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Inventaire
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Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
# Un challenge à la hauteur [ PV Hikaru & Kenta & Hikaru ] Lun 25 Avr - 23:40
Un challenge à la hauteur
Aujourd'hui était un jour particulier, un jour où le colossale forgeron de Seizan était de très bonne humeur. Ne l'était-il pas toujours ? Peut-être bien oui, mais jamais assez pour accepter de s'entraîner avec l'un de ses collègues samouraïs. Pour que cela arrive, il fallait qu'il soit dans de très bonnes dispositions, et c'était le cas. Il était arrivé en milieu d'après-midi et, à présent que l'astre solaire allait laisser sa place à l'astre lunaire, le terrain d'entraînement s'en trouvait assez dépeuplé. Au beau milieu de ce terrain ne résonnait, à présent, que le fracas d'une lame contre l'autre...et, bien sûr, les encouragements de l'aveugle, poussant son collègue à sortir de sa posture défensive et essayer de briser sa garde. L'homme face à lui était fort, âgé d'une quarantaine d'années, mais il ne possédait pas l'agressivité et l'énergie du colosse, ce dernier ne cessant ses assauts depuis plusieurs minutes, enjoignant son collègue d'égaler son niveau d'énergie d'un :
Allez, encore ! Plus fort !
Kyoshiro bondissant en avant, forçant son collègue à parer ses coups, encore et encore jusqu'à ce que, après un énième assaut, le samouraï ne trouve la force de repousser l'aveugle, d'un coup de pied dans le ventre, avant de poser un genou à terre. Le souffle court, la main sur sa poitrine, il leva la main en signe de reddition, avant d'admettre :
Attends...attends...attends. Ça...suffit.
Ça suffit ? Comment ça, ça suffit ? Il croyait vraiment qu'on pouvait arrêter la machine qu'était le Tadake, une fois lancé ? Non. Certainement pas. Hors de question. Face à cette invitation à se reposer le jeune homme s'offusqua, s'enflamma, provoquant son compatriote en espérant le motiver à se relever, et reprendre les assauts.
Quoi, déjà ? Mais j'suis à peine chaud ! Allez, encore !
Oui il avait de l'énergie à revendre, et alors ? Qu'y pouvait-il ? Il sentait ses muscles brûler, sa cage thoracique se gonfler et s'affaisser à chaque respiration, mais il n'était clairement pas assez fatigué pour s'arrêter maintenant. Il savait bien qu'il était une machine, un monstre forgé par le feu et le métal mais, aujourd'hui, il avait au moins espéré que l'autre samouraï saurait le mettre en difficulté, pour qu'il retire quelque chose de cet échange. Non, de toute évidence ce n'était pas le cas car, à peine le quarantenaire arriva t-il à se lever, qu'il pesta :
Je n'sens plus mes bras, espèce de...taré. Je préfère rentrer plutôt que...te servir de mannequin d'entraînement.
Il ne sentait plus ses bras ? Il en avait marre d'encaisser les coups ? Et alors ? Avait-il oublié que les yokais, au dehors, frapperaient bien plus lourdement que Kyoshiro ne pourrait le faire ? Ne réalisait-il pas que c'était l'occasion d'apprendre et de s'endurcir, pour se préparer aux pires situations ? Croyait-il que Kyoshiro appréciait de frapper sur ses collègues par pur sadisme ? Non, l'aveugle avait juste un couard en face de lui. Crachant au sol, en guise d'insulte qu'il ne souhaitait même pas masquer, le colosse conclut :
Ah bah d'accord ! Il fallait le dire, que ta femme a récupéré tes couilles, depuis que vous vous êtes mariés !
C'était une insulte de voir pareil homme porter le titre de samouraï, alors qu'il n'était pas capable de suivre le rythme. Qu'en serait-il, une fois en mission ? Qu'en serait-il, quand sa vie serait en jeu ? L'inconnu ne voulait pas voir si loin, se contenta de prendre offense de cette insulte et de tourner les talons, disparaissant juste avant après craché :
Va chier, la taupe.
Ah ce surnom, ce fameux surnom si amer aux oreilles du jeune homme. L'espace d'un instant le guerrier de feu hésita à fondre sur l'autre samouraï et lui faire bouffer ses dents, une par une, juste pour lui apprendre une leçon mais...non, il n'en valait même pas l'effort. Vraiment pas, le Tadake était bien au-dessus de cela. Alors que son collègue disparaissait au-delà de la limite du terrain d'entraînement, le colosse s'approcha du banc le plus proche, passant une main sur ses nuque, avant d'attraper sa gourde.
Mais quelle couille molle. C'est dingue, ça...
Décidément, ce n'était pas ce soir qu'il allait trouver une véritable occupation. Se résignant, il retirant son bandeau, celui qui cachait ses orbites lactées, avant de verser une bonne lampée d'eau sur sa tête, pour se rafraîchir et laisser à la machine le temps de refroidir. Plus besoin d'alimenter cette machine, si personne n'était amené à lui faire face, si tard.
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