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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Chuunin de Seizan / Souhei dans le Kamisuuhai
    Kaice Maho
    Chuunin de Seizan / Souhei dans le Kamisuuhai
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    # Danse martiale [Kara Saki] Dim 19 Juin - 17:10
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    Percée du feu jaunâtre sur une toile azur, le ciel matinal s'offrait dans toute sa splendeur. Pas de rites religieux, pas de corvées à la forge paternelle, aujourd'hui le moine s'occupait d'une autre facette de sa vie. Depuis sa nouvelle affectation, ses retrouvailles avec son vieil ami, quelque chose s'était éveillé dans son subconscient. Il n'en était pas encore conscient, bien trop occupé par le présent, par les plaisirs de la vie et du quotidien. Toutefois l'ambition maladive de Kyoshiro, la détermination d'Hotaru, Maho ne pouvait plus se contenter de sa léthargie. Il devait lui aussi évoluer, briser le cocon confortable où il s'était empêtré.

    Aussi quitta t'il le Temple de bonne heure, un bol de riz, une toilette succincte, et le voila gambadant sur les ponts suspendus. Un simple manteau s'opposant à l'hiver naissant, il gardait en dessous ses accoutrements habituels, ou plutôt son absence de vêtements habituelle. La marche se transforma rapidement en course, histoire d'échauffer le corps, et de décrasser ses poumons par l'air glaciale des montagnes.
    Le pic des bourrasques l'attendait, et comme d'habitude il évita les plateformes principales. S'infiltrant dans le creux des roches, il suivit le cours d'un rivière, sautant allègrement de roche en roche, absorbant la beauté des lieux. Un grand érable l'attendait sur un fin plateau, l'herbe sauvage chatouillant ses racines, l'horizon sculpté de roche servant de toile de fond.
    Privilégiant l'escalade, Maho sautait de roches en roches, ses mains trouvant aisément les prises les plus étranges, aider sans doute par l'habitude. Il sentit enfin le contact de l'herbe sous sa paume, et d'une brillante impulsion il décolla des parois, atterrissant d'un bond gracile au lieu dit. Des gouttes de transpiration perlaient sur son front, son souffle excité se faisait plus rapide. Levant lentement le regard, il aperçut, non sans surprise, une silhouette étrangère.

    Silence.

    Seule réaction possible devant pareille démonstration. Un corps en accord avec le vent, des mouvements graciles, fluides, serait-ce… Paralysé par le spectacle, par l'émotion, le Kaice resta là, bras ballants, iris écarquillés, spectateur chanceux d'une danse exquise.
    Hélas sa présence fut remarquée, joignant les mains, il s'inclina brusquement, ses joues se teintant de rouge.

    Toutes mes excuses… Je ne souhaitais pas vous déranger. Vous êtes juste… magnifique.


    Confusion des mots, il voulait parler de l'art, il complimenta l'artiste. Non pas qu'elle fut moche… Ce n'était pas le sujet ! Rire nerveux se changeant en sourire, depuis quand était il  timide ? Reprenant soudainement consistance, ses yeux passant de la rondeur à l'amande, il joignit lentement les mains, le poing dans la paume, s'inclinant de nouveau à la façon des moines.

    Kaice Maho, enchanté. J'ai cru reconnaître les soixante-quatre mains du Bagua Zhang ? Quel plaisir en tout cas d'observer un art interne.

    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    L’astre céleste s’élève, ses couleurs chaudes emplissent le ciel de Seizan, un peu plus chaque seconde. Ses rayons se heurtent à la roche glaciale du village, éveillent les premiers esprits, provoquent les premiers gazouillements des oiseaux. Le jour se lève, la nuit disparaît. L’air se réchauffe. La nature se lance dans une mélodie différente de celle qu’elle joue la nuit. Tes yeux sont fermés, ton esprit concentré. L’air encore frais empli tes poumons. Tes pas s’enchaînent. La plante de tes pieds nus glisse sur la pierre. Ta longue chevelure se balance au rythme de tes gracieux mouvements. Ton rythme cardiaque s’accélère, tes muscles sont souples et tendus à la fois, tes yeux mi-clos, laissant à peine percevoir le bleu saisissant de ceux-ci.

    Ton esprit s’affute. Tes gestes sont fluides. Ta jambe trace un demi-cercle dans le sens horaire avant de plier. Ton appui s’ancre. Ta main s’élève, paume vers le ciel, salutation aux dieux, peut-être ? Tu es en transe. Tu te sens légère. Libre. Depuis combien de temps n’as-tu pas eu l’occasion de t’adonner à cet art ancestral qu’est la danse martiale ? Trop longtemps, c’est certain. Tu sens le parfum de la terre. Tu entends la musique du feuillage secoué par le vent.

    Ta main redescend, lentement, dans un geste contrôlé. Ta poitrine s’abaisse tandis que tu expires l’air, emprisonné jusque lors à l’intérieur de tes poumons. Ta seconde jambe remonte. Ton pied quitte terre. Fragile équilibre entre esprit et corps. Ressentir. Comprendre. Observer. Controller.

    L’impression de s’envoler. D’entendre les cordes d’un Shamisen vibrer en ton cœur. Le rythme erratique et pourtant maitrisé, qui ralenti soudain avant de repartir de plus belle.  

    Ta jambe levée dessine dans un mouvement aérien un nouveau demi-cercle dans le sens opposé du premier. Ta paume s’avance, salut la montagne, tandis que ta seconde main se cache dans ton dos. Nouvelle inspiration. Et puis, une présence qui te sors de cet état si particulier. Tes yeux s’ouvrent entièrement. Tes iris de glace se dépose sur l’homme qui vient de faire son entrée en scène, après s’être faufilé à travers la roche.

    Un visage semblable à celui qu’on retrouve sur les peintures. Des traits féminins, qui lui donnent des airs de fragile princesse. Sa peau pâle se teinte de pourpre et ses lèvres remuent, formulant de maladroites excuses et justifications quant à sa présence ici, avant de laisser place à la curiosité d’un amateur d’art, à n’en pas douter. Un spectacle qui t’arrache un petit rire.

    « Merci pour le compliment, mais pas besoin de s’excuser, ces terres ne m’appartiennent pas jusqu’à preuve du contraire, non ? »

    Qui étais-tu pour interdire aux autres de profiter de la grandeur de ces montagnes ? De toutes cette beauté à couper le souffle ! Personne. Tu te baisses et saute de ton perchoir, un peu plus élevé de la zone où se trouve le dénommé Maho. La plante nue de tes pieds heurte le sol. Ah oui, tu avais presque oublié ce détail. Ton poing de loge dans ta paume, tandis que tu rends la salutation au jeune homme.

    « Je m’appelle Kara Saki, enchantée »

    Moment de silence. Ton regard cherche de quoi habiller tes petits petons.

    « Ah ! Là ! »

    Tes sandales t’attendent sagement contre un rocher. Il ne te faut que quelques secondes pour les enfiler et ainsi, porter plus grande attention au jeune homme qui a interrompu ta séance.

    « Certains mouvements sont en effet tirés des soixante-quatre mains du Bagua Zhang mais j’ai ajouté quelques mouvements d’autres disciplines. »

    Tu t’approches enfin un peu plus du brun. Il s’agit d’un connaisseur, tu en es maintenant certaine. Tout tes indices pointent dans cette même direction.

    « Vous pratiquez les soixante-quatre mains du Bagua Zhang ou bien un autre art interne ? C’est assez rare ici de tomber sur des personnes capables de comprendre toute l’importance d’un art qui affute l’esprit au lieu de ne causer que destruction. »

    Tu aimes Seizan. Vraiment. Mais le village, axé sur les batailles, n’a jamais laissé tant de place aux arts plus philosophiques, à ton grand désarroi.

    « Seriez-vous d’accord pour me faire une petite démonstration, Maho-san ? Je suis convaincue que vous n’avez pas tant l’occasion de montrer vos talents dans ce domaine, n’est-ce pas ? »

    Pointe de malice qui se glisse dans ton regard. Quel sera son choix ? La fuite ? Ou bien l'accomplissement ?

    Chuunin de Seizan / Souhei dans le Kamisuuhai
    Kaice Maho
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    Kara Saki, danseuse de Seizan, un nom qu'assurément le moine n'oublierait pas. Sourire attendri la suivant alors qu'elle cherchait ses sandales, la beauté se maquillait d'humanité. Elle connaissait les mouvements, elle répondait aux mots, venait-il de trouver une consœur ?

    Rares certes, mais pas impossible. Nos compatriotes se focalisent aisément sur les dons de Futsunushi, seulement dans l'enceinte du temple, les danses d'Hachiman et d'Omoikane trouvent quelques adeptes.


    Pas le temps de finir, la curiosité l'emporta. Encore une fois les lèvres de l'éphèbes s'entrouvrirent. Bien entendu qu'il ne refuserait pas une occasion de montrer ses talents. Inclinaison de la tête, il s'avança vers une herbe plus stable.

