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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/
    Hikaru
    MESSAGES : 56
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    Inventaire

      Inventaire
      Objet:


    Seizan, Unité Seiran !

    A l’aube du mois de Kanatsuki, les voiles de feuillages jonchaient les allées du Village de Seizan. Un tapis écarlate constituées de feuilles ayant la même couleur, de leur pousse jusqu’à leur chute, inlassablement tout au long des années sous les yeux du Jonin des Montagnes. D’un pas léger, d’un regard porté vers la chaîne de Montagnes qui entourait le village, Hikaru avançait sans un mot. Il n’était pas mandaté pour l’une ou l’autre mission que pouvait lui proposer Seizan mais avait prit ce jour pour rendre hommage à ses parents. Sous cette belle teinte pourpre qui venait colorer les nuages les plus bas, de ceux qui venaient caresser de leur majesté les Montagnes, le Shinobi se frayait un chemin assez facilement pour rejoindre le Temple du Fer.

    Vêtu comme à son habitude, à une exception près, il traversa les quelques étendues boisées entourant l’édifice, balayant du regard un paysage qu’il ne connaissait que trop bien. Ses yeux se plissèrent sous le poids soudain de la nostalgie, alors qu’un sourire se dessinait sur son visage à la teinte rougeâtre. Devant lui se trouvait un arbre qui trônait parmi ses quelques congénères. En s’approchant pendant sa lente marche, le Jonin observa le tronc qui était gravé de petites marques se superposant les unes au plus, de manière irrégulière.

    Ses pas le menèrent devant ce souvenir encore vivant de sa défunte mère, alors qu’il s’agenouillait, laissant s’étaler son long haori blanc qui, tel un voile blanc, de pureté et d’éclat, recouvrit le feuillage au sol.

    « Mère… »

    Le souvenir du petit garçon qui, s’alignant contre l’arbre pour permettre à la belle femme d’une blanche chevelure, aussi longue que soyeuse de le mesurer et d’en prendre note d’un trait sur l’arbre derrière le petit être, se superposait au ninja qui de toute sa hauteur ne pouvait plus que s’agenouiller pour contempler ces marques, et se remémorer le sourire éclatant, le timbre d’une voix disparue, en même temps que son rire joyeux, qui disparut, lentement étouffé par la mélodie des feuillages.
    L’appel du devoir ramena Hikaru au présent, le faisant se relever de toute sa hauteur avant de se tourner pour accueillir un animal messager dont il avait pris l’habitude de le repérer sans efforts désormais. Le message était clair, et sans se faire prier il quitta les alentours du temple pour rapporter chez lui ce haori bien trop long et reprit une tenue qui lui convenait mieux, autant à lui qu’à la fonction qu’il occupait. Aussitôt arrivé, aussitôt reparti qu’il se hâta de rejoindre le palais de son supérieur pour accéder à sa requête. Voilà quelques années qu’Hikaru s’était fait remarquer pour des prouesses qui relevaient de la stratégie, et tout ce temps passé après la mort de ses parents n’avait eu qu’un seul objectif à ses yeux, être utile à son village, apporter toute sa contribution à Seizan quelle que fut la mission qui pouvait lui être confiée.

    D’une marche dont l’assurance des pas fit résonner cette détermination, Hikaru finit par arriver devant la porte du bureau de Udezuku Heizen. Frappant à la porte exactement de la même manière qu’à l’accoutumé pour annoncer son arrivée, il attendit une légère poignée de secondes avant de saisir la poignée de la porte, l’ouvrant et fit quelques pas pour se retrouver nez à nez avec son Kage.

    « Hikaru, toujours aussi ponctuel ! »

    « Toujours, Heizen-dono. Que puis-je faire pour Seizan, pour vous ? »

    Heizen prit un air décontracté mais sérieux vis-à-vis de sa fonction. Sur sa gauche se trouvait un Goban, un plateau qui permettait de jouer au Go, un jeu de plateau se tournant vers la stratégie que le Jonin face à lui avait importé d’un de ses nombreux voyages en dehors des montagnes pour enrichir la culture des siens. D’un bien piètre niveau malgré ses efforts, il esquissa le début d’un sourire en posant un instant son regard sur le plateau de jeu, avant de recentrer toute son attention vers son subordonné, faisant avancer trois dossiers remplis en bonne et due forme sur le bureau, à l’attention du Shinobi.

    « A partir d’aujourd’hui, je te confie la charge de trois jeunes prometteurs. Tout les trois sont Chuunins mais j’aimerais qu’ils passent du temps avec toi Hikaru. Je veux que tu sois celui qui parvient à polir ces gemmes remplies de talent pour qu’à leur tour, ils puissent transmettre les valeurs de Seizan à la prochaine génération… »

    Se levant de son siège, le Géant des Montagnes tourna le dos à son interlocuteur, posant son regard sur les étendues nuageuses recouvrant par endroits l’horizon, un spectacle dont il ne se lassait pas.

    « Au vu des événements récents, je priorise la formation accélérée de nos effectifs. A la manière des Montagnes qui nous protègent, sous l’œil bienveillant d’Ômoikane, je veux que nous autres Shinobis puissions en temps et en heure porter l’Empire devant les catastrophes qui se produisent sous notre nez… »

    Des événements marquants, d’actualité que le Kage traitait en priorité, en accord commun avec ses pairs des différents grands village disséminés de part et d’autre du Monde.

    Fidèle à ses convictions, à sa patrie et aux valeurs de Seizan, représentées par le fier Géant, Hikaru s’inclina respectueusement avant de se saisir des dossiers. A son échelle, autant qu’il le pouvait, ses objectifs restaient les mêmes pour le Village, pour l’Empire. Renouvelant ses respects, le Jonin acquiesça d’un signe de la tête, avant de reprendre la parole, d’un air déterminé, souriant.

    « Oui ! Je m’en vais organiser une réunion d’équipe de ce pas, et je prends donc congé si vous le permettez, Heizen-dono. »

    Tournant les talons après quelques secondes, le Shinobi quitta la pièce en saluant son supérieur. La porte fermée, c’est d’un pas plus pressé, professionnel que l’Officier se dirigea vers l’endroit d’où étaient envoyés les messages adressés au Shinobis au village, à la manière de celui qu’il eut reçu. Trois messages partirent donc ce jour-ci, à l’attention des trois Seizanjins concernés, laissant Hikaru étudier chacun des dossiers appartenant respectivement à chacun de ses futurs élèves.

    La fin de matinée battait son plein, et si les concernés eurent reçu leur convocation en temps et heure, ils apprirent qu’ils étaient attendu l’après-midi même sur l’un des terrains d’entraînement de Seizan, à l’écart du Village et dans un endroit où la tranquillité permettait aux Shinobis de se rencontrer dans un cadre convivial et sans dérangement aucun. C’est ainsi que, installé au pied d’un arbre, assis confortablement sur un tapis d’extérieur aux couleurs assorties avec les feuillages environnants, le Jonin prit soin de préparer le thé à l’approche de l’heure du rendez-vous fixé.

    Feat unite Seiran !

    Code de Frsoty Blue de Never utopia

    [spoiler="Actions"]
    Unité Seiran : La rencontre. K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
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    Inventaire

      Inventaire
      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Unité Seiran : la rencontre.




    Une journée comme les autres. Cette journée avait débuté comme toutes les autres et pourtant, aujourd'hui, le forgeron avait plus de mal à se concentrer que d'habitude. Cela lui arrivait de temps en temps, plus qu'il ne voulait ou pourrait jamais l'admettre à qui que ce soit mais, dans ces moments, il choisissait de se noyer dans son travail, comme si le tintement du métal pouvait lui faire oublier ce à quoi il évitait de pensait. D'habitude cela marchait. D'habitude il parvenait à oublier son parcours, à oublier les montagnes, à oublier les pleurs de l'enfant perdu dans le froid mais, aujourd'hui, il n'arrivait vraiment à rien et cela commençait à profondément l'énerver.
    Il n'aimait pas être comme cela. Il n'aimait pas faire du travail médiocre mais, depuis les premières lueurs du jour, voilà le troisième morceau de métal brisé qu'il jetait dans un coin de la pièce, car il était simplement trop déconcentré pour savoir quand s'arrêter. Que devait-il faire ? La méditation ne fonctionnait pas avec lui, et il faisait encore bien trop jour pour qu'il s'entraîne, alors que lui restait-il comme options ? Le travail...il devait embrasser la douleur, embrasser ces douloureux souvenirs et travailler, encore et encore, mais il avait beau essayer et il n'y arrivait pas. Ce fut au bout du cinquième morceau de métal brisé que, dans un élan de rage et de frustration, Kyoshiro balança son marteau à travers sa forge, serrant sa mâchoire en sentant qu'il était en train de partir en vrille.

