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# Le Départ Vers la Province de la Forêt Luxuriante (Feat. Pleins de Gens) Lun 16 Mai - 19:42
Le Départ Vers la Province de la Forêt Luxuriante
Ça faisait plusieurs semaines que le projet dormait dans son esprit. Se réveillant par moment, en fonction des rencontres qu'il faisait. Quitter vers la province de la forêt luxuriante n'était pas une mince affaire. Plus de dix-huit jours de trajet séparaient la cité cachée par l'épine et la cité cachée dans la cime des arbres. Le trajet était plus que dangereux, surtout pour un homme seul. Yokai, brigands et troupes de ronin arpentaient les diverses routes du monde à la recherche de proie, d'argents ou simplement de vengeance.
Malgré cela, l'envie d'aller explorer les terres lointaines de l'Est animait l'Eisei au plus haut point. Village caché reconnu pour ses avances en médecine, le Jônin était plus que curieux sur le sujet. Souhaitant aller voir les avances qui lui aurait échappé, il avait fait la demande à son ami de l'autoriser à quitter le village quelques mois. L'aller et le retour à eux seuls totalisaient plus d'un mois et c'était un long moment pour voir partir l'un des capitaines de la cité. Pour faciliter le tout, Seichiro avait nommer vouloir y amener son cousin, Doji Kamon, tout en l'incluant formellement dans l'escouade médicale qu'il souhaitait former. C'était là l'opportunité d'aller chercher un échange de connaissance pour ce qui pourrait potentiellement devenir une équipe médicale d'intervention.
Seichiro avait, cependant, bien d'autres ambitions. Kamon lui avait fait part de ses recherches autour d'un Yokai porté disparu ; l'Alrunes. Curieux d'en apprendre plus sur leurs sujets, ils avaient exploré les dédales de la bibliothèque impériale, sans succès. Peut-être que le village caché par la cime aurait des réponses, là, à l'autre bout du pays ? Pour lui, cependant, il voulait aussi prendre le temps de s'arrêter dans la province des sources chaudes. Il y avait quelques spécimens de plante qu'il souhaitait se procurer pour ses créations.
Dans tous les cas, peu importe les raisons, le voyage avait été autorisé et les deux Dojis marchaient côte à côte en direction des portes du village. Cette fois-ci, Seichiro portait son armure, les dangers de la route l’obligeaient. Au niveau de son bras gauche reposait fièrement son bandeau blanc du village caché par l'épine. Pas à pas, ils passèrent le seuil gigantesque, il posait son regard sur la bête équestre et son cavalier. Rohan No Hattan attendait déjà le duo, engagé par Seichiro pour les accompagner sur la route. Capable de parcourir les terres seules, le Jônin voyait en lui un allié formidable pour le trajet vers la cité perdue dans la jungle.
Hattan-sama! Encore une fois merci d'accepter de nous accompagner pour le trajet.
Dit-il, souriant. Ouvrant sa dextre en direction de Kamon, Seichiro fit les présentations.
Hattan du clan Rohan, je vous présente Kamon du clan Doji. Mon cousin. Il nous accompagnera pour la traversé.
Près du trio – quatuor en comptant Ie – se trouvait un autre groupe composé de Togejin et de Jujoujin. Eux aussi avaient les ambitions de traverser les terres d'Onogoro en direction du de Jujou. Eux aussi semblaient sur le point de partir, ils discutaient entre eux. Posant son regard écarlate, rapidement, sur les voyageurs, il retournait rapidement son attention sur le cavalier, ne reconnaissant que rapidement une seule des têtes, celle de Dame Shizuka.
Cependant, alors que le Seichiro, Kamon, Hattan et Ie s'apprêtait a quitter, quelqu'un de la deuxième compagnie les approchaient.
