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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Swordmaster seeking a sword [FT Hotaru] [Terminé] K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t40-la-lame-de-l-hiver-tadake-kyoshiro-terminehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t74-tadake-kyoshiro
    Tadake Kyoshiro
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      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Swordmaster seeking a sword




    De jour comme de nuit, le cœur de la montagne raisonnait toujours du son des marteaux fracassant le métal, comme la plus et la plus rude des mélodies. C'était ici que la magie opérait, pour ainsi dire. C'était ici que les artistes – faisant la fierté de cette nation – rivalisaient d'inventivité et de détermination, afin de créer les plus belles armes, armures et les plus beaux outils jamais créés par la main de l'Homme. Le métal avait fait la richesse de cette nation, c'était donc logique que de cette richesse naisse un évident esprit de compétition, poussant chaque forgeron et autre artiste du métal  se surpasser, encore et encore, pour obtenir la part du Lion et laisser les autres loin derrière lui. C'était cette compétition, ce capitalisme qui poussait chaque artiste à se surpasser, à travailler toujours plus fort, toujours plus longtemps, et c'était sans doute pour cela que Kyoshiro se sentait aussi bien, ici, bercé par la chaleur des flammes et le tintement du métal. Ici il ne pouvait pas sentir le soleil sur sa peau ou le vent dans ses cheveux, ici il pouvait ignorer le passage du temps et se concentrer uniquement sur sa tâche en cours, à savoir le fait d'aiguiser la lame d'un katana, dans le cas présent.

    Le Tadake privé de lumière avait toujours eu une lame entre les mains, depuis qu'il n'avait pas plus de six ans alors, une fois sa formation de samuraï terminée, c'était la suite logique qu'il s'intéresse à la façon dont ces lames étaient forgées.
    Certes il avait un besoin constant d'activité et ne pouvait rester en place, plus de quelques instants. Certes il visait le sommet et devenir un forgeron émérite n'était qu'une marche de plus pour l'aider dans son ascension mais, au final, il souhaitait surtout avoir le meilleur équipement. Ne disait-on pas qu'on n'était jamais aussi bien servi que par soi-même ? Il serait donc le meilleur et se forgerait les meilleures armes, les meilleures armures, pour faire face aux meilleurs des adversaires, sans sourciller. Car oui il n'était pas qu'un aveugle, pas qu'une paire d'orbes immaculées, comme l'homme qui avançait à pas de loup n'allait pas tarder à le découvrir.


    Elle est bientôt prête, Yashiro-san.



    Ce lieu était bruyant, la pièce était baignée dans le son d'une lame frottant contre une pierre à aiguisée, avec une expertise née de la pratique. Il était donc difficile d'entendre arriver quelqu'un mais, fort heureusement, l'aveugle avait depuis longtemps appris à ne pas compter que sur un seul de ses sens. Sans relever la tête, il continua donc son œuvre, jusqu'à ce que le quadragénaire en armure, devant lui, ne laisse sa surprise prendre le pas sur sa maîtrise, en lâchant un :


    Sérieusement ! Comment est-ce que tu fais ça ? À chaque fois !



    Évidemment, le Tadake devait bien avouer qu'il était toujours amusé, quand son interlocuteur était surpris par sa capacité à se repérer, dans l'espace, en l'absence de lumière dans sa vie. Un aveugle n'était pas fait pour être autre chose qu'un boulet, qu'un rejet de la société, qu'une bouche en trop à nourrir, alors Kyoshiro avait accepté d'être considéré ainsi, jusqu'à ce qu'il en vienne à prouver le contraire. C'était ainsi, ceux doués de vision s'accrochaient toujours à ce qu'ils voyaient plutôt que de creuser la surface...Kyoshiro, lui, avait appris à faire autrement, car il n'avait pas vraiment le choix. Il ne put s'empêcher de sourire, face à la surprise de tashiro Yoshikuni, le samuraï face à lui, tout en l'invitant à s'asseoir, d'un mouvement de tête en direction d'une chaise, posée dans un coin plus frais de sa forge.


    Que voulez-vous que je vous dise ? Je suis juste très doué. Asseyez-vous, encore quelques secondes et c'est bon.




    Pourquoi faire preuve de modestie, lorsque la vérité était beaucoup plus parlante ? Il était doué et il le savait, car il avait appris à surpasser sa cécité alors que toutes les chances étaient contre lui. Il était bon, et ce serait une insulte envers ses efforts surhumains que de se cacher derrière une vaine modestie. Il laissa donc le samuraï s'asseoir, là où il pourrait sans suffoquer sous la chaleur des flammes derrière lui, tout en retournant à sa pierre à aiguise, durant plusieurs poignées de secondes. Enfin, au bout d'un moment, Kyoshiro se redressa, la lame dans la main gauche et le fourreau dans la main droite, avant de présenter l'arme au samuraï qui se releva, enfin.


    Voilà. Pomponnée et aiguisée, comme neuve. Par contre, pour la prochaine fois, n'oubliez pas que c'est une lame, pas un marteau.



    Cela ne dérangeait pas l'aveugle qu'un homme maltraite une arme, car il était connu pour agir vite et très bien. Cela lui faisait donc plus de travail et plus de bouche à oreille. Il aimait...non, il avait besoin de se sentir utile, de savoir que quelqu'un venait vers lui, no pas par charité, mais parce que ce quelqu'un en avait réellement besoin. Oui il étai un samuraï, ceux que d'autres de ses confrères appelaient la lame aveugle, dans son dos, quand ils pensaient qu'il était trop loin pour l'entendre, mais il avait besoin de plus, toujours plus. Yoshikuni reconnaissait ce talent, il ne manqua d'ailleurs pas de le vocaliser, alors qu'il attrapait la lame pour l'observer, avant de la ranger dans son fourreau.


