# Sous le couvert de la lune || Pv Andou Arihiro Mer 4 Mai - 12:45
Sous le couvert de la lune
Les jours s’engrainent, tous pareil au précédent. Tâché de sang, tâché de meurtre et de mensonge. Sale. Toujours un peu plus, mais cela n’importe pas. C’est mon devoir. J’étouffe. Une nouvelle aube, un peu plus de rouge. Toujours plus. Mes yeux, mes lèvres, mes mains, mes armes. On ne peut s’y dérober, mais je le savais lorsque j’ai choisi cette voie. Je prends ma bouteille de saké.
Ce soir je ne serai pas seule.
Tout est plus simple avec lui. Il est tout ce que je ne suis pas. Il chasse le nuage sanglant que je traine et abats ma solitude plus facilement que tout alcool et toute drogue. Sa compagnie est plus que ce que j’avais imaginé possible. Avant de m’en rendre compte … j’étais déjà addicte à ses soirées secrètes et ses nuits volées entre deux périples.
Si je ne suis pas la seule femme qui le garde au chaud, j’ai tout de même le privilège d’avoir son attention exclusive pour quelques heures, peut-être même, avec de la chance quelques jours.
Ce soir, je lui partagerai mon saké sous la lune.
La lune témoin silencieux de mes nombreux méfaits, je veux lui montrer autre chose. Lorsque je suis avec lui, je veux qu’elle voie que je ne suis plus seule. Si les jours se ressemblent, si je m’engraine et m’imprègne de mon travail, si je fais de ce travail ce que je suis au plus profond de moi, si je tue avec une rigueur exemplaire tout émotion qui ose faire surface sur mon visage, qui naissent au fond de mon être, il reste toujours cette sensation dans le creux de mon estomac, cette appréciation de la chaleur qu’on me donne. Qu’il me donne.
Et peu importe ce que je fais, je ne peux pas y résister.
Il est différent, sur tous les aspects imaginables. Honnête alors que toutes mes paroles, que toutes mes expirations ne sont que mensonge. Droit alors que je suis l’incarnation de la fourberie et de la traitrise.
Vivant … alors que moi je suis morte depuis si longtemps.
Aussitôt le crépuscule arrivé, aussitôt mes responsabilités achevées, je prends la route, quitte le village. Je pars à sa rencontre. Notre rendez-vous, que je me suis bien gardée de partagé l’existence avec qui que ce soit, même à ce nouvel équipier que l’on m’avait assigné. Mes excursions ne sont pas les affaires de personne d’autre. Il est mon secret. Un secret que je ne comprends pas entièrement, mais qui m’appartient.
Il ne me faut pas bien longtemps avant de le rejoindre. Si je ne me rends pas souvent là, il n’en reste pas moins que mes pieds semblent connaître le chemin par cœur et l’emprunte avec encore plus de révérence qu’un moine ne récite ses sutras. Et rapidement le village me vient en vu. Simple, petit, assez loin de tous. Direction la taverne qui fait égalment office d'auberge.
Je le vois déjà là.
Un seul mot pour signaler ma présence, son nom.
Ce soir je ne serai pas seule.
Tout est plus simple avec lui. Il est tout ce que je ne suis pas. Il chasse le nuage sanglant que je traine et abats ma solitude plus facilement que tout alcool et toute drogue. Sa compagnie est plus que ce que j’avais imaginé possible. Avant de m’en rendre compte … j’étais déjà addicte à ses soirées secrètes et ses nuits volées entre deux périples.
Si je ne suis pas la seule femme qui le garde au chaud, j’ai tout de même le privilège d’avoir son attention exclusive pour quelques heures, peut-être même, avec de la chance quelques jours.
Ce soir, je lui partagerai mon saké sous la lune.
La lune témoin silencieux de mes nombreux méfaits, je veux lui montrer autre chose. Lorsque je suis avec lui, je veux qu’elle voie que je ne suis plus seule. Si les jours se ressemblent, si je m’engraine et m’imprègne de mon travail, si je fais de ce travail ce que je suis au plus profond de moi, si je tue avec une rigueur exemplaire tout émotion qui ose faire surface sur mon visage, qui naissent au fond de mon être, il reste toujours cette sensation dans le creux de mon estomac, cette appréciation de la chaleur qu’on me donne. Qu’il me donne.
Et peu importe ce que je fais, je ne peux pas y résister.
Il est différent, sur tous les aspects imaginables. Honnête alors que toutes mes paroles, que toutes mes expirations ne sont que mensonge. Droit alors que je suis l’incarnation de la fourberie et de la traitrise.
Vivant … alors que moi je suis morte depuis si longtemps.
Aussitôt le crépuscule arrivé, aussitôt mes responsabilités achevées, je prends la route, quitte le village. Je pars à sa rencontre. Notre rendez-vous, que je me suis bien gardée de partagé l’existence avec qui que ce soit, même à ce nouvel équipier que l’on m’avait assigné. Mes excursions ne sont pas les affaires de personne d’autre. Il est mon secret. Un secret que je ne comprends pas entièrement, mais qui m’appartient.
Il ne me faut pas bien longtemps avant de le rejoindre. Si je ne me rends pas souvent là, il n’en reste pas moins que mes pieds semblent connaître le chemin par cœur et l’emprunte avec encore plus de révérence qu’un moine ne récite ses sutras. Et rapidement le village me vient en vu. Simple, petit, assez loin de tous. Direction la taverne qui fait égalment office d'auberge.
Je le vois déjà là.
Arihiro ?
Un seul mot pour signaler ma présence, son nom.
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