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Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
Le Départ Vers la Province de la Forêt Luxuriante
Les visites de Ueda Chinone et Yamanaka Ao à Toge, avaient assurément été sources de rapprochements. Le Faucheur avait lui-même trouvé en la première une potentielle sœur Jashiniste, tandis que le second l'avait impressionné de par sa philosophie et ses valeurs morales. Il en était peut-être de même pour Shizuka, lui ayant offert un bracelet familial en signe de leur amitié. Après les avoir accueillis au sein du village de l'Epine, il était désormais question pour les deux prêtres de découvrir à leur tour le pays de leurs hôtes. Une inversion des rôles à laquelle souscrivait pleinement Kirei, heureux de pouvoir répondre à l'invitation de ses nouveaux acolytes, et de prochainement découvrir Jujou qu'il n'avait jusqu'à présent encore jamais visité.
Shizuka avait ainsi veillé à obtenir les permissions nécessaires à leur absence, appuyée par la requête de Chinone prétextant qu'elle sollicitait l'expertise de moines du Temple de la Lune, pour une affaire susceptible d'impliquer des Yôkais. A cet effet, son statut de Jounin lui permettait d'exercer une certaine influence, tandis que les deux prêtres disposaient d'ores-et-déjà d'une expérience en la matière, lorsqu'ils furent détachés afin de prêter assistance à Sakyuu, sur demande de Sabaku Naoko. Une manière élégante et officielle de justifier un déplacement, pour lequel ils auraient sinon dû attendre plus longtemps. Ils pouvaient à la place directement partir pour Jujou, aux côtés de leurs camarades shinobis.
Le quatuor se dirigeait ainsi vers les Portes du village, préparé pour un périple qui en général, durait un peu moins de trois semaines. Une période qui pouvait sembler longue, mais qui permettait aux voyageurs de découvrir une multitude d'endroits et de paysages différents, si bien qu'elle représentait en elle-même une expérience à part entière, venant enrichir l'objet de la destination finale.
Alors que le groupuscule s'approchait de la sortie principale de Toge, le regard de Souhei crut remarquer une personne en particulier, avec laquelle il n'avait d'ailleurs que rarement interagi. S'il la reconnaissait, c'est car il semblait s'agir de Doji Seichiro, Jounin de Toge jouissant d'une certaine notoriété, dont il était parfois possible de remarquer certains tatouages caractéristiques. Une éminente figure du village, qui lui aussi, semblait sur le départ. Il était lui-même entouré de deux individus que Kirei n'avait a priori jamais vus : le premier avait l'allure d'un bretteur émérite et aguerri, tandis que le second revêtait une large armure, accompagné de sa monture.
Shizuka avait ainsi veillé à obtenir les permissions nécessaires à leur absence, appuyée par la requête de Chinone prétextant qu'elle sollicitait l'expertise de moines du Temple de la Lune, pour une affaire susceptible d'impliquer des Yôkais. A cet effet, son statut de Jounin lui permettait d'exercer une certaine influence, tandis que les deux prêtres disposaient d'ores-et-déjà d'une expérience en la matière, lorsqu'ils furent détachés afin de prêter assistance à Sakyuu, sur demande de Sabaku Naoko. Une manière élégante et officielle de justifier un déplacement, pour lequel ils auraient sinon dû attendre plus longtemps. Ils pouvaient à la place directement partir pour Jujou, aux côtés de leurs camarades shinobis.
Le quatuor se dirigeait ainsi vers les Portes du village, préparé pour un périple qui en général, durait un peu moins de trois semaines. Une période qui pouvait sembler longue, mais qui permettait aux voyageurs de découvrir une multitude d'endroits et de paysages différents, si bien qu'elle représentait en elle-même une expérience à part entière, venant enrichir l'objet de la destination finale.
Alors que le groupuscule s'approchait de la sortie principale de Toge, le regard de Souhei crut remarquer une personne en particulier, avec laquelle il n'avait d'ailleurs que rarement interagi. S'il la reconnaissait, c'est car il semblait s'agir de Doji Seichiro, Jounin de Toge jouissant d'une certaine notoriété, dont il était parfois possible de remarquer certains tatouages caractéristiques. Une éminente figure du village, qui lui aussi, semblait sur le départ. Il était lui-même entouré de deux individus que Kirei n'avait a priori jamais vus : le premier avait l'allure d'un bretteur émérite et aguerri, tandis que le second revêtait une large armure, accompagné de sa monture.