    Non il ne devait pas flancher, pas alors qu'il n'en était qu'au début de son chemin. Il essaya de respirer, de reprendre le contrôle de ses esprits, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'il n'était plus seul dans sa forge, à présent. Un nouveau client ? Il baissa la tête un moment, pour retrouver son calme et être le commerçant qu'il devait être, jusqu'à s'approcher de l'homme devant lui. Non, il n'était pas un client et, en plus de le déranger au pire moment possible, cet inconnu avait le toupet de lui tendre un message sur un bout de papier, comme il devait le faire tous les jours de sa vie...mais l'homme en face de lui n'était pas comme tous les autres. Arquant un sourcil en signe d'agaçant, Kyoshiro passa une main sur son front, pour se masser les tempes avant de lâcher sèchement :


    T'es naturellement idiot, ou tu prends des cours du soir? Aveugle, message écrit...tu ne vois pas le problème ? Alors délivre-moi ton message, et repars d'où tu viens.


    Bon d'accord, il aurait peut-être pu être un peu plus poli que cela, mais il n'en avait absolument pas envie, à l'heure actuelle. Il n'arrivait à rien, alors en quoi est-ce que ce message pourrait faire la moindre différence ? Eh bien il se trouvait que le Tadake avait tort. En effet, après des mois et des mois à s'entraîner en solo, ce messager inconnu lui annonça qu'il était désormais appelé à faire partie d'une équipe, sous les ordres du cavalier d'argent. L'aveugle dû recourir à un effort surhumain pour ne pas exploser de joie, attendant que le coursier s'en taille pour lever les deux mains en l'air, en signe de victoire. Enfin ! Enfin il allait pouvoir faire quelque chose !
    Certes il était bon, très bon, mais ce n'était réellement qu'en équipe qu'il allait pouvoir s'attaquer aux plus gros poissons et aligner les faits d'armes, les uns après les autres. S'autorisant quelques secondes d'une évidente explosion de joie et de satisfaction, Kyoshiro quitta ensuite sa forge pour retourner chez lui, se débarrasser de la sueur accumulée, avant d'enfiler une tenue simple et d'empoigner son katana noir finement travaillé, pour se diriger enfin vers le lieu de la rencontre. En route il se posa plusieurs questions, un milliard de questions sur ce qui pourrait l'attendre, sur quelle pourrait être leur toute première mission mais, en arrivant, il sentit qu'il était le premier...enfin le second, si on comptait le puissant chakra qu'il sentait, face à lui. Alors c'était lui, son futur capitaine ? Le colosse était curieux de savoir ce qu'il valait en combat mais, pour l'heure, l'aveugle fit de son mieux pour fermer sa grande bouche au minimum, se pencher en avant en guise de salutations, avant de se présenter à son capitaine, d'un :

    Takayanagi-dono, je présume ?  Tadake Kyoshiro, c'est un plaisir de pouvoir travailler avec vous. Et oui, au cas où la question ne vienne, le bandeau n'est pas juste là parce qu'il me va très bien.


    Il devait avoir lu son dossier, mais le répéter n'était sans doute pas un luxe. En attendant que les autres n'arrivent, le jeune homme vint rejoindre son supérieur et, se décalant de quelques pas, s'adossant contre le large tronc d'arbre devant lui, avant de se laisser glisser le long de ce dernier, levant son visage vers le ciel pour laisser cette brise le caresser, juste pendant cet instant.

    Cette journée avait débuté de façon horrible, assurément, mais il espérait que la fin de cette dernière prenne une toute autre tournure. Après tout ils allaient former une équipe. Ils allaient faire de grandes choses. Comment ne pouvait-il pas sourire, face à cette idée ?


    Katana de Kyoshiro:
    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t54-oomori-hotaru-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t79-oomori-hotaru
    Oomori Hotaru
    Unité Seiran : La rencontre. 8c44fb6d586217d534634937c660767a MESSAGES : 325
    XP'S : 1815
    Inventaire

      Inventaire
      Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
    C'était un de ces rares moments où Hotaru était encore chez elle. Ces matins-là, malgré qu'ils étaient tous adultes, la samouraï et ses deux frères encore vivants prenaient le temps de prendre un déjeuner copieux ensemble. Évidemment, ce n'était pas les cadet de la brune qui préparait à manger … Elle avait à peine terminé de servir le déjeuner pour ses frères lorsqu'une voix retentit de l'entrée. L'un des jumeaux - probablement Ryota, c'était le seul qui criait comme ça d'une part à l'autre de la maison - l'appelait.

    " HEY ! HOTARU Y'A UN MEC QUI VEUT TE VOIR ! "

    Posant les plats qu'elle tenait, allant vers l'entrée rejoindre celui qui l'avait appelé. En arrivant, elle vit les deux jumeaux et un messager. Koji lui offrit un sourire narquois, alors que Ryota portait déjà une main derrière sa tête, en signe de protection, il savait que bien trop ce qui l'attendait sinon - une solide claque pour lui rappeler les bonnes manières. Le premier prit alors la parole, sur le ton de l'amusement :


    " T'as fait quoi encore? "

    Évidemment, Hotaru avait l'habitude et répondit lassement, sans même porter son attention vers son cadet :


    " C'est toi qui demande ça ? T'es gonflé ou retardé ? "

    " Hahaha ! Tu te l'as fait dire Koji !"

    " Répète pour voir ? J'vais …"

    " Hush, vous deux. Vous avez pas autre chose à faire que de me faire chier ? "

    Alors que les jumeaux déguerpissaient, probablement pour aller à la salle à manger, la femme tourna son attention vers le messager. C'était une scène de ménage bien normale et pourtant si embarrassante pour Hotaru. Elle sourit nerveusement à l'homme en tentant vainement de s'expliquer.

    " Hum … faut les pardonner, ils sont cons. C'est pour ?"

    Le messager, un homme de grand tact, lui remit un bout de papier sans même daigner répondre. Wow, vraiment ? Pouvait-on être plus bête que ça ? Elle parcourut du regard les quelques lignes alors qu'elle refermait la porte.

    Une équipe, vraiment ? Bon aller, pourquoi pas ? Peut-être trouverait-elle enfin chaussure à son pied et des partenaires qui s'entraînaient avec la même diligence qu'elle ? Ou peut-être serait-ce le contraire et qu'elle ne pourrait supporter aucun d'entre eux ? Bon, ce n'était pas le temps de s'en faire. Elle finirait bien par le découvrir de toute façon.

    " Hey, je sors. Je ne sais pas quand je reviens."

    Lança-t-elle à l'égard de ses frères qui avaient levé un regard curieux en sa direction lorsqu'elle avait passé la salle à manger sans même se retourner vers eux.

    ***

    Elle arriva donc au lieu du rendez-vous katana sur la hanche, armure en place, se tenant aussi droite et aussi fièrement que possible. Après tout, Hotaru était fière de ce qu'elle faisait et elle n'hésitait jamais à le mettre de l'avant. En arrivant, elle vit deux hommes à la chevelure blanche. Un qu'elle ne connaissait pas du tout et l'autre … L'autre était un forgeron, un samouraï et si elle osait même, un ami. Un immense sourire se plaqua à son visage lorsqu'elle arriva à leur niveau et elle lança à l'égard de Kyoshiro :

    "Oh, si c'est pas une tête que je connais ça. Ça va Kyoshiro ? "

    Puis, elle se tourna vers celui qu'elle présumait être le chef de l'unité, s'inclina poliment avant de se présenter, laissant hors de sa voix toute trace d'amusement. Elle faisait davantage place au sérieux qu'exigeait de rencontrer un supérieur immédiat.

    " Oomori Hotaru, samouraï, chuunin et prête pour l'action. "


    PS: je poste de mon téléphone, je mets le code en rentrant ce matin.
    Chuunin de Seizan / Souhei dans le Kamisuuhai
    Kaice Maho
    Chuunin de Seizan / Souhei dans le Kamisuuhai
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t82-kaice-mahohttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t130-carnet-kaice-maho#318
    Kaice Maho
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      Objet:
    Dignus est intrare

    Soleil matinal nullement conciliant, comme d'habitude, il brisait les maigres volets pour imposer sa lumière. Chambre modeste pleinement illuminée, il fallut néanmoins les fracas d'un poing sur la porte pour que l'endormi daignât quitter ce futon. Roulade à même le sol, pousser vive des membres supérieurs et le voila debout !

    Kaice Maho, plait-il ?


