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Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
# En l'honneur du Dieu Sélène Jeu 12 Mai - 23:34
En l'Honneur du Dieu Sélène
Tendant ses doigts vers le ciel, Kirei pouvait sentir le délicat contact des flocons de neige avec sa peau, offrandes célestes venant caresser la paume de sa main. Son épaisse fourrure lui permettait de profiter de la splendeur de ce paysage hiémal, sans en subir les désagréables contreparties. A commencer par le froid.
Déambulant à travers le quartier marchand, il s'imprégnait de cette ambiance unique et si particulière de ce festival organisé en l'honneur de Tsukuyomi. L'humeur de la foule était différente de d'habitude, plus heureuse, plus festive. Les sourires étaient lisibles sur les visages des passants, s'offrant avec plaisir diverses confiseries traditionnelles, ou s'adonnant à des activités variées dans les espaces aménagés pour l'occasion. Un avant-goût du Renouveau, qui emplissait le cœur du Faucheur d'une douce chaleur.
Il savait pourtant que ces instants n'étaient qu'évanescents. Ils forgeaient la beauté de la Vie, mais pour bien d'autres individus, la situation était bien différente, et moult de ces personnes retrouveraient une triste existence au terme de ces festivités. Un tel Eden éternel était pourtant possible, mais il devait pour l'instant se contenter d'une parenthèse enchantée dans ce monde qui n'en restait pas moins injuste et cruel.
Il fut toutefois dérobé à ces tristes pensées, lorsque son regard croisa de nouveau celui de Meiyo, avec qui il venait de quitter le Temple afin de profiter de cette communion attendue chaque année avec tant de ferveur par tout Toge. Pour la Renarde, cet évènement devait même revêtir une importance encore plus particulière, lorsque l'on connaissait sa dévotion sans limite envers le Dieu sélène.
L'apôtre de Jashin stoppa finalement sa marche devant l'un des nombreux stands jonchant le sentier qu'ils empruntaient, pour acheter deux de ces friandises tant appréciées des enfants, tout comme des adultes.
Tendant l'une d'entre elles en direction de son amie, il guettait désormais sa réaction avec curiosité, assortissant son présent de ce qui pouvait s'assimiler à une blague de prêtre...
Souriant tout en se pinçant les lèvres, il était de par sa fonction fort bien placé pour savoir que certains puristes allaient même jusqu'à prôner la plus grande abstention à l'égard de la nourriture. Indubitablement, ce type de plaisirs coupables tels que ces pommes sucrées pouvaient légitimement relever du Cinquième Précepte, si bien que le jeune homme guettait la réponse de la prêtresse avec une pointe d'espièglerie assez inhabituelle.
Déambulant à travers le quartier marchand, il s'imprégnait de cette ambiance unique et si particulière de ce festival organisé en l'honneur de Tsukuyomi. L'humeur de la foule était différente de d'habitude, plus heureuse, plus festive. Les sourires étaient lisibles sur les visages des passants, s'offrant avec plaisir diverses confiseries traditionnelles, ou s'adonnant à des activités variées dans les espaces aménagés pour l'occasion. Un avant-goût du Renouveau, qui emplissait le cœur du Faucheur d'une douce chaleur.
Il savait pourtant que ces instants n'étaient qu'évanescents. Ils forgeaient la beauté de la Vie, mais pour bien d'autres individus, la situation était bien différente, et moult de ces personnes retrouveraient une triste existence au terme de ces festivités. Un tel Eden éternel était pourtant possible, mais il devait pour l'instant se contenter d'une parenthèse enchantée dans ce monde qui n'en restait pas moins injuste et cruel.
Il fut toutefois dérobé à ces tristes pensées, lorsque son regard croisa de nouveau celui de Meiyo, avec qui il venait de quitter le Temple afin de profiter de cette communion attendue chaque année avec tant de ferveur par tout Toge. Pour la Renarde, cet évènement devait même revêtir une importance encore plus particulière, lorsque l'on connaissait sa dévotion sans limite envers le Dieu sélène.
L'apôtre de Jashin stoppa finalement sa marche devant l'un des nombreux stands jonchant le sentier qu'ils empruntaient, pour acheter deux de ces friandises tant appréciées des enfants, tout comme des adultes.
- Spoiler:
Tendant l'une d'entre elles en direction de son amie, il guettait désormais sa réaction avec curiosité, assortissant son présent de ce qui pouvait s'assimiler à une blague de prêtre...
« Meiyo, veuillez accepter cette entorse au Cinquième Précepte. Je suis sûr qu'en ce jour sacré, Tsukuyomi-sama saura nous pardonner. »
Souriant tout en se pinçant les lèvres, il était de par sa fonction fort bien placé pour savoir que certains puristes allaient même jusqu'à prôner la plus grande abstention à l'égard de la nourriture. Indubitablement, ce type de plaisirs coupables tels que ces pommes sucrées pouvaient légitimement relever du Cinquième Précepte, si bien que le jeune homme guettait la réponse de la prêtresse avec une pointe d'espièglerie assez inhabituelle.
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Ven 13 Mai - 22:55
« Mei ? Mei ? Où est-elle encore passée ! »
Une certaine agitation se faisait sentir dans les arrières du temple de la Lune, les endroits non dédiés aux cultes mais plutôt aux appartements-dortoirs et autres réserves de toute chose. Les lanternes du temple éclairait cet endroit qui allait rapidement se voir submerger par la nuit et les débuts dans grandes festivités. Si le village de Toge était enthousiaste à l'idée de fêter l'honneur du dieu Sélène, les moines organisateurs étaient particulièrement anxieux à l'idée de décevoir le dieux - ou plutôt la hierarchie. Notamment les totei et souhei qui s'occupaient de l'entretient en ces derniers instants de préparations, ces derniers étaient soumis à l'idée de ne pas bien réussir et de se faire réprimander par les plus aînés d'entre eux; c'était par ailleurs l'une de ces dernières que l'un des souhei cherchait, sa voix hurlait son nom alors que de derrière une porte coulissante, la renarde rouge paraissait assez détendue, toujours en tenue de travail, tablier mal attaché. Sous son bras se trouvait un paquet qui semblait être l'objet du litige.
« Les offrandes de Madame Shirakumo, il faut qu'on prépare l'autel, tu les as ?
— Si tu tiens tant à t'en occuper. »
Avec un petit sourire aux lèvres, la Souhei tend le paquet au jeune homme qui vint écarquiller les yeux alors que la renarde disparait de nouveau derrière le papier washi, certainement qu'elle avait mieux à faire en cette nuit tombée; comme profiter.
[ ... ]
Après avoir quitté le temple habillée d'une tenue des plus apprêtée ; Meiyo avait rejoint son tendre ami aux portes du temple afin de profiter de ce festival qui lui tenait tant à coeur. Mahayana Kirei et Suzuri Meiyo semblait bien souvent accolés ensemble, ce qui ne faisait pas l'étonnement des divers moines qui les savaient assez proche dans les règles de la religion, de plus que la piété de ces deux individus n'étaient point remise en cause. Ironique lorsqu'on sait la véritable nature du faucheur, mais ça, seule Meiyo peut en juger à l'instanté. Mais les coeurs n'étaient pas tournés vers Jashin ou tout autre dieux, mais sur celui qui était honorés en ces jours heureux d'hiver ; Tsukuyomi.
Les rues marchandes commençaient à se remplir en cette fin d'après midi, le crépuscule tombait et les lanternes s'allumaient alors que les stands de friandises et gourmandises s'ouvraient aux enfants, laissant le petit duo s'en approcher avec ce plaisir coupable.
« Ce tsukimatsuri semble vous rendre des plus enthousiaste, Kirei-kun. »
Acceptant avec joie la friandise offerte, elle fut légèrement étonnée par la remarque assez insidieuse du moine; vraisemblablement cette soirée semblait bien plus décontractée que ce qu'elle pensait. De quoi décompresser suite aux stress des préparations diverses qu'elle avait du subir au temple de la Lune.
« J'espère simplement que le peuple saura apprécier ce plaisir pour notre précieuse Lune. »
En récupérant le fruit couvert de ce sucre embrasé, elle semblait détourner son regard tout autour du quartier marchand, essayant de guetter la présence d'une connaissance afin qu'ils puissent tous ensemble profiter du lever de la Lune ensemble et ainsi l'ouverture du festival officiellement pour cette nuit fraiche d'hiver. Les flocons de neiges léger semblaient doucement créer une petite couche blanche sur les toits des boutiques, les civils s'amassaient malgré le froid et la neige mais les Togejins étaient assez attachés aux coutumes et profitait de ces moments chaleureux pour passer par delà les hostilités de l'hiver.
Une certaine agitation se faisait sentir dans les arrières du temple de la Lune, les endroits non dédiés aux cultes mais plutôt aux appartements-dortoirs et autres réserves de toute chose. Les lanternes du temple éclairait cet endroit qui allait rapidement se voir submerger par la nuit et les débuts dans grandes festivités. Si le village de Toge était enthousiaste à l'idée de fêter l'honneur du dieu Sélène, les moines organisateurs étaient particulièrement anxieux à l'idée de décevoir le dieux - ou plutôt la hierarchie. Notamment les totei et souhei qui s'occupaient de l'entretient en ces derniers instants de préparations, ces derniers étaient soumis à l'idée de ne pas bien réussir et de se faire réprimander par les plus aînés d'entre eux; c'était par ailleurs l'une de ces dernières que l'un des souhei cherchait, sa voix hurlait son nom alors que de derrière une porte coulissante, la renarde rouge paraissait assez détendue, toujours en tenue de travail, tablier mal attaché. Sous son bras se trouvait un paquet qui semblait être l'objet du litige.
« Les offrandes de Madame Shirakumo, il faut qu'on prépare l'autel, tu les as ?
— Si tu tiens tant à t'en occuper. »
Avec un petit sourire aux lèvres, la Souhei tend le paquet au jeune homme qui vint écarquiller les yeux alors que la renarde disparait de nouveau derrière le papier washi, certainement qu'elle avait mieux à faire en cette nuit tombée; comme profiter.