    Mais c'est qu'il est drôle, en plus ! Blague à part, merci d'avoir pu agir aussi vite. Ça aurait fait désordre de partir en mission, avec une lame émoussée. À la prochaine, Kyoshiro-kun !


    Kyoshiro-kun...petit Kyoshiro...pensait-il encore qu'il n'était que le frêle gamin qu'ils avaient trouvé, bien des années plus tôt, errant sans but dans les ruelles de ce village ? Ou était-ce simplement un geste de familiarité ? Peut-être un peu des deux, mais l'homme privé de lumière n'en avait que faire. Il faisait du bon boulot, du très bon boulot et c'était tout ce qui comptait. Le colosse au bandeau noir laissa donc le samuraï quitter sa forge, disparaissant dans les sombres souterrains traversant cette montagne, avant de retourner à l'une de ses dernières créations, une lame simple mais de bonne facture, qui avait elle aussi besoin d'être aiguisée avant de pouvoir être vendue.


    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
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    Oomori Hotaru
    Swordmaster seeking a sword [FT Hotaru] [Terminé] 8c44fb6d586217d534634937c660767a MESSAGES : 329
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      Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
    Swordmaster seeking a sword




    Depuis le départ de son père adoptif, Hotaru n'avait plus touché la lame qu'il lui avait donnée. À la place, elle reposait sagement dans le dojo où elle s'entraînait diligemment tous les matins. Pour ne pas s'en servir ? Une lame n'était-elle pas faite pour être portée au combat, saigner ses adversaires et rapporter la victoire ? Oui, mais pas celle-ci, pas depuis que de l'avoir en sa possession lui rappelait un père, un mentor, un ami. Mais, maintenant que sa lame était rangée, gardée jalousement loin du champ de bataille … Hotaru se retrouvait les mains vides pour se battre. Il lui fallait une lame sur laquelle elle pouvait compter. Elle avait donc dû se résoudre à trouver un bon artisan. L'hésitation avait bien sûr pris naissance dans le fait qu'il faudrait aller dans un forge et ces endroits laissaient toujours un sentiment mitigé naître en elle.

    La chaleur de la forge si familière et pourtant si nostalgique lui rappelait la vie avec ses parents. Elle lui rappelait les nuits passées à regarder son père forger, à écouter sa mère faire l'inventaire, ses frères qui tentaient de la ramener au lit … le constat était toujours le même, toujours aussi amer, toujours aussi doux. La vie avait bien changée.

    Réunissant son courage à deux mains, la jeune femme quitta sa demeure laissant savoir aux jumeaux qu'elle rentrerait d'ici la nuit tombée. Sans plus attendre, elle se lança à la recherche d'une de ces forges. Dans les rues de Seizan, elle pu voir de nombreux échoppes remplis de clients, mais ce n'était pas ce qu'elle cherchait. Elle ne cherchait pas un endroit de renommé ou un forgeron que tout le monde connaissait, mais quelque chose d'intangible, l'endroit où son instinct lui dirait :"c'est ici!"

    Comme si la vie faisait bien les choses, après de longues minutes à déambuler, elle trouva l'endroit parfait. Un homme à la chevelure aussi blanche que la neige et toute aussi étincelante que les flocons fraîchement tombés. Mais sa chevelure claire était parsemée de suie, de sueur, marque d'un dur labeur. Il y avait quelque chose d'impressionnant à voir cet homme aux yeux bandés marteler le fer.

    Bon, c'était décidé. Elle entra dans la forge et d'une voix sûre d'elle, forte et très clairement joviale, elle s'adressa à l'homme :

    Bonjour ! Je cherche un katana fiable, sauriez vous où je peux trouver ça ?


    Évidemment dans sa question on pouvait sentir qu'elle rigolait un peu, après tout elle était entièrement consciente d'où elle se trouvait. Elle s'approcha plus près de lui pour jeter un coup d'œil sur le travail de l'aveugle et un sourire maquis sur son visage alors que se tournait vers lui pour lui ajouter :

    Pas mal du tout, ça se voit que vous êtes pas novice.


    L'entrain dans son ton n'avait toujours pas disparu la. Reposant son regard sombre sur la lame qui reposait entre les mains du forgeron, elle reprit de nouveau la parole :

    Je m'appelle Oomori Hotaru, je suis samouraï.


    La dernière information n'était pas absolument nécessaire, mais la femme aimait beaucoup le préciser. Elle était fière de son titre, de ses habiletés et, elle ne le cachait pas, elle aimait bien vanter ses mérites.

    Alors, je suis pas experte dans la fabrication, je vais donc me reposer sur vous pour des conseils.


    Elle fit une pause un instant, soudainement consciente qu'elle n'avait cessé de parler depuis son arrivée sans vraiment laisser la chance à son interlocuteur de lui répondre. Ton rapide et voix portante, il était évident qu'Hotaru était une habituée de la monopolisation d'une conversation. Elle sourit bêtement une instant avant de pincer les lèvres pour se forcer à garder le silence quelques instants.
    Swordmaster seeking a sword [FT Hotaru] [Terminé] K0ou
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    Certaines échoppes avaient été placées là haut, à l'air libre, où où tout le monde pouvait les voir. C'était ainsi que certains commerçants se remplissaient les poches, en gagnant en visibilité auprès du public, mais si quelqu'un voulait un expert, un maître de son art, alors il venait le voir à l'oeuvre, en plongeant directement au cœur de la montagne. Voir une lame allongée sur un étalage était une chose, mais voir un homme fermement dessiné frapper le métal, encore et encore, pour tordre le métal encore brûlant dans la forme de son choix, c'était une démonstration de transparence qui ne pouvait faire que la différence. Les guerriers voulaient savoir d'où venait leur arme, car la qualité de cette dernière faisait la différence entre la vie et la mort, non ? Alors rien de mieux que d'aller directement à la source, au créateur plutôt qu'au vendeur.
    Kyoshiro avait encore beaucoup de chemin à faire. Certes sa cécité attirait la curiosité de certains guerriers, mais c'était tout autant cet handicap qui faisait que les gens doutaient encore de lui. Il avait réussi à fidéliser une clientèle solide, la plupart étant des hommes et des femmes avait qui il s'était formé et avec qui il allait en mission, mais il restait à savoir s'il allait pouvoir gagner les cœurs d'inconnus. Il pourrait aller crier sur tous les toits que ses lames étaient les meilleures, mais n'était-ce pas mieux de laisser son travail parler pour lui-même ? Il y avait une différence entre le fait de dire qu'il était bon, et vraiment l'être. Il continua donc de travailler sur cette autre lame, de l'aiguise et l’affûter autant que possible, jusqu'à ce qu'un autre chakra, une présence qu'il ne reconnaissait guère, ne se présente dans le brasier qu'était sa forge.