    Malgré l'étau comprimant sa cervelle, malgré l'éveil brutal, notre éphèbe apparût en fleur printanière, sa voix fleurie s'essayant à la sévérité. Echec cuisant, puisqu'il ne put qu'accueillir d'un sourire le regard confus du jeune genin sur son torse dénudé.

    Hum, un peu jeune pour ça non ? Mes yeux sont plus haut tu sais. Bon, je prend ça, bonne journée !


    Et ben voila de quoi le mettre de bonne humeur. Refermant doucement la porte, Maho s'y appuya, caressant un instant le parchemin tout en observant la pièce. Un vrai foutoire, encore pire que la forge familiale. Il devait y passer bientôt d'ailleurs… Priorité !

    Rire discret. Tadake Kyoshiro, un nom connu, un Jonin, et une invitation, le Kage avait-il décidé de le remettre dans le droit chemin ? Malgré sa discrétion, il ne pouvait pas complètement masquer le fruit de ses sévices. Une équipe, ce n'était peut-être pas une mauvaise idée.

    "OOOOOOKKKKKKKKKKIIIIII !"
    Motivation énoncée, Maho se claque violemment les joues. Tout d'abord ranger ce merdier, puis taquiner l'avenir ? En voila une journée intrigante !

    Ouverture des portes du Temple. Drapée de gris et de bronze, une silhouette s'en extirpait en courant. Galop agile du moine, sa très longue chevelure dansait avec le vent, tandis que ses jambes savantes se jouaient de la montagne. Courir le long des turbulents ponts suspendus était désormais un jeux d'enfant, même s'il se souvenait encore de sa frayeur lorsqu'il s'y essaya avec son frère.
    Chasser les idées parasites, un simple baluchon à l'épaule, le Kaice s'offrait au vent. Pour tout dire il était motivé, ses compagnons nocturnes savaient le distraire, mais il n'avait pas tout à fait renoncer à servir l'Empire. Il arriva donc au pas de course, pile à l'heure, mais bon dernier. Une crinière nacrée lui donna subitement des ailes.
    Continuer sa course puis prendre appuis sur la jambe droite. Le corps s'éleva, le buste entamant une spirale, un tour complet. Et enfin, dans une parfaite ligne droite, son tibia gauche s'en alla épouser la tête de ce géant aux yeux bandés. Impact.

    Toujours aussi vif Kyoshiro.


    Sourire éclatant, marque du coup sur le tronc, Maho se tenait en face de son frère. Nul besoin d'autres mots, son ton indiquait parfaitement son allégresse. Ceci dit, aussi vivement qu'il explosa, le moine reprit contenance. Un pas en arrière, il s'inclina tour à tour envers la dame et leur hôte du jour.

    Kaice Maho, Souhei du Temple de fer, ravi de vous rencontrer.


    Dignité surprenante après pareil enfantillage, mais après tout au delà de ses vices, d'autres rumeurs courraient sur notre chevelu. Un moine au sourire fleuri, dont les mouvements au combat se confondaient étrangement avec des pas de danse. La grâce lui était depuis longtemps une compagne indicible.
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
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    Hikaru
    MESSAGES : 56
    XP'S : 270
    Inventaire

      Inventaire
      Objet:
    Unité Seiran, la rencontre !



    La préparation du thé était un art que Hikaru avait appris à maîtriser, par l’enseignement de sa défunte mère, qui tenait à cœur de transmettre ses connaissances à son fils unique. La gestuelle, la pratique, la volonté et la passion d’une mère, transmise à son enfant qui, du haut de ses vingt-deux ans, perpétuait cet art venu de contrées s’étendant bien au-delà des Montagnes qu’il eut toujours connu, ce Village qui fut celui de sa naissance, celui de sa croissance et au sein de l’armée, celui de sa continuité dans le corps militaire de l’Empire. Pourtant, ce sont de douces manières et un subtil doigté qui mena l’esquisse d’une véritable cérémonie du thé à son terme. Sur le long tapis d’extérieur aux couleurs écarlates, se mariant au magnifique feuillage de l’arbre qui abritait le Jonin, ce dernier prépara quatre tasses distinctes, avant de ressentir le premier chakra qui traversa la zone d’entrée de ce terrain d’entraînement, réquisitionné pour l’occasion par le Cavalier d’Argent.

    Tadake Kyoshiro, un Chuunin que le Sensei du jour estimait prometteur au vu des vertus qui étaient citées dans son dossier. Mais le Stratège, par-delà les mots, aimait placer des images et des faits sur les récits qu’on pouvait lui conter par centaines. Ainsi, c’est avec douceur qu’il répondit, non sans y mettre les formes et en y ajoutant un brin d’énergie pour aller de pair avec ce gaillard.

    Absolument, Tadake-san. Je suis au fait de votre cécité et je constate sans grande surprise que le titre de Chuunin sied à ravir à celui qui a su braver avec courage ce handicap, enchanté ! J’ai préparé du thé pour l’occasion, venez-vous installer dès lors que nos deux autres invités seront arrivés… !


    Oomori Hotaru, une femme qui amena avec elle un brin de sourire lorsqu’elle aperçut l’homme au bandeau ravissant. Sa joie difficilement dissimulée allait de pair avec cette responsabilité que le Seizanjin apprit en consultant sans hésitation son dossier. Responsable, courageuse et adroite dans le maniement du sabre, sa bonne entente avec le premier arrivé ne laissait pas d’impressions de surprise à Hikaru, qui se contenta d’attendre le moment propice pour placer quelques mots.

    Enchanté également, Oomori-san. Mettez-vous à votre aise et ne me voyez pas absolument comme votre supérieur. Au-delà du fait que je sois celui qui encadrera notre formation, je vous considère chacun de vous comme mes égaux ayant fait vos preuves.


    Son regard se reporta tout naturellement sur l’arrivée triomphale, bien que fracassante du Moine répondant au nom de Kaice Maho, dont les vertus venaient de se transmettre au détour d’un coup de pied parfaitement calculé pour prendre racine sur le coin du visage de Kyoshiro. En alerte immédiatement, le Jonin laissa passer cette action qui résultait certainement d’une forme d’amitié plus brutale que la première, arrachant un sourire moqueur au jeune homme qui, bien qu’élevé au rang de Jonin par la hiérarchie de Seizan, restait un garçon de vingt-deux ans, le benjamin de cette unité fraîchement nommée. Son attention se reporta immédiatement vers le casse-cou du quatuor, tandis qu’un rire s’échappa des lèvres jusque là jointes par le sérieux et le calme dont il faisait preuve.

    Je vois que les arts martiaux enseignés chez nos représentants de la Religion prennent des formes bien énergiques pour saluer un camarade ! Hahaha !


    N’ignorant naturellement pas le passé quelque peu intéressant de Maho, le Cavalier d’Argent préféra mettre de côté cet aspect plus administratif pour se focaliser sur ces trois personnalités qui venaient de le rejoindre. D’un geste grâcieux, et d’une manière millimétrée, l’infusion de thé, fraîchement finalisée et dont les arômes se répandaient au gré du vent, attira l’attention de ses élèves, alors qu’il versait dans chacune des tasses une bonne dose de thé, lequel était accompagné par des Dangos, ainsi qu’un assortiment de sandwichs, fraîchement préparé par le jeune homme qui, vivat seul, avait appris l’art de la cuisine pour son entretien personnel.

    J’espère que le fait d’apprécier une collation ne dérange personne. Je reviens tout juste d’une mission à l’extérieur et j’ai envie d’apprendre à vous connaître au-delà des papiers qui sont empilés sur mon bureau.


    Ironisant à sa manière, Hikaru observa chacun de ses partenaires, avant de poursuivre, d’une voix calme et posée.

    Tout d’abord, j’aimerais entendre avec vos propres mots quels sont vos rêves, vos objectifs… Parlez-moi de vous.


    Unité Seiran : La rencontre. K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
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    Tadake Kyoshiro
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    Unité Seiran : la rencontre.




