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Mitsurin Kichirou
Chuunin de Jujou / Adorateur de la flamme dans le Carbonisme
# Collecte nocturne [Shin] Mer 4 Sep 2024 - 17:30
Collecte nocturne
Eté de l'an 806 - feat Kobayashi Shinsuke
De revoir cette fille m’avait plus perturbé que je ne l’aurais cru. J’ai encore beaucoup de mal à réaliser ce qu’il s’est passé. Elle me repousse et me propose une … Sortie ? Comment dois-je le prendre ? Finalement, je n’ai même pas repositionné mon écharpe. Elle est posée sur mon bras gauche qui tient un sac plastique que je remplis de déchets au fur et à mesure que j’avance. De toute façon, qui pourrait bien voire quoi que ce soit ? La nuit est tombée depuis longtemps et les lumières du village ont au minimum à présent. La population doit déjà dormir à point fermer. J’entends quelques ivrognes sortir des tavernes et les patrouilles de nuit doivent se montrer discrètes. Qui viendrait m’embêter ?
Je me suis dit que je ramasserai les déchets que je verrais sur mon chemin pour rentrer à la caserne où se trouve ma chambre. Mais j’ai bien peu que mes pensées vagabondes ne m’aient fait faire un détour conséquent. Je ne sais même plus où je me trouve exactement. Les lieux ne me sont pas familiers. Et les bruit de beuverie se sont éteint depuis longtemps maintenant. Il y a pourtant un bruit qui demeure. Ce bruit n’a rien d’apaisant. Bien au contraire, il me maintient en éveil. Mais d’où vient-il ?
…Boum boum, boum boum,…
Ce bruit assourdissant de cette nuit raisonne à mes oreilles sans s’arrêter. Est-ce que des Yuurei ne seraient pas loin du village ? Devrais-je sortir pour vérifier ? A moins qu’ils ne soient dans le village ? Je ne sais toujours pas ce qu’ils veulent exactement. Je sais qu’ils sont organisés. Et si j’étais devenu une de leur cible à force ?
Je m’arrête en plein milieux de la rue. Autour de moi ne se trouve plus que des résidences que seule la lune éclaire. C’est alors qu’un bruit attire mon attention. Une sorte de froissement de tissus, papier et carton qui provient d’une masse sombre… Je m’approche, prêt à intervenir au besoin. En m’approchant de la masse, je me rends compte que ce sont des poubelles. Je soulève le couvercle en pensant trouver quelqu’un caché à l’intérieur mais c’est un chat qui errant qui en ressort paniqué. La surprise me fait sursauté et relâcher le couvercle métallique qui raisonne dans le silence de la nuit.
Et merde… La patrouille risque de ne pas tarder à venir sur place. Je risque d’avoir quelques ennuis cette nuit… En temps normal je e serais rapidement éclipsé, mais les derniers évènements m’ont beaucoup perturbé et fatigué au point que je parviens difficilement à tenir debout, alors bouger… Et ce bruit qui ne s’arrête toujours pas. Il était régulier et accélère à présent… Il me faut un café… J’ai renverser le dernier su mon pantalon en la rattrapant… je…
Mes pensées se font floues… Je ne parviens plus à réfléchir. Et je crois même sentir mon corps basculer…
Je me suis dit que je ramasserai les déchets que je verrais sur mon chemin pour rentrer à la caserne où se trouve ma chambre. Mais j’ai bien peu que mes pensées vagabondes ne m’aient fait faire un détour conséquent. Je ne sais même plus où je me trouve exactement. Les lieux ne me sont pas familiers. Et les bruit de beuverie se sont éteint depuis longtemps maintenant. Il y a pourtant un bruit qui demeure. Ce bruit n’a rien d’apaisant. Bien au contraire, il me maintient en éveil. Mais d’où vient-il ?
…Boum boum, boum boum,…
Ce bruit assourdissant de cette nuit raisonne à mes oreilles sans s’arrêter. Est-ce que des Yuurei ne seraient pas loin du village ? Devrais-je sortir pour vérifier ? A moins qu’ils ne soient dans le village ? Je ne sais toujours pas ce qu’ils veulent exactement. Je sais qu’ils sont organisés. Et si j’étais devenu une de leur cible à force ?
Je m’arrête en plein milieux de la rue. Autour de moi ne se trouve plus que des résidences que seule la lune éclaire. C’est alors qu’un bruit attire mon attention. Une sorte de froissement de tissus, papier et carton qui provient d’une masse sombre… Je m’approche, prêt à intervenir au besoin. En m’approchant de la masse, je me rends compte que ce sont des poubelles. Je soulève le couvercle en pensant trouver quelqu’un caché à l’intérieur mais c’est un chat qui errant qui en ressort paniqué. La surprise me fait sursauté et relâcher le couvercle métallique qui raisonne dans le silence de la nuit.