[ ... ]
Après avoir quitté le temple habillée d'une tenue des plus apprêtée ; Meiyo avait rejoint son tendre ami aux portes du temple afin de profiter de ce festival qui lui tenait tant à coeur. Mahayana Kirei et Suzuri Meiyo semblait bien souvent accolés ensemble, ce qui ne faisait pas l'étonnement des divers moines qui les savaient assez proche dans les règles de la religion, de plus que la piété de ces deux individus n'étaient point remise en cause. Ironique lorsqu'on sait la véritable nature du faucheur, mais ça, seule Meiyo peut en juger à l'instanté. Mais les coeurs n'étaient pas tournés vers Jashin ou tout autre dieux, mais sur celui qui était honorés en ces jours heureux d'hiver ; Tsukuyomi.
Les rues marchandes commençaient à se remplir en cette fin d'après midi, le crépuscule tombait et les lanternes s'allumaient alors que les stands de friandises et gourmandises s'ouvraient aux enfants, laissant le petit duo s'en approcher avec ce plaisir coupable.
« Ce tsukimatsuri semble vous rendre des plus enthousiaste, Kirei-kun. »
Acceptant avec joie la friandise offerte, elle fut légèrement étonnée par la remarque assez insidieuse du moine; vraisemblablement cette soirée semblait bien plus décontractée que ce qu'elle pensait. De quoi décompresser suite aux stress des préparations diverses qu'elle avait du subir au temple de la Lune.
« J'espère simplement que le peuple saura apprécier ce plaisir pour notre précieuse Lune. »
En récupérant le fruit couvert de ce sucre embrasé, elle semblait détourner son regard tout autour du quartier marchand, essayant de guetter la présence d'une connaissance afin qu'ils puissent tous ensemble profiter du lever de la Lune ensemble et ainsi l'ouverture du festival officiellement pour cette nuit fraiche d'hiver. Les flocons de neiges léger semblaient doucement créer une petite couche blanche sur les toits des boutiques, les civils s'amassaient malgré le froid et la neige mais les Togejins étaient assez attachés aux coutumes et profitait de ces moments chaleureux pour passer par delà les hostilités de l'hiver.
Ayane
Jonin de Toge
MESSAGES : 105XP'S : 515
Inventaire
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Objet: Slot 6/10 - Katana, Wakizashi, Masque ANBU, Armure en argent 2★, Armure en fer 1★, Pilule 1★ Guérison légère, 400 ryos
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Sam 14 Mai - 17:53
Deux jours avant que la jeune ninja aux cheveux de cendres quitte son village militaire pour rejoindre la capitale, avait lieu un festival en l'honneur de la divinité Sélène. C’était une occasion, pour elle de dire temporairement au revoir à ce temple de la lune qu'elle vénérait et aussi de remercier la vie pour tous les cadeaux qu'elle avait pu lui faire ces derniers temps. Si elle ne faisait pas partie du clergé, Ayane était une femme très pieuse qui se dévouait au culte des dieux moraux qui lui servait de guide dans ses moments de doute et de contemplation.
Contrairement à beaucoup, elle ne voyait pas dans ces occasions un moment pour se vêtir différemment, mais simplement pour honorer et passer du temps en compagnie des fidèles. Elle savait que cette année serait particulière, elle était désormais une figure publique et sa réputation était plus que mitigé. Beaucoup la voyait comme une porteuse de mort, une assassin qui n'avait rien d'autre accomplir que la sale besogne village. Un mal nécessaire en soit, mais dont on se portait mieux si elle était loin.
La jeune femme aux cheveux albâtre s'était donc vêtu de son justaucorps noir et de son uniforme de capitaine composé de son brassard, de son grade et de son ceinturon comportant ses armes et ses outils. Elle ne portait pas d'armure, se trouvant tout de même dans l'enceinte du village et pas en mission, Elle ne comptait pas s'encombrer de telles choses.
C'était la fin d'après-midi, le crépuscule avait largement débuté et dans le ciel pouvait être constaté le passage de flambeau qui se déroulait entre Amaterasu et Tsukuyomi. Il allait être l'heure du début des festivités officielles. Coiffée et propre, la Kunoichi savourait le fait de voir ce moment de réunion entre les villageois. Elle saluait ceux qui venaient la voir et la félicitaient pour sa promotion, elle se contentait d'ignorer ceux qui s'écartaient de son passage en murmurant des choses. Tout cela finirait bien par cesser et puis de toute façon, sur son nuage au bord de la lune, elle n'avait que faire de tout cela.
Du coin de l’œil, alors qu'elle était aux abords du Temple de la lune, la Jônin pu apercevoir deux personnes avec qui elle avait eu l'occasion de converser longuement visiblement en train d'échanger deux petites pommes. Kirei et Meiyo, voilà que l'espionne venait de se rendre compte que les deux prêtres partageaient visiblement un lien romantique. Un petit sourire se dessinait sur le coin du visage de la tueuse.
Le brouhaha de la foule venait être interrompu par le sifflement le trompette qui venait annoncer le début du festival. Et ce dernier venait révéler son entrée par l'ouverture de grandes portes et la sortie d'un grand char en l'honneur de la divinité de la lune. Construction de papier, de carton et de bois, celle-ci venait se déplacer par un jeu de roue et de traction effectué par des ânes qui étaient eux-mêmes déguisés. Devant se tenait une véritable procession de danseurs et autres saltimbanque vêtus de costumes en l'honneur du passage du solaire au lunaire.
Ils utilisaient divers artifices tels que de longues bandes multicolores, des confettis, des instruments de musique relâchant de la poudre de diverses couleurs. Un véritable concert de symphonie et de percussions pouvait venir se faire entendre dans toutes les rues du village caché des épines. La Jônin dressait un regard émerveillé dans la direction de la festivité.
Sur le char, pouvait être vue sur un trône d’airain une représentation de Tsukuyomi avec à ses pieds des hommes déguisé en soldat, moine et courtisans mêlés à des représentations de Yokai si bien qu'ils fussent séparés sur la scène, semblait être montré capable de vivre en harmonie et ensemble. Ils étaient séparés et différents, mais capable de danser, de s'entraider et de partager des moments de convivialité.
Et à l'arrière de la procession, se déroulait la procession des yokai avec de nombreux individus déguisés en créature de toute sorte, venant de de leur côté également danser, chanter et partager la joie et la bonne humeur. Il semblait, l'espace d'un instant que la procession venait apporter une paix et une stabilité au monde.
Alors que l'ensemble défilait, le soleil venait peu à peu trouver son coucher pour laisser la place au cycle lunaire et à la grâce de la divinité Sélène.
Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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Inventaire
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Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Sam 14 Mai - 20:24
En l'Honneur du Dieu Sélène
En dehors de sa Foi Jashiniste et des conséquences qui en découlaient, Kirei observait habituellement un très large respect des Cinq Préceptes. Si c'était pour lui le moyen de sauvegarder les apparences, et de se placer hors de tout soupçon, il adhérait également à la philosophie générale de ce qu'ils impliquaient. Il prônait toutefois une certaine souplesse dans leur application, lorsque les circonstances semblaient le requérir ou le permettre. Ce festival rentrait pour lui dans ces exceptions, et d'une certaine manière, ne point profiter des festivités pouvait peut-être représenter une certaine offense envers le Dieu honoré. Son enthousiasme transparaissait dans la légère taquinerie dont il avait fait preuve. C'est car en d'autres circonstances, sûrement se serait-il abstenu d'un tel achat.
Acceptant l'offrande du Faucheur, le regard de la Renarde semblait scruter les horizons. C'est alors que retentit le son d'une trompette, annonciatrice de la parade qui s'apprêtait à débuter. La flamboyante procession brillait incontestablement de par la qualité de ses décorations et de sa mise en scène, un spectacle d'une rare beauté, dont l'éclat était d'autant plus grand de par sa relative rareté, étant donné qu'il n'intervenait qu'une fois par an. L'immaculé du paysage enneigé, en parfaite harmonie avec l'éclat lumineux de la lune, s'inscrivaient à merveille dans l'obscurité de la nuit, afin d'offrir une vision mirifique que le Souhei ne souhaitait pour rien au monde manquer. Son visage renvoyait une expression de sérénité, chaleureusement éclairé par la lueur des lanternes tamisées, disposées tout le long des avenues centrales de Toge.
Son regard crut alors apercevoir une personne qu'il reconnaissait, dont l'uniforme officiel qu'elle arborait tranchait avec les tenues traditionnelles de la plupart des passants.
Interrogeant sa partenaire, il semblait ne guère s'être mépris, si bien que le tandem se dirigea vers la jeune femme qu'il connaissait tous deux. Parvenus à sa hauteur, le prêtre s'inclina légèrement avec déférence.
« Il serait dommage de ne guère faire preuve d'enthousiasme en cette faste période, Meiyo-chan. J'espère également que les gens auront une pensée pour Lui, mais c'est avant tout notre propre devoir. Voir ces visages heureux et épanouis, me suffit amplement, et peut-être qu'il en est de même pour Tsukuyomi-sama. »
Acceptant l'offrande du Faucheur, le regard de la Renarde semblait scruter les horizons. C'est alors que retentit le son d'une trompette, annonciatrice de la parade qui s'apprêtait à débuter. La flamboyante procession brillait incontestablement de par la qualité de ses décorations et de sa mise en scène, un spectacle d'une rare beauté, dont l'éclat était d'autant plus grand de par sa relative rareté, étant donné qu'il n'intervenait qu'une fois par an. L'immaculé du paysage enneigé, en parfaite harmonie avec l'éclat lumineux de la lune, s'inscrivaient à merveille dans l'obscurité de la nuit, afin d'offrir une vision mirifique que le Souhei ne souhaitait pour rien au monde manquer. Son visage renvoyait une expression de sérénité, chaleureusement éclairé par la lueur des lanternes tamisées, disposées tout le long des avenues centrales de Toge.
Son regard crut alors apercevoir une personne qu'il reconnaissait, dont l'uniforme officiel qu'elle arborait tranchait avec les tenues traditionnelles de la plupart des passants.
