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Objet: Un kit de matériel - 5 kunai , Une armure 2 étoiles
# La pomme est déjà pourrie [PV - Nagisa] Jeu 21 Juil - 21:12
La pomme est déjà pourrie.
Si Naoko avait hésité quelques instant avant de prendre sa décision, l'occasion était trop belle pour que la jeune femme se refuse à la prendre.
Comme souvent, elle supervisait une division de jeunes recrues en plein entrainement sur la crête d'une dune, dont les coups vifs et puissant répétaient, inlassablement, le même coup. Torse nus pour la plupart, ils suaient sang et os sous le soleil en train de doucement se coucher et sous l’œil perçant de la fille du désert.
Il y avait du potentiel.
La jeune femme était une exception, et elle le savait. Sa progression et sa soif d'en vouloir toujours plus étaient uniques, et elles lui avaient permis de se propulser toujours plus haut au sein de la hierarchie d'acier du village caché des Dunes. Pourtant, elle continuait encore et toujours à chercher des talents comme le sien au sein des nombreuses nouvelles têtes qui venaient, inlassablement, garnir l'armée du désert de nouveaux grains de sable.
Enfin... si le désert n'aspire pas tous les petits grains pour en faire une tempête.
La jonin, dont l'esprit était normalement aussi clair que le ciel se teintant d'indigo au dessus d'elle, ne pouvait s'empêcher de retourner dans tous les sens une phrase qu'Hikaru avait prononcé.
Cette idée avait profondément révolté la jonin, sur le moment. Imaginer que des Sakyujin, des gens en qui elle plaçait toute sa confiance, pouvaient en réalité être des jashinistes, voilà qui semblait être complètement impossible pour la patriotique fille du désert. Les fils et filles du désert étaient tous ses frères et sœurs, et, comme elle, ils étaient prête à donner leur vie pour servir le bien du village. Ils étaient pareils, à vivre dans la précarité, sur le fil du bon vouloir des caravanes sous peine de tous mourir de soif, avec bien trop peu de gens pour affronter toutes les menaces qui mettaient en danger le village.
A Sakyuu, on servait l'armée car on le devait pour survivre. C'était la loi du désert.
Alors, des traitres là dedans ? Peuh. Qui aurait bien pu être assez fou pour seulement songer à trahir sa famille ?
Puis Muzan a été capturé. Et les paroles insidieuses du cavalier d'argent étaient revenues tourner dans le crâne de la jeune femme, si bien qu'il fallait qu'elle tire cette histoire au clair. Elle avait envoyé son ombre se renseigner pour elle, mais il existait un autre moyen pour que la jonin puisse obtenir les certitudes qu'elle souhaitait avoir : Nagisa.
L'homme d'une singulière souplesse était justement en train de s'entrainer dans un petit coin du camp mobile d'entrainement, et les recrues évitaient soigneusement de s'en approcher, comme intimidées par l'aura qui s'en dégageais.
La jeune femme attrapa un genin aux cheveux en bataille et aux yeux fatigués par l'effort pour aller porter un message au jonin contenant (notamment) les mots discussion et discrète, puis lui fit un petit signe de la main une fois qu'il tourna ses yeux vers elle, lui indiquant une ruelle générée par l'alignement des tentes de soie, menant vers l'extérieur du camp. Elle se déplaça au bout de la rue en question afin qu'aucune oreille indiscrète ne puisse surprendre leur discussion, puis laissa ses yeux ambrés dériver dans les vagues de sables se teintant de rose à perte de vue sous son regard.
Naoko respectait énormément son aîné, tout comme elle respectait tout jonin du village caché des Dunes. Elle était mieux placée que personne pour savoir la charge incroyable que représentait ce grade, et vouait donc une admiration sans failles pour ceux qui avaient assumé cette position plus longtemps qu'elle. Et, surtout Nagisa.
Les exploits ténébreux du shinobi implacable avaient fait parler, et son unité était souvent requise pour mener toutes sortes de missions ténébreuses dont même la fille du désert n'avait pas les détails. Et, le jour où elle dut elle-même se salir les mains, l'homme de l'ombre n'était pas bien loin. Il était comme Shiro, mais sauf qu'il ne s'en cachait pas... Il n'était pas si différent d'elle.
Quand il fallait faire des choses terribles pour la survie du plus grand nombre, il les faisait. Tout comme elle.
Naoko retint sa main qui voulait prendre le salut militaire, réflexe de quand elle n'était qu'une chuunin émerveillée par le bandeau blanc de l'homme qui venait d'arriver à ses côtés. Hier subordonnée, elle était aujourd'hui son égale, et se devait de se comporter en tant que telle. Elle croisa ses mains dans son dos, sans tourner son visage vers lui.
Elle marqua une pause, un petit sourire se dessinant sur ses lèvres.
Elle marqua une nouvelle pause, son sourire disparaissant pour prendre une expression plus lugubre.
Elle se tourna alors vers Nagisa, les yeux aussi perçants que si elle cherchait à évaluer tout le potentiel d'une nouvelle recrue.
Comme souvent, elle supervisait une division de jeunes recrues en plein entrainement sur la crête d'une dune, dont les coups vifs et puissant répétaient, inlassablement, le même coup. Torse nus pour la plupart, ils suaient sang et os sous le soleil en train de doucement se coucher et sous l’œil perçant de la fille du désert.
Il y avait du potentiel.
La jeune femme était une exception, et elle le savait. Sa progression et sa soif d'en vouloir toujours plus étaient uniques, et elles lui avaient permis de se propulser toujours plus haut au sein de la hierarchie d'acier du village caché des Dunes. Pourtant, elle continuait encore et toujours à chercher des talents comme le sien au sein des nombreuses nouvelles têtes qui venaient, inlassablement, garnir l'armée du désert de nouveaux grains de sable.
Enfin... si le désert n'aspire pas tous les petits grains pour en faire une tempête.
La jonin, dont l'esprit était normalement aussi clair que le ciel se teintant d'indigo au dessus d'elle, ne pouvait s'empêcher de retourner dans tous les sens une phrase qu'Hikaru avait prononcé.
Force est de constater qu’auraient très bien pu s’infiltrer chez nous.
Cette idée avait profondément révolté la jonin, sur le moment. Imaginer que des Sakyujin, des gens en qui elle plaçait toute sa confiance, pouvaient en réalité être des jashinistes, voilà qui semblait être complètement impossible pour la patriotique fille du désert. Les fils et filles du désert étaient tous ses frères et sœurs, et, comme elle, ils étaient prête à donner leur vie pour servir le bien du village. Ils étaient pareils, à vivre dans la précarité, sur le fil du bon vouloir des caravanes sous peine de tous mourir de soif, avec bien trop peu de gens pour affronter toutes les menaces qui mettaient en danger le village.
A Sakyuu, on servait l'armée car on le devait pour survivre. C'était la loi du désert.
Alors, des traitres là dedans ? Peuh. Qui aurait bien pu être assez fou pour seulement songer à trahir sa famille ?
Puis Muzan a été capturé. Et les paroles insidieuses du cavalier d'argent étaient revenues tourner dans le crâne de la jeune femme, si bien qu'il fallait qu'elle tire cette histoire au clair. Elle avait envoyé son ombre se renseigner pour elle, mais il existait un autre moyen pour que la jonin puisse obtenir les certitudes qu'elle souhaitait avoir : Nagisa.
L'homme d'une singulière souplesse était justement en train de s'entrainer dans un petit coin du camp mobile d'entrainement, et les recrues évitaient soigneusement de s'en approcher, comme intimidées par l'aura qui s'en dégageais.