Et merde… La patrouille risque de ne pas tarder à venir sur place. Je risque d’avoir quelques ennuis cette nuit… En temps normal je e serais rapidement éclipsé, mais les derniers évènements m’ont beaucoup perturbé et fatigué au point que je parviens difficilement à tenir debout, alors bouger… Et ce bruit qui ne s’arrête toujours pas. Il était régulier et accélère à présent… Il me faut un café… J’ai renverser le dernier su mon pantalon en la rattrapant… je…
Mes pensées se font floues… Je ne parviens plus à réfléchir. Et je crois même sentir mon corps basculer…
Kobayashi Shinsuke
Chuunin de Jujou
# Re: Collecte nocturne [Shin] Dim 8 Sep 2024 - 19:09
Eté de l'an 806 - feat @Mitsurin Kichirou
La journée n'avait pas trop mal commencée si l'on excepte les pensées négatives qui t'avaient trottées en tête depuis que tu t'étais rendu sur la tombe de Neji, ton meilleur ami, la veille. Quatre ans, cela faisait presqu'un lustre que la maladie l'avait emporté et depuis, tu avais l'impression d'être une bouteille jetée à la mer dérivant lentement au gré de divers courants. Tu n'avais qu'une seule obsession, comprendre le Chakrisme pour pouvoir l'éradiquer. Avais-tu fait des progrès ? Pas vraiment ! À sa mort, tu avais quitté Jujou pour parcourir les routes et étudier la médecine encore plus intensément que tout ce que tu avais fait jusqu'alors. Tu avais rencontré beaucoup de maux, parfois, tu avais réussi à les soigner et parfois, tu t'étais une nouvelle fois confronté aux deuils. À la différence que là, ça n'était pas le tien, mais celui des familles ou des amis de la personne décédée. Trouver les mots pour réconforter, ça n'était pas évident. Aurais-tu pu faire plus ? Étant d'un naturel perfectionniste, tu avais toujours l'impression de ne pas en faire assez ou de ne pas connaître assez ton domaine. Ce que tu aurais donné pour avoir les connaissances de ta Kage. Elle, elle aurait pu sauver ceux que tu avais échoué à sauver. T'en voulait-on ? Pas toujours parce que l'on ne pouvait pas mettre en cause ta volonté de faire ton maximum pour tes patients. Au bout du compte, tu avais beau avoir parcouru le monde, tu étais revenu au bercail parce qu'il n'y avait pas meilleur enseignement que là-bas.
Sachant que c'était une période délicate pour toi, Aoba était venu te rendre visite et t'avais proposé d'aller en ville pour discuter, mais surtout t'inviter à manger. Présence discrète, il semblait toujours se manifester quand tu en ressentais le besoin. À croire qu'il avait un sixième sens pour savoir quand il devait te laisser tranquille et quand il pouvait t'apporter son soutien. Cela t'avait fait bien plaisir, tu ressentais beaucoup d'affection envers ce Jonin Spécial. C'était lui qui t'avait invité à le suivre, il y a bien longtemps de cela. Il t'avait apporté un foyer et des camarades en qui tu pouvais te fier. En-tout-cas, plus qu'à une bande de voleurs. Il jouait ce rôle de père qui t'avait manqué toute ta vie.
« Des projets pour ce soir ? » te demande-t-il.
Alors que tu es en train de mastiquer des nouilles, tu joues un peu avec le morceau de viande qui se trouve dans ta gamelle avant de répondre :
« Non, je suis de garde à l’hôpital pour les trois jours à venir. »
Pas vraiment de réaction de sa part si ce n'est un petit mouvement de la paupière qui peut être compris comme un acquiescement de sa part.
« Et vous ? »
« Le devoir m'appelle comme toujours. J'ai pu m'octroyer ce petit moment, mais après, il va falloir que je me rende au bureau de notre Kage pour recevoir mes ordres et partir en mission. »
Il était inutile que tu demandes où et pour combien de temps. Il n'avait jamais répondu et ça n'était pas aujourd'hui qu'il allait commencer.
« D'accord ! J'espère que je n'aurais pas la désagréable surprise de vous retrouver durant mon quart. »
À ces mots, il sourit et faisant une pause dans son repas, il te regarde avec ce petit air espiègle qu'il prend quand il va lâcher une vacherie.
