# [mission C] Les Bois Souriants Ven 12 Avr - 14:44
Me voilà chargé d’une nouvelle mission. Comme d’habitude, je prends le strict nécessaire. Mes armes, un peu de nourriture, et un livre de poche. Le trajet ne se fera pas en un jour jusqu’à mon lieu de mission. Il faut donc de quoi m’occuper l’esprit. Dans la forêt, je trouverai facilement de l’eau.
Lorsque j’arrive sur les lieux, il fait encore jour. Je commence par observer les arbres qui, d’après ce qu’on nous a rapporter, sourient la nuit.
Lorsque j’arrive sur les lieux, il fait encore jour. Je commence par observer les arbres qui, d’après ce qu’on nous a rapporter, sourient la nuit.
C1 : Observateur
Je ne note rien de particulier. Les arbres sont tout ce qu’il y a de plus classique. Je perçois cependant un peu de fourrure blanche qui s’est accroché de ci de là sur les écorces.
C1 : Shinobi
Je monte sur les arbre grâce à ma maitrise du chakra pour récupérer ces bouts de fourrure. A ce stade, je ne sais pas encore à quelle créature cela appartient, mais quelque chose me dit que ce n’est pas étranger à mon affaire. Je décide donc de me reposer sur la branche d’un arbre en attendant la nuit, pour observer ce phénomène étrange. La branche que je choisi est suffisamment haute pour ne pas être importuné par les créatures qui rodent, mais pas trop pour pouvoir me réceptionner sans trop de bobo si le besoin s’en fait sentir. Je sais que la mission sera de longue haleine. J’ai prévu pour cela. Je sors de mon sac de quoi caler succinctement mon estomac. Si durant mon voyage je me suis octroyé le loisir de chasser quelques animaux et de les faire cuire, ici, je ne prends pas le risque et préfère manger ce que j’ai apporté.
La nuit est tombée, et je n’ai pas bougé d’un pouce. Et effectivement, je peux observer ces sourires étranges. Mais rien de plus. Du moins, en l’état.
La nuit est tombée, et je n’ai pas bougé d’un pouce. Et effectivement, je peux observer ces sourires étranges. Mais rien de plus. Du moins, en l’état.
C1 : Observateur
Une fois ma technique activée, je peux distinguer, à l’aide des rayons de lunes qui transpercent légèrement les branche des arbres, les silhouettes de grandes créatures au pelage blanc. Ce même pelage que j’avais recueilli plus tôt dans la journée. Mais, même si je n’ai pas bougé de mon emplacement, ma technique n’est pas sans conséquence, a moins qu'il ne s'agisse de mon odeur, mais les créatures me repèrent et commencent à emmètre des bruits effrayants. Je me tiens prêt à réagir en cas de danger. Mais je maintiens ma position. Je ne compte pas bouger de mon emplacement avant d’avoir obtenue les informations nécessaires à la réussite de cette mission.
C1 : esprit libre
Rien ne me garantit que je ne serai pas attaquée. Mieux vaut être en capacité de réagir rapidement. Mon intuition ne m’a pas trompé, je sens, dans mon dos, ce qui ressemble à une paire de main qui me pousse hors de mon perchoir. L’information, rapidement transmise à mes muscles, me permet d’anticiper légèrement cette chute et de me réceptionner sans dégât. La bousculade n’était pas trop forte, comme si la créature n’avait pas la volonté de me faire du mal. Je me redresse sans savoir quoi en penser et regarde dans la direction de la branche où j’étais installé plus tôt. Je ne distingue rien. J’entends juste un son mate à mes pieds. On m’avait envoyé mon sac resté là-haut. Visiblement, on veut que je parte.
Je ramasse mon sac mais reste planté là. J’attends quelques minutes, tout au plus, avant que d’autres mains, ou quelque chose s’en rapprochant, me bouscule vers la sortie de la zone avec moins de ménagement que précédemment. Déjà que je n’avais pas été chassé de ma branche avec beaucoup de soin… Mais là, ces créatures vont jusqu’à chercher à me faire tomber pour me dissuader de revenir plus tard. Mais je suis obstiné. Et malgré une ou deux pertes d’équilibre, je parviens à me réfugier plus loin. Je suis tout de même contraint d’admettre que je ne peux rien faire de plus pour cette nuit. Je trouve un arbre creux dans lequel je peux m’abriter pour le reste de la nuit et cherchant à analyser la situation.