La jeune femme attrapa un genin aux cheveux en bataille et aux yeux fatigués par l'effort pour aller porter un message au jonin contenant (notamment) les mots discussion et discrète, puis lui fit un petit signe de la main une fois qu'il tourna ses yeux vers elle, lui indiquant une ruelle générée par l'alignement des tentes de soie, menant vers l'extérieur du camp. Elle se déplaça au bout de la rue en question afin qu'aucune oreille indiscrète ne puisse surprendre leur discussion, puis laissa ses yeux ambrés dériver dans les vagues de sables se teintant de rose à perte de vue sous son regard.
Naoko respectait énormément son aîné, tout comme elle respectait tout jonin du village caché des Dunes. Elle était mieux placée que personne pour savoir la charge incroyable que représentait ce grade, et vouait donc une admiration sans failles pour ceux qui avaient assumé cette position plus longtemps qu'elle. Et, surtout Nagisa.
Les exploits ténébreux du shinobi implacable avaient fait parler, et son unité était souvent requise pour mener toutes sortes de missions ténébreuses dont même la fille du désert n'avait pas les détails. Et, le jour où elle dut elle-même se salir les mains, l'homme de l'ombre n'était pas bien loin. Il était comme Shiro, mais sauf qu'il ne s'en cachait pas... Il n'était pas si différent d'elle.
Quand il fallait faire des choses terribles pour la survie du plus grand nombre, il les faisait. Tout comme elle.
Nagisa-Sama.
Naoko retint sa main qui voulait prendre le salut militaire, réflexe de quand elle n'était qu'une chuunin émerveillée par le bandeau blanc de l'homme qui venait d'arriver à ses côtés. Hier subordonnée, elle était aujourd'hui son égale, et se devait de se comporter en tant que telle. Elle croisa ses mains dans son dos, sans tourner son visage vers lui.
J'espère que je ne vous dérange pas dans votre entrainement. Si tel est le cas, je vous prie de continuer. J'ai sommé le genin de vous faire comprendre que vous pouviez prendre votre temps mais, bon... vous êtes déjà là. C'est possible qu'il ait oublié de vous le dire.
Elle marqua une pause, un petit sourire se dessinant sur ses lèvres.
C'est une bonne recrue, ce Rinkusu. -le genin qui est allé vous voir-. C'est pas le plus malin des nouveaux, mais il se débrouille vraiment pas mal. Comme pas mal d'autres nouveaux, d'ailleurs... L'avenir de l'armée semble prometteur.
Elle marqua une nouvelle pause, son sourire disparaissant pour prendre une expression plus lugubre.
Mais je doute que ça vous intéresse. Je ne vous ai pas dérangé pour rien... A vrai dire, j'ai une question pour vous.
Elle se tourna alors vers Nagisa, les yeux aussi perçants que si elle cherchait à évaluer tout le potentiel d'une nouvelle recrue.
Vous êtes vous renseigné sur Seiba-san ?
# Re: La pomme est déjà pourrie [PV - Nagisa] Ven 22 Juil - 23:47
Nagisa s'était rendue sur le terrain d'entrainement comme elle en avait l'habitude, mais à des heures bien plus tardives qu'à l'accoutumé. En effet, des raisons administratives en lien avec sa position l'avaient retenu dans l'après-midi, ainsi qu'un malencontreux incident avec son père tôt dans la matinée. Si l'un n'était que d'une banale contrariété, l'autre s'était révélé plus pénible à gérer. Son père, Hisashi, qui depuis son accident avait d'énorme difficulté à marcher et souffrait de douleurs intenses, se mouvait dans un fauteuil roulant pour plus d'indépendance. Si la demeure familiale avait été réaménagée pour faciliter la circulation de cette aide encombrante, les frustrations du patriarche, couplées à des doses parfois trop importantes de calmant, le conduisait à avoir un comportement inconsidéré. Lors de ses crises, il n'était pas rare qu'il vint à chuter et se blesser, ce qui était effectivement arrivé. Ce ne fut que lorsque tous ces problèmes furent résolus qu'elle put enfin se libérer.
À l'orée de la soirée, Nagisa était en train de s'entraîner au lancer, préférant des couteaux acérés aux traditionnels kunaïs. Elle en possédait tout un jeu accroché à ses cuisses fines qu'elle pouvait ainsi saisir avec rapidité. Sa cible était un banal pantin de bois que l'on avait mis à sa disposition et chaque tir visait une zone précise du corps : le cœur, le milieu du front, les mains, les pieds et la gorge. Inlassable, elle s'adonnait à cet exercice et cherchait à toujours effectuer ses attaques le plus rapidement possible. Peut-être aurait-elle pu continuer ainsi encore quelques heures si un jeune genin n'était pas venu à son encontre, porteur d'un message auquel elle ne s'attendait pas.
Le regard d'un vert profond de Nagisa se posa sur la petite silhouette sauvage du jeune homme, les traits durs et froids. Il tendit alors sa lettre dont les mains étonnamment fines de la jonin se saisit précautionneusement. Silencieuse, elle lut avant de relever la tête pour apercevoir un peu plus loin Sabaku Naoko qui lui quémandait un bref entretien. De loin, elle avait ainsi offert une réponse par un simple mouvement de tête, l'inclinant pour lui assurer qu'elle viendrait au rendez-vous réclamé.
Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour rejoindre sa jeune camarade et homologue. Il fallait dire que la relation de Nagisa et Naoko avait tout de cordial, car l'aînée avait eut le loisir de voir la jeune femme grimper les échelons avec mordant. Elle était un caractère fort et impétueux, elle avait de solides épaules et une loyauté sans faille à son village. Et en cela, elle avait beaucoup de point commun avec la Fujimoto avec qui elle s'entendait plutôt bien. Officiellement, elles regardaient toutes deux dans la même direction. Officieusement, Nagisa savait pertinemment que Jashin réclamerait la vie de cette noble âme... tôt ou tard.
Ce fut donc félinement que la jonin retrouva sa camarade, au détour de quelques tentes, à l'abri des oreilles et des regards. Bien vite, les pupilles sombres de la ténébreuse shinobi notèrent une forme d'anxiété chez la jeune femme qui désirait cet entretien privé. La voix de la sakyuujin se mit à vibrer de sa mélodie profonde.
" Vous ne me dérangez pas Naoko-san, car je devine que si vous désiriez me voir, c'est que vous sentez troubler par quelque chose. Parlez sans crainte."
Stoïque, Nagisa attendait patiemment de connaître l'objet de tout ceci, car sur le moment, elle n'avait pas l'ombre d'une idée de ce dont il était question. D'ailleurs, comme si la nature du sujet eut pu paraître délicat, elle notait que la jeune femme du désert noyait la discussion dans des bavardages inutiles sur les nouvelles recrues. Elle lui concéda toutefois ce point si cela permettait de la rassurer. La patience était une vertu que possédait la Fujimoto.
" Je n'ai pas encore eu le loisir de pouvoir observer ce garçon, mais je me fis à votre instinct. Si vous avez vu en lui le potentiel de devenir l'un de nos braves camarades, alors il est un diamant brut qu'il vous faudra former. "
Nagisa n'utilisait pas la flatterie dans le vide, mais à dessein, car elle savait qu'il était nettement plus préférable d'avoir la jeune femme dans son côté que le contraire. Et puis, ce n'était pas un mensonge non plus, mais un fait. La principale chose qui faisait défaut à la jeune femme était l'amour indicible qu'elle portait à sa patrie et la confiance en ses gens.
" Seiba-san ? "
Et en parlant de cela, tout le sujet était là. Les yeux émeraude de Nagisa soutènement alors ceux de Naoko, ne la quittant pas une seule seconde. C'était à peine si elle cligna des paupières, comme si elle désirait percer son âme au travers de ses rétines.
" Je n'ai obtenu que peu de renseignements. Il se serait rendu à Seizan, puis serait revenu à Sakyuu. Ceux qui l'ont croisé n'ont pas relevé de comportements particuliers. "
Le regard de Nagisa s'intensifia.