    J'ai effectivement pratiqué la paume des huit trigrammes, et mon maître serait prêt à jurer que je n'avais rien besoin d'autres. Comme vous toutefois, mes influences sont multiples.


    Soudainement les bras se relaxèrent, une expiration, le Kaice s'ancrait au sol. Les pieds joints s'ouvrirent, une ligne parfaite, puis du centre le corps se mut, une spirale entraînant les bras. Paumes ouvertes, les jambes s'engouffraient dans un cercle, un authentique Tao du Baqua Zhang.
    Position du cheval, une inspiration, et le corps tout entier se replia sur lui-même. Les mains fleuries se referment en un poing, et d'une ligne simple, direct, Maho s'élança, la main gauche imitant la pointe de la lance. Le rythme s'accélérait, la fluide élégance des soixante-quatre mains laissait place au rythme guerrier du Xingyi. Il avait son propre style, et ce fut une main ouverte qui s'arrêta devant la spectatrice, une invitation, un sourire.

    Je développe mon propre style, absorbant le nécessaire, oubliant le superflu. Si les danses martiales vous passionnent, venez donc vous entraînez au Temple ! Seizan abritent de brillants combattants, mais les danses martiales n'ont que peu de place dans les dojos.

    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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    Les yeux pétillants de joie et de candeur, comme ceux d’un enfant, ton esprit s’accroche à chacune des paroles du moine avec une curiosité non-dissimulée. Après tout, tu n’as pas à avoir honte ! Cela fait longtemps que tu pratiques l’art de la danse martiale, mais depuis le décès de ton père et maître, tu n’as jamais réellement croisé d’autres adeptes. Non, ta vie s’est résumée aux missions et aux tragédies en tout genre, et bien que dans ton cœur, tu as gardé cette précieuse place pour l’art, tu n’as pas eu d’occasion d’en parler avec d’autres personnes à part Hotaru, sorte de mère adoptive à tes yeux, bien que tu ne l’avoueras sans doute jamais. Heureusement, tu n’es pas la seule curieuse dans cette histoire. Le regard du dénommé Maho s’illumine de la même étincelle, tandis que ses lèvres délivrent des paroles qui ressemblent à une douce mélodie à tes oreilles, annonçant la démonstration imminente qui allait se dérouler devant toi.

    Sans interrompre son discours, tu te recules. Lui laisse de la place sur cette scène qu’est la nature sauvage des montagnes bleues, pour poser ton séant contre une roche un peu plus plate et confortable que les autres.

    Il prend son élan, et le voilà qui s’envole presque. Les gestes sont fluides, délicats et puissants à la fois, comme la danse mortelle d’un prédateur. Sa longue chevelure virevolte à chaque impulsion de ses muscles. La respiration est calme, la maîtrise du corps complète. Le rythme accélère, et chaque seconde t’en apprends un peu plus sur le caractère et les influences du religieux. Ses inspirations. Ses forces, ses faiblesses. En dansant, on en révèle souvent plus qu’on ne le veut sur soi-même. Pourtant, ce n’est pas la malice qui motive cette lecture du moindre de ses mouvements, mais bien l’amour de l’art à l’état pur. Des émotions transmises à chaque enchaînement. Cette histoire racontée à travers un corps totalement dédié à sa prestation. Ta carapace de glace laisse entrevoir l’âme ardente que tu y enfermes, sous couvert d’efficacité et d’impartialité.

    Un dernier mouvement, ferme, une main tendue dans ta direction. Invitation silencieuse et néanmoins irrésistible, accompagnée d’une seconde, cette fois audible. Sourire malicieux aux lèvres, tu bondis de ton siège rocheux, ton corps tourne sur lui-même dans les airs. Les longues manches de ta tenue rappellent les ailes d’un de ces anciens dragons que l’on retrouve sur les anciennes broderies. Tes pieds touchent terre, s’ancrent dans celle-ci tandis que ta main droite, comme la lame d’une arme, s’élance, frôle la joue de l’homme avec cette étrange mélange de délicatesse et de brutalité paradoxale, paume vers le ciel.

    « Vous êtes sûr ? Je suis une adepte d’Omoikane-sama assez atypique dans ma manière de croire, ce serait dommage que je vous attire des ennuis »

    Ta hanche pivote, entraînant dans la foulée ta jambe gauche vers l’avant et forçant le moine à reculer d’un pas en rythme avec tes gestes. Ton bras droit se replie, sans que ta main ne bouge réellement de place.

    « Mais je dois avouer que je suis plus que curieuse de voir d’autres pratiquants de danse martiale. Sont-ils tous aussi doués que vous, ou vous êtes une exception, Maho ? N’oubliez pas que le fausse modestie est une insulte »

    Second mouvement de hanche, te faisant tournoyer, et te voilà dans le dos de ton collègue. Tes mèches argentées se mélangent aux siennes, plus sombres. Vos dos s’effleurent, et un petit rire empli de malice secoue ton thorax.

    « Désolée si mon style se fait un peu agressif, je suis juste tellement curieuse de voir vos réactions ~ »

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    Impossible de rester insensible à l'enthousiasme de la danseuse. Le Souhei pratiquait parfois au Temple, et si les disciples ne manquaient pas, rares étaient ceux y trouvant un véritable intérêt. Beaucoup perdait patience avant d'arriver à quoique ce soit, et les autres ne continuaient que par ce qu'ils y étaient forcés par leurs maîtres respectifs. Les vrais amoureux des arts internes manquaient. Difficile après tout de prouver qu'une danse vaincrait un monstre.

    Pourtant elle était bien là, l'observant de ses yeux cristallins, et elle ne se fit pas prier pour répondre à l'invitation. Glissant sur le vent, elle s'envola en tournade, terminant de sa main ouverte une somptueuse estoc. Immobilité du Kaice, il se contenta d'un simple sourire, tandis qu'une coupure fine et précise maquilla sa joue. Une entaille minime, mais témoin du sérieux de sa partenaire.
    Pas le temps de niaiser, la valse reprit, et forcer à la retraite, il parvint tout juste à effleurer la paume offerte avant qu'elle s'effaça. Suivre la spirale, il s'engouffra dans une parfaite symétrie, une synchronisation spontanée les emmenant dos à dos. L'onyx jouait avec la glace, et essuyant le filet de sang d'un rapide coup de main, Maho balaya ses craintes.

    Je n'ai jamais été aussi sûre. Nos danses sont des arts martiaux, cette agressivité n'a rien d'inauthentique.


    Joignant le geste aux mots il inclina son buste. La main gauche se déploya, feinte aux merveilleux atours, tandis qu'il allongea son gras droit, passant au dessus de l'épaule offerte. Cercle autour du bras prisonnier, syphon qui s'accomplit dans un face à face, main droit sur l'épaule gauche. Encore une fois le circulaire se transformait en ligne, tandis que la droite revenait, la paume gauche s'avançait, ouverte vers le plexus. Un mouvement qu'il arrêterait au contact de sa peau si elle s'attardait à l'encaisser.

    J'ai effectivement pratiqué la paume des huit trigrammes, et mon maître serait prêt à jurer que je n'avais rien besoin d'autres. Comme vous toutefois, mes influences sont multiples.


    Laissant la place aux mots, il baissa sa garde, observant non seulement comment sa partenaire s'en tirait, mais son expression, son enthousiasme, sa passion. En ce moment le Kaice n'avait nul besoin de façonner son sourire. Il profitait pleinement du moment. Une brise vint caresser ses cheveux, clignement des yeux, la danse reprenait de plus belle.
    Son chakra subtilement libéré enlaça ses muscles, il devint soudainement plus vif, plus léger. D'une impulsion il se retrouva devant sa partenaire. Centre de gravité abaissé, paume droite vers le ciel, gauche vers la terre. Ses iris luisant d'excitation dévoraient la danseuse.

    Accélérons le tempo. Seize croches, une mesure.


    Une invitation, pendant un rideau de ténèbres tomba sur le scène. Des cercles dorés au sol, les quatre poings cardinaux, le yin et la yang ? Ce n'était peut-être qu'une illusion, en tout cas la danse commença. Deux mains vers l'avant, deux doigts liés en lance. Tempo plus rapide, coup de pieds circulaire puis deux mains ouvertes, droite et gauche, quatre coup. Plus vite. Pirouette, les jambes célestes, les paumes cherchaient la chair, huit coups. Un ballet poussé à l'extrême, le corps s'agita, spirale, plié, fente, tandis que les mains s'abattaient. Pouvait elle tenir le rythme ?

    Les mains du Hakke, trente-deux temps.


