C'est un jour d'été comme un autre, sauf qu'à Jujou même si le village reste caché dans la grande forêt elle transforme cette température en chaleur tropicale. Bien évidemment c'était un plus pour les fruits ainsi qu'à l'équilibre de la jungle, mais il est évident que si vous n'êtes pas d'ici ou simplement pas habituer vous pouvez risquer un malaise. La chaleur affecte la capacité du corps de régler sa température et les expositions prolongées elle peut surmener l'organisme. Elle peut même amener à la déshydratation ou aux coups de chaleur, c'est assez dangereux pour les personnes faibles physiquement, mais aussi pour les personnes âgées.

Sachiyo ce mis à penser à dame Fuyo et pépé, ses parents adoptifs. Elle n'a hâte que d'une chose c'est rentré, mais après une journée de mission intense pour servir son honorable Jujoukage, pourquoi ne pas aller au “Temple du Gyo” pour leur en ramener. Hmm quelle bonne idée! Elle a déjà la salive au bord des lèvres, qu'elle décide d'aller prendre une douche bien mériter.

La mission d'aujourd'hui n'était pas dangereuse, mais c'est la fatigue des nuits blanches cumulé dans le labo du magasin qui avait pris le dessus. Voilà plus de dix ans qu'elle est arrivée au village on ne pouvait pas le nier sa mère adoptive avait pris de l'âge. Elle ne peut plus passer autant de temps à faire des remèdes, la réputation du magasin est si prestigieuse qu'elle a du même refuser des clients sinon ils pouvaient vite être surcharger par le travail. En plus il fallait aider pépé dans les cultures qu'ils ont installées aux alentours du village, bien sûr elle peut donner sa vie sans broncher pour ces deux-là, mais est s'il existait un remède qui pourrait les maintenirs en forme ? Quelque chose qui les aideraient à ne pas puiser trop dans leurs chakra ...

Elle prit par automatisme le chemin des vestiaires de la caserne, plonger dans ses pensées comme réussir à gagner du temps sur son planning sans perdre autant d'heure de sommeil? Engager quelqu'un? Trouver un assistant ou un élève ? Non il faut quelqu'un de confiance, surtout que maintenant ils ont leurs habitudes. Apprendre à une nouvelle personne ne serait pas du tout arrangeant, à moins qu'elle prenne elle-même quelqu'un sous son aile? Non elle n'a pas encore la patience de transmettre comme son Sensei...

La tête dans les nuages elle prît la première porte ainsi qu'une serviette à l'entrée de la pièce, puis commence à ce déshabiller. Elle a pour habitude quand elle part en mission de compresser sa voluptueuse forte poitrine avec une gaine pour la maintenir en place, sinon elle peut vite partir dans tous les sens et sa question pratique c'est franchement pas le top. Nue tel un ver, elle plia sous son aisselle un bout de la serviette pour qu'elle soit enroulé autour de son corps.

Alors qu'elle commence à essayer de faire une queue de cheval pour aller profiter de son moment de relaxation sous les jets de la douche à une intersection elle cogna sa poitrine contre quelque chose, elle glissa et chuta sur le sol du carrelage humide:



Qu'elle ninja de pacotille fait elle, à force d'être en pleine réflexion et par son manque de sommeil elle n'avait pas du tout remarquer une présence dans le lieu, en même temps qui prend une douche à une heure pareil? Bon sauf elle bien évidemment, quand on ne prévois pas de tomber ça fait mal! Elle n'eut pas le temps avant la collision de s'attacher les cheveux donc ils étaient en bataille sur tout le haut de son corps, sa serviette était juste à côté d'elle détacher par terre non loin d'elle.

Sachiyo remarqua alors un... un jeune homme?! Tellement qu'elle était étourdit elle avait réussi à se tromper de vestiaire, ou c'est peut être lui?



Le garçon la regarder d'un air indiffèrent, c'était bien la première fois qu'un jeune homme la regarder comme ça! On peut dire qu'elle n'a même pas du tout l'habitude de ce style de réaction, mais qui était-il et pourquoi elle n'avait pas l'habitude de ce visage?