" Dites-moi plutôt ce qui vous trouble. Cela ne vous ressemble pas, ma chère, d'être emplie de doute. "
Sous couvert d'une attention réconfortante, l'apôtre de Jashin savait parfaitement que quand bien même elle pouvait respecter son homologue, il lui était aussi nécessaire de s'en méfier, et quoi de mieux que de la pousser à s'ouvrir un peu pour connaître les tréfonds de ses pensées…
À l'orée de la soirée, Nagisa était en train de s'entraîner au lancer, préférant des couteaux acérés aux traditionnels kunaïs. Elle en possédait tout un jeu accroché à ses cuisses fines qu'elle pouvait ainsi saisir avec rapidité. Sa cible était un banal pantin de bois que l'on avait mis à sa disposition et chaque tir visait une zone précise du corps : le cœur, le milieu du front, les mains, les pieds et la gorge. Inlassable, elle s'adonnait à cet exercice et cherchait à toujours effectuer ses attaques le plus rapidement possible. Peut-être aurait-elle pu continuer ainsi encore quelques heures si un jeune genin n'était pas venu à son encontre, porteur d'un message auquel elle ne s'attendait pas.
Le regard d'un vert profond de Nagisa se posa sur la petite silhouette sauvage du jeune homme, les traits durs et froids. Il tendit alors sa lettre dont les mains étonnamment fines de la jonin se saisit précautionneusement. Silencieuse, elle lut avant de relever la tête pour apercevoir un peu plus loin Sabaku Naoko qui lui quémandait un bref entretien. De loin, elle avait ainsi offert une réponse par un simple mouvement de tête, l'inclinant pour lui assurer qu'elle viendrait au rendez-vous réclamé.
Il ne lui fallut pas plus de quelques minutes pour rejoindre sa jeune camarade et homologue. Il fallait dire que la relation de Nagisa et Naoko avait tout de cordial, car l'aînée avait eut le loisir de voir la jeune femme grimper les échelons avec mordant. Elle était un caractère fort et impétueux, elle avait de solides épaules et une loyauté sans faille à son village. Et en cela, elle avait beaucoup de point commun avec la Fujimoto avec qui elle s'entendait plutôt bien. Officiellement, elles regardaient toutes deux dans la même direction. Officieusement, Nagisa savait pertinemment que Jashin réclamerait la vie de cette noble âme... tôt ou tard.
Ce fut donc félinement que la jonin retrouva sa camarade, au détour de quelques tentes, à l'abri des oreilles et des regards. Bien vite, les pupilles sombres de la ténébreuse shinobi notèrent une forme d'anxiété chez la jeune femme qui désirait cet entretien privé. La voix de la sakyuujin se mit à vibrer de sa mélodie profonde.
" Vous ne me dérangez pas Naoko-san, car je devine que si vous désiriez me voir, c'est que vous sentez troubler par quelque chose. Parlez sans crainte."
Stoïque, Nagisa attendait patiemment de connaître l'objet de tout ceci, car sur le moment, elle n'avait pas l'ombre d'une idée de ce dont il était question. D'ailleurs, comme si la nature du sujet eut pu paraître délicat, elle notait que la jeune femme du désert noyait la discussion dans des bavardages inutiles sur les nouvelles recrues. Elle lui concéda toutefois ce point si cela permettait de la rassurer. La patience était une vertu que possédait la Fujimoto.
" Je n'ai pas encore eu le loisir de pouvoir observer ce garçon, mais je me fis à votre instinct. Si vous avez vu en lui le potentiel de devenir l'un de nos braves camarades, alors il est un diamant brut qu'il vous faudra former. "
Nagisa n'utilisait pas la flatterie dans le vide, mais à dessein, car elle savait qu'il était nettement plus préférable d'avoir la jeune femme dans son côté que le contraire. Et puis, ce n'était pas un mensonge non plus, mais un fait. La principale chose qui faisait défaut à la jeune femme était l'amour indicible qu'elle portait à sa patrie et la confiance en ses gens.
" Seiba-san ? "
Et en parlant de cela, tout le sujet était là. Les yeux émeraude de Nagisa soutènement alors ceux de Naoko, ne la quittant pas une seule seconde. C'était à peine si elle cligna des paupières, comme si elle désirait percer son âme au travers de ses rétines.
" Je n'ai obtenu que peu de renseignements. Il se serait rendu à Seizan, puis serait revenu à Sakyuu. Ceux qui l'ont croisé n'ont pas relevé de comportements particuliers. "
Le regard de Nagisa s'intensifia.
" Dites-moi plutôt ce qui vous trouble. Cela ne vous ressemble pas, ma chère, d'être emplie de doute. "
Sous couvert d'une attention réconfortante, l'apôtre de Jashin savait parfaitement que quand bien même elle pouvait respecter son homologue, il lui était aussi nécessaire de s'en méfier, et quoi de mieux que de la pousser à s'ouvrir un peu pour connaître les tréfonds de ses pensées…
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# Re: La pomme est déjà pourrie [PV - Nagisa] Mer 3 Aoû - 16:26
La pomme est déjà pourrie.
La fille du désert écouta la réponse de son mentor spirituel, balançant légèrement la tête en entendant la réponse. Elle savait très bien qu'il était allé à seizan et revenu, puisque c'était en sa compagnie. Mais l'absence totale de réception de l'implicite de la question de Naoko fit comprendre à cette dernière que, si ses soupçons sur le chuunin étaient bien fondés, celui-ci s'en cachait très bien.
La question du jonin vint faire serrer un peu plus fort les mains de la jeune femme l'une sur l'autre, et ses traits se durcirent. Elle avait vu et revu cette scène encore et encore lors de ses nombreuses périodes de doute, et voilà qu'elle y était.
Les yeux ambrés de la jonin se ternirent un peu, et la température sembla chuter soudainement de quelques degrés. Nul n'avait besoin d'évoquer en détail l'horrible évènement qui s'était déroulé dans le village pour savoir exactement à quoi ce nom faisait référence.
Elle décroisa ses mains pour venir balayer d'un geste du bras les potentielles réactions de son aîné.
Quand on vivait sur une pile de cadavres qui venaient vous observer la nuit, un peu plus ou un peu moins de corps ne vous atteignait pas.
Elle haussa les épaules et ses deux avant-bras, laissant échapper un peu de sa colère.
La jeune femme bouillait, car toute cette affaire provoquait sa colère. Devoir remettre en question ce qui semblait immuable, ce n'était pas agréable. Elle se tourna vers son ainé, laissant libre cours à ses pensées.
La colère de la jonin alla se répercuter sur les dunes alentours alors que cette dernière vint conclure sa déclaration d'un éclat de rire, laissant échapper toute la frustration que la fille du désert avait emmagasinée. Après quelques secondes, le temps pour elle de redescendre, elle reprit sur un ton plus apaisé.
Une nouvelle pause, plus lourde. Pleine de sous entendus. Les paroles de la jeune femme se firent plus marquées, d'une intonation plus coupante.
Elle e tourna de nouveau vers son aîné, lui confiant alors ses soupçons.
La jeune femme détourna le regard, ses mains serrées se mettant à trembler.
Malgré tout ce qu'elle avait pu apprendre, Naoko ne voulait pas avoir à soupçonner tous ses camarades, tous les gens pour qui elle avait décidé de sacrifier sa vie. Elle aurait tant préféré que tout ne soit qu'un cauchemar...
La question du jonin vint faire serrer un peu plus fort les mains de la jeune femme l'une sur l'autre, et ses traits se durcirent. Elle avait vu et revu cette scène encore et encore lors de ses nombreuses périodes de doute, et voilà qu'elle y était.
Kusatsu. Voilà ce qui me trouble.
Les yeux ambrés de la jonin se ternirent un peu, et la température sembla chuter soudainement de quelques degrés. Nul n'avait besoin d'évoquer en détail l'horrible évènement qui s'était déroulé dans le village pour savoir exactement à quoi ce nom faisait référence.
