MESSAGES : 329
XP'S : 1835
XP'S : 1835
Inventaire
Inventaire
Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# L'enfant du ciel, la marque du soleil || ft. Kara Saki Mer 10 Avr - 1:35
L'enfant du ciel, la marque du soleil
Lorsqu’il était question de sceau, Hotaru savait qui aller voir. Une experte qu’elle appréciait particulièrement et à qui elle pouvait probablement offrir un pot de vin sous forme de repas très épicé. Chose qu’elle acheta sur le chemin. Elle passa par le restaurant où elle avait apporté Saki quelques mois de cela. Sa jeune amie avait semblé aimer la cuisine. Elle lui prit donc le même repas avant de faire son chemin jusqu’à chez la Kara.
Elle arriva donc en milieu d’après-miodi avec son offrande chez son amie. La femme smouraï toqua à la porte, le poing léger, presque d’aussi bonne humeur qu’elle. Lorsque Saki ouvrit, Hotaru lui offrit un immense sourire. Elle avait beaucoup à lui raconter.
Beaucoup trop. Son voyage à Toge s’était allongé à deux reprise. D’abord pour Teito, ensuite pour Takadai.
Et elle était enfin rentrée après être partie si longtemps.
Elle avait l’impression que ces quelques mois avaient été des années, qu’une vie entière presque c’était déroulée entre son départ et son retour. Pourtant… pourtant tout indiquait que non. C’était peut-être le plus drôle dans cette histoire.
“Salut ! Ça faisait un bail, hein?”
Lui dit-elle alors qu’elle tendit la boite repas à Saki.
“Je t’ai pris ça. Et oui, c’est exactement ce à quoi ça à l’air. Un pot-de-vin.”
Son ton enjoué se fait un peu moins présent dans ses derniers mots, car … Voilà, elle n’aimait pas demander de l’aide, mais maintenant que son bas ventre portait la marque du soleil, elle avait vraiment besoin d’aide pour la comprendre.
Kyo pouvait l’aider à la maîtriser, mais pas la comprendre, pas comme Saki pouvait peut-être le faire. Mais pour ça, il fallait qu’elle le lui en parle, mais surtout, qu’elle demande de l’aide.
“Hum… En fait… C’est un peu embarrassant, mais… j’aurais besoin d’un coup de main. C’est en lien avec un sceau huh… d’origine Yokai. Ça te dérange qu’on en parle en marchant? Je pensais qu’on pourrait aller dans la forêt juste à l’extérieur du village.”
Hotaru ne faisait jamais de secret. Du moins pas de façon si apparente et encore moins si suspicieusement. Son problème était gros ou au moins assez secret pour qu’elle ne veule pas que Seizan et les autorités en entendent parler. Du moins pas maintenant. Jamais elle ne marchait en dehors des lignes, elle était une samouraï droite et fière. Alors qu’est-ce qui la motivait à garder un secret ? Haishan, son origine, ce qu’il lui avait fait, l’énergie qu’elle sentait lorsqu’elle était parvenue à se servir du sceau… tout. Elle ne voulait pas révéler trop ouvertement qu’elle avait un ami Tengu, peu importe à quel point il était civilisé. Peu importe à quel point il était fort.
MESSAGES : 377
XP'S : 2235
XP'S : 2235
Inventaire
Inventaire
Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
# Re: L'enfant du ciel, la marque du soleil || ft. Kara Saki Mer 10 Avr - 23:31
[quote="Karā Saki"]
Les journées étaient calmes pour toi ces derniers temps. Du moins, en apparence. Depuis ton bureau, au cœur de la demeure familiale, tu préparais la mission que le Kage t’avait confié, quelques temps auparavant. Tu cherchais à tout anticiper. Préparer à l’avance. L’échec n’avait pas sa place dans cette tâche. En toi, le chef de Seizan avait placé sa confiance, acceptant simplement qui tu étais. Ta manière de tout décortiquer, quand bien même cela t’avait emmené à enquêter sur lui. Il avait vu, ton amour pour Seizan et ses montagnes, et les risques que tu étais prête à prendre pour les préserver. Entourée de nombreux parchemins, relisant des rapports de missions à la situation plus au moins proche, des missions de repérages et autres, tu oubliais le temps qui passait. Dans cette bulle à l’odeur d’encre et de vieux papier, tout te semblait en pause autour de toi.