« Moi non plus ! Je souhaite avoir un bon médecin pour s'occuper de moi. »
Comme toujours, le petit tacle qui me fait presque m'étouffer alors que je tente d'avaler une bouchée.
« Kof, kof, kof... Kof, kof, kof ! »
Tu as des larmes aux yeux à force de tousser comme un possédé et il se lève pour te taper dans le dos. La bouchée descend, mais tu sens qu'elle racle les parois de ton tube digestif. Il te tend un verre et te demande :
« Ça va ? Si tu continues à ce tarif, c'est ton remplaçant qui va devoir s'occuper de toi. »
Tu bois une gorgée, ça te fait du bien et c'est un regard noir qui ponctue ses paroles.
« Très drôle ! »
Néanmoins, il arrive à te faire penser à autre chose qu'à Neji. Sa mission est un franc succès.
[* * *]
Tu viens de faire ton deuxième tour à l'étage pour voir si tes patients ont besoin de quelque chose. La moitié de ta garde est passée, il te reste encore la moitié à faire. C'est plutôt calme, il faut bien l'avouer. Tu te dis qu'il faut profiter de ces moments parce qu'ils sont, à certaines périodes, plutôt rares. Te rendant dans la salle de garde pour te faire un thé, tu entends les portes de ton étage qui s'ouvrent à la volée. Passant une tête par l’entrebâillement de la porte, tu regardes en direction de l'entrée et tu vois deux personnes (des gardes) qui en soutiennent une troisième qui semble être mal en point. Ça n'est pas pour tout de suite ton thé.
« Docteur ? On a besoin de votre aide. »
« Amenez-le dans cette pièce. Tu montres une chambre en face de la pièce où tu te trouves. Qu'est-ce qu'il a ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »
Tu attends que les deux personnes allongent la troisième sur le lit pour qu'ils te répondent.
« On faisait notre patrouille quand on a entendu un bruit de ferraille. Pensant que c'était peut-être une tentative d'effraction ou un vol, on s'est dirigé vers la source du bruit et nous sommes arrivés au moment où cet homme tombait. Vu que nous n'étions pas loin, nous avons décidé de vous l'amener. »
Regardant ton nouveau patient, tu tentes de te faire une première idée de ce qu'il peut avoir. Il ne sent pas l'alcool, mais il y a un léger fumet de détritus tout de même. On peut apercevoir des tâches sur ses vêtements. Pourtant, c'est l’impressionnante cicatrice à son cou qui attire ton attention. Qu'a-t-il pu bien faire pour recevoir une telle marque ?
« Bien, merci, vous pouvez remplir la feuille que vous trouverez sur le bureau, dans le couloir, avec vos noms et prénoms et vous en aller. Je vais voir ce que je peux faire. »
Tu attends que les gardes partent pour commencer ton auscultation, mais d'après ce qu'ils ont dit, ça ressemble à une syncope due à de l'épuisement ou un manque de sucre. Tu décides donc de quitter la pièce pour aller lui chercher une boisson où tu rajouteras du sucre. Quand tu reviens, deux minutes plus tard, tu vois que ton patient a les yeux ouverts. De prime abord, tu ne sais pas s'ils sont marrons ou rouges, c'est assez saisissait.
« Oh, bonsoir... Comment vous sentez-vous ? Je suis le Docteur Kobayashi et vous êtes à l'hôpital. C'est une patrouille qui vous a amené jusqu'à moi. »
Te rappelant que tu as quelque chose dans les moins qui n'est pas pour toi, tu tends la boisson à ton patient et tu lui dis :
« Tenez, c'est pour vous. Comment vous vous appelez ? »
Mitsurin Kichirou
Chuunin de Jujou / Adorateur de la flamme dans le Carbonisme
# Re: Collecte nocturne [Shin] Ven 20 Sep 2024 - 20:11
Collecte nocturne
Eté de l'an 806 - feat Kobayashi Shinsuke
J’avais fini par perdre connaissance avant de toucher le sol sans vraiment comprendre ce qui m’arrivait. Avais-je vraiment perdu connaissance ? 2trangement je me retrouvais dans un lieu familier et chaleureux. Une chaleur humaine qui me semblait si familière et si étrangère à la fois. Il y a aussi un feu qui crépite dans la nuit calme. Mais le calme est pesant. Comme si quelque chose allait venir le troubler. Comme une menace imminente. Une attente lourde et angoissante qui semble ralentir les secondes. Enfin des pas se font entendre sur les galets, suivit de cris. Des ordres qui fusent, une femme qui pleure, et cette sensation de manquer d’air qui m’assaille.