« Doji Seichiro-sensei ? J'espère nullement vous déranger, tandis que vous sembliez sur le départ. Je me nomme Mahayana Kirei, Souhei du Temple de Tsukuyomi. En vous reconnaissant, il m'a semblé opportun de venir vous saluer, et de vous présenter mes respects. »
Le jeune homme accompagnait ses propos en s'inclinant légèrement par déférence, tout en saluant de la tête les deux autres personnes présentes. Puis il poursuivit son intervention, en désignant du regard ses partenaires du quatuor.
« Nous nous apprêtions à partir pour Jujou, lorsque nous vous avons remarqué. »
Le jeune homme accompagnait ses propos en s'inclinant légèrement par déférence, tout en saluant de la tête les deux autres personnes présentes. Puis il poursuivit son intervention, en désignant du regard ses partenaires du quatuor.
« Nous nous apprêtions à partir pour Jujou, lorsque nous vous avons remarqué. »
Hattan n’avait pas perdu de temps. Une fois sa rencontre avec Dame Kagura terminée, il avait rapidement localisé le quartier marchand afin d’acheter des vivres pour le long voyage de retour. Certes aurait-il aimé rester plus longtemps et découvrir la cité sur d’autres angles, mais le cavalier savait qu’on l’attendait à Jujou pour une prochaine affectation. Il reviendrait; de cela il était plus que certain, et ça réchauffait son cœur.
Il avait trouvé une auberge disposée à le loger, lui et sa monture pour une courte nuit de sommeil. À l’aube, le chuunin se préparait déjà, vérifiant les fers des sabots d’Ie avant de brosser son pelage, un exercice fastidieux et pourtant nécessaire pour en maintenir la condition. Cela fait, il déjeunait rapidement avant d’installer la selle d’Ie pour ensuite se diriger vers les mêmes portes qu’il avait traversé la journée d’avant, dans l’autre sens. Hattan remerciait encore la quête d’avoir mis Seichiro sur sa route, sans quoi son destin aurait été fort différent à cette heure.
Le cavalier récupéra sa lance et son arc depuis les gardes une fois de l’autre côté des murs, où il attendrait Seichiro comme ils l’avaient prévu. Il était un peu en avance – sa préférence – alors Hattan en profita pour vérifier les harnais et les différents sacs accrochés à la selle d’Ie, qui semblait enthousiaste à l’idée de commencer un nouveau voyage. Peut-être espérait-il revoir Meiyo dans les bois ? Cette étrange femme qui faisait bien de l’effet à l’équidé…
Il avait le dos tourné quand on appela son nom, reconnaissant la voix. Hattan fit face à Seichiro, remarquant qu’une autre personne accompagnait le Doji. Manifestement, ils seraient plusieurs sur ce voyage. Le cavalier fit un salut militaire en plaquant son gant sur son torse et s’inclina respectueusement dans un léger grincement métallique de par sa lourde armure, honoré par l’usage d’un tel suffixe à son égard.
« Seichiro-sama. Je suis content de vous revoir. Et tout l’honneur est pour moi de vous escorter à Jujou. »
Il répéta l’exercice avec le dénommé Kamon.
« Kamon-san, je suis heureux de faire votre connaissance. Ainsi avez-vous aussi un intérêt envers le village des cimes ? »
Ils n’eurent pas beaucoup de temps pour poursuivre la conversation alors qu’un autre homme aux longs cheveux clairs s’approchait de Seichiro pour l’apostropher. Hattan écouta en silence. Un autre groupe en route vers Jujou ? Le cavalier tourna le heaume pour voir de qui il s’agissait, encore plus surpris de reconnaitre deux jujoujins. Il eut un petit rire, enthousiaste.
« Ao-san. Comment vous portez-vous, mon ami ? J’ignorais que vous étiez de passage à Toge. Avez-vous eu l’occasion de visiter le théâtre ? Ma première pensée en y assistant fut que vous auriez apprécié ce genre de spectacle. Puis-je vous offrir une tasse de thé à notre retour pour en discuter ? »
La présence du Yamanaka aurait rendu bien plus facile de comprendre ce qui s’y passait d’ailleurs. Ao avait cette facilité avec les mots qui le dépassait.