Il semble plus jeune qu'elle, ces cheveux brun en bataille laisser voir en dessous des yeux noisette tirant sur le rouge, son regard était bloqué, comme s'il batailler mentalement avec lui-même. Peut-être qu'il était nouveau dans le coin? Les minutes passent et un silence pesant se fit ressentir, Sachiyo décida donc de prendre les rennes de la discussion. Toujours part terre un sourire malicieux accompagner d'un regard envoutant, se dessina délicatement sur le visage de la jeune femme. Elle plia ses jambes vers elle pour cacher un minimum sa corpulente poitrine, tout en posant une main sur le côté de son visage :



Entre chaque question elle laissait des temps de pause, ce qui peut faire croire qu'elle y répond avec son regard quelques fois malicieux. En voilà une belle fin de journée, quoi de mieux qu'un petit jeune à taquiner.

Voilà. Mission accomplie. Je suis enfin de retour après plusieurs jours de marches. Je me suis arrêté seulement pour dormir quelques heures, caché dans des creux d’arbres. Mais à chaque fois, la reprise de la marche avait été une épreuve. Pourtant, je ne voulais pas m’arrêter plus que cela. Continuant de manger cru le produit de la chasse de mon compagnon à quatre pattes.

La soirée est déjà bien entamée à mon retour au village. Décidant que mon rapport pouvait attendre le lendemain, je me dirige d’abord dans ma chambre pour récupérer de quoi prendre une douche. Il est hors de question de me coucher dans cet état. Par chance, je sais qu’à cette heure, personne ne se trouve aux vestiaires. Je m’y rends tant bien que mal. La douleur à ma cheville n’a pas cessé de s’amplifier. Je n’ai pas vérifié son état depuis le moment où je l’ai immobilisé avec un lambeau de mon tee-shirt.

Dans les vestiaires, je commence par me déshabiller. Je termine par enlever mon bandage de fortune pour dévoiler une cheville enflée qui avait été trop compressée. Rien que de desserrer le bandage me procura un soulagement. Mais cela ne me rend pas la marche plus facile.

Même si je suis seul, je ne me permets pas d’être plus expressif que d’habitude. Imperturbable en apparence, je me contente de serrer les dents. J’irai voir un médecin après avoir rendu mon rapport, soit demain. Je peux bien tenir une nuit de plus.
Je me glisse sous la douche. Cela fait un bien fou de pouvoir enfin se débarrasser de cette odeur d’animal crevé. Enfin presque. Il me reste encore les dents à me laver…
Enfin propre, je sors de la douche en m’aidant de la paroi pour marcher. J’ai laissé ma serviette un peu plus loin. Il me faut marcher un peu pour la récupérer, faisant gouter de l’eau sur mon passage. Je ne me doute pas un seul instant que quelqu’un se trouve ici. Je n’ai d’onc aucune raison d’être sur mes gardes. Mais à une intersection ma tête heurte quelque chose de moelleux et rebondissant. Cette chose se met alors à crier de douleur. La surprise, le choc et ma cheville me font me retrouver immédiatement sur les fesses sur le carrelage humide.

Le visage toujours neutre, je porte mon regard sur l’obstacle qui à surgit de nul part. Je reste un long moment interdit, comme ne comprenant pas ce qu’il se passe.

Non seulement cette situation est gênante, mais je me sens honteux de l’avoir ainsi regardé. La réaction de mon corps ne m’aide pas à retrouver une contenance. J’ai fini par détourner le regard vers l’endroit où j’avais posé ma serviette. Je sens l’affluence du sang me monter aux joues. A n’en pas douter je rougie. Surtout que la voix, amusée, de cette femme me pose une question à laquelle je ne peux répondre…

C’est tout ce que je parviens à articuler dans ma honte que je ne parviens plus à cacher. Le nom de l’orphelinat du village. Ce qui, en soit, voulait tout dire. Pas de parents, donc pas de maman, pas de bain avec.
La tension de mon corps ne se calme pas pour autant. Mais je rassemble le peu de conscience qu’il me reste pour tenter de me lever et enrouler ma serviette autour de la taille. Au moins pour cacher ce qui n’est pas décent. Mais ma cheville enflée refuse de me porter, et je n’ai pas de quoi me hisser à la force de mes bras. Les murs sont lisses. Je fini par abandonner, impuissant… enfin, façon de parler…

Je montre l’endroit où j’ai posé la mienne en espérant qu’elle accepte de bien vouloir me la passer. J’évite soigneusement de croiser son regard, trop honteux de ma réaction.
Avec cela, j’en avais oublié mes cicatrices. Si celles qui couvraient mon corps sont classiques et témoignent simplement de mes combats épiques, celle qui encercle mon cou est plutôt atypique. Une ligne irrégulière et rouge vif qui comme si ma tête avait été arrachée puis rattachée tant bien que mal. En général je la cache. Mais pas lorsque je prends ma douche…