    Une femme à en juger par le ton de sa voix...une femme à la recherche d'un sabre. Il n'était pas sexiste, mais les demoiselles n'étaient clairement pas la plus grande portion de sa clientèle. Mais bon, après tout quelle différence cela pouvait-il bien faire ? De l'argent était toujours de l'argent, peu importe de la main de qui cela pouvait provenir. Le bretteur sourit donc quand la demoiselle pointa l'évidence, quant à la raison de sa venue, avant qu'il n'en vienne à répliquer avec amusement :
    Il est possible que vous ayez frappé à la bonne porte, alors.

    Il aurait pu plaisanter sur la qualité de son travail, sur le fait qu'il ne connaissait pas la forme d'un sabre en raison de sa cécité, mais mieux valait attendre de fidéliser la clientèle avant de se permettre de tels propos. Commerce d'abord, plaisanteries ensuite. Chaque chose en son temps. Alors qu'il sentait la demoiselle approche, qu'il la sentait observer son travail, le jeune homme laissa un sourire plus grand venir éclairer le bord de son visage, lorsqu'elle le complimenta sur son expertise dans le domaine. Ces compliments étaient toujours grandement appréciés, bien que l'aveugle ait encore un long chemin à parcourir pour pouvoir se vanter d'être un maître forgeron. Il n'était plus un novice, certes, mais le chemin vers le sommet était tortueux et parsemé d’embûches, à n'en pas douter.
    L'aveugle releva finalement la tête, une fois son travail terminé, alors que la demoiselle se présentait enfin à lui. Hotaru...luciole, joli prénom. Le colosse se redressa et, penchant légèrement la tête en avant, en guise de salutations, répondit d'un :
    Kyoshiro. Tadake Kyoshiro. Enchanté.

    Il hésita un instant, se demandant s'il était nécessaire de révéler qu'il n'était pas qu'un simple forgeron mais, finalement, il décida de se taire pour se concentrer sur la demande de la demoiselle. S'il faisait du bon boulot, peut-être reviendrait-elle pour d'autres commandes et, pour l'heure, c'était là le principal. Ici il n'était qu'un forgeron, dehors il n'était qu'un samuraï, mais il évitait de mélanger les deux, au risque de créer un certain chaos dans sa tête bien trop vide.
    Dans ce cas, j'ai besoin de prendre vos mesures. N'allez pas croire que j'ai les mains baladeuses, mais c'est ainsi que je procède...pour des raisons évidentes.  

    Il forgeait des lames de toutes les tailles, de tous les poids mais, en absence de lumière, il lui était impossible d'identifier le gabarit de son interlocutrice, sans avoir à user de ses mains. Certains auraient pu voir cela comme un prétexte pour s'approcher d'elle, mais Kyoshiro était bien trop sérieux dans tout ce qu'il faisait pour suggérer une telle chose. Il se redressa donc et invita la demoiselle à s'asseoir sur un tabouret, non loin d'ici, avant de s'agenouiller à côté d'elle pour qu'il n'ait pas trop à se pencher. Passant un coup de chiffon sur ses mains pour se débarrasser de la sueur, l'homme au bandeau posa donc un genou à terre et, avec permission, laissa ses chaudes et puissantes mains parcourir celles de la demoiselle, avant de remonter le long de ses bras, jusqu'à ses épaules.
    Durant tout le procédé il resta silencieux, essayant de se dessiner une lame de la carrure de la demoiselle, dans un coin de sa tête, tout en faisant l'inventaire des lames qui pourraient lui convenir, ou non. Il allait lui en proposer plusieurs, pour qu'elle fasse son choix, mais pour l'heure il resta là, fort, silencieux et inflexible comme la montagne sous laquelle il était jusqu'à ce que, enfin, il ne brise le contact pour demander :
    Qu'est-il arrivé à votre précédente lame ? Cassée ?

    Un samuraï sans lame, n'était-ce pas curieux ? La plupart cherchaient à en remplacer ou en réparer une, mais Kyoshiro ne pouvait s'empêcher d'être curieux. Il n'ajouta rien de plus pour le moment, avant de se relever et d'inviter Hotaru à le rejoindre, dans un coin de la forge où il rangeait ses armes. Un coin plus frais où -il l'espérait – ils pourraient respirer sans suffoquer. Là, devant la demoiselle, étaient alignés plusieurs présentoirs comportait des armes de tous types, de la lance au sabre en passant par les simples kunais et shurikens. Kyoshiro s'affairait déjà vers le plus gros de sabres, passant ses doigts sur certaines des lames, avant d'en choisir quatre qu'il viendrait, bientôt, aligner sur la table à côté, pour que Hotaru puisse en juger par elle-même.