Elle décroisa ses mains pour venir balayer d'un geste du bras les potentielles réactions de son aîné.
C'est un évènement horrible, je sais bien, mais je ne suis pas tourmentée par ce qui s'est passé là bas.
Quand on vivait sur une pile de cadavres qui venaient vous observer la nuit, un peu plus ou un peu moins de corps ne vous atteignait pas.
Elle haussa les épaules et ses deux avant-bras, laissant échapper un peu de sa colère.
Non, c'est tout ce qu'il y a autour qui ne sonne pas juste !
La jeune femme bouillait, car toute cette affaire provoquait sa colère. Devoir remettre en question ce qui semblait immuable, ce n'était pas agréable. Elle se tourna vers son ainé, laissant libre cours à ses pensées.
Quand je suis allée à Seizan, Hikaru-sama, LE cavalier d'argent, le jonin censé être parmi les meilleurs de nous tous a évoqué l'idée que des jashinistes pourraient être cachés parmi nous. Des jashinistes parmi les Sakyujins ? Quelle idée stupide ! Dans les autres villages, eux qui ont tout et qui ont toujours tout eu, à la limite je peux l'imaginer mais nous... Même en étant soudés et organisés, on est à la limite de la famine où de l'extinction totale parce qu'on a pas assez de monde, ET IL FAUDRAIT ME FAIRE CROIRE QU'IL Y AIT DES TRAITRES PARMI NOUS ??!
La colère de la jonin alla se répercuter sur les dunes alentours alors que cette dernière vint conclure sa déclaration d'un éclat de rire, laissant échapper toute la frustration que la fille du désert avait emmagasinée. Après quelques secondes, le temps pour elle de redescendre, elle reprit sur un ton plus apaisé.
J'étais vraiment stupide. Vous savez comme moi... Ils ont trouvé Muzan. Un type tellement prometteur qu'il allait être promu chuunin, jashiniste.
Une nouvelle pause, plus lourde. Pleine de sous entendus. Les paroles de la jeune femme se firent plus marquées, d'une intonation plus coupante.
Il avait raison, en fait. Il y a des jashinistes parmi nous, et peut-être même plus que ce que l'on pourrait imaginer.
Elle e tourna de nouveau vers son aîné, lui confiant alors ses soupçons.
Voilà pourquoi je vous ai parlé de seiba-san. Je me demande si il n'en est pas un... Et si lui est jashiniste, alors tout le monde peut l'être.
La jeune femme détourna le regard, ses mains serrées se mettant à trembler.
S'il vous plaît, Nagisa-sama... Dites moi que je suis dans l'erreur.
Malgré tout ce qu'elle avait pu apprendre, Naoko ne voulait pas avoir à soupçonner tous ses camarades, tous les gens pour qui elle avait décidé de sacrifier sa vie. Elle aurait tant préféré que tout ne soit qu'un cauchemar...
# Re: La pomme est déjà pourrie [PV - Nagisa] Lun 15 Aoû - 17:18
Nagisa se tenait respectueusement devant sa camarade troublée, mais elle ne put s'empêcher de retenir un sourcillement lorsqu'elle mentionna le nom de "Kusatsu". De bien terribles évènements s'y étaient déroulés pour n'importe quelle âme normale, mais sur le moment, la jonin ne semblait pas comprendre ce qui tourmentait Naoko. Elle était une femme d'expérience qui en avait vu beaucoup, elle ne s'émouvait généralement pas pour "si peu". Il y avait donc des éléments qu'elle ne possédait pas qui pouvait expliquer un tel emportement, et les réponses vinrent bien vites sous la volcanique réaction de sa partenaire du désert.
Elle était troublée à l'idée que des Jashnistes furent dans les rangs du village. Cruelle ironie si elle savait jusqu'où cela pouvait s'étendre, presque Nagisa aurait pu rire avec cynisme à cette situation mais... elle demeura droite, silencieuse, à l'écoute en affichant un air grave. Et bien qu'elle ne le montra pas, l'androgyne Fujimoto ne put s'empêcher de tiquer intérieurement à l'évocation du nom de Hikaru, soldat connu et reconnu de la nation des Montagnes. C'était un être intelligent, trop sans doute pour ne pas que l'on se méfit de lui. Le culte devait sûrement déjà connaître les suspicions que possédaient ce dernier et elle imaginait très bien que bientôt, un moyen serait trouvé pour empêcher ce curieux de trop fouiner.
Par contre, que ce dernier eut parlé et mis de telles idées en tête à son homologue était particulièrement dérangeant. Naoko avait le mordant d'un chien, si elle venait à avoir des doutes sur l'un d'entre eux, elle savait pertinemment qu'elle ne lâcherait pas la piste. Il fallait donc que ces réponses furent aussi cohérentes que mesurées.
" Je vois. Je comprends maintenant toute l'étendue de votre frustration et de votre déception. Vous avez toujours eu une âme pure, Naoko-san. Vous avez toujours été une fidèle et une femme loyale à ce village. "
Les yeux verts de la jonin essayèrent d'accrocher ceux de sa collègue.
" Sakyuu a toujours été un village d'hommes et de femmes d'un courage exemplaire. Nous n'avons pas à rougir de notre force. Mais je pense comprendre ce que voulait dire Hikaru-sama. Il est un homme intelligent et je pense qu'il prend au sérieux plus que nul autre le danger que représente le culte de Jashin. N'oublions pas ce dont ils sont responsables et pour y parvenir, nous devons malheureusement accepter l'idée que leur réseau est plus étendu que ce que nous imaginons mais... "
La jonin se mit à soupirer et posa une main amicale sur l'épaule de Naoko.
" ... Nous devons avoir foi en nos camarades. Le culte de Jashin est un culte de la discorde. Il essaie de nous diviser en nous rendant suspicieux de tout. Si nous perdons notre foi en nos frères, cela va nous affaiblir et nous ne pourrons nous dresser contre eux. "
La main de Nagisa quitta l'épaule de la jeune shinobi, alors qu'elle donna un nom. Muzan. Alors la rumeur disait vrai ? Jusque-là, elle n'avait pas été mise dans la confidence. Elle savait que quelqu'un avait été arrêté, mais elle n'en connaissait l'identité. Voilà qui était chose faite.
" Muzan-san... Je me souviens de ce jeune homme. Il est... un excentrique. Je ne suis finalement pas tellement surpris... même si je ne comprends guère pourquoi les autorités lui ont offert une promotion. Un élément perturbateur comme lui salit le courage de nos soldats. Cela est d'autant plus vrai maintenant. "
En tant que Jashiniste, Nagisa était frustrée de savoir que ce frère s'était fait prendre. Quelle imprudence ! Il lui faudrait veiller à ce que ce dernier ne fut pas un traitre et s'il avait déjà parlé. Il ne faudrait pas uniquement lui couper la langue, mais la tête le cas échéant. Mais peut-être que cela pourrait aussi servir les desseins du culte, si tentait que l'on utilisa cette carte intelligemment.
" Je suppose que si ce traître n'a pas encore été exécuté, c'est que nos dirigeants ont quelques projets pour lui ? Mmmm.... J'espère qu'ils se montreront prudents et que nous ne nous ferons pas manipuler par lui. "
Le regard de Nagisa se durcit, marquant son mécontentement. En tant que représentante de l'élite de Sakyuu, elle n'aurait eu aucun scrupule à appuyer l'idée d'enfermer Muzan à vie dans les geôles ou bien l'amener à l'échafaud. Le chunin aurait même dû lui-même se charger de sa vie et la sacrifier à Jashin. Mais certainement que l'on lui en avait empêché, et lui accorder le bénéfice du doute.
