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Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Les ombres du passé || ft tadake Kyoshiro Dim 26 Juin - 7:50
Les ombres du passé
Un matin comme les autres, enfin, c'était ce que pensait Hotaru avant qu'on ne vienne l'interpeller pour une mission. On lui avait dit qu'elle devrait partir avec Kyoshiro dans la journée et aussitôt qu'elle avait entendu son nom, la demoiselle s'était portée volontaire pour aller le chercher directement chez lui. Ne voyant pas le problème, le messager n'avait pas fait d'histoire. Tant mieux s'ils se connaissaient déjà, ça lui sauvait un peu de travail.
La samouraï se hâta donc chez elle pour enfiler son armure et prendre ses armes. Elle voulait être prête à partir aussitôt que Kyoshiro le voudra. Elle était plutôt heureuse de pouvoir enfin partir en mission avec seulement lui comme partenaire. Les heures passées ensemble sur le terrain d'entraînement allaient enfin être mises à profit. Leur synergie développée à force d'entraînement, de match et d'échange de coups allait pouvoir briller. Depuis qu'ils étaient une équipe, jamais ils n'avaient fait de mission ensemble au grand damne d'Hotaru, mais aujourd'hui, cela changeait.
Bien qu'elle savait où il habitait, jamais elle ne s'y était encore rendue. Elle avait enfin la bonne excuse pour y aller. Se rendre chez son amant ne lui prit que peu de temps et elle réalisa bien rapidement qu'il habitait un appartement. Un petit sourire vint prendre place sur le visage de la samouraï qui ne put s'empêcher de penser que cela ressemblait bien à Kyoshiro. Il n'était pas du genre à être à la maison et ne cherchait probablement pas à vivre dans un endroit exagérément spacieux. Lorsqu'elle fut au niveau de sa porte, elle hésita une seconde. Cogner ? Entrer ?
S'il n'était pas là, Hotaru s'imagina que la porte sera verrouillée et si c'était le cas, elle irait donc directement à la forge. Si normalement, elle se doutait avoir plus de chance de l'y trouver, elle espérait tout de même qu'il soit chez lui. Une curiosité presque malsaine la prenait. Elle voulait découvrir dans quel genre d'endroit vivait le samouraï qui avait réussi à lui prendre son affection.
Alors elle entra donc, sans cogner, sans s'annoncer. La porte n'était pas verrouillée et elle ouvrit sur un appartement à une seule pièce, plongée dans la pénombre. Un pièce vide de décoration, impersonnelle. Si cela pouvait être en partie expliqué par sa cécité, l'autre partie de l'était par son manque de présence dans les lieux. Il ne devait pas rester plus longtemps que le strict minimum requis pour dormir. Il n'avait pas l'air du genre à être chez lui simplement pour l'être. Un petit sourire vint de nouveau éclairer le visage de la samouraï alors qu'elle entra sans faire de trop de bruit.
Mais aussitôt qu'elle ferma la porte derrière elle, le colosse qui dormait encore se réveilla en sursaut. Sa peau couverte de sueur, son souffle rauque, agité. Il semblait émerger d'un horrible cauchemar.
Sans perdre de temps, Hotaru se précipita à ses côtés, laissant tomber la discrétion son armure et ses armes tentant à chaque pas.
Elle posa une main sur la sienne pour indiquer sa présence puis vint l'enlever s'il le lui permettait bien sûr.
La samouraï se hâta donc chez elle pour enfiler son armure et prendre ses armes. Elle voulait être prête à partir aussitôt que Kyoshiro le voudra. Elle était plutôt heureuse de pouvoir enfin partir en mission avec seulement lui comme partenaire. Les heures passées ensemble sur le terrain d'entraînement allaient enfin être mises à profit. Leur synergie développée à force d'entraînement, de match et d'échange de coups allait pouvoir briller. Depuis qu'ils étaient une équipe, jamais ils n'avaient fait de mission ensemble au grand damne d'Hotaru, mais aujourd'hui, cela changeait.