Il fit un autre salut militaire envers sa supérieure, Chinone.
« Dame Chinone-sama, je suis heureux de vous revoir. »
Il n’était pas certain que ce fut réciproque vu l’historique un peu embarassant, mais le cavalier devait au moins essayer... Une fois les présentations terminées, Hattan se tournait vers Seichiro.
« Si vous avez tout ce qu’il vous faut, je suggère de nous mettre en route immédiatement. Les nuages sont nombreux aujourd’hui, et je suspecte qu’une tempête se prépare. Il est peut-être préférable que nous agissions d’ailleurs comme éclaireurs pour le second groupe. Si nous devions être attaqués par des Yokais ou des individus mal intentionnés, il serait plus avantageux que nous ne tombions pas tous dans la même embuscade. La décision finale vous revient, mais j’insiste que nous devrions partir dès maintenant. »
Ses conseils donnés, le Rohan chevauchait Ie d’un bond leste et expérimenté, arrachant la lance plantée dans le sol pour la placer dans le porte-lance de selle, similaire à un long carquois, gardant ainsi l'arme à portée de main tout comme arc et flèches. Le cheval se cambra légèrement, non pas par manque de contrôle mais bien par enthousiasme.
La route les attendait, une fois de plus.
Il avait trouvé une auberge disposée à le loger, lui et sa monture pour une courte nuit de sommeil. À l’aube, le chuunin se préparait déjà, vérifiant les fers des sabots d’Ie avant de brosser son pelage, un exercice fastidieux et pourtant nécessaire pour en maintenir la condition. Cela fait, il déjeunait rapidement avant d’installer la selle d’Ie pour ensuite se diriger vers les mêmes portes qu’il avait traversé la journée d’avant, dans l’autre sens. Hattan remerciait encore la quête d’avoir mis Seichiro sur sa route, sans quoi son destin aurait été fort différent à cette heure.
Le cavalier récupéra sa lance et son arc depuis les gardes une fois de l’autre côté des murs, où il attendrait Seichiro comme ils l’avaient prévu. Il était un peu en avance – sa préférence – alors Hattan en profita pour vérifier les harnais et les différents sacs accrochés à la selle d’Ie, qui semblait enthousiaste à l’idée de commencer un nouveau voyage. Peut-être espérait-il revoir Meiyo dans les bois ? Cette étrange femme qui faisait bien de l’effet à l’équidé…
Il avait le dos tourné quand on appela son nom, reconnaissant la voix. Hattan fit face à Seichiro, remarquant qu’une autre personne accompagnait le Doji. Manifestement, ils seraient plusieurs sur ce voyage. Le cavalier fit un salut militaire en plaquant son gant sur son torse et s’inclina respectueusement dans un léger grincement métallique de par sa lourde armure, honoré par l’usage d’un tel suffixe à son égard.
« Seichiro-sama. Je suis content de vous revoir. Et tout l’honneur est pour moi de vous escorter à Jujou. »
Il répéta l’exercice avec le dénommé Kamon.
« Kamon-san, je suis heureux de faire votre connaissance. Ainsi avez-vous aussi un intérêt envers le village des cimes ? »
Ils n’eurent pas beaucoup de temps pour poursuivre la conversation alors qu’un autre homme aux longs cheveux clairs s’approchait de Seichiro pour l’apostropher. Hattan écouta en silence. Un autre groupe en route vers Jujou ? Le cavalier tourna le heaume pour voir de qui il s’agissait, encore plus surpris de reconnaitre deux jujoujins. Il eut un petit rire, enthousiaste.
« Ao-san. Comment vous portez-vous, mon ami ? J’ignorais que vous étiez de passage à Toge. Avez-vous eu l’occasion de visiter le théâtre ? Ma première pensée en y assistant fut que vous auriez apprécié ce genre de spectacle. Puis-je vous offrir une tasse de thé à notre retour pour en discuter ? »
La présence du Yamanaka aurait rendu bien plus facile de comprendre ce qui s’y passait d’ailleurs. Ao avait cette facilité avec les mots qui le dépassait.