    Sabres proposés:
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      Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
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    Depuis le départ de son père adoptif, Hotaru n'avait plus touché la lame qu'il lui avait donnée. À la place, elle reposait sagement dans le dojo où elle s'entraînait diligemment tous les matins. Pour ne pas s'en servir ? Une lame n'était-elle pas faite pour être portée au combat, saigner ses adversaires et rapporter la victoire ? Oui, mais pas celle-ci, pas depuis que de l'avoir en sa possession lui rappelait un père, un mentor, un ami. Mais, maintenant que sa lame était rangée, gardée jalousement loin du champ de bataille … Hotaru se retrouvait les mains vides pour se battre. Il lui fallait une lame sur laquelle elle pouvait compter. Elle avait donc dû se résoudre à trouver un bon artisan. L'hésitation avait bien sûr pris naissance dans le fait qu'il faudrait aller dans un forge et ces endroits laissaient toujours un sentiment mitigé naître en elle.

    La chaleur de la forge si familière et pourtant si nostalgique lui rappelait la vie avec ses parents. Elle lui rappelait les nuits passées à regarder son père forger, à écouter sa mère faire l'inventaire, ses frères qui tentaient de la ramener au lit … le constat était toujours le même, toujours aussi amer, toujours aussi doux. La vie avait bien changée.

    Réunissant son courage à deux mains, la jeune femme quitta sa demeure laissant savoir aux jumeaux qu'elle rentrerait d'ici la nuit tombée. Sans plus attendre, elle se lança à la recherche d'une de ces forges. Dans les rues de Seizan, elle pu voir de nombreux échoppes remplis de clients, mais ce n'était pas ce qu'elle cherchait. Elle ne cherchait pas un endroit de renommé ou un forgeron que tout le monde connaissait, mais quelque chose d'intangible, l'endroit où son instinct lui dirait :"c'est ici!"

    Comme si la vie faisait bien les choses, après de longues minutes à déambuler, elle trouva l'endroit parfait. Un homme à la chevelure aussi blanche que la neige et toute aussi étincelante que les flocons fraîchement tombés. Mais sa chevelure claire était parsemée de suie, de sueur, marque d'un dur labeur. Il y avait quelque chose d'impressionnant à voir cet homme aux yeux bandés marteler le fer.

    Bon, c'était décidé. Elle entra dans la forge et d'une voix sûre d'elle, forte et très clairement joviale, elle s'adressa à l'homme :
    L’homme qui tenait l’échoppe était bon joueur. À sa première remarque, il répondu avec amusement, arrachant à la samouraï un sourire. Voilà quelqu’un avec qui elle pourrait s’entendre. Il se présenta par la suite et lorsque Kyoshiro expliqua la raison pour laquelle il allait poser les mains sur elle, Hotaru laissa un rire franc franchir ses lèvres.

    Même si y’avait autre derrière ça, ce n’est pas moi que ça embêterait.


    Il ne fallait pas se mentir, aveugle ou non, il était plutôt agréable à regarder. Et Hotaru n’était pas du genre à s’embarrasser facilement. Franche et bonne joueuse, elle n’avait pu s’empêcher ce commentaire à la limite du flirt. Si elle n’était pas à coucher avec le premier venu – ou avec qui que se soit réellement, son entraînement prenant trop de temps – elle n’était pas une moine ayant fait vœux d’abstinence. Et, un peu de flirt n’avait jamais fait de mal n’est-ce pas ?

    Suivant ses instructions, elle se posa sur le tabouret, laissant le forgeron privé de lumière faire son petit rituel. Alors que ses mains remontaient ses bras, elle sentit un frisson lui remonter le dos. Elle n’avait pas l’habitude de ce genre de chose, mais pas du tout.

    Non, justement, c’est ce que je veux éviter. C’était un cadeau de mon père …


    Elle ravala le léger tremblement dans sa voix.

    En y réfléchissant, depuis, elle empruntait le sabre d’un des jumeaux et il fallait dire qu’elle n’avait pas son gabarit du tout. Le manier n’était pas un problème, mais ce n’était pas le sien. Chaque mouvement, chaque danse le lui rappelait avec véhémence. Ce n’était pas adapté. Il était temps de ravaler l’amertume qui lui serrait la gorge chaque fois qu’elle avait tenté de s’en procurer un nouveau. Elle n’y avait pas pensé, à cette boule qui grandissait dans le creux de son estomac depuis qu’elle avait mis les pieds dans la forge, mais maintenant, elle s’y retrouvait entièrement confronter.

    Et elle n’aimait pas ça.

    Hotaru était une femme pratique, une femme qui avait appris à ne pas parler des ses émotions, à être forte, à être l’aînée. Alors cette vague d’émotion qui venait la percuter de l’intérieure, bien qu’attendue, lui arracha un soupir et il lui fallut un instant pour se recentrer. Une fois cela fait, elle rejoint l’homme devant les armes qu’il avait déjà préparées.

    Qu’est-ce que vous mesurez quand vous prenez le gabarit de vos clients ?


    Une question curieuse, sans indignation, sans jugement, elle ne voulait que comprendre ce qui se passait lorsqu’on choisissait une lame. Avec deux frères, elle se doutait qu’elle allait devoir repasser, car, oui, l’idée idéale de cadeau d’anniversaire, aux yeux de la samouraï, était une arme toute nouvelle et il fallait avouer qu’elle aimerait bien la choisir, comme l’avait fait son père adoptif pour elle quelques années plus tôt.

    Hotaru laissa son regard balayer la sélection proposée par le forgeron, son regard immédiatement attirée par celle au fourreau blanc, mais, aussitôt en main, elle réalisa qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Pas avec la lame, elle était très bien, mais … mais elle ne semblait pas lui aller. Peut-être était-ce le poids ? ou peut-être était-ce ce truc étrange que certains bretteurs mentionnaient, celui ou pas toute les lames ne seyaient à la même personne, qu’il fallait connecter avec elles … enfin, peu importe ce que c’était … elle ne ressentait aucune affinité avec celle-là et la reposa.