Bien qu'elle savait où il habitait, jamais elle ne s'y était encore rendue. Elle avait enfin la bonne excuse pour y aller. Se rendre chez son amant ne lui prit que peu de temps et elle réalisa bien rapidement qu'il habitait un appartement. Un petit sourire vint prendre place sur le visage de la samouraï qui ne put s'empêcher de penser que cela ressemblait bien à Kyoshiro. Il n'était pas du genre à être à la maison et ne cherchait probablement pas à vivre dans un endroit exagérément spacieux. Lorsqu'elle fut au niveau de sa porte, elle hésita une seconde. Cogner ? Entrer ?
S'il n'était pas là, Hotaru s'imagina que la porte sera verrouillée et si c'était le cas, elle irait donc directement à la forge. Si normalement, elle se doutait avoir plus de chance de l'y trouver, elle espérait tout de même qu'il soit chez lui. Une curiosité presque malsaine la prenait. Elle voulait découvrir dans quel genre d'endroit vivait le samouraï qui avait réussi à lui prendre son affection.
Alors elle entra donc, sans cogner, sans s'annoncer. La porte n'était pas verrouillée et elle ouvrit sur un appartement à une seule pièce, plongée dans la pénombre. Un pièce vide de décoration, impersonnelle. Si cela pouvait être en partie expliqué par sa cécité, l'autre partie de l'était par son manque de présence dans les lieux. Il ne devait pas rester plus longtemps que le strict minimum requis pour dormir. Il n'avait pas l'air du genre à être chez lui simplement pour l'être. Un petit sourire vint de nouveau éclairer le visage de la samouraï alors qu'elle entra sans faire de trop de bruit.
Mais aussitôt qu'elle ferma la porte derrière elle, le colosse qui dormait encore se réveilla en sursaut. Sa peau couverte de sueur, son souffle rauque, agité. Il semblait émerger d'un horrible cauchemar.
Sans perdre de temps, Hotaru se précipita à ses côtés, laissant tomber la discrétion son armure et ses armes tentant à chaque pas.
Kyo, ça va ?
Elle posa une main sur la sienne pour indiquer sa présence puis vint l'enlever s'il le lui permettait bien sûr.
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Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
# Re: Les ombres du passé || ft tadake Kyoshiro Dim 26 Juin - 8:45
Les ombres du passé
Il était de notoriété commune que Kyoshiro était l'un des travailleurs les plus acharnés de tout Seizan car, de son propre avis, la modération ne pouvait être l'attrait que des perdants et des faibles d'esprit. Il avait un objectif et il ne pourrait jamais l'atteindre en y allant avec le dos de la cuillère, aussi avait-il passé toutes ces journées dans sa forge et toutes ses soirées sur le terrain d'entraînement, mais un tel rythme de vie avait forcément un coût sur sa santé physique et mentale. Il savait qu'il tirait trop sur la corde, mais s'il avait su arriver jusqu'ici à ce rythme, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Il continua donc, mais ses journées étaient de plus en plus longues et ses nuits toujours plus courtes.
Il profitait toujours de la présence de Hotaru – sa partenaire et bien plus encore – comme d'un répit bien mérité, mais ces rares moments de calme ne parvenaient guère à compenser la fatigue qui s'était accumulée, au fil des années. Et puis il y avait les nuits, ce sommeil qu'il avait fini par redouter, car il faisait rejaillir à la surface ce qu'il y avait de pire et de plus inavouable chez l'enfant de l'hiver. Aujourd'hui le colosse avait forgé toute la journée et toute la nuit, si bien que le soleil commençait à se lever lorsque, éreinté et épuisé, il s'en était allé s'écrouler dans le lit de son modeste appartement.
Les journées pouvaient être éreintantes pour tout guerrier qui se respectait, mais chacun pouvait s'accrocher au réconfort de pouvoir rentrer chez soi, et profiter de sommeil pour repartir du bon pied le lendemain matin. Pour le Tadake c'était bien différent, car ses nuits étaient plus horribles et épuisantes que ses journées ne pourraient jamais l'être. Celle-ci ne fut aucunement différente des autres.
