# Fujimoto Nagisa - Que Jashin soit... [FICHE TERMINEE] Sam 16 Juil - 17:51
Fujimoto Nagisa
" La Mort est une délivrance, pas un châtiment. "
i. Information
► Nom : Fujimoto
► Prénom : Nagisa (vrai prénom Natsuki -cf lore)
► Taille : 1m70
► Poids : 53 kg
► Age : 25 ans, née l'été de l'an 780
► Affinité Primaire : Suiton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Jonin idéalement
► Village Souhaité : Sakyuu no sato
► Religion : Officieusement Jashnisme, mais Kamisuuhai pour le reste du monde.
► Grade Religieux Souhaité : Faucheur pour Jashin
► Particularité :
_ Nagisa est androgyne, sa voix grave et son fin gabarit, laisse planer le doute, et elle se fait passer pour un homme, son frère jumeau plus exactement ;
_ Nagisa était son frère jumeau, mort à neuf ans. Son vrai nom est Natsuki.
_ Nagisa a de nombreuses cicatrices, preuves de sa dévotion à Jashin.
► Source de l'avatar : Richard Plantagenêt de Baraou no souretsu
ii. Que recherches-tu ?
Nagisa est une fervante croyante de Jashin, elle vit à présent pour le servir et participer à son retour. Participante active, elle souhaite libérer les âmes perdues et faire souffrir les autres. Parmi elle, son père, qu'elle méprise plus que tout.
Elle a toutefois la faiblesse de reconnaître qu'elle possède les défauts de son clan, les Fujimoto. Nagisa est ambitieuse et rêve de prendre la tête de cette famille et tout ce qui lui revient. Elle est prête à ne reculer devant rien, mais sait parfaitement qu'elle joue un jeu dangereux par sa condition.
Secrètement, elle se demande parfois ce qu'aurait été sa vie, si elle avait continué à être Natuski, et si une occasion se présentait...
Elle a toutefois la faiblesse de reconnaître qu'elle possède les défauts de son clan, les Fujimoto. Nagisa est ambitieuse et rêve de prendre la tête de cette famille et tout ce qui lui revient. Elle est prête à ne reculer devant rien, mais sait parfaitement qu'elle joue un jeu dangereux par sa condition.
Secrètement, elle se demande parfois ce qu'aurait été sa vie, si elle avait continué à être Natuski, et si une occasion se présentait...
iii. Histoire
Le clan Fujimoto était depuis longtemps implanté dans le village de Sakyuu no sato, et l'une des plus anciennes familles de la région. Le temps leur avait permis de s'étendre un peu partout et de faire d'eux des gens influents : réseaux commerciaux, économiques ou militaires. Ils étaient des êtres aux ambitions tentaculaires, fiers, travailleurs, et pour beaucoup d'entre eux des traditionalistes. Si certains ne voyaient en eux que des arrivistes et des manipulateurs, d'autres reconnaissaient tout aussi bien leur sens des valeurs et la loyauté qu'ils avaient en leur pays.
Le noyau dur de cette famille était représenté par deux frères : Fujimoto Hisashi, l'aîné et Fujimoto Isamu, le cadet et sans nul doute le préféré du patriarche, Fujimoto Yoshiro. Ce dernier avait toujours entretenu la rivalité entre ses enfants, enfin de l'utiliser comme un moteur et les tirer vers l'excellence. Cependant, Hisashi dont le caractère était beaucoup plus impétueux que son frère, avait un sens de la compétition beaucoup plus exacerbé et surtout mauvais. Isamu était un stratège et un homme bon. Tout paraissait lui sourire, notamment parce qu'il avait un grand sens des affaires et le succès était au rendez-vous. Hisashi était avant tout un guerrier, qui n'avait en rien à rougir sur ses capacités, qui avait à son actif de nombreuses réussites militaires et appréciés des hommes ou femmes sous son commandement. Mais aussi charismatique pouvait-il être, il était aussi un être jaloux et voulait toujours faire mieux que son cadet, quel que soit le plan. Alors, lorsqu'Isamu fut le premier à avoir un enfant et un fils (il aurait par la suite un second fils, ainsi qu'une fille), le sang de Hisashi ne fit qu'un tour. Son épouse, Takara, qui semblait ne pas réussir à lui donner de descendance, subissait dans l'ombre le courroux de son mari, devant prendre sur elle toutes ses frustrations juqu'au jour où elle tomba finalement enceinte. Ce fut ainsi qu'elle donna naissance en l'an 780 à un fils, Nagisa, qui combla Hisashi... mais aussi une fille, Natsuki, pour qui il n'eut nul regard et attention. Des jumeaux, dont il se vantait officiellement, mais dont la différence de traitement n'était connu que par ceux qui vivaient dans la demeure familiale.