    En général, vos clients, comment choisissent-ils une nouvelle lame ? C’est la première fois que je viens pour m’en procurer une nouvelle. J’ai aucune idée de ce que je fais, comme vous pouvez imaginer.



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    Chaque client était unique, c'était donc le travail du jeune aveugle de rendre chacune de ses œuvres aussi unique que possible. Il était trop terre à terre pour penser que les armes avaient une âme et que celle-ci devait aller avec celle de son porteur, mais il était simplement trop perfectionniste pour faire une série de katanas, tous plus similaires les uns que les autres, sans aucune marque de différenciation. Un guerrier appréciait que sa lame soit unique, ce qui justifiait que, parfois, certains samuraïs donnaient des noms à leurs épées les plus prestigieuses, ce qui poussait le forgeron à donner tout ce qu'il avait, dans chaque création, pour que son œuvre actuelle ne soit en rien similaire à la précédente. L'aveugle s'accrochait à cette étique, tout comme il s'accrochait à la première lame de qualité qu'il ait pu forger et qu'il apportait en combat, encore aujourd'hui. Sa première lame, sa première création alors, à chaque fois qu'un nouveau client rentrait dans sa forge, il essayait de lui donner le meilleur produit possible, dans le but de le voir revenir un jour.
    Il n'était pas pudique et ne s'embarrassait pas de manières. Il avait sa propre façon de prendre des mesures, de prendre la pleine mesure de la force de chaque guerrier devant lui et, si l'un d'entre eux avait un problème avec sa façon de faire, il connaissait le chemin de la sortie. Fort heureusement cela ne semblait pas déranger la demoiselle qui, non contente de se laisser mesurer par l'aveugle, sembla prête à le laisser faire plus que prendre des mesures, si jamais il était prêt à emprunter cette route. Un peu de flirt ne faisait jamais de mal, entre deux jeunes âmes, non ? Bien entendu cette invitation ne manqua pas de faire sourire l'aveugle qui, évidemment répondit :

    Ah vraiment ? C'est bon à savoir.


    Il était un perfectionniste dans son travail. Il était peut-être aveugle, mais il n'ignorait pas les plaisirs apportés par la vie, pour peu qu'il s'y autorise. Certes son concept de la beauté était différent du commun des mortels, il voyait bien plus loin que n'importe qui, au-delà des façades et des sourires, mais il n'était surtout pas insensible à la proposition de la demoiselle. Il savait que de business passait en premier, évidemment, mais qui pouvait garantir la suite des événements ? Une fois l'invitation répondue, le Tadake commença donc à prendre des mesures à sa façon et, quand Hotaru mentionna la lame comme étant celle de son père, l'homme privé de lumière sentit le tremblement dans la voix de la demoiselle mais également dans son corps.
    Un souvenir de son défunt père, à n'en pas douter. Kyoshiro n'aimait pas arpenter ce chemin-là, car il n'avait aucun héritage de son père et n'en voulait aucun, mais il n'était pas suffisamment égoïste pour ne pas comprendre que cette lame était précieuse, et que la briser serait pire que tout pour la Oomori. Qu'à cela ne tienne, si telle était sa décision, alors le forgeron aveugle l'aiderait à trouver chaussure à son pied.

    C'est compréhensible, en effet. Essayons de vous trouver une bonne lame alors. Enfin...une lame qui vous convienne car, on ne va pas se mentir, vous ne trouverez que de bonnes lames, ici.


    Devait-il mentir, alors qu'il savait qu'il ne produisait que de la qualité ? La modestie était faite pour apaiser les esprits des plus humbles, elle n'était définitivement pas faite pour lui. Il n'était pas doué pour parler, aussi ne chercha t-il pas à aller creuser à la surface, pour voir ce que cachait Hotaru car, après tout, elle était là pour une lame et c'était tout ce qui importait, non ? Une fois en route, il capta la question de la demoiselle, quant aux mesures qui furent prises, un instant plus tôt. Que cherchait-il ? C'était une très bonne question, en effet.

    La taille et la forme de vos mains. La longueur et la force de vos bras. La solidité de vos épaules. Tout ce qui me permet de comprendre quel poids vous pouvez supporter et quelle allonge vous pouvez avoir. Je peux en deviner des choses, avec ces mains : vous seriez étonnée.  


    Un autre flirt ? Peut-être bien, oui, et alors ? Il n'y avait pas de mal à jouer, jusqu'à ce qu'ils en soient à conclure leur transaction. Il vint donc à étaler quatre lame devant lui, en espérant que la demoiselle trouve son bonheur là-dedans mais, quand Hotaru reposa la première lame qu'elle prit en main, la lame ayant la même forme que les trois autres, Kyoshiro devina que les lames restantes ne feraient pas son bonheur, non plus. Il fit alors volte-face et alla chercha vers un autre râtelier, attrapant la lame tout en haut, l’œuvre d'une autre facture que celles étalées sur la table.

    Voyez cela comme...essayer une paire de chaussures. Certains ne vous vont pas du tout, vous ne vous sentez pas bien dedans.  D'autres, par contre, n'ont besoin qu'un peu de pratique pour que vous vous habituiez à les porter. Il vous suffit juste de faire quelques pas, avec. Essayez celle-ci, vous verrez.  


    Joignant le geste à la parole, l'aveugle tandis le manche du sabre à la demoiselle, un sabre sur lequel il avait passé bien plus de temps que les autres étalés sur la table. Il n'était pas pressé, il pourrait lui en montrer bien d'autres si elle le voulait mais, évidemment, il espérait que ce katana lui convienne davantage. Qu'elle se sente bien, en le tenant dans sa main. Si Hotaru doutait de savoir ce qu'il voulait dire par faire quelques pas, elle aurait bientôt sa réponse en le voyant attraper un autre katana, sur le même râtelier, avant d'extirper la lame de son fourreau couleur d'ébène. S'écartant pour faire un peu de place, raffermissant sa poigne sur le manche, il lui sourit avant de révéler, enfin, l'entièreté de ce qu'il était réellement.