" Pour être honnête avec vous, Naoko-san, je ne voudrais pas apporter d'accusation sans preuve. Je ne voudrais pas salir la réputation d'un homme s'il s'avérait innocent, mais si Seiba-san eut été un homme de ce culte, nous devrons alors faire notre devoir sans aucune hésitation. Mais dites-moi... qu'est-ce qui vous fait penser que ce dernier eut pu vendre son âme à ces scélérats ? "
La question était sincère, d'autant que la jeune femme concédait volontiers ne pas avoir la réponse. Même si c'était le cas, elle ne l'aurait pas avoué, bien entendu.
" Naoko-san. Lorsque vous vous mettrez à douter, rappelez-vous toujours des vœux qui ont été les vôtres lorsque vous vous êtes engagés. Nous sommes devenus des shinobis pour protéger le peuple de Sakyuu et nous les protègerons du mal quel que soit le masque qu'il prendra. Si, par malheur, il devait prendre les traits d'un frère, il nous faudrait nous montrer plus fort encore pour ne pas flancher. "
Un beau discours emplit d'hypocrisie, car elle pensait ainsi aussi pour son autre devoir. Si un sakyuujin ne voulait entendre les saintes paroles de Jashin, alors il faudrait aussi se montrer forte pour lui apporter la libération et la Vérité.
Elle était troublée à l'idée que des Jashnistes furent dans les rangs du village. Cruelle ironie si elle savait jusqu'où cela pouvait s'étendre, presque Nagisa aurait pu rire avec cynisme à cette situation mais... elle demeura droite, silencieuse, à l'écoute en affichant un air grave. Et bien qu'elle ne le montra pas, l'androgyne Fujimoto ne put s'empêcher de tiquer intérieurement à l'évocation du nom de Hikaru, soldat connu et reconnu de la nation des Montagnes. C'était un être intelligent, trop sans doute pour ne pas que l'on se méfit de lui. Le culte devait sûrement déjà connaître les suspicions que possédaient ce dernier et elle imaginait très bien que bientôt, un moyen serait trouvé pour empêcher ce curieux de trop fouiner.
Par contre, que ce dernier eut parlé et mis de telles idées en tête à son homologue était particulièrement dérangeant. Naoko avait le mordant d'un chien, si elle venait à avoir des doutes sur l'un d'entre eux, elle savait pertinemment qu'elle ne lâcherait pas la piste. Il fallait donc que ces réponses furent aussi cohérentes que mesurées.
" Je vois. Je comprends maintenant toute l'étendue de votre frustration et de votre déception. Vous avez toujours eu une âme pure, Naoko-san. Vous avez toujours été une fidèle et une femme loyale à ce village. "
Les yeux verts de la jonin essayèrent d'accrocher ceux de sa collègue.
" Sakyuu a toujours été un village d'hommes et de femmes d'un courage exemplaire. Nous n'avons pas à rougir de notre force. Mais je pense comprendre ce que voulait dire Hikaru-sama. Il est un homme intelligent et je pense qu'il prend au sérieux plus que nul autre le danger que représente le culte de Jashin. N'oublions pas ce dont ils sont responsables et pour y parvenir, nous devons malheureusement accepter l'idée que leur réseau est plus étendu que ce que nous imaginons mais... "
La jonin se mit à soupirer et posa une main amicale sur l'épaule de Naoko.
" ... Nous devons avoir foi en nos camarades. Le culte de Jashin est un culte de la discorde. Il essaie de nous diviser en nous rendant suspicieux de tout. Si nous perdons notre foi en nos frères, cela va nous affaiblir et nous ne pourrons nous dresser contre eux. "
La main de Nagisa quitta l'épaule de la jeune shinobi, alors qu'elle donna un nom. Muzan. Alors la rumeur disait vrai ? Jusque-là, elle n'avait pas été mise dans la confidence. Elle savait que quelqu'un avait été arrêté, mais elle n'en connaissait l'identité. Voilà qui était chose faite.
" Muzan-san... Je me souviens de ce jeune homme. Il est... un excentrique. Je ne suis finalement pas tellement surpris... même si je ne comprends guère pourquoi les autorités lui ont offert une promotion. Un élément perturbateur comme lui salit le courage de nos soldats. Cela est d'autant plus vrai maintenant. "
En tant que Jashiniste, Nagisa était frustrée de savoir que ce frère s'était fait prendre. Quelle imprudence ! Il lui faudrait veiller à ce que ce dernier ne fut pas un traitre et s'il avait déjà parlé. Il ne faudrait pas uniquement lui couper la langue, mais la tête le cas échéant. Mais peut-être que cela pourrait aussi servir les desseins du culte, si tentait que l'on utilisa cette carte intelligemment.
" Je suppose que si ce traître n'a pas encore été exécuté, c'est que nos dirigeants ont quelques projets pour lui ? Mmmm.... J'espère qu'ils se montreront prudents et que nous ne nous ferons pas manipuler par lui. "
Le regard de Nagisa se durcit, marquant son mécontentement. En tant que représentante de l'élite de Sakyuu, elle n'aurait eu aucun scrupule à appuyer l'idée d'enfermer Muzan à vie dans les geôles ou bien l'amener à l'échafaud. Le chunin aurait même dû lui-même se charger de sa vie et la sacrifier à Jashin. Mais certainement que l'on lui en avait empêché, et lui accorder le bénéfice du doute.
" Pour être honnête avec vous, Naoko-san, je ne voudrais pas apporter d'accusation sans preuve. Je ne voudrais pas salir la réputation d'un homme s'il s'avérait innocent, mais si Seiba-san eut été un homme de ce culte, nous devrons alors faire notre devoir sans aucune hésitation. Mais dites-moi... qu'est-ce qui vous fait penser que ce dernier eut pu vendre son âme à ces scélérats ? "
La question était sincère, d'autant que la jeune femme concédait volontiers ne pas avoir la réponse. Même si c'était le cas, elle ne l'aurait pas avoué, bien entendu.
" Naoko-san. Lorsque vous vous mettrez à douter, rappelez-vous toujours des vœux qui ont été les vôtres lorsque vous vous êtes engagés. Nous sommes devenus des shinobis pour protéger le peuple de Sakyuu et nous les protègerons du mal quel que soit le masque qu'il prendra. Si, par malheur, il devait prendre les traits d'un frère, il nous faudrait nous montrer plus fort encore pour ne pas flancher. "
Un beau discours emplit d'hypocrisie, car elle pensait ainsi aussi pour son autre devoir. Si un sakyuujin ne voulait entendre les saintes paroles de Jashin, alors il faudrait aussi se montrer forte pour lui apporter la libération et la Vérité.
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# Re: La pomme est déjà pourrie [PV - Nagisa] Sam 8 Oct - 21:26
La pomme est déjà pourrie.
La voix de Nagisa avait le don de calmer les ardeurs de la jeune femme aussi rapidement qu'une cascade venait doucher le feu d'une allumette. En effet, le calme de son aîné quand à la situation, malgré ses surprises, venait rassurer la jonin. Il y avait une règle simple à comprendre avec lui : Le jour où Nagisa commencerait à paniquer, alors Sakyuu serait au bord du précipice.
Certes, la situation n'était pas reluisante. L'infiltration de jashinistes au sein de Sakyuu ne semblait pas surprendre le jonin expérimenté, juste le visage qu'elle prenait, ce qui semblait signifier que c'était quelque chose qu'il savait déjà.
Pourtant, il l'enjoignait à garder sa confiance envers ses camarades. Probablement que la situation était relativement sous contrôle, alors... Même si la confiance de la jeune femme avait été mise à mal. Il lui faudrait surement du temps pour restaurer une dévotion aussi pure que celle qu'elle avait pu avoir par le passé.
Entendant la dernière recommandation de son aîné, la jeune femme ne put s'empêcher d'y répondre.
Elle se tourna, pour plonger son regard dans celui de Nagisa.
