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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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    Oomori Hotaru
    Clair de Lune || Ft Tadake Kyoshiro 8c44fb6d586217d534634937c660767a MESSAGES : 325
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    Inventaire

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      Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
    Clair de lune


    Le soleil se couchait doucement, colorant le ciel de teintes variant à différents degrés de rose et d’orange, se reflétant sur les nuages. Allongée de tout son long, Hotaru regardait par la porte coulissante son couché, sabre à la main, les appendices étalés en étoile. Elle attendait. Quoi, exactement ? La nuit. Elle devait retrouver le samouraï-forgeron lorsque la noirceur serait bien installée. Un soupir. Elle n’aimait pas attendre sans rien faire, mais elle se devait de garder un ses forces. Ne serait-ce pas trop bête d’arriver à un entraînement déjà épuisée ?

    Le sabre dans sa main était un cadeau de Kyoshiro. Pourquoi ne l’avait-il pas faite payer ? Elle ne comprenait pas exactement, mais elle ne se plaignait pas. C’était surprenant comme décision, un marchand qui faisait ainsi ne ferait probablement pas fortune, mais il se faisait définitivement de la pub, après tout, la brunette avait déjà recommandé le forgeron à ses deux frères en vantant les mérites de sa nouvelle lame.

    Mais, elle ne tenait plus en place. Elle ne retenait même plus son énergie alors qu’elle secouait légèrement ses jambes pour … pour se forcer à rester en place ? Bon. Tant pis. Elle était encore seule chez elle, ses frères étant toujours à l’entraînement. Koji était toujours à son entraînement de ninja alors que Ryota était encore à s’entraîner – il se formait à être samouraï malgré son absence de chakra.

    Pinceau en main elle laissa leur laissa une note comme quoi elle ne serait probablement pas présente de la nuit, qu’elle avait un entraînement nocturne. Elle quitta donc sans plus attendre. Elle passa quelques instants par le quartier marchands, prenant le temps de leur prendre un encas pour plus tard, lorsqu’ils feraient une pause.

    Hotaru était du genre à aimer prendre son temps à l’entraînement, à le tirer aussi longtemps que son corps le pouvait, alors il allait sans dire qu’elle finissait toujours par manger directement sur les plateformes d’entraînement. Alors, en tant qu’habituée de ses repas de milieu d’entraînement, elle avait quelques favoris, favoris qu’elle avait choisi d’apporter pour cette nuit-là : onigiri à la prune séchée, au saumon et au thon, en accompagnement un assortissement de dangos et du thé. Hotaru était gourmande et ne s’en cachait pas, manger était un plaisir de la vie selon elle qu’il fallait apprécier au même titre que l’entraînement et la réussite.

    Pour garder leur repas à l’abris du vent glacial de la montagne d’hivers, Hotaru avait pris le temps de tout mettre dans une boite. Certes, ce n’était pas le plus efficace, mais au moins, ça leur donnerait un peu de temps.

    Lorsqu’elle arriva finalement au lieu de leur rendez-vous, il faisait nuit et les étoiles tapissait la voute céleste avec grâce. La samouraï prit un instant pour admirer le spectacle, avant de commencer quelques échauffements. Ce n’était que des étirements classiques, mais déjà, elle sentait son corps se réchauffer et s’énergiser. C’était après tout l’hivers. S’ils avaient chauds en s’entraînant, pour l’instant, il faisait plutôt froid et il ne fallait pas rester inerte trop longtemps.

    Elle venait à peine de se relever de ses derniers échauffements lorsqu’elle vit l’homme privé de lumière arriver. Elle se hâta donc de le rejoindre aux pas de course.

    BONSOIR !


    S’écriait-elle avant même de le rejoindre. Une fois arrivée à son niveau, elle s’arrêta une seconde, reprit son souffle et se redressa pour lui faire face … pas que ça devait changer grand-chose pour l’homme.

    Contente de voir que tu aies pu venir !


    Clair de Lune || Ft Tadake Kyoshiro K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
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      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Clair de lune




    Kyoshiro avait un besoin de se sentir utile, certes, mais il ne prenait pas de pauses car il n'aimait simplement pas rester inactif. Ses journées étaient longues, ses nuits bien trop courtes et cela lui convenait parfaitement, ainsi. Pourquoi prendre le risque de prendre une pause, quand il pouvait utiliser ce temps libre pour faire plus? Alors il choisissait de forger le jour et de s'entraîner la nuit lorsqu'il n'était pas en mission, quand tout le monde était endormi et que personne n'était là, pour le voir. Mais son planning avait été légèrement changé, aujourd'hui, car il n'allait pas s'entraîner seul. Pas depuis que sa récente et charmante cliente, Hotaru, était venue lui proposer de s'entraîner avec lui. Il ne savait pas si elle agissait par pitié ou pour savoir ce qu'un aveugle avait dans le ventre, et au final il s'en fichait pas mal, mais il n'était pas homme à refuser une opportunité de s'améliorer.
    En attendant, s'il passa le début de sa journée très matinale à forger quelques outils, il décida de prendre l'après-midi pour aller livrer quelques une de ses commandes, en personne. Deux raisons à cela. La première était qu'il devait garder son esprit pour l'entraînement à venir, car cela ne lui servirait à rien de se présenter ainsi, épuisé. Quel bénéfice retirerait-il d'un tel échange, alors ? La seconde raison était que, pour changer, il voulait apporter une petite touche personne en remettant certaines commandes, en mains propres. Ainsi le client se sentait apprécié à sa juste valeur, et cela pouvait faire la différence par rapport à bon nombre d’échoppes qui attendaient que les clients viennent à elles.

    Il courut donc toute la journée jusqu'à ce que, enfin, alors que le calme et le silence tombaient, il se rende compte qu'il était peut-être plus tard qu'il ne l'avait pensé. Comment pouvait-il savoir quelle heure il était, puisqu'il n'avait aucun moyen de lire, ou voir la lune dans le ciel ? Pantalon noir et veste noire proche du corps, son sabre dans la main, accompagné d'une gourde d'eau solitaire en guise de seul rafraîchissement, le colosse se dirigea vers le plateau d'entraînement, où il ne tarda pas à être vigoureusement accueilli par la demoiselle. C'était bien rares, les fois où il était accueilli de cette façon. Vraiment pas désagréable.

    Salut ! J'espère ne pas être en retard. Moi et la notion du temps, ça fait deux.


    Avançant sur le terrain qu'il connaissait désormais par cœur, le Tadake vint alors poser ses affaires dans un coin, en se rappelant des bruits qu'il avait pu entendre, quelques instants avant son arrivée. Peut-être était-il en retard, ou elle en avance, mais il n'allait pas manquer plaisanter là-dessus, évidemment. Armé de son habituel sourire taquin, il plaisanta alors d'un :

    Je vois que tu as déjà commencé sans moi, hein ? Pas une mauvaise chose, si tu veux te préparer pour être à mon niveau.


    Ce n'était qu'un jeu, rien qu'un jeu pour lui, car il savait qu'il était bien très très loin d'être le meilleur dans sa catégorie. Certes il s'entraînait plus que n'importe qui, mais polir ses talents demandait du temps, du temps qu'il avait du mal à accepter, car la patience n'avait jamais été l'une de ses vertus. Un pas après l'autre, un jour après l'autre et, un beau jour, il pourrait voir que ses efforts avaient fini par payer. Voilà ce qu'il se répétait tous les jours,  en se levant de son lit. Secouant sa tête pour s'extirper de ses pensées, pour se re-concentrer sur le moment présent, Kyoshiro repensa au cadeau fait à la demoiselle, quelques jours plus tôt, avant de lui demander si les choses avaient évolué, de ce côté-là.


    Tu t'es habituée au katana ? N'hésite pas à passer, si tu à besoin de le faire aiguiser.


    Maintenant une seule question se posait : à quelle sauce allait-il être mangé ? Il avait l'habitude de s'entraîner seul, et ignorait totalement comment sa partenaire du jour fonctionnait. Enfin bon, il n'allait pas tarder à avoir sa réponse, de toute façon.
    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    Oomori Hotaru
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    Clair de lune


    Hotaru aimait s'entraîner. Elle n'y passait pas toutes ses heures éveillées par diligence et respect de son statut - quoi qu'un peu quand même - mais bien parce qu'elle aimait sentir le poids de son arme en main, ses muscles s'échauffer avec l'effort et l'épuisement qui s'en suivait. Jamais ne dormait on mieux qu'après un bon entraînement. Une femme dédiée à la perfection se son art voilà ce qu'était vraiment Hotaru. Son art n'était pas un art au sens typique du mot, il n'était pas spécialisé, il n'était pas exclusif non plus. Non, l'art d'Hotaru allait bien plus loin que de simplement manier le sabre. Kunais, Shuriken et nombre de projectiles trouvaient leur cible lorsqu'ils quittaient les mains de la femme. Elle ne s'arrêtait pas non plus au combat au katana, bien que celui-ci restait son domaine de prédilection. Elle aimait apprendre à manier toutes les armes qui passaient entre ses mains. Certes, elle se doutait bien qu'elle n'équivaudrait jamais un grand maître de chacune des armes qui venaient trouver ses mains, mais, elle savait lea apprécier.