    Jambes déployées, ses bras se murent en parfaite symétrie. Cercle complet, il frappa paume ouverte, un coup à l'apparence unique, mais le corps lui sentit bien les seize impacts. Bien sûr le moine n'employait pas toute sa force. Son but n'était pas de vaincre. Il avait sentit les esquives, ou les mains s'opposant aux siennes. Il espérait sincèrement qu'elle put attraper son tempo. Une partenaire pour une valse endiablée.
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
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    Portées par le vent, les chevelures se rencontrent. Yin and Yang. Un pas en avant, l’autre recule. Synchronisation naturelle, au rythme de la nature. Le chant des oiseaux résonne, se mélange au bruissement du feuillage, et pourtant, aucun son ne semble t’atteindre. Feinte, laissant ton épaule prisonnière d’une main. Valse forcée, vous amenant face à face. La paume visant le cœur nerveux de ton thorax, rapide, déterminée. L’esquiver ? Non. L’encaisser ? Encore moins. Esquisse d’un rictus sur tes tendres lèvres, ta main part à se rencontre. Les paumes se rencontrent, tes doigts s’entrelacent aux siens, ne laisse pas de place à la fuite, avant que ton bras n’attire soudainement le danseur en avant, d’un mouvement sec, perturbant son rythme et son équilibre, l’entrainant dans une farandole. le temps d’une seconde.

    « Une valse, ça ne vous dit pas ? »

    Malice dans l’intonation, tout autant que dans le regard. Ta main relâche la sienne, chacun se remet en position, bien décidé à prouver de quoi il est capable, artistiquement parlant. Si tu n’utilisais pas la danse au combat, tu avais néanmoins la chance d’être instruite sur le sujet. Assez pour discerner la beauté de chacun des gestes du prêtre. Une prière silencieuse, et pourtant puissante. Mais a qui la dédiait-il, précisément ? Pied droit ancré dans le sol, la jambe gauche tendue à l’arrière, comme si tu étais sur le point de t’envoler vers le ciel, grand ouvert au-dessus de vos têtes. Ta main droite se tends en avant, paume vers l’immensité bleue, et ta main gauche, elle, se cache au creux de ton dos.

    « Parfait »

    Tempo énoncé. Les sens aiguisés. Félins acrobates, entraînés dans un échange paradoxalement doux et brutal à la fois. Un nouvel élan. Entrainés par une passion artistique, vous voilà bondissant l’un vers l’autre. Le chakra se concentra en l’homme de foi, mais ce ne fut pas ton cas. L’art resta art, sans devenir arme en tes mains. Sans doute aurais-tu pu réagir plus rapidement aux mouvements du prêtre. Et pourtant, tu te figeas, quelques secondes, les yeux se remplissant d’étoiles à la vue de celui-ci. La grâce, la finesse, la force. Toutes ces choses semblaient prendre forme en lui. Cet instant, d’une grande beauté, secoua les tréfonds de ton esprit. Avais-tu vu de l’or au sol, ou bien était-ce la performance de l’homme qui avait simplement réussi à tromper ton regard ?

    Pendant une seconde, ton esprit oublia tout le reste. Ta curiosité se mit à bouillir comme un terrible magma, incontrôlable. Devais-tu esquiver ? Mais que ressentirais-tu en recevant ce coup, créé à partir d’un spectacle si captivant ? Douleur ? Admiration ? Un mélange des deux ? Maho avait réussi à éveiller en toi cette âme en quête de réponses, diverses et variées. Cet aspect de ta personne qui aimait parfois flirter un peu trop avec le danger.

    Sa voix résonne, l’attaque est lancée, le temps disponible pour agir chute drastiquement. Et puis, enfin, une réaction. La poitrine qui se retire de la trajectoire. La jambe gauche, jusqu’à tendue, trace de sa pointe un cercle dans la terre avant de quitter celle-ci pour s’élever dans les airs et projeter les poussière, sous la forme d’un nuage, en direction du danceur.

    Précieuses secondes gagnées. La danse continue. Ton dos se courbe en arrière, à l’opposé de la trajectoire de ta jambe. Tes paumes rencontrent le sol. Des abdominaux se contractent, et d’un geste fluide, et voilà à faire cette pirouette arrière, te ramenant sur tes deux pieds. Le temps presse. Le tempo te semble plus rapide. À moins que ce ne soit ta personne qui s’enflamme ? Ton visage, illuminé par l’adrénaline se déversant dans tes veines, trahis sans laisser de toute l’ardent brasier qui t’anime.

    « Je passe un très bon moment »

    Souffle saccadé, les cheveux ballotés ici et là par le vent, qui semble se faire de plus en plus brutal, le cœur battant, te voilà qui attaque à ton tour de ton propre chef. Avancée rapide droit sur le prêtre, vos corps s’effleurent, avant que ne te pivotes soudainement, le contournant de manière subite. Les doigts de ta main gauche, écorchés par les longues heures à travailler au cœur de la roche, effleurent son bras, avant que ton poing droit, lui, ne profite de sa position pour foncer au creux de son dos, visant avec sadisme un des reins du religieux danseur.

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    En parfaite partenaire, elle lui donnait le change, répondant au poing fermé par la paume ouverte, l'hirondelle virevoltait au rythme du paon. Même lorsqu'il accéléra la cadence, elle parvint à s'envoler, esquivant l'avalanche pour retourner à la subtilité. Encore une fois les corps s'approchaient, sensualité proche mais interdite, il s'agissait là de l'intimité de deux artistes.
    Confirmation orale à laquelle Maho opposa un sourire. Lui aussi s'amusait, cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas défoulé de la sorte. Le vice et la débauche avaient leur vertu, promesses d'oublis, de punition, mais c'était différent. S'entraînant seul, il avait oublié le plaisir d'avoir un partenaire. Peut-être devrait il se rapprocher de Kyoshiro ? L'aveugle serait sans doute ravis de l'aider. M'enfin, retour au présent.

    Sa joie résonnait avec celle de Saki, il la laissa agir, profitant de la pause pour calmer sa respiration. Plus habitué sans doute à ses danses, il sentait tout de même l'activation de son cœur, le sang coulait à flot, les veines se gonflaient d'enthousiasme.
    Pirouette divine, elle était divinement évanescente, quittant son regard pour enchaîner sur une feinte. Belle tentative, seulement elle n'était pas la seule à pouvoir s'envoler. Comme la belle le fit plusieurs fois, le moine prit son envol. Pied droit frappant le sol, il s'effaça de la zone de frappe, atterrissant allègrement un mètre plus loin.

    Délicieux échange ! Votre style est subtile et aérien, des qualités plutôt rares par ici.


    Joignant la paume et le poing, le Kaice mit fin à leur échange, pour l'instant. Il aurait pu continuer, mais honnêtement il avait peur de s'emporter. Difficile de retenir ses coups face à un adversaire de valeur, mais il ne souhaitait pas que cette belle rencontre finît sur un affrontement. De plus ce n'était qu'un début, ils auraient bien le temps d'échanger d'avantage. Arrangeant d'un vif mouvement de poignet les mèches masquant son visage, l'éphèbe marcha tranquillement vers la dame. Main tendue, sourire offert.

    Il faut vraiment que vous passiez au Temple. Nos danses sont un peu plus durs, plus martiales, mais je suis sûr que vous trouverez votre compte. D'ailleurs, où avez-vous développer ce style ?


    Il tatillonnait encore entre vouvoiement et tutoiement, mais la décision n'était pas sienne. Il réitérait pour l'instant son hésitation. C'était après tout plutôt rare qu'il s'intéressa à une femme au delà de son corps. Une façon de faire navrante, certes, mais telle était sa nature. Pour être honnête, il jaugeait la chair de son entourage peu importe le sexe, avant d'aller plus loin. Pourtant il y avait parfois des exceptions, aujourd'hui en était une preuve.

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    Les gestes synchronisés , les souffles se rencontrant pour se mêler, les deux épidermes s’effleurent, les mouvements se stoppent, une seconde, avant de reprendre comme pousser par un nouvel éclat de vent. À chaque pas, les manches de ta tenue, longues, rappelant les ailes d’une grue, dessinaient d’élégants cercles dans les airs. Vous étiez comme deux oiseaux, virevoltant, loin des problèmes terrestres. Pas d’angoisse, pas de responsabilités, pas de doute. Juste vous, vos deux corps, le doux murmure de la nature au creux de votre oreille. Un feinte, un coup, et le prêtre s’envola, plus loin, avec toute la grâce dont il était capable. Légèrement haletants, vous l’étiez. L’effort physique était plus conséquent que la légèreté de vos gestes ne le laissait paraitre, mais était-ce la seule raison ? Ou bien la rencontre d’un autre esprit artistique, au cœur des brutales montagnes bleues, qui vous avez emporté bien plus loin que ce à quoi vous vous attendiez ?



    L’échange se termina, et tandis que vous vous redressiez tout deux, un grand rire secoua ton torse, et illumina ton visage. Comme ton camarade, tu joignis ton poing à ta paume, et salua l’artiste martial qui t’avais offert une réelle pause dans ton gris quotidien.

