# Misérable voleur ! Jeu 12 Mai - 23:18
Misérable voleur !
Le climat n’est pas très clément aujourd’hui. il fait froid et le vent multiplie les frissons à travers tout mon corps. Le peu de tissu que je porte ne suffit pas à me réchauffer et je n’ai plus un sous pour m’acheter de nouveaux vêtements. L’épée du forgeron m’a vidé toutes mes premières économies. Cette situation n’était en rien alarmante lorsque je me remémore ces nuits passées sans pouvoir allumer un feu et pour seul réconfort les bras de ma mère. Mais à quoi bon se plaindre lorsque pour la première fois de toute notre vie, nous avons pu manger à notre faim grâce à l’argent obtenu pour mon service. L’armée d’Onogoro, quoi que nous puissions en penser, permettez à ma famille de manger quelques morceaux de viande dans la semaine. Nos portions restent minimes, mais il n’est plus nécessaire de sauter le moindre repas.
Quelque soit les conditions météorologiques, je ne pouvais pas me permettre de rater ce rendez-vous habituel de la semaine chez ma grand-mère. Une vieille qui vit ses derniers jours seule depuis que son mari est décédé pendant son sommeil. Une mort naturelle qui nous a tous attristé, mais à laquelle nous nous attendions. Il ne fait aucun doute que je devrais oublier ces habitudes dans un avenir proche si je veux tenir mes engagements auprès du village et de mes projets personnels. Profitant de ce moment de répit que m’accorde l’armée, je ne tarde pas à rejoindre la maison de ma grand-mère, taillée dans la montagne. C’était une maison tout à fait ordinaire. Ni trop grande, ni trop petite. Une habitation si bien entretenue qu’elle nous aide à oublier notre pauvreté. Devant celle-ci, je frappe à deux reprises la porte en bois qui servait d’entrée. Je suis rapidement accueilli par cette odeur de soupe qui me rappelle mon enfance. Longuement enlacé par les doux bras de ma grand-mère, je lui offre un baisé sur le front comme en signe de respect.
La satisfaction de ma grand-mère à me voir manger est si grande que je ne pouvais pas me permettre de m’y opposer plus longuement. Sans un mot, je m’installe sur cette chaise en bois qui m’attendait. Dès les premières cuillères, c’est le goût qui me remémore les heures passées dans cette maison. Dans sa grande bonté, j’avais même le droit à un morceau de pain qu’elle avait gardé précieusement pour mon arrivée. Au cours de cette soupe partagée, nous avons discuté de sujets divers et variés. Pourtant, c’est mon choix de vie qui revenait régulièrement. Soutenu d’une main de fer, elle m'encourage dans mes choix répétant à chaque fin de phrase que je suis un enfant adorable. C’est cet amour qui m’a permis de ne jamais faiblir.
Un petit rire puis des yeux humides. Des larmes prêtent à tomber, mais il n’en est rien. Je m’apprêtais à quitter la maison lorsqu’elle me tendit un paquet entouré d’une ficelle.
A l’extérieur, je tenais entre mes mains cette précieuse boîte comme s’il s’agissait d’une mission de la plus haute importance. Tout à coup, alors que j’empruntais une petite ruelle à deux pas de la maison, une ombre passa près de moi, subtilisant la boîte sans que je ne puisse réagir. Bouche bée, je ne réussissais pas à réagir pour soudainement hurler à pleins poumons.
Rien ne servait de s’égosiller. Il fallait le poursuivre et même s’il ne s’agit que de gâteaux ! Sans plus attendre, je pars à sa poursuite malgré mon retard. Je n’ai que très peu de visuel, mais suffisamment pour oser continuer cette chasse à l’homme. Y avait-il des témoins ou l’âme d’un héro pour m’aider dans cette tourmente ?