    Travailler en équipe n'était pas un concept avec lequel le jeune homme était familier car, à l'académie comme après, le concept de travailler avec un infirme ne semblait pas attirer beaucoup de monde. Compréhensible, certes, mais cela justifiait la raison pour laquelle, encore aujourd'hui, il s'entraînait et travaillait dans son coin, car il était sa propre et meilleure source de motivation au monde. Il savait d'où il venait, il savait où il voulait aller et il ne laisserait rien ni personne se mettre en travers de sa route.
    Il aurait rester ainsi, confirmer qu'il n'avait besoin de personne et rester dans son coin, mais il savait que les meilleurs contrats et les plus gros poissons n'étaient offerts qu'aux équipes, et non aux électrons libres. Il n'avait pas d'aide pour être le meilleur, mais pour avoir accès aux meilleurs adversaires, oui. Il avait donc accepté l'idée de faire partie d'une équipe, sans perdre de vue son objectif ultime qui, à ses yeux, n'avait absolument rien d'irréalisable. Il se présenta donc à son supérieur qu'il connaissait de nom, de réputation et bien entendu, l'aveugle ne fut guère surpris qu'on mette en avant comme principale réussite, le titre qu'il possédait malgré son infirmité. Souriant face à ce compliment, toujours agréable à entendre, Kyoshiro vint alors s'asseoir à côté de son supérieur, en riant d'un :

    Allez-y doucement sur les compliments. Je risque d'avoir du mal à passer les portes, sinon.


    Il n'avait pas demandé qui d'autre serait dans son équipe, car cela ne l'interessait pas pour peu qu'on ne le gêne pas mais, quand cette voix familière parvint à ses oreilles, le colosse ne put que sourire jusqu'aux oreilles, se redressant légèrement en direction de Hotaru, pour la saluer, en lâchant sur son habituel ton impertinent :

    Ça ne peut qu'aller mieux, maintenant que tu es là ! Et toi ? Pas trop éblouie par ma présence ?


    Oui une blague sur sa cécité. Autant donner le ton, directement, non ? Il pensait pouvoir profiter pour échanger un peu avec la demoiselle, mais c'était sans compter ses sens qui captèrent une énergie, bien trop familière pour qu'il puisse l'ignorer. Lui...il allait vraiment travailler avec lui ? C'était son anniversaire, en avance, et personne ne l'avait prévenu ? Laissant un sourire plus carnassier venir assombrir son visage, Kyoshiro bondit sur le côté, sentant le coup de pied de son camarade de toujours venir frôler le haut de sa tête. Se redressant, bombant le torse avec aplomb, il déclara alors :

    Toujours aussi prévisible, Maho. Je t'ai senti venir, à deux quartiers d'ici.


    Il n'avait jamais été proche de personne, durant son enfance, à l'exception du jeune homme qui lui faisait face, à présent. S'il avait eu le moindre sens de la famille, le Tadake aurait considéré le nouveau venu comme son petit frère, à n'en pas douter mais, au lieu de cela, ils étaient des frères d'armes et, surtout, des amis que le temps et la douleur n'avaient pas su séparer. Kyoshiro n'aurait pas pu espérer meilleure formation d'équipe, même s'il avait voulu alors, une fois les présentations faites, il vint se rasseoir par terre, son arme toujours tout contre lui, en écoutant son supérieur. Ce dernier voulait prendre la température, savoir qui il allait encadrer et, quand l'opportunité fut lancée de se donner en spectacle en parlant de soi, Kyoshiro sentit son ego gonfler et prit la parole, en énonçant son but, comme si cela noyant d'évidence.

    Bon, et bien, je commence. Je vais devenir le meilleur combattant que cette terre ait jamais porté.


    Pas je veux, pas j'espère. Non. Il allait le devenir, c'était une certitude à ses yeux et il ne pourrait en être autrement. Laissant un sourire confiant venir colorer les traits de son visage, il leva alors son arme – toujours dans son fourreau – avant de la pointer vers le ciel, en concluant avec aplomb :

    Le ciel est ma limite. Et encore...pas sûr qu'il soit capable de m'arrêter.

    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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    UNITÉ SEIRAN : LA RENCONTRE.



    L’accueil de Kyoshiro lui tira un sourire encore plus grand. Il jouait toujours sur le ton de l’humour, alors elle n’allait pas se gêner non plus. Lueur joueuse autant la voix que dans les yeux, elle lui répondit du tact au tact :

    Attention, je vais devenir aussi aveugle que toi si ça continue !


    Son attention repporta sur le jonin à qui elle répondit d’un signe respectueux de la tête. Des égaux qui ont fait leurs preuves, hein ? intéressant. C’était une façon particulière de voir les choses pour un jonin. Mais à peine eut-elle le temps de s’arrêter pour y penser que déjà quelque chose … non, plutôt, quelqu’un arriva. Puissant coup de pied dirigé vers Kyoshiro, tentative qui échoua vraisemblablement.

    Oh là ! C’est brutal. Rappelez-moi de pas me mettre en vous deux, si c’est habituel comme salutation ça. Je tiens à ma tête.


    Puis, contre toute attente, le jonin en charge de leur équipe déclara qu’ils allaient prendre une collation et discuter un peu. La jeune femme ne pu s’empêcher un rire nerveux et baffouiller à voix basse :

    Avoir su, je ne serais peut-être pas arrivée avec l’armure et tout alors …


    Alors qu’il servait le thé, la demoiselle en profita défaire quelques parties de l’armure, dans le but de pouvoir mieux profiter de leur collation. C’était bien si on attendait de la baston, mais il fallait avouer que ce n’était pas pratique dans une situation autre. Se faisant, elle garda tout de même son attention sur l’homme qui les avait convoqués, puis sur ce qu’il s’attendait d’eux.

    Par la suite Kyoshiro prit la parole expliquant ce qu’il avait en tête. La femme samouraï ne fut absolument pas surprise et ne put réprimer le sourire amusé qui vint s’installer sur son visage avant qu’elle ne dise sur le même ton amusé que sa première pique :

    Ça va, pas trop mal aux cheville Kyoshiro ? Tu veux un peu de glace ?


    Elle ria un peu puis prit une bonne inspiration. Cette fois-ci, c’était son tour. Elle ne savait que dire exactement. Après tout, jamais elle n’avait fixé de but précis. Grandir, devenir plus forte, ne pas faire honte à celui qui lui avait donner son nom, celui qui l’avait sauvée elle et ses frères de la misère des rues, mais jamais elle n’avait pensé à plus que cela. Elle n’était pas amitieuse … enfin, voilà la réalisation devant laquelle elle se retrouvait.

    Alors … mes ambitions ? Faire mon travail … c’en est une je crois. Je ne me suis pas vraiment arrêté sur le ‘’plus tard’’ j’aime rester concentrer sur ce qui se passe maintenant. Je suis samouraï, j’aime ça et je veux tous faire pour que ça reste comme ça. Je veux faire honneur au nom qu’on m’a donné et protéger mon village. Je n’ai pas vraiment de but précis, mais je sais que pour ça je dois devenir plus forte, toujours.

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    Kaice Maho
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    Dignus est intrare

    Arrivée explosive, réception avisée, les talents d'hôte du Jonin charmèrent l'esprit du moine. La courtoisie savait toujours le séduire, d'autant plus lorsqu'elle provenait de quelqu'un d'aussi jeune. Le voir ainsi à côté du géant aveugle ne jouait guère en sa faveur, Maho ne put s'empêcher de questionner son âge. M'enfin qu'importe, son grade n'en était que plus impressionnant.

    Prendre le thé, une activité qu'il accepta volontiers. S'asseyant en tailleur, il observa tour à tour ses futurs compagnons, son sourire croissant légèrement au vue de l'armure complète. Bonne intuition, mauvais timing. Occupé à discerner les ingrédients de cette tisane, et avec un peu de chance un tissu plus léger sous l'armure de la samouraï, il attendit son tour.

    Ah mon tour du coup. Voyons… Je penche plutôt du côté de… D'Omot…


    Main posée sur sa bouche, il fixa pour quelques seconde la demoiselle. Aucune offense, ils venaient tout juste de se rencontrer après tout.

    D'Oomori Hotaru ? Pardon. J'accompagnerais avec plaisir le splendide Tadake, après tout ce n'est pas tous les jours qu'on atteint le sommet. Ceci dit pour moi-même hum… Ah !


    Une étincelle enflamma soudainement son regard, et alors qu'il posa la tasse, il joignit les mains. Son sourire diminua, plus discret, plus timide aussi, preuve de sincérité.

    Etes vous déjà allés au Haut temple de la Création ? Les Taos des grands maîtres, les fresques, les couleurs, des visions dignes d'honorer nos précieux Kamis. En tant que Chuunin de l'Empire, en tant que Souhei, je me dois d'affronter la saleté de ce monde. Pourtant je ne peux oublier la beauté entourant le culte des nos Dieux. L'art, si je devais choisir une voie, ça serait l'art.


    Ses iris brumeux s'étaient élevés au ciel, il les reposa tendrement sur l'assistance. Lentement il leva sa main droite, de l'auriculaire au pouce, ses doigts s'ouvrirent en spirale. Mouvement circulaire, il semblait presque caresser l'air, puis le ramener à lui. Du cercle à la ligne, son poing fermé fusa alors vers l'avant.

