après il y a aussi les esprits du désert ou bien encore les peuples des montagnes et côtes au Nord.

La femme parle alors du théâtre. Ce à quoi s’empresse de répondre le jeune homme.

-Dans ce domaine là vous ne trouverez pas meilleur théâtre dans tout l’Empire. C’est tout de même l’une de nos fierté à Sakyuu. Bon ça et le fait qu’on soit connu pour nos événements festifs et assez récurrents. Mais certains s’imaginent quelquefois des choses en ce qui concerne les femmes d’ici. En se disant qu’étant donné leur tenue assez légère selon les températures, ces dernières sont plus ouvertes à certaines propositions alors qu’il n’en est rien. Enfin c’est ce que plusieurs d’entre-elles m’ont rapporté. Même si dans les faits je n’ai pas encore assisté à ce genre de scène.

La femme dans une posture sérieuse vient à sourire, ce qui étrangement aux yeux d’Akari venait à accentuer le sérieux qui émane d’elle. Alors qu’elle avait parlé de savoir investir. De sa personne une fois encore semblait émaner une sorte de noblesse qu’Akari était certain de ne jamais avoir et même espérer atteindre. Non pas que cela un de ses objectifs de vie non plus. Mais cela pouvait avoir ses avantages comme ces inconvénients. La femme semble évoquer les activités de tout un chacun en avançant qu’elle agissait plus pour sa famille ou pour s’améliorer elle-même. Il n’y avait donc rien pour l’amuser. Une bine triste chose que peut entendre là Akari bien qu’il ne sache pas vraiment comment il pourrait l’aider. Si bien qu’une idée lui vient tout de même à l’esprit.

-Mais on peut mêler l’utile à l’agréable. Si vous le souhaitez je peux vous proposer une séance d’entrainement amicale. Non pas un combat mais plus une démonstration chacun son tour avec potentiellement des conseils à la clef si cela est possible. Vu que ce n’est pas dit que nos domaines soient compatibles. Cela vous permettra de vous détendre un instant, enfin non pas que vous en ayez forcément besoin.

Visiblement, Hanami n'était pas là première à s'attacher aux études des symboles et autres signes cabalistiques. Elle plissa des yeux légèrement, mais n'ajouta rien.

Watari Hanami • « Si je dois avoir l'appui de l'ombre de Seizan pour avancer, cela est bien possible. Cependant, pourquoi déranger tout un monde alors que tout peut être gérer aisément. »

Commenta alors assez simplement la jeune femme sans guère d'hésitation dans la voix. Si jamais elle devait faire appel à des personnes importantes pour avancer sur un sujet si important, pourquoi pas. Cela ne la dérangeait pas et elle en avait les capacités.

Watari Hanami • « Des hommes vivants sous le sable aux côtés des vers géants vous dîtes ? En voilà une drôle d'idées, dîtes m'en plus. Il y a des restes de leurs écritures ? Vous avez peut-être un musée ? Je doute que ce soit purement une invention s'ils ont une écriture. Peut-être les ancêtres de ceux qui vivent ici ?

Les esprits inférieurs ou supérieurs ont d'après les prêtres créés ce monde et d'autres. Alors, il vaut mieux les respecter d'une manière ou d'une autre. Ne pensez-vous pas ? »

Voilà une piste intéressante que cela ait un lien ou pas. Elle devrait chercher des historiens, ce serait une bonne piste. Hanami s'amusa à discerner la passion chauvinisme du jeune homme à défendre l'honneur de sa ville à propos du théâtre.

Watari Hanami • « Tu es déjà allée au théâtre toi ? Voilà qui est intriguant, je devrais peut-être en prendre une place finalement. »

La jeune femme rit alors en entendant ce garçon parler de femmes peu vêtues. Cela l'amusa beaucoup.

Watari Hanami • « Si vous organisez régulièrement des fêtes et autres mondanités c'est bien, cela dynamise la région. Cependant, je m'étonne que tu sois déjà au fait de l'ouverture des femmes et de leurs largesses à ne pas beaucoup se vêtir. Tu es fort en avance jeune homme. »

Hanami n'était vraiment pas dans ce genre de considération qu'elle jugeait dégradante pour la personne, peu importe le sexe d'ailleurs. Elle se voulait être une femme dure, implacable et autoritaire. Son coeur était pris d'une certaine manière, alors elle n'allait certainement pas s'amuser à ce type d'actes. La brunette ne laissait pas d'hommes l'approcher de cette manière, comme une très belle rose dont la rosé était close.

Watari Hanami • « Quelle énergie cette jeunesse ! Tu me proposes à moi de me battre ? Dans quelques années, il faudra que je t'aide à trouver quelques autres sujets avec les demoiselles que tu rencontres. Peu seraient intéressés par juste se battre. Quelqu'un dans ma position, sans doute encore moins. Si tu insistes, sans doute pourrais-je accepter ton offre, seulement, tu dois bien pouvoir trouver d'autres activités plus calme ? Hm ? Comment on s'amuse dans la cité du désert ? Étant plus jeune, je me suis beaucoup entraînée pour débuter avec mon grand oncle, puis mon frère. Enfin, toute seule lorsque nos chemins se sont séparés, pour le combat j'entends. Je suis fort assidue sur ces propos. »

Une fois encore elle précise qu’elle est prête à prendre contact avec n’importe qui et même le chef du village des sables chauds. Néanmoins si Akari lui a rappelé une fois encore ce détail qu’est le kage, c’est surtout parce qu’il ne peut en dire plus que ça. Quand bien même il le souhaiterait ou elle le souhaiterait. Mais si sur ce sujet cela semble clos, du moins dans l’esprit du garçon. La femme semble particulièrement s’intéresser aux contes qu’Akari évoque. Eh bien que tout ceci ne soit que de simples mythes, peut-être que la femme saura y démêler le vrai du faux.

-Pour ce qui est des hommes vivants sous le sable, comme je l’ai dit ce n’est qu’une histoire. Car jusqu’à présent si l’on a bien trouvé d’anciens écrits, rien ne laisse croire que cela pourrait provenir d’une civilisation vivant là-dessous. Bien que rien ne prouve le contraire lui-même et c’est là tout le dilemme des mythes. Pour les écrits en question ils sont disponibles dans de nombreuses bibliothèques, ce sont bien évidemment des copies.

Après tout le village n’allait mettre à la disposition de n’importe qui des artefacts datant du passé quand bien même ces derniers ne sont pas lisibles ou bien décryptable.

-Mais oui, il faut toujours tout respecter enfin je vois les choses ainsi.

Puis la demoiselle vient à lui demander s’il est déjà allé au théâtre. Une question assez évidente s’il est capable d’en parler aussi aisément.

-Oui j’y suis allé quelques fois et même récemment. J’ai pu voir de nombreux spectacles de marionnettes avec lesquels se mêlent des chants et de la musique. Il y a toute sorte de pièce, il y a même des contes qui sont interprétés. Il suffit juste de savoir ce que vous préférez et de vous y rendre à la bonne heure.

Puis un rire se fait entendre, la femme semble comme se moquer du propos du garçon sans qu’il ne comprenne avant qu’elle s’exclame. Le rire qu’elle a eu vient du fait de son étonnement quant aux connaissances du garçon. Des connaissances qu’elle surclasse peut-être un peu trop, car en réalité ce ne sont là que des choses qu’il sait de par son expérience professionnelle et non de par un vécu personnel. Une chose qu’il doit corriger avant qu’on ne s’imagine des choses à son sujet.

-Pour être honnête je ne connais pas grand-chose au sujet. Ce sont là simplement des propos que j’entends en bruit de couloir entre deux femmes ninja ou bien ce qui se passe la plupart du temps dans les petites affaires que l’on retrouve en ville. Mais de mon vécu je ne sais rien, je n'ai aucune expérience et pour l’heure cela ne m’intéresse pas.

Un peu trop honnête avec elle, il en vient à rougir légèrement.
Mais la proposition suivante du garçon ne semble guère enchanter la demoiselle. Peut-être ne veut-elle pas se salir. Une chose est certaine, tous les ninjas ne sont pas les mêmes et entre les deux individus il y a une certaine différence assez flagrante si bien que rien ne semble les rapprocher.
Akari cherche alors autre chose à faire. Se creusant la tête, il finit par avoir une idée comme une autre.