Nagisa était l'incarnation de toutes les ambitions du père, il était celui qui porterait son nom, sa lignée, mais aussi son sang, son sens du devoir et du combat. Il l'éleva dans l'intention de faire de lui son digne représentant et un guerrier reconnu de tous. Natsuki, pour qui son père n'avait aucun intérêt, était le trésor de sa mère et l'objet de toutes ces affections. Oh, Takara aimait aussi son fils, mais grâce à lui, elle était libérée des tourments de son mari. Quant aux jumeaux, leur relation était tout ce qu'il y avait de plus fraternelle. Nagisa aimait beaucoup sa sœur et désirait la protéger, Natsuki l'admirait beaucoup et désirait le soutenir. Hisashi voyait d'un très mauvais œil la tendresse existant entre ses deux enfants, une faiblesse qui ramollissait le cœur de son fils dont il refusait de voir les défauts par orgueil : Nagisa était un petit garçon fragile, malingre, aux traits fins au point que parfois, on ne le distinguait pas de sa sœur. Trop féminin, ou Natsuki trop masculine ? Inacceptable pour un être aussi arrogant que Hisashi. Il sépara ainsi les deux jumeaux dans deux quartiers à l'opposé de la maison avec l'interdiction formelle de se voir, un excès d'autorité que les enfants tentaient parfois de braver aux yeux et au nez de ceux qui les surveillaient. Jusqu'au jour où un accident se produisit : Nagisa fut retrouvé mort, il n'avait que neuf ans. Les causes ? Obscures. Une blessure à la tête. Était-il tombé ? L'avait-on poussé ? L'avait-on frappé ? La vérité ne fut jamais découverte. Si la jeune Natsuki et sa mère étaient sincèrement éplorées, Hisashi ne voyait que ses rêves et ambitions s'évanouir, et perdre contre son propre frère. Et ce fut ce jour, l'un des plus sombres de la jeune vie de Natsuki que tout bascula : ce ne fut pas Nagisa que l'on enterra officiellement, mais Natsuki. Nagisa, lui, vivrait, il vivrait pour les ambitions de son père, il vivrait parce qu'il en avait décidé. Il faisait le choix de sacrifier sa fille pour faire vivre son fils. Hisashi ne perdrait pas la face, son héritier était toujours là.
Ce fut le début de la folie qui entra dans cette maison. Takara était bien évidemment contre cette idée, et elle tenta de se rebeller contre son mari qui lui enlevait sa fille chérie. Mal lui en prit : battue, violentée, enfermée. Hisashi prétendit que sa femme était devenue folle suite à la mort de Natsuki, empêchant ainsi toute visite si ce n'était que celle de quelques médecins ou gardiens. A l'époque, il ne savait pas qu'il avait déjà fait entrer le loup dans la bergerie, un loup qui n'avait d'yeux que pour un dieu, le seul, et l'unique, le libérateur qui n'eut aucun mal à convertir Takara dans l'Ombre qu'elle deviendrait. Car après tout, pour s'inquiéter d'une folle qui se faisait du mal ? Toute l'attention de Hisashi était tournée vers sa fille qu'il pouvait présentement modeler à sa convenance. Cela passa par la violence bien entendu, mais Natsuki semblait être un meilleur Nagisa : elle était plus solide, plus agile, plus téméraire. Elle avait l'oeil mauvais de son père qu'elle méprisait. Il utilisait d'ailleurs sa colère en lui promettant que si elle devenait ce qu'il attendait d'elle, alors elle aurait tout, lui promettant même de revoir sa mère dont il lui interdisait les visites. Natsuki était une Fujimoto, elle possédait leur défaut, elle était ambitieuse aussi et elle se plia aux désirs de son père : elle devint Nagisa aux yeux du monde, pour le meilleur et pour le pire.
Le nouveau Nagisa se montrait être un jeune "garçon" obéissant, il suivait les ordres de son père et prouvait chaque jour qu'il était un fils digne. Les talents martiaux de ce dernier semblaient présentement s'accroître de manière exponentielle et très vite il rejoignit les rangs de l'armée au sein des shinobis de Sakyuu. Fujimoto Nagisa était alors dépeint come un garçon taciturne, peu bavard, sombre et aux airs sévères. Il était aussi brillant que téméraire, et s'écharnait dans son travail afin de rester en tête des meilleures places. La fierté du père ? C'était que Nagisa paraissait meilleur que ses cousins, les fils de Isamu. Grâce à l'abnégation dont elle faisait preuve, Hisashi qui pensait avoir une emprise complète sur son "fils", finit par lui céder le droit de revoir sa mère de temps à autre. Elle avait alors quinze ans quand elle la retrouva. Takara n'avait plus rien de la génitrice de ses souvenirs : ses longs cheveux noirs étaient filasses et malentretenus, son visage était creusé, elle était particulièrement maigre, elle avait des cernes sombres et l'usure du temps semblait avoir pris plus rapidement sa part qu'il ne l'aurait dû. Elle avait de nombreuses cicatrices sur le corps, des anciennes comme des récentes camoufflés sous des bandages. Lorsque Nagisa vit le cadavre ambulant qu'était sa mère, elle se rua à ses genoux, pleurant pour la première fois depuis la mort de son jumeau. Takara, elle, reprit vie et serra sa fille dans ses bras, prononçant son nom véritable, Natsuki, qu'elle n'avait plus entendu depuis des années de la bouche de qui que se soit.