Et cela aurait pu continuer, si tu n’avais pas été interrompue. Claire, la mélodie d’une clochette te fit lever le nez de ton travail, avec une expression réellement surprise. C’était son caractéristique d’une personne passant le portail de la demeure, activant le mécanisme y étant caché. Qui pouvait venir te voir ? Tu avais peu l’habitude des visites, et chaque personne qui s’aventurait jusqu’ici était pour toi une rare occasion.
D’un geste fluide, tu te redressas, abandonnant ton siège à même le sol tout en époussetant les manches de ton kimono et ce, pour te diriger vers la porte d’entrée, curieuse mais également sur tes gardes.
Tu l’étais toujours. Surtout en ce moment.
Le mystérieux invité remontait sans aucun doute le long du chemin, à travers l’allée décorée de camélias. Et enfin, les coups, sourds, contre cette fameuse porte en bois, fièrement gravée de l’emblème du clan. Cette porte, qui s’ouvrit, presque dramatiquement, pour te dévoiler un visage que tu ne connaissais que trop bien. Un visage dont la vue illumina le tien d’un large sourire, au moment même où tu l’aperçus.
« Hotaru ! »
Oui, ça faisait un bail. Tellement, que tu devinas immédiatement qu’elle ne venait pas pour une simple visite de courtoisie. Un présentiment qu’elle se hâta même de confirmer, en te montrant ce qu’elle appelait un pot-de-vin, sensé te convaincre de lui rendre un service en échange. Une stratégie, qui te fit légèrement soupiré, alors que tu ramenais ta longue chevelure en arrière, détachée, d’un geste de la main.
« Tu sais, tu n’as pas besoin d’avoir quelque chose à demander pour venir me rendre visite. Comme tu n’as pas besoin de m’offrir quoi que ce soit en échange de mon aide. Je pense que je te dois bien ça après toutes ces années ... »
Un sourire tendre étirant tes lèvres, tu écoutas plus attentivement le problème qui secouait tant l’experte en arme. Et tu compris vite ce qu’elle voulait te demander. Les questions qui devaient la dévorer et l’inquiétude. Ton visage se fit plus sérieux. Déjà, tu plongeais dans tes souvenirs, à la recherche de la moindre information à ce sujet dans ta mémoire ... Une recherche, malheureusement, qui serait peu concluante.
« La forêt est trop risquée. Ici, personne ne nous entendra. Fais moi confiance ... »
D’un geste de la main, courtois, tu l’invitas à entrer dans la demeure de la sagesse. Cette demeure, qui comme toujours, été plongée dans le silence. Toujours aussi bien entretenue, avec cette odeur caractéristique d’encre et de papier, et ces belles cordes écarlates la décorant, à divers endroits. Le cadeau de la belle sabreuse, tu le déposas doucement sur une petite table, avant de te diriger vers ton bureau, d’un pas calme et paisible.
« Veux-tu bien me raconter ton histoire ? Si tu es venue jusqu’ici, c’est que tu recherches des réponses sur ce sceau pas vrai ? J’ai besoin de savoir comment tu l’as obtenu. »
Seulement quand tu aurais tout les éléments en mains, tu pourrais l’aider. C’était une réalité, quand bien même cela mettait la brune mal à l’aise. Néanmoins ... Doucement, tu te tournas vers elle, plus douce, plus rassurante, comme une amie le ferait.
« Je ne suis pas là pour te juger Hotaru, ni même pour te dénoncer d’accord ? Si tu es venue jusqu’ici, c’est que tu en es consciente, pas vrai ? »
Ton sourire se fit plus grand, alors que tu déposais ta main sur son épaule.