-Tout dépend de si vous avez chaud ou non a vrai dire. Car si c’est le cas, il y a les bassins et la piscine publique qui permettrons de vous y rafraichir et non loin de là se trouve des étales à nourriture et boisson si vous le désirez. Sinon en dehors de ça nous pouvons aussi nous en aller voir une pièce de théâtre, car cela semblait vous intéresser. A vous de voir.

Watari Hanami * « Je trouve cette histoire bien trop crédible pour que ce soit entièrement faux. Cela peut très bien être des grottes oubliées ou une cité ancienne sous-terraine. Après tout, il fallait bien survivre au désert d'une manière ou d'une autre. Je me renseignerais. Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai découvert des événements plus stupides encore que cette histoire. »

Déclara alors la jeune femme très ouverte à l'idée. Cela se recoupait même avec quelques éléments légers, et un autre plus crédible. Elle cherchait surtout une piste pour une recherche au sujet d'un élément très important. Cela pourrait bien impacter le monde entier, du moins le leur. Hanami restait un peu dans le vague, en pleine réflexion. Sa question du théâtre était implicite afin d'avoir davantage d'information. Sauf quelqu'un de pauvre ou vraiment pas intéressé n'y serait jamais allé alors que sa propre ville disposait d'un théâtre.

Watari Hanami * « Des spectacles de .... Marionnettes ? Oui, hmmm je vois. Disons que j'aspire à quelque chose de plus travaillé. »

Répondit alors la noble femme, déjà qu'enfant elle n'était jamais allée voir ce genre de représentation un peu trop basique, ce n'était pas pour y aller maintenant. Peut-être bien qu'elle était devenue trop cérébrale pour la majorité des personnes. Hanami était une chercheuse, une sage, elle explorait, étudiait, effectuait des tests poussés dans de multiples domaines.

Watari Hanami • « C'est bien ce qui me semblait, tu n'as pas encore l'âge. Si cela ne t'intéresse pas maintenant, cela viendra bien. Juste ne te précipite pas, réfléchit aussi clairement que tu le pourras. »

Conseilla alors la kunoishi, quelque peu goguenarde aux réflexions du jeune homme. Elle n'en dirait pas davantage. Ce n'était pas son rôle, et elle ne désirait pas s'en préoccuper pour ce garçon. La vie ou ses contacts s'en chargeront bien suffisamment. On disait que les filles étaient plus en avances que les garçons, c'était surtout de circonstances. Les femmes entraient de force dans la vie d'adulte, avant que cela ne préoccupe guère ces messieurs. La plus âgée des sœurs Watari s'en amusa simplement, c'était presque tendre que moqueur.

Watari Hanami • « Je t'invites dans le meilleur salon de thé de la ville. Si jamais tu n'as pas 3u l'occasion de t'y rendre. Tu vas y apprendre beaucoup de choses. Nous verrons par la suite pour le théâtre.

Comment à tes yeux determines tu quelqu'un de respectable, quelqu'un que tu peux respecter voir admirer. Quels sont tes critères ? Pour ma part, quelqu'un capable de bien parler, de charismatique, quelqu'un dont les seuls mots peuvent faire basculer l'histoire de notre monde ou même mieux, un simple regard. La personne aurait tant d'importance et de présence que les autres se restreignent. »

Décidément cette femme avait soit un don, soit une trop grande confiance dans les œuvres que l’on pouvait lire aux enfants. Akari ne parvenait pas vraiment à comprendre il était possible qu’un conte soit source de vérité du moins pas au point que l’on puisse penser et théoriser l’existence d’un ancien peuple comme celui-ci. Quel est l’intérêt de vivre sous le sables ? Echapper au Soleil ? Mais alors pour ne pas s’en aller à quelques lieues de là, soit vers le Nord pour avoir accès aux montagnes enneigées de ce qui est la province Nord aujourd’hui, soit vers le Sud là où se trouve Seizan de nos jours. Et puis si une civilisation est capable de vivre sous le désert, où peut-elle trouver son eau ? Certains osent dire peut-être à tort ou peut-être à raison, que le désert est une ancienne Mer et que sous cette dernière se trouve une immense réserve d’eau. Mais si la présence de l’eau peut s’expliquer, les matériaux pour la création d’une cité et la survie d’un peuple ne sont pas explicables quant à eux.

-Je dois avouer que je serais bien intéressé par la chose si cela s’avère correcte. Si jamais vous comptiez partir en expédition ou autre je voudrais venir si possible.

En pensant et parlant des marionnettes de manière plus que brève. La femme semble comme sous-entendre quelque chose. Une chose que le garçon ne comprend pas trop. Et il se demande si elle ne souhaite pas simplement faire de meilleurs pantins encore.

-Plus travaillé ? Dans quel sens ? Une marionnette avec plus d’articulation ou une chose de la sorte ?

Sans plus de précision, le garçon ne comprend pas vraiment, mais qu’importe. La jeune semble de plus en plus sympathique avec lui. N’est-ce qu’une simple impression ou bien la vérité ? Il ne saurait le dire, néanmoins cela n’enlève pas le plaisir de la chose.
Puis pour en revenir à la question gênante la femme semble sûre d’elle en disant qu’Akari n’est pas vraiment prêt. Sur ce point il est certain qu’elle n’a pas tort, car Akari lui-même le sait.

-En effet, je ne suis pas prêt. Mais bon mon travail me demande un peu trop de mon temps ce qui fait que je ne peux pas forcément agir comme je le souhaite de mon temps libre. Par exemple si l’on doit me convoquer ou autre.

La Watari invite alors le garçon au salon de thé. Une chose qui suscite autant d’inquiétude que de joie dans le cœur du garçon.

-Je ne sais pas si je me permettre d’accepter. Cela à n’en point doutez me fais extrêmement plaisir. Mais dans les faits je ne connais pas les bonnes manières que l’on doit entretenir dans ce genre d’endroit. Je ne sais pas vraiment quels sont mes critères pour juger les gens. Je dirais que ces derniers ne doivent pas faire de mal à autrui pour commencer. Après quoi il doit savoir se montrer sérieux et fort tout en faisant preuve d’intelligence et de compassion. Mais là ça ne serait pas un ami plus pour un supérieur je dirais. Je ne vois que ça pour quelqu’un de respectable.

Akari ne savait guère trop quoi répondre à la dame, car il s’agit là d’un genre de question qu’il ne s’est jamais posée auparavant. Était-ce une bonne ou une mauvaise chose pour lui. Ca seul l’avenir ou la Watari pourrait le dire. Prenant son courage à deux mains. Le garçon décide de la femme pour s'en aller jusqu'au salon de thé.

-Je vous suis.

Watari Hanami • « Savez-vous comment notre monde a été créé ? D’après ce que l’on sait des kamis, Onogoro notre monde a été créé par Izanagi en utilisant le corps de son père. C’et un peu glauque. Yomi no Kuni a été créé également par ce biais. On peut donc partir du principe que les kamis ne peuvent pas créer de nouveaux mondes. Le monde où s’est réfugié Izanami avec la majorité des yokais est je pense isoler d’une manière ou d’une autre. Notre monde également, sinon les kamis et autres puissants esprits ou même les yokais agiraient davantage que maintenant. Je suppute ainsi qu’il y a des passages fermés entre les mondes existants. Ta petite histoire de personnes vivants sous le sable est un indice intéressant pour ces passages-là. Je ne pense pas que ton conte soit à prendre au pied de la lettre, nonobstant, une certaine vérité pourrait en sortir.

Une civilisation aurait pu dans un premier temps vivre de cette manière, sous le sable ou dans des grottes profondes creusées dans certaines montagnes de la région. Avec de la chance, je trouverais l’entrée bloquée du passage entre les mondes, ou simplement des ruines. Lors des migrations et l’installations des différents pays actuels, il y a eu nécessairement des batailles politiques ou de territoires. Ceux qui ont fini par être rejeter dans ce désert ne pouvait pas revenir dans les autres pays. Ils n’ont pas eu d’autres choix que de s’adapter.

Si jamais je devais mener une expédition, ce serait avec l’accord et le soutiens de votre kage, du miens également, mais surtout, ce sera en détenant chaque information, risque et contact. Je ne m’investis en des tâches uniquement lorsque je suis certaine d’être gagnante. J’exècre la médiocrité et l’échec. »

Indiqua alors dans une courte démonstration de ses connaissances et de ce qu’elle pensait au sujet de ce projet. C’était un parmi tant d’autres, qui ne tenait que dans sa tête. Si jamais elle voulait aller plus loin, ce serait avec des preuves et un retour sur investissement. Elle n’allait pas agir autant pour ne rien gagner. Ce n’était pas question seulement d’argents ou de biens, un gain de pouvoirs ou d’influence était bien plus appréciable que quelques pièces d’or, vulgaire.