Cette première visite serait la première d'une longue série, concéder par son père tant qu'elle continuait à être Nagisa et qu'elle brillait à l'académie shinobi dans un premier temps, puis en évoluant au sein de l'armée. Elle avait réussi à faire ses preuves en tant que genin, et son comportement exemplaire lui valut le grade de chunin. Mais loin de reposer sur ses lauriers, elle comptait aller encore plus loin. Pour cela, elle enchainerait les missions, toutes celles qu'on lui proposait pour faire briller le nom des Fujimoto et apporter l'honneur sur son clan. L'échec ? Elle le connut, mais contrairement à son père, elle savait en tirer des leçons pour bien se faire voir. Malgré ses silences et la raideur de son attitude, Nagisa dégageait une impression qui inspirait le respect. Son personnage était humble, prenait sur lui, et n'avait jamais la main qui tremblait. Si une mission était perdue, elle en réussissait deux autres à son retour. Elle ne ployait jamais sans dessein. Dans le même temps, la haine qu'elle nourrissait à l'égard de son père grandissait toujours et son dégoût à chaque visite auprès de sa mère. Hisashi était un être toujours aussi froid et orgueilleux, mais le temps le rendait paranoïaque. Plus sa fille grandissait, plus l'angoisse le gagnait. Et si on découvrait la vérité ? Malgré les réussites de Nagisa, il devenait plus colérique, plus violent, plus décadent. Pour Takara, cela marquait le début de sa revanche, revanche qu'elle aurait grâce à sa fille car les secrets étaient plus nombreux encore que ce qu'il n'y paraissait.
L'un des premiers était que Takara s'était convertie, elle appartenait présentement au culte de Jashin, son nouveau dieu, son sauveur, celui qui la libèrerait de tous les maux. C'était sa dévotion qui la poussait à se faire du mal et non la folie comme le dépeignait son époux. Pour autant, cela lui servit d'excuses pour nourir ses projets : celui de faire de sa fille une des enfants de Jashin. Il n'était pas difficile pour "Nagisa" de comprendre la volonté de ce dieu incompris. La souffrance, la corruption des hommes, leur nature profonde et viciée, elle la connaissait. Plus sa mère lui parlait de ce dieu considéré comme hérétique, plus elle se reconnaissait et comprenait ses nobles desseins. Il était de la nature humaine de tout salir, tout souiller, de faire souffrir inutilement sans en comprendre la force cachée, celui d'une volonté de vivre libéré, de transender son être. Il fallait laver l'Onogoro de ses péchés pour permettre son retour. Il fallait libérer les âmes perdues, faire entendre le cri d'agonie de la terre pour qu'il vint la sauver. Mais pour cela, il fallait des êtres incorruptibles, des personnes fortes capable de comprendre la noblesse de Jashin, des individus qui prendraient sur eux la souffrance jusqu'aux derniers moments. Pour Takara, Nagisa pouvait être de ceux-là, l'unique chose qu'avait réussi à faire son père était de faire de sa fille une digne apôtre du Libérateur. Celle qui était encore adolescente apprit les dogmes du culte, devenant en premier lieu, une ombre, comme sa mère.
Puis il y avait un autre secret, le plus enfoui, le plus jouissif pour Takara, celui qu'elle gardait pour n'être divulguée que le bon jour et qu'elle avoua à sa fille : Nagisa et Natsuki n'étaient pas les enfants légitimes de Hisashi. En effet, la jeune femme avait compris que son époux était incapable d'avoir des enfants, mais jamais il ne l'aurait reconnu, ni ne le reconnaîtrait. Il fut bien plus facile de prétendre qu'il s'agissait d'un problème venant d'elle. Comment le savait-elle ? Parce qu'elle n'ignorait pas que son mari eut des amantes, mais aucun bâtard. Et quand elle comprit que Hisashi fut près à se débarrasser d'elle pour prendre une nouvelle épouse, elle trouva un amant et tomba enfin enceinte. Elle garda ainsi son rôle, sa place sociale et offrit ce que son aveugle d'époux désirait tant sans en connaître le prix. Cette révélation fut un énorme choc pour la jeune fille, un mensonge de plus, une perfidie des humains de plus. Elle avait beau aimé sa mère, il y avait quelque chose en elle qui se brisait. Sa fierté. Son égo. Tout ce mal supporter pour se rélever n'avoir droit à rien. Elle n'était même pas une vraie Fujimoto. Elle commença à ne plus uniquement nourrir du dégoût pour ce père infâme, mais aussi pour cette mère infidèle, pour elle-même qui n'était qu'un mensonge, pour son corps de femme, pour son âme humaine. Pour tout. Mais elle devait souffrir, elle devait faire soufrir son âme pour que Jashin l'entendit, elle devait faire souffrir pour LE faire revenir. Lui, la libèrerait de tout.