    Au fait, je ne me suis pas entièrement présenté. Je suis Tadake Kyoshiro. Forgeron...et samouraï.


    Si elle voulait manier la lame et trancher l'air, elle pourrait le faire. Si elle voulait mesurer le poids de ses attaques contre une cible vivante, alors il serait là pour bloquer chaque assaut, jusqu'à ce qu'elle s'habitue à la prise en main de ce katana.



    Sabre proposé à Hotaru:
    Sabre que porte Kyoshiro:
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    Oomori Hotaru
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    Oui, Hotaru avait bien jugé l’homme avec qui elle avait à faire. Un bon joueur qui ne se gêna pas d’embarquer dans son petit jeu. Finalement, peut-être prendrait-elle un peu plus de plaisir à venir acheter armes et armures dans le futur ? Elle croyait bien que c’était possible, du moins, si c’était comme ça à chaque fois. Bien sûr, elle n’avait pas fait le tour des échoppes de la ville, mais Hotaru décréta immédiatement que c’était sa favorite et lui faire changer d’idée s’annonçait tâche difficile.

    Homme sensible, elle n’avait pas eu à expliquer davantage ce dont il était question. Elle avait besoin d’un nouveau sabre pour éviter de prendre celui qui représentait bien plus qu’une lame à ses yeux et Kyoshiro avait compris. En professionnel qu’il était, il était, poursuivit la conversation, changeant le sujet, le déviant habilement vers les sabres eux-mêmes.

    Je vois que vous êtes confiant. Une qualité que j’aime particulièrement.


    Petit sourire taquin, c’était de bon jeu. Il continua en répondant à sa question précédente, celle concernant les mesures qu’il prenait. Il lui répondit du même ton taquin, un flirt. Ce n’était pas pour déplaire à la samouraï qui du retenir une réplique qui aurait pu mener la discussion totalement à ailleurs.

    Peut-être après l’achat du sabre ?

    Certainement après l’achat du sabre. L’Oomori ne pouvait s’empêcher de se demander jusqu’ou irait le forgeron. Bien sûr, elle savait ou elle, elle souhaitait arrêter les choses, mais … La curiosité était un vilain défaut. Ça et l’audacité. Peut-être était-ce une mauvaise idée, mais Hotaru n’en avait rien à faire. Elle aimait jouer avec le feu.

    La conversation glissa vers la façon de trouver le meilleur sabre pour soi et à la comparaison de Kyoshiro, la samouraï ne pu retenir un petit gloussement alors qu’elle reposait le sabre qu’elle venait de prendre.

    Ça me dit quelque chose oui. J’ai entendu beaucoup de collègue en parler de cette façon … enfin, pas exactement cette façon … Mais …


    Elle se tue avant de s’enfoncer davantage. Ça devenait presque embarrassant à ce point. À la place d’ajouter quoi que se soit, elle l’observa aller chercher un autre sabre, sans lui laisser le temps de tester les autres. Celui-là aussi avait un fourreau blanc, mais, à la différence de ses prédécesseurs, il y avait la gravure d’un dragon. Aussitôt, l’expression de la brune s’éclaira. Elle aimait les dragons … si ce n’était pas assez évident … Enfin, pour quelqu’un qui pouvait voir les tatouages sur ses jambes.

    Woah. Il a de la gueule, y’a pas à dire.


    À peiner eut-elle fini de s’extasier devant le modèle que le forgeron enchaîna ses propos, dérobant l’attention qu’elle portait au sabre.

    samouraï aussi ? C’est moi ou vous savez tout faire ?


    Hotaru laissa un petit silence flotter alors qu’elle saisit le sabre qu’il venait de lui proposer. Déjà, même sans l’avoir testé, elle aimait la sensation qu’il laissait dans sa main, le contrepoids. Elle sentait les muscles de son bras se contracter et se tendre d’instinct. Oui, c’était bien. Sans plus attendre, elle fit quelques coups directement dans l’air avec la fluidité d’une habituée. C’était parfait. Le centre de gravité de l’arme, le poids, la forme, tout.

    Comme il avait son sabre dégainé, Hotaru assuma qu’il l’invitait à échanger quelques coups. Chose qu’elle ne se priva pas de faire. Feinte par la gauche, changement sec pour attaquer vers le haut. Évidemment, elle testait la lame, pas le forgeron, de ce fait, elle ne chercha pas à le blesser ou même le toucher, mais surtout à voir si elle parvenait à faire les même geste qu’à son habitude.



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    Durant toute son enfance, on avait dit et répété au jeune homme qu'il devait faire profil bas car, tout aveugle de son état, il devait déjà s'estimer heureux d'être en vie, et ne devait donc pas trop être gourmand. Baisser la tête, sourire lorsqu'on lui parlait, rester aussi discret que possible, voilà ce que ceux qui se présentaient comme ses géniteurs lui avaient appris, dés les premières années de conscience de sa vie. Vue comment son histoire s'était passée, il n'était donc pas étonnant que la lame de l'hiver ait cherché à faire l'exact opposé, en faisant en sorte que les gens ne puissent pas l'ignorer, à son passage dans la rue. Il était vrai et puissamment battit, cela aidait à être remarqué, mais il voilà que cela soit lié à bien plus que ses atouts physiques. Certes il était content d'être en vie aujourd'hui, content de prouver que ses parents avaient eu tort, mais devait-il rester modeste pour autant ? Devait-il minimiser ses réussites, car c'était ce qu'on attendu d'un samouraï vertueux, tel que lui ? Non. Non il ne se tairait pas. Non il e se cacherait plus dans le noir pour qu'on ne le remarque pas. Ainsi, quand Hotaru remarqua la confiance qu'il avait en ses capacités de forgerons, comme si cela était inhabituel chez un homme tel que lui, le colosse haussa les épaules en admettant :

    J'ai essayé la modestie, un jour. Ça devait être un mardi, je crois. Ça ne m'a pas réussi, alors j'ai laissé tomber.