Watari Hanami • « Disons simplement que je préfère le travail d’acteur dans une pièce travaillée, intelligente, fine, quelque chose qui apporte des éléments de réflexions, quelque chose qui grandit le témoin. Je n’admets pas de simplement me distraire pour l’amusement, cela doit aller bien plus loin. Tu comprends mieux ce que je veux dire ? »

La plus âgée des sœurs Watari appréciait l’amélioration en tout point, en toute circonstance et en toute rencontre. Celle à présent avec ce jeune garçon rentrait dans cette ligne de conduite. Chaque instant de sa courte vie devrait être constructive. Elle n’admettait pas de perdre du temps avec des distractions gratuites, non. Elle devait apprendre, se sentir grandie. Hanami s’entrainait dure dans de nombreux sujets, pas uniquement le combat, devenir la parfaite arme shinobi, non. Elle aspirait à devenir une sage, une maîtresse des connaissances du monde qui l’entourait. Elle espérait bien tenir un jour le monde entre ses mains d’une manière ou d’une autre. Elle s’en donnerait les moyens. Certaines personnes pourraient bien y gagner quelque chose, du moins s’ils arrivaient à suivre au bon moment de la bonne manière sa fulgurante ascension. Quelque part, la petite brunette avait l’impression presque de parler un peu avec sa petite sœur. C’était davantage son grand-oncle qui les avait éduqués, mais si jamais elle n’avait pas osé tenter d’apprendre quelque chose à son frère jumeau, sa petite sœur se serait autre chose. Elle n’aurait sans doute jamais d’enfants ou alors juste par circonstance politique. Était-ce un côté féminin insoupçonné qui ressortait ?

Watari Hanami • « Le temps, voilà un cruel et dangereux ami. Irrémédiablement présent, on lui court après, on le chasse, mais à jamais régulier, seul notre perception en change avec l’âge. Seulement, la vie est faite de choix, tu as ce temps, mais tu préfères sans doute le dépenser d’une autre manière. Tant que tu ne le regrettes pas plus tard. La vie et le monde n’attend personne. Tout se passe et personne ne t’attend ou te veut à un endroit différent que de là où tu te trouves. C’est à toi de faire ta propre place, sinon, tu n’auras que des miettes fades que l’on veut bien te lancer par dépit. »

Décidément, Hanami se montrait sous une face plus philosophique que d’habitude. Était-ce dû à l’immaturité de ce garçon ? Ils n’étaient pas du même monde, ils n’avaient pas eu la même éducation. Cela était certains, mais l’excuse n’était pas valable à ses yeux. L’excellence était un choix. Se faire convoquer, quel vilain mot. La Watari espérait bien que dans un futur très proche elle la manderait à venir se présenter. C’était bien différent, son nom modifierait les comportements de tous. Elle n’en avait aucun doute.

Watari Hanami • « Voilà qui est bien sage et mature mon cher juste Akari. Tu ne connais pas les bonnes manières, celles de la bonne société. Les autres couches sociétales ne font que copier vaguement certains éléments. L’étiquette, la bien séance et le bien parlé, si tu veux aller loin, il sera admis que tu connaisses tout cela. Malgré ce qui est dit, l’habit fait le moine, tout n’est qu’apparence et poudre aux yeux. Seulement, il ne faut pas s’y laisser tromper. Un grand sourire, se tenir droit, de beaux atours, des mots délicats, mais il ne faut pas oublier une chose. Cette même charmante personne face à toi peut en même temps préparer ton assassinat qu’il soit physique ou politique. »

C’était sans doute pire d’ailleurs, au moins, la mort apportait une certaine délivrance. Hanami observa de haut en bas Akari.

Watari Hanami • « Disons que pour un enfant, cela peut être acceptable si cela ne se reproduit pas. Il te faudrait des vêtements plus adéquats. Un beau kimono, une arme délicate à ta ceinture et pourquoi pas un regard plus hautain. »

S’amusa à lancer alors Hanami alors qu’elle se mit en route pour les beaux quartiers. Il suffisait de suivre les bonnes gens avec de l’or et des joyaux. Elle s’était évidemment déjà renseignée avant de venir, les endroits où il ne fallait pas aller et au contraire, les autres où il s’agissait de se montrer. Le duo se retrouva alors devant une maison de thé dont même le serviteur à l’entrée était sans doute mieux habillé qu’Akari. Si bien entendu le regard appréciait la vue de la noble Watari, un davantage réprobateur touchait le jeune garçon.

Watari Hanami • « Allons mon cher, il m’accompagne. Ne lui lancez pas un tel regard, ne vous inquiétez pas, nous resterons discret, mais peut être avez-vous une jolie tenue à lui prêter pour l’occasion ? Promis, il vous le rendra. »

« Oui bien sûr madame, veuillez m’excuser. Pourriez-vous avoir l’amabilité de me suivre jeune homme. »

Demanda alors avec une diction impeccable le serviteur de cette belle maison de thé, qui allait proposer une tenue plus adéquate allant du kimono ou d’une belle tenue de la tête au pied. Hanami s’installa alors à la table en attendant son arrivé. Espérons simplement qu’il n’allait pas être vexé, mais au contraire, qu’il apprenne à l’occasion.

Watari Hanami • « La leçon mon ami va débuter maintenant, prenez cela comme un jeu. »

Indiqua alors Hanami et par moment, elle corrigea sans aucune violence la position d’Akari à l’aide d’un éventail replié. Elle le vouvoyait malgré la différence d’âge et surtout leurs précédents échanges. Sa voix était posée, douce et pas trop haute. Elle avait une parfaite maitrise de ce genre de lieux. Autant cela lui faisait plaisir que de se rendre dans un lieu de cette convenance, autant s’était également pour se montrer à la bonne société locale.

Watari Hanami • « Prenez donc ce qu’il vous fait envie, pour ma part, ce sera un thé vert. Vous me conseillerez sans doute quelques douceurs locales. »

Commença à dire la noble dame alors que le serviteur semblait être à côté en attendant de savoir quoi servir à cet endroit duo.

Watari Hanami • « Pour en revenir à notre précédente discussion, qu’appelez-vous donc une personne qui ne fait pas le mal à autrui ? Il y a nombre de formes, physique, sociétale, morale, et davantage encore. Quand vous mentionnez fort, est-ce physiquement ? Procéder à votre démonstration, par exemple, suis-je forte ? Votre Kage peut-être ? La compassion, cela peut être une bonne chose, comme une mauvaise. Parfois, il s’agit d’agir comme il convient, loin de la compassion. Pourtant, cela reste le mieux pour la société. »

La Watari demande alors à Akari si ce dernier est au fait de la création de ce monde. Le garçon ne peut pas dire qu’il en connait tous les détails, néanmoins il connait la plupart des choses que l’on sait à ce sujet comme toute personne normale qui a déjà eu affaire à la religion. Et c’est peu dire pour Akari qui a pu côtoyer l’ensemble des religions présentes dans l’Empire, qu’elles soient légales ou non par ailleurs. Mai se basant sur le fait que le garçon dispose de quelques connaissances, la femme commence à entamer de nombreuses théorie autour de la création de ce monde et du lieu où se trouve les yokais.
Hanami semble parler d’une sorte de poche dans le monde qui ne serait pas dimensionnelle ou sur un autre plan, mais bine sur le nôtre. Comme une sorte de lieu alors que l’on aurait coupé de notre monde à l’aide d’un Fuinjutsu se demande le garçon.
Puis venant de nulle part, la femme se met à mettre en lien le conte sans qu’Akari n’est vu venir le coup. Et à écouter le propos de la demoiselle, il doit bien avouer que la chose se tient. Si toutefois, il y a une once de vérité dans l’un des mots de ce conte. Car rien ne dit que ce n’est là pas l’œuvre d’un écrivain un peu trop savant et qui à l’aide de son imaginaire a su développer la vérité au point de la rendre fictionnelle.