    Même si elle est teintée de sang, ma danse martiale fera toujours honneur aux couleurs du divin.


    Tasse de thé ressaisit, il ponctua sa phrase d'une petite lampée. Lui aussi pouvait être sérieux, pourtant il ne fallut qu'une seconde pour qu'une lueur taquine retrouva son regard. Rien de méchant, un écrin de flirt, habitude du séducteur.

    Et vous cher Jonin. D'ailleurs comment souhaitez vous êtes appelé ? Vos rêves, vos objectifs, et surtout, qu'attendez vous de nous?

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    Hikaru
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    Unité Seiran, la rencontre !



    La meilleure manière d’aborder une équipe nouvelle, était parfois de se fondre un temps dans le décor, de planter le parasol, de déplier le tapis d’extérieur et de proposer un cadre convivial, agréable, pour ensuite laisser faire les aléas du social, de la vie en commun. Toisant les trois portraits, en prenant soin de ne manquer une miette des mots qu’ils prononcèrent, la manière d’interagir entre eux, le timbre de leurs voix, l’intensité des regards et le moindre de leur mouvement, le stratège gardait cette habitude gravée en lui au fer rouge d’analyser toute les situations pour en tirer des informations utiles par la suite.

    C’est ainsi que, souriant véritablement, Hikaru laissa libre cours aux pensées de chacun par une question posée, aussi simple que directe, pour amener un cheminement de raisonnement, de pensée, de mimiques, d’une multitude de signes que le Cavalier d’Argent prit soin de noter dans un pli de sa pensée, attentivement, méticuleusement.

    Face à lui se dressa d’abord la force de la nature, une force brut qui n’était sans lui rappeler son défunt père, aussi droit, représentant même de la volonté inflexible et visant le sommet de son art. Tadake Kyoshiro, assurément un soldat qui arracha un premier sourire de la part du Jonin, qui écouta attentivement ses mots, son ambition et sa modestie, aussi vaste qu’un océan, dénué de la moindre goutte d’eau, tout y était parti, mais sa franchise marqua profondément le jeune homme qui partageait une chevelure blanche comme neige, un second point en commun notable pour le jeune garçon, qui préservait derrière sa carapace une âme d’enfant.

    J’espère vous voir un jour porter haut les valeurs de notre Village, Kyoshiro-san. Ce n’est pas donné à tous, d’afficher une assurance aussi marquée et je sais qu’elle sera indispensable à notre formation !


    Concis mais sincère, Hikaru gratifia d’un sourire ces mots emplis d’ardeur, mais également d’espoir pour se pencher sur le cas de l’unique présence féminine au sein de l’équipe. Plus de modestie de ce côté, le Cavalier d’Argent porta une attention toute particulière sur les mots qu’elle employa pour désigner ce qu’elle comptait améliorer. Gagner de la force, défendre les couleurs du village et protéger ses habitants, un discours poignant, mais qui manquait de profondes et intimes convictions au goût du Sensei, qui prit la parole sitôt le put-t-il.

    En tant que Seizanjin avant tout, je partage cette vision protectrice à l’intention de cet endroit qui m’a vu naître et grandir. Même si vos objectifs vous paraissent moins ambitieux que ceux de Kyoshiro-san par exemple, c’est brique par brique, effort par effort que nous nous forgeons tout au long de notre vie. Vivre le moment présent et en tirer les enseignements pour modestement construire un lendemain certain pour ceux que nous chérissons de toutes nos forces, c’est un idéal que je partage avec vous.


    Se dévoilant quelque peu pour répondre à son élève avec un brin d’émotion, le Jonin était content d’entendre, hors des papiers et des informations manuscrites qu’il possédait sur ses invités, aujourd’hui élèves, leur détermination à travers des mots dont il s’imprégna sans retenue.

    Le sérieux du Maître revint, pour s’attarder avec un détail minutieux sur les mots du dernier arrivé. Prenant une gorgée de thé vert aux douces notes de menthe, Hikaru sourit à l’évocation du Haut Temple de la Création. Situé au centre même de la capitale abritant l’Empereur en personne, les légendes et récits concernant cette architecture relevant du fantastique, de la merveille du Monde revint au Jonin qui ne put s’empêcher de sourire, le regard illuminé par une braise de emprunte de curiosité qui ne s’épuisa plus à mesure que Maho lui contait d’abord les vertus et bienfaits de ce haut lieu saint.

    Un discours plus religieux, plus empreint de symbolique que les deux avant le sien, qui intéressa fortement le Cavalier d’Argent. Toute la beauté des Moines ayant dédiés leurs vies aux Dieux frappa le jeune homme, très respectueux au vu de sa pratique de la Foi. Lunatique, le premier mot qui vint à l’esprit du chef d’équipe en observant les gestes accompagnant la tirade de son élève.

    Je vous avoue n'y avoir jamais été, mais je serais bien heureux de pouvoir affirmer ma Foi inébranlable dans un tel lieu de spiritualité. Je peux ressentir cette dévotion envers l'Art, envers les Dieux que nous prions chaque jour, et c'est un honneur d'accueillir sous mon aile un être éclairé qui saura m'apporter certaines réponses lorsque j'en chercherai, sur la voie de la religion qui nous relie.


    Il répondit tranquillement à la question, après avoir englouti une brochette de dango dont il était friand.

    Excellente question Maho-san ! Appelez-moi de la manière qui vous rend le plus à l’aise lorsque vous vous adressez à moi. Quant à mes souhaits, mes rêves…


    Une once de mélancolie s’empara de lui quelques instants, portant son regard au loin, sur les montagnes qu’il longea de sa vue avant de la rapporter vers ses compagnons.

    Je veux faire le lien entre le passé et l’avenir. C’est évidemment quelque chose que nous faisons tous, et cela pourra vous paraître abstrait, mais il y a des valeurs que je souhaite incarner, des principes que je veux hisser au sommet d’Onogoro, et pour ça je travaillerai toujours plus dur. Pour cela, j’ai pris la tête de l’unité Seiran, qui sera notre nom de groupe, et qui tend, contrairement à des équipes au but commun et cadré, à prôner l’épanouissement de nos objectifs et aspirations respectifs. Je veux que l’on devienne un groupe soudé où chacun pourra s’affirmer et prendre ses marques, pour évoluer tant personnellement qu’en équipe. Nous porterons haut les couleurs de notre village, en respectant ce cadeau qu’est la vie et je veillerai personnellement à ce que vous puissiez vous épanouir dans vos idéaux, dans vos rêves, je ne vous laisserai jamais tomber, soyez-en assurés.


    Un regard sérieux, déterminé mais chaleureux en un sens, Hikaru portait un nom lumineux qui inspirait ses pas, voulant alors devenir un phare qui, à la manière de ses parents l’ayant aidé à trouver sa voie, permettrait aux siens de ne pas s’égarer. Tel était son souhait, sa volonté inflexible rangée d’une part au service des siens, mais aussi à son propre service, pour son propre développement l’ayant mené au rang de Jonin.

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    Hotaru était nouvelle dans la vie du jeune homme mais, par sa personnalité et sa détermination, elle avait su faire forte impression auprès d'un homme qui, avouons-le, était très difficilement impressionnable. Il ne connaissait pas encore son histoires et ses origines, car ce n'était que la troisième fois qu'ils se croisaient, mais peut-être qu'avec un peu de temps cela finirait par changer. En tout cas, quand la demoiselle dépassa la barrière de la familiarité, en osant faire une plaisanterie sur la cécité du Tadake, ce dernier ne manqua pas d'éclater de rire sans trouver de quoi répondre, de quoi faire honneur à l'initiative de la demoiselle. Elle venait de marquer un point, et il ne pouvait que respecter cela. Quelques instants plus tard Maho rentra en scène et, si leur habitude de se saluer était assez musclée, car il n'était pas question d'y aller de main morte, le colosse comprenait que cette façon de se saluer puisse paraître...étrange.
    Ils se chahutaient et se moquaient de l'autre à longueur de journée mais, au final, quand la moment était venu de se montrer sérieux, ils savaient faire la part des choses. Après tout ils étaient peut-être des amis d'enfance, mais ils étaient liés par bien plus que le temps. Ainsi, face à l'inquiétude de Hotaru, Kyoshiro essaya de la rassurer, en confirmant :

    Tu n'as pas à t'en faire. On sait se tenir...enfin je crois.