    Donc, Hotaru passait des heures et des heures sur le terrain d'entraînement. En réalité, si l'on demandait à qui que ce soit qui la connaissait, la réponse serait :"elle ne fait que ça." Alors l'attente avait été des plus difficile. Étant naturellement diurne, il lui avait fallu contenir son énergie toute la journée.

    Non, t'inquiète, c'est moi qui suis d'avance. Je tenais plus en place. Tu as même … je dirais un bon quinze ou vingt minutes d'avance.


    Elle se doutait bien que se repérer dans le temps ne devait pas être bien simple pour le samouraï aveugle, mais elle ne mentait pas, il avait bel et bien un peu d'avance. Généralement de bonne humeur, elle avait le sourire facile et le ton rieur. Lorsque son compagnon eut posé ses choses, la réplique qu'il lui fit trouva répartie immédiate, amusée.

    Oh ? Avant de dire ça commence par être à mon niveau toi-même.


    Elle finit sa phrase d'un clin d'œil, bien que son interlocuteur ne pouvait le voir, il devait bien le sentir au ton. Hotaru n'était pas peu fière de ses heures d'entraînement, de son régime strict et des résultats qu'ils apportaient. Alors, ouais elle allait se vanter, elle allait jouer elle aussi. Il fallait avouer que c'était rafraîchissant de voir quelqu'un qui comme elle ne se voulait pas la face, quelqu'un qui était fier de ses résultats.

    Il enchaîna avec une question évidente, celle d'un bon artisan qui prenait des nouvelles de ses œuvres, arrachant un un encore plus grand sourire à la femme samouraï.

    Ah oui, une merveille vraiment. D'ailleurs, je t'ai recommandé à mes frères. Bon, ils ne m'écoutent littéralement jamais … alors ça vaut bien ce que ça vaut … de toute façon, des armes de ta forge finiront quand même entre leurs mains, je pensais leur offrir des wakizachis à leur anniversaire.


    Le message était clair, elle comptait repasser dans sa boutique prochainement. Pour Hotaru, ce n'était qu'une excuse pour y retourner. Elle avait apprécié sa première visite et elle voulait savoir si ce serait ainsi toutes les fois. Elle cherchait aussi une autre occasion de revoir le forgeron, il avait un petit quelque chose qui rendait la brune un peu plus curieuse qu'elle ne se le permettait en général. Chassant ces pensées de son esprit, Hotaru s'empressa d'ajouter son idée pour l'horaire du soir.

    Je pensais commencer par quelque chose de léger. Jogging, push-up, redressement assis, histoire de bien se préparer. Je me disais qu'on finirait tout ça avec un petit match amical … je me rappelle que tu m'avais promis de montrer ce que tu sais faire. À moins que tu préfères commencer directement avec le sabre.


    Elle fit une pause, laissant le temps à Kyoshiro de décider ce qu'il préférait. Elle avait un peu trop l'habitude de faire les choses seule, de n'avoir personne avec qui négocier l'horaire de l'entraînement, alors, évidemment, ce qu'elle proposait était ce qu' elle avait l'habitude de faire. Elle n'avait pas imaginé une seule seconde qu'on puisse vouloir faire autrement.

    Puis, comme frappée par une soudaine révélation, Hotaru pointa la boîte contenant le repas qu'elle avait apporté avant de réaliser à quel point le geste était inutile.

    Oh, pendant que j'y pense, je nous ai récupéré quelque chose à manger, alors quand on fera une pause … pas tout de suite, hein, mais tout à l'heure … quoi que serait pratique de manger avant que ça gèle … Je l'ai laissé près de l'entrée, j'irai le chercher quand tu auras faim !

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    Tadake Kyoshiro
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    Bon nombre de guerriers préféraient s'entraîner dans leur coin, afin de garder secrètes les techniques qu'ils souhaitaient développer, quand personne n'était là pour les regarder. C'était compréhensible, car l'effet de surprise était important dans un combat, mais ce n'était pas vraiment la raison pour laquelle Kyoshiro attendait la tombée de la nuit, pour sortir. La vraie raison ? Il ne faisait confiance à personne, en dehors de ce village. Il n'était pas assez naïf pour ignorer qu'il avait tout à prouver, encore aujourd'hui, et il se passait bien des regards scrutateurs et des moqueries, face au spectacle qu'était cet aveugle souhaitant devenir ce qu'il n'était ou ne pouvait être. Il n'avait besoin de personne pour lui rappeler sa situation, pour le regarder avec pitié et c'était pour cela qu'il ne comptait sur personne d'autre que lui-même, afin de pousser son corps jusque dans ses derniers retranchements.
    Lui seul connaissait sa détermination, ses limites et surtout comment dépasser ces dernières. Lui seul connaissait son parcours, connaissait les obstacles sur sa route et, surtout la hauteur du sommet qu'il pouvait atteindre. Alors oui, au fil des ans il avait fini par se convaincre qu'il n'avait besoin de personne, et que c'était sans doute bien mieux ainsi. Alors pourquoi avoir accepté l'invitation ? Parce que la conversation avec la jeune Hotaru avait été facile, simple, naturelle, et aussi peut-être parce qu'il était simplement trop curieux pour ne pas accepter l'offre. S'il y avait une chance, une mince chance qu'il puisse apprendre de cet échange et s'en trouver plus fort que la veille, cela ne valait-il pas le coup de laisser son ego de côté, au moins pour ce soir ?

    Certes il n'avait pas la notion mais il était soulagé de se savoir à l'heure, voire même en avance, ce qui était relativement rare chez le Tadake. Il faisait de son mieux pour être à l'heure, pour ses clients, mais ce n'était pas toujours évident, pour des raisons qui n'avaient pas besoin d'être citées. Maintenant qu'il était là il pouvait être plus naturel, en commençant par se vanter de ses capacités martiales, ce qui poussa sa partenaire à lui lancer une petite pique pour lui rappeler que, des deux, c'était sans doute l'homme qui était à la traîne. Hum, peut-être bien mais ce n'était pas comme s'il allait l'admettre, de toute façon. Au lieu de cela, il répondit sur le même ton que sa partenaire :

    Oh vraiment ? C'est ce que nous verrons.


    Il avait une grande bouche, il se vantait, mais ce n'était là que la façade. Le masque bien plus simple et agréable à montrer, que ce qu'il y avait en-dessous. Fort heureusement la demoiselle ne souhaitait pas gratter la surface, pour le moment, ce qui rendait cet échange autrement plus simple et sans prisse de tête. Lorsque le colosse mentionna sa commande, il ne put s'empêcher de sourire en entendant que le bouche à oreille faisait son petit bonhomme de chemin, lentement mais sûrement, une personne après l'autre. Cela se limitait à ses frères, pour le moment, mais ces derniers en parleraient à leurs amis et, en un rien de temps, le nom du Tadake se répandrait comme une traînée de poudre.
    Il fallait juste qu'il soit patient mais, en attendant, l'aveugle notait dans un coin de sa tête la future commande qu'il allait devoir réaliser. Rien de compliqué, rien qu'il n'ait pas déjà fait, mais une commande à honorer malgré tout.

    Deux wakizashis, hein ? C'est dans mes cordes. Donne-moi juste la date de leur anniversaire, et je devrais pouvoir t'arranger le coup, sans problème.


    La compagnie de Hotaru n'était pas désagréable, bien au contraire. Si sa forge n'était pas aussi suffocante, il lui aurait même proposé de passer quand elle le souhaitait, mais il n'était pas homme à vouloir lui infliger pareille torture, aussi se retint-il pour se concentrer sur l'exercice présent. Après tout, c'était la raison pour laquelle il était sorti, non ? Enfin l'une des raisons. Quelques exercices, pour finir par un match d'entraînement ? Kyoshiro n'avait pas de routine particulière, il appréciait de changer l'ordre de ses exercices d'une session à l'autre mais, puisqu'il était l'invité ici, il allait se plier au plan de la maîtresse des lieux. Bien entendu, il ne put s'empêcher de la taquiner, en lâchant un :

    Non, non, c'est très bien comme ça. Les exercices auront au moins le mérite de te préparer à l'idée de te faire botter les fesses, en match amical.  


    Il avait cru pouvoir plonger directement dans le bain, mais c'était sans compter le geste de Hotaru qui, prévenante, avait préparé de quoi manger, pour quand l'exercice aurait commencé à creuser leur appétit. Ah...ah parce qu'il fallait amener quelque chose, en plus ? Lui n'était venu qu'avec sa bouteille d'eau, pendant que ce serait suffisant, mais d'un coup il se sentait mal de n'avoir rien amené. Pour masquer son inconfort, il se focalisa sur les propos de la demoiselle, répondant en souriant :

    C'est gentil,  mais il ne fallait vraiment pas t'embêter pour moi. Et il ne faut surtout pas me dire ça, en plus, puisque j'ai à peu près tout le temps faim.