Avec des suppositions elle explique comme l’une des raisons qui auraient pu pousser ce peuple hypothétique à rejoindre cette région. Pour Akari une fois encore les choses se tiennent pour peu que la base soit une vérité ou du moins une demi-vérité. Mais ne pouvant en vérifier la chose, ce serait comme partir vers nulle part en espérant tomber sur quelque chose finalement.
La fin du propos est quelque peu plus tumultueuse dans l’esprit du garçon qui trouve une trop grande forme de sérieux chez la demoiselle.

-Je vois que cela peut se tenir. Mais en se basant sur le fait que le conte n’est qu’une part de vérité. Et le désert et si vaste qu’il vous faudrait un ver pour pouvoir chercher à rapidement dans ce dernier. Si ça se trouve c’est même dans le nid de ces derniers que se trouve les ruines.

Dit Akari d’un air amusé, bien qu’il prenne la femme au sérieux.

-En revanche pour ce qui est des mondes séparés, mais sur le même plan. Il ne serait pas possible par hasard de le faire avec un Fuinjutsu ? Ce qui pourrait même expliquer la base du Kuchiyose qui se base également sur cet art et qui est en rapport avec les Kamis. Ayant un pacte j’ai seulement un minimum de connaissance là-dedans. Mais je me demande si ça ne peut avoir un lien, un lien qui irait par ailleurs dans le sens de votre réflexion.

Puis la femme en parlant du théâtre une fois encore semble négligée les spectacles de marionnettes.

-Je crains qu’il n’y ait là une erreur de votre part. Ce ne sont pas spectacles pour les enfants. Il y en a bien évidemment, mais ces derniers se trouvent devant le théâtre et non dans ce dernier. Je vous conseil de vous en aller en voir un, peut-être que vous changeriez d’avis.

Il est vrai qu’il est difficile de croire sur parole un jeune homme tout juste sorti de l’enfance qu’une pièce se veut moderne et intelligente et bien plus mature qu’un simple spectacle pour enfant.
La discussion est certainement à un niveau un peu trop élevé pour Akari, car à ses yeux tout commence à se mêler et à partir dans des domaines de réflexions qu’il n’atteint pas vraiment non plus. Il est certes précoce pour son âge, mais il est loin d’être un savant dans tous les domaines qui nécessite de la réflexion.
La Watari se met à parler du temps. Cherchant d’abord à comprendre s’il s’agissait de l’état du ciel ou bien celui en rapport avec la symbolique image du sablier. Akari vint à répondre à sa propre question sans qu’il n’ait besoin de faire l’idiot en posant sa question à Hanami. De ce qu’elle disait, c’était tout à fait vrai si l’on ne cherche qu’à voir les mots, seule chose dont est capable le jeune homme. Etait-ce tout ceci pur un simple salon de thé ?
Il ne pouvait concevoir que le salon de thé soit une chose qui aille si loin que cela. Comment pouvait-on juger quelqu’un simplement sur son apparence et sa gestuelle. Certes cela pouvait donnait certaines indications et divers indices sur le reste insoupçonné. Néanmoins cela ne faisait pas tout. Car comme elle le sous-entend la vie n’est pas qu’excellence et c’est même la médiocrité qui prime en ce bas monde, car c’est le contact et la relation qui font que l’on peut atteindre les sommets. Une chose que n’apprécie guère le garçon par ailleurs. Pour lui cela devrait être au talent et non grâces à diverses relations qu’un poste s’obtient.

-Je dois bien avouer que je ne suis pas fait pour tous ces jeux politiques. Si bien que les miettes me conviennent parfaitement si je dois garder l’image que vous en faites. Certes il y a des gens qui visent l’excellence comme vous et certains qui y arrivent. Néanmoins la plupart des gens sont médiocres et moi le premier. Simplement pour ma part à l’inverse de certains qui sont en haut, je n’ai pas de relations. Non pas qu’il me soit impossible d’en avoir, quoi que dans ce village c’est peut-être compromis. Mais je tiens simplement à ma vie telle qu’elle est avec mes objectifs actuels qui n’ont pas nul besoin d’entrer dans votre dangereux monde. D’autant que le regard hautain que l’on me demande, je n’en vois pas l’intérêt forcément. Si je ne connais pas la personne d’en face.

Sans être une question, cela pouvait en être une bien que le garçon ne sût pas vraiment quoi penser de cette catégorie de personnes.

-Mais pour ce qui est de ma tenue ou de l’arme en question, je dois bien avouer que je n’en ai point les moyens, si bien que je me contente de ce que j’ai.

Puis un serveur de la maison de thé vient couper la discussion l’espace d’un instant afin qu’il puisse guider le duo jusqu’à une table. Mais Akari devait alors suivre le serveur. Se demandant ce qu’il pouvait bien pouvoir se passer. Il se rappeler des dires de la dame. Que dans ce milieux on pouvait aisément attenter à sa vie. Et cela en chaque instant et même dès la premières rencontre. Ce serveur voulait-il déjà la mort du garçon ? Il ne savait guère trop quoi en penser.
Mais surpris de voir qu’on venait à lui proposer des tenues pour homme et adaptées à sa taille. Il se retient avec une grande interrogation au sujet de ces derniers. La serveur à beau le conseiller, il ne faut pas faire confiance à ce dernier se dit-il. Ainsi il opte pour une nouvelle qui reste dans ces tons habituels. Vêtu d’un habit luxueux aux couleurs ténébreuses et riches en lumières, il mélange à la fois le blanc par quelques éléments de l’habit qui se révèle entièrement noir. Si noir que l’on pourrait y perdre sa conscience en l’observant.
Ne manque plus que la fameuse arme dont parlait Hanami.

S’installant à la table sans vraiment comprendre ce qui est en train de se passer. Il imite simplement une personne qu’il a vu s’installer en arrivant sur place. L’homme n’a pas fait de geste superflu et il n’avait pas remercié le serveur pour l’avoir aidé à s’installer. Si Akari pouvait bien copier une partie de cela au moment de s’asseoir, il n’a guère pu s’empêcher de remercier l’homme qui a pu l’y aider.
C’est là que la Watari annonce l’ouverture de la leçon.

Et tandis que la femme semble passer commande. Akari ne sait pas vraiment ce que l’on sert dans ce genre de lieu. Si bien qu’il demande un peu tout et n’importe quoi.

-Je souhaiterais volontiers une thé noir et un chocolat. S’il vous plait.

L’un contrastant bien avec l’autre, tout ceci n’avait aucun sens. D’autant qu’il n’était pas certain que ce lieu offre des chocolats et cela même si des enfants pouvait y venir.
Les mots sortant de sa bouche lui faisaient bizarre, lui qui avait plus l’habitude de commander dans des stands qui se tiennent au bord des axes du village.
Puis la femme se met à parler d’une chose dont il en avait déjà tout oublié. Si bien qu’il cherche à répondre sans montrer qu’il répond à côté du sujet en question.

-Faire du mal à autrui se définit en effet sous plusieurs formes. Et celles que vous cités sans les principales qui viennent à l’esprit de la plupart des gens. Et je dirais que c’est tous ses aspectes là qu’il faut voir mon propos.

Le garçon ne sait pas vraiment ce qu’il dit lorsqu’il se met à parler.

-Et lorsque je parler de force, je pense avant tout au caractère et à la volonté et non forcément à ce que cette dernière soit physique ou intellectuelle. Pour votre part je ne saurais dire encore, mais il est évident que pour le Kage c’est en effet une forte personne qui en plus d’avoir une bonne volonté semble liée à cela une bonne force physique. Et c’est justement en mélangeant tous ses points que l’on doit arriver à être un parfait un supérieur. Bien évidemment un être parfait n’existe pas.

Il ne savait guère s’il avait répondu aux attentes de la demoiselle.

Watari Hanami • « Peut-être bien oui, peut-être devrons nous batailler contre les vers des sables afin de nous frayer un chemin vers la vérité. Il est également possible que ce ne soit pas une vérité à ressortir. Il ne faudrait pas réouvrir un chemin dangereux pour notre société à de mauvais gens. Tout cela mérite de la réflexion. »

Hanami répondit très sérieusement au jeune homme, même si cela avait été dit sur le ton de la plaisanterie. Ce n'était pas parce qu'il était jeune qu'elle allait l'ignorer.