« Ne serait-ce point Ayane-sensei ? »
Interrogeant sa partenaire, il semblait ne guère s'être mépris, si bien que le tandem se dirigea vers la jeune femme qu'il connaissait tous deux. Parvenus à sa hauteur, le prêtre s'inclina légèrement avec déférence.
« Bonsoir Ayane-sensei. J'espère que nous ne vous dérangeons nullement. Seriez-vous actuellement en fonctions afin d'assurer la sécurité du festival ? Si tel est le cas, je m'excuse d'avance pour le dérangement inopportun. »
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Lun 16 Mai - 0:03
Comme une unique étoile dans un ciel noir, Suzuri Meiyo et sa crinière écarlate se distinguait dans la foule; d'autant plus au bras d'un autre moine aux caractéristiques atypiques. Dans cette marée humaine, il fallait savoir se démarquer, et si les moines semblaient se fondre pour une fois dans les myriades de laïcs, certains semblaient plus importants que les autres; dont les hauts-gradés. Pour Kirei et Meiyo, il était simplement de notoriété publique qu'une moine aux cheveux rouges existait, et ce depuis une dizaine d'années. Tout en gardant une certaine réserve, sa main libre avait simplement agrippé la manche de Kirei sans pour autant s'enrouler autour de son bras, pour pouvoir le suivre plus facilement ainsi tenue.
« N'avez vous pas peur de semer doutes et rumeurs, ainsi représentés ? »
Ajoute-t-elle avec un léger sourire alors que ses pupilles d'éther parcourait les alentours du quartier marchand, zieutant les accoutrements revêtit par les autres. Il était certains qu'ils se présentaient d'une certaine façon aux yeux des autres; et mis à part les plus proches qui savaient pertinemment que ces deux dévots s'étaient offert à leurs dieux, quiconque pourrait croire à un rapprochement par delà les lois divines. Le chignon dans lequel était attaché sa chevelure de feu se voyait accompagné de quelques bijoux , notamment un ensemble de fleurs sur le creux de la coiffure, assortie à la bleuté de son costume aux couleurs de la nuit étoilée d'été. Les doublures blanches de son haori semblait elles représenter la neige dans le ciel étoilé, une certaine signification qui lui tenait à coeur; par ailleurs, elle cherchait ces dernières dans la tenue des autres participants.
La voix de Kirei la tira de ses songes alors qu'elle vint tourner son attention sur la douce jônin aux cheveux d'ivoire; dans une tenue des plus professionnelles. Il était certain que lors de ces festivités, il fallait assurer une sécurité mais au plus profond de son coeur, Meiyo aurait bien aimé de voir la jeune femme profiter de ce moment heureux. Ainsi, comme inconsciemment et pour montrer la tristesse de voir quelqu'un qu'elle apprécie ne pas pouvoir obtenir ce plaisir qu'elle s'offre; elle ramène sa main contre son buste, cette même main qui tenait la pomme sur le bâtonnet tandis que sa sénestre elle, restait accrochée à Kirei.
« Il me semble. J'imagine que dame Ayane n'est pas à même de participer, je trouve cela dommage. »
Son regard semblait doux alors qu'elle s'accrochait à Kirei lorsqu'il tenta de la rejoindre pour surement l'interroger et ne pas rester dans le doute. Un sourire s'était réveillé sur le coin de ses lèvres maquillées alors qu'elle observait la capitaine avec cet air amical; laissant Kirei parler sans pour autant déranger, une seule question suffirait. Détachant ses mains du bras de Kirei pour le laisser s'incliner, elle fit de même par respect à la fois hiérarchique mais aussi spirituel, comme pour lui offrir une bénédiction en ces jours de fêtes. La piété de Meiyo n'était pas un mirage, et quiconque se trouve sur son chemin aura droit à ses bénédictions; croyant ou non.
« N'avez vous pas peur de semer doutes et rumeurs, ainsi représentés ? »
Ajoute-t-elle avec un léger sourire alors que ses pupilles d'éther parcourait les alentours du quartier marchand, zieutant les accoutrements revêtit par les autres. Il était certains qu'ils se présentaient d'une certaine façon aux yeux des autres; et mis à part les plus proches qui savaient pertinemment que ces deux dévots s'étaient offert à leurs dieux, quiconque pourrait croire à un rapprochement par delà les lois divines. Le chignon dans lequel était attaché sa chevelure de feu se voyait accompagné de quelques bijoux , notamment un ensemble de fleurs sur le creux de la coiffure, assortie à la bleuté de son costume aux couleurs de la nuit étoilée d'été. Les doublures blanches de son haori semblait elles représenter la neige dans le ciel étoilé, une certaine signification qui lui tenait à coeur; par ailleurs, elle cherchait ces dernières dans la tenue des autres participants.
La voix de Kirei la tira de ses songes alors qu'elle vint tourner son attention sur la douce jônin aux cheveux d'ivoire; dans une tenue des plus professionnelles. Il était certain que lors de ces festivités, il fallait assurer une sécurité mais au plus profond de son coeur, Meiyo aurait bien aimé de voir la jeune femme profiter de ce moment heureux. Ainsi, comme inconsciemment et pour montrer la tristesse de voir quelqu'un qu'elle apprécie ne pas pouvoir obtenir ce plaisir qu'elle s'offre; elle ramène sa main contre son buste, cette même main qui tenait la pomme sur le bâtonnet tandis que sa sénestre elle, restait accrochée à Kirei.
« Il me semble. J'imagine que dame Ayane n'est pas à même de participer, je trouve cela dommage. »
Son regard semblait doux alors qu'elle s'accrochait à Kirei lorsqu'il tenta de la rejoindre pour surement l'interroger et ne pas rester dans le doute. Un sourire s'était réveillé sur le coin de ses lèvres maquillées alors qu'elle observait la capitaine avec cet air amical; laissant Kirei parler sans pour autant déranger, une seule question suffirait. Détachant ses mains du bras de Kirei pour le laisser s'incliner, elle fit de même par respect à la fois hiérarchique mais aussi spirituel, comme pour lui offrir une bénédiction en ces jours de fêtes. La piété de Meiyo n'était pas un mirage, et quiconque se trouve sur son chemin aura droit à ses bénédictions; croyant ou non.
Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Lun 16 Mai - 6:30
En l'Honneur du Dieu Sélène
Alors que le Faucheur sentait la présence d'une main venant agripper l'une de ses manches, son regard croisa celui de Meiyo, lui adressant un discret sourire. Les propos dont elle l'assortissait, mettait en évidence cette espièglerie à laquelle il s'était peu à peu habitué. Un trait de caractère qu'il appréciait tout particulièrement, venant quelque peu contrebalancer ses propres excès de sérieux ou de solennité. Ce zeste de taquinerie était d'ailleurs parfois contagieux, l'incitant à sortir de sa zone de confort, tout comme lorsqu'il l'appela quelques instants plus tôt par le suffixe -chan, répondant au -kun qu'elle avait ajouté à son prénom.
Lui souriant en retour, le tandem de moines avaient ainsi frayé son chemin à travers la foule, jusqu'à ce qu'ils rejoignirent Ayane. Comme ils avaient pu le soupçonner, sa tenue suggérait bien qu'elle était ici présente afin d'assurer la sécurité du cortège, et qu'elle ne pouvait malheureusement rester plus longuement en leur compagnie. La voyant reprendre sa route dans le sens opposé à leur marche, le prêtre de Tsukuyomi ne put s'empêcher de ressentir un pincement au cœur, tournant une dernière fois la tête pour voir sa silhouette s'éloigner, avant de s'éteindre dans l'horizon. Contrairement aux autres, elle ne pouvait pour sa part pleinement profiter du festival.
Dans ces instants suspendus, l'Apôtre de Jashin resta immobile, perdu dans ses pensées, jusqu'à ce que ses yeux se posèrent sur la Renarde. Instinctivement, c'est alors sa propre main qui vint cette fois agripper la manche de sa partenaire. La catharsis physique d'une étrange sensation ineffable, tandis que son étreinte autour du délicat textile bleuté se resserrait. Celle-ci se fit dans la foulée plus douce, plus légère, dès qu'il réalisa qu'il avait peut-être pu exercer une pression de nature à gêner la prêtresse, ou à trop froisser l'élégant costume qu'elle arborait. Son expression, légèrement mélancolique, se parait finalement d'un sourire pudique et retrouvé, alors qu'il regardait Meiyo.
« Il semblerait pour votre part que vous n'ayez aucune appréhension. Ou alors, celle-ci ne se remarque nullement. Et puis, quand bien même y aurait-il des rumeurs, je doute que nous en soyons impactés. Ce n'est guère comme si nous transgressions quelque chose. »
Lui souriant en retour, le tandem de moines avaient ainsi frayé son chemin à travers la foule, jusqu'à ce qu'ils rejoignirent Ayane. Comme ils avaient pu le soupçonner, sa tenue suggérait bien qu'elle était ici présente afin d'assurer la sécurité du cortège, et qu'elle ne pouvait malheureusement rester plus longuement en leur compagnie. La voyant reprendre sa route dans le sens opposé à leur marche, le prêtre de Tsukuyomi ne put s'empêcher de ressentir un pincement au cœur, tournant une dernière fois la tête pour voir sa silhouette s'éloigner, avant de s'éteindre dans l'horizon. Contrairement aux autres, elle ne pouvait pour sa part pleinement profiter du festival.
Dans ces instants suspendus, l'Apôtre de Jashin resta immobile, perdu dans ses pensées, jusqu'à ce que ses yeux se posèrent sur la Renarde. Instinctivement, c'est alors sa propre main qui vint cette fois agripper la manche de sa partenaire. La catharsis physique d'une étrange sensation ineffable, tandis que son étreinte autour du délicat textile bleuté se resserrait. Celle-ci se fit dans la foulée plus douce, plus légère, dès qu'il réalisa qu'il avait peut-être pu exercer une pression de nature à gêner la prêtresse, ou à trop froisser l'élégant costume qu'elle arborait. Son expression, légèrement mélancolique, se parait finalement d'un sourire pudique et retrouvé, alors qu'il regardait Meiyo.