    Eh bien quoi, était-ce de sa faute s'il ne pouvait se résigner à mentir, en toute circonstance ? Ces échanges allaient se répéter à l'avenir, à n'en pas douter, mais ce n'était pas pour autant qu'il fallait remettre en question leur capacité à remplir leur devoir. Se moquer et agir ainsi était, peut-être, leur façon de trouver un peu de légèreté entre deux plongées dans les ténèbres, mais cela ne remettait nullement en cause leurs compétences, comme ils auraient sans doute l'occasion de le montrer, à l'avenir. Pour l'heure c'était au tour de chacun de prendre la parole et, si Kyoshiro fit évidemment preuve d'une ambition sans limite, car il ne pouvait en être autrement, il ne fut guère surpris de la réaction de sa collègue, venant s'enquérir de l'état de ses chevilles après une telle démonstration. Souriant, Kyoshiro haussa les épaules avant de confirmer :

    Je pense que ça devrait aller. Je vais juste devoir marcher en crabe, pour pouvoir passer la porte de chez moi. Rien de nouveau.


    Si Maho ne réagit pas face aux propos de son avis, l'aveugle tendit l'oreille quand le chef du groupe prit la parole. Kyoshiro ne le connaissait pas, mais il semblait apprécier la franchise de l'aveugle, ce qui n'était pas nécessairement la réaction à laquelle ce dernier était habituel. Son assurance allait être le ciment qui nouerait les membres de l'équipe entre eux, cette colle qui les empêcherait de céder, de poser genou à terre,  même dans les moments les plus difficiles. Voilà ce que le forgeron pensait, en tout cas, alors qu'il tendait l'oreille pour entendre Hotaru évoquer ses objectifs qui, pour le coup, étaient bien plus modestes que les siens.Ses  objectifs semblaient simples et évidents mais, bien entendu, la curiosité de l'aveugle était piquée au vif. Peut-être creuserait-il davantage, un peu plus tard mais, pour l'heure, il écouta les objectifs de son ami de toujours. Il se présentait comme un dévot, comme un homme sensible à la voix des Dieux et, surtout, un danseur martial, mais Kyoshiro savait bien qu'il y avait bien plus à y voir que cela...mais ce n'était guère sa place de le dire.
    Il resta donc silencieux jusqu'à ce que ce soit au tour du capitaine de prendre la parole. Il était noble dans sa stature comme dans ses objectifs, Kyoshiro ne pouvait définitivement pas dire le contraire. Ses objectifs étaient respectables, mais il prenait aussi en compte l'accomplissement des objectifs de chaque membre de l'équipe. Qu'y avait-il à demander de plus ? Il restait à présent à s'entraîner, travailler la coordination et se confronter à la réalité du terrain mais, en définitive, Kyoshiro passa une main sur son bandeau, comme pour faire mine d'essuyer une larme qui n'y était pas, avant de lâcher sur un ton faussement ému :

    C'est beau ce que vous dites, chef.


    peut-être en faisait-il trop, surtout quand le chef d'équipe se montrait aussi solennel et sérieux qu'il l'était, en cet instant. Aussi, pour préciser qu'il ne se moquait pas de son nouveau chef, Kyoshiro bomba à nouveau le torse, avant de lâcher avec une assurance renouvelée :

    Blague à part, avec trois énergumènes comme nous à vos côtés, vous pouvez être sûre que cette unité deviendra la première de tout Seizan ! Voire même au-delà ! Le monde n'est définitivement pas prêt pour ce qui l'attend !



    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    Hotaru ne fut pas peu fière de la réaction que ses parle entraînèrent, lorsque Kyoshiro éclata de rire. Il lui fallut un effort surhumain pour effacer le sourire narquois qui tentait de s’installer par la suite. L’arrivée de plutôt impressionnante de Maho, l’aida dans ce sens et lorsqu’elle demanda si elle devait faire attention à sa tête, l’aveugle lui répondit qu’ils devaient probablement savoir se tenir.

    Il n’empêchait pas qu’elle était surprise de voir qu’ils se connaissaient déjà. Sur le coup pourtant, elle ne dit rien, gardant la question pour un moment un peu plus approprié.

    Lorsque que Maho se trompa sur son nom d’abord elle lui fit signe de la main qu’elle ne prenait aucune offense. Elle ne pouvait pas s’attendre à ce qu’il connaisse son nom par cœur, si elle ne l’avait dit qu’une seule fois.

    Elle n’avait sincèrement aucune idée de ce dont il parlait, lorsqu’il s’emporta sur la beauté de l’art et de la religion, mais elle voir quelqu’un de si enthousiaste pour quelque chose. C’était un peu comme elle avec son entraînement.

    La formation d’une nouvelle équipe avait toujours quelque chose d’électrisant. C’était un millier de promesses, une page blanche, le début d’une épopée. Certes la réalité ne rendait pas toujours hommage à tous qui s’enchaînaient et s’entremêlaient, aux espoirs de chacun, mais le jour de la formation d’une équipe, personne n’y pensait. C’était parfait comme ça.

    Si Hotaru ne connaissait pas Maho et leur nouveau chef d’unité, la façon qu’ils se présentait, à elle lui plaisait bien. Elle se voyait bien dans cette équipe. Un sourire vint éclairer son visage, alors que leur chef exprimait un peu son patriotisme, mais aussi, sa façon de voir leur apprentissage. Étape par étape, sans sauter ce qui comptait vraiment.

    C’était une belle façon de voir les choses, mais n’étaient-ils pas tous déjà Chunin ? Ils avaient leur bases, éparpillées dans leur domaine de prédilection.

    Kyoshiro opta pour répondre avec humour arrachant un petit ricanement à la samouraï qui finit simplement par un petit soupir. Elle savait qu’il était comme ça, du moins, c’était l’impression qu’il avait réussi à lui donner dans leur précédente rencontre

    On a encore beaucoup à apprendre, avant ça, mais je crois qu’on a vraiment une chance de le faire. On va les prendre par surprise.


    Un autre sourire. Elle n’avait aucune idée de ce qui allait venir, mais ça s’annonçait bien. Portant son attention sur Maho, elle ne pu s’empêcher de poser la question qui lui trottait à l’esprit depuis le début de la rencontre :

    Dites, vous vous connaissez depuis longtemps tous les deux ?


    Bien sûr, elle savait qu’il pouvait lui renvoyer cette exacte même question, mais la réponse serait probablement beaucoup moins intéressante. Ils ne se connaissaient qu’à peine. Enfin, elle ne se gênait pas de faire pour lui répondre et l’embêter, il y avait donc certes une familiarité, mais … Mais elle ne le connaissait pas, pas exactement.

    Puis, elle tenta de justifier, à elle-même, qu’elle ne voulait pas qu’en apprendre plus sur l’aveugle, mais qu’elle cherchait à comprendre ce qu’allait être la dynamique de leur équipe … Mais elle savait bien que c’était de se mentir à elle-même. Pourtant, elle tentait tout de même de se le faire croire, quoi qu’elle dût bien avouer être curieuse quant au troisième membre de leur équipe. Il semblait avoir la tête bien sur les épaules – malgré son entrée bien plus que dynamique.

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    Dignus est intrare

    De la manière dont il voudrait hein ? Bien entendu l'esprit du moine se mit immédiatement à la recherche d'un surnom, mais dans l'immédiat il lui renverrait la politesse. Son prénom suffirait. Quand au reste, il fit beaucoup de promesses, un peu trop au goût de l'éphèbe qui toutefois n'en montrait rien. Il était bon qu'ils n'aient pas d'objectifs prédéfinis, cela laissait de la place à l'adversité, toutefois que valait pareil serment de loyauté alors qu'ils venaient tout juste de se rencontrer ?

    Heureusement l'aveugle désamorça la situation. Une pointe d'humour pour chasser les idées lourdes, ramenant au passage la légèreté sur la face du Kaice. Pourquoi s'offusquer de formalités, en tant que moine, il comprenait après tout l'importance d'une cérémonie. Acquiesçant d'un simple signe de tête, ses yeux se posèrent soudainement sur la samouraï. Sourire narquois, très bonne question.

    Et ben c'est simple, il y a longtemps de cela, on a couché ensembles.


    Second degré évident, Maho ne parvenait même pas à garder son sérieux. Visage d'une pucelle embarassée, il se rapprochait brièvement du Tadake, roulant légèrement des épaules.

    Ih ih ih… Nous nous sommes rencontrés à l'académie, il y a... très longtemps. Dix… Vingt et quelques années je crois ? Il était bien plus réservé à l'époque...


    Pause théâtrale, laissez au parti concerné l'occasion de compléter, puis reprendre de plus belle.

    Nous ne partageons pas le même sang, mais nous n'en sommes pas moins des frères. Cela résume assez bien j'imagine.