Quelque soit les conditions météorologiques, je ne pouvais pas me permettre de rater ce rendez-vous habituel de la semaine chez ma grand-mère. Une vieille qui vit ses derniers jours seule depuis que son mari est décédé pendant son sommeil. Une mort naturelle qui nous a tous attristé, mais à laquelle nous nous attendions. Il ne fait aucun doute que je devrais oublier ces habitudes dans un avenir proche si je veux tenir mes engagements auprès du village et de mes projets personnels. Profitant de ce moment de répit que m’accorde l’armée, je ne tarde pas à rejoindre la maison de ma grand-mère, taillée dans la montagne. C’était une maison tout à fait ordinaire. Ni trop grande, ni trop petite. Une habitation si bien entretenue qu’elle nous aide à oublier notre pauvreté. Devant celle-ci, je frappe à deux reprises la porte en bois qui servait d’entrée. Je suis rapidement accueilli par cette odeur de soupe qui me rappelle mon enfance. Longuement enlacé par les doux bras de ma grand-mère, je lui offre un baisé sur le front comme en signe de respect.
Je t’avais dit de ne rien préparer. Je n’ai pas besoin de manger plus.
Cesses donc de raconter des sottises et viens t'asseoir. J’ai déjà servi la soupe.
La satisfaction de ma grand-mère à me voir manger est si grande que je ne pouvais pas me permettre de m’y opposer plus longuement. Sans un mot, je m’installe sur cette chaise en bois qui m’attendait. Dès les premières cuillères, c’est le goût qui me remémore les heures passées dans cette maison. Dans sa grande bonté, j’avais même le droit à un morceau de pain qu’elle avait gardé précieusement pour mon arrivée. Au cours de cette soupe partagée, nous avons discuté de sujets divers et variés. Pourtant, c’est mon choix de vie qui revenait régulièrement. Soutenu d’une main de fer, elle m'encourage dans mes choix répétant à chaque fin de phrase que je suis un enfant adorable. C’est cet amour qui m’a permis de ne jamais faiblir.
J’étais très contente de te revoir, mon garçon.
Je serais très occupé, mais je te promets de venir aussi souvent que je le peux. Je ne manquerais pour rien au monde cette soupe.
Un petit rire puis des yeux humides. Des larmes prêtent à tomber, mais il n’en est rien. Je m’apprêtais à quitter la maison lorsqu’elle me tendit un paquet entouré d’une ficelle.
Apporte ce paquet à ton frère, tu veux bien ? Je lui ai promis ces petits gâteaux. N’oublie pas, ton petit frère vivra certainement mal ton absence. Ne le néglige pas et même ces sucreries ne suffiront pas à le réconforter.
Mes choix sont toujours fait en fonction de lui. Rassures-toi, je ne vous écarterais jamais de ma vie.
A l’extérieur, je tenais entre mes mains cette précieuse boîte comme s’il s’agissait d’une mission de la plus haute importance. Tout à coup, alors que j’empruntais une petite ruelle à deux pas de la maison, une ombre passa près de moi, subtilisant la boîte sans que je ne puisse réagir. Bouche bée, je ne réussissais pas à réagir pour soudainement hurler à pleins poumons.
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Rien ne servait de s’égosiller. Il fallait le poursuivre et même s’il ne s’agit que de gâteaux ! Sans plus attendre, je pars à sa poursuite malgré mon retard. Je n’ai que très peu de visuel, mais suffisamment pour oser continuer cette chasse à l’homme. Y avait-il des témoins ou l’âme d’un héro pour m’aider dans cette tourmente ?