« Je te suis. »
Tsukasa Haruna
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
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XP'S : 800
Inventaire
Inventaire
Objet: Une bague dorée héritée de sa mère - 5 Kunais - 5 Bombes Fumigènes
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Sam 4 Juin - 22:59
En l'honneur du dieu sélène
Le jour J était arrivé. C’était le festival dédié au dieu lunaire Tsukuyomi. Gardien de la nuit. Tolérant envers les Yokais. Ce soir, je devais lui faire honneur avec une danse. Mon coeur battait la chamade. La neige s’était incrusté en cette nuit de fête. Comme si l’hiver lui-même voulait faire part de son offrande envers le dieu sélène… Cela ne voulait rien dire, mais je me comprends. C’était le stress. Des prêtresses m’aidaient à mettre ma longue tenue : si de base je portais un kimono blanc, je possédais plusieurs couche de tissue afin de ne pas attraper froid.
Je ne pouvais malheureusement pas quitter cette pièce. Je déplorais de ne pas pouvoir profiter des festivités pour le moment. Les moines m’avaient promis que je pourrais m’amuser après ma danse. Tout le monde était déjà parti, sauf quelques danseuses et musiciens qui allaient m’accompagner. Mes cheveux étaient relevés, mais ils étaient tellement serrés par des épingles que cela me faisait mal. Je contemplais les éventails fermés et posés devant moi. Sora me tenait compagnie sur mon épaule, lui aussi impatient.
N’ayant rien d’autre à faire, je me mis à chanter une chanson que je connaissais et qui me correspondait actuellement.
Yuuzukuyo kao dasu kieteku kodomo no koe
Tooku tooku konosora no dokoka ni kimi wa irun darou
Natsu no owari ni futari de nukedashita kono kouen de mitsuketa
Ano seiza nandaka oboeteru ?
Dans une soirée au clair de lune, la voix d'un enfant apparait et s'estompe
Loin, très loin
Quelque part dans le ciel, je suis sûre que tu es là
A la fin de l'été, nous étions sortis
Ensemble, nous avons trouvé ce parc
Te souviens-tu de la constellation que l'on avait vu ?
Aenakute mo kioku wo tadotte onaji shiawase wo mitain da
Ano kaori to tomo ni hanabi ga patto hiraku
Même si on ne peut plus être ensemble, je poursuis ces souvenirs
Je veux ressentir à nouveau ce bonheur
Au moment où le feu d'artifice éclata, ce parfum familier réapparu
Ikitai yo kimi no tokoro e ima sugu kakedashite ikitai yo
Makkura de nanimo mienai kowakute mo daijoubu
Kazoekirenai hoshizora ga ima mo zutto koko ni arun da yo
Nakanai yo mukashi kimi to mita kirei na sora datta kara
Je veux aller où tu es
Pouvoir courir et aller vers toi
Je ne voix plus rien dans ces ténèbres
Et même si c'est effrayant, j'y arriverais
Ces infinités d'étoiles sont avec moi désormais
Je ne pleurerais pas, parce que c'était ce si beau ciel que je contemplais avec toi il y a longtemps
Ano michi made hibiku kutsu no ne ga mimi ni nokoru
Ooki na jibun no kage wo mitsumete omou no deshou
Chittomo kawaranai hazu na no ni setsunai kimochi fukurandeku
Donna ni omottatte kimi wa mou inai
Descendant dans cette rue, j'entends toujours ces bruits de pas
Regardant mon ombre grandir, je peux sentir la différence
Même si rien n'en aurait changé quoique ce soit de toute façon
Ce sentiment de souffrance toujours grossissant
Peut importe ce que j'en pense, tu n'es plus là
Ikitai yo kimi no soba ni chiisakute mo chiisakute mo
Ichiban ni kimi ga suki da yo tsuyoku irareru
Negai wo nagareboshi ni sotto tonaetemita keredo
Nakanai yo todoku darou kirei na sora ni
Je veux partir, être à tes côtés
Bien que tu ne sois plus qu'une petite étoile dans le ciel
Tu es le premier que j'ai aimé
Avec ce sentiment, je peux être forte
Je murmure doucement mon voeu à une étoile filante
Mais je ne pleurerais pas...
Je suis sûre que mes rêves se réaliseront dans ce beau ciel
Aenakute mo kioku wo tadotte onaji shiawase wo mitain da
Ano kaori to tomo ni hanabi ga patto hiraku
Même si on ne peut plus être ensemble, je poursuis ces souvenirs
Je veux ressentir à nouveau ce bonheur
Au moment où le feu d'artifice éclata, ce parfum familier réapparu
Ikitai yo kimi no tokoro e chiisa na te wo nigirishimete
Nakitai yo sore wa sore wa kirei na sora datta
Negai wo nagareboshi ni sotto tonaetemita keredo
Nakitai yo todokanai omoi wo kono sora ni...
Je veux aller où tu es
Et serrant fort ta main contre moi
J'ai envie de pleurer...
C'était un si beau ciel
Je murmure doucement mon voeu à une étoile filante
Mais j'ai envie de pleurer
Cet amour qui n'arrivera jamais, je la laisse au ciel
Je ne pouvais malheureusement pas quitter cette pièce. Je déplorais de ne pas pouvoir profiter des festivités pour le moment. Les moines m’avaient promis que je pourrais m’amuser après ma danse. Tout le monde était déjà parti, sauf quelques danseuses et musiciens qui allaient m’accompagner. Mes cheveux étaient relevés, mais ils étaient tellement serrés par des épingles que cela me faisait mal. Je contemplais les éventails fermés et posés devant moi. Sora me tenait compagnie sur mon épaule, lui aussi impatient.
N’ayant rien d’autre à faire, je me mis à chanter une chanson que je connaissais et qui me correspondait actuellement.
Yuuzukuyo kao dasu kieteku kodomo no koe
Tooku tooku konosora no dokoka ni kimi wa irun darou
Natsu no owari ni futari de nukedashita kono kouen de mitsuketa
Ano seiza nandaka oboeteru ?
Dans une soirée au clair de lune, la voix d'un enfant apparait et s'estompe
Loin, très loin
Quelque part dans le ciel, je suis sûre que tu es là
A la fin de l'été, nous étions sortis
Ensemble, nous avons trouvé ce parc
Te souviens-tu de la constellation que l'on avait vu ?
Aenakute mo kioku wo tadotte onaji shiawase wo mitain da
Ano kaori to tomo ni hanabi ga patto hiraku
Même si on ne peut plus être ensemble, je poursuis ces souvenirs
Je veux ressentir à nouveau ce bonheur
Au moment où le feu d'artifice éclata, ce parfum familier réapparu
Ikitai yo kimi no tokoro e ima sugu kakedashite ikitai yo
Makkura de nanimo mienai kowakute mo daijoubu
Kazoekirenai hoshizora ga ima mo zutto koko ni arun da yo
Nakanai yo mukashi kimi to mita kirei na sora datta kara
Je veux aller où tu es
Pouvoir courir et aller vers toi
Je ne voix plus rien dans ces ténèbres
Et même si c'est effrayant, j'y arriverais
Ces infinités d'étoiles sont avec moi désormais
Je ne pleurerais pas, parce que c'était ce si beau ciel que je contemplais avec toi il y a longtemps
Ano michi made hibiku kutsu no ne ga mimi ni nokoru
Ooki na jibun no kage wo mitsumete omou no deshou
Chittomo kawaranai hazu na no ni setsunai kimochi fukurandeku
Donna ni omottatte kimi wa mou inai
Descendant dans cette rue, j'entends toujours ces bruits de pas
Regardant mon ombre grandir, je peux sentir la différence
Même si rien n'en aurait changé quoique ce soit de toute façon
Ce sentiment de souffrance toujours grossissant
Peut importe ce que j'en pense, tu n'es plus là
Ikitai yo kimi no soba ni chiisakute mo chiisakute mo
Ichiban ni kimi ga suki da yo tsuyoku irareru
Negai wo nagareboshi ni sotto tonaetemita keredo
Nakanai yo todoku darou kirei na sora ni
Je veux partir, être à tes côtés
Bien que tu ne sois plus qu'une petite étoile dans le ciel
Tu es le premier que j'ai aimé
Avec ce sentiment, je peux être forte
Je murmure doucement mon voeu à une étoile filante
Mais je ne pleurerais pas...
Je suis sûre que mes rêves se réaliseront dans ce beau ciel
Aenakute mo kioku wo tadotte onaji shiawase wo mitain da
Ano kaori to tomo ni hanabi ga patto hiraku
Même si on ne peut plus être ensemble, je poursuis ces souvenirs
Je veux ressentir à nouveau ce bonheur
Au moment où le feu d'artifice éclata, ce parfum familier réapparu
Ikitai yo kimi no tokoro e chiisa na te wo nigirishimete
Nakitai yo sore wa sore wa kirei na sora datta
Negai wo nagareboshi ni sotto tonaetemita keredo
Nakitai yo todokanai omoi wo kono sora ni...
Je veux aller où tu es
Et serrant fort ta main contre moi
J'ai envie de pleurer...
C'était un si beau ciel
Je murmure doucement mon voeu à une étoile filante
Mais j'ai envie de pleurer
Cet amour qui n'arrivera jamais, je la laisse au ciel
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Dim 5 Juin - 11:52
C'est dans une certaine mélancolie que le regard des deux moines se croisait, mais rapidement chassé par une flamme de gaieté amenée par l'évènement spécial qui les entourait. Dans ce silence devenant pesant, il fut le premier à briser cette glace que ce soit en agrippant à son tour le bras de la renarde, ou simplement en lui adressant directement la parole. Il.. Tournant son regard bleuté vers la lune trônant dans le ciel, elle eut un léger moment d'absence en entendant la tournure qu'avait prit la phrase du faucheur, et notamment le pronom utilisé à son égard. Resserrant doucement sa poigne contre son bras, comme pour le rassurer dans ce silence, elle reprend des plus rapidement son air jovial alors qu'elle relâche son bras pour venir empoigner directement sa main, une certaine manière de montrer sa reconnaissance en touchant sa peau malgré son statut Jashiniste.