    Il était grand, il était fort, il avait un corps à nourrir et cela lui demandait beaucoup de calories. Bon, une fois la situation posée, le colosse s'échauffa légèrement et, enfin, après quelques instants, les deux samouraïs débutèrent leur jogging, tout autour du terrain d'entraînement, histoire d'échauffer leurs corps. Les préparer à ce qui allait suivre. Un pas après l'autre.

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    Oomori Hotaru
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    Lorsque le forgeron lui demanda pour la date d’anniversaire de ses frère, Hotaru vit immédiatement une bonne raison de remettre à plus tard de la lui donner. Elle lui répondit donc, sans une seconde d’hésitation :

    ouais, je repasserai à la forge.


    Puis, vint le partage de son idée pour l’entraînement du jour et il accepta, sans plus attendre. Un sourire narquois naquit sur ses lèvres et du tact au tact elle lui dit, avec amusement et une certaine pointe de fierté :

    Tu vas voir, je ne suis pas mauvaise à ça, botter des fesses.


    Lorsque la brune parla de la nourriture qu’elle avait apportée, son partenaire de la soirée se montra immédiatement reconnaissant. Elle balaya le commentaire d’un geste de la main avant de poursuivre sur un ton toujours aussi jovial qu’à son habitude :

    Oui, c’est important de se mettre de quoi dans le ventre. Et puis, c’est un peu une routine que j’ai de grignoter à mi-chemin. Ça requinque, tu verras. En revanche, je tiens à dire que ce n’est pas moi qui les ai faits, sinon se ne serait pas mangeable. Je suis vraiment nulle en cuisine.


    Leur course commençait tranquillement, rythmée. Inspiration, pas. Inspiration, pas. Expiration, pas. Expiration, pas. C’était un truc que lui avait donner un de ses entraîneurs à l’époque ou elle commençait à peine. Ça aidait à se concentrer sur la respiration et éviter les crampes. Enfin, selon ledit entraineur. Hotaru n’en était pas vraiment certaine, puisqu’elle avait simplement appliqué la méthode de son enseignant, assumant qu’il devait savoir de quoi il parlait.

    Elle garda sa course rythme de course un bon moment, toujours rythmée par son souffle. Le but n’était pas de travailler la vitesse, mais l’endurance. Se ne fut donc qu’après de longues minutes qu’Hotaru finit enfin par ralentir la cadence, joggant toujours un peu mais se retournant vers son compagnon en souriant.

    ça va, tu tiens le coup ?  


    Si on pouvait sentir l’effort dans son souffle, sa voix laissait quand même à place à la pique amusée. Puis elle reprit son rythme initial, se concentrant sur ses pas. Elle essuya un filet de sueur de sa tempe, un immense sourire au visage. C’était si agréable d’enfin bouger. Une quinzaine de minutes passa, lorsqu’elle s’arrêta enfin, posant les mains sur les genoux.

    Pour la suite ? Je ne t’ai pas trop fait peur ?


    La samouraï alla prendre sa gourde d’eau ou elle avala quelques bonnes gorgées – sans en faire trop, se serait bête d’avoir une crampe à cause de ça – puis elle retourna vers le centre de la plateforme d’entraînement. S’installant au sol quelques instants, elle observa silencieusement son partenaire.

    dis, je me demandais, la forge … attends, non … pourquoi tu forges si t’es aussi samouraï ?  


    Question honnête, curieuse. La double carrière de son homologue l’intriguait, mais ce qui l’intriguait encore plus, c’était définitivement : pourquoi la forge parmi tous les choix ?


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    Kyoshiro était de ceux qui travaillaient d'arrache-pied, jusqu'à ce que le corps ne puisse plus tenir le rythme, et rares étaient ceux capables d'égaler son niveau de détermination. Même à l'académie il allait toujours plus loin et toujours plus fort, parce qu'il avait encore tout à prouver, si bien qu'aujourd'hui il réalisait que le seul partenaire capable de le suivre...c'était lui-même. La demoiselle, face à lui, était-elle différente ? Elle prétendait l'être et semblait avoir du panache à n'en pas douter, mais il était un homme se fiant toujours plus aux actes qu'aux paroles. Ainsi, toujours souriant, il lui répondit :

    Je demande à voir. Enfin...tu m'as compris.


    Ni l'un ni l'autre n'avaient de temps à perdre et, si le Tadake était toujours plus direct dans son approche, ne prenant que le strict nécessaire pour ne pas perdre de temps en préparations inutiles, quitte à le regretter plus tard, Hotaru avait pris le temps de prendre à manger. Certes ce n'était pas elle la cuisinière, elle l'avouait, mais ce geste attentionné n'en restait pas moins très louable de sa part, pour autant. Toujours désireux de jouer, pour maintenir cet atmosphère léger entre lui et elle, l'aveugle continua de sourire en plaisantant, d'un :

    Oh, tu as un défaut ? Ça ne fait rien, je te pardonne. On ne peut pas être bon, partout.


    Des défauts, lui ? Oh bien sûr que oui, mais il ne les listerait jamais pour autant. Il avait une image à maintenir et il n'était pas prêt de faire tomber le masque, pour qui que ce soit. Pour l'heure le duo put enfin commencer l'exercice, avec un petit jogging en guise d'ouverture, histoire de réchauffer le corps et les muscles, afin de les faire travailler pour les préparer aux plus rudes des combats. Qui pouvait dire quand ils seraient appelés, tous les deux, en dehors des murs de Seizan ? Qui pouvait dire quand leur forme physique serait poussée dans ses derniers retranchements ? Ainsi ils devaient être prêts, en tous temps, raison pour laquelle ils coururent pendant un temps que le Tadake ne put guère calculer. Sentant sa poitrine se gonfler et s'affaisser à chaque respiration, il tendit l'oreille quand la demoiselle vint à s'enquérir de son état. Tenait-il le coup ? Une question qui ne manqua pas de le faire sourire, car la samouraï n'avait aucune idée de son...endurance.

    Je te l'ai dit, l'autre fois. J'ai de l'énergie à revendre. Tu ne te débarrasseras pas de moi, aussi facilement.


    Ce n'était pas comme si elle le souhaitait, de toute façon, non ? Ils n'avaient pas besoin de parler pour remplir le vide amené par le silence, pas alors qu'ils se rappelaient la raison exacte pour laquelle ils étaient ici. Ils appréciaient la compagnie de l'autre, cela crevait les yeux, mais ils étaient aussi des individus liés par le devoir, et ces exercices leur permettaient de remplir ce même devoir, au mieux de leurs capacités.
    Enfin, après une durée indéfinie, la course se stoppa. Ce n'était que la fin d'une première étape, mais il en restait encore plusieurs autres, devant eux. Alors que Hotaru alla se chercher sa gourde, Kyoshiro lutta contre sa propre soif, car il aimait se pousser au-delà du raisonnable, écoutant la première question de la demoiselle, qu'il répondit d'un simple rire amusé, avant que la seconde question ne vienne à lui. Pourquoi deux emplois ? Deux voies ? Pourquoi être guerrier et forger des armes, en même temps ? Une question que personne n'osait lui poser, parce que personne n'en avait quelque chose à faire, en général, mais c'était tout de même une question légitime.
    Souriant, le jeune homme s'écarta légèrement et vint s'approcher de l'endroit où il avait déposé ses affaires. Pas pudique pour un sous, il commença par retirer sa veste, pour attraper ensuite une serviette et essuyer la sueur qui perlait sur son torse. Ce torse fièrement battit, solide, à l'image des Dieux anciens. On oubliait parfois, à la voir dans ses guenilles de forgeron, qu'il avait été un guerrier avait d'être celui qui frappait le métal, à longueur de journée et, en cet instant, la lune caressant ce corps puissamment battit, ce corps parfait d'une lueur presque nacrée. Il resta là, un instant, ne montrant pour le moment que son dos à sa partenaire, avant de passer sa main sur son visage, pour retirer le bandeau qui masquait ses yeux, toujours fermés.

    Pour la même raison que je suis un guerrier, j'imagine. Parce qu'on m'a dit que je ne pourrais jamais le faire.


    Ça c'était la raison la plus évidente, le pied de nez à la vie. C'était la raison qu'on s'attendait à entendre de lui, mais pas l'unique raison. Pas celle qu'il avait trouvé, au cours de sa formation, et qu'il n'avait gardé que pour lui-même parce que personne ne lui avait demandé. Attrapant son sabre avant de l'extirper de son fourreau, le jeune homme vint s'asseoir à terre, devant sa partenaire du jour, plongé dans ses pensées, alors qu'il réfléchissait à la façon de formuler sa réponse. La tête baissée vers le sol, le poids du manche du sabre entre ses mains, il formula alors un début de réponse :

    Pourquoi, hein ?  Bonne question. Peut-être parce que j'aime créer quelque chose de mes mains, que j'aime apporter ma contribution, par autre chose que le sang que je verse pour ma patrie.