Il faisait toujours le même rêve, nuit après nuit. Toujours le même plongeon dans un passé auquel il ne voudrait plus jamais repenser. Il ne s'agissait pas d'un amas d'images, dans son cas, mais de sons, de senteurs et de sensations. Cette nuit-ci fut particulièrement agitée, alors que son corps tremblait sous le souvenirs des...attentions un peu musclées d'un père déçu par sa création. Son corps en portait encore les marques, aujourd'hui, mais ce fut le jour de la trahison qui mis son esprit le plus à mal.
Son corps était tétanisé, en se remémorant l'exact instant où son père l'abandonna sur un chemin de montagne. Là, dans cette chambre qui aurait dû être son sanctuaire, il se remémora la peur, l'incompréhension, le désespoir, l'abandon et le désir vital de retrouver les bras de parents qui, de toute évidence, ne voulaient pas de lui. Après tout, il n'avait que six ans à cette époque là, mais il s'en rappelait encore comme si cela avait eu lieu hier. De toutes les émotions, c'était bien la peur qui le paralysait le plus à ce moment là et, au moment où le petit garçon de l'époque commença à appeler ses parents, à hurler de ses petits poumons à l'aide, un bruit d'une porte claquée extirpa brutalement le colosse de ce qui était son pire et plus récurrent cauchemar.
Comme si on l'attrapait par la gorge pour l'extirper hors d'eaux bouillantes et suffocantes, comme s'il était sur le point de se noyer, le colosse fut ramené brutalement à la réalité. Le souffle court, la sueur perlant sur son corps, les muscles tendus comme résultant du plus intense des efforts, le colosse resta là un instant, ne parvenant pas à savoir s'il rêvait encore, jusqu'à ce qu'une main ne vienne le touche. Des bribes de peur étaient encore présentes dans cet esprit confus, si bien qu'il eut un brusquement mouvement de recul, face à ce contact imprévu.
Qui... ?
Oui, en dépit de ses talents il fallait bien se rappeler qu'il était aveugle. En d'autres circonstances il aurait reconnu Hotaru d'entrée de jeu mais...son esprit encore un peu trop confus pour que l'identification soit aussi immédiate que d'habitude. Il resta là, quelques secondes et, lorsque le tremblement de sens mains ne sembla pas cesser, il les serra l'une contre l'autre, pendant assez longtemps pour reprendre le contrôle de ses sens et son esprit. Dans un souffle, il murmura alors :
Hotaru ?
Il venait de réaliser qui était là, quelle personne s'était permise d'entrée et, d'instinct, avec le peu de force qu'il avait encore, le colosse se redressa de son lit. D'une démarche lente, il avança vers un bac d'eau glacée, un peu plus loin, dans lequel il plongea la tête, pour se donner le coup de fouet dont son organisme avait besoin. Le choc fonctionna, car le colosse sortit quelques secondes plus tard, passa ses deux mains sur son visage pour chasser l'eau et les restes de son cauchemar, par la même occasion. Les deux bras tendus de chaque côté du bac, la tête penchée vers la surface de l'eau glacée, le colosse souffla à nouveau :
Je vais bien, merci. Un sommeil un peu agité, mais rien que je ne puisse gérer.
Il prit quelques secondes supplémentaires pour poser ce masque sur son visage, pour se forcer à sourire malgré le trouble encore toujours présent. Ainsi toujours le dos tourné, bénissant les cieux que ses prunelles soient suffisamment lactées pour qu'on ne puisse y lire son trouble, il demanda sur un ton faible mais léger :
Te te manquais à ce point-là que tu ne pouvais pas m'attendre à la forge, c'est ça ?
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# Re: Les ombres du passé || ft tadake Kyoshiro Dim 26 Juin - 11:36
Les ombres du passé
Émerger des songes n'était pas tâche facile lorsqu'on s'y en arrachait, mais cela semblait encore pire lorsque c'était un cauchemar. Kyoshiro, aussi impressionnant était-il restait un homme. Un homme aveugle qui plus est. Revenir à la réalité prenait donc du temps. Son cauchemar était sans nul doute quelque chose d'horrible pour ainsi le perturber. Malheureusement l'aimer ne donnait pas tous les droits … pire encore l'aimer ne lui donnait en rien accès à ce qui se passait dans sa tête et ce même si elle aurait sincèrement aimer y être.