Pivotant et l'entrainant avec elle, Meiyo semble désigner le temple de sa main libre alors qu'un sourire nait sur ses lèvres. L'enfant encore présente en elle semblait afficher une moue mignonne pour convaincre son partenaire de ne pas changer d'itinéraire.
─ Que dis-tu de voir le temple ? Nous l'avons décoré spécialement pour l'occasion. Je sais qu'on y passe tellement de temps.. mais..
Sans attendre sa réponse, elle l'entraine avec elle le long des rues, le tenant par la main en se frayant un passage dans la foule et les divers défilés fait dans le quartier marchand. L'assurance qu'elle avait en se déplaçant témoignait de quelque chose de spécifique se trouvant au temple, quelque chose ou plutôt quelqu'un.
Fort heureusement pour le duo, le temple n'était pas bien loin mais alors que la renarde s'apprêtait à y entrer en passant la porte principale menant au vestibule où se trouvait vraisemblablement la personne qu'elle cherchait, une créature vint se faufiler le long de ses manches, ressortant par sa manche avant de s'installer le long du bras de Kirei. Après un regard farceur échangé avec Meiyo, la salamandre bleue vint s'installer sur le crâne du faucheur sans prévenir sa maîtresse et certainement car il sentait la présence d'un de ses pairs.
─ Yokan...
En effet, en ouvrant la porte, outre la mélodie s'échappant des cordes vocales de la divine prêtresse, l'oisillon en vérité aigle qu'était le partenaire de son amie se tenait présent, provoquant un reflex direct à Meiyo qui était de retirer la salamandre du crâne de Kirei, en la gardant dans sa main libre. Après tout, son autre main n'avait pas quitté cette de Kirei alors que son regard lui contemplait Haruna dans sa danse, attendant qu'elle termine pour saluer celle avec qui elle avait préparé ce festival.
─ Haruna-chan, vous êtes splendide...
Dit-elle avec son ton habituellement doux en l'observant quitter ses fonctions de danseuse. Meiyo faisait tout pour éviter le regard des autres individus dans la pièce, bien que musicien ou danseur ils étaient pour certain issus de la foi et n'avait pas un regard des plus tolérants sur le comportement un peu trop proche des deux moines, ironique lorsqu'on tolère en son temple une demi-yôkai.
Pivotant et l'entrainant avec elle, Meiyo semble désigner le temple de sa main libre alors qu'un sourire nait sur ses lèvres. L'enfant encore présente en elle semblait afficher une moue mignonne pour convaincre son partenaire de ne pas changer d'itinéraire.
─ Que dis-tu de voir le temple ? Nous l'avons décoré spécialement pour l'occasion. Je sais qu'on y passe tellement de temps.. mais..
Sans attendre sa réponse, elle l'entraine avec elle le long des rues, le tenant par la main en se frayant un passage dans la foule et les divers défilés fait dans le quartier marchand. L'assurance qu'elle avait en se déplaçant témoignait de quelque chose de spécifique se trouvant au temple, quelque chose ou plutôt quelqu'un.
Fort heureusement pour le duo, le temple n'était pas bien loin mais alors que la renarde s'apprêtait à y entrer en passant la porte principale menant au vestibule où se trouvait vraisemblablement la personne qu'elle cherchait, une créature vint se faufiler le long de ses manches, ressortant par sa manche avant de s'installer le long du bras de Kirei. Après un regard farceur échangé avec Meiyo, la salamandre bleue vint s'installer sur le crâne du faucheur sans prévenir sa maîtresse et certainement car il sentait la présence d'un de ses pairs.
─ Yokan...
En effet, en ouvrant la porte, outre la mélodie s'échappant des cordes vocales de la divine prêtresse, l'oisillon en vérité aigle qu'était le partenaire de son amie se tenait présent, provoquant un reflex direct à Meiyo qui était de retirer la salamandre du crâne de Kirei, en la gardant dans sa main libre. Après tout, son autre main n'avait pas quitté cette de Kirei alors que son regard lui contemplait Haruna dans sa danse, attendant qu'elle termine pour saluer celle avec qui elle avait préparé ce festival.
─ Haruna-chan, vous êtes splendide...
Dit-elle avec son ton habituellement doux en l'observant quitter ses fonctions de danseuse. Meiyo faisait tout pour éviter le regard des autres individus dans la pièce, bien que musicien ou danseur ils étaient pour certain issus de la foi et n'avait pas un regard des plus tolérants sur le comportement un peu trop proche des deux moines, ironique lorsqu'on tolère en son temple une demi-yôkai.
C y a l a n a
Mahayana Kirei
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Faucheur dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
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Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Dim 5 Juin - 21:31
En l'Honneur du Dieu Sélène
L'espace d'un instant, le prêtre de Tsukuyomi crut remarquer un léger moment de flottement chez sa partenaire, tournant son regard vers la lune, tandis que les prémices d'une certaine appréhension commençaient à poindre en son for intérieur. Par son geste et ses paroles, il espérait ne guère l'avoir incommodée, car la mettre mal à l'aise était certainement l'une des dernières choses qu'il pouvait souhaiter. Son trouble ne fut toutefois qu'éminemment éphémère, en ce que comme toutes les fois précédentes, Meiyo dissipa de son étreinte et de sa radieuse expression le moindre de ses doutes, venant lier sa main à la sienne. La même sensation d'apaisement qu'il avait alors pour habitude de ressentir, recouvrait ses droits avec autorité, tandis qu'il se laissait entraîner par la Renarde à travers la foule toujours aussi dense.
Sans attendre sa réponse, la prêtresse décida de les emmener vers le Temple, spécialement décoré pour l'occasion. Plus que l'objet de ses propos, c'est leur forme qui retint surtout l'attention de Kirei, rassuré de ne point avoir fait preuve d'une familiarité déplacée qu'il espérait ne point lui avoir imposé. Il n'avait par ailleurs aucune objection à découvrir le monastère sous un jour nouveau, a fortiori après tous les efforts qu'avaient pu entreprendre la demoiselle et d'autres de leurs homologues, afin de l'apprêter dignement. Il pouvait également sentir le pas assuré de son amie, les guidant avec détermination dans l'impressionnant flot de personnes, dont la confiance concourait à cette sensation de sécurité ou de refuge qu'il pouvait parfois ressentir, lorsqu'elle se tenait ainsi à ses côtés. C'est alors que le Faucheur fut surpris par la petite créature venant d'émerger de la manche de la jeune femme, pour remonter le long de son propre bras, se juchant finalement au sommet de son crâne.
C'était la première fois qu'il rencontrait la petite salamandre de sa partenaire, et loin de s'offusquer de son comportement, il appréciait sincèrement que le petit Yôkai agisse de la sorte à son égard, lui qui n'avait toujours pas oublié la manière dont Kyabetsu avait pu le considérer, lorsqu'ils enquêtèrent dans la Forêt des Orties. L'attention du Kaminotsukai, avait visiblement été captée par la présence de son congénère, en ce que l'apôtre de Jashin pouvait remarquer le petit oisillon se tenant non loin d'Haruna, dont la magnifique danse et le chant offraient à la petite assemblée un spectacle des plus remarquables. Il en avait lui-même totalement oublié qu'il donnait toujours la main à Meiyo en présence d'autres moines, qui prit soin de récupérer Yokan, avant de venir saluer leur collègue au terme de sa formidable performance.
Sans attendre sa réponse, la prêtresse décida de les emmener vers le Temple, spécialement décoré pour l'occasion. Plus que l'objet de ses propos, c'est leur forme qui retint surtout l'attention de Kirei, rassuré de ne point avoir fait preuve d'une familiarité déplacée qu'il espérait ne point lui avoir imposé. Il n'avait par ailleurs aucune objection à découvrir le monastère sous un jour nouveau, a fortiori après tous les efforts qu'avaient pu entreprendre la demoiselle et d'autres de leurs homologues, afin de l'apprêter dignement. Il pouvait également sentir le pas assuré de son amie, les guidant avec détermination dans l'impressionnant flot de personnes, dont la confiance concourait à cette sensation de sécurité ou de refuge qu'il pouvait parfois ressentir, lorsqu'elle se tenait ainsi à ses côtés. C'est alors que le Faucheur fut surpris par la petite créature venant d'émerger de la manche de la jeune femme, pour remonter le long de son propre bras, se juchant finalement au sommet de son crâne.
« Oh ! Enchanté de faire ta connaissance, Yokan ! »
C'était la première fois qu'il rencontrait la petite salamandre de sa partenaire, et loin de s'offusquer de son comportement, il appréciait sincèrement que le petit Yôkai agisse de la sorte à son égard, lui qui n'avait toujours pas oublié la manière dont Kyabetsu avait pu le considérer, lorsqu'ils enquêtèrent dans la Forêt des Orties. L'attention du Kaminotsukai, avait visiblement été captée par la présence de son congénère, en ce que l'apôtre de Jashin pouvait remarquer le petit oisillon se tenant non loin d'Haruna, dont la magnifique danse et le chant offraient à la petite assemblée un spectacle des plus remarquables. Il en avait lui-même totalement oublié qu'il donnait toujours la main à Meiyo en présence d'autres moines, qui prit soin de récupérer Yokan, avant de venir saluer leur collègue au terme de sa formidable performance.
« Je ne peux qu'approuver les paroles de Meiyo, cette représentation était éblouissante. Allez-vous également danser devant la foule, ou bien allez-vous enfin pouvoir profiter des festivités ? »
Tsukasa Haruna
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Objet: Une bague dorée héritée de sa mère - 5 Kunais - 5 Bombes Fumigènes
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Dim 26 Juin - 18:13
En l'honneur du dieu sélène
Je fus surprise en entendant la voix familière de Meiyo-san. Après un tressaillement, je me retournais et voyait qu’elle était accompagnée de Yokan, son fidèle salamandre et de Kirei-san, un fidèle du temple Tsukuyomi. Je rougissais aussitôt. Ce n’était pas de la honte, mais plutôt de la timidité. J’avais chanté comme ça, pour décompresser avant de faire le grand spectacle au public.