    De la modestie et de l'humilité. C'était bien tout ce que tout le monde voulait entendre, non ? Cela sonnait faux, dans sa bouche, peut-être parce qu'il n'avait pas encore dévoilé toutes les pièces du puzzle, et qu'il n'était clairement pas encore prêt à le faire. Il repensa alors à sa formation , à la première fois qu'il avait tenu un marteau entre ses mains, à sa première création, et cette fois le sourire qui vint éclairer son visage plus autrement plus doux et plus...sincère.
    En cet instant, sous le regard bienveillant de la lune, l'aveugle ouvrit alors les yeux, comme s'il souhaitait scruter la lame qu'il avait alors, entre les mains. Certains se posaient la question de savoir ce qu'il y avait sous ce bandeau. Des yeux mutilés, des orbites vides ou toute autre difformité, mais la vérité était beaucoup trop belle pour être racontée. Là, sous ses yeux, ce furent deux sublimes prunelles lactées, sans la moindre trace de pigmentation, qui se levèrent vers l'endroit où devait se trouver la lame, comme s'il était capable de vraiment la voir...ce qui n'était, évidemment, pas le cas. Cela lui demandait un effort de devoir fermer les yeux, être ainsi était beaucoup facile et naturel, pour lui, mais il masquait toujours ses yeux parce que personne n'aimait voir ce qu'il cachait, sous son bandeau. Cela faisait partie du mystère, sans doute, mais ce mystère était réellement sublime.

    Toujours armé de son doux et franc sourire, le colosse dévoila alors son ressenti, quand il se trouvait au cœur de cette forge, livré à lui-même.

    Dans cette forge il n'y a que moi. Que le feu comme seul témoin de ma dévotion à ma tâche. Que le tintement du métal, comme écho de ma détermination. Quand je suis dans cette forge, plus rien d'autre n'a d'importance. Pas les yokais, pas mes devoirs de samourai...rien, rien d'autre que la création entre mes mains. C'est...c'est rassurant de savoir que je sais faire autre chose que détruire, que tuer.  


    Il avait commencé la forge parce que le père de son ami le lui avait proposé, sans trop savoir ce qu'il avait vu en lui. Il avait accepté et cela lui avait plu. Alors oui, il utilisait cette expertise pour se faire de l'argent, pour se faire connaître, mais il n'aurait pas fait cela pendant aussi longtemps, il n'aurait pas continué une fois sa formation terminé, si cela ne lui plaisait pas réellement. Il aimait la chaleur, le bruit du métal, l'isolement et, surtout, la possibilité de créer des choses de ses propres mains. Tuer était simple, terriblement naturel pour lui, mais passer par l'enclume et le feu pour créer quelque chose...c'était une chose qu'il n'avait jamais cru pouvoir faire, jusqu'à ce qu'on lui en donne la chance.
    Bien entendu, il réalisa qu'il s'était égaré et qu'il en était venu à parler de lui, chose qu'il ne faisait jamais par principe. Il se racla donc la gorge et se releva, rangeant sa lame dans son fourreau avant de la poser avec le reste de ses affaires, avant de changer de sujet, d'un :


    Enfin bref. Bon. On se les fait, ces redressements assis ?  



    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    Tu n’es pas du tout frileux à te déshabiller comme ça en hiver … Ça a ces avantages je dois dire.  


    Le ton de voix ne tentait même pas de dissimuler qu’elle se rinçait l’œil. Probablement qu’il comprenait ce qui se passait, mais étant aveugle, il ne devait pas savoir à quel point il était agréable à regarder. Le reflet de de la lune sur lui au teint déjà pâle, aux cheveux blancs … Il semblait presque irréel, un être éthéré … Ravale ta salive Hotaru, un peu de respect quand même.

    Ouais, comme je pensais, c’est pas laid du tout en-dessous du tablier de forge …  


    Mais la réponse qu’il offrit à la brune eut pour effet d’alourdir l’atmosphère. Ils étaient avant tout des guerriers. Ils étaient formés pour tuer. Elle le savait, elle en avait conscience, mais la jeune femme avait pour habitude de pas y penser. Elle prenait des vies, mais c’était son travail. Elle l’avait toujours vu ainsi et puis, ce n’était pas comme si elle tuait tous les jours. En réalité, elle passait beaucoup plus de temps à polir ses talents qu’à les utiliser …

    Peut-être se cherchait-elle que des excuses pour ne pas regarder l’horrible réalité ? Probablement en fait, mais quel guerrier n’avait se genre de mécanisme de défenses mentales face à leur métier. L’expression assombri de la samouraï se tourna vers le ciel un instant alors qu’elle digérait ce qu’il venait de dire. Ce qui rapporta son attention sur l’homme fut le mouvement qu’elle perçu dans sa vision périphérique.

    Il la fixait, des yeux immaculés comme la lune. Il semblait la voir, sans vraiment le faire, comme si c’était son âme même qu’il regardait. Et elle le fixait en silence, suspendue à ses paroles. Elle en oublia même de respirer. Puis, elle reprit son souffle. Des paroles se bousculant dans son esprit, le temps, arrêté pour quelques secondes, avait repris son rythme.

    Je ne sais pas ce qu’on t’a dit, mais ils sont magnifiques.  


    C’était ironique de dire ça à un aveugle. De lui dire que son infirmité était magnifique, de le dire, mais surtout de le penser, sincèrement, était-ce cruel ? Peut-être. Ou peut-être pas. Instinctivement, elle tendit la main vers lui, la rétractant juste avant de toucher son visage, de trouver sa joue. Ce n’était pas une bonne idée. Pourtant, elle ne put retenir les quelques mots suivants qui vinrent trouver ses lèvres avant même que son esprit ne les réfléchisse.

    Tu dois être tellement seul.  


    Originalement, Hotaru venait d’une famille assez grosse, trois frères, des parents … Bien qu’il ne lui en restât que deux … Elle n’était jamais réellement seule bien longtemps et d’entendre l’ode à la solitude que lui faisait Kyoshiro … Ce n’était pas de la pitié, il ne fallait pas s’y méprendre, mais plutôt l’envie irrépressible de comprendre, de partager, de pas le laisser s’embourber là-dedans non plus. S’il était d’un naturel solitaire, elle le comprenait, mais … mais elle ne comprenait pas non plus. Elle était seule lors de l’entraînement et rien ne lui faisait plus envie que de trouver un partenaire régulier, quelqu’un qui puisse la suivre, la pousser au-delà de ses limites … Alors, pourquoi choisir la solitude ainsi ?

    Secouant vigoureusement la tête, elle soupira, chassant ces idées de son esprit, marmonnant un désolé qui pourrait presque être confondu par un hoquet tellement elle ne l’avait pas prononcé. Un murmure à demi avalé.

    oui … Oui, tu as raison commençons …  


    Elle s’allongea au sol. La pierre glacée la faisant crisper tous les muscles de son corps une seconde, puis lorsque le choc thermique passa, elle commença une première série. Un peu plus d’une soixantaine de redressements, puis, une courte pause et on recommençait.

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    Le concept de la pudeur était absent chez le jeune homme, d'une part parce qu'il était fier du corps qu'il avait créé, à force de temps et d'efforts, mais aussi parce qu'il se fichait pas mal de ce qui était moralement acceptable, ou non. S'il avait suivi les règles de ce monde il serait resté un infirme, un mendiant, une bouche en trop à nourrir, mais toute son existence était basée sur le fait de faire un pied de nez à cette chienne qu'on appelait la vie. Il avait reçu de mauvaises cartes, en main ? Il allait en tirer de nouvelles et obtiendrait, au bout du compte, la meilleure main possible. Voilà tout ce qu'il voulait, voilà tout ce qui lui importait.
    Il ne cherchait pas à frimer pour impressionner les dames et les amener dans son lit – bien qu'il ne refuse jamais une occasion – mais simplement parce qu'il avait gagné le droit de l'être, gagné le droit de bomber le torse sans ressentir la moindre trace de honte. Alors oui il avait chaud et, lorsqu'il agit comme d'habitude en se débarrassant des vêtements superflus, lorsque la demoiselle avoua se rincer l'oeil sans aucune hésitation, le Tadake ne fut guère surpris et retint même un rire. Elle aimait ce qu'elle voyait et elle avait bien raison, mais cette tirade ne faisait que mettre d'autres idées dans la tête de l'aveugle.

    Ah vraiment ?   Eh bien, puisque tu apprécies la vue, si tu es sage, peut-être un jour te laisserais-je plus que simplement te rincer l'oeil.