Son regard bleu azur était plongé dans le sien, mais qui était donc ce jeune spécimen? Il était la face à elle, quelque peut décontenancer par la situation. Alors qu'elle le scrutait une ligne rouge sorti de son nez droit et commença à couler jusqu'au bord de ces lèvres. Il a l'air de se ressaisir, c'est la qu'il détourna le regard de sa pulpeuse silhouette, elle a de nouveau un sourire en coin, mais il s'effaça aussi vite que les quelques mots échangaient avec son interlocuteur.

“Mitsurin” Elle tria avec acuité les d'informations reçu par ses courts échangent. C'était généralement des enfants sans parents, l'orphelinat... Le pauvre il était gêné, elle l'observa longuement scrutant chaque parcelle de son corps, il porte sur son corps svelte comme à la fois musclé avec quelques cicatrices. Mais une par contre lui attira bien plus le regard, comparer aux autres elle est encore jeune, ce n'est pas le rouge sang qu'il porte dans ses yeux mais c'est bien plus claire. Elle l'inspecta de haut en bas... Hein? Elle releva la tête vers le jeune homme plein de .... Vivacité? Il était encore dans la fleur de l'âge et en bonne santé à vue d'œil ça semble évident!

Elle n'eu de la peine pour lui, alors qu'il essayait de se relever une douleur le fait gémir, il n'a pas l'air en aussi bon état que sont entre jambe... Pauvre garçon. Sachiyo eu l'impression d'être une bête qui avait embusqué sa proie, tel un loup face à une innocente biche déjà toucher par un chasseur avant de croiser sa route. Alors qu'il est mort de honte, il demanda en bégayent sa serviette en la montrant du doigt, fuyant à présent son regard. Point gênée par cette situation, elle remarqua l'objet de ces désirs.



Elle n'avait pas pitié, bien au contraire. Elle était plutôt curieuse d'être en présence d'un si jeune homme, portant comme premier vêtement une peau avec autant de cicatrice. Ni d'un ni deux, elle se mit sur la droite un genou au sol pour attraper son bras, le passant sur ses épaules et l'aider à se relever.

Elle décide de compter jusqu'à trois à haute voix pour ne pas le brusquer, elle se releva avec lui sans la moindre encombre. C'est vrai que dans au premier abord, quand on la regarde avec sa taille de guêpe accompagner d'une peau laiteuse d'un blanc immaculé. On oublie souvent qu'elle est une valeureuse Ninja depuis plusieurs années. Elle est habituée à soutenir ses camardes, comme porter leurs poids inerte en rentrant de mission. Redresser de la place elle place son bras gauche sur la taille du garçon pour le maintenir debout, puis l'amener au banc ou il pu s'asseoir et mettre la serviette sur lui.

C'est alors qu'elle se pencha vers lui posant une main délicatement sur ça joue puis d'un coup de pouce elle lui efface la tâche de sang qui lie son nez à la lèvre, un sourire sur son visage accompagnant son geste. Son regard est tendre elle voulait mettre le fameux Mitsurin à l'aise, mais elle remarqua qu'il devint rouge tomate son regard se posa plus bas. Sachiyo s'accroupit en face de lui et mania légèrement sa cheville qui était salement amochée puis leva la tête il devait avoir un système immunitaire fragile et un esprit mal placée parce qu'il se remit à saigner, mais de l'autre narine, elle se mit à rire.



Alors qu'elle reprit la route vers les jets d'eaux, elle ramassa sa serviette par terre elle avait complètement oublié qu'elle était nue... Oups...

Alors qu'elle senti l'eau chaude tout le long de son corps Sachiyo poussa un soupire de plaisir. Ses muscles endoloris par son acharnement au travail, ainsi que les successives missions sont enfin en train de partir. Quel soulagement, mais la nuit allait encore une fois va être de courte durer. Elle sorti de la douche la serviette enroulée cette fois-ci autour de son corps et revint vers les casiers.

Il l'attendait tout habiller, elle alla se changer et revient devant lui Sachiyo lui reprit le bras pour le lever.