    Oui une amitié d'enfance, et peut-être aussi une tâche sombre héritée du passé, mais ça serait pour un autre jour. Puisqu'elle avait décidé de fouiner ceci dit, pourquoi ne pas lui renvoyer la balle ?

    Et vous deux ? D'où vient votre connivence ?


    Car oui, il fallait être aveugle (sans offense Kyoshiro) pour manquer une pareille affinité. Ils pouvaient bien sûr n'être que de simples amis, mais Maho ne se souvenait pas l'avoir vu autour de l'épéiste.
    Saisissant de nouveau sa tasse, il ponctua sa question d'une lampée bruyante, le sourire satisfait du méfait accompli maquillant son visage.

    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
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    Unité Seiran, la rencontre !



    Qu’il était bon de profiter d’un temps libre pour décontracter ses muscles, raidis par la responsabilité, par les missions à Seizan ou à l’autre bout de l’Empire. Qu’il était enivrant, de s’imprégner de l’essence même de la Montagne, de ces remparts naturels crées par les Déités et qui abritaient les Seizanjins. Les nuages descendant au plus vinrent envelopper le pic des sommets aux alentours, un spectacle qu’il fallait contempler, au moins une fois dans sa vie, accompagné d’un thé bien chaud et de quelques mets à déguster en plein air.

    Souriant, le Jonin prêta une oreille attentive à ses élèves, après avoir remercié l’Aveugle. Kyoshiro semblait déjà connaître les deux autres Shinobis ici présents, qui ne se connaissaient pas eux-mêmes mais montraient déjà une réelle volonté de s’intégrer à un seul et unique groupe. Chacun avait alors sa propre vision des choses, comme Hikaru avait la sienne, plus flexible cependant, afin de se mettre entièrement au service de son équipe, en tant que pilier, fondation de cette nouvelle structure, dont il espérait la voir atteindre un jour les cieux, à l’image des montagnes face à lui, embrassant les nuages de toute leur hauteur.

    Tasse de thé dans la main gauche, il bût une petite gorgée pour se réchauffer et enchaîna en croquant à pleines dents dans l’un des sandwichs qu’il avait préparé lui-même. Quelques crudités, une feuille de salade et du poulet parfaitement cuit dans l’une paire, du poisson dans l’autre. Les choix étaient variés, mais le goût restait harmonieux, et se mariait convenablement avec la boisson choisie, dont les touches mentholées ravivaient d’une bouffée de fraîcheur chaque bouchée.

    Une bien belle unité Seiran qui se composait, sous l’observation du stratège, qui n’en payait pas de mine, mais savait effacer sa présence, pour mieux observer, prendre des notes pour assimiler plus efficacement des informations qui lui servaient à mieux comprendre chacun de ses subordonnés. Un homme atteint de cécité mais qui avait fait preuve de maîtrise pour palier cette perte de la vue, arrivant à s’intégrer, à converser de manière relâchée et naturelle. Une complicité certaine que le Cavalier d’Argent décela assez facilement, entre la femme et l’homme, qui lui arracha aussitôt un sourire moqueur, lorsque Maho souligna lui-même ce point d’une phrase très bien tournée.

    Attendant de voir quelle allait être la réaction de Kyoshiro, certainement très directe vis-à-vis de celle de Hotaru, plus réservée que lui, Hikaru leva les yeux au ciel un instant. Benjamin de cette formation, il en était pourtant le Chef, et ne put s’empêcher de repenser à son père, et à ses propos qui encore aujourd’hui, parvenaient à marquer le jeune homme malgré son évolution et une carrière en plein essor.

    Pendant longtemps, Hikaru avait été un enfant pointé du doigt. Premier fils et unique, d’une longue lignée de bretteurs d’exception dans Seizan, dans le monde entier, l’enfant était né chétif, sans dispositions réelles pour le Kenjutsu ou bien même le Taijutsu. Une chevelure blanche, immaculée et héritée de sa Mère venait compléter cette affinité pour le Ninjutsu, chose que Jin, le père du jeune homme n’avait accepté qu’au moment de rendre son dernier soupir.

    Relevant le regard, il esquissa un sourire en prenant conscience de sa progression depuis ces jours révolus. Aujourd’hui, il aspirait à guider les siens tout simplement, et cette pensée lui donnait du courage. Aujourd’hui, il laissait place à ses élèves, pour leur permettre d’apprendre à se connaître avant de travailler de concert, pour mieux travailler le lendemain de cette équipe.

    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    Oomori Hotaru
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      Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
    UNITÉ SEIRAN : LA RENCONTRE.


    Le moine commença alors à raconter sa fable, leur histoire, sans détail, juste les grandes lignes, mais c’était suffisant pour comprendre le genre de relation qu’il y avait entre les deux.

    Wow, ça ne date pas d’hier … Vous devez bien travailler ensemble, cela dit.


    Une petite pointe de jalousie dans la voix. Non, elle n’était pas jalouse de la relation entre l’aveugle et le moine, mais plutôt d’être l’étrangère, celle qui viendrait se greffer à une dynamique déjà établie. Elle mordit sa joue avant de dire quelque chose qu’elle pourrait regretter, puis, elle laissa un petit rire, légèrement forcé franchir ses lèvres.

    Elle détourna le regard un instant, avant que le moine ne s’adressât à elle directement. Enfin, à elle … plutôt à eux deux, Kyoshiro et elle. Évidemment leur entente n’était pas exactement celle de deux étrangers. Considérant qu’ils flirtaient ensemble sans aucune gêne depuis leur rencontre … Raclement de gorge embarrassé, suivit d’une réponse joyeuse :

    Aloooooors ! Ce n’est pas vraiment une fable à tout casser et rien qui se compare à votre histoire à tous les deux, mais Kyoshiro est un sacré bon partenaire d’entrainement et le créateur de mon sabre aussi. Une petite merveille, rien de moins !


    Elle sourit à pleine dents, puis, reporta son attention sur le temps qu’elle sirota doucement avant de reprendre, cette fois-ci, elle se tourna vers le chef de leu unité. Elle n’était pas vraiment du genre à perdre son temps. Si elle aimait discuter, elle aimait encore plus tenir ses armes, bouger, se donner à fond. Du moin, physiquement.

    D’ailleurs, parlant d’entraînement … à quoi pensez-vous, Hikaru-senpai ? Combien de fois semaines ? toute la journée ou simplement quelques heures ?


    Une certaine excitation dans la voix, il n’y avait pas à s’y méprendre, elle s’imaginait déjà à l’exercice. Femme d’action, elle préférait toujours se mettre à l’épreuve et de savoir comment leur chef comptait organiser leur unité de ce côté était probablement l’information qui intéressait le plus la femme maintenant. Après tout, ils devraient bien s’entraîner ensemble pour avoir une quelque cohérence sur le champ de bataille lorsque le temps viendrait, non ? Ses yeux sombres étaient désormais rivés sur l’enseignant avec une passion indéniable.

    Évidemment, elle devrait revoir son calendrier habituel pour y mettre les entraînements mandataires que l’unité devrait faire. C’était une idée qui suffisait à refaire sa journée en mieux encore. Bien sûr, ça n’effaçait pas l’arrière-goût d’être l’étrangère, la troisième roue du carrosse de leur équipe, mais … Ça la mettait de meilleure humeur que si elle s’y en attardait trop.

    Unité Seiran : La rencontre. K0ou
    Tadake Kyoshiro
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    Tadake Kyoshiro
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      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Unité Seiran : la rencontre.




    D'ordinaire le jeune homme se serait jeté sur l'occasion de parler en premier, sans pour autant écouter les présentations suivantes, mais c'était un sacrifice à faire, pour le bien de l'équipe, s'il voulait réussir les missions à venir, et affronter de plus gros poissons. Il énonça donc son objectif, sans honte d'aucune sorte et, quand vint la question de Hotaru concernant sa rencontre avec Maho, l'aveugle laissa son compagnon répondre à sa place, tandis qu'il se servait un des sandwiches préparés par le chef d'équipe. Kyoshiro se rappelait de leur rencontre et leur parcours, certes, mais il savait que tous les événements n'étaient pas bons à dire, alors il laissa son camarade d'enfance s'exprimer à sa place.
    La plaisanterie de Maho prit le Tadake au dépourvu, qui manqua de s'étouffer en essayant d'avaler ce qu'il venait de mâcher. Frapper frénétiquement sur sa poitrine, pour retrouver sa respiration qui lui échappait, il parvint à avaler le reste de thé, pour faire passer le tout, avait de rigoler face au genre de plaisanterie dont il était très friand. Au moins, de ce côté-là, Maho n'avait pas vraiment changé. Pour le reste...ce n'était pas l'affaire du reste du groupe. Maho raconta qu'ils s'étaient rencontrés à l'académie même si, en vérité, leur rencontre remontait à l'arrivée de Kyoshiro à Seizan, lorsqu'il était à peine âgé de six ans. Le père de Maho avait été le premier à l'accueillir en ces murs mais, évidemment, son camarade décida de ne pas le mentionner, ce que l'aveugle ne pouvait qu'apprécier. Hochant la tête, pour mentir et confirmer les propos de son ami, Kyoshiro se fendit de son habituel sourire satisfait, en intervenant d'un :

    Et oui, il a fallut deux décennies pour que la chenille se transforme en papillon. Que veux-tu ? On ne presse pas la perfection.