    Déclaration en toute confiance, sans pression, sans gêne d'aucune sorte car il pensait toujours chaque mot sortant de sa bouche. Ils étaient des adultes, appréciant la compagnie de l'autre et, de toute évidence, la demoiselle appréciait le spectacle. Il aurait été stupide de faire preuve de retenue et pudeur, plutôt que de lâcher le pavé dans la marre, comme il venait de le faire en cet instant. Qu'on ne s'y trompe pas, Kyoshiro n'était pas un homme qui se donnait à autrui: il se gagnait.
    Il pouvait sembler frivole et arrogant, mais au fond il était à à l'image d'un oignon. A force de temps, une personne pourrait enlever chacune de ses couches, pour révéler la personne derrière cette grande bouche et ce sourire ravageur. Il ne parlait jamais de lui-même parce qu'il avait honte de son passé, d'une part, mais aussi parce qu'il ne voulait pas laisser ce passé définir qui il était, ou  bien qui il pouvait devenir.Ainsi, lorsque la question de son choix de voie lui fut posé, Kyoshiro décida de donner une partie de la vérité, mais pas l'entière vérité, en ayant préalablement enlevé son bandeau. Cela lui faisait du bien de pouvoir l'enlever, d'être ici et pouvoir être lui-même à nouveau. Cela faisait du bien de sentir la caresse de la lune sur ses orbites inutiles, à nouveau, mais il ne s'était clairement pas attendu à recevoir un compliment, quant à la clarté de ses pupilles. Surpris ? Il le fut, oui, et pendant un instant il ne sut que dire, fixant la demoiselle jusqu'à arriver enfin à une réponse.

    Ah bon ? Eh bien, merci. On ne m'a jamais rien dit à leur sujet. Les gens préfèrent les savoir derrière un bandeau. Ce regard les met mal à l'aise, apparemment.


    Lorsqu'on regardait des yeux, on s'attendait à y voir de a couleur et non pas un blanc infini. Voilà pourquoi les aveugles gardaient les yeux fermés, voilà pourquoi il cachait ce bandeau, mais porter ce bout de tissu n'avait absolument rien d'agréable, pour lui. Il était surpris de la réaction de la demoiselle, mais encore plus surpris lorsqu'il vint vocaliser – de façon évidente – la solitude qui régnait dans sa vie, sans que cela soit pourtant dit avec un ton triste ou méprisant. Était-ce une mauvaise chose d'être seul, de ne compter que sur lui-même pour chaque aspect de sa vie ? Toute sa vie on l'avait abandonné ou pris en pitié, pour ce qu'il était ou plutôt ce qu'il n'était pas, alors il avait appris à ne pas faire confiance, si bien que c'était outrageusement plus simple de laisser une femme rentrer dans son lit, plutôt que dans sa tête. Oui, il était endommagé à ce point-là.
    Il ne trouva pas tout de suite les mots mais, au bout d'un moment, se contenta de hausser les épaules avant d'admettre :


    Pas forcément. Disons que je ne laisse pas rentrer n'importe qui. C'est ce qui arrive quand on...hum, peu importe. Les histoires barbantes, ce sera pour une autre fois.  


    C'est ce qui arrive quand on t'abandonne dehors, à l'âge de six ans, pour te faire bouffer par des bêtes sauvage, simplement parce que tu as le malheur d'être né sans lumière. Voilà ce qu'il s'apprêtait à dire mais il parvint à se retenir, au tout dernier moment, avant de vendre la mèche. Il n'y avait qu'une seule personne au monde, dans son entourage, qui connaissait son histoire, et ce n'était pas par choix venant de l'aveugle, mais parce que ce dernier n'avait pas eu le choix. Que quelqu'un apprenne d'où il venait était une chose, mais faire le choix de le dire et de se confier...il n'était définitivement pas prêt à ce que quelqu'un puisse le voir ainsi, comme une victime de la cruauté des hommes.
    Il n'était pas une victime et refusait de l'être, ou de l'admettre. Au lieu de cela il préférait se re-concentrer sur l'entraînement, et ce fut ce qu'il fit, pendant un temps qu'il ne put définir. Son corps s'éveillait à nouveau, ses muscles brûlaient et il pouvait également sentir le souffle lourd de sa partenaire, juste en face de lui. Dans une tentative de se motiver mutuellement, Kyoshiro essaya de l'encourager, finalement, d'un :


    Alors, c'est tout ce que tu as dans le ventre ? Allez, allez ! Plus fort ! Plus vite !  

    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    Que si je suis sage ? Dommage que ce à quoi je pense ne sois pas du tout sage alors …


    Elle lui répondait avec un sourire en coin et une expression taquine dans la voix. Il y avait quelque chose d’excitant de se permettre ce genre de commentaire avec quelqu’un, de sentir qu’il jouait au même jeu. Hotaru ne pensais pas qu’il cherchait à la mettre dans son lit, mais … Mais il fallait avouer qu’ils y avaient probablement penser tous les deux déjà … Elle repoussa l’image qui se dessinait dans sa tête avant de se concentrer de nouveau sur la discussion.

    Kyoshiro lui avoua que la plupart des gens vivaient mal avec son infirmité, qu’ils ne supportaient pas la vue de ses yeux blancs. Elle pouvait comprendre. L’humain était morbidement curieux, certes. Ils fixaient les infirmités, les blessures de guerre et laissaient savoir à ceux qui étaient différents qu’ils l’étaient, mais il ressentait, la plupart du temps, une pitié lorsque directement confronté à ce genre de chose. Le genre de pitié qu’on pourrait tous vivre sans, le genre de pitié et de dégoût que l’on ressent lorsqu’un mendiant nous demande une pièce, mais qu’on ne veut pas la donner. Si Hotaru pouvait imaginer que la plupart des gens devaient ressentir quelque chose du genre, ce n’était pas son cas. Elle avait rencontré l’aveugle dans sa forge, il lui avait conseillé une arme, sans une seconde laisser son infirmité jouer un rôle dans ce qu’il faisait.

    Elle n’avait aucune pitié pour lui. Il n’en avait pas besoin. Alors confrontée à son regard qui ne la voyait pas, elle ne ressentait aucun malaise et pouvait se permettre d’en admirer l’originalité, la beauté et même le harmonie qu’ils créaient sur son visage de part leur couleur.

    Ils sont des idiots, c’est tout.


    Elle l’avait marmonné, à peine plus fortement qu’un murmure. Est-ce que son bandeau était dû à ce malaise général concernant ses yeux ? Fort probablement. Une petite flamme d’insurrection se souleva d’un coup dans sa poitrine avant d’être immédiatement éteinte par le constat qu’ils n’étaient que des étrangers et que, si elle n’avait rien contre ses yeux, que si elle le trouvait beaux malgré leur infirmité, ça ne changerait rien au reste de monde.

    Pour une autre fois … Alors tu serais donc d’accord pour une autre fois …


    Non, Hotaru ne manquait pas de confiance en elle, mais il y avait toujours ce petit quelque chose d’agréable lorsque l’on découvrait qu’un intérêt était réellement réciproque, mais rapidement, ce fut balayer. L’entraînement reprit. Cette fois-ci, ils allaient s’attaquer au redressements assis. L’encouragement de Kyoshiro, bien que bien intentionné, arracha tout de même quelques paroles de la part de la jeune femme qui répondit tout en continuant son exercice.

    Tu sais … Ce … N’est pas … la … Vitesse … qui compte … Quand on … fait ce genre … d’exercice … mais plutôt le temps … de contraction … des muscles ? Plus tu fais … lentement ton exercice … plus tu fais travailler tes muscles … plus c’est efficace.


    Elle parlait entre chaque redressement qu’elle faisait et qu’elle prenait méticuleusement le temps de faire lentement. Si on lui parlait d’entraînement, elle savait ce dont elle parlait. Mais il fallait avouer qu’avoir quelqu’un qui la poussait à en faire un peu plus ce n’était pas désagréable. Elle ajouta donc, toujours entre deux redressement assis :

    Aller … Pourquoi pas … Je vais essayer … essayer d’en faire … quelques uns plus … rien que pour tes beaux yeux …


    Elle se poussa jusqu’à ce que son corps refuse de redresser et qu’à mi-chemin elle s’affaisse contre la pierre froide, le souffle rapide, le corps en feu.

    Aller … Aller, ça va faire pour ça … hein ?


    Les bras étendus en croix elle fixait le ciel au-dessus d’elle le temps que son souffle se calme. Après quelques instants, elle essuya un filet de sueur de son front avant d’ajouter :

    Tu sais quoi ? Je ne serais pas contre manger tout de suite finalement.


    Elle n’avait pas vraiment l’habitude d’un horaire nocturne ainsi alors, il fallait avouer qu’elle n’avait pas manger depuis bien trop longtemps. Son corps pousser par les récents exercices commençait à se révolter tranquillement contre ses choix qui clairement, brisaient sa routine habituelle.


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    Sage ? Il ne l'était définitivement pas, mais il faisait simplement de l'être car c'était ce qu'on attendait de lui. En partie, tout du moins, car sa partenaire du jour semblait avoir vu clair dans son jeu. Oh certes il y avait pensé, sans vouloir concrétiser la chose, mais le Tadake devait bien avouer qu'il appréciait le traque, le jeu, les taquineries qui allaient avec les échanges que les deux adultes pouvaient avoir, en ce moment. Ainsi, quand la demoiselle avoua que son esprit était aussi peu sage que celui de l'aveugle, ce dernier ne manqua pas de sourire avant d'apporter sa réponse, toujours sur le même ton.

    Ah bon ? Fort heureusement pour toi, je ne suis pas fermé à la négociation.