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# Re: Misérable voleur ! Ven 27 Mai - 19:34
Misérable voleur
Feat Jurojin
Journée paisible et venteuse à Seizan. Toi, tu es encore dehors, à courir ici et là pour accomplir de petites tâches, alors même qu’il s’agit de ton jour de repos. Mais la demeure Karā te semblait bien trop étouffante aujourd’hui. Les souvenirs étaient venus te hanter, troublant ton repos, ou plutôt, ta tentative de repos. Tes pas t’avaient guidé un peu partout dans le village. Malgré les températures basses, le village resté actif. Chaque habitant ici était habitué à bien pire que ça. Oui, au cœur de l’hiver, tout devenait de glace ici. Chacun avait alors sa technique pour se réchauffer. Certains se couvraient de fourrure, d’autre allumaient un feu crépitant, ou bien dégustaient un repas fumant et savoureux pour se réchauffer de l’intérieur. Tu étais du genre à manger chaud de ton côté. Très rapidement, les balades en montagne t’ont appris à supporter le mordant du froid. Tu repenses à tes séances d’entraînement, aux côtés de ton père. De ses enseignements. De la chaleur de sa main posée sur le haut de ton crâne, en contraste avec la froideur de la roche. Pourtant, quand tu y repenses, tu as parfois cet étrange sentiment. Comme si ... Comme si quelque chose manquait. Sans doute le fruit de ton imagination. Mais tu ne pouvais que fuir cette étrange sensation, dont la source t’était inconnue.
Sur ta route, tu avais acheté une des fameuses brioches Udefukumochi. Les préférées du Seizan Kage. Certaines boutiques les décoraient même d’un symbole censés représenter sa longue chevelure hirsute, rappelant les montagnes environnantes. Un extérieur simple, un cœur tendre. Oui, a lui correspond bien, en plus de coller à son amour de ses beaux arbres au feuillage écarlate qui font la beauté des paysages du village. Un sourire étire tes lèvres. C’est une douce pensée qui te traverse. La danse des feuilles rouges t’a toujours apaisé, et aujourd’hui ne fait pas exception.
Mais alors que tu t’apprêtes à croquer une nouvelle bouchée de ton irrésistible dessert, voilà qu’on te bouscule. La brioche chute et s’écrase contre le sol, dans un bruit qui sonne comme une condamnation à tes oreilles. Une condamnation à mort pour celui qui avait osé déranger ta petite balade. Celui-ci était d’ailleurs poursuivi par un autre jeune homme, dont le visage te disait quelque chose. Une autre victime du maladroit fuyard ? Ou peut-être plus ? Dans tout les cas, tu avais décidé de ne pas le laisser aller plus loin.
Tu prends une vive impulsion et te projeta à la suite de celui-ci, sourcils froncés, l’air sérieux.
« Eh tu vas me payer mes pâtisseries toi ! »
Il pense pouvoir t’échapper, mais tu n’as aucune pitié pour qui gâche la paix intérieur qui était entrain de te gagner. Tu enchaines quelques mudras, rapidement et une sphère aqueuse se forme dans ta main, avant que tu ne la balances sur l’arrière du crâne du voleur.
« Suiton ! » (Affinitaire – C2)
Le projectile atteint sa cible dans un bruit sourd qui tombe ridiculement en avant.
La pauvre n’a même pas le temps de se relever que déjà, tu plaques son corps contre le sol à l’aide de son pied, posé au milieu de son dos avec force, et sans aucune miséricorde.
« Tu croyais aller où comme ça ? »
Il se tortille, attirant ton regard sur la boîte que tu soulèves avec une certaine curiosité. Tiens, qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? Tu as bien envie de l’ouvrir pour voir ... mais déjà, le deuxième traqueur arrive à votre hauteur. Alors, tu lui tends le paquet, observant son visage de tes iris de glace.
« C’est à toi ? »
Il a l’air jeune. Plus jeune que toi en tout cas. Ses traits sont délicats, ses cheveux longs et sombre et plusieurs tatouages attirent ton regard. Un soldat, lui aussi ? Tu recules la boite avant même qu’il ne l’attrape, bien décidée à en savoir plus avant de lui donner.
« Si c’est à toi, tu peux me dire ce qu’il y a dedans ? »
Tu t’es laissé avoir par ta curiosité Saki. Je la vois, cette étincelle dans ton regard, tu le sais ... ? Espérons qu’il ne le prendra pas mal !
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