M-Merci, Meiyo-san ! Je suis navrée, je n’avais pas remarqué votre présence, sinon je vous aurai salué convenablement.
Je fis une révérence et rougis au compliment de Kirei-san, qui était d’accord avec Meiyo-san concernant ma splendeur. Timidement, je lui répondis :
Je vous remercie, Kirei-san, bien que ce ne soit pas la performance que je m’apprête à interpréter en public. C’est juste une chanson que j’ai déjà entendu au théâtre.
Y faire mention me rappela de la discussion que j’avais eu avec Shizuna-san. Monter son propre établissement pour chanter et danser avec passion et envie… Cette idée me trottait à la tête et même si j’avais refusé sur le coup, peut-être qu’avec des efforts, je pourrais y parvenir…
Les moines m’ont dit que je pouvais participer aux festivités après avoir accompli mon devoir. Si vous voulez, nous pouvons en profiter ensemble, tous les trois ? J’ai entendu dire que pour clôturer le festival, tout le monde était invité à écrire son vœu sur un papier et l’accrocher à une lanterne. Que cette dernière s’élèverai au ciel pour faire parvenir nos messages à Tsukuyomi. Si vous voulez, nous pourrons y aller ?
Je ne savais pas qu’ils étaient tous les deux aussi proche pour rester ensemble. Soudain, une prêtresse vint m’informer que c’était l’heure pour moi d’entrer en scène. Le public attendait avec patience ma performance. Le stress montait d’un coup. Je respirais un bon coup.
Bon, je dois y aller. J’espère que vous apprécierez le spectacle.
Je les saluais avant de quitter la pièce. A chaque pas, l’angoisse fit de mon âme sa proie. Pour l’affronter, je soufflais fort. Les moines maitrisant le Genjutsu pour donner un peu de magie à la prestation était déjà en place et prêts. A l’extérieur, alors que la pleine lune éclairait le ciel noir, la foule était là. Tous habillé pour le festival. Mon coeur battait la charade. J’avais peur de m’évanouir. J’avais un coup de chaleur. Tout ce que je voulais, réellement, c’était de danser. Et de prendre plaisir à y danser. Je me mettais au centre de la foule. Et je commençais…
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Sam 9 Juil - 22:13
En l'honneur du Dieu Sélène
, Mahayana Kirei & Tsukasa Haruna
Aussi naturel le regard est, il s'était pour la plupart des moines encore présent à l'intérieur, détourné sur le duo qui venait de faire irruption pour saluer la danseuse. Bien connu du temple, ce fut pourtant des regards presque inquisiteurs qui se posaient sur la tenue des deux moines, regards ignorés pour la plupart par Suzuri Meiyo qui avait profité du passage de la salamandre pour remettre en place la chevelure son ami moine avant de poursuivre la conversation qu'ils avaient engagés auprès de Tsukasa Haruna.
Et la tenue confectionnée semble finalement ne pas être aussi gênante que ça après reprise. Pense-t-elle en ramenant sa main libre contre son visage, y déposant au passage la salamandre sur son épaule qui tentait à nouveau de rejoindre les bras du Faucheur toujours lié à la renarde par leurs mains entremêlées entre elles. Haruna et Meiyo se connaissaient depuis bien longtemps, il faut dire qu'elles avaient passé une majorité de leur adolescence dans le même temple, ce qui impliquait qu'elles avaient reçu le même enseignement et une éducation similaire du fait qu'elles étaient toutes les deux orphelines. Meiyo ne connaissait pas réellement l'histoire derrière les raisons de la mort des parents de la brune, ni même grand chose sur son héritage quelconque mais elle partageait la probable douleur qu'elle pouvait ressentir de ne pas avoir pu naître dans une famille qui l'entourait.
Pourtant, et certainement car l'étude des préceptes avait inculqué ce genre de chose, aucun véritable lien fort n'était né si ce n'est une sorte d'amitié monastique entre les deux prêtresses. Si elles partageaient la foi, il était certains qu'elles devaient entrer en désaccord sur certains points, bien que le caractère altruiste de Haruna semble conforter la plupart des gens dans l'idée qu'elle ne serait pas capable d'entrer en conflit, ce que Meiyo ne croit pas car elle a bien vu de ses yeux ce dont était capable la jeune moniale danseuse.
Tournant son regard bleuté vers Kirei, Meiyo écoutait la proposition de Haruna en cherchant une sorte d'approbation chez son ami qu'elle n'eut pas besoin d'arracher pour l'obtenir alors que dans un sourire sincère elle répond à Haruna.
Déliant sa main de celle de Kirei pour remonter doucement cette dernière jusque le creux de son coude pour s'accrocher à son bras, la renarde hoche respectueusement le visage vers Haruna qui semble devoir s'éclipser alors qu'ils pouvaient désormais contempler le vrai spectacle s'ils décidaient de se tourner vers la sortie où était installée la scène. La foule s'était réunie devant le temple, rendant impossible la marche de Kirei et Meiyo vers cette dernière sans gêner Haruna, confortant Meiyo dans l'idée de devoir rester aux portes du temple pour observer le spectacle d'un oeil tout aussi conquit sur ceux des civils admirants la moniale.
Pendant un temps, le silence fut de mise mais après quelques minutes suivant le debut de la danse, Meiyo se rapprocha doucement de Kirei pour venir lui susurrer quelques mots quant à l'avenir du festival et ce fameux lancé de lanterne.
Ne vous excusez pas pour si peu Haruna, cette représentation était toute aussi belle que celle que vous allez nous offrir, j'en suis certaine.
Et la tenue confectionnée semble finalement ne pas être aussi gênante que ça après reprise. Pense-t-elle en ramenant sa main libre contre son visage, y déposant au passage la salamandre sur son épaule qui tentait à nouveau de rejoindre les bras du Faucheur toujours lié à la renarde par leurs mains entremêlées entre elles. Haruna et Meiyo se connaissaient depuis bien longtemps, il faut dire qu'elles avaient passé une majorité de leur adolescence dans le même temple, ce qui impliquait qu'elles avaient reçu le même enseignement et une éducation similaire du fait qu'elles étaient toutes les deux orphelines. Meiyo ne connaissait pas réellement l'histoire derrière les raisons de la mort des parents de la brune, ni même grand chose sur son héritage quelconque mais elle partageait la probable douleur qu'elle pouvait ressentir de ne pas avoir pu naître dans une famille qui l'entourait.
Pourtant, et certainement car l'étude des préceptes avait inculqué ce genre de chose, aucun véritable lien fort n'était né si ce n'est une sorte d'amitié monastique entre les deux prêtresses. Si elles partageaient la foi, il était certains qu'elles devaient entrer en désaccord sur certains points, bien que le caractère altruiste de Haruna semble conforter la plupart des gens dans l'idée qu'elle ne serait pas capable d'entrer en conflit, ce que Meiyo ne croit pas car elle a bien vu de ses yeux ce dont était capable la jeune moniale danseuse.
Tournant son regard bleuté vers Kirei, Meiyo écoutait la proposition de Haruna en cherchant une sorte d'approbation chez son ami qu'elle n'eut pas besoin d'arracher pour l'obtenir alors que dans un sourire sincère elle répond à Haruna.
Cette idée me convient, puisse Tsukuyomi entendre nos prières ce soir et accepter nos souhaits. Je serais extrêmement heureuse de partager ce moment avec vous, cela renforcera nos liens je l'espère.
Déliant sa main de celle de Kirei pour remonter doucement cette dernière jusque le creux de son coude pour s'accrocher à son bras, la renarde hoche respectueusement le visage vers Haruna qui semble devoir s'éclipser alors qu'ils pouvaient désormais contempler le vrai spectacle s'ils décidaient de se tourner vers la sortie où était installée la scène. La foule s'était réunie devant le temple, rendant impossible la marche de Kirei et Meiyo vers cette dernière sans gêner Haruna, confortant Meiyo dans l'idée de devoir rester aux portes du temple pour observer le spectacle d'un oeil tout aussi conquit sur ceux des civils admirants la moniale.
Pendant un temps, le silence fut de mise mais après quelques minutes suivant le debut de la danse, Meiyo se rapprocha doucement de Kirei pour venir lui susurrer quelques mots quant à l'avenir du festival et ce fameux lancé de lanterne.
Dis-moi Kirei. As-tu tu une idée de souhait à formuler ?
MADE BY @ICE AND FIRE.
crédit gifs: swainlake (tumblr)
Mahayana Kirei
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Objet: Katana ; Armure ★ ; Fumigènes x5 ; Pilule ★★ "Stéroïde"
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Dim 10 Juil - 7:11
En l'Honneur du Dieu Sélène
Ignorant les regards inquisiteurs des autres moines, le prêtre de Tsukuyomi s'était depuis habitué à ce genre de jugements auxquels il ne prêtait plus attention. Il espérait surtout que cette situation ne dérange pas sa partenaire ou ne la place guère dans l'embarras, mais elle paraissait elle-même faire fi de ces réactions extérieures, l'incitant dès lors à en faire autant. Se laissant sagement recoiffer, c'est avec une surprise somme toute relative qu'il écoutait les deux prêtresses continuer à se vouvoyer. Peut-être y était-il davantage sensible, en ce qu'un peu plus tôt, il en faisait lui-même ainsi avec Meiyo, avant de finalement la tutoyer sans même le réaliser, de manière purement naturelle et instinctive.
En revanche, les deux amies se connaissaient a priori depuis longtemps, et partageaient un parcours assez similaire, en ce que chacune d'entre elles avait été recueillie par le Temple de la Lune où elles avaient grandi. Des circonstances qui laissaient présager qu'elles auraient pu grandement se rapprocher, de par la proximité de leur âge respectif. Pourtant, il existait cette forme de distance dans leur communication, mais il pouvait également s'agir de respect et de pudeur, et se baser sur la formalité de leurs interactions étaient sans doute un peu trop superficiel afin de tirer des concluions quant à leur relation.