Elle se détourna, ne cachant pas son dégout.
Ses yeux se plissèrent.
Elle se tourna de nouveau vers Nagisa.
Elle haussa les épaules, sentant sa colère remonter.
Certes, elle était persuadée que le jonin avait de bonnes raisons d'avoir gardé le silence, tout comme Hikaru avait demandé le sien. Il était même probable que le kage lui ait directement donné l'ordre, mais la jonin ne pouvait pas laisser passer ça. C'était trop grave, trop important : elle avait besoin de réponses.
Certes, la situation n'était pas reluisante. L'infiltration de jashinistes au sein de Sakyuu ne semblait pas surprendre le jonin expérimenté, juste le visage qu'elle prenait, ce qui semblait signifier que c'était quelque chose qu'il savait déjà.
Pourtant, il l'enjoignait à garder sa confiance envers ses camarades. Probablement que la situation était relativement sous contrôle, alors... Même si la confiance de la jeune femme avait été mise à mal. Il lui faudrait surement du temps pour restaurer une dévotion aussi pure que celle qu'elle avait pu avoir par le passé.
Entendant la dernière recommandation de son aîné, la jeune femme ne put s'empêcher d'y répondre.
Je ne comprends juste pas... Comment des hommes et des femmes qui ont juré de sacrifier leur vie pour la survie de notre peuple peuvent-ils se laisser pervertir. N'avions nous tous pas les mêmes priorités, à la base ? Comment ont-ils pu tourner ainsi...
Elle se tourna, pour plonger son regard dans celui de Nagisa.
Je veux comprendre ce qui les pousse à faire ça. Si je dois affronter de faux frères et les tuer de mes mains, je le ferai. Mais je veux savoir pourquoi.
Elle se détourna, ne cachant pas son dégout.
Il faut comprendre ce qui les motive à se faire manipuler comme ça... Il faut détruire le problème à sa racine. Sinon, combien de valeureux Sakyuujins aurons nous à bruler encore ?
Ses yeux se plissèrent.
Quand à Seiba, il a fait des révélations assez... troublantes. Il connaissait certaines des marques jashinistes retrouvées à Kusatsu, et, depuis qu'il a vu Muzan, il a complètement disparu. C'est peut-être un hasard, mais...
Elle se tourna de nouveau vers Nagisa.
Si cet homme est vraiment jashiniste, je dois le tuer de mes mains. Je lui ait fait confiance, je l'ai laissé surveiller des soldats, je l'ai laissé garder le village, garder mon camp pendant que je dormais. Je. Dois. Savoir.
Elle haussa les épaules, sentant sa colère remonter.
Je sais que je n'ai aucun droit de vous commander sur quoi que ce soit, mais, vraiment, si vous saviez que des jashinistes étaient dans le village... Pourquoi ne m'avez vous rien dit ?!!
Certes, elle était persuadée que le jonin avait de bonnes raisons d'avoir gardé le silence, tout comme Hikaru avait demandé le sien. Il était même probable que le kage lui ait directement donné l'ordre, mais la jonin ne pouvait pas laisser passer ça. C'était trop grave, trop important : elle avait besoin de réponses.
# Re: La pomme est déjà pourrie [PV - Nagisa] Dim 9 Oct - 23:38
Rassurer. Comprendre. Cerner la personnalité de Naoko pour qu'elle ne s'enfonça pas de trop dans les tréfonds de ce qui se passait au-delà de son regard et ses suspicions. Ce n'était pas chose aisée, mais Nagisa savait que pour le moment, elle possédait la confiance de la jeune femme, qui, dans une autre vie, aurait sans nul doute pu être une amie sincère. Seulement voilà, cette amitié n'était qu'à moitié réelle, transcender par les convictions que le monde était trop pourrie pour y vivre entourée par les Hommes, et ce, quels qu'ils furent.
Ce fut à cet instant que la jonin aux pouvoirs aqueux commença à déclarer son incompréhension. Qu'est-ce qui poussait certains à voir la Vérité et d'autres pas ? L'aveuglement ? La déraison ? Une trop forte sensibilité au monde ? L'espoir d'un monde meilleur ? Une cruauté pure ? La folie ? Il y avait en réalité tant de possibilité, tant de point de vue, de souhait. Mais Nagisa ne pouvait pas se laisser porter par sa verve habituelle pour défendre son Dieu, elle ne pouvait pas parler ouvertement de cette souffrance qui l'habitait, de son désir d'en être libéré, sa volonté de faire comprendre l'outrecuidance des humains qui avait tout corrompu et que seul leur fin pouvait sauver ce monde. L'enfer ne se trouvait pas dans la mort. Il était dans l'Onogoro.
" Il est vrai que nous nous retrouvons bien désarmés devant le choix de nos camarades. Je pense avoir autant de mal que vous à comprendre le gouffre qui a fini par se creuser. Mais je suppose que nous pourrions obtenir des réponses de leur propre bouche. "
Mais aucun frère Jashiniste ne se perdrait à dire plus que la réalité de ses convictions. Les yeux de Nagisa soutinrent ceux de Naoko, faisant mine de saisir toute l'étendue de son désarroi.
" Je n'ai pas eu le loisir d'interroger l'un d'entre eux, mais de ce que l'on m'a rapporté, leurs propos sont décousus de sens. Je suis comme vous, Naoko-san. J'aimerais comprendre pourquoi ils ont estimé leur désespoir si grand au point de rejoindre ce culte de mort. Accepter de détruire au lieu de protéger... C'est de la pure folie. "
Le discours était bien rôdé. La jeune femme ne faisait qu'utiliser ce qu'elle avait déjà entendu, les reformulant pour que cela convienne à son rôle de protecteur de Sakyuu. À ces yeux, seuls les Jashinistes étaient dans le vrai, dans le réel. Ils étaient les seuls qui avaient compris : la mort était une délivrance, pas un châtiment. Toutefois, pour jouer le jeu, il lui fallait accepter de tendre l'oreille sur les propos adverses.
" Vous semblez avoir déjà beaucoup pensé aux problèmes. Avez-vous déjà une stratégie en tête que nous pourrions appliquer ? Peut-être devrions-nous tendre un peu plus l'oreille à nos cadets. Les plus fragiles d'entre eux pourraient être les plus aisément corruptibles. "
Une pensée comme une autre, dite à voix hautes avec un certain recul. En suivant le schéma des angoisses de Naoko, ouvrir une porte en laissant imaginer que seuls les esprits faibles se laissait prendre et séduire pouvait pousser la jonin à tourner son regard là où Nagisa le souhaitait. Mais voilà qu'elle se remit à parler de ce Seiba dont elle ne savait rien, chose pour laquelle la Fujimoto n'eut rien à dire.
Par contre, quand elle pointa ses yeux en colère vers elle, Nagisa se mit à tiquer au fond d'elle. Cette outrecuidance ne lui plaisait pas et dans son esprit se dessina déjà des images d'horreur, des scénarios possibles de chose qu'elle aurait pu commettre à cet instant si elle ne devait tenir son rôle et son secret. Au lieu de cela, elle se contenta de soupirer.
" Pourquoi ? Parce que je n'ai aucune preuve, Naoko-san. Nous ne pouvons nous laisser dominer simplement par nos pressentiments. Nous sommes des soldats d'élites. Si mes intuitions s'étaient révélées fausses, comment pourrais-je regarder mes camarades en face ? "
Nagisa plongea ses yeux verts dans le bleu de ceux de Naoko. Sa voix sombre se mit à raisonner.
" Ne voyez pas dans mon silence un manque de confiance à votre encontre. Vous êtes une des collègues que j'estime le plus. Comment aurais-je vu vous mettre en déroute plus que nécessaire avec uniquement des "on-dit". Cela aurait été indigne de moi et de mes méthodes. Je suis un homme de certitude. "
À cet instant, la sakyuujin posa à nouveau une main sur l'épaule de sa jeune camarade.