En attendant que ce jour vint, Nagisa tiendra son rôle et bien plus encore. Malgré les sentiments contraires qu'elle nourrissait pour sa mère, elles avaient un point commun : la haine qu'elles ressentaient envers Hisashi. Si les préceptes de Jashin poussaient à vouloir délivrer autrui par la mort, les deux femmes ne se résolurent pas à procéder ainsi pour lui. Takara voulait le voir tomber, le priver de tout, le faire souffrir à le rendre fou et le voir lui-même implorer la mort. Nagisa, elle, partageait ce désir comme celui de tout lui prendre, tout ce à quoi il était attaché, tout ce à quoi il accordait de la valeur. Son nom, son titre, ses ambitions. Elle irait bien au-delà de tout ce qu'il espérait, lui laissait croire qu'il avait réussi, mais elle détruirait sa réputation et son esprit. Malheureusement, si Nagisa brillait toujours au sein de l'armée de Sakyuu, le culte de Jashin était interdit depuis l'an 803, et la discrétion était de rigueur à plus d'un niveau. Bien que les Fujimoto était un clan discret et exemplaire, il fallait faire en sorte que cela continue. La clef serait sa mère.
La paranoïa de Hisashi demeurait toujours plus forte que jamais, et Nagisa profitait de cette faille pour lui insuffler des rumeurs au sujet de sa réputation. Son arrogance était-elle qu'il devait toujours en faire plus pour prouver au monde qu'il était toujours le meilleur, mais il perdait de sa superbe avec l'âge et la folie qui galopait dans sa tête. Cela empira lorsqu'il se blessa gravement au cours d'une mission, et que cela lui coûta une jambe. La fierté du guerrier en prit un coup. Il devint plus mauvais, que cela fut avec les domestiques de sa maison et ceux qui étaient encore ses amis jusque-là. Il se coupait du monde par lui-même petit à petit, puis il se mit à prétendre à voir des "choses". Puis un jour, on rapporta que sa femme avait disparu, des traces de sang avaient été retrouvée dans ses quartiers, mais pas le corps. Il n'en fallut pas plus pour que les soupçons et les rumeurs se gonflèrent, et on commença à plaindre Nagisa qui semblait se montrer prompt à retrouver Takara. Hisashi ne nourissait aucun sentiment pour son épouse disparue, il cherchait juste à se disculper de tout, prétendant que c'était un coup monté contre lui. Personne ne le croyait, tout le monde le pensait fou. Mais son fils, lui, honnorable et digne, défendait l'honneur de son père et prétendait qu'il trouverait le responsable de cette tragédie. Oh et Nagisa était très convainquant, le fils éploré jouait son rôle à la perfection. La vérité ? Nagisa avait libéré sa mère de ce monde de fou, par sa volonté, pour ses dessins, et pour Jashin bien entendu. C'était le dernier acte d'amour d'une mère pour sa fille : utiliser sa mort pour faire souffrir le père, payer sa lâcheté envers ses enfants qu'elle n'avait su protéger et surtout, participer par sa mort au Renouveau. Par ce geste, Nagisa sacrifiat sa mère par dévotion mais servait aussi ses propres plans. Chacune y trouvait satisfaction. On ne trouva jamais le corps, ni lui moindre indice à cet effet. Hisashi serait l'éternel coupable que l'on n'avait pu punir. Nagisa serait le fils remarquable que tout parent aimerait avoir.