Ces yokai cherchent à faire fuir les curieux. Mais je me demande bien pour quelle raison. Je décide d’attendre le jour pour explorer un peu mieux la zone et voir ce qu’il se passe au-delà.
Le jour se lève et, après avoir mangé une portion de mes provisions, moi aussi. Mais la bousculade de la veille m’avait laissé un petit handicap. Je ne m’en étais pas rendu compte tout de suite, car mes muscles étaient encore chauds. Mais je me suis bien foulé la cheville. Je déchire un morceau de mon tee-shirt pour m’en servir de bande afin de maintenir ma cheville. Il est impensable pour moi de rentrer au village sans avoir la totalité des informations nécessaire pour l’éclaircissement de ce mystère. Mes premiers pas son incertains et je m’aide des troncs d’arbres pour avancer. Pour ne pas m’encombrer, je laisse mon sac dans le creux de l’arbre.
J’entre dans la zone qui, dans la journée d’hier, j’avais pu me déplacer sans problème, mais m’étais fait sortir à la nuit tombée. Comme la veille, je ne note rien d’anormal aux premiers abords. Mais en arrivant près de la forêt de Cendres, les arbres sont si serrez que je peux tout juste passer un bras entre eux. Je tente malgré tout de forcer le passage et me retrouve propulser sur le sol, coté forêt de l’étrange. Un arbre qui repousse les humains. C’est plutôt étrange. Je me relève pour observer plus attentivement. J’ai un doute sur ce qui peut bien être la cause de ce phénomène.
Je ramasse mon sac mais reste planté là. J’attends quelques minutes, tout au plus, avant que d’autres mains, ou quelque chose s’en rapprochant, me bouscule vers la sortie de la zone avec moins de ménagement que précédemment. Déjà que je n’avais pas été chassé de ma branche avec beaucoup de soin… Mais là, ces créatures vont jusqu’à chercher à me faire tomber pour me dissuader de revenir plus tard. Mais je suis obstiné. Et malgré une ou deux pertes d’équilibre, je parviens à me réfugier plus loin. Je suis tout de même contraint d’admettre que je ne peux rien faire de plus pour cette nuit. Je trouve un arbre creux dans lequel je peux m’abriter pour le reste de la nuit et cherchant à analyser la situation.
Ces yokai cherchent à faire fuir les curieux. Mais je me demande bien pour quelle raison. Je décide d’attendre le jour pour explorer un peu mieux la zone et voir ce qu’il se passe au-delà.
Le jour se lève et, après avoir mangé une portion de mes provisions, moi aussi. Mais la bousculade de la veille m’avait laissé un petit handicap. Je ne m’en étais pas rendu compte tout de suite, car mes muscles étaient encore chauds. Mais je me suis bien foulé la cheville. Je déchire un morceau de mon tee-shirt pour m’en servir de bande afin de maintenir ma cheville. Il est impensable pour moi de rentrer au village sans avoir la totalité des informations nécessaire pour l’éclaircissement de ce mystère. Mes premiers pas son incertains et je m’aide des troncs d’arbres pour avancer. Pour ne pas m’encombrer, je laisse mon sac dans le creux de l’arbre.
J’entre dans la zone qui, dans la journée d’hier, j’avais pu me déplacer sans problème, mais m’étais fait sortir à la nuit tombée. Comme la veille, je ne note rien d’anormal aux premiers abords. Mais en arrivant près de la forêt de Cendres, les arbres sont si serrez que je peux tout juste passer un bras entre eux. Je tente malgré tout de forcer le passage et me retrouve propulser sur le sol, coté forêt de l’étrange. Un arbre qui repousse les humains. C’est plutôt étrange. Je me relève pour observer plus attentivement. J’ai un doute sur ce qui peut bien être la cause de ce phénomène.
C1 : Observateur
Je remarque entre les arbres bels et bien réels, des yokai, ayant la même nature que ceux de cette nuit. A la différence qu’ils ressemblent à des arbres.
C1 : shinobi
Je monte sur un des arbres identifiés comme réels dans le but de passer au-delà. Mais à peine poser sur une branche, qu’une branche d’un Yokai me renvoie lourdement au sol. Je comprends que je ne parviendrais à rien de cette manière et retourne à mon abri de fortune. Il me faut trouver un moyen d’en apprendre plus sans me faire refouler.