" Maintenant que je suis aux faits de vos préoccupations, peut-être pourrions-nous travailler ensemble. Si nous voulons traquer les loups qui se sont glissés dans notre village, nous nous devons de monter un dossier solide. Il nous faudra des preuves, des relevés, étudier chacun de leurs passages. Nous devons essayer de tracer leurs actions pour les comprendre. "
Le loup était déjà là.
Ce fut à cet instant que la jonin aux pouvoirs aqueux commença à déclarer son incompréhension. Qu'est-ce qui poussait certains à voir la Vérité et d'autres pas ? L'aveuglement ? La déraison ? Une trop forte sensibilité au monde ? L'espoir d'un monde meilleur ? Une cruauté pure ? La folie ? Il y avait en réalité tant de possibilité, tant de point de vue, de souhait. Mais Nagisa ne pouvait pas se laisser porter par sa verve habituelle pour défendre son Dieu, elle ne pouvait pas parler ouvertement de cette souffrance qui l'habitait, de son désir d'en être libéré, sa volonté de faire comprendre l'outrecuidance des humains qui avait tout corrompu et que seul leur fin pouvait sauver ce monde. L'enfer ne se trouvait pas dans la mort. Il était dans l'Onogoro.
" Il est vrai que nous nous retrouvons bien désarmés devant le choix de nos camarades. Je pense avoir autant de mal que vous à comprendre le gouffre qui a fini par se creuser. Mais je suppose que nous pourrions obtenir des réponses de leur propre bouche. "
Mais aucun frère Jashiniste ne se perdrait à dire plus que la réalité de ses convictions. Les yeux de Nagisa soutinrent ceux de Naoko, faisant mine de saisir toute l'étendue de son désarroi.
" Je n'ai pas eu le loisir d'interroger l'un d'entre eux, mais de ce que l'on m'a rapporté, leurs propos sont décousus de sens. Je suis comme vous, Naoko-san. J'aimerais comprendre pourquoi ils ont estimé leur désespoir si grand au point de rejoindre ce culte de mort. Accepter de détruire au lieu de protéger... C'est de la pure folie. "
Le discours était bien rôdé. La jeune femme ne faisait qu'utiliser ce qu'elle avait déjà entendu, les reformulant pour que cela convienne à son rôle de protecteur de Sakyuu. À ces yeux, seuls les Jashinistes étaient dans le vrai, dans le réel. Ils étaient les seuls qui avaient compris : la mort était une délivrance, pas un châtiment. Toutefois, pour jouer le jeu, il lui fallait accepter de tendre l'oreille sur les propos adverses.
" Vous semblez avoir déjà beaucoup pensé aux problèmes. Avez-vous déjà une stratégie en tête que nous pourrions appliquer ? Peut-être devrions-nous tendre un peu plus l'oreille à nos cadets. Les plus fragiles d'entre eux pourraient être les plus aisément corruptibles. "
Une pensée comme une autre, dite à voix hautes avec un certain recul. En suivant le schéma des angoisses de Naoko, ouvrir une porte en laissant imaginer que seuls les esprits faibles se laissait prendre et séduire pouvait pousser la jonin à tourner son regard là où Nagisa le souhaitait. Mais voilà qu'elle se remit à parler de ce Seiba dont elle ne savait rien, chose pour laquelle la Fujimoto n'eut rien à dire.
Par contre, quand elle pointa ses yeux en colère vers elle, Nagisa se mit à tiquer au fond d'elle. Cette outrecuidance ne lui plaisait pas et dans son esprit se dessina déjà des images d'horreur, des scénarios possibles de chose qu'elle aurait pu commettre à cet instant si elle ne devait tenir son rôle et son secret. Au lieu de cela, elle se contenta de soupirer.
" Pourquoi ? Parce que je n'ai aucune preuve, Naoko-san. Nous ne pouvons nous laisser dominer simplement par nos pressentiments. Nous sommes des soldats d'élites. Si mes intuitions s'étaient révélées fausses, comment pourrais-je regarder mes camarades en face ? "
Nagisa plongea ses yeux verts dans le bleu de ceux de Naoko. Sa voix sombre se mit à raisonner.
" Ne voyez pas dans mon silence un manque de confiance à votre encontre. Vous êtes une des collègues que j'estime le plus. Comment aurais-je vu vous mettre en déroute plus que nécessaire avec uniquement des "on-dit". Cela aurait été indigne de moi et de mes méthodes. Je suis un homme de certitude. "
À cet instant, la sakyuujin posa à nouveau une main sur l'épaule de sa jeune camarade.
" Maintenant que je suis aux faits de vos préoccupations, peut-être pourrions-nous travailler ensemble. Si nous voulons traquer les loups qui se sont glissés dans notre village, nous nous devons de monter un dossier solide. Il nous faudra des preuves, des relevés, étudier chacun de leurs passages. Nous devons essayer de tracer leurs actions pour les comprendre. "
Le loup était déjà là.
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# Re: La pomme est déjà pourrie [PV - Nagisa] Dim 23 Oct - 16:32
La pomme est déjà pourrie.
Incompréhensible.
Même la personne la plus expérimentée dans l'art d'anticiper les trahisons, traquer les anarchistes et les éliminer froidement ne parvenait pas à comprendre comment des Sakyuujin tout ce qu'il y a de plus normaux pouvaient se laisser corrompre par les discours insidieux du jashinisme. C'était irréel pour la jonin, dont le poing serré venait faire blanchir les jointures de ses phalanges.
Assez vite, le jonin de l'ombre arriva a des conclusions qui sonnaient comme une évidence. Lourdes, implacables, elles étaient pourtant celles qu'il fallait prendre. Ne pas avancer à l'aveugle, ne pas devenir fou de paranoïa, bouffi de méfiance et de défiance. Il fallait des certitudes, une lumière suffisamment puissante pour découper les brumes de l'inconnu.
Une marche à suivre ? Un plan ? La jeune femme en avait un. Il était temps de le partager à son senpai, celui dont les pas l'avaient inspiré.
Elle soupira logement, regardant le ciel avant de finalement obtempérer.
Elle se détourna, laissant son regard se perdre dans les dunes.
Elle croisa les bras, laissant sa main droite tourbillonner alors qu'elle exposait son plan.
Elle marqua une pause, fronçant légèrement les sourcils.
Elle se tourna alors vers Nagisa.
Même la personne la plus expérimentée dans l'art d'anticiper les trahisons, traquer les anarchistes et les éliminer froidement ne parvenait pas à comprendre comment des Sakyuujin tout ce qu'il y a de plus normaux pouvaient se laisser corrompre par les discours insidieux du jashinisme. C'était irréel pour la jonin, dont le poing serré venait faire blanchir les jointures de ses phalanges.
Assez vite, le jonin de l'ombre arriva a des conclusions qui sonnaient comme une évidence. Lourdes, implacables, elles étaient pourtant celles qu'il fallait prendre. Ne pas avancer à l'aveugle, ne pas devenir fou de paranoïa, bouffi de méfiance et de défiance. Il fallait des certitudes, une lumière suffisamment puissante pour découper les brumes de l'inconnu.
Une marche à suivre ? Un plan ? La jeune femme en avait un. Il était temps de le partager à son senpai, celui dont les pas l'avaient inspiré.
Elle soupira logement, regardant le ciel avant de finalement obtempérer.
Très bien. Travaillons ensemble, dans ce cas.
Elle se détourna, laissant son regard se perdre dans les dunes.
Vous vous en doutez, je n'allais de toute façon pas rester les bras croisés, sachant que des traitres pouvaient être parmi nous. Je voulais simplement estimer à quel point la crise était grave, et à quel point il allait falloir accélérer le mouvement... Mais, si j'ai bien compris ce que vous me dites, nous n'avons encore que des soupçons, des rumeurs, rien de bien concret encore. Si le village devait partir en cendres dans les semaines à venir, vous ne seriez très certainement pas aussi calme.