    En dire plus aurait été semblable au fait de forcer la chose, aussi décida t-il de se taire et de continuer la conversation. Durant sa prime jeunesse son père lui avait appris à accepter sa situation à grand renfort de sermons et de remarques méprisantes, sur l'enfant maudit qu'il se refusait à considérer comme son fils. Ainsi Kyoshiro s'était plié au règle, avait fait ce qu'on lui demandait et encore plus dans le seul but d'être accepté, d'être considéré avec autre chose que du mépris dans la voix. Et qu'avait-il eu en retour ? Qu'avait été sa récompense, pour une lutte contre un mal qu'il n'avait jamais voulu ou mérité ? Il préférait éviter d'y penser car c'était le seul véritable sujet capable de lui faire perdre son calme. Au lieu de cela, face à la mention de son regard qui mettait mal à l'aise ses congénères, Kyoshiro abonda dans le sens de sa camarade, face à la bêtise humaine, en confirmant :

    Ah, ça, tu prêches un convaincu.  


    S'ils étaient bêtes, pourquoi continuait-il de se cacher, alors ? Parce qu'il voulait se faire un nom ici, parce qu'il souhaitait naïvement se faire accepter et, si pour cela il devait se plier aux normes et cacher son infirmité, alors il le ferait à contrecœur, jusqu'à ce qu'il n'ait plus à se cacher. Il ne savait pas combien de temps cela prendrait, mais il allait devoir redoubler d'efforts, car il était plus fatigué de n'être qu'un aveugle, avant toute autre chose. Au moins avec Hotaru il n'avait pas l'impression de l'être, ce qui ne rendait cet échange que plus naturel et, lorsqu'elle vocalisa le fait qu'il n'était pas contre l'idée de la revoir, Kyoshiro haussa les épaules en souriant, avant de confirmer :

    Je suis venu, non ? Je n'accepte pas les invitations de n'importe qui, tu sais.  


    Bon, ce n'était qu'une demi-vérité mais il fallait s'en contenter, pour le moment. Pourquoi ? Parce qu'ils avaient des exercices à mener, et qu'ils n'avaient pas vraiment de temps à perdre. Hotaru avait raison, il ne fallait pas confondre vitesse et précipitation durant ces exercices, mais c'était plus fort que son partenaire. Peut-être était-ce parce qu'il avait tout à prouver, ou qu'il avait simplement trop d'énergie à dépenser, mais il vivait son existence à cent à l'heure sans presque jamais prendre de pause, et aujourd'hui n'était nullement différent. Il voulait aller toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus longtemps car il ne souhaitait ou ne voulait pas s'arrêter, pas avant d'avoir atteint le sommet qu'il visait.
    Il n'écouta donc sa camarade que d'une oreille, accélérant le rythme jusqu'à ce que, enfin, elle ne mette un terme à cet exercice. Sa puissante poitrine se gonflant et s'affaissant à un rythme rapide, signe de l'effort fourni, Kyoshiro se contenta de hocher la tête en admettant :

    C'est pas mal...ouais.


    Finalement avoir quelqu'un à côté, pour se pousser à se surpasser mutuellement, n'était pas le pire sentiment du monde. Si Kyoshiro s'était écouté il sera aller prendre une lampée d'eau pour retourner à ses exercices, mais la demoiselle avait d'autres idées en tête. Balayant gentiment la proposition, d'un signe de main, Kyoshiro commença à s'expliquer par un :

    C'est bon, pour moi. Je n'ai pas vraiment f...  


    Il ne put finir sa phrase, car ce fut le moment que choisit son estomac pour grogner, comme une puissante bête à l'agonie. Oui bon, il avait peut-être oublié de manger, aujourd'hui, mais il ne pensait pas que cela soit un problème, jusqu'à ce que son estomac le lui fasse remarquer, aussi bruyamment. Difficile de dire qu'il n'avait pas faim, après ça, non ? Toussant, comme pour faire croire que rien ne s'était passé, ce fut à voix basse qu'il admit alors :

    Bon, d'accord. Mais juste un petit morceau, alors.  



    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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    La réplique de Kyoshiro face à ses flirts était plus que positive, ce qui eut pour effet de faire naître un petit ricanement chez la femme samouraï qui, bien qu’elle aurait voulu poursuivre, se disait que ce n’était peut-être pas aviser à faire dans l’immédiat. Elle aimait bien cette répartie, cette façon de toujours lui répondre du tact au tact avec un charme séducteur.

    Je garderai ça en tête.


    Puis l’entraînement poursuivit. Lorsque Hotaru expliqua entre ses nombreux redressement assis que ce n’était pas la vitesse qui en faisant un bon entraînement, mais son partenaire du jour décida tout de même qu’à n’en faire à sa tête. Ce qui, malgré le feu grandissant dans son ventre dû à l’effort, arracha un petit sourire amusé à la femme alors qu’elle regardait son compagnon faire entre deux redressements assis.

    Lorsque l’exercice prit enfin fin, la brune proposa de manger, chose que tenta d’abord de refuser son homologue masculin, mais, son estomac le réfuta immédiatement. Devant petite scène la femme ne put s’empêcher de rire ouvertement, avant de se traîner vers l’endroit ou elle avait abandonné la nourriture un peu plus tôt. Elle revint donc se poser aux côtés de l’homme avec son paquet, le déballant tranquillement, comme si elle essayait de ne pas en abimer le contenu.

    Alors, malheureusement, c’est l’hivers, ça a un – disons beaucoup – refroidit, mais ça devrait être encore pas mal. Alors, nous avons des onigiris. Prune séchée, saumon et thon, quelques dangos et du thé froid … parce qu’apparemment je n’y avais pas pensé à celle-là. Bon, tant pis pour le thé … Qu’est-ce qui te parle la plus ?


    Elle attendit la réponse du samouraï avant de lui servir ce qu’il lui répondrait, s’assurant de lui donner un peu plus qu’il ne le demandait. Après tout, il avait l’air du genre à dire que tout allait bien alors qu’il avait un bras cassé. Donc avec un tel constat, Hotaru ne pouvait en aucune façon ne pas s’assurer de couvrir un peu plus que nécessaire.

    Une fois les onigiris servit, elle en prit un à la prune séchée dans lequel elle mordit à pleine dans, laissant un soupir de bonheur lui échapper. Ce qu’elle aimait ça … Elle ferma même les yeux, comme si cela lui permettrait de mieux pouvoir savourer ce qu’elle dévorait avec avidité.

    Une fois le premier onigiri terminé elle portant son attention sur l’homme et dit :

    AH ! Ce que ça fait du bien de manger ! Tu sais je suis pas du tout nocturne en général, je n’avais pas imaginé que serait comme ça ! C’est sympa sans personne ici, moins étouffant … Oh, ça te va les onigiris ? Tu aimes bien ou la prochaine fois je vise pour autre chose ?


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    Kyoshiro traitait son corps comme un temple, car c'était le chemin pour atteindre et, s'il devait le meilleur, il se devait d'avoir les meilleurs outils. Cependant, toute tête brûlée qu'il était, il lui arrivait d'être si absorbé dans la tâche en cours qu'il en oubliait les besoins essentiels, comme se reposer ou bien se nourrir, comme aujourd'hui. Il avait passé la journée à droite et à gauche,  si bien que ce ne fut qu'au moment où son estomac se manifesta qu'il retraça le chemin de sa journée, réalisant qu'il n'avait rien avalé, aujourd'hui, à part de l'eau. Inconscient ? Peut-être bien oui, mais il était trop tard pour se blâmer à ce sujet. Oh il était ravi que ce puissant bruit fasse rire la demoiselle, il appréciait ce rire fort et clair d'ailleurs, mais il savait à présent qu'il n'allait pas devoir y couper. Il avait dépensé de l'énergie, beaucoup d'énergie, et il était temps de recharger ses batteries, sans quoi il courait le risque de voir ses performances diminuées.
    Il laissa donc la demoiselle se rapprocher de lui, déballer ses affaires, et déjà quelques douces sentir venir chatouiller délicatement ses narines. Il fit l'inventaire, dans sa tête, des mets proposés et, quand du poisson fut ajouté à la liste, le colosse ne tarda pas à se manifester, en y ajoutant une pointe d'humour dont il avait le secret.

    Hum, hum hum. Je dirais bien que les onigiris au saumon et au thon me font de l’œil. Enfin...tu m'as compris.


    En vérité, lorsqu'il s'agissait de son alimentation, il allait toujours à l'essentiel et prenait des plats simples, à emporter. Du riz et du poisson, cela lui convenait parfaitement. Pourquoi à emporter ? Eh bien il avait confiance en ses capacités à trouver son chemin, dans une forge, mais une cuisine ? C'était une toute autre paire de manche, et il ne souhaitait pas s'y risquer. Tout gentleman de son état, le Tadake laissa donc la demoiselle se servir en première, avant d'attaquer le premier onigiri, dans lequel il croqua avec avidité. Enfin son corps se réveillait, enfin ce corps remerciait Kyoshiro pour ce regain d'énergie et, revigoré, le colosse dévora le reste du premier onigirr, avant d'en dévorer un second...peut-être un trop tard vite. Se figeant sur place, il commença à se frapper la poitrine, comme si de la nourriture était coincée, à force de manger trop vite, avant de réussir à balbutier :

    Mangé...trop...vite.