Watari Hanami • « en théorie si, le fuinjutsu permet à notre niveau de créer des barrières, alors on peut en imaginer des immenses. Seulement, je pensais à des mondes pas sur le même plan, mais il existe obligatoirement des passages entre ses mondes exploitables par ceux qui disposent de suffisamment de connaissances en fuinjutsu. Je ne vois que cette possibilité afin d'expliquer beaucoup de choses. Prenons un exemple simple, si jamais les légendes sont vraies et que izanagi a créé les yokais, que Izanami les déteste et désire les exterminer, comment une partie c'est retrouvée dans notre monde sous sa surveillance ?

En ce qui concerne les kushiyoses, je possède également un pacte, je suis en train de poursuivre mes études afin d'aller beaucoup plus loin que la simple invocation. Pour ce qui est de remonter aux origines de cet art, ce serait très intéressant, mais aussi instructif. »

Hanami répondit point par point sur les échanges d'idées sur ces sujets qui la passionnait bien évidemment. Il était nécessaire d'imaginer les possibles afin d'écarter ensuite le vrai du faux par des études et des recherches. En ce qui concernait les spectacles de marionnettes, la noble dame avait beaucoup de mal à croire que cela n'était pas destiné aux enfants ou aux amusements simples. Elle préférait largement une pièce de théâtre de kabuki par exemple. Seulement, elle se contenta de sourire en hochant la tête à ce propos sans rien rajouter. Il s'avérait que l'humain grandissait à mesure qu'il se trouvait en contact avec plus intelligent que soit. La jeune femme ne pouvait accepter l'âge par défaut de compréhension. C'était au contraire en l'exposant au meilleur que l'autre apprenait. Elle ne doutait pas qu'à son contact, ce jeune garçon irait encore plus loin intellectuellement.

Watari Hanami • « Les personnes de la haute société se reconnaissent entre eux à l'aide de détails. Il y a tout un code, qu'il soit gestuel ou orale. Quelqu'un qui ne serait pas à même d'accomplir tous les rituels à la perfection sera déconsidéré selon sa position sociale. Je ne parle pas de procéder aux deux heures de la cérémonie du thé, mais tout de même. Quelqu'un qui serait habillé d'une manière négligé, là, le jugement serait irrémédiable. On va rapidement voir que vous n'avez pas l'habitude de ce genre de vêtements, mais cela fera un peu illusion. »

Hanami sentait bien Akari était perdu ici, mais si jamais elle supportait mieux son apparence avec ses vêtements dans ce lieu, il ne ferait pas illusion bien longtemps face à un oeil expert. Elle ne supportait pas la médiocrité, impensable, la plus âgée des sœurs Watari aspirait toujours à la magnificence, à l'élévation. Il était possible de réussir avec moindres contacts dans la vie par son seule talent, c'était bien plus difficile, cependant évidemment, c'était bien plus efficace de compter sur des amis précieux comme son clan ou bien elle-même.

Watari Hanami • « Les intrigues politiques mènent le monde, il n'y a pas de choix. C'est ainsi, que l'on l'accepte ou que l'on le rejeté. Il vaut mieux jouer le jeu en connaissances des règles. Vous pouvez espérer changer le monde, ignorer ces lois tacites, mais tout cela est utopique. Vous vous ferez broyer par ce système en place depuis toujours. Laissez moi donc ce type de jeux, à chacun ses talents mon cher. Le pouvoir, l'argent, tout cela s'obtient grâce à la politique. Un jour l'on vous donnera du chunin, peut-être même du jonin, vous pourrez toujours dire que vous préférez ignorer notre monde, vous serez simplement utilisé par d'autres. »

Hanami sourit doucement en se penchant légèrement d'une voix plus basse. Elle ouvrit son éventail comme pour se couvrir.

Watari Hanami • « Votre tenue mon cher vous va à ravir. Peut-être apprécierez vous à la garder, même si cela coûterait cher. Nonobstant, vous ne l'avez peut-être pas remarqué, mais tous ces riches personnes ici n'a yeux que pour nous. Ne tentez pas de les regarder, il s'agit d'être discret. Cela serait impolie que de les toiser ainsi sans raison valable. Uniquement si l'occasion se présente. Uniquement le vouvoiement. Tout le monde se demande qui nous sommes, vous ferez sans doute sensation d'ailleurs dans les jours à venir.

Le serveur est d'une couche sociale inférieurs, on n'a pas à le remercier dans ces conditions, sauf s'il agir davantage que sa fonction. On ne va pas remercier le soleil de briller n'est-ce pas ? Tâchez de vous tenir droit, le regard fier et sûre de soi, pas un mot au-dessus d'un autre, toujours souriant même en lançant les pires horreurs. Vous saisissez ? »

Conclua alors Hanami avec un léger sourire alors qu'elle se redresse toujours aussi délicate. Fermant son éventail un bref instant plus tard, non sans l'avoir utiliser quelques fois.

Watari Hanami • « Les formes physiques de la douleur sont les plus tendres, les plus agréables. Celles qui touchent au coeur sont les plus cruels, il est difficile de s'en protéger et de s'en remettre. Elles sont donc les plus efficaces si on omet le caractère amorale bien entendu, mais ce n'était pas le propos. »

Tapotant deux fois contre son menton à l'aide de son éventail, elle hocha la tête doucement.

Watari Hanami • « Voilà une vision interessanre de la force, je suis plutôt d'accord bien évidemment. Lorsque l'on fait partie de l'armée d'un pays et d'autant plus l'ultime responsable, il est naturel d'en être le parangon de justice, de force et de moralité. Il est tacitement apprécié et accepté par la population, qui le mettrait dehors sinon. »

Soulignant ce qu’il risque de devoir faire, le problème vient à se présenter de lui-même dans la bouche de la jeune femme. Bien que le jeune homme soit quelque peu du mal à imaginer comment une pareille découverte puisse attirer des gens malfaisant. Il n’est là question que d’histoire et il n’y a rien qui montre le moindre signe de quoi que ce soit qui puisse paraitre dangereux si ce n’est les vers des sables. Néanmoins s, le garçon n’est certainement la personne la plus apte à décider de cela et s’il le pense il le sait également.

La théorie d’un monde autre que celui que les Hommes connaisse se dessine peu à peu dans les propos de la jeune femme. Rajoutant toujours plus d’argument, ils sont à un niveau où le garçon ne peut se contenter que d’écouter et peut-être par rare moment y apporter sa pierre. Bine que cette dernière ne soit pas d’une bien grande aide. Du moins pour la jeune femme, qui semble déjà bien assez convaincue par sa théorie. Mais il n’est pas inutile pour Akari d’écouter cette dernière. Car il s’agit là d’une manière comme une autre de s’instruire tant sur la Watari que sur ses idées.

Le fuinjutsu semblait être une chose d’autant plus complexe qui n’y paraissait. Mais il y avait aussi un autre domaine qui l’était tout autant. Un domaine qui méritait lui aussi d’être étudié.

-Si je comprends bien mes bases le fuinjutsu à un rapport avec le temps et l’espace. Ce qui peut appuyer votre théorie, mais il y a un autre domaine qui est tout aussi intéressant. Celui du genjutsu peut permettre d’influer sur la réalité jusqu’à un certain. Et je présume peut-être un peu trop, mais un genjutsu de grande ampleur et puissant peut même changer la réalité aux yeux d’Izanagi, vous ne pensez pas ? Je sais que mon raisonnement est un peu simpliste, mais je ne vois rien qui puisse penser le contraire.

Pour ce qui était de bonnes manières dans la haute société, Akari ne sait pas vraiment si un jour cela lui serait vraiment utile d’autant qu’il n’a pas vraiment prévu d’intégrer le milieu de la politique. Mais toujours en savoir plus peut s’avérer utile en société. Si bien qu’il boit chacune des paroles de la jeune femme.
Mais les mots semblaient plus cruels que ceux d’auparavant. Cette fois-ci elle voulait comme se garder jalousement la vocation de politique. Des paroles que le jeune garçon ne parvenait pas vraiment à comprendre. La politique était le jeu de tous et cela à toutes les échelles. S’il est vrai que les militaires obéissent aux politiques comme c’est le cas entre els Kages et l’Empereur. Les Kage étant plus des généraux devant gérer une base qu’autre chose. Il n’est pas impossible qu’un jour ces mêmes Kage viennent à prendre la place des politique alliant alors politique et militaire. Ce qui donnerait une nouvelle forme de gouvernement. Peut-être que ce dernier serait bien meilleur pour le peuple ou peut-être pas. Mais cela montre surtout dans l’idée d’Akari que tous les secteurs peuvent se mêler à la politique pour peu que l’on fasse des changements. Un système est voué à évoluer quoi que l’on puisse en penser. Et celui qu’elle évoque devra tôt ou tard faire de même afin de s’adapter aux nouveaux codes qui sont en vigueur.