Je reste plusieurs jours et nuits dans le creux de mon arbre. Mes provisions y sont entièrement passées. Cela fait quelques nuits que les bruits étranges des yokai se sont tuent. J’attendais toutefois un autre signe pour être certain de me confondre parfaitement avec la forêt. Et ce signe n’est nul autre que quelques écureuils qui me prennent pour une partie de l’arbre.
Je dois avouer que la mission me prend plus de temps que je ne l’aurais cru. Et le manque de vivres va devenir un sérieux problème. Mais c’était sans compter sur ce chat qui me suivait presque partout. Je lui avais pourtant dit de rester au village. Mais il avait fini par me rejoindre. Et il n’est pas seul. Ou du moins, il ne vient pas la gueule vide. Il m’apporte un compagnon, non une proie. Vivante.
Je reste plusieurs jours et nuits dans le creux de mon arbre. Mes provisions y sont entièrement passées. Cela fait quelques nuits que les bruits étranges des yokai se sont tuent. J’attendais toutefois un autre signe pour être certain de me confondre parfaitement avec la forêt. Et ce signe n’est nul autre que quelques écureuils qui me prennent pour une partie de l’arbre.
Je dois avouer que la mission me prend plus de temps que je ne l’aurais cru. Et le manque de vivres va devenir un sérieux problème. Mais c’était sans compter sur ce chat qui me suivait presque partout. Je lui avais pourtant dit de rester au village. Mais il avait fini par me rejoindre. Et il n’est pas seul. Ou du moins, il ne vient pas la gueule vide. Il m’apporte un compagnon, non une proie. Vivante.
Que veux-tu que je fasse de lui ?
Il me répond d’un miaulement. Je relâche l’animal qui se fait à nouveau attraper par le chat. Ce dernier redépose sa proie dans ma main. Je finis par sortir un Kunai et tuer l’animal. Il fallait bien l’admettre, j’avais faim. Mais si manger froid ne me dérange pas le moins du monde. Manger crue est une autre affaire. Pourtant, je m’y résous. Pour le bien de la mission, je ne peux pas rester le ventre vide. Je décide d’attendre encore quelques jours avant de mettre mon plan à exécution, me nourrissant de proies que ce chat m’apporte. Manger cru n’est pas si évident que cela. Surtout si on tue sa proie juste avant. Le sang remplace pourtant l’eau que je ne peux pas aller chercher sans sortir de ma cachette. Et l’animal tout juste tuer dégage encore une certaine chaleur, et odeur. Une odeur qui prend aux tripes. Je ne peux pas m’empêcher de vomir lors de mes premiers repas. Mais je finis par m’habituer. Cette odeur s’imprègne également sur mes vêtements et ma peau, me confondant alors un peu plus avec les odeurs de la forêt. Et si l’odeur est trop forte, le chat s’octroie le plaisir de me faire une toilette… Une vraie vie sauvage.
Je ne peux, tout de même, pas m’empêcher de m’interroger sur les capacités réelles de ce chat. Serais-je passé à côté de quelque chose ?
Le jour d’intervenir arrive. Je me suis suffisamment imprégné de l’odeur de la forêt pour me glisser dans la zone contrôlée par le Yokai. Je choisis un arbre à proximité de la barrière d’arbre qui me sépare de la forêt de cendres, après avoir contrôlé qu’il s’agissait bien d’un arbre et non d’un Yokai, pour me refugier dessus. Cette nuit, la lune sera pleine. Je devrais donc percevoir plus de détails que la dernière fois.
Je ne peux, tout de même, pas m’empêcher de m’interroger sur les capacités réelles de ce chat. Serais-je passé à côté de quelque chose ?
Le jour d’intervenir arrive. Je me suis suffisamment imprégné de l’odeur de la forêt pour me glisser dans la zone contrôlée par le Yokai. Je choisis un arbre à proximité de la barrière d’arbre qui me sépare de la forêt de cendres, après avoir contrôlé qu’il s’agissait bien d’un arbre et non d’un Yokai, pour me refugier dessus. Cette nuit, la lune sera pleine. Je devrais donc percevoir plus de détails que la dernière fois.
C1 : Observateur
C1 : Shinobi
Je laisse la nuit venir, sans bouger, en maintenant ma compétence observateur active. Je peux alors observer un étrange phénomène. Des arbres se transforment en sorte de grands singes à fourrure blanche. De mon emplacement, j’observe des allez et venues de leur part. Je capte aussi quelques mots qu’ils prononcent inlassablement.