    C'était vrai. Il avait essayé d'être modeste, durant ses premiers jours ici, et tous n'avaient fait que lui marcher dessus. Pourquoi continuer sur cette voie ? Pourquoi baisser la tête lorsqu'il pouvait et avait mérité de bomber le torse ? Il avait réussi à égaler voire surpasser bon nombre de ses collègues, alors qu'il avait et serait toujours privé de lumière, tout au long de sa vie. Pourquoi cacher cette réussite ? Il était bon, très bon, car il avait tout donné et sacrifié pour l'être.
    Hotaru aurait pu se perdre dans n'importe quelle galerie, atterrir dans n'importe quelle autre échoppe mais elle était arrivée ici. Kyoshiro ne croyait pas en cette bêtise appelée destinée, mais il y voyait une chance de fidéliser une jeune cliente qui, si satisfaite, reviendrait à coup sûr. Il lui présenta alors sa comparaison de la chaussure, pour qu'elle comprenne que deux armes identiques ne conviendraient pas toujours à la même personne. C'était une affaire de forme, certes, mais, comme les chaussures, la perception du manieur rentrait également en ligne de compte. C'était quelque chose qu'il ne pouvait contrôler ou décider à la place de l'autre, raison pour laquelle il vont à proposer un autre katana, de différente conception, en espérant que cette œuvre convienne davantage. Bien entendu, la belle Hotaru fut d'abord surprise par le design et la couleur de cette création, admettant la beauté de cette dernière, avant que l'aveugle ne rebondisse d'un :

    Je vais devoir vous croire sur parole, là-dessus.


    Quoi ? N'avait-il pas le droit de se moquer de sa propre infirmité, de temps à autres ? Les autres ne pouvaient pas en rire, mais lui, oui. Silencieusement le colosse au bandeau s'écarta donc, allant chercher l'une de ses autres créations, au cas où la demoiselle voudrait échanger des coups avec une cible vivante. Kyoshiro ne put s'empêcher de sourire, en voyant la surprise de la demoiselle, face à la révélation de son statut de samouraï. Y avait-il quelque chose qu'il ne sache pas faire ? Beaucoup de choses, à commencer par lire mais, pour l'heure, ce fut sur un ton assuré et taquin qu'il répondit :

    Oh, vous n'avez pas idée...


    Refermant sa main sur son arme, il laissa donc la demoiselle trancher l'air jusqu'à ce que, enfin, elle ne décide de bondir vers lui. Bien sûr qu'elle n'était pas sérieuse, qu'elle ne cherchait pas un point vital à attaquer, mais elle était suffisamment rapide pour que Kyoshiro ait à se concentrer, pivoter pour dévier les coups avec une évidente expertise, plutôt que les bloquer. Les bloquer ne serait pas un problème, durant une journée normale, mais il venait de passer un nombre indéfinissable d'heures à la forge, ses jambes et bras étaient donc terriblement lourds. Il devait donc économiser son énergie, économiser ses mouvements mais, fort heureusement, cet affrontement ne s'éternisa pas. Après quelques échanges, Kyoshiro brisa enfin le contact, souriant face à ce qu'il venait d'apprendre sur la façon de se battre de la demoiselle, en finissant d'un :

    Beaux mouvements, vous vous déplacez bien. Verdict ? Satisfaite par la prise en main ?  


    En attendant la réponse, il vint poser sa lame sur la tableau, se posant contre le mur juste à côté d'elle, avant de passer une main sur sa nuque lourde, qu'il ne manqua pas de faire craquer. Avait-elle trouvé chaussure à son pied ?


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    Hotaru devait se rendre à la conclusion que cette rencontre était des plus intéressante. Non seulement avait-elle réussi à trouver quelque chose qui lui plaisait, mais en plus, le forgeron était plutôt sympathique. Enfin, c’était de minimiser l’effet que de dire ça. Il arrivait à la faire rire aisément, gardant un équilibre en le professionnalisme et l’amusement et ça, ça plaisait à la brunette. Elle avait l’impression de pouvoir sortir de sa routine impossible, du sérieux qui normalement régissait sa vie.

    Sans mentir, elle était bien plus souvent à s’entraîner qu’à socialiser et lorsqu’elle tendait la main vers des pairs, la plupart du temps, c’était dans le but de s’entraîner. Non pas qu’elle était froide et rigide, Hotaru était d’un naturel chaleureux, amical, même, mais … Mais son rythme de vie ne lui laissait pas le temps de briser la routine, de rire comme elle venait de le faire. C’était plutôt désarçonnant de voir son quotidien ébranler ainsi.

    Son commentaire sur la modestie arracha alors un autre rire à la samouraï qui de bon jeu répondit :

    Alors mercredi, vous avez choisi l’arrogance ?


    Un éclat d’amusement dans les yeux comme dans la voix, la femme porta son attention sur la nouvelle lame devant elle, cette fois-ci la réponse de Kyoshiro la laissa embarrasser de sa propre réaction.

    oh, pardon … Je n’avais pas pensé …


    La surprise de l’Oomori face à la double carrière de Kyoshiro entraîna alors un nouveau commentaire de la part du forgeron. Cette fois-ci, la brune ne put retenir la réponse qui vint lui brûler la langue :

    Peut-être que vous pourrez montrer tout ça un de ses quatre.


    Le ton d’Hotaru miroitant celui de l’homme devant elle, taquin, un tout petit peu coquet. C’était facile de se laisser aller avec quelqu’un comme lui. De ne pas se sentir forcée à être qu’une samouraï devenait tellement plu naturel, plus … C’était difficile à expliquer, mais ça lui plaisait.