    « J’ai également passé un très bon moment ! Cela faisait une éternité que je n’avais pas vécu un aussi bel échange ! »

    Tu aimais le champs de bataille, peut-être parfois un peu trop, maos sortir de tout ça, c’était exactement ce qu’il te fallait pour te détendre et te vider l’esprit. Tu te sentais bien plus légère, et ce qui devait d’abord être une méditation en solitaire s’était transformée en une agréable rencontre. Tu profitas des paroles de l’éphèbe pour remettre en place les mèches lunaires qui s’étaient échappées de ta tresse, d’une main qui happa ta chevelure pour la tirer en arrière.

    « Je passerais au temple avec plaisir, mais vous me devez une nouvelle danse Maho, je risquerais d’être frustrée sinon »

    Un éclat de malice dans la voix, vint accompagner cette déclaration, que tu laissas bien vite derrière toi pour répondre au questionnement de ton camarade danseur et artiste.

    « Ma mère était marchande, avant d’emménager ici et avant ça, elle a travaillé dans une troupe de danseur. Elle a toujours aimé les arts, et la danse était visiblement le seul que j’arrivais à maîtriser. »

    Un peu gênée par cet aveu, ta main vint masser maladroitement ta nuque, dissimulée sous la large tresse qui descendait le long de ton dos, tandis que ton regard opalescent fuyait celui de Maho.

    « Les arts ninja, la philosophie, ça, ce sont mes trucs, mais la broderie ou le peinture ... Je suis d’une maladresse comique et je n’ai jamais progressé depuis l’enfance. Mes nuages ressemblent à des yokai, selon mon père en tout cas. Si un jour, le cœur vous en dit, je dois encore avoir les notes de ma mère, elles pourraient vous intéresser ! »

    Parfois, tu tombes encore sur de vieux dessins de l’époque, et rien que les voir te fait rougir jusqu’aux oreilles. Et pourtant, tu n’as jamais pu te décider à les jeter ! Oui, c’est un éclat de ton passé, gênant, certes, mais les instants partagés avec tes parents restent de précieux souvenirs. En tout cas, s'il souhaitait simplement passer à la maison pour ces fameuses notes, tu ne comptais pas lui montrer ces torchons. Il était maintenant ton tour de laisser ta curiosité se renverser sur le pauvre homme. Effectuant un pas dans sa direction, et te penchant légèrement dans sa direction, le regard brillant, tes lèvres se laissèrent aller à tes douces questions.

    « Et vous ? Vous avez dit plus tôt avoir d’autres inspirations que votre maître. Est-ce que vous avez appris de nouveaux mouvements au fil de vos voyages ? Ou bien des rencontres au temple ? »

    Les touristes pouvaient se montrer nombreux par certaines périodes, afin de visiter l’impressionnant temple de fer, qui faisait la fierté du village. Un lieu où les prêtres étaient en phase avec l’art de la guerre, contrairement aux autres temples.

    « D’ailleurs, serait-il déplacé de vous demander si vous êtes particulièrement attaché à une divinité du temple, Maho-san ? »

    Est-ce que, lui aussi, avait centré ses valeurs autour de la déesse de la sagesse, ou s’était-il tourné vers ses frères, plus violents et abruptes ? Ou peut-être était il simplement dévoués à tous, sans préférence ?

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    Engouement partagé, singulière entente que la leur pour le peu de temps passé ensembles. L'art avait donc vraiment se pouvoir de fédérer les âmes. Promesse de retrouvaille, l'esprit habitué au jeu ne put outrepasser le sous-entendu. Observation de la femme au delà de l'artiste, une fleure à l'égal des mouvements qu'elle incarnait. Pourtant il se surprit à désirer une véritable danse. Beauté dans l'authenticité.

    Je n'y manquerai pas.


    Paupières closes, il inclinait la tête, scellant ainsi cette promesse de retrouvailles. Ceci dit ils étaient encore là, et les mots prirent la place des pensées. Mignone note de timidité qui s'alliait fort bien aux souvenirs d'enfance. L'éphèbe accompagnant d'un rire discret les confidences. Une tradition familiale, voici une exquise façon d'approcher l'art. De son côté il avait finalement abandonné l'héritage familiale. Il aidait de moins en moins son père, et celui-ci s'était d'ailleurs décidé à prendre un apprenti, comprenant finalement les intérêts divergeant de son fils.

    Cela serait avec plaisir. La broderie m'est étrangère, mais je m'en sors un peu en calligraphie. Mon truc c'est plutôt la musique.


    Machinalement il toucha sa ceinture, juste pour se rendre compte qu'il avait oublié sa flute. Et ben, pas de démonstration aujourd'hui ! En tout cas son intérêt pour les notes était sincère. Les mouvements de Saki étaient authentiques, il était donc naturellement curieux de comprendre où sa mère avait pu les récolter. Une troupe de danseurs itinérants, où un clan martial oublié par l'histoire ?
    Quand à ses influences, elles étaient hélas bien moins romanesques. Des années de pratiques et de dévouement, de multiples professeurs, et oui… Kadan Akira. Un regard légèrement assombri, imperceptible peut-être, cela dépendait de la perspicacité de l'observatrice.

    Tout moine est formé au Haut Temple de la création. Je dois donc les bases de mon style à Teito. Mens sana in corpore sano, les arts durs et souples s'entrecroisent chez les Souhei. Ceci dit mon ancien maître mélangeait Bagua et Xinjin, je lui dois mon entrée dans le Jyuken. Le reste provient des entrailles du Temple. Chang Sanfeng par exemple m'a ouvert la voie du Tai chi. Et chaque pratique possédant milles facettes, de temps à autres un voyageur nous apporte son style.


    Elle noterait sans doute qu'il ne mentionna pas Akira, qui avait envie de raviver une ancienne blessure ? Quand à Sanfeng, le mentionner rappela au Kaice qu'il était peut-être temps de le revoir. Ne pas se laisser prendre par les souvenirs. Son attention se recentra sur la belle, et encore une fois il ne put s'empêcher de rire.

    Beaucoup de moines ont tendance à se dédier à un Kami, et je respecte leur choix. Ceci dit ce n'est pas vraiment ainsi que j'interprète le Kamisuuhai. Nous devons honorer le Cosmos, Père et fils, sœur ou femme bannie, je ne fais pas de préférence.


    Des mots osés, qu'il ne se serait sans doute pas permis d'ordinaire. Toutefois après leur échange, il se sentait le droit d'être honnête. De plus, un clin d'œil ne tarda pas à modérer ses propos.

    Ceci dit pour être honnête, des enfants du Feu, Omoikane reste sans doute ma favorite. Mais la sagesse n'existe pas sans l'épreuve du réel, de la guerre et de la paix, de la destruction et du renouveau, à travers l'intelligence des armes.


    Et le voila qui s'embourbait dans de la rhétorique religieuse, elle n'était surement pas là pour ça ! Soupire, il se massa lentement le crane tout en s'excusant.

    Pardon, je m'emballe un peu. Ses cordes ont-elles une signification ?


    Heureux de trouver un échappatoire, il pointa du doigt les tresses carmines associées aux habits de Saki. Il espérait ne pas l'avoir ennuyé avec ses élucubrations mystiques, mais pour une fois, il ne souhaitait pas filtrer ses mots.
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    Des sourires échangés, et vos futures retrouvailles futures étaient scellées. Là où les discussions d’un banal affligeant se terminaient en de fausses promesses vides de sens, celles réalisées sous la coupe de l’art finissaient toujours par se réaliser. Les artistes se cherchaient. Tentaient de voir plus loin que la simple apparence. De saisir la beauté dans tout ce qui les entourait, que ce soit la vie, ou bien la mort. C’est ce qui avait créé entre vous, cette compréhension naturelle, qui vous permettait alors d’échanger sans difficulté aucune et ce, même si vos domaines de prédilection n’étaient pas les mêmes. Son rire, doux, léger, caressa doucement ton ouïe, dans une agréable mélodie, qui te mit un peu plus à l'aise dans votre échange passant de physique à philosophique, petit à petit.

    Les arts littéraires étaient presque inscrits dans tes gênes, quant au prêtre, c’est la musique qui semblait rendre son cœur plus léger. Un léger mouvement de sa main, en direction de sa ceinture, te fit aisément comprendre qu’il transportait habituellement avec lui son instrument, mais qu’aujourd’hui, celui-ci n’était pas présent, te privant d’une démonstration. Du moins, pour le moment. Un nouveau rire t’échappa, suivi d’une petite remarque.