Suite à cela, on offrit une sépulture à Takara, un cercueil vide aux côtés de celui de sa fille chérie, Natsuki. Seul Nagisa apparut à l'enterrement, portant une tenue aussi noire que la couleur de sa chevelure. Hisashi, lui, était enfermé et prostré chez lui, une ombre enragée qui était maintenu au calme par le biais de quelques drogues médicinales. Il n'était plus capable de tenir des propos incohérents et plus aucun membre de sa famille ne désirait avoir affaire à lui. Il n'était plus capable de se battre non plus, ni même de tenir le clan correctement. Nagisa fut ainsi propulsé à la tête de sa branche familiale, collaborant avec le reste de sa famille pour honorer le nom qu'elle portait. Elle continua à briller au sein de l'armée, obtenant le titre de jonin et ainsi être au même niveau que Hisashi, continuant à porter sur ses épaules les projets de ce père dans la disgrâce. Elle ne reculait devant aucune offre de mission, protégeait ses camarades comme une aînée. On l'admirait comme on la craignait un peu. Froide, peu loquace, elle se battait d'une main de fer et n'accordait son temps qu'à un cercle fermé de personne. C'était le prix du secret. Elle ne prenait aucun risque. Les seules fois où son visage s'animait d'une apparente fragilité étaient lorsqu'elle se rendait sur la tombe de son frère dont la stèle portait son nom " Natsuki " et versait quelques larmes pour lui.
" Le jour viendra où je te rejoindrais, le jour viendra où nous serons à nouveau réuni, le jour viendra où Il sera de retour..."
Le noyau dur de cette famille était représenté par deux frères : Fujimoto Hisashi, l'aîné et Fujimoto Isamu, le cadet et sans nul doute le préféré du patriarche, Fujimoto Yoshiro. Ce dernier avait toujours entretenu la rivalité entre ses enfants, enfin de l'utiliser comme un moteur et les tirer vers l'excellence. Cependant, Hisashi dont le caractère était beaucoup plus impétueux que son frère, avait un sens de la compétition beaucoup plus exacerbé et surtout mauvais. Isamu était un stratège et un homme bon. Tout paraissait lui sourire, notamment parce qu'il avait un grand sens des affaires et le succès était au rendez-vous. Hisashi était avant tout un guerrier, qui n'avait en rien à rougir sur ses capacités, qui avait à son actif de nombreuses réussites militaires et appréciés des hommes ou femmes sous son commandement. Mais aussi charismatique pouvait-il être, il était aussi un être jaloux et voulait toujours faire mieux que son cadet, quel que soit le plan. Alors, lorsqu'Isamu fut le premier à avoir un enfant et un fils (il aurait par la suite un second fils, ainsi qu'une fille), le sang de Hisashi ne fit qu'un tour. Son épouse, Takara, qui semblait ne pas réussir à lui donner de descendance, subissait dans l'ombre le courroux de son mari, devant prendre sur elle toutes ses frustrations juqu'au jour où elle tomba finalement enceinte. Ce fut ainsi qu'elle donna naissance en l'an 780 à un fils, Nagisa, qui combla Hisashi... mais aussi une fille, Natsuki, pour qui il n'eut nul regard et attention. Des jumeaux, dont il se vantait officiellement, mais dont la différence de traitement n'était connu que par ceux qui vivaient dans la demeure familiale.
Nagisa était l'incarnation de toutes les ambitions du père, il était celui qui porterait son nom, sa lignée, mais aussi son sang, son sens du devoir et du combat. Il l'éleva dans l'intention de faire de lui son digne représentant et un guerrier reconnu de tous. Natsuki, pour qui son père n'avait aucun intérêt, était le trésor de sa mère et l'objet de toutes ces affections. Oh, Takara aimait aussi son fils, mais grâce à lui, elle était libérée des tourments de son mari. Quant aux jumeaux, leur relation était tout ce qu'il y avait de plus fraternelle. Nagisa aimait beaucoup sa sœur et désirait la protéger, Natsuki l'admirait beaucoup et désirait le soutenir. Hisashi voyait d'un très mauvais œil la tendresse existant entre ses deux enfants, une faiblesse qui ramollissait le cœur de son fils dont il refusait de voir les défauts par orgueil : Nagisa était un petit garçon fragile, malingre, aux traits fins au point que parfois, on ne le distinguait pas de sa sœur. Trop féminin, ou Natsuki trop masculine ? Inacceptable pour un être aussi arrogant que Hisashi. Il sépara ainsi les deux jumeaux dans deux quartiers à l'opposé de la maison avec l'interdiction formelle de se voir, un excès d'autorité que les enfants tentaient parfois de braver aux yeux et au nez de ceux qui les surveillaient. Jusqu'au jour où un accident se produisit : Nagisa fut retrouvé mort, il n'avait que neuf ans. Les causes ? Obscures. Une blessure à la tête. Était-il tombé ? L'avait-on poussé ? L'avait-on frappé ? La vérité ne fut jamais découverte. Si la jeune Natsuki et sa mère étaient sincèrement éplorées, Hisashi ne voyait que ses rêves et ambitions s'évanouir, et perdre contre son propre frère. Et ce fut ce jour, l'un des plus sombres de la jeune vie de Natsuki que tout bascula : ce ne fut pas Nagisa que l'on enterra officiellement, mais Natsuki. Nagisa, lui, vivrait, il vivrait pour les ambitions de son père, il vivrait parce qu'il en avait décidé. Il faisait le choix de sacrifier sa fille pour faire vivre son fils. Hisashi ne perdrait pas la face, son héritier était toujours là.