Il fit un autre salut militaire envers sa supérieure, Chinone.
« Dame Chinone-sama, je suis heureux de vous revoir. »
Il n’était pas certain que ce fut réciproque vu l’historique un peu embarassant, mais le cavalier devait au moins essayer... Une fois les présentations terminées, Hattan se tournait vers Seichiro.
« Si vous avez tout ce qu’il vous faut, je suggère de nous mettre en route immédiatement. Les nuages sont nombreux aujourd’hui, et je suspecte qu’une tempête se prépare. Il est peut-être préférable que nous agissions d’ailleurs comme éclaireurs pour le second groupe. Si nous devions être attaqués par des Yokais ou des individus mal intentionnés, il serait plus avantageux que nous ne tombions pas tous dans la même embuscade. La décision finale vous revient, mais j’insiste que nous devrions partir dès maintenant. »
Ses conseils donnés, le Rohan chevauchait Ie d’un bond leste et expérimenté, arrachant la lance plantée dans le sol pour la placer dans le porte-lance de selle, similaire à un long carquois, gardant ainsi l'arme à portée de main tout comme arc et flèches. Le cheval se cambra légèrement, non pas par manque de contrôle mais bien par enthousiasme.
La route les attendait, une fois de plus.
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Le Départ Vers la Province de la Forêt Luxuriante
Toujours dans le respect, toujours en dégageant cette prestance qu'il avait, Rohan no Hattan avait le don de mettre en confiance Seichiro pour ce voyage. Il n'avait échangé que très peu de temps avec lui, mais voyait en ce cavalier un homme qu'il ne lui fallait pas oublier. Un homme destiné à beaucoup de choses, ne serait-ce que par la confiance qu'avait la kage de Jujou.
Avant qu'il n'eût la chance de lui échanger quelques plaisanteries. Seichiro fut abordé par quelqu'un qu'il reconnut immédiatement.Devant lui se tenait désormais un homme qui avait se faire une place dans la psyché de l'Eisei. Mahayana Keiri, un Sohei du temple de la lune avec qui Seichiro avait partagé quelques brefs moments. Un homme qui, malgré son jeune âge, était doté d'une sagesse qui avait su impressionner le Jônin et faire graver dans sa mémoire le nom du moine.
Visiblement, Hattan semblait connaître la multitude qui accompagnait le Sohei près des portes. Rapidement, le groupuscule put comprendre que les chemins de tous les êtres présents devant le village semblaient les mener vers Jujou. Une opportunité en or pour faire d'un dangereux voyage un chemin plus sur.
Je me rappelle de vous, Mahayana Kirei. Difficile d'oublier quelqu'un d'aussi remarquable. C'est vraiment un plaisir de vous revoir et il semblerait que les kamis nous ont mis sur le même chemin. Nous nous dirigeons aussi vers le village de Jujou. Peut-être souhaiteriez-vous vous joindre à nous?
Cependant, alors qu'il prononçait ses quelques mots, un éclair d'une violence suffocante craquait les cieux. S'il avait d'abord pris la forme d'un flash lumineux violet, son grondement avait de quoi faire sauter un battement au cœur de ceux qui ne s'y attendaient pas. Au loin, d'imposants nuages noirs criant la colère des dieux déferlaient une pluie diluvienne. Doucement, ils semblaient se diriger droit vers la cité de l'Épine.
Visiblement, d'entamer la traversée au cœur d'une telle tempête n'augurait rien de bon. Posant son regard écarlate vers la masse nuageuse à peine perceptible à cause de la forêt, Seichiro serrait les dents.
Il semblerait que les kamis nous préfèrent au village Il ne serait pas prudent de partir dans de telle condition, les monstres qui errent dans notre coin ne feraient qu'une bouchée de notre groupe, si on devait être pris au coeur de l'ouragan.
Sur ses mots, il se tournait vers Hattan.
Il m'aurait fait absolument plaisir de vous suivre en éclaireur, mais ça va devoir attendre.
Sur ses mots, Seichiro tournait les talons, fit demi-tour et allait retrouver le confort de cette cité qu'il aimait tant.
[RP Clos pour ma part]
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