    « Visiblement, vous aurez à me jouer un morceau de musique pour la prochaine fois »

    Tu n’y connaissais pas grand-chose, mais tu étais capable d’apprécier un bon morceau de musique. De laisser tes soucis voguer au loin, et de t’imaginer des paysages, inspirés par les musiques en question. De jolies images, qui restaient malheureusement enfermées dans tes pensées, tant tu étais maladroite en dessin. L’éphèbe était il un aussi bon musicien qu’il était danseur ? C’était une chose qu’il te faudrait découvrir la prochaine fois. Ta curiosité, titillée, avait besoin d’autre chose, afin de rester rassasier, après cette danse. Heureusement, vos questions trouvaient réponses, ainsi, quand tu lui demandas ses propres inspirations, le jeune homme se lança dans son explication.

    Une pointe de tristesse. Voilà ce que tu descellas au fond des iris du moine. Les mots étaient prononcés avec calme, mais les yeux ne mentaient pas. Jamais. N’étaient-ils pas les fenêtre de l’âme après tout ? Tu aurais pu te décider à creuser un peu plus les raisons de cette mélancolie. Tu l’avais déjà fait, auprès de gens pour lesquels tu n’avais ni respect, ni pitié. Mettre les pieds dans le plat, habituellement, ne te dérangeait pas. Et pourtant, cette fois, tu ne relevas pas. Pas aujourd’hui. Un jour, peut-être pourrais-tu te tenter à percer ce qui semblait être la bulle d’un douloureux souvenirs, mais pour le moment, tu voulais apprendre à connaître celui qui apportait un peu d’art dans ta vie faite de combat et d’entraînement.

    Continuant d’écouter ses explications, les deux billes d’opale formant ton regard se posèrent sur une roche, assez plate pour te servir de siège, et sur laquelle tu vins déposer ton séant, après une séance d’entraînement, plus longue que ce que tu avais prévu au début. Un petit trajet, qui laissa le temps à l’éphèbe de terminer son explication, et donc, une occasion pour toi de commenter le parcours qui avait fait de lui un expert en danse martiale.

    « Du coups, vous avez reçu un enseignement dans différents styles, ce qui vous permet de créer le vôtre. C’est un peu comme l’empreinte de votre vie, avec ses bons, et ses mauvais passages. Votre danse, c’est vous. »

    Il y mettait effectivement toutes les expériences de sa vie. Chaque geste, chaque inspiration, avaient été forgées par les aléas de sa vie. C’était une chose dont il devait être fière. La preuve qu’il avait survécu, quelles que soient les épreuves qu’il avait dû affronter, et les cicatrices qu’elles avaient laissées derrière elles. Mais ça, c’était à lui de le comprendre. Après tout, une solution livrée sur un plateau d’argent n’a aucun goût, et tu étais convaincue, à la manière dont il exprimait sa vision de la religion, qu’il était assez intelligent pour la trouver.

    Une intelligence, néanmoins retenue par l’envie de rester agréable dans leur discussion. Une politesse qui, de nouveau, secoua ta poitrine d’un grand rire.



    Dans un mouvement gracieux, tes jambes vinrent se croiser, et tu pris appuis de tes coudes sur tes genoux, pour observer le moine avec un éclat de malice dans le regard.

    « Pas besoin de vous excuser. Je vous l’ai dit, non ? La philosophie est un domaine que j’apprécie. C’est même une part entière de mon héritage familiale »

    Le clan Kara était seulement connu de ceux qui avaient une réelle connaissance de l’histoire de Seizan, et d’Onogoro. Les traditions familiale, et même les noms, avaient toujours été dissimulés dans l’ombre. Être humble, à l’extrême, avait guidé les générations aux iris colorées, mais il était peut-être temps de changer ça, du moins, juste un peu.

    « Mon clan est un dévot d’Omoikane. On nous enseigne très tôt les jeux de stratégie, la philosophie, ce genre de chose. Et nous suivons le chemin de celle-ci, en usant de nos connaissances, dans tout les domaines, pour servir le peuple que nous avons juré de protéger. Je suppose que nos manières de penser ne sont pas si différentes, finalement »

    Ta main glissa de quelques centimètres, le long de ta gorge, pour rencontrer une des tresses écarlates qui nouaient ta tenue au niveau des épaules, fermement. Un sourire plus doux, et un regard nostalgique, se dessinèrent tendrement, et ta voix, elle, se fit plus douce.

    « C’est à la fois notre lien avec le divin, mais aussi un rappel. Un rappel pour ne pas oublier le sang qui a été versé par ceux présents avant nous. Rester humble, pour ceux qui ont dévoué leurs vies au peuple d’Onogoro, qu’importe la manière. Artisan, soldats, médecins. C’est grâce à eux que nous sommes là après tout, c’est important de les honorer. »

    Ta main s’attarda un peu sur la corde, absorbant toute ton attention, de longues secondes durant, avant qu’un coup de vent, plus violent, ne te ramène à la réalité en soulevant ta longue tresse et des feuilles, en un ballet imprévu, et néanmoins amusant. Tu venais de répondre à une question, et c’était maintenant à toi d’en poser une.

    « Et vos tatouages alors ? Une signification ? »

    Détourner le sujet avait été le but de Maho, et ça, tu l’avais bien compris. Tu comptais jouer le jeu, et ne pas laisser le pauvre prêtre partir avant qu’il n’ait un tant sois peu satisfait ta curiosité en répondant à une autre myriade de question.

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    L'empreinte de sa vie hein… L'expérience constituait les briques du présent, cela ne faisait aucun doute, mais chaque brique méritait elle d'être honorée ? Question sans réponse. Maho ne parvenait ni à oublier, ni à surmonter son passé. Ses rituels masochistes, sa recherche du plaisir, quelque chose c'était brisé en lui, et il avait beau essayé, il semblait bien incapable de le réparer.
    Aujourd'hui n'était toutefois pas le jour. Une somptueuse danseuse lui tenait compagnie, et l'accompagnant lorsqu'elle décida de s'asseoir, il prit quand à lui appuis sur une une paroi rocheuse. Forcément son regard accompagna le mouvement des jambes, éveillant en lui des pensées qu'il aurait préféré éviter. En même temps elle n'ignorait pas sans doute pas sa beauté. Même si cela ne dura que quelques secondes, elle pardonnerait sans doute l'égarement de ses yeux.

    Les moines partagent effectivement votre dévotion. Notre serment toutefois privilégie le spirituel aux mortels. Toutefois depuis notre intégration dans l'armée, j'imagine que nous aussi lié au peuple.


    Des façons de pensées similaires, à la différence que le Kaice se voyait mal sacrifier sa vie pour la plèbe de Seizan. Il n'irait pas jusque là, et même s'il pouvait faire preuve d'une empathie exemplaire, son serment était d'honorer les Kamis, non de protéger les fidèles. On ne pouvait nier toutefois que les deux étaient liés.
    L'explication continua, les filaments écarlates cachant une profondeur étonnante. Lèvres entrouvertes, ses yeux s'agrandirent, légèrement, manifestation de surprise.

    C'est génial ! Un symbole aussi profond dans quelque chose d'aussi fragile, le mariage est vraiment sublime. Votre clan mériterait d'être plus connu.


    Franchise offerte, le vent ponctua sa phrase, moment de contemplation. La main droite s'agite, tournant autour d'une feuille avant de l'attraper doucement. S'eut été ton idée, si froissée par l'hiver, l'extrait végétal ne s'effrita pas au moindre contact. Rigolant de son erreur, le Souhei fut toutefois happé par une autre question.
    Et ben, elle avait sans doute du les remarquer durant leur échange. Mieux valait peut-être une démonstration ? Il n'aimait pas spécialement dévoiler ses cartes, mais elle faisait partie du village, et puis cela lui permettrait de pratiquer. Prenant une profonde inspiration, il ôta son manteau, exposant un torse dénudé à la rigueur de l'hiver.  De la main droite à la gauche, parcourant l'omoplate, un dragon recouvrait sa peau. Entrecoupé des cinq éléments du Tao, la bête se mêlait dans les nuages, dans les flammes, s'arrêtant quelques fois, afin de reprendre un peu plus loin. Il lui laissa quelques secondes pour observer, tandis qu'il lia ses mains. Chakra déversé dans tout son être, il opposait sa force à la dureté du climat.

    Il n'y a rien de bien original j'imagine à s'approprier le dragon. Ce tatouage date de mon passage de simple moine à Souhei. Le dragon représente la puissance, la force nécessaire à ma nouvelle fonction, et la recherche de cette force. Les nuages, la forêt, le feu, les cinq éléments du Tao rappellent l'équilibre. Tout comme mes croyances, ma voie respecte les principes du Yin et du Yang. L'équilibre en toute chose.
    Cependant il ne s'agit pas là que de simples ornements.