-Je ne sais pas si ma pensée est juste, mais pour moi c’est au système d’évoluer et non aux gens de s’adapter à ce dernier. Car s’il n’évolue pas le système chutera jusqu’à s’écraser. Et plus on s’envole haut, plus grande est la chute.

Une phrase un peu trop vide de sens même pour lui. Mais il ne pouvait pas donner aussi clairement par la biais de la voix les pensées qu’il a pu avoir.
Puis après la politique et sans que cela est avoir ou bien cela à tout à avoir, la femme parle des vêtements du jeune homme. Puis parlant des regards des autres, Akari ne saisit pas trop ce qui est en train de se passer là. Faisant comme elle dit, il ne voit pas l’utilité de les observer.

-Je ne saisis pas vraiment, mais je vais comme dit. Même si je maintiens qu’il faille le remercier. Si le Soleil brille pour nous, ce qui est une pensée bien égoïste, je ne vois pas pourquoi je le regarderais avec dédain. Quant à la tenue je dois bien avouer que je ne me sens pas à l’aise. Mes mouvements sont assez entravés.

Dit d’une voix plus basse le garçon. Il se tient plus droit, mais pour ce qui est de l’attitude, il n’y parvient pas vraiment. C’est dire si cela est à l’opposé de sa personnalité.

Watari Hanami • « Dans la théorie, oui, un genjutsu pourrait manipuler le monde entier grâce à un fuinjutsu parcourant le monde entier. On peut l'imaginer, oui, seulement, il serait décelable ou encore, une illusion reste simplement une illusion. À moins que vous ne parlez que de Izanagi qui serait trompée depuis longtemps. Ce serait amusant remarque, un Kami si puissant l'objet de manipulation. Parfois certains préfèrent se bercer dans le faux, plus rassurant dans leur petit monde. Quant à moi, je suggère d'affronter la cruauté de la réalité et d'en faire sienne. »

Répondit alors Hanami avec son éternel sourire. Akari sortit quelques banalités du moins, des expressions que l'on entend toujours un peu pour faire savant. Malgré tout, cela répond bien à de véritables et honorables interrogations.

Watari Hanami • « Le système évolue uniquement par des personnes aux pouvoirs. Pour le moment et depuis longtemps, le pouvoir impérial dirige nos vies. On pourrait imaginer une baisse de puissance, donc un effondrement du respect sacré du choix de la famille d'un puissant Kami. Qui serait aujourd'hui susceptible de procéder à autant de changement ? La réponse la plus logique est soit les kages, des chefs militaires, mais cela ne mènerait pas à grand chose de bien. Les guerriers font rarement de bons dirigeants. On peut aussi penser au culte de Jashin si jamais ils arrivent à mener à bien leur cause. Une victoire des yokais contre les humains ? Voilà quelque chose de tirer par les cheveux si je puis me permettre et cela amènera la fin de l'humanité telle que l'on la connait.

Dans tous les cas, il faudra arracher sa place par la force. »

Démontra alors la noble dame dans ses différents scénarios. Elle fut amusée de voir la réaction du jeune homme assez mal à l'aise dans cette situation. De son côté, elle était comme un poisson dans l'eau. Tout ceci était naturel, et il s'avérait que le reste du monde lui paraissait barbare et discourtoit. Le serveur revint alors et très cérémoniallement, il servit sans un mot tout d'abord Hanami, puis Akari avant de se retirer sans un mot. La noble dame reprit ensuite la discussion après qu'il se soit éloigné.

Watari Hanami • « C'est la tradition de la haute société, ce serait s'abaisser au niveau du serveur que de le remercier. Un noble ne voudra jamais redescendre en bas de l'échelle. Lors de notre enfance, nous apprenons l'art et la manière de bien se comporter, savoir quand parler et lorsqu'il faut se taire. Ce n'est pas gratuit que je vous ai invité ici. Pour le moment, on me regarde, moi l'étrangère de cette ville. On doit se demander qui je suis, et je vais habillement le glisser en sortant au serveur qui va s'empresser de le dire lors d'une discussion informelle. Je ne vais pas aller échanger avec les personnes de la haute société de moi même, ce serait me rabaisser et je débuterais mon interaction sur un mauvais point. Tu comprends ? »

La femme répond alors à la théorie du jeune homme. Pour elle l’idée n’est pas plausible et étant donné sa réponse on pourrait même croire qu’elle est risible. Se vantant toujours au passage, la femme semble bien confiante dans on raisonnement. Il est vrai que le sien peut mieux tenir la route, néanmoins l’art qu’à pu évoqué le garçon n’est pas vraiment une chose qui est connu de tous et dont le potentiel n’a pas été& totalement sondé. Tout comme celui des invocations et de l’utilisation du chakra naturel. Nul ne sait jusqu’ou peut aller ce domaine de compétence. Hormis les dieux peut-être s’ils existent, ce que la théorie de la femme semble avancer.

Car oui le garçon ne fait clairement pas partie des personnes les plus croyantes à l’heure actuelle. Et cela peut importe quel dogme on peut bien observer.

-Ce n’est là qu’une hypothèse. Mais je dois bien avouer que je ne vois pas la différence entre la vôtre et la mienne.

Souligne Akari qui est dubitatif face à la remarque de la dame.
La femme qui semblait si ouverte aux idées des autres se révèlent alors bien plus fermée que la plupart des gens. A l’écouter on pourrait croire qu’il n’y a que ces idées qui prennent place sans qu’aucune autre n’est la moindre importance à moins que cela ne rejoigne son fond de pensée.
Une personne bien difficile à saisir que voici et qu’il est aussi complexe à comprendre.
Si pour elle rien ne semble pouvoir évoluer alors à quoi vivre. Les arguments de la femme ne font pas vraiment mouche chez le garçon. Non pas qu’il ait des pensées révolutionnaire et pour dire vrai ça ne l’intéresse qu’à moitié. Mais rien n’est immuable et surtout pas le pouvoir qui a souvent tendance à glisser des mains des puissants pour s’en aller en créer d’autres afin de les évincer. Et si l’on doit parler de force comme le mentionne pour pouvoir s’approprier un rang ou autre, les kages sont parmi les mieux placé pour cela. Du moins Akari ne connait de loin que celui de son village et il n’y a rien à ses yeux qui puisse être reproché à ce dernier.

-En quoi feraient-ils de mauvais dirigeant. Un kage sait s’entourer de conseillers pour des sujets qu’il ne maitrise pas. Et si l’éthique de la noblesse ne lui colle pas forcément à la peau sans n’en fais pas pour autant un mauvais dirigeant à mon avis.

Peut-être est-il puéril, mais le garçon cherche à défendre son idée tant bien que mal, car aucun de propos de la femme ne l’a dissuadé de sa conviction. Même si ce n’est certainement le but de la femme, que de lui faire changer d’avis.

-Merci.

Dit le jeune homme sans pouvoir s’empêcher une fois encore de remercier le serveur. Une preuve de gentillesse qui ne doit même pas atteindre l’employé du salon de thé. Mais Akari tient à ses principes peu importe où il se trouve. Et peu importe si cela doit lui porter préjudice. Il n’est pas du même acabit que la femme qui lui fait face et rien ne l’oblige à agir comme elle. Il n’est pas en mission après tout.

-Je crois que je ne suis pas fait pour la haute société. Certainement suis-je un barbare qui détruit vos règles. Mais qu’importe la noblesse n’est pas mon but et c’est une chose qui ne me tendra jamais les bras. Et à mes yeux il est important de remerciant les efforts de chacun. L’idée de ne pas aller voir les autres, je dois avouer que je ne la comprends pas.

De nombreux désaccords semblent se former entre le jeune homme et la femme. Jeune homme qui ne comprends pas les manières que la dame tente de lui expliquer.

Watari Hanami • « Ce ne sont là que des théories, des hypothèses. Avant de chercher à démontrer le vrai du faux, il s’agit de mettre à l’épreuve ce que l’on pense. Peu importe la vérité, elle éclatera au grand jour des sages le moment de la révélation. Ce qui sera choisi de faire de cette vérité reste l’apanage des puissants. Que les Kamis en soient ou simplement des entités si puissantes qu’elles ont été mis sur un piédestal importe peu. Il est évident qu’elles existent, je n’ai aucune hésitation à cela.