Ce fut le début de la folie qui entra dans cette maison. Takara était bien évidemment contre cette idée, et elle tenta de se rebeller contre son mari qui lui enlevait sa fille chérie. Mal lui en prit : battue, violentée, enfermée. Hisashi prétendit que sa femme était devenue folle suite à la mort de Natsuki, empêchant ainsi toute visite si ce n'était que celle de quelques médecins ou gardiens. A l'époque, il ne savait pas qu'il avait déjà fait entrer le loup dans la bergerie, un loup qui n'avait d'yeux que pour un dieu, le seul, et l'unique, le libérateur qui n'eut aucun mal à convertir Takara dans l'Ombre qu'elle deviendrait. Car après tout, pour s'inquiéter d'une folle qui se faisait du mal ? Toute l'attention de Hisashi était tournée vers sa fille qu'il pouvait présentement modeler à sa convenance. Cela passa par la violence bien entendu, mais Natsuki semblait être un meilleur Nagisa : elle était plus solide, plus agile, plus téméraire. Elle avait l'oeil mauvais de son père qu'elle méprisait. Il utilisait d'ailleurs sa colère en lui promettant que si elle devenait ce qu'il attendait d'elle, alors elle aurait tout, lui promettant même de revoir sa mère dont il lui interdisait les visites. Natsuki était une Fujimoto, elle possédait leur défaut, elle était ambitieuse aussi et elle se plia aux désirs de son père : elle devint Nagisa aux yeux du monde, pour le meilleur et pour le pire.
Le nouveau Nagisa se montrait être un jeune "garçon" obéissant, il suivait les ordres de son père et prouvait chaque jour qu'il était un fils digne. Les talents martiaux de ce dernier semblaient présentement s'accroître de manière exponentielle et très vite il rejoignit les rangs de l'armée au sein des shinobis de Sakyuu. Fujimoto Nagisa était alors dépeint come un garçon taciturne, peu bavard, sombre et aux airs sévères. Il était aussi brillant que téméraire, et s'écharnait dans son travail afin de rester en tête des meilleures places. La fierté du père ? C'était que Nagisa paraissait meilleur que ses cousins, les fils de Isamu. Grâce à l'abnégation dont elle faisait preuve, Hisashi qui pensait avoir une emprise complète sur son "fils", finit par lui céder le droit de revoir sa mère de temps à autre. Elle avait alors quinze ans quand elle la retrouva. Takara n'avait plus rien de la génitrice de ses souvenirs : ses longs cheveux noirs étaient filasses et malentretenus, son visage était creusé, elle était particulièrement maigre, elle avait des cernes sombres et l'usure du temps semblait avoir pris plus rapidement sa part qu'il ne l'aurait dû. Elle avait de nombreuses cicatrices sur le corps, des anciennes comme des récentes camoufflés sous des bandages. Lorsque Nagisa vit le cadavre ambulant qu'était sa mère, elle se rua à ses genoux, pleurant pour la première fois depuis la mort de son jumeau. Takara, elle, reprit vie et serra sa fille dans ses bras, prononçant son nom véritable, Natsuki, qu'elle n'avait plus entendu depuis des années de la bouche de qui que se soit.
Cette première visite serait la première d'une longue série, concéder par son père tant qu'elle continuait à être Nagisa et qu'elle brillait à l'académie shinobi dans un premier temps, puis en évoluant au sein de l'armée. Elle avait réussi à faire ses preuves en tant que genin, et son comportement exemplaire lui valut le grade de chunin. Mais loin de reposer sur ses lauriers, elle comptait aller encore plus loin. Pour cela, elle enchainerait les missions, toutes celles qu'on lui proposait pour faire briller le nom des Fujimoto et apporter l'honneur sur son clan. L'échec ? Elle le connut, mais contrairement à son père, elle savait en tirer des leçons pour bien se faire voir. Malgré ses silences et la raideur de son attitude, Nagisa dégageait une impression qui inspirait le respect. Son personnage était humble, prenait sur lui, et n'avait jamais la main qui tremblait. Si une mission était perdue, elle en réussissait deux autres à son retour. Elle ne ployait jamais sans dessein. Dans le même temps, la haine qu'elle nourrissait à l'égard de son père grandissait toujours et son dégoût à chaque visite auprès de sa mère. Hisashi était un être toujours aussi froid et orgueilleux, mais le temps le rendait paranoïaque. Plus sa fille grandissait, plus l'angoisse le gagnait. Et si on découvrait la vérité ? Malgré les réussites de Nagisa, il devenait plus colérique, plus violent, plus décadent. Pour Takara, cela marquait le début de sa revanche, revanche qu'elle aurait grâce à sa fille car les secrets étaient plus nombreux encore que ce qu'il n'y paraissait.