« Je vais tout faire pour t’aider à comprendre tout ça, ok ? Et je te remercie de me faire confiance. »
Sur ces mots, tu entras à nouveau dans ta petite salle d’étude, aux airs de champs de bataille, de nombreux ouvrages étalés ici et là, preuves irréfutables du rythme de vie que tu t’infligeais ces derniers temps. Tu ne portas néanmoins aucune attention aux parchemins déjà ouverts et te dirigea vers une bibliothèque bien précise. Un instant, le bout de tes doigts effleura la surface lisse du meuble, avec une certaine satisfaction.
« Voyons voir ... »
Un, puis deux, et encore de nombreux ouvrages vinrent remplir tes bras, et ceux de la demoiselle, à qui tu ne laissas pas le choix. Si elle voulait des réponses, tu allais devoir faire des recherches. Et pas seulement dans les livres !
« Emmenons tout ça avec nous, ça pourra nous être utile ... On va simplement aller dans un endroit plus adapté pour la suite. »
Il vous fallait de l’espace pour ce que tu avais de prévu ! Et tu connaissais l’endroit parfait pour ça. Au cœur de la demeure, les jardins familiaux représentaient une bulle d’intimité toute particulière. Fleurissant de toute leur beauté, les camélias, écarlates et blancs, se mêlaient, créant des remparts avec le reste du monde. La douce odeur florale, avait de quoi apaiser les esprits, et ici, le temps aussi semblait n’avoir aucune emprise. L’air frais printanier, venait caressait vos joues et s’amuser dans vos chevelures, alors que vous déposiez les parchemins sur les passerelles longeant l’endroit.
Un endroit, qui te rappelait des souvenirs lointains, à la fois douloureux et chaleureux ? Dans ton regard, une pointe de tristesse, bien vite dissimulée derrière une étrange confiance et surtout, de la curiosité.
« Alors, tu es prête à me le montrer ... ? »
L'enfant du ciel, la marque du soleil
Feat Hotaru
Les journées étaient calmes pour toi ces derniers temps. Du moins, en apparence. Depuis ton bureau, au cœur de la demeure familiale, tu préparais la mission que le Kage t’avait confié, quelques temps auparavant. Tu cherchais à tout anticiper. Préparer à l’avance. L’échec n’avait pas sa place dans cette tâche. En toi, le chef de Seizan avait placé sa confiance, acceptant simplement qui tu étais. Ta manière de tout décortiquer, quand bien même cela t’avait emmené à enquêter sur lui. Il avait vu, ton amour pour Seizan et ses montagnes, et les risques que tu étais prête à prendre pour les préserver. Entourée de nombreux parchemins, relisant des rapports de missions à la situation plus au moins proche, des missions de repérages et autres, tu oubliais le temps qui passait. Dans cette bulle à l’odeur d’encre et de vieux papier, tout te semblait en pause autour de toi.
Et cela aurait pu continuer, si tu n’avais pas été interrompue. Claire, la mélodie d’une clochette te fit lever le nez de ton travail, avec une expression réellement surprise. C’était son caractéristique d’une personne passant le portail de la demeure, activant le mécanisme y étant caché. Qui pouvait venir te voir ? Tu avais peu l’habitude des visites, et chaque personne qui s’aventurait jusqu’ici était pour toi une rare occasion.
D’un geste fluide, tu te redressas, abandonnant ton siège à même le sol tout en époussetant les manches de ton kimono et ce, pour te diriger vers la porte d’entrée, curieuse mais également sur tes gardes.
Tu l’étais toujours. Surtout en ce moment.
Le mystérieux invité remontait sans aucun doute le long du chemin, à travers l’allée décorée de camélias. Et enfin, les coups, sourds, contre cette fameuse porte en bois, fièrement gravée de l’emblème du clan. Cette porte, qui s’ouvrit, presque dramatiquement, pour te dévoiler un visage que tu ne connaissais que trop bien. Un visage dont la vue illumina le tien d’un large sourire, au moment même où tu l’aperçus.
« Hotaru ! »
Oui, ça faisait un bail. Tellement, que tu devinas immédiatement qu’elle ne venait pas pour une simple visite de courtoisie. Un présentiment qu’elle se hâta même de confirmer, en te montrant ce qu’elle appelait un pot-de-vin, sensé te convaincre de lui rendre un service en échange. Une stratégie, qui te fit légèrement soupiré, alors que tu ramenais ta longue chevelure en arrière, détachée, d’un geste de la main.