Elle laissant donc le temps à son compagnon de se reprendre en main, comprenant qu'il ne voudrait pas d'un contact tant qu'il n'était pas entièrement revenu à lui-même. Lorsqu'il l'identifia et répondit par l'affirmative, d'un petit "hum-hum". Il se leva pour rejoindre un bac d'eau et elle le regardait faire, sans oser bouger que trop consciente qu'elle venait d'entrer dans son intimité plus qu'elle ne l'avait fait avant. Elle attendait le verdict, non la sentence. Certaine d'avoir violer un interdit. Probablement était-ce du au fait qu'elle venait de le voir un peu plus vulnérable qu'elle ne l'avais jamais vu. Peut-être était-ce dû au fait qu'elle n'avais pas demander la permission encore à cause de sa dernière phrase insinuant subtilement qu'il ne le voulait pas là.
Hotaru se permirent un petit soupir avant de se donner la force de répondre. Un petit sourire amer sur le visage elle lui dit :
Et finalement, elle se permit de bouger de sa position pour rejoindre l'homme à côté de son bac. Elle glissa une mains dans son dos, alors qu’elle s'en remit à nouveau à l'humour. Peut-être était-ce mal placé, mais ça semblait la seule chose qu'elle puisse faire pour alléger la tension qui prenait place en elle.
Elle se saisit d'une serviette qu'elle lui offrit immédiatement pour qu'il puisse se sécher. Elle répondit ensuite à sa dernière phrase le ton un peu moins léger qu'elle aurait voulu :
Un petit sourire et elle reprit, cette fois-ci, se sentant un peu plus à l'aise. L'humour ayant su faire sa part pour la jeune femme samouraï.
Elle marqua une pause un instant, observant l'endroit.
Elle laissant donc le temps à son compagnon de se reprendre en main, comprenant qu'il ne voudrait pas d'un contact tant qu'il n'était pas entièrement revenu à lui-même. Lorsqu'il l'identifia et répondit par l'affirmative, d'un petit "hum-hum". Il se leva pour rejoindre un bac d'eau et elle le regardait faire, sans oser bouger que trop consciente qu'elle venait d'entrer dans son intimité plus qu'elle ne l'avait fait avant. Elle attendait le verdict, non la sentence. Certaine d'avoir violer un interdit. Probablement était-ce du au fait qu'elle venait de le voir un peu plus vulnérable qu'elle ne l'avais jamais vu. Peut-être était-ce dû au fait qu'elle n'avais pas demander la permission encore à cause de sa dernière phrase insinuant subtilement qu'il ne le voulait pas là.
Hotaru se permirent un petit soupir avant de se donner la force de répondre. Un petit sourire amer sur le visage elle lui dit :
Évidemment, il y a rien que tu ne puisse gérer.
Et finalement, elle se permit de bouger de sa position pour rejoindre l'homme à côté de son bac. Elle glissa une mains dans son dos, alors qu’elle s'en remit à nouveau à l'humour. Peut-être était-ce mal placé, mais ça semblait la seule chose qu'elle puisse faire pour alléger la tension qui prenait place en elle.
Avec des nuits aussi agitée, tu n'a pas besoin de t'entraîner !
Elle se saisit d'une serviette qu'elle lui offrit immédiatement pour qu'il puisse se sécher. Elle répondit ensuite à sa dernière phrase le ton un peu moins léger qu'elle aurait voulu :
Tu le sais bien dix minutes sans toi et j'en peux déjà plus.
Un petit sourire et elle reprit, cette fois-ci, se sentant un peu plus à l'aise. L'humour ayant su faire sa part pour la jeune femme samouraï.
En vrai, on a une mission tous les deux. Je suis venue te cher her et en profiter pour voit où tu habites. C'est pas très juste que tu saches c'est co.ment chez moi et pas vice versa.
Elle marqua une pause un instant, observant l'endroit.
je devrait venir plus souvent, c'est tranquille ici.