    Ponctuant cette révélation d'un sourire narquois, il fit quelques pas en arrière. Posture latérale, ouverte, il ouvrit lentement les bras, posant ses paumes l'une contre l'autre. L'air glacé pénétrant ses poumons, ses paupières se fermèrent, une seconde. Légères ondulations s'extirpant de son être, presque imperceptible, elles se concentrèrent autour du tatouage. De gauche à droite, une lueur bleuté s'empara du dragon, tandis qu'il ouvrit sa position, poing droit vers l'avant, imitation de l'arc tendu.

    Danse martiale [Kara Saki] 6f18ce28b450792bff0020d17ea05284
    Danse martiale [Kara Saki] Dialogue-Shini-chi-4

    Mots prononcés, pouvoir d'une incantation, la bête céleste s'illumina, concentration du fluide divin s'extasiant dans un cri exutoire. Pivot des jambes, la main gauche s'envola vers l'avant, la gueule ouverte expulsa l'énergie. Une vague de chakra se rua vers l'avant, pure, telle que l'exigeait la voie de l'équilibre.
    Cela n'avait pas encore la puissance désirée, une puissante bourrasque tout au plus, l'herbe et la pierre ne gardait que peu de traces de ce passage. Pourtant, cela restait largement suffisant contre des êtres de chair.

    Je ne maîtrise pas encore cette voie, on dit qu'un maître dans ce domaine serait capable de trouer une montagne. En tout cas ce tatouage nous sert aussi d'outil pour concentrer le chakra. Un peu comme les mudra, sauf qu'ici le corps tout entier sert de véhicule.


    La démonstration faite, Maho récupéra son manteau, bien heureux de retrouver la chaleur de l'étoffe. Il regarda encore une fois la trace laissée au sol par sa technique, il avait fait quelques progrès tout de même ! Puis son attention retourna vers la belle.

    Voila ce qui vous attend dans les entrailles du Temple ! Le côté martial de notre art n'est pas à sous estimer.

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    Tu le remarquas, ce regard, glisser le long de tes jambes, lentement. Pourtant, pas un mot ne passa la barrière de tes tendres lèvres et au contraire, celles-ci affichèrent un sourire amusé, taquin, à l’encontre du moine qui semblait facilement distrait. Tu préféras te concentrer sur la discussion, qui était plus que charmante et intéressante. Le sujet de la religion était parfois piégeux, mais tu avais trouvé un esprit ouvert avec lequel échanger. Vos visions étaient semblables, et différentes à la fois. Ta force était au service des mortels, la sienne, des dieux. Ce n’est pas de lui-même que le moine était devenu un soldat, et sa foi restait alors le fondement de sa vie, bien avant ses missions. Quelle aurait été sa vision, si la vie ne l’avait pas amené sur le chemin de la religion ? Serait-il aussi détaché de ses compagnons mortels ? Ou bien aurait-il au contraire, tisser un lien plus fort avec ceux-ci. Le temple jouait-il un rôle dans cette limite qui se traçait entre le peuple et les religieux ? C’était une question intéressante, certes, mais que tu réservais pour une autre fois, laissant à Maho l’occasion de s’extasier un peu plus sur toute la symbolique des cordes écarlates qui paraient ta tenue.

    Et que cela était agréable de voir enfin toute ta culture être appréciée à sa juste valeur, au lieu d’être observée d’un œil plein d’incompréhension ! L’artiste était capable de saisir ce contraste saisissant entre le mortel et le divin. La délicatesse d’une corde unique, qui devient solide en se liant aux autres dans ce tressage. Il estimait que ton clan méritait d’être plus connu des civils, et tu étais du même avis ! Jamais tu ne chercherais la gloire à tout prix, à l’image des Watari, mais tu trouvais ça tant dommage que nul personne ne puisse profiter de cette profonde culture qui avait bercé ton enfance. Ton regard scintilla, ta fierté s’enflamma, entraînement un hochement de tête vif et affirmatif et laissant transparaitre l’engouement dans ta voix.

    « Je suis d’accord ! J’adorerais partager plus de ma culture, mais c’est compliqué ... La branche secondaire du clan est assez traditionnaliste, et ce n’est pas comme si les anciens voulaient m’écouter. Ils sont assez têtus ... Je suppose que la situation ne vous ai pas inconnue au temple. »

    L’engouement s’était vite terni pour laisser place à du désespoir et tes lèvres s’étaient pincées en une mine boudeuse. Tu te battais pour te faire entendre, en tant que cheffe de famille, mais le fait est que tu restais jeune, et les vieilles reliques ont tendance à ne pas vouloir écouter les jeunes. Une erreur, à n’en pas douter, mais les forcer bêtement n’était pas une bonne idée. Encore moins alors que tu faisais tout pour ne pas les croiser. Toi ? Avoir peur d’eux ? Complètement.  

    Heureusement, un spectacle t’offrit un peu de repos face à cette situation. La main du moine se mit en mouvement, suivant les courbes du vent et attrapant avec délicatesse une feuille qui s’y baladait. Ton regard glissa sur les longs doigts du danseur, leur ballet, gracieux, mais dont la beauté fut brisée par la feuille tombant en morceau, trop fragile. Une chute qui te fit rire, discrètement, une main venait dissimulé élégamment la courbe de ton sourire.

    « Jolie tentative ... ! »

    Le souhei réservait néanmoins une autre démonstration, à même de te faire oublier cette amusante erreur. Froissement de tissus, la brise soufflant dans vos chevelures, le manteau glissa le long de ses bras, dévoilant des muscles finement taillés après de longs années d’entraînement et t’offrant une vue plus large sur les tatouages que tu avais entraperçus lors de votre danse. Partant d’un bras à l’autre, en passant par son poitrail, ton regard coloré observa le dragon prendre forme, absorbé par la beauté de l’art se mêlant au corps.

    Les muscles se firent plus tendus, et l’homme entra dans un état de concentration nouveau. Une expression narquoise se dessina sur ses traits délicats, tandis que sa voix déversait une explication passionnée sur les principes que représentaient le tatouage et ses éléments. Les principes qui guidaient sa vie. Une recherche constante d’équilibre. Le buste pivota, les appuis devinrent plus solides. Tu étais devenue silencieuse, comme hypnotisée par cette nouvelle danse. Ton souffle se calqua sur celui du prêtre. Une longue inspiration, un souffle qui se fait attendre, le corps qui se remet en mouvement, entouré de cette douce lueur bleutée. Les bras se tendent, l’énergie se concentre, et le dragon s’envole pour s’écraser contre la roche, y laissant des marques bien assez suffisantes pour laisser entrevoir la puissance de cette manœuvre.

    Enfin, tu expires, et ta respiration reprends son rythme. Pendant un instant, tu t’es oubliée dans ta contemplation. Assez pour affiche une mine surprise, alors que tu reviens à toi en entendant la voix de Maho s’adresser à toi.

    « C’est ... C’est très impressionnant, je dois l’avouer. Je ne connaissais pas du tout cet aspect des arts martiaux »

    Ton intérêt était plus que piqué. Tu voulais observer, et comprendre, un peu plus cet art qui s’offrait à toi. Cette notion d’équilibre qui était si précieuse à l’éphèbe, ses règles, sa pratique. La recherche de l’équilibre, ça voulait dire l’acceptation, autant du bien que du mal en chacun. En étais-tu capable, jusqu’au bout ? Tu te voyais aisément prendre le temps avec une créature de comprendre ses instincts, et le réel danger qu’elle représentait ou non, mais le pouvais-tu pour un jashiniste ? Accepter le meurtre cruel d’innocents au nom d’un dieu qui ne souhaite que le chaos ? Chassant cette réflexion trop sombre pour l’instant, tu laissas ton visage se peindre de curiosité, à nouveau.

    « Vous avez gagné, j’ai maintenant hâte de passer au temple pour en apprendre plus ! Est-ce que vous utilisez une technique spéciale pour vos tatouages ? C’est peut-être un secret, pardon, je ne tiens pas en place, mais je dois avouer que je ne m’attendais pas à ça. »

    Sautant de ton siège rocheux pour t'approcher du jeune homme, tu fouillas dans ta poche quelques instants pour en sortir un mouchoir brodé d’une carpe rouge et d’un dragon bleu. Oui, l’emblème familiale. C’était ta mère qui avait brodé le tissu, et tu avais l’habitude de le garder avec toi, comme un porte-bonheur.

    « Visiblement, nous avons plus en commun que je ne l’aurais cru. L’emblème de mon clan est également composé d’un dragon ... Vous connaissez la légende de la carpe devenant dragon ? Ou bien ce concept vous est étranger ? »

    Ce courageux poisson remontant la rivière et la cascade, pour se rapprocher des cieux, récompensé par les dieux pour son courage et sa détermination, devant alors un superbe dragon. Un comte pour enfant qui représentait pourtant là une part importante de ta culture. Travailler dur, jour après jour, pour devenir plus fort. S’améliorer, ne pas abandonner. Des valeurs précieuses, bien plus que la puissance brute.

    Chuunin de Seizan / Souhei dans le Kamisuuhai
    Kaice Maho
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    Non effectivement, l'oligarchie à la vie dure !