« Tu sais, tu n’as pas besoin d’avoir quelque chose à demander pour venir me rendre visite. Comme tu n’as pas besoin de m’offrir quoi que ce soit en échange de mon aide. Je pense que je te dois bien ça après toutes ces années ... »
Un sourire tendre étirant tes lèvres, tu écoutas plus attentivement le problème qui secouait tant l’experte en arme. Et tu compris vite ce qu’elle voulait te demander. Les questions qui devaient la dévorer et l’inquiétude. Ton visage se fit plus sérieux. Déjà, tu plongeais dans tes souvenirs, à la recherche de la moindre information à ce sujet dans ta mémoire ... Une recherche, malheureusement, qui serait peu concluante.
« La forêt est trop risquée. Ici, personne ne nous entendra. Fais moi confiance ... »
D’un geste de la main, courtois, tu l’invitas à entrer dans la demeure de la sagesse. Cette demeure, qui comme toujours, été plongée dans le silence. Toujours aussi bien entretenue, avec cette odeur caractéristique d’encre et de papier, et ces belles cordes écarlates la décorant, à divers endroits. Le cadeau de la belle sabreuse, tu le déposas doucement sur une petite table, avant de te diriger vers ton bureau, d’un pas calme et paisible.
« Veux-tu bien me raconter ton histoire ? Si tu es venue jusqu’ici, c’est que tu recherches des réponses sur ce sceau pas vrai ? J’ai besoin de savoir comment tu l’as obtenu. »
Seulement quand tu aurais tout les éléments en mains, tu pourrais l’aider. C’était une réalité, quand bien même cela mettait la brune mal à l’aise. Néanmoins ... Doucement, tu te tournas vers elle, plus douce, plus rassurante, comme une amie le ferait.
« Je ne suis pas là pour te juger Hotaru, ni même pour te dénoncer d’accord ? Si tu es venue jusqu’ici, c’est que tu en es consciente, pas vrai ? »
Ton sourire se fit plus grand, alors que tu déposais ta main sur son épaule.
« Je vais tout faire pour t’aider à comprendre tout ça, ok ? Et je te remercie de me faire confiance. »
Sur ces mots, tu entras à nouveau dans ta petite salle d’étude, aux airs de champs de bataille, de nombreux ouvrages étalés ici et là, preuves irréfutables du rythme de vie que tu t’infligeais ces derniers temps. Tu ne portas néanmoins aucune attention aux parchemins déjà ouverts et te dirigea vers une bibliothèque bien précise. Un instant, le bout de tes doigts effleura la surface lisse du meuble, avec une certaine satisfaction.
« Voyons voir ... »
Un, puis deux, et encore de nombreux ouvrages vinrent remplir tes bras, et ceux de la demoiselle, à qui tu ne laissas pas le choix. Si elle voulait des réponses, tu allais devoir faire des recherches. Et pas seulement dans les livres !
« Emmenons tout ça avec nous, ça pourra nous être utile ... On va simplement aller dans un endroit plus adapté pour la suite. »
Il vous fallait de l’espace pour ce que tu avais de prévu ! Et tu connaissais l’endroit parfait pour ça. Au cœur de la demeure, les jardins familiaux représentaient une bulle d’intimité toute particulière. Fleurissant de toute leur beauté, les camélias, écarlates et blancs, se mêlaient, créant des remparts avec le reste du monde. La douce odeur florale, avait de quoi apaiser les esprits, et ici, le temps aussi semblait n’avoir aucune emprise. L’air frais printanier, venait caressait vos joues et s’amuser dans vos chevelures, alors que vous déposiez les parchemins sur les passerelles longeant l’endroit.
Un endroit, qui te rappelait des souvenirs lointains, à la fois douloureux et chaleureux ? Dans ton regard, une pointe de tristesse, bien vite dissimulée derrière une étrange confiance et surtout, de la curiosité.