Quoi de mieux que d'aller se réfugier au Temple du Gyo, ce n'est pas loin de la caserne. Rapide efficace, avec en plus de l'alcool à la clef quoi rêver de mieux!

J’ai beau regarder ailleurs, je sens son regard me détailler. Je n’ose pas la regarder de peur de voir sur son visage un sourire moqueur. A n’en pas douter, elle sait l’effet qu’elle fait aux hommes et s’en amuse. A la gêne que je ressens commence à se mêler la colère. Je n’ai jamais compris le plaisir que pouvait avoir les femmes à se jouer de nos réactions.
Lorsque je lui ai demandé la serviette, je m’attendais, bien évidement à ce qu’elle me la passe. Mais non. Au lieu de cela, elle s’approche de moi. Je regarde pétrifier, le corps nu de cette femme s’approcher de moi. Que fait-elle ? Que veut-elle ?

Je comprends ses intentions quand je l’entends compter et au top, je l’aide à me hisser avec mon pied valide.Déjà au sol, je l’imaginais assez plutôt grande. Peut-être ma taille. Mais une fois debout tous les deux, la réalité est cruelle. Non pas que je n’apprécie pas d’être plus petit qu’une femme. Ce serait particulièrement misogyne. D’autant plus que, dans un village caché de ninja, les femmes sont souvent aussi fortes que les hommes, voir plus. Donc il serait particulièrement déplacé de les traiter d’êtres faibles sous un prétexte futile.

Ce n’est qu’une fois assis sur le banc que je peux retrouver un peu de contenance. Enfin, juste un peu. Je me rends alors compte que j’avais bien attrapé cette serviette. Mon esprit était-il si embrumé que je ne m’en étais pas rendu compte ? Et si c’est vraiment le cas, quel autres gestes aurai-je bien pu faire ? Je glisse la serviette sur ma taille et laisse une main au centre pour la maintenir en place.

Mais surtout, je sens une chaleur s’emparer de mon corps. Cela n’avait rien à voir avec la chaleur tropicale de l’été en cette région. Cette chaleur qui ne baisse pas, même la nuit. Non, la chaleur qui me submerge ressemble davantage à un feu, comme si je me transformais en torche. Je n’ai plus aucun doute sur le fait que le sang mon monte à la tête, je sens bien cette chaleur sur mes joues et le sang reprendre sa course depuis mon nez.

Je garde ma position, une main sur la serviette, une main dans la bouche, adossé contre le mur, le corps tremblant, en la regardant s’éloigner. Même de dos, son corps semblait irréel.
Ce n’est qu’au bout d’un moment, alors que l’eau de la douche coulait plus loin, et que les soupirs de plaisir de la demoiselle se furent estompés, que je parviens à me ressaisir. Je ne vais pas rester ainsi toute la nuit. J’avais l’impression d’avoir rêvé sur mon banc. Calmé, je récupère la serviette dans l’optique de terminer de me sécher. J’aurai bien pris une seconde douche, mais je crains trop de me retrouver à nouveau dans cette situation.
Je constate que la serviette est collante. Donc inutilisable. Après l’avoir mis au sale, je m’en saisis d’une autre en libre-service, puis m’habille. Je m’approche d’un lavabo et me brosse les dents. Je termine tout juste cette tâche et me rassois pour ranger mes affaires quand la belle fait son retour.
Avant de me lever une nouvelle fois avec son aide, je réajuste mon écharpe autour de mon cou pour cacher ma cicatrice. Bien qu’elle semblait récente, c’est la plus ancienne de mes cicatrices. En prenant de l’âge, en grandissant, elle s’était élargie. La peau, plus fine à cet endroit gardait une couleur rosée.
Je sais qu’en cette saison, une écharpe au cou parait extravagant, mais j’ai toujours agit ainsi au point que, rare, sont les personnes qui s’en étonnent.

Mais visiblement, je n’ai pas mon mot à dire. Moi qui n’aspirais qu’à dormir. Mais c’est déjà moins gênant de marcher à ses côtés maintenant qu’elle est habillée. Même si le problème est toujours à hauteur de mon nez. Au moins, cela à un effet antalgique, et la douleur est bien plus supportable. Mais qu’est-ce que je raconte ? Cette femme me fait tourner la tête au point d’être aussi irrationnel ?