    Rire discret accompagnant la réponse, le Kaice avait bien eut son lot de vieillards entêtés, même si pour être honnête, le Temple ne manqua pas non plus de jeunes têtes brulées. Pourtant contrairement à la belle, il n'avait aucune visée révolutionnaire. La structure actuelle lui convenait à ravir, et le monastère possédait déjà suffisamment d'écoles de pensées pour y ajouter une nouvelle. Les dogmes, peu importe leur origines, trouvaient toujours leur limite dans l'arène rhétorique.
    Impossible de résister à pareil enthousiasme. Chaleur partagée, lèvres qui s'étiraient, l'Artiste accueillait les éloges avec plaisir. Il espérait sincèrement qu'elle passerait au Temple, ce genre de promesse se perdait souvent sous le poids du quotidien.

    Eh eh, non… Il ne s'agit hélas que d'un simple tatouage, mais cela aide à la visualisation. Il faut le voir plus comme un marqueur visuel. La lueur elle provient du chakra.


    Honnêteté, même s'il s'agissait plus d'un non dit qu'un d'un secret d'état. Main passant brièvement dans chevelure, il rougissait lui aussi, légèrement, pas tout à fait habitué aux compliments visant ses prouesses martiales. Kyoshiro avait toujours été l'athlète, et lui le poète. Cela faisait pourtant du bien de voir son travail reconnu. Oui, il pourrait s'y habituer. Soyons honnête toutefois, son égo n'avait guère besoin d'inflation.
    Heureusement, un saut agile chassa le narcissisme. Une somptueuse broderie se dévoila, les mains du Kaice s'approcha timidement, tendrement, frôlant le tissu pour mieux suivre le dessin. Les Karā hein, quelle étonnante découverte.

    Un conte de résilience et de détermination, l'apologie du surpassement de soi. Je connais effectivement cette légende. Est-ce là le crédo de votre clan ? Le dragon reste toutefois un choix particulier pour une famille préférant l'ombre au soleil.


    Simple constatation, il scruta néanmoins son expression, espérant ne pas l'avoir froissée. Pour le reste, ils avaient effectivement le symbole en commun, mais la philosophie… Maho s'entraînait par loisir, ou nécessité, et honnêtement il ne devait ses progrès qu'à un talent inné pour la maîtrise du corps. Mais pour ce qui était de l'effort quotidien, de la détermination…
    Soupire suivit d'un sourire gêné, devant pareille profession de foi, il ne pouvait se permettre de prétendre. S'il ne baignait pas dans la rigueur, l'honnêteté au moins faisait partie de ses vertues.

    Je comprend… Mais pour être honnête j'apprécie chez le dragon l'esthétique de sa force, de sa liberté. Pour ce qui est de la persévérance, j'avoue hélas manquer de la discipline nécessaire au dépassement quotidien. Je ne suis pas une carpe ascendant la cascade, non… Je serais plutôt un dragon en sommeil, incapable de trouver une direction pour prendre son envol.


    Cela pourrait paraître prétentieux, mais assurément elle saurait lire entre les lignes. Son regard évasif, sa voix tombante, Maho n'avait en ce moment rien d'un conquérant. Non, il était effectivement né avec du talent, pourquoi le nier, mais qu'en avait-il fait ? Kyoshiro, enfant aveugle et frêle l'avait depuis longtemps dépassé, comme tout ceux possédant l'ardeur d'une motivation à toute épreuve.
    Ôtant Saki de son champs de vision, il posa ses yeux sur l'horizon. Lâcheté, même lorsqu'il s'agissait d'avouer ses faiblesses.

    Votre idéal est bien trop beau pour que je le salisse en m'y associant. J'admire la beauté, les arts, mais la contemplation ne demande pas autant d'effort que l'action. Même dans ma vocation de moine, servir l'éther à défaut d'embrasser le réel. Ne vous trompez pas sur moi Saki, vous méritez d'avantage.


    D'où lui venait cette soudaine honnêteté ? Pour une fois il ne souriait plus, embarrassé par ses propres réflexions. Le naturel revenait toutefois au galop. Un rire sonore, il passa de nouveau sa main sur sa tête, la tension froide de la mélancolie s'évaporant devant l'amabilité retrouvée. Il ne souhaitait pas l'effrayée, et déjà son regard plongea de nouveau dans le sien. Sourire offert, main posée sur son épaule.

    Vous avez le talent de délier les langues hein ! Désolé, je n'ai pas pour habitude de m'ouvrir à la première rencontre. C'est plutôt plaisant ceci dit.


    Ni à la seconde, la troisième, ou la dixième. Pourtant, il bénissait les Kamis de lui offrir une exception.
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
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    Le tatouage ne renfermait aucun réel secret. C’était ce que t’avoua l’éphèbe, alors que ton esprit s’était emballé à l’idée de découvrir un nouvel art qui aurait ressemblé au fuin. L’encre figée dans la peau n’était finalement qu’un moyen de visualiser le flot du chakra qui circulait à travers son corps, d’un bras à l’autre, pour se transformer en puissance, comme il te l’avait démontré quelques minutes plus tôt. Un spectacle saisissant que tu avais désormais du mal à chasser de ton esprit. Le mariage de l’artistique et du martial. Le tatouage roulant en harmonie avec les muscles. Les pieds ancrés dans la terre, les bras s’offrants aux cieux ... Cela avait fait naître un sentiment d’admiration chez toi. Sentiment qui s’était par la suite traduit en compliments visiblement peu fréquents dans le quotidien du moine, dont les joues se mirent à rosir à l’entente de ceux-ci et qui préféra alors détourner le sujet pour se concentrer sur le symbolique échange qui tournait autour du dragon et de son symbolisme. La créature céleste lui sembla être un choix particulier et ça, tu le comprenais. Il fallait savoir s’éloigner légèrement du sens premier pour en comprendre la réelle signification auprès des Kara. Divin arc se dessinant sur tes lèvres, l’amusant transparaissait dans ta voix sans le moindre doute possible tandis que tu rangeais ton mouchoir dans une de tes poches.

    « Ce sont effectivement les valeurs de ma famille, et je comprends également votre surprise quant à l’utilisation d’un dragon dans notre emblème. Nous ne prétendons pas en être un, il s’agit plus d’un modèle »

    Lentement, ton regard se leva en harmonie avec ta main en direction du soleil. Les rayons dorés caressèrent ta peau de perle et te réchauffèrent, faisant doucement briller les alliances présentes à tes deux mains. La brise souffla, emportant avec elle quelques feuilles encore fragiles. L’opale de tes yeux scintilla, et tu semblas, pendant quelques secondes, ailleurs. Des souvenirs remontèrent. La voix de ton père, la sensation de sa large main tapotant affectueusement ton crâne, et quelques paroles.

    « Pour garder un équilibre, la lune doit s’élever tout aussi haut que le soleil. Le dragon est un modèle, mais nous ne sommes que des carpes dans ce vaste monde. »

    C’était ce genre de valeur qui te guidaient sur ces terres, mais sans doute n’était-ce pas fait pour tout le monde. Et puis, il y avait aussi un peu de vrai dans les paroles de l’éphèbe. Ta famille était noble, et malgré tout les efforts, les premiers membres de celles-ci avaient encore un peu de cette confiance étrange que le sang bleu semblait posséder dès la naissance. Ton expression se changea de nouveau, tandis que ton bras revenait à sa hauteur habituelle. Maladroit, un rire passa la barrière de tes lèvres, tandis que tu avouais à ton camarade avec embarras la faille de cet argumentation.

    « Je dois néanmoins avouer que les fondateurs du clan Kara avaient sans doute encore bien du chemin à faire sur la route de l’humilité, sinon, jamais ils n’auraient donné le titre da dragon au chef de clan »

    Simple appellation hiérarchique, certes, mais qui laissait transparaître l’importance qui avait été donné à ce rôle au fil des générations. Le chef se devait de guider, d’être parfait. C’était lui qui devait se rapprocher le plus du modèle, mais, à quel prix ?

    « Je suppose qu’on peut techniquement dire que mon titre est ‘’dragon du clan kara ‘’ ... On ne fait pas beaucoup de réunions de famille, j’avoue que je n’en ai aucune idée mais rien que d'y penser, je trouve ça terriblement embarrassant ... ! »

    C’était étrange de se dire que c’était ainsi que les membres de ta famille te percevait. Tu étais jeune. Bien trop pour oser prétendre te rapprocher du divin modèle. Le précédent s’était endormi pour ne plus jamais se réveiller bien trop tôt, tout comme son prédécesseur, et finalement, il était aisé de croire que ce siège était maudit. Était-ce ça le réel destin des bêtes à écailles ? Mourir et laisser leur fardeau au suivant ?