    Enfin, dans un geste désespéré, il attrapa sa gourde et avala une grosse lampée d'eau pour faire passer le tout, avant de se  laisser tomber à la renverse, épuisé par cet effort soudain, son dos brûlant contre le sol glacial. Il resta là un moment, immobile, silencieux, jusqu'à ce que Hotaru vienne admettre qu'elle appréciait le calme de cet endroit, à cette heure-ci. Pourquoi croyait-elle qu'il ne s'entraîne qu'à la nuit tombée, après tout ? Souriant, il admit alors :

    C'est pour ça que je viens, ici, à cette heure-ci. Bon déjà parce que la recherche de luminosité est une option, pour moi, mais surtout parce qu'il n'y a personne. C'est plus calme. On peut s'entendre penser, ou ne pas penser, dans mon cas.


    Quand il s'entraînait il laissait son cerveau, de côté, pour ne se concentrer que sur sa performance et rien d'autre. Le dépassement de soi nécessitait des actions, de la détermination, et non de la réflexion. Il resta donc encore un instant, pour reprendre son souffle, avant de trouver l'énergie pour se redresser légèrement. Sur un ton taquin, il invita alors sa camarade d'un :

    Tu as recouvré tes forces ? Prête à te faire botter les fesses, en match amical ? Parce que moi, je suis chaud !  

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    Hotaru ne put s’empêcher d’être surprise à la fréquence à laquelle il faisait des farces avec son propre handicap. C’était impressionnant de l’écouter aller parce qu’Hotaru ne connaissait pas beaucoup de gens qui seraient capable de faire de même dans une même situation. Alors à son jeu de mot elle ria une fois de plus et lui tendant une bonne portion de ce qu’il avait demandé.

    Kyoshiro s’étouffa tellement il mangea trop rapidement. Chose qui fit rire une fois de plus la femme samouraï qui décida de venir à son aide en tapant un peu dans son dos, espérant l’aider à faire passer. La situation bien plus comique que ne l’aurait imaginé Hotaru lui rappela que Kyoshiro, malgré sa vigueur à l’entraînement, malgré son effort surhumain, restait un homme affligé du ridicule de la vie, comme eux tous.

    Lorsque le moment passa et que le repas fut terminé, l’homme lui proposa de passer à la suite de leur planification, ce à quoi Hotaru n’hésita pas à répondre par l’affirmative.

    Oui, ça devrait le faAaAaAaire


    Un immense bâillement échappa de ses lèvres alors qu’elle terminait de dire le dernier mot. Si elle avait conservé le plus possible son énergie, elle s’était tout de même levée à l’aurore comme à son habitude. La journée était donc longue, en plus avec l’estomac ainsi plein … la fatigue semblait faire son chemin beaucoup plus rapidement qu’elle ne l’aurait imaginé d’abord.

    Oups, désolée … Aller mettons-nous y avant que je ne m’écroule de fatigue. Sinon, ça ne sera pas trop difficile de me botter les fesses.


    Et pas question de donner la victoire sans au moins montrer ce qu’elle avait dans le ventre. Elle se leva sur ses pieds d’un bon et alla chercher son sabre – qu’elle avait posé avant même de jogger sinon ça n’aurait pas été pratique. En prenant le sabre en main, Hotaru ne pu retenir le regard d’admiration qu’elle lança à l’arme. Le fourreau blanc finement travailler ne cessait de l’impressionner chaque fois qu’elle le regardait. D’un geste habitué, elle installa le sabre à sa ceinture et revint vers le forgeron/samouraï.

    Elle aimait tenir une lame, c’était toujours le moment de son entraînement qu’elle préférait. Ses mains se fermèrent se le manche de son arme alors qu’elle ferma les yeux une seconde imaginant un peu le combat qui prendrait place dans les minutes qui suivirent.

    ALLER ! Faisons-le ce match !


    Elle prit position, prête à dégainer au signal de son partenaire du jour.

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    Certains pensaient que si Kyoshiro plaisantait aussi souvent, vis à vis de son handicap, c'était justement parce qu'il essayait de masquer son inconfort, vis à vis de cette différence. C'était tout à fait vrai, en partie seulement, car l'aveugle avait simplement fini par accepter sa différence et, plutôt que de l'utiliser comme excuse pour justifier son retard et sa faiblesse, avait transformé cela en rire, pour lui donner l'énergie dont il manquait, durant les heures les plus sombres. Le rire était une source d'énergie et de renouveau, comme une autre, non ? La plupart de ses collègues n'osaient pas rire quand il faisait, car c'était inconvenant et ils ne voulaient pas avoir l'air de se moquer du pauvre garçon, mais Hotaru semblait plus perspicace que les autres. Elle n'y voyait qu'un trait d'humour, une manière d'apporter un peu de légèreté à une situation, raison pour laquelle elle s'autorisait à rire, également, sans se priver. Et elle avait bien raison !
    Elle avait son tempérament, mais elle était aussi suffisamment attentionnée pour venir taper sur le dos du jeune homme, alors que sa voracité fut sur le point de le faire s'étouffer, car il avait toujours les yeux plus gros que le ventre. Pas littéralement, évidemment, mais...enfin bref. Remerciant la demoiselle pour ce sauvetage inattendu, ce fut au tour du colosse d'éclater de rire à son tour quand, au beau milieu de sa phrase, la Oomori fut prise par un élan de fatigue, à lui en faire décrocher la mâchoire. Classe, hein ?

    Eh ben alors ? On a déjà envie de faire dodo ? 


    Quoi ? Un peu de taquinerie était de bonne guerre, non ? Bon, il avait beau être un animal nocturne, avec un rythme de vie totalement décalé, il comprenait que d'autres avaient des rythmes de vie plus...réguliers. Ce n'était pas étonnant qu'elle commence à fatiguer, une fois la nuit tombée. La demoiselle se motiva donc et se redressa, allant chercher son arme, et bien entendu son compagnon l'imita. Extirpant sa lame de son fourreau, d'un coup sec né de l'expertise, il précisa alors sur un ton provocateur :

    Ne t'inquiète pas. J'essayerai d'être doux, avec toi. 


    Le colosse se redressa donc de toute sa hauteur et ferma un instant les yeux, dessinant les contours de sa garde du bout de son pouce, tout en respirant à plein poumons pour garder l'esprit clair, en cet instant décisif. Enfin il se remit en position, les deux mains autour du manche, et il attendit qu'un changement de sens du vent ne lui donne le signale, pour qu'il se rue vers la demoiselle, avec vigueur. Il ne voulait pas la blesser ou la tuer, cet échange restait amical, mais donner moins que son sérieux le plus absolu aurait été une insulte, vers elle.
    Ainsi la danse du métal commença. Ainsi les deux danseurs débutèrent leurs performances, à grands coups d'estocade et de parade, pendant un temps qui leur parut presque infini.En cet instant plus rien n'eut d'importance. Chaque pensée, chaque bond, chaque attaque semblèrent durer des minutes toutes entières, et le moins qu'on puisse dire c'était que le samouraï n'y allait clairement pas de mains mortes. Les yeux fermés, il venait tout juste d'esquiver un estoc de sa camarade, d'un pas de côté, en admettant :

    J'ai dit que j'allais essayer d'être doux. Pas que j'allais réussir !  


    Chaque pas était de plus en plus difficile. Chaque esquive était réalisée avec un timing de plus en plus juste, car il fatiguait mais également car la demoiselle commençait à comprendre son style, tout en mouvements, esquives, charges et attaques directes. Il n'était pas homme à rester sur la défense, car la meilleure défense n'était-elle pas l'attaque ? Hotaru semblait le comprendre, petit à petit si bien que, après une énième parade, le Tadake brisa le contact, bondissant de trois pas en arrière. Le sourire qui illumina son visage n'était ni provocateur, ni amusé, mais réellement et intensément par ce qui était en train de se passer, captivé par l'obstacle en face de lui.

    Y'a pas à dire, t'es douée.  

    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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    Si à l’origine la phrase du samouraï était plus pour se moquer, même si c’était sans malice, sans méchanceté. Hotaru ne pu s’empêcher de répondre avec un arrière-ton entre l’arrogance et la provocation :

    Oh, ça va aller quand même, je suis une grande fille, je peux largement dépasser mon heure du dodo habituelle … surtout si je suis en bonne compagnie.


    Encore une remarque. Décidément, elle n’arrivait pas à garder sa langue dans sa poche avec lui. Probablement était-ce par qu’il était comme elle ? Le léger ton d’arrogance et de séduction dans la plupart de ses paroles trouvait facilement écho chez elle.

    Il promettait d’être doux. Une petite part d’elle espérait qu’il ne parle que du combat à venir et non pas d’autre activité extracurriculaire. Un sourire narquois vint poindre sur son visage, qu’elle répondait avant même d’avoir réfléchit :

    Oh ? Pas moi.