Elle croisa les bras, laissant sa main droite tourbillonner alors qu'elle exposait son plan.
Je suis de votre avis : il nous faut des informations. C'est pourquoi j'ai vu Muzan, dans sa prison. Je devais l'interroger... Mais j'ai passé un deal avec lui. Qu'il devienne un agent double. C'était un deal sous la contrainte, mais cela ne peut de toute manière que nous être bénéfique. Qu'il le tienne, et nous aurons de quoi y voir un peu plus clair, et qu'il ne le tienne pas... Et cela ferait un traitre en moins.
Elle marqua une pause, fronçant légèrement les sourcils.
Mais j'aimerais m'assurer qu'il suive bien la route que je veux qu'il empreinte. Qu'il trahisse ou pas, il pourrait bel et bien nous donner malgré lui de précieuses informations.
Elle se tourna alors vers Nagisa.
J'ai hésité à lui trancher la gorge, là, dans sa prison, ce putain de dégénéré. Mais c'est la voie que j'ai choisi. Dites moi, qu'en pensez vous ? Ai je fais le bon choix ?
# Re: La pomme est déjà pourrie [PV - Nagisa] Mar 8 Nov - 22:17
Naoko était décidément une femme qui aimait courir après les ennuis. Au nom du devoir, elle était prête à prendre de grands risques et des décisions qui manquaient, aux yeux de Nagisa, de sang-froid. Elle était trop prompte à juger, finalement, comme tous les hérétiques qui ne croyaient pas en Jashin. Mais elle saluait son intelligence, son flair. Elle n'avait clairement pas usurpé son grade.
" Je suis heureux de voir que vous acceptiez cette collaboration. Nous serons ainsi bien plus efficace que si nous agissions chacun de notre côté. "
Un très léger petit sourire se profila sur la pâle figure de la jonin. La remarque de Naoko sur son sang-froid ne manquait pas d'être cocasse.
" Il est vrai que si je fus au courant d'un tel chaos à venir, ma placidité ne serait pas égale à celle que j'affiche aujourd'hui. Toutefois, pour agir avec efficacité, j'ai besoin de garder un esprit clair et ne pas me laisser dépasser par mes émotions. Mais ne vous y trompez pas, Naoko-san. Je suis inquiet au même titre que vous. "
Bien moins en réalité, cependant, la jashiniste ne pouvait se permettre de jubiler. Cela n'était ni l'endroit, ni le moment. Et puis, cela ne lui ressemblait pas... mais elle se satisfaisait de pouvoir partager des informations avec sa camarade, et qu'elle ne fut pas sa surprise que d'apprendre que le prisonnier jouait à double visage.
" Vous pensez vraiment que nous pourrons avoir confiance dans les informations que ce traître pourrait nous fournir ? Avons-nous de quoi nous assurer que ces paroles soient vrais ? "
Nagisa ne doutait pas des méthodes de Sakyuu, mais elle connaissait aussi celle des jashinistes. Lorsqu'ils n'avaient rien à perdre, ils étaient capables du pire. Mais quand la jeune femme fit part de ces doutes à la jonin, une nouvelle esquisse "bienveillante" se dessina sur son visage serein. Elle porta une main à son épaule, comme pour l'encourager et la rassurer.
"Ne vous inquiétez pas. Vous avez agi sagement. Si vous vous étiez laissé submerger par votre colère, alors vous vous seriez rendue aussi pitoyable que lui. Rappelez-vous que ce culte infâme semble avoir une fascination pour la mort. Pour eux, il s'agit d'une délivrance et non d'un châtiment. Il nous faut penser à contre-pieds pour les atteindre. "
Des paroles qui pouvaient sonner vrais, mais qui ne prenaient pas en compte toute l'étendue de la dévotion fanatique de ceux qui servaient Jashin. Nagisa en était après tout le parfait exemple. Mourir ne l'effrayait pas, souffrir non plus. Quelque fut la manière dont on pouvait prendre le problème, elle estimait qu'elle servait son dieu. Quel que soit le mal que l'on pourrait lui faire ne faisait que prouver que l'humanité était pourrissant, la réconfortant dans ces convictions. C'était un peu le serpent qui se mordait la queue.
" Je ne peux prétendre connaître la meilleure façon d'agir. Nous n'en savons encore que trop peu. Toutefois, sachez que je suis votre allié. "
Nagisa salua la jeune femme d'un mouvement de tête comme pour rendre l'instant solennel. Elle désirait vraiment gagner la totale confiance de Naoko afin de lui permettre d'avoir une longueur d'avance sur ses intentions. Mais en attendant, la jonin serait un collègue exemplaire et serviable.
" Je suis heureux de voir que vous acceptiez cette collaboration. Nous serons ainsi bien plus efficace que si nous agissions chacun de notre côté. "
Un très léger petit sourire se profila sur la pâle figure de la jonin. La remarque de Naoko sur son sang-froid ne manquait pas d'être cocasse.
" Il est vrai que si je fus au courant d'un tel chaos à venir, ma placidité ne serait pas égale à celle que j'affiche aujourd'hui. Toutefois, pour agir avec efficacité, j'ai besoin de garder un esprit clair et ne pas me laisser dépasser par mes émotions. Mais ne vous y trompez pas, Naoko-san. Je suis inquiet au même titre que vous. "
Bien moins en réalité, cependant, la jashiniste ne pouvait se permettre de jubiler. Cela n'était ni l'endroit, ni le moment. Et puis, cela ne lui ressemblait pas... mais elle se satisfaisait de pouvoir partager des informations avec sa camarade, et qu'elle ne fut pas sa surprise que d'apprendre que le prisonnier jouait à double visage.
" Vous pensez vraiment que nous pourrons avoir confiance dans les informations que ce traître pourrait nous fournir ? Avons-nous de quoi nous assurer que ces paroles soient vrais ? "
Nagisa ne doutait pas des méthodes de Sakyuu, mais elle connaissait aussi celle des jashinistes. Lorsqu'ils n'avaient rien à perdre, ils étaient capables du pire. Mais quand la jeune femme fit part de ces doutes à la jonin, une nouvelle esquisse "bienveillante" se dessina sur son visage serein. Elle porta une main à son épaule, comme pour l'encourager et la rassurer.
"Ne vous inquiétez pas. Vous avez agi sagement. Si vous vous étiez laissé submerger par votre colère, alors vous vous seriez rendue aussi pitoyable que lui. Rappelez-vous que ce culte infâme semble avoir une fascination pour la mort. Pour eux, il s'agit d'une délivrance et non d'un châtiment. Il nous faut penser à contre-pieds pour les atteindre. "
Des paroles qui pouvaient sonner vrais, mais qui ne prenaient pas en compte toute l'étendue de la dévotion fanatique de ceux qui servaient Jashin. Nagisa en était après tout le parfait exemple. Mourir ne l'effrayait pas, souffrir non plus. Quelque fut la manière dont on pouvait prendre le problème, elle estimait qu'elle servait son dieu. Quel que soit le mal que l'on pourrait lui faire ne faisait que prouver que l'humanité était pourrissant, la réconfortant dans ces convictions. C'était un peu le serpent qui se mordait la queue.
" Je ne peux prétendre connaître la meilleure façon d'agir. Nous n'en savons encore que trop peu. Toutefois, sachez que je suis votre allié. "
Nagisa salua la jeune femme d'un mouvement de tête comme pour rendre l'instant solennel. Elle désirait vraiment gagner la totale confiance de Naoko afin de lui permettre d'avoir une longueur d'avance sur ses intentions. Mais en attendant, la jonin serait un collègue exemplaire et serviable.
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