Je sais bien que non, mais je refuse de perdre encore mes moyens. J’ai déjà bien trop forcé sur cette cheville. J’aurai pu abandonner la mission pour ne pas aggraver la blessure. Mais ce n’est pas dans ma mentalité. Et puis, j’avais encore forcé un peu dessus quand elle était sous la douche. Et même si mes propos laissent penser le contraire, je ne la prends pas pour une idiote. A sa manipulation tout à l’heure, j’ai bien vu que j’ai affaire à une médecin ninja. Elle a donc, sans doute possible, profiter de ma nudité pour observer chaque détail, y compris ma cicatrice… Finalement, avec ces pensées qui remontent, son corps passe au second plan.
Elle n’a aucune difficulté à garder sa prise sur moi. Cette mission de plusieurs jours à eu raison de ma résistance, si on ne prend que cela en compte. Je la suis malgré moi dans ce lieu qu’elle qualifie de « meilleur de tout le village ». Par chance, il ne s’agit pas de l’endroit favoris de Kaori.

Je ne peux pas retenir un soupir de soulagement en constatant cela. Au moins, rien ne lui sera rapporté. Sinon, elle se fera sans aucun doute des idées. Et, en dehors d’une réaction purement psychique et physique, je ne ressens rien pour cette femme. Je ne la connais même pas. Elle m’installe sur un canapé.

Tentais-je d’articuler avant qu’elle ne s’éloigne.

Terminais-je plus pour moi-même car je sais qu’elle ne m’a pas entendu. Vraiment, je me demande dans quels ennuis je me suis encore fourés.
Seul, j’attends le retour de la belle dont j’ignore toujours le nom. Mes pensées se perdent sur ce qu’elle a pu voir, d’un point de vu de médecin. Je redoute sa question au point de nepas réussir à la regarder lorsqu’elle revint avec les boissons.

Je lui demande cela sa précision, et en la regardant gravement dans les yeux. J’ignore si elle comprendra de quoi je veux parler. Je ne suis pas doué pour m’exprimer et utilise toujours le minimum de mots. Je verrais bien à sa réaction. Mon visage a repris cette neutralité habituelle qui fait parfois douté de mon humanité. L’étincelle qui s’était allumé dans mes yeux en voyant son corps s’était éteinte pour redonner à mes yeux l’image d’un champ de bataille transformé en cimetière.

Alors qu'elle était allée chercher un service a thé sur un plateau, à peine revenue que le jeune garçon posa une question. Son regard est redevenu terne, elle avait compris à l'intonation de sa voix, qu'il n'avait pas envie de plaisanter. Le visage de Sachiyo n'exprimer aucun dégoût ou mépris bien au contraire. À avoir perdu des amis au combat, comme réussir à survivre à des missions suicide. Elle avait plus l'impression de se voir plus jeune dans ce fameux Mitsurin.



Elle s'assoit en face de lui après avoir fait un aller-retour au comptoir, le patron lui remis sa boîte qu'elle avait laissé chez eux, souvent elle voulait éviter de rentrer et inquiéter dame Fuyo. On pouvait lui donner plusieurs défauts, mais elle est tous sauf une fouineuse. Elle est mieux placer que n'importe qui, pour savoir que les cicatrices du passer son les plus lourdes à porter.  

C'était une sorte de coffre de premier soin, dans un petit pot avec des infusions ainsi qu'une pommade et des bandages. Elle prit la cuillère a thé pour mettre des herbes sèchent dedans et laisser infuser dans la théière. Elle s'assit devant lui et le fixa.



Sachiyo prit l'autre tasse thé et commença à le boire, histoire de lui montrer que ce n'était pas un piège farfelu ou autre fourberie. Elle le sirota bruyamment pour que le goût du thé ainsi que des plantes médicinal se ressente sur son palais. Une légère odeur de fleur se fit ressentir.



Alors qu'elle ouvre la pommade après avoir mis le pied de Mitsurin sur sa cuisse, elle se mit a appliqué avec délicatesse la pommade. Elle observa la cheville qui est a l'article de la mort. Il a surement forcé pour ne pas s'arrêter en pleine mission.



Elle enroula son pied dans un bandage avec une bonne couche de pommade sur sa peau. Il est clair que même si elle disait quelque chose, ce n'est pas ses paroles qu'il allait écouter. À avoir grandi dans un orphelinat, être sans attache n'aide pas forcément psychologiquement à s'ouvrir à son prochain. Elle reposa le pied du jeune homme au sol puis se redressa.