    Elle n’allait pas être douce, oh, non, elle ne parlait clairement pas du combat qui venait et c’était évident. Une lueur joueuse dans les yeux, un ton toujours aussi taquin que ses commentaires précédents. Leur petit avait, pour la samouraï, quelque chose de particulier, car en général, si elle était joueuse, jamais elle ne poussait autant, du moins, pas sans tenter d’avoir plus que ce qu’elle s’attendait de cette soirée là du moins.

    Elle prit une position de garde, prête à en démordre. L’éclat de la lune baignait la plateforme d’entraînement, étincelait sur les lames des deux guerriers se faisant face. Elle était prête. Et il chargea. Une charge avec vigueur, avec vitesse. Une vitesse qu’elle ne possédait clairement pas. Elle para plus par réflexe que par talent le coup. Le son des lames s’entrechoquant résonna clairement, un tintement du métal qu’aimait particulièrement Hotaru.

    Puis les lames dansèrent l’une avec l’autre. Chantant un hymne à l’art auquel c’était voué les deux guerriers depuis tant d’années. Les deux combattants, entièrement dédiés à leur attaque et parades, au jeux de pieds, aux jeux de mains … entremêlés dans une danse qui sur le champ de bataille serait mortelle.

    Je suis plus solide que ma douce voix peut te le laisser croire.


    Elle ricana un tout petit peu après son commentaire. Elle ne croyait pas sa voix particulièrement douce, mais elle avait confiance en ses habiletés guerrières. Pas après pas, la difficulté du combat augmentait et les bras de la femme commençait à faiblir. L’épuisement et la fatigue s’incrustant dans ses muscles avec chaque nouveau mouvement, avec chaque nouvelle esquive. Et il souriait. Un sourire franc, magnifique. Quelque chose que seulement elle pouvait voir … du moins à ce moment précis. Une idée qui lui plaisait. Et elle doubla d’ardeur ignorant la ses muscles qui commençaient à se plaindre de plus en plus évidemment.

    T’es pas mal non plus, tu sais ?



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    Kyoshiro plaisantait tout le temps, comme mécanisme de défense, mais il fallait différencier les plaisanteries et les réelles moqueries. Il se moquait quand c'était mérité, quand il en avait envie mais, ici, il ne faisait que plaisanter légèrement avec la demoiselle. Celle-ci semblait le comprendre, se prêter à son petit jeu, raison pour laquelle elle répondit à la provocation du colosse, en avançant qu'elle pouvait rester un peu plus tard, lorsque la compagnie en valait vraiment la peine. Décidément, elle ne l'avait vraiment pas fait venir ici, parce qu'elle avait pitié de lui, ou alors elle cachait très bien son jeu. Curieux de mordre à l'hameçon qui lui fut tendu, Kyoshiro sourit alors en répondant :

    C'est toujours bon à savoir, si jamais nous sommes amenés à répéter cet...exercice.


    Puisqu'ils semblaient si bien s'entendre, il avouait donc être prêt à faire une entorse à sa propre règle, et répéter cette rencontre, si jamais Hotaru n'y voyait pas d'inconvénient, ce qui était très rare pour un homme tel que le Tadake. Il voulait y aller mollo avec la demoiselle, pour ne pas trop la brusquer, mais celle-ci semblait directe et, surtout, à même d'assumer ce qu'elle souhaitait réellement. Décidément, elle lui plaisait vraiment de plus en plus ! Revigoré par le feu né de cet échange, Kyoshiro empoigna donc son arme et se rua dans la mêle, avec l'entraînement et l'expérience de toute une vie, en n'oubliant pas pour autant que cet échec se voulait amical, ludique, et non meurtrier. C'était dure à dire s'il faisait confiance à la demoiselle, mais il était suffisamment curieux pour prendre son offre et commencer à danser avec elle, à grâce renfort de parades et d'attaques, ayant pour principal but de tester la demoiselle sans chercher à y aller avec le dos de la cuillère.
    Elle était plus solide qu'elle en avait l'air, c'était peu de le dire et, fort heureusement, l'aveugle n'était pas homme à prendre les préjugés physiques en ligne de compte, pour des raisons évidentes. Elle était douée, très douée et les échangèrent qui suivirent confirmèrent ce constat, poussant le jeune homme à se surpasser, à  innover, à improviser, plutôt que de compter sur des schémas d'attaque qu'il connaissait par cœur, depuis plus d'une décennie.  Enfin, quand le combat connut une pause et que la demoiselle reconnut la valeur de son camarade, ce dernier ne put s'empêcher de glisser une pointe d'arrogance, dans la réponse qui suivit.

    Je sais, oui, mais c'est toujours plaisant à entendre. 


    Il n'y avait pas de mal à dévoiler la vérité, non ? Mais ils n'allaient pas en rester là, définitivement pas. Les deux danseurs reprirent donc et, si la fatigue pouvait se lire sur chacun d'entre eux, aucun d'eux ne voulait donner le plaisir à l'autre de déclarer forfait. L'échange durant donc une nouvelle poignée de minutes, le rythme des attaques oscillant légèrement, mais aucun d'eux ne semblait parvenir à emporter la victoire, ou à vouloir le faire. Enfin leur corps ne tenu plus et, à la suite d'un échange, immobilisé par la fatigue ressenti dans chacun de ses muscles, Kyoshiro ne put retenir un rire clairement amusé, vivifié par cet échange, avant d'admettre sans honte :

    Je pense qu'on peut s'arrêter là, pour ce soir.  Tu n'es pas juste agréable à entendre, mais une sacrée bretteuse. C'est rare que quelqu'un arrive à suivre mon rythme. 


    Cela lui faisait mal d'admettre la force d'un autre guerrier, d'habitude, mais celle devant lui l'avait définitivement mérité. Fatigué, la respiration rapide et les mouvements lents, le jeune homme s'assit par terre, dans un premier temps, avant de laisser son dos brûlant reposer contre le sol glacial. Pendant un instant il envisagea de rester là et de laisser la fatigue le gagner, mais était-ce vraiment la bonne solution, pour quelqu'un qui voulait à ce point faire bonne impression ? Rigolant légèrement à cette idée, il demanda finalement à sa comparse :

    Tu penses que les gardes vont dire quelque chose, si je m'endors ici ? Hum. Ils risquent probablement de me prendre pour un ivrogne. 


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    Évidemment Kyoshiro était un minimum un gentleman et n’avait pas rebondit avec une nouvelle ligne à la limite du flirt sur ce qu’elle avait dit quoi qu’à son ton de voix, il était clair qu’il en avait compris le sens. Toutes ces phrases, ces piques à la limite de la séduction, tous ces sous-entendus qu’ils partageaient n’étaient qu’un jeu. Un jeu qu’ils jouaient tous les deux. Adultes, consentents et éclairés, mais Hotaru ne pouvait s’empêcher de se demander et si ? Et si ce n’était pas un jeu ? Pourtant aussitôt formulées, ces folles idées étaient reléguées à n’être que joyeuses hypothèses et elle les enfermait immédiatement dans un tiroir de son esprit pour ne plus y penser. Leurs discussions n’avaient pas être compliquées. Elle lui sourit donc, même s’il ne pouvait le voir laissant échappa un petit ‘’hn’’ amusé.

    Lorsque Kyoshiro déclara enfin qu’ils pouvaient s’arrêter, le sabre d’Hotaru lui tomba presque des mains, alors qu’elle se laissa tomber sur le dos, en étoile à même la pierre.

    Je dirais bien la même chose, mais il semblerait que ce soir, tu garde quand même une sacrée longueur d’avance. Tu as à l’air d’avoir eu un peu de mal et moi je suis au bout de ma vie.


    Kyoshiro, était, comme elle à même la pierre froide de la plateforme. Il y avait de ce moment-là une certaine familiarité qui rendait ça particulièrement attrayant. Elle se voyait bien recommencer une soirée comme celle-là, encore et encore, jusqu’à ce que se soit routine.

    Elle tourna le regard vers l’homme qui n’était éclairé que par le faible halo de la lune. C’était bien, trop bien pour être vrai et pourtant, si elle ne croyait ses muscles réticents, ce n’était pas un rêve non plus. Puis, venant un peu changer le ton, le bretteur aveugle lui posa donc une question qui vint arracher un fou rire la femme.

    Je suis pas mal certaine que ce sera le cas. Ça ou un sans-abri. Un sans abris très bien habillé et bien en muscle, mais quand même.


    Elle ria un peu plus longtemps avant de reprendre son calme et de se hisser sur ses pieds de peine et de misère. Si son souffle c’était calmé depuis leur échange de coups, il n’en restait pas moins que chacun des muscles de son corps se refusait à lui obéir proprement et donc elle devait y mettre un peu plus d’effort.

    Aller. Je dois y aller, sinon mes frères vont se faire des idées.


    Elle finit sur un ton joueur avec un clin d’œil. Bien sûr, elle insinuait ‘’elle aussi se ferait des idées’’ mais elle ne le dit pas à vive voix, laissant l’homme le comprendre de lui-même.

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