« Alors, tu es prête à me le montrer ... ? »
MESSAGES : 329
XP'S : 1835
XP'S : 1835
Inventaire
Inventaire
Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
# Re: L'enfant du ciel, la marque du soleil || ft. Kara Saki Lun 29 Avr - 11:30
L'enfant du ciel, la marque du soleil
Saki avait toujours eu ce talent, celui de mettre Hotaru à l’aise, même lorsque celle-ci ne réalisait pas exactement à quel point elle ne l’était pas. Les paroles de sa cadette eurent l’effet d’un baume qui immédiatement fit retomber la tension qui la gardait plus droite que d’habitude.
La samouraï soupira essayant de cacher son air hébété. Elle avait toujours eu du mal à demander des faveurs ou de l’aide, même si elle savait que c’était nécessaire. Saki s’opposa à son idée de discuter en forêt, mentionnant que c’était plus sûr ici et que personne ne les entendrait. Rassurée, Hotaru hocha la tête.
Elle pouffa un peu à la demande de son amie. Son histoire était longue, compliquée et impliquait déjà trop de gens. Alors qu’elle ordonnait ses pensées et qu’elle cherchait à décortiquer quels éléments seraient pertinents pour Saki, elle lui dit qu’elle ne la jugerait pas et ne la dénoncerait pas. La femme samouraï sourit à ces mots et lui répondit:
Elle hésita et secoua la tête, demandant directement à son amie :
Elle prit une grande inspiration avant de se lancer dans ce qui allait être tout un monologue:
Et lorsqu’elle dit le ça, elle baissa un peu son hakama rouge et dégagea les tissus pour montrer son bas ventre à son amie. Trois petits cercles disposés en triangle un peu en diagonal sous le nombril.
“Ouais, je sais… c’est juste que je me sentais mal d’arriver demander un service aussi important les mains vides, tu me connais.”
La samouraï soupira essayant de cacher son air hébété. Elle avait toujours eu du mal à demander des faveurs ou de l’aide, même si elle savait que c’était nécessaire. Saki s’opposa à son idée de discuter en forêt, mentionnant que c’était plus sûr ici et que personne ne les entendrait. Rassurée, Hotaru hocha la tête.
“Oh, okay, restons ici dans ce cas.”
Elle pouffa un peu à la demande de son amie. Son histoire était longue, compliquée et impliquait déjà trop de gens. Alors qu’elle ordonnait ses pensées et qu’elle cherchait à décortiquer quels éléments seraient pertinents pour Saki, elle lui dit qu’elle ne la jugerait pas et ne la dénoncerait pas. La femme samouraï sourit à ces mots et lui répondit:
“Oui, oui, je le sais. Je te fais parfaitement confiance. C’est juste…”
Elle hésita et secoua la tête, demandant directement à son amie :
“Mon histoire? Tu veux que je commence du moment que je me suis improvisée ornithologue ou du moment que j’ai eu le sceau? Est-ce que t’as déjà rencontré des yokais qui parlent? Avant ça, moi non. Ca m’a… surprise. Enfin, mieux vaut que je commence au début.”
Elle prit une grande inspiration avant de se lancer dans ce qui allait être tout un monologue:
“Mes parents biologiques sont morts à l’extérieur du village et… On m'a rapporté une plume de yokai comme “reste” et… enfin, je suis allée jouer l’experte en oiseau un peu partout et… et je suis tombée sur un Tengu. J’ai rencontré Hăishān, un Tengu qui parle assez mal notre langue, mais franchement c’est un type éduqué. Bon, c’est pas super important. Ce qui l’est, c’est qu’on s’est battu et c'était trop cool! C’est un bretteur incroyable… enfin, après ça, il m’a demandé si je voulais des amis. Donc tu me connais, j’ai dit oui. Il m’a demandé si je voulais du pouvoir et j’ai dit oui. Et il m’a tapé le ventre. Et après… Après je me suis battue contre moi-même… dans ma tête? Enfin je pense… et quand je me suis réveillée j’avais ça.”
Et lorsqu’elle dit le ça, elle baissa un peu son hakama rouge et dégagea les tissus pour montrer son bas ventre à son amie. Trois petits cercles disposés en triangle un peu en diagonal sous le nombril.