Démontrez moi donc votre théorie, comment votre idée pourrait être possible. Si je ne vois rien à y redire, alors nous pourrions nous lancer dans des tests, des recherches afin de le démontrer. C’est aussi simple que cela … en quelques sortes. »

La recherche prenait du temps, peut-être qu’elle n’aura pas la force et le loisir de finir durant sa vie ce qu’elle désirait. Cependant, ce n’était pas pour cela qu’elle allait s’arrêter en si bon chemin. La noble demoiselle agita la main devant son propre visage.

Watari Hanami • « Mettre des responsables militaires au pouvoir mène souvent aux pires atrocités. Je préfère un Empereur quitte à choisir. Je fais entièrement confiance aux militaires pour la question de combat et l’ordre, mais beaucoup moins afin de trouver la meilleure voie de vie pour le peuple. Il vaut mieux que les pouvoirs soient un minimum distribués entre différentes mains. Les extrêmes n’aident en rien, souvent le meilleur choix ce fait souvent entre les différentes sphères d’influences. C’est comme cela qu’une bonne société poursuit sa route.

Je ne défends personne en particulier, simplement, j’ai une idée précise de comment cela doit se dérouler pour les intérêts des miens. Je ne doute pas non plus de la bonne foi de ces kages. La lutte de pouvoirs finira bien par trouver un terme et nous verrons dans quelle tempête nous serons emportés. »

Hanami avait une vision bien plus globale et pratique de la situation. Elle l’avait étudié et elle baignait à l’intérieur depuis longtemps. Elle ne pouvait pas avoir la même vision qu’un enfant visiblement de basse extraction. Ce n’était pas un mal bien évidemment, mais il avait une vision trop terre à terre à son gout. Les enjeux étaient bien plus élevés que cela. On voyait dans son éducation différente une manière trop brutale de déclamer ses idées face à plus âgée et d’un autre rang social. D’autant plus dans un lieu pareil, cela n’aiderait pas. Heureusement pour lui, Hanami n’était pas hostile à cet enfant, bien au contraire. Elle ne croyait pas possible quelqu’un de changer d’idées, de convictions par un simple dialogue. Chaque être vivant classait, clarifiait et déposait dans des cases tout ce qu’il rencontrait. Votre servante ne faisait pas exception bien entendu. Elle était simplement pragmatique.

Watari Hanami • « Quand bien même vous n’êtes pas fait pour ce genre de lieu ou de rencontres, il est important que vous les sachiez. Vous serez un jour confronter à ceux qui détiennent le pouvoir, votre carrière et vos possibilités. Il faudra jouer le jeu, sinon, vous serez broyer. Ce ne sont pas mes règles, mais ce sont celles appliquées en haut lieu qui dirige la vie de chacun. La noblesse tienne déjà vos bras, vos mains et même vos pieds. Là tout de suite, en cet instant et depuis votre naissance. Maintenant que vous êtes un militaire, les hauts placés peuvent choisir de vous mettre sur une mission impossible pour se débarrasser de vous par exemple ou encore facilité votre carrière, la bloquer, vous nuire ou vous détruire complètement vous forçant à l’exile. Il y a tant de possibilités de nuisance, prêtez simplement l’oreille à ce que je dis. Jouez un peu de comédie, aussi exécrable que cela puisse être, vous serez davantage libre de choisir vos voies par la suite. Il vaut mieux toujours être subtile que brutal. Se dresser de toutes ses forces face au torrent ne vous aidera pas, quand bien même vos paroles soient justes ou pas. Plutôt qu’être un mur, soyez un roseau. Dans des rencontres publiques, peu de personnes sont réellement honnêtes et clament haut et fort ce qu’ils pensent. Ils disent ce qu’ils peuvent et sont en droit de le faire. Je ne fais pas exception à la règle. »

La femme pragmatique vient à proposer à Akari de s’essayer à sa technique. Une chose qui n’est guère ne mesure de faire. Car il n’est pas pour sa part, un chercheur en la matière. Pour tout dire il ne guère gan chose au genjutsu, mais ce n’est pas pour autant que sa théorie s’invalide. Toutefois ses ambitions se portant sur tout autre chose, il ne va pas faire des objectifs de la femme ses propres objectifs.

-Peut-être qu’un jour oui je pourrais en apporter un indice ou une preuve à ce sujet ou bien sur le vôtre. Mais je dois bien avouer qu’une autre affaire me préoccupe bien plus pour l’heure. Ce qui cependant, ne m’empêchera pas de chercher à côté.

Puis en parlant d’une hypothétique voie de progression ou de régression selon le point de vue. La femme avoue préférer l’Empereur aux militaires. Chose qui ne présente pas la moindre différence sur le papier en réalité aux yeux d’Akari, si ce n’est peut-être en ce qui concerne quelques points.

-Je dois bien avouer que bien que cela ne soit guère de sa faute, l’Empereur et donc l’Empire connaisse en ces temps des problèmes de corruptions et divers autres problèmes tout comme le fait que certaines politiques mettent du certain temps à se mettre en place. C’est là pour le meilleur comme pour le pire dans ce cas présent. Sans parler des points que chacun peut gérer, il faut voir comme l’un réagit à ceux des autres. Et les résultats ne sont pas très brillants côté militaire certes, mais côté Empire cela n’est guère mieux de ce que je peux voir. Après loin de moi l’idée de vouloir me mêler à tout ça je ne fais que constater.

Car Akari n’a que faire en réalité de toute cette politique pour dire vrai. Il n’est pas le genre d’homme qui s’enfoncer dans les méandres des intrigues et risquer sa vie sur quelques phrases mal placées.

Elle reprit en ajoutant que quand bien que le garçon annonce ne pas être fait pour ce lieu et tout ceci, cela n’est pas une excuse pour Akari que d’en ignorer les règles. Du moins voit-il les propos de la demoiselle ainsi. Mais si la demoiselle s’imagine que la carrière politique ou militaire, peut-être, intéresse le jeune homme c’est mal connaitre ce dernier. Qui bien que bien veillant à l’égard d’autrui ne cherche pas non plus à mieux les diriger. Simplement il aide comme il le peut sans entrer dans une chaine de commandement qui pour sûr finirait tôt ou tard par lui nuire. Bien sûr il n’est pas hors de cette chaine, mais ce n’est pas pour autant qu’il l’a subi, au contraire il accepte et apprécie son rôle actuel.
Et malgré la nombreuse possibilité qu’évoque la femme, plus des négatives que des positives par ailleurs. Cela n’intéresse en rien le garçon ses attaches avec son village son assez faibles tout comme celles avec l’Empire. Être un paria n’est pas pour le déranger si bien même que cela pourrait l’aider dans son objectif, bien que pour l’heure il préfère faire la sourde oreille en risquant le pire des scénarios évoqués.

-Je dois avouer que les perspectives annoncées ne m’enchantent guère. Néanmoins, je ne saurais me laisser intimider par cela, je préfère avoir foi en moi et mes possibilités plutôt que de me laisser emporter de la sorte. Je conçois et je comprends votre point de vue, mais ô grand jamais je ne pourrais m’y accorder. Et si cela doit faire de moi un paria, qu’il en soit ainsi.

Un propos peut-être un peu trop extrême qui ne manque de faire retourner les gens autour si bien qu’il a pu parler avec une voix qui n’est pas basse. Il a beau être un ninja et savoir faire preuve de discrétion dans la voie martiale, il n’est guère discret pour ce qui est du jeu d’espion. Si bien qu’on ne risquera pas de l’envoyer en tant qu’ambassadeur pour sûr. A moins de ne vouloir faire preuve d’une grande franchise à l’égard des autres gens.

Watari Hanami • « Si je puis me permettre, quelle sorte de situation vous préoccupe exactement ? »

Osa alors demander la jeune femme à cet enfant qu'elle avait invité dans un lieu pareil. Jouant un peu avec son thé dans de petits cercles dessinés de sa main. Hanami sourit doucement amusée par les propos d'Akari.