    Il était encore loin d'avoir atteint son objectif, mais la transformation avait été radicale. Certes ici Maho était le seul à l'avoir connu, comme le gamin perdu qu'il était jadis, mais c'était probablement mieux ainsi. Il avait honte de celui qu'il était jadis, alors ne pas y penser était sans doute la meilleure des solutions. Il n'avait plus rien en commun avec le gosse de jadis...ou en tout cas était-ce ce dont il essayait de se convaincre. Au lieu de cela, il préféra écouter la demoiselle, Hotaru, pointer du doigt le fait que les deux hommes devaient être parfaitement coordonnées. Jadis, oui, mais maintenant ? Rien n'était moins sûr. Aors, haussant les épaules, le colosse précisa :

    Ça fait un petit moment qu'on n'a pas travaillé ensemble, cela dit. Enfin bon, on devrait pouvoir reprendre notre rythme, assez rapidement.


    Il n'était pas inquiet. Avec un peu de pratique, leur coordination devrait revenir à son niveau d'antan. La demoiselle raconta alors leur propre rencontre, la commande d'arme puis l'entraînement jusque très tard dans la nuit, avant qu'elle ne demande au capitaine les détails de leurs sessions d'entraînement. Ah, enfin quelque chose qui l'intéressait ? Curieux, Kyoshiro n'eut pas besoin de tourner la tête vers le cavalier, se contenta d'écouter, en silence, la réponse à venir. Il réfléchissait déjà à son propre emploi du temps, son propre entraînement et la ré-organisation qu'il allait devoir faire, en fonction de ce que le chef d'équipe allait répondre, à présent.

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    Kaice Maho
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    Dignus est intrare

    Un petit peu d'humour et un morceau de passé, il n'en fallut pas moins pour décontenancer la femme en armure. Notre moine ne s'en plaindrait pas, bien au contraire. Il était ravi de constater que ses futurs équipiers n'avaient pas sacrifié l'homme pour le soldat. La rigueur poussée à l'extrême rongeait hélas l'humanité.

    Ah pour ça, il aime s'entraîner...


    Nul besoin de le cacher, le Kaice ne partageait pas l'ardeur de son vieil ami. Il suffisait simplement d'observer les résultats. C'était lui le fils de Forgeron, possédant à la fois la vue, et un corps solide. Pourtant le Tadake ne l'avait-il pas déjà dépassé dans l'artisanat comme dans l'art du combat ? Certes ils marchaient sur d'autres chemins, mais l'éphèbe ne passerait jamais volontairement toute une journée à s'entrainer.
    Kyoshiro en était d'ailleurs conscient, et si autrefois ils pouvaient prétendre combattre côte à côte, d'égal à égal, le présent ne leur offrait plus ce luxe. Heureusement, une phrase sordide trancha ses ruminements.

    Toute la journée hein… Ravi de voir que vous partagez l'acharnement du géant.


    Sarcasme à peine masqué, car après tout dans le titre Moine combattant, la seconde partie en faisait un membre de l'Armée impériale. Si leur capitaine d'équipe adhérait lui aussi aux méthodes des deux forcenés, la vie de Maho pourrait drastiquement changé.
    Certes il avait appris à contrebalancer les effets de ses escapades nocturnes avec quelques herbes, mais serait-ce réellement compatible avec une surcharge d'entraînement ? Enfin à ce niveau il avait encore de la marge. La belle ne devrait pas le surpasser en terme de capacités physiques. Quand au chef d'équipe, Jonin ou pas, son physique ne criait pas vraiment "athlète de haut niveau". D'ailleurs…

    Ceci dit je dois avouer que je suis plutôt curieux de vos capacités. En tant que moine, je cultive la voie du corps, même si un jour j'aimerais bien explorer nos arts plus ésotériques. Kyoshiro est un épéiste hors du commun, et vu votre tenue j'imagine que vous empruntez la voie des Samouraï Hotaru ? Quand est-il de notre chef ?

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    Unité Seiran, la rencontre !



    Avec un soin minutieux, Hikaru profitait du dialogue engagé pour ranger les restes du repas qu’il avait préparé en amont de cette première réunion d’équipe. Nombre d’objectifs personnels en étaient ressortis, autant que la diversité de personnalité de ses coéquipiers. Dans un sens il était rassuré, de savoir qu’autour de lui se trouvait de toutes les castes était une bonne chose, enrichissante pour l’esprit même de cette nouvelle unité. Un sourire naquit chez le jeune homme, qui écoutait attentivement le témoignage de liens déjà crées, de ceux qui étaient déjà bien amorcés et bien entendu, de ceux que forgeraient les membres du groupe au fur et à mesure de leurs activités communes.

    De l’entraînement ? Nécessaire. L’Empire eut condamné le Culte de Jashin il y avait deux ans de cela. Dans la même urgence que de retrouver ses adeptes, il était primordial et souligné par chaque village caché que la formation des soldats devait en être accélérée de manière conséquente, pour pallier aux catastrophes passées, en renforçant l’influence des forces de l’Empire à travers le globe, mais également pour faire face aux éventuelles crises à venir. Ainsi, lorsque la question vint à ses oreilles, il posa son regard sur l’assemblée, acquiesçant et répondant, non sans vider le contenu de sa tasse avant cela.

    Comme vous le savez, l’Empire souhaite autant empêcher de nouvelles catastrophes en son sein, que la formation accélérée de nos troupes, afin de nous préparer à toutes les éventualités, le premier fait allant de concert avec le second.


    Refermant les bentos contenant la nourriture préparée, le Cavalier d’Argent ne perdit pas la parole pour autant, argumentant d’une voix posée et calme.

    Je vais être transparent avec vous trois, je suis personnellement en charge de deux enquêtes de la plus haute importance, qui vont me demander des déplacements fréquents au sein de l’Empire. Pour autant, nous travaillerons notre coordination en équipe et pour cela, je ne compte pas non plus négliger ce rôle de leader qui m’est donné par notre Kage.


    Toisant les montagnes environnantes du regard, il prit un air plus sérieux, ne pouvant se permettre de divulguer immédiatement trop d’informations sensibles, mais se ravisa sur quelques points.

    Mes enquêtes respectives sont directement liées aux deux meurtres de masse ayant eu lieu, il y a deux ans et très récemment. Pour trouver des pistes et anticiper les prochains mouvements du Culte de Jashin et plus précisément des adeptes ayant adopté cette forme extrémiste d’expression de leur Foi, j’ai déjà amorcé quelques mouvements mais cela va certainement et progressivement me prendre tout mon temps. Pour autant je ne vous abandonne pas aussitôt le groupe crée, et je compte bien vous accorder au moins deux journées par semaines, dès lors que ma présence au sein de nos belles montagne sera assurée.


    Reposant son regard sur ses élèves, Hikaru conclut par ces quelques mots, se relevant d’une manière souple.

    Il n’est pas du tout exclu que notre unité toute entière soit incluse à mes enquêtes en cours, et je vous demande donc pour le moment d’affiner votre coordination comme j’ai déjà pu le constater. Pour le moment, je dois agir à ma manière mais l’occasion se présentera rapidement.


    Se dressant de toute sa hauteur, le Jonin fut interpellé par la question du Souhei, à laquelle il répondit en souriant, avant d’y poser quelques mots.

    Comme vous avez pu le remarquer, je ne suis guère taillé pour le combat rapproché et ma maitrise de l’épée fait certainement honte à l’Histoire de ma famille. Mais je suis plutôt doué pour le Ninjutsu, la sensorialité et l’art de me faufiler un peu partout sans grande difficulté.


    Malheureusement je dois couper court à cette réjouissante première rencontre. Ma présence est requise en dehors de nos murs, mais nous nous reverrons bien vite. Portez-vous bien d’ici là.


    Esquissant un sourire, le Cavalier d’Argent prit le temps de replier ses affaires et prit la route des appartements du Kage de Seizan.  
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