Cérémonie… Roi…Cérémonie… Roi…
C’était donc cela. Ils préparent une cérémonie pour un roi. Je laisse la nuit se terminer tout en réfléchissant au moyen de franchir cette barrière. Je garde à l’esprit l’emplacement des arbres pour pouvoir les utiliser dans la journée.
Le lendemain, Je monte sur un des arbre repéré cette nuit.
Le lendemain, Je monte sur un des arbre repéré cette nuit.
C1 : Shinobi
Cette fois, aucune branche d’un yokai arbre ne vient me faire chuter. Sans doute l’odeur de la forêt qui s’est imprégné sur moi. De là-haut, je peux voir un paysage de cendre où des créatures ressemblant à de grands singes s’activent. C’est bien celles que j’ai vu depuis mon arrivée ici. Mais les voir en plein jour est impressionnant. Contrairement à ce que je pensais, ces yokai ne sont pas plus nocturne que les humains. Je constate que, effectivement, il prépare le lieu pour une sorte de cérémonie. Ils se sont sans doute organisés pour qu’il y ait toujours une activité. Une équipe travaillant de jour, une équipe travaillant de nuit et des gardiens. Je décide de rester un moment pour observer. Comme les humains, l’entente n’est pas toujours parfaite entre les individus. Ils en arrivent même à un degré de violence qui dépasse l’entendement. Ce qui me fait comprendre que les « bousculades » que j’ai subies jusqu’alors n’était vraiment rien. Leur but était d’éloigner les importuns pour rester tranquille et ne pas se faire remarquer.
La bagarre entre les deux yokai dégénère et l’un d’entre eux vient se heurter à l’arbre sur lequel je suis perché. Je peine à garder mon équilibre et me retrouve agrippé à la branche à échanger un regard avec le sarugami. En bougeant le moins possible, pendant qu’il essaye de comprendre à quoi il à faire en ignorant les injonctions de son querelleur, j’exécute des mundras. Je vais essayer de fuir. Je ne ferai jamais le poids contre autant de Yokai de cette taille.
La bagarre entre les deux yokai dégénère et l’un d’entre eux vient se heurter à l’arbre sur lequel je suis perché. Je peine à garder mon équilibre et me retrouve agrippé à la branche à échanger un regard avec le sarugami. En bougeant le moins possible, pendant qu’il essaye de comprendre à quoi il à faire en ignorant les injonctions de son querelleur, j’exécute des mundras. Je vais essayer de fuir. Je ne ferai jamais le poids contre autant de Yokai de cette taille.
C1 : Vélocité
Puis sans attendre, je me redresse et me met à détaler au plus vite. Avec l’état de ma cheville je ne pourrais pas aller bien loin. Mais au moins, cette capacité me permet de regagner le creux de l’arbre où je reprends mon calme en faisant le moins de bruit possible. Mais je les entends passer non loin. Alors que j’ai l’impression que mon coeur raisonne dans toute la forêt, eux, passent devant mon arbre. Ils semblent ne pas m’entendre. C’est du moins ce que je crois jusqu’au moment où une patte se glisse dans le creux de l’arbre. Cette patte cherche quelque chose à tâtons. J’attrape une carcasse des proies que le chat m’a apporté et la glisse sur la trajectoire de la patte qui s’en saisit et disparait. J’en positionne d’autre au cas où elle revienne. Ce qui ne manqua pas d’arriver. Elle reprit une carcasse avant de grogner puis s’éloigner. Je me permets de lâcher un léger soupir de soulagement. Je ne sais pas s’ils voulaient m’effrayer au point que je ne veuille pas revenir ou m’intercepter pour éviter que je colporte ce que j’ai vue.
Il ne me reste plus qu’à attendre encore quelques jours, que les yokai baissent leur garde, avant de pouvoir sortir et regagner le village. Pour le retour, je ne prends pas le temps de m’arrêter pour manger. Le chat part devant et me ramène des proies. J’ai pris l’habitude de manger cru maintenant. Mais, il va sans dire que j’ai besoin d’un bon bain et de soins.
Il ne me reste plus qu’à attendre encore quelques jours, que les yokai baissent leur garde, avant de pouvoir sortir et regagner le village. Pour le retour, je ne prends pas le temps de m’arrêter pour manger. Le chat part devant et me ramène des proies. J’ai pris l’habitude de manger cru maintenant. Mais, il va sans dire que j’ai besoin d’un bon bain et de soins.
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