L'un des premiers était que Takara s'était convertie, elle appartenait présentement au culte de Jashin, son nouveau dieu, son sauveur, celui qui la libèrerait de tous les maux. C'était sa dévotion qui la poussait à se faire du mal et non la folie comme le dépeignait son époux. Pour autant, cela lui servit d'excuses pour nourir ses projets : celui de faire de sa fille une des enfants de Jashin. Il n'était pas difficile pour "Nagisa" de comprendre la volonté de ce dieu incompris. La souffrance, la corruption des hommes, leur nature profonde et viciée, elle la connaissait. Plus sa mère lui parlait de ce dieu considéré comme hérétique, plus elle se reconnaissait et comprenait ses nobles desseins. Il était de la nature humaine de tout salir, tout souiller, de faire souffrir inutilement sans en comprendre la force cachée, celui d'une volonté de vivre libéré, de transender son être. Il fallait laver l'Onogoro de ses péchés pour permettre son retour. Il fallait libérer les âmes perdues, faire entendre le cri d'agonie de la terre pour qu'il vint la sauver. Mais pour cela, il fallait des êtres incorruptibles, des personnes fortes capable de comprendre la noblesse de Jashin, des individus qui prendraient sur eux la souffrance jusqu'aux derniers moments. Pour Takara, Nagisa pouvait être de ceux-là, l'unique chose qu'avait réussi à faire son père était de faire de sa fille une digne apôtre du Libérateur. Celle qui était encore adolescente apprit les dogmes du culte, devenant en premier lieu, une ombre, comme sa mère.
Puis il y avait un autre secret, le plus enfoui, le plus jouissif pour Takara, celui qu'elle gardait pour n'être divulguée que le bon jour et qu'elle avoua à sa fille : Nagisa et Natsuki n'étaient pas les enfants légitimes de Hisashi. En effet, la jeune femme avait compris que son époux était incapable d'avoir des enfants, mais jamais il ne l'aurait reconnu, ni ne le reconnaîtrait. Il fut bien plus facile de prétendre qu'il s'agissait d'un problème venant d'elle. Comment le savait-elle ? Parce qu'elle n'ignorait pas que son mari eut des amantes, mais aucun bâtard. Et quand elle comprit que Hisashi fut près à se débarrasser d'elle pour prendre une nouvelle épouse, elle trouva un amant et tomba enfin enceinte. Elle garda ainsi son rôle, sa place sociale et offrit ce que son aveugle d'époux désirait tant sans en connaître le prix. Cette révélation fut un énorme choc pour la jeune fille, un mensonge de plus, une perfidie des humains de plus. Elle avait beau aimé sa mère, il y avait quelque chose en elle qui se brisait. Sa fierté. Son égo. Tout ce mal supporter pour se rélever n'avoir droit à rien. Elle n'était même pas une vraie Fujimoto. Elle commença à ne plus uniquement nourrir du dégoût pour ce père infâme, mais aussi pour cette mère infidèle, pour elle-même qui n'était qu'un mensonge, pour son corps de femme, pour son âme humaine. Pour tout. Mais elle devait souffrir, elle devait faire soufrir son âme pour que Jashin l'entendit, elle devait faire souffrir pour LE faire revenir. Lui, la libèrerait de tout.
En attendant que ce jour vint, Nagisa tiendra son rôle et bien plus encore. Malgré les sentiments contraires qu'elle nourrissait pour sa mère, elles avaient un point commun : la haine qu'elles ressentaient envers Hisashi. Si les préceptes de Jashin poussaient à vouloir délivrer autrui par la mort, les deux femmes ne se résolurent pas à procéder ainsi pour lui. Takara voulait le voir tomber, le priver de tout, le faire souffrir à le rendre fou et le voir lui-même implorer la mort. Nagisa, elle, partageait ce désir comme celui de tout lui prendre, tout ce à quoi il était attaché, tout ce à quoi il accordait de la valeur. Son nom, son titre, ses ambitions. Elle irait bien au-delà de tout ce qu'il espérait, lui laissait croire qu'il avait réussi, mais elle détruirait sa réputation et son esprit. Malheureusement, si Nagisa brillait toujours au sein de l'armée de Sakyuu, le culte de Jashin était interdit depuis l'an 803, et la discrétion était de rigueur à plus d'un niveau. Bien que les Fujimoto était un clan discret et exemplaire, il fallait faire en sorte que cela continue. La clef serait sa mère.