Ayant quartier libre après sa performance, la jeune femme proposa alors que le trio ne profitent ensemble des festivités, dès qu'elle aurait terminé sa représentation. Elle évoqua ainsi cette fameuse tradition si chère au Souhei, consistant à allumer une lanterne et à faire un vœu, qu'il partagea d'ailleurs avec Ao lors de sa visite à Toge. Un souvenir des plus agréables, l'incitant d'autant plus à répondre par l'affirmative, bien qu'il ne souhaitait nullement imposer un quelconque agenda à son amie. Visiblement, elle semblait en faire de même, le cherchant du regard, auquel il répondit par un sourire tout en hochant la tête, avant de marquer plus explicitement son assentiment.
Yokan continuait pour sa part à tenter de rejoindre son bras, mais ses tentatives furent ultimement compromises lorsque la Renarde délia sa main de celle du Faucheur, la remontant jusqu'au creux de son coude pour s'accrocher à son bras. Se laissant entraîner à l'extérieur du Temple où Haruna commença à danser sous le regard conquis des spectateurs, il observait avec ravissement ce spectacle conjuguant autant de talents au service de l'art, se délectant au passage de l'atmosphère féérique et festive étreignant la foule. Puis, après quelques minutes qui lui parurent s'écouler telles des secondes, son attention fut agréablement attirée par Meiyo, lui susurrant quelques mots dont la douce mélodie se superposait à celle de la musique ambiante.
Lui destinant un large sourire, il réalisait qu'elle était d'ailleurs l'une des seules personnes pouvant déterminer avec précision le vœu qu'il allait formuler. Puis, le tandem attendait désormais la fin de cette illustre performance, prêt à féliciter Haruna avant de retourner explorer le reste des festivités dont elle pourrait elle aussi profiter. Un repos qui serait certainement bien mérité, pour celle qui hésitait en son for intérieur à se convertir à l'Edenisme. A cette pensée, Kirei ne put s'empêcher de ressentir un pincement en cœur, en se demandant s'il s'agissait du dernier festival ou de son dernier acte en tant que prêtresse de Tsukuyomi.
En revanche, les deux amies se connaissaient a priori depuis longtemps, et partageaient un parcours assez similaire, en ce que chacune d'entre elles avait été recueillie par le Temple de la Lune où elles avaient grandi. Des circonstances qui laissaient présager qu'elles auraient pu grandement se rapprocher, de par la proximité de leur âge respectif. Pourtant, il existait cette forme de distance dans leur communication, mais il pouvait également s'agir de respect et de pudeur, et se baser sur la formalité de leurs interactions étaient sans doute un peu trop superficiel afin de tirer des concluions quant à leur relation.
« Ma foi, si cette performance n'est que secondaire au regard de ce qu'il en sera dans quelques minutes, je n'ose imaginer le véritable spectacle. Il sera sans aucun doute merveilleux, et j'ai vraiment hâte d'y assister. »
Ayant quartier libre après sa performance, la jeune femme proposa alors que le trio ne profitent ensemble des festivités, dès qu'elle aurait terminé sa représentation. Elle évoqua ainsi cette fameuse tradition si chère au Souhei, consistant à allumer une lanterne et à faire un vœu, qu'il partagea d'ailleurs avec Ao lors de sa visite à Toge. Un souvenir des plus agréables, l'incitant d'autant plus à répondre par l'affirmative, bien qu'il ne souhaitait nullement imposer un quelconque agenda à son amie. Visiblement, elle semblait en faire de même, le cherchant du regard, auquel il répondit par un sourire tout en hochant la tête, avant de marquer plus explicitement son assentiment.
« Voilà une excellente idée. Ce rituel m'a toujours éminemment parlé, et l'un de mes amis athées à qui je l'ai présenté le trouve également très beau. Une coutume dont nous pouvons être fiers, et dont l'universalité parle véritablement à chacun. Je n'ai aucun doute qu'il s'agira d'un très bon moment, et ce sera un plaisir que de le partager avec vous deux. »
Yokan continuait pour sa part à tenter de rejoindre son bras, mais ses tentatives furent ultimement compromises lorsque la Renarde délia sa main de celle du Faucheur, la remontant jusqu'au creux de son coude pour s'accrocher à son bras. Se laissant entraîner à l'extérieur du Temple où Haruna commença à danser sous le regard conquis des spectateurs, il observait avec ravissement ce spectacle conjuguant autant de talents au service de l'art, se délectant au passage de l'atmosphère féérique et festive étreignant la foule. Puis, après quelques minutes qui lui parurent s'écouler telles des secondes, son attention fut agréablement attirée par Meiyo, lui susurrant quelques mots dont la douce mélodie se superposait à celle de la musique ambiante.
« Oui, je sais d'ores-et-déjà quel sera mon souhait. Je pense que tu pourrais même le deviner. Et toi, as-tu déjà une idée particulière ? »
Lui destinant un large sourire, il réalisait qu'elle était d'ailleurs l'une des seules personnes pouvant déterminer avec précision le vœu qu'il allait formuler. Puis, le tandem attendait désormais la fin de cette illustre performance, prêt à féliciter Haruna avant de retourner explorer le reste des festivités dont elle pourrait elle aussi profiter. Un repos qui serait certainement bien mérité, pour celle qui hésitait en son for intérieur à se convertir à l'Edenisme. A cette pensée, Kirei ne put s'empêcher de ressentir un pincement en cœur, en se demandant s'il s'agissait du dernier festival ou de son dernier acte en tant que prêtresse de Tsukuyomi.
Tsukasa Haruna
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
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Objet: Une bague dorée héritée de sa mère - 5 Kunais - 5 Bombes Fumigènes
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Jeu 21 Juil - 0:08
En l'honneur du dieu sélène
Sous les applaudissements du public par respect pour mon effort, je tirais ma révérence, les remerciant tous. Je n’étais pas habituée à avoir autant d’attention. Ni avoir tant de public. Cela me motivait davantage à entamer mon projet. J’étais encore perplexe, mais plus j’y pensais, plus j’agissais et plus j’espérais. Et, au final, plus j’acceptais que ce cela pourrait être une réalité.
Après que la foule se soit dispersée pour profiter des autres animations et pour venir me féliciter et me complimenter, je rejoignis Kirei-san et Meiyo-san. J’étais essoufflée. La danse et le chant avaient pris quasiment toute mon énergie.
Alors ? Est-ce que le spectacle vous a plu ? J’espère que cela conviendra à Tsukuyomi Kami-sama !
Meiyo-san et Kirei-san avaient accepté qu’on aille faire nos vœux plus tard dans la soirée. Il y avait tant de chose que l’on pouvait faire, ce soir. Nous avions quartier libre et nous avions la chance de pouvoir en profiter.
Le Cerf Dorée propose des repas à avec la lune comme thème. Mais, comme ils ont apprécié ma performance, ils m’ont proposé un repas gratuit. On pourrait prendre quelque chose à emporter avant d’aller chercher nos lanternes ?
Le Cerf Dorée était un restaurant réputé. Beaucoup de touristes nobles et/ou riches venaient à Toge pour extasier leurs palais. Pour y avoir mangé une fois, sous invitation d’un Jonin venant de Seizan, c’était délicieux. Je me demandais si son enquête avançait, tiens.
Au fait, vous savez ce que vous allez souhaiter ? Je dois vous avouer que je suis tiraillée par un désir personnel, assez égoïste, et un désir qui serait plus pour rendre le monde meilleur, à mon sens.
Mon premier vœu était de découvrir tous les secrets sur mes parents, ma bague et les Edenistes. Le second était que les Yokai et les Humains puissent cohabiter ensemble. Egoïsme ou ou Altruisme. J’étais prise entre les deux. C’était un dilemme…
Suzuri Meiyo
Genin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Ombre dans le Jashinisme / Mort en Hiver 805
# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Sam 30 Juil - 23:31
En l'honneur du Dieu sélène
, MAHAYANA KIREI et TSUKASA HARUNA
Le sourire d'un ami pouvait enlever bien des maux dans le coeur des Hommes. Pourtant il ne pouvait effacer le mal qui pourrissait Onogoro, que ce soit à travers les yôkais pour certains, les fanatiques pour d'autre, ou tout simplement l'injustice. Pourtant celui du Faucheur semblait balayé tous les maux en cet instant précis alors que la lumière sélène éclairait le spectacle de Haruna. Comme bercée par cette lumière, Meiyo lui rend un sourire en devinant bien le voeu que pouvait formuler Kirei, car pour le Faucheur il n'y avait rien de plus beau que l'idéal commun pour lequel il oeuvrait. Meiyo elle semblait encore confuse quant à son souhait, affichant un air dubitatif avant de simplement tourner son regard vers la conclusion du spectacle, et notamment l'arrivée de Haruna, laissant échapper quelques mots pour répondre à Kirei.
Clignant doucement des yeux, elle observe désormais Haruna avec un fin sourire sur les lèvres, les yeux délicatement plissés pour signifier qu'elle avait apprécié ce spectacle.
Le Cerf doré ne semblait pas être si loin du temple, invitant ainsi les deux moines à prendre le chemin vers ce dernier pour ne pas perdre de temps avant le lancé de lanternes. Gardant son bras accroché à Kirei pendant son chemin, comme pour ne pas le perdre dans la foule ou simplement pour le garder auprès d'elle, comme un enfant avec un parent. L'apaisement offert par le Faucheur faisait la bonne humeur de la Souhei qui s'était ainsi présentée devant le restaurant apprécié du village, éclairé par quelques lanternes et de nombreuses décorations à l'effigie de la lune. Haruna ne mentait pas, et une fois entré en son sein, il ne fallait pas réellement se faire attendre pour être accueillit par quelques employés habitués de la présence des moines, notamment les deux filles née à Toge.
Dans cette devanture spécialement ouverte pour l'occasion, la lune était visible et le trio n'avait qu'à attendre la confection des plats à emportés en la contemplant.