“Et c’est pas juste un cool nouveau tattoo!”
MESSAGES : 377
XP'S : 2235
XP'S : 2235
Inventaire
Inventaire
Objet: 1 pilule ★ Sang froid - 1 pilule ★ Réactivité musculaire - Potion d'amnésie (hrp )- 5 petites bombes - 5 shuriken - armure de fer ★
# Re: L'enfant du ciel, la marque du soleil || ft. Kara Saki Mar 14 Mai - 15:04
L'enfant du ciel, la marque du soleil
Feat Hotaru
L’histoire était compliquée. Trop pour être racontée en entier. Assez pour justifier d’en survoler les éléments, pour aller droit au but. Tu savais qu’Hotaru avait toujours eu de nombreuses questions quant à ses parents biologiques. Sur la manière dont leurs vies s’étaient arrêtées, bien au-delà des limites du village. Et un seul indice entre ses mains : une plume. Sombre, douce, hypnotisante, elle l’avait conservée, toutes ces années. Finalement, elle avait fini par avancer dans sa quête. Un tengu, maîtrisant les bases de votre langue, et aux connaissances bien plus larges encore. Un yokai, qui avait croisé le fer avec la reine d’acier. Qui avait, lame contre lame, trouvé une certaine entente avec celle-ci. Assez pour créer ce lien, si particulier, qu’était l’amitié.
« J’ai déjà eu l’occasion de rencontrer un yokai doué de la parole. Malheureusement, ça s’est bien moins bien passé que pour toi. »
Un instant, le ton de ta voix se fit froid. Triste. Plein de remords. Tu étais en colère, contre toi-même. Contre une impuissance totale qui t'avait figé. L’Oni hantait encore tes pensées. Son intelligence, au service de sa brutalité, avait marqué ton esprit, d’une trace indélébile. Jamais tu ne pourrais l’oublier, cette poigne, se refermant sur le crâne de sa secrétaire des cinq pétales, réduisant en une masse informe et sanguinolente celui-ci. Hotaru s’en était bien sortie. Et tu préférais cette finalité.
« Tu dis donc qu’en échange de pouvoir, il t’a octroyé cette marque, c’est ça ? »
Bien sûr qu’il ne s’agissait pas d’un simple tatouage. Il n’y avait pas besoin d’être un expert en Fuinjutsu pour le comprendre. T’accroupissant au milieu du jardin, ton visage s’abaissa au niveau de l’estomac de la dame, et des marques bien particulières dont tu ressentais le chakra, discret, mais présent. Trois points de forme et de taille égales, parfaitement placés à une même distance et dessinant un triangle.
« Il ne t’a rien dit d'autre avant de te l'apposer ? »
Un mot qui pourrait te guider dans ta compréhension des caractéristiques de Fuinjutsu, sur le corps de ton amie.
« En tout cas, c’est bien un sceau, je confirme. Et tout sceau a pour mission de contenir une forme, qu’elle soit positive ou négative. C’est peut-être ça que tu as combattu dans ton esprit ? Est-ce que cette version de toi a dit quelque chose en particulier ? »
Du bout des doigts, tu effleure la marque, avec une certaine curiosité non dissimulée, une petite étincelle étant venue illuminer ton regard. Tu trouvais ça fascinant. Réellement. Et tu voulais plus. Comprendre la source de ce sceau, et ce qu’il retenait. Cette puissance, nouvellement offerte, l’avait-elle déjà testée ?
« Tu as défait le sceau ? Ou bien tu n’as pas encore osé ? »
De nouveau, tu te redresses, prenant appuis de tes mains sur tes genoux, avant d’offrir un sourire calme et chaleureux à la fine lame qui était venue ici à la recherche d’aide.
« Si tu veux, tu peux essayer ici. Si je vois que tu as des difficultés suite à l’ouverture, je pense que je serais en capacité de le refermer »
Déjà, tu formais quelques mudra, les retenant entre tes mains, prête à réagir si la situation s'envenimait. Et cela te permettrait de vérifier quelques théories.
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|