    Maho lui, estimait être bien loin de cette philosophie. Le dragon était à ses yeux un symbole de pouvoir. Grand, imposant, divin. Une beauté sauvage que nul ne pouvait copier. Il se voyait feignant, et ses paroles trahissèrent, en ton sens, un questionnement intérieur profond. Que faire de cette force ? Devenir soldat n’avait sans doute pas été un choix de sa port, comme pour beaucoup. L’édit impérial avait bouleversé nombre de vie, et enchaîner des rêves sans autre espoir de liberté qu’en la mort. À quoi avait-il dû renoncer, entrainé par les rouages de cette machine militaire ? La question était trop sensible, trop indiscrète. Il te fallut la contenir pour laisser le jeune homme à la chevelure de jais continuer son explication, alors qu’il détournait le regard pour le porter sur l’immensité du ciel qui s’offrait au-dessus de vos têtes, sublime scène sur laquelle dansaient de blancs nuages.

    La mélancolie le gagna. Ses mots, emportés par le vent, résonnèrent dans ton esprit. Se mêlèrent aux pensées sauvages qui te traversaient. Et puis son rire, sa main qui se glisse sur ton épaule. L’air glacé de Seizan qui te traverse d’une inspiration. Ta main rejoignit la sienne et vos regardent se plongèrent l’un dans l’autre. Les iris sombres firent face aux milles nuances des tiennes, une seconde de silence, suivie d’une autre. Tes lèvres s’entrouvrent ...



    « Ce n’est pas à moi de choisir ce que je mérite ou non ? »

    La question résonna au cœur de la scène rocheuse. Oui, n’est-ce pas à toi de prendre ce genre de décision avec les informations que tu avais ? Tu comprenais où il voulait en venir, et que ses paroles ne partaient pas d’une mauvaise attention, mais tes décisions, tu les prenais de toi-même. C’était ta conviction profonde. Tu n’attendais pas de réponse de sa part. Ta question était une invitation à la réflexion. Un pas de plus dans cette danse spirituelle que votre échange vous avez offert, là, loin des regards. Alors, tu continuas paisiblement, laissant tomber ta tête contre vos mains, un éclat de malice aux lèvres et dans les yeux, alors qu’il gardait le silence.

    « Disons simplement que c’est ce qui arrive quand deux esprits curieux se rencontrent, d’accord ? On s’emballe toujours quand on rencontre quelqu’un capable de suivre le tempo »

    Une légère hésitation, pincement de lèvres, et tu ajoutas.

    « Peut-être que je pourrais utiliser le tutoiement ? Ne serait-ce pas plus confortable, Maho ? »

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    Enchanté sire dragonne !


    Pied droit vers l'avant, buste incliné, le moine colorait sa plaisanterie d'une révérence surfaite. Même si en réalité il comprenait fort bien le pourquoi de ce nom. Peu importe l'humilité, aux yeux du monde, un titre puissant pouvait faire des merveilles. Ce n'était pas pour rien que les divers clans du monde s'arrachaient tigres et dragons pour leurs emblèmes. Imaginez un peu, être défait par la Maison des Carpes…

    Mains unies, contact trop tendre pour être anodin, surprenant à la fois la chair et l'esprit. Un échange de regard, légère interrogation dans ceux du moine, même si ses perles ébènes reposaient sur un océan de sérénité. Il en fallait plus pour le désarçonner, mais cette fois il regardait bien au delà de l'artiste martiale.
    Poétique tension que la tension de deux âmes. Charnelle ou psychique, la question ne se posait même pas. Une autre suggestion, le Kaice resta cette fois silencieux, un étirement des lèvres comme seule réponse. Qu'elle invoqua sans crainte le libre-arbitre, un argument que lui-même aurait pu proposer, d'autant plus que cette liberté semblait les rapprocher l'un de l'autre. L'ambiguïté se changeait en certitude, le plaisir de leur rencontre allait désormais au delà du simple partage.

    Fort bien, ce n'est pas tous les jours après tout que je tutois un dragon.


    Une nouvelle plaisanterie, peu à propos sans doute, mais quel choix lui restait il ? Maho ne croyait que peu au crédo de son ordre, il ne pouvait toutefois s'offrir le luxe de l'ignorer. Or ils étaient à ce moment où il devait choisir entre un pas en avant, et un pas en arrière.
    Il s'avança, d'une démarche légère, fantomatique, en ligne droite tout d'abord… Un baiser ? Oui, des lèvres posées sur une main délicate qu'il enserra dans sa propre poigne. Une voie du milieu, promesse d'ouverture, impossibilité du présent.

    Pour ce qui est du confort, cela faisait longtemps que je n'ai fait une si belle rencontre. Il est agréable qu'après tant d'années ce village puisse encore me surprendre.


    Il tenait toujours sa main dans la sienne, mais il effectua tout de même un pas vers l'arrière. Non il ne le souhaitait pas vraiment, raison de plus pour ne pas tenter le diable. Peut-être pour un autre ce ne serait pas si dramatique, mais l'esprit poétique cohabitait avec le vice, et si elle le voyait aujourd'hui si rayonnant, c'était tout simplement parce qu'elle n'apercevait qu'une moitié. Il était un peu trop tôt pour lui révéler ses ombres.

    Kara Saki, tu me promets de venir au Temple ?

    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    La chaleur sur tes phalanges fut délicate. Réservée, et à la fois osée. Un entre deux fragile que l’éphèbe semblait maîtriser à merveille alors qu’il déposait ses lèvres sur me dos de ta main, sans un mot. Vos visages vinrent se revêtir de sourire, discrets, légers et similaires. Amusement et mystère. Sentiment plaisant éclairant vos regards, c’était comme être dans une bulle. Un moment spécial, loin des préoccupations concrètes. Un moment pour laisser les âmes vagabonder dans la poésie et la grâce, au cœur des rocheuses montagnes bleues. L’alliance de deux mondes opposés, et pourtant, plus similaires qu’on ne le pensait. Un rire résonna, alors qu’il avouait avoir passé, lui aussi, un bon moment en ta compagnie, loin des habituels tracas du quotidien et de l’ambiance trop militaire de Seizan.

    « Le sentiment est partagé. Comme quoi, il faut toujours être sur ses gardes »

    La vie réservait des surprises, au moindre tournant. Une journée banale pouvait, en un instant, gagner en intérêt. Toi qui étais simplement sortie de chez toi pour te vider un peu la tête, tu te retrouvais à communier à nouveau avec ton arme d’artiste. Ce petit éclat au fond de toi, que tu avais laissé de côté, bien trop longtemps, accaparée par un travail usant et dangereux. Il fallait profiter de la vie. Se laisser parfois porter par son instinct. Au combat, cette tâche était devenue aisée. Dans ta vie personnelle, c’était bien plus complexe. Tu réfléchissais. Trop, sans doute. Paperasse, mission, suspicion. C’était un rythme effréné, qui rendait le souffle court.

    Mais Maho t’avait permis de t’éloigner de tout ça. Votre danse, pour un instant, t’avait rendu une liberté bien trop longtemps manquée. Il n’y avait eu que deux artistes, ni plus, ni moins. Sans opposition. Pas de clan. Pas de religion. Pas de statut militaire. Juste une harmonie surprenante, née de vos gestes, entraînée par une mélodie jouée par la grandeur de la nature.

    Les mains encore liées, les au revoir approchaient, doucement. Le monde avait continué de tourner autour de vous, le temps s’était écoulé, et tes responsabilités te rattrapaient. Instant de silence entre vous, suivie d’une question. Simple. Dénuée des politesses passées. Une demande qui te fit échapper un petit rire. Enfin, tu te redressas, libérant ton séant de l’emprise glaciale de la roche pour réaliser une légère révérence, prenant emprise sur la main de l’éphèbe.

    « C’est une promesse. Parole de dragonne, cher collègue. »

    Clin d’œil taquin, il était maintenant temps de partir et de te noyer à nouveau dans le travail. Mais cette promesse était aussi l’espoir d’une nouvelle bulle dans ton quotidien. Un refuge quand la vie te noiera sous ses déboires habituels.

    « J’ai du travail, je vais devoir te laisser, mais j’ai hâte de te recroiser. N’oublies pas que tu dois m’apprendre des mouvements de danse »

    Lui aussi avait fait une promesse, un peu plus tôt, et tu n’étais pas du genre à laisser les gens oublier ce qu’ils avaient promis. Reprenant ta main de sa légère poigne, la pulpe de tes doigts effleura sa paume, dernière caresse avant que tu ne tourne les talons.

    « Prends soin de toi Maho »

    Ta silhouette se mêla au labyrinthe de roche, et en quelques secondes, tu avais disparu, ne laissant derrière toi que le souvenir de ce moment, un grand sourire amusé aux lèvres et murmurant à toi-même avec satisfaction alors que ton regard s’élevait vers les cieux et leur sublime bleu.

    « Quelle belle journée »

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