Meiyo affiche un sourire amical en attrapant depuis une petite coupole ce qui ressemblait à des biscuit alors que son regard bifurqua vers la Lune éclatante. Guide mes proches vers la paix et la sérénité mon Amour. Mon seul souhait est qu'ils soient heureux. Montrant doucement les biscuits singuliers en forme de croissant, elle penche doucement le visage pour adresser sa bonne humeur à ses amis.
Il y a tellement de souhait que j'aimerais formuler Mais je pense effectivement savoir lequel j'enverrais à mon bien aimé.
Clignant doucement des yeux, elle observe désormais Haruna avec un fin sourire sur les lèvres, les yeux délicatement plissés pour signifier qu'elle avait apprécié ce spectacle.
Je serais ravie de partager un repas avec vous deux. Ce spectacle sublime n'était qu'un avant goût de ce festival.
Le Cerf doré ne semblait pas être si loin du temple, invitant ainsi les deux moines à prendre le chemin vers ce dernier pour ne pas perdre de temps avant le lancé de lanternes. Gardant son bras accroché à Kirei pendant son chemin, comme pour ne pas le perdre dans la foule ou simplement pour le garder auprès d'elle, comme un enfant avec un parent. L'apaisement offert par le Faucheur faisait la bonne humeur de la Souhei qui s'était ainsi présentée devant le restaurant apprécié du village, éclairé par quelques lanternes et de nombreuses décorations à l'effigie de la lune. Haruna ne mentait pas, et une fois entré en son sein, il ne fallait pas réellement se faire attendre pour être accueillit par quelques employés habitués de la présence des moines, notamment les deux filles née à Toge.
Dans cette devanture spécialement ouverte pour l'occasion, la lune était visible et le trio n'avait qu'à attendre la confection des plats à emportés en la contemplant.
Tsukuyomi-saiai* saura te guider vers le souhait le plus juste Haruna. Lorsque tu seras face à cette lanterne, formule le voeu qui te semblera le plus juste, le plus réalisable. J'ai longtemps hésité pour le mien, mais je pense être désormais fixée.
*saiai = bien aimé.
Meiyo affiche un sourire amical en attrapant depuis une petite coupole ce qui ressemblait à des biscuit alors que son regard bifurqua vers la Lune éclatante. Guide mes proches vers la paix et la sérénité mon Amour. Mon seul souhait est qu'ils soient heureux. Montrant doucement les biscuits singuliers en forme de croissant, elle penche doucement le visage pour adresser sa bonne humeur à ses amis.
Les gateaux de la chance accompagneront à merveilles les repas et les lanternes, qu'est-ce que vous en dite?
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Mahayana Kirei
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# Re: En l'honneur du Dieu Sélène Dim 31 Juil - 3:17
En l'Honneur du Dieu Sélène
Le sourire de Meiyo se suffisait à lui seul afin de lui faire comprendre qu'elle avait non seulement deviné quel serait son souhait, mais qu'elle était également capable de l'approuver, voire de s'en réjouir. Un constat qui le ravissait au plus profond de lui-même, lui qui n'avait jamais imaginé qu'il pourrait un jour être ainsi compris d'une personne a priori non-hérétique, ou autre que ses sœurs et frères Jashinistes. Plus que compris, il pouvait même compter sur son soutien ou son adhésion. Un véritable refuge qui n'était certainement pas de trop pour le Faucheur, compte-tenu du contexte actuel et de la récente prohibition de son Culte, le réduisant tristement à la clandestinité. La Renarde admettait pour sa part être tentée par de nombreux souhaits, mais l'un d'entre eux semblait a priori se détacher. S'il en ignorait la véritable nature, le Faucheur n'avait aucun doute quant à la dimension altruiste qu'il revêtirait. Un souhait à l'image de la Sainte qu'elle était.
Au terme de sa magnifique prestation, Haruna vint à son tour rejoindre le tandem, espérant que sa danse ravirait le Dieu Sélène. Certainement que cela pouvait être le cas, mais le Souhei ne pouvait s'empêcher de se demander à quelle place se trouvait le cœur d'Haruna. Etait-il encore sincèrement dédié à Tsukuyomi, ou continuait-elle à nourrir cet intérêt défendu à l'égard de l'Edenisme, dont les principes-mêmes rejetaient le Kami qui était aujourd'hui à l'honneur. Il se contenta ainsi d'afficher une mine chaleureuse, acquiesçant de la tête sans oser évoquer le sujet. Une question qui en ces instants et en ce contexte, devait être préférablement mise de côté. La prêtresse danseuse suggéra alors à ses amis de se rendre au Cerf Doré, qui à l'occasion du festival, servait des repas à thème. Un repas gratuit de ce prestigieux établissement était sans aucun doute une opportunité à saisir, même si Kirei se sentait un peu embarrassé de tirer profit de certains privilèges.
C'est ainsi que le trio se mit en direction de l'éminent restaurant, qui même s'il se trouvait à proximité, était de par l'abondante foule occupant les rues, plus difficile d'accès qu'à l'accoutumée. Le bras de Meiyo s'entrelaçait de nouveau autour de celui de Kirei, bienheureux de pouvoir la suivre à travers la marée humaine sans risque de s'en éloigner ou de la perdre de vue. Une démarche qui suscitait en lui un profond sentiment de sécurité et d'apaisement, auquel il s'attachait et s'habituait de plus en plus. Il veillait également à garder Haruna dans son champ de vision, si bien que le petit groupe arriva sans encombre à leur destination, où ils étaient a priori attendus. Une chance, lorsque l'on voyait la queue qui patientait face à la devanture en espérant avoir une place. C'est alors que la prêtresse à l'initiative de cette invitation demanda à ses collègues s'ils avaient une idée du vœu qu'ils allaient formuler. Elle se disait tiraillée entre un souhait plus personnel et égoïste, ou plus altruiste afin de rendre le monde meilleur.
Meiyo se saisit alors d'une coupole de biscuits, contenant des gâteaux de la chance, proposant d'en emporter afin d'agrémenter la suite de leur soirée. Un geste qui ne manqua pas de susciter une réaction plus taquine de la part de l'apôtre de Jashin, qui malgré ses propos initiaux, partageait le point de vue et l'enthousiasme de la demoiselle...
C'est plusieurs minutes plus tard que les repas à emporter du trio leurs furent alors délivrés, leur permettant d'aller s'installer et se restaurer où ils le désireraient.
Au terme de sa magnifique prestation, Haruna vint à son tour rejoindre le tandem, espérant que sa danse ravirait le Dieu Sélène. Certainement que cela pouvait être le cas, mais le Souhei ne pouvait s'empêcher de se demander à quelle place se trouvait le cœur d'Haruna. Etait-il encore sincèrement dédié à Tsukuyomi, ou continuait-elle à nourrir cet intérêt défendu à l'égard de l'Edenisme, dont les principes-mêmes rejetaient le Kami qui était aujourd'hui à l'honneur. Il se contenta ainsi d'afficher une mine chaleureuse, acquiesçant de la tête sans oser évoquer le sujet. Une question qui en ces instants et en ce contexte, devait être préférablement mise de côté. La prêtresse danseuse suggéra alors à ses amis de se rendre au Cerf Doré, qui à l'occasion du festival, servait des repas à thème. Un repas gratuit de ce prestigieux établissement était sans aucun doute une opportunité à saisir, même si Kirei se sentait un peu embarrassé de tirer profit de certains privilèges.
« Le spectacle était encore plus beau et impressionnant que lors de cet échauffement, ce qui n'est pas peu dire quant à sa réussite. Absolument éblouissant, et certainement digne de Tsukuyomi-sama. Puisque nous sommes invités, et que Meiyo semble ravie à cette idée, alors c'est avec plaisir que j'accepte la proposition. »
C'est ainsi que le trio se mit en direction de l'éminent restaurant, qui même s'il se trouvait à proximité, était de par l'abondante foule occupant les rues, plus difficile d'accès qu'à l'accoutumée. Le bras de Meiyo s'entrelaçait de nouveau autour de celui de Kirei, bienheureux de pouvoir la suivre à travers la marée humaine sans risque de s'en éloigner ou de la perdre de vue. Une démarche qui suscitait en lui un profond sentiment de sécurité et d'apaisement, auquel il s'attachait et s'habituait de plus en plus. Il veillait également à garder Haruna dans son champ de vision, si bien que le petit groupe arriva sans encombre à leur destination, où ils étaient a priori attendus. Une chance, lorsque l'on voyait la queue qui patientait face à la devanture en espérant avoir une place. C'est alors que la prêtresse à l'initiative de cette invitation demanda à ses collègues s'ils avaient une idée du vœu qu'ils allaient formuler. Elle se disait tiraillée entre un souhait plus personnel et égoïste, ou plus altruiste afin de rendre le monde meilleur.
« A titre personnel, je connais d'ores-et-déjà quel souhait sera le mien. Sinon, je ne peux qu'approuver les sages paroles de Meiyo. Cette décision vous appartient, à vous et à vous seule. Cependant, afin de me prêter au jeu, je vous conseillerais seulement de réfléchir à cette question : si vous sacrifiez votre souhait plus égoïste au profit du vœu altruiste auquel vous songez, serait-ce par désir profond, ou par obligation morale ? Si je devais vous dire quelque chose, ce serait de simplement suivre votre cœur et vos aspirations... Exactement comme lorsque nous avions longuement discuté la dernière fois. »
Meiyo se saisit alors d'une coupole de biscuits, contenant des gâteaux de la chance, proposant d'en emporter afin d'agrémenter la suite de leur soirée. Un geste qui ne manqua pas de susciter une réaction plus taquine de la part de l'apôtre de Jashin, qui malgré ses propos initiaux, partageait le point de vue et l'enthousiasme de la demoiselle...
« J'ignorais que tu pouvais être aussi gourmande. Ne serais-tu pas en train d'essayer de profiter du festival, afin de te laisser aller tout en gardant bonne conscience ? Cela dit, je trouve ta suggestion pleine de bon sens... »
C'est plusieurs minutes plus tard que les repas à emporter du trio leurs furent alors délivrés, leur permettant d'aller s'installer et se restaurer où ils le désireraient.
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