    Puis, rapidement, ils en vinrent à échanger des coups. Rien de bien impressionnant de la part des deux sabreurs, mais assez juste assez pour savoir que ni l’un ni l’autre n’était entièrement novice. Le sourire de l’aveugle trouva écho sur le visage d’Hotaru. Non seulement elle appréciait avoir en main le sabre, mais en plus elle avait peut-être trouvé quelqu’un qui pourrait partager quelques-uns de ses entraînements et peut-être même les égayer un tout petit peu.

    C’est parfait. Je vais te le prendre !


    Il y avait un engouement apparent dans sa voix. D’un geste fluide, elle rangea la lame dans son fourreau avant de reposer son regard sur l’aveugle.

    J’ai une idée, tu voudrais t’entraîner un de ces quatre ? Rien de bien méchant, mais je vois que tu as pas mal de bon réflexes … Enfin, c’est une invitation ouverte. Et puis …


    Elle ne termina pas la phrase, préférant à la place laisser l’homme s’imaginer la fin, mais au vu de leurs échanges depuis le début de leur rencontre, il devait bien être capable de s’imaginer quelque chose qui pourrait l’intéressé. Il était bonne compagnie et se serait dommage de le laisser filer.


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    La plupart des gens qui croisaient le chemin de l'aveugle n'aimaient pas le voir se vanter, de la sorte. Compréhensible, car ce n'était pas la norme, mais il n'en avait vraiment rien à cirer. Il n'était pas là pour faire dans le social, mais pour creuser son trou, alors il ne souhaitait s'entourer que des personnes à même de supporter sa vantardise bien méritée. Il ne savait pas d'où venait Hotaru, mais elle semblait capable de se joindre à son petit jeu aussi, lorsqu'elle lui demanda s'il travaillait aussi son arrogance, l'aveugle ne put s'empêcher de lâcher un sourire franc, lui aussi, en répliquant :

    Mercredi ?  Oh non. Mercredi c'est le jour où je travaille mon sourire ravageur.


    Quoi ? Y avait-il une seule limite qu'il ne soit pas prêt à franchir ? Non. Il n'était pas le plus à l'aise dans les conversations car il ne souhaitait pas l'être, il ne souhaitait pas parler de la pluie et du beau temps, mais ici c'était différent, plus simple. Elle aimait jouer, il était joueur et ils partageaient un évident intérêt pour les belles...lames. Qu'y avait-il à ne pas apprécier, ici ? Bien entendu, lorsqu'il fit mention de sa cécité il ne fut pas étonné de la réaction de la demoiselle. C'était la réaction à laquelle il avait le droit, à chaque fois, comme si c'était un sujet tabou à ne surtout pas pointer du doigt. Oh oui c'était horrible d'être né sans lumière, de ne pas voir la demoiselle devant lui, pas réellement la voir, mais c'était une malédiction qu'il essayait de transformer en bénédiction, avec le temps. Aussi se contenta t-il de hocher la tête, en répliquant :

    Pas de problème. Je suis aveugle, pas infirme.


    Pour lui un infirme était un homme qui laissait son handicap dicter le reste de sa vie. Un homme qui avait accepté cette différence et s'était résigné. Ce n'était pas lui, ce ne pourrait jamais être lui car, si cela devait l'être, il aurait mieux fait de se laisser mourir, dans les montagnes, plus de deux décennies plus tôt. Jamais. Pas aussi longtemps qu'il aurait son mot à dire. Il était bon, il était devenu bon car il n'avait eu d'autre choix que l'excellence et, lorsque la belle rebondit sur les nombreux talents de l'aveugle, sur sa volonté de voir ces fameux talents en actions, le Tadake n'hésita pas un seul instant à répondre :

    Oh, j'y compte bien.


    Décidément, à quand remontait la dernière fois où une femme s'était autorisé à jouer avec lui, de la sorte, par contre chose que de la pitié ? Hum, difficile à dire mais il ne chercherait pas la réponse. Pas aujourd'hui, en tout cas. Enfin ils pourraient s'autoriser à jouer une fois qu'ils auraient terminé leur transaction, mais cela commençait par quelques exercices auxquels ils étaient tous deux familiers. Quelques passes d'armes rapides, mais suffisantes pour permettre à la demoiselle de décider si, oui ou non, c'était l'arme qu'il lui fallait. Et ce fut apparemment le cas mais, contrairement à ce qu'elle pensait, Kyoshiro finit par modifier très légèrement les termes du contrat, en déclarant :

    Cadeau de  la maison.


    Il ne faisait pas cela par charité, ce n'était absolument pas son genre. Disons qu'il voyait cela comme un investissement, une réduction dans le but de fidéliser la clientèle pour de futures achats. Peut-être serait-elle revenue, même sans cette offre, mais son commerce était encore petit et il ne pouvait se permettre de prendre le moindre risque.
    Un seule sabre n'était pas si cher payé, si cela lui garantissait de la voir revenir à l'avenir...pour des achats, ou autre chose. En parlant de garantie, justement, Kyoshiro fut intrigué par la proposition qui lui fut faite. Il avait l'habitude de s'entraîner seul, dans le confort de la nuit, là où personne ne pourrait le voir, mais cette demoiselle voulait s'entraîner avec lui ? Il ne comprenait vraiment pas pourquoi, mais il serait fou de refuser pareille opportunité de s'améliorer...et profiter de cette charmante compagnie. Ainsi, avant de la laisser partir, il lui tendit son cadeau du jour, en répondant d'un dernier sourire taquin :  

    Avec plaisir. Mais j'espère que tu es prête, j'ai de l'énergie à revendre.


    En définitive, c'était une assez bonne journée. Deux clients contents et une nouvelle partenaire d'entraînement. Il n'y avait vraiment pas de raison de se plaindre.


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