Lorsque j’ouvre les yeux, je me retrouve haletant sur un lit d’hôpital. La pièce est baignée de lumière artificielle qui la contraste de cet endroit sombre, tout juste éclairé par un feu. Je ne suis pas idiot, je sais très bien que tout cela n’était qu’un rêve. Ça m’arrive parfois de de rêver de ce jour, ou plutôt cette nuit. Seulement tout est toujours aussi vague. Il n’y a rien de précis. Non pas que je cherche particulièrement à me souvenir. Mais quitte à rêver de cette nuit, autant en connaître tous les détails…
Machinalement je porte une main à mon cou. Est-ce qu’au moins m’on écharpe s’y trouve ? Est-ce que les médecins l’ont vu ? Visiblement oui. Mon écharpe n’est plus là… Il me faut un certain temps pour me souvenir que je ne l’avais pas remise après le départ de ma camarade. Bon, au moins les médecins auront pu m’identifier. Ici, les plus ancien connaissent mon dossier par cœur à cause de cette cicatrice. Cependant, c’est un médecin que je n’avais jamais vu auparavant qui entre dans la pièce. D’abord surpris, je le regarde les yeux écarquillés, ma main toujours sur mon cou. Je sors ma main de mon cou pour me redresser lorsqu’il commence à parler et à se présenter. C’est bien ce que je pensais, je ne le connais pas celui-là. Et il ne m’apprend rien en me disant que je suis à l’hôpital. En revanche, la façon dont je suis venu est plutôt intéressante…
Lorsque j’ouvre les yeux, je me retrouve haletant sur un lit d’hôpital. La pièce est baignée de lumière artificielle qui la contraste de cet endroit sombre, tout juste éclairé par un feu. Je ne suis pas idiot, je sais très bien que tout cela n’était qu’un rêve. Ça m’arrive parfois de de rêver de ce jour, ou plutôt cette nuit. Seulement tout est toujours aussi vague. Il n’y a rien de précis. Non pas que je cherche particulièrement à me souvenir. Mais quitte à rêver de cette nuit, autant en connaître tous les détails…
Machinalement je porte une main à mon cou. Est-ce qu’au moins m’on écharpe s’y trouve ? Est-ce que les médecins l’ont vu ? Visiblement oui. Mon écharpe n’est plus là… Il me faut un certain temps pour me souvenir que je ne l’avais pas remise après le départ de ma camarade. Bon, au moins les médecins auront pu m’identifier. Ici, les plus ancien connaissent mon dossier par cœur à cause de cette cicatrice. Cependant, c’est un médecin que je n’avais jamais vu auparavant qui entre dans la pièce. D’abord surpris, je le regarde les yeux écarquillés, ma main toujours sur mon cou. Je sors ma main de mon cou pour me redresser lorsqu’il commence à parler et à se présenter. C’est bien ce que je pensais, je ne le connais pas celui-là. Et il ne m’apprend rien en me disant que je suis à l’hôpital. En revanche, la façon dont je suis venu est plutôt intéressante…
Les yuurei ? Il n’y a pas d’autres victimes ?
Pourquoi est-ce que je parle de ces yokai ? je ne suis pas certain que c’était vraiment une attaque de ces créatures. Et il me faut répondre à son interrogation.
Mitsurin Kichirou…
Je toure la tête sur le côté et baisse le regard. Mon nom de famille signifiait que j’étais orphelin, et mon prénom, littéralement le fils chanceux, donné par je ne sais qui du village, et qui n’a pas même jugé bon de m’offrir autre chose que cet enfer d’orphelinat. Je sais bien qu’ici, ils ont besoin de mon nom complet pour connaître tous mes antécédant, pourtant, je n’affectionne pas particulièrement mon nom.
… Vous pouvez m’appeler comme vous le souhaitez. Ça m’est égale. D’autres ne se gênent pas…
Je ne veux pas le regarder en disant cela. Cependant, je me retrouve tout de même contraint de le faire pour récupérer la boisson qu’il me tend. Je le remercie d’un signe de tête avant de la porter à ma bouche. Je prends une gorgée avant de la recracher aussi sec dans le contenant.
Vous n’auriez pas plutôt un café ? sans sucre.
Je ne suis pas particulièrement fan du sucré. A vrai dire, j’en consomme que très rarement, du sucre. Je n’aime tout simplement pas. Je le regarde pour guetter sa réaction. Je me doute bien que s’il m’a donné une boisson sucrée c’était pour une raison qui lui était propre. Est-ce que ma demande est donc trop osée ?
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