Watari Hanami • « Allons allons ... De tout temps, il y a eu et il y aura toujours de la corruption. Ceux trop avides ou trop stupides ayant un quelconque pouvoir accepteront d'autant plus quelques menues monnaies. L'Empereur agit selon son propre intérêt, tout comme les daimyos ou les kages. Ils ne font pas exception, une fois que l'on sait tout cela, alors on a conscience de comment il s'agit d'agir. Il y a de nombreuses sphères d'influences qui jouent alors au progrès. »

De part sa jeunesse, la brune n'était guère étonnée que cet enfant ne soit pas au fait de la politique. Déjà qu'il n'était pas à l'aise envers ce lieu, comment espérer davantage. Elle ne faisait qu'ouvrir une porte, un entrebâillement bienveillant. C'était à lui de choisir sa voie par la suite.

Watari Hanami • « Le monde n'est pas un doux voile de soie au parfum printanier. Non, je laisse cela aux rêveurs et indigents. La vie est sombre, malodorante et cruelle sans aucune pitiée. C'est ainsi. Vous pouvez vous bercez d'illusions, mais vous ne pourrez pas dire que vous ne le saviez pas. Ne me voyez pas comme une personne aigris, loin de là. Je sais où mes pas me mènent, et j'en joue avec style. La seule personne sur qui vous pouvez compter est vous-même. Les autres personnes que vous rencontrez seront intéressées, moi y compris bien entendu. Simplement que je suis davantage honnête que la moyenne.

Quoi qu'il en soit, vous devez vous battre pour vos intérêts et ce sur quoi repose votre psyché, vos désires, vos valeurs et ce genre d'initiative. Plutôt que d'être vent debout face à l'adversité, croyez davantage en la subtilité. Ne faites pas de vous un paria, jouez donc de tout cela et servez vous en. À quoi bon se battre dans une violence inutile alors que vous pouvez en ressortir quelque chose. Vous êtes bien jeune, mon grand oncle m'a enseigné avant votre âge cet art. Soyez-en au moins conscient quitte à le rejeter. »

Annonça alors Hanami qui finit sa tasse de thé d'une manière délicate. Elle sourit ensuite à Akari poliment.

Watari Hanami • « Quelque chose me dit que vous n'appréciez guère ce genre d'endroits, alors si vous préférez, nous pourrions quitter ce lieu sur l'instant. Notre univers n'est pas fait de samouraï héroïque habillé de rouge, face aux êtres mauvais en bleu, mais le violet me va à ravir cependant. »

S'amusa à déclamer avec subtilité Hanami en faisant référence au théâtre classique du kabuki. Les rôles des acteurs étaient très précis et codifiés dans des couleurs afin de comprendre leurs rôles et leurs sentiments. Le rôle la couleur du héros flamboyant qui allait si bien à Akari. Le bleu pour les êtres mauvais et traditionnellement le violet était pour les personnes de la noblesse. La plus âgée des sœurs Watari en était friande. C'était le lieu parfait pour des rencontres et se détendre.

La femme semble plus que curieuse à propos des affaires qui ne regarde en théorie qu’Akari et sa famille. Il est vrai que la curiosité doit l’animer tout comme lui, bien qu’il ne compte pas se dévoiler devant elle et encore moins se dérober à son devoir qu’il s’est fixé de sa propre initiative. Aussi c’est sans mentir, mais en évitant le sujet qu’il choisit d’agir.



-Je pense qu’il n’y a nul besoin d’évoquer de pareilles choses qui ne feraient que souiller ce lieu dont je n’ai pas l’habitude. D’autant que cela n’a rien d’intéressant à mon humble avis.



Piètre manière que de faire une pirouette bien que cela montre l’idée du jeune homme quant à ce sujet. E tandis que la dame s’amuse avec sa tasse et son doigt. Akari se contente de l’observer.

Sur ce qui était de la corruption la demoiselle n’avait pas tort et pourtant quand bien même Akari aurait tous les pleins pouvoirs, il sait qu’il ne succomberait pas à la corruption. Il ferait des compromis car pour sûr c’est là le jeu de la politique, mais en aucun cas il ne viendrait à prendre des avantages pour sa propre personne. Mais c’est là une chose qu’il ne pourra jamais vérifier. Et elle montre même où vont les intérêts de l’Empereur un personnage qui décidément ne manque pas de s’attirer la mésentente d’Akari même si ces deux personnages ne se sont jamais croisés.



Peut-être que tout ceci montrait à Akari qu’il n’était pas fait pour vivre dans une communauté, du moins dans un groupe aussi grand que le village ou l’Empire. Mais peut-être est-ce trop tard pour lui afin d’avoir une autre vie que celle qu’il connait.

La demoiselle continue, pour elle la vie n’est que sombre et malodorante d’après ses propres mots. Une chose qui n’est pas pour plaire au garçon, il est vrai qu’il y a des parties sombres, mais ce n’est que se fixer sur ces derniers que de croire cela. Il y a du blanc, du gris et du noir. Si l’on veut s’amuser à attribuer des couleurs aux gens qui peuplent ces terres. Et il n’est là en aucun cas question d’illusions qui pourraient venir troubler le garçon. Ce n’est là que son point de vue qui se confronte à celui de la femme qui lui fait face. Se vantant une fois de plus lors de diverses phrases, elle en vient à se qualifier d’honnête personne qui agit dans son intérêt. Mais alors s’il est dans son intérêt de mentir, elle ne serait plus honnête.



-Je dois avouer que je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre vision. Bien que je puisse en comprendre certains points. Si se battre pour soi-même est une bonne chose. Mais se battre pour les autres est encore meilleur. Bien sûr il y en aura toujours qui chercheront à en profiter. Mais se focaliser sur eux n’aidera en rien à avancer.



Puis un trait d'humour se part en rapport avec les couleurs. Qui propose par la même au jeune homme de s’en aller.



-Eh bien je dois que je serais ravi de m’en aller. Je ne suis pas en effet à l’aise en pareil endroit.

Watari Hanami • « Oui certes, bien entendu. Vous avez sûrement raison. »

Répliqua alors rapidement Hanami d'une voix assurée à l'aide d'un geste de la main rassurant. Du moins, c'était ce qu'elle montra, car elle avait parfaitement saisi ce qu'était en train de faire le jeune homme. Elle se contenta de le noter quelque part dans sa tête. Tout n'était qu'apparence, c'était le jeu de ce type de mondes dont elle était issue. La jeune femme s'y pliait et peu de personnes pouvait se targuer de connaître ses véritables intentions. Une personne se devait de présenter uniquement le visage public qu'elle désirait. Akari qu'il le veuille ou non faisait déjà parti des rouages. Il l'avait même désiré et se battait même pour en devenir un plus important. Il était bien trop tard pour espérer fuir lorsque l'on était au centre de la toile à exciter son propriétaire.

Watari Hanami • « Voilà une vision bien innocente. Vous êtes peut-être trop jeune, trop peu d'expériences afin de voir comme le monde où nous vivons est gangrené. Puissiez-vous avoir raison mon cher. J'aspire à me tromper, mais je crains pourtant que ma version soit la bonne. Il y a quelque chose de pourris dans le royaume impérial. Je n'ai encore rencontré aucun héros non intéressé qui aiderait son prochain par pure altruisme. Ceux qui sont aidés le sont uniquement parce qu'ils valent quelque chose ou encore le sol d'où mènent leurs pas. Même si vous ne vous rendez pas compte, nos intérêts coïncident en partie, vous m'êtes sympathique. »

Indiqua alors la plus âgée des sœurs Watari à l'aide d'un sourire avant de se mettre debout. Elle avait pu agir comme il convenait dans ce lieu afin de s'y montrer. Le jeune homme avait ou en gagner une expérience et elle avait passé une bonne journée agréable. Tout le monde y était gagnant. Hanami n'aurait pas pu décemment venir ici seule. Cela ne se faisait pas. D'un habile mouvement de main elle remercia le serviteur lui donnant une large somme d'argents pour le service. Cela représentait une certaine somme, mais un bon investissement. Ce genre de personnes, il était important de pouvoir être tenu en bonne estime. L'échange avait été rapide, succin et discret comme si cela était presque honteux. Le serviteur se montra des plus heureux de la bourse comprenant rapidement ce qu'il se passait. La jeune femme ne fit aucune démonstration particulière, comme si cela était normal pour une famille de son rang. Elle finit par se retourner vers Akari.

Watari Hanami • « N'oubliez pas de vous changer tout de même. C'était un moment distrayant. »