La paranoïa de Hisashi demeurait toujours plus forte que jamais, et Nagisa profitait de cette faille pour lui insuffler des rumeurs au sujet de sa réputation. Son arrogance était-elle qu'il devait toujours en faire plus pour prouver au monde qu'il était toujours le meilleur, mais il perdait de sa superbe avec l'âge et la folie qui galopait dans sa tête. Cela empira lorsqu'il se blessa gravement au cours d'une mission, et que cela lui coûta une jambe. La fierté du guerrier en prit un coup. Il devint plus mauvais, que cela fut avec les domestiques de sa maison et ceux qui étaient encore ses amis jusque-là. Il se coupait du monde par lui-même petit à petit, puis il se mit à prétendre à voir des "choses". Puis un jour, on rapporta que sa femme avait disparu, des traces de sang avaient été retrouvée dans ses quartiers, mais pas le corps. Il n'en fallut pas plus pour que les soupçons et les rumeurs se gonflèrent, et on commença à plaindre Nagisa qui semblait se montrer prompt à retrouver Takara. Hisashi ne nourissait aucun sentiment pour son épouse disparue, il cherchait juste à se disculper de tout, prétendant que c'était un coup monté contre lui. Personne ne le croyait, tout le monde le pensait fou. Mais son fils, lui, honnorable et digne, défendait l'honneur de son père et prétendait qu'il trouverait le responsable de cette tragédie. Oh et Nagisa était très convainquant, le fils éploré jouait son rôle à la perfection. La vérité ? Nagisa avait libéré sa mère de ce monde de fou, par sa volonté, pour ses dessins, et pour Jashin bien entendu. C'était le dernier acte d'amour d'une mère pour sa fille : utiliser sa mort pour faire souffrir le père, payer sa lâcheté envers ses enfants qu'elle n'avait su protéger et surtout, participer par sa mort au Renouveau. Par ce geste, Nagisa sacrifiat sa mère par dévotion mais servait aussi ses propres plans. Chacune y trouvait satisfaction. On ne trouva jamais le corps, ni lui moindre indice à cet effet. Hisashi serait l'éternel coupable que l'on n'avait pu punir. Nagisa serait le fils remarquable que tout parent aimerait avoir.
Suite à cela, on offrit une sépulture à Takara, un cercueil vide aux côtés de celui de sa fille chérie, Natsuki. Seul Nagisa apparut à l'enterrement, portant une tenue aussi noire que la couleur de sa chevelure. Hisashi, lui, était enfermé et prostré chez lui, une ombre enragée qui était maintenu au calme par le biais de quelques drogues médicinales. Il n'était plus capable de tenir des propos incohérents et plus aucun membre de sa famille ne désirait avoir affaire à lui. Il n'était plus capable de se battre non plus, ni même de tenir le clan correctement. Nagisa fut ainsi propulsé à la tête de sa branche familiale, collaborant avec le reste de sa famille pour honorer le nom qu'elle portait. Elle continua à briller au sein de l'armée, obtenant le titre de jonin et ainsi être au même niveau que Hisashi, continuant à porter sur ses épaules les projets de ce père dans la disgrâce. Elle ne reculait devant aucune offre de mission, protégeait ses camarades comme une aînée. On l'admirait comme on la craignait un peu. Froide, peu loquace, elle se battait d'une main de fer et n'accordait son temps qu'à un cercle fermé de personne. C'était le prix du secret. Elle ne prenait aucun risque. Les seules fois où son visage s'animait d'une apparente fragilité étaient lorsqu'elle se rendait sur la tombe de son frère dont la stèle portait son nom " Natsuki " et versait quelques larmes pour lui.
" Le jour viendra où je te rejoindrais, le jour viendra où nous serons à nouveau réuni, le jour viendra où Il sera de retour..."
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yang à 66 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Sighild
► Quel âge as-tu ? Teuteu
► Comment nous as-tu trouvé ? Par un camarade
► Comment trouves-tu le forum ? Cool, cool, cool
► T'as un autre compte? Lequel ? Kaname Honoka / Hasegawa Yui
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non
► Quel âge as-tu ? Teuteu
► Comment nous as-tu trouvé ? Par un camarade
► Comment trouves-tu le forum ? Cool, cool, cool
► T'as un autre compte? Lequel ? Kaname Honoka / Hasegawa Yui
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Non
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Fujimoto Nagisa - Que Jashin soit... [FICHE TERMINEE] Mar 19 Juil - 17:52
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Sakyuu no Satô au grade de Jonin !
Tu possèdes également le grade religieux Faucheur avec la faction Jashinisme !
Génial ! La fiche est géniale vraiment. J'ai vraiment kiffé, les petits retournements etc. Hâte de voir comment va se développer Natsuki/Nagisa ahaha.
TON IMAGE : L'Androgyne
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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