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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Pnj
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      Il n'y a pas de feu sans étincelle

      La pierre dans son carnet l'a beaucoup perturbé. Il avait la sensation d’avoir le doigt sur quelque chose, un nouveau moyen de pousser son art de la forge encore plus loin. Souvent il restait devant l’âtre à contempler les reflets rouges, étranges et fascinants. Kaji Dabi était un forgeron d’exception dont l’autisme le poussait à aller toujours plus loin. Il avait eu une conversation des plus intéressantes avec Yamanaka Chinone, une amie et “soeur” de Yamanaka Ao et en mêlant leurs informations ils avaient mis un pied dans un engrenage occulte et surtout ancien. Kaji était en train de marcher sur les traces d’un forgeron de génie qui semblait pourtant être un parfait inconnu aux yeux du monde.

      Bien que son Kage était au courant de ses recherches, il ne se sentait pas réellement en sécurité au cœur des montagnes. On lui avait dit que cet objet était précieux, si bien qu'on n'avait jamais vu son pareil en ces lieux. Un collègue avait entraperçu le croquis de la pierre et demandé de quoi il s’agissait, les yeux avides de ce dernier avait fini de convaincre le forgeron de devenir beaucoup plus méfiant dans ses recherches et expérimentation. Si bien que même ses notes demeurent mystérieuses (sous le conseil du duo Yamanaka) et que ses lettres pour ses nouveaux compagnons deviennent de plus en plus erratiques au fil des jours.

      La fabrication d’une nouvelle arme avec ce type d’objet semble s’exercer de la même manière que pour les armes démoniaques. Bien que leur confection est nimbée de mystère pour les profanes, le Seizanjin avait la chance de compter parmi les artisans de confiance capable de fournir un tel armement à l’armée des montagnes. Il devait donc y avoir un ingrédient supplémentaire, permettant la “puissance” de l’arme. Si pour les armes démoniaques il s’agissait d’un morceau de yokai, dans ce cas précis le mélange ne semblait pas “réagir”. Il fallait donc autre chose. Les paroles de Yamanaka Chinone lui revinrent en tête et la mention d’un “bocal de cellules” lui parut être une évidence.

      Les morceaux du puzzle finissent par se mettre en place et ses mains tremblent à l’idée de réaliser son œuvre, mais pas ici. Il fait mandater une lettre mentionnant à sa comparse qu’il arrive à Jujou, qu’il est enfin prêt et qu’ils vont pouvoir forger quelque chose de nouveau et d’extraordinaire.

      Le voyage était pénible, lui qui était d’une nonchalance légendaire peinait à faire le voyage, toutefois son mode “forgeron addict” lui permit de tenir bon le long de la route. Plusieurs jours de marche pour finir dans une jungle où certes les fruits étaient bons, mais surtout les bêtes voulaient vous dévorer à chaque instant.

      Une fois au village de Jujou, le forgeron se présente directement à la demeure des Yamanaka, sale, couvert de boue et d’écorchure il ne présentait pas forcément bien mais que lui importait il avait un objectif précis en tête : forger l’inforgeable, repousser encore plus loin les limites de son art.
      Jonin de Jujou
      Yamanaka Chinone
      Jonin de Jujou
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      Il n'y a pas de feu sans étincelle [TW +16] 6b432377a2c2319ed2cc84a6cca4e57e992cd713 MESSAGES : 396
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        Objet:
      IL N'Y A PAS DE FEU SANS ÉTINCELLE


      L’été est chargé, plus que le printemps, si c’est même possible. Entre l’opération à mes mains, la traque aux fées, les préparations lentes pour mettre la main sur Kurai est ses associés… Je n’ai pas vraiment eu le temps de passer par sa tombe. C’est mieux comme ça… Je le sais et pourtant, alors que je me hâte dans la cuisine, je me surprends tout de même à regarder en direction du jardin.

      Je seccoue la tête. Ce n’est pas le temps. Ce n’est jamais le temps. Pas avant que je puisse poser la tête sans vie de Kurai en offrande.

      Dents serrées, yeux fermé, je me détourne. Je dois me rendre aux bureau de la brigade, quelques vieux dossiers qui trainent à finaliser.

      Enfin, c’est ce que je pensais avant d’entendre quelqu’un toquer à la porte. Et c’est aujourd’hui que les membre de la famille d’Ao ne sont pas là. Évidemment. Avec un soupir,  je vais ouvrir, la porte et avant même de vraiment regarder qui il s’agit, je prends la parole :

      “C’est mieux d’être important.”


      Sa tête me dit quelque chose… C’est le forgeron d’Ao. Enfin pas le sien, mais celui avec qui nous avons discuter de l’Arme. De ce qui a coûter sa vie. J’ouvre plus grand la porte, fais un pas de côté pour l’inviter à entrer.

      “Si tu es ici c’est que tu as trouvé quelque chose.”


      Ce n’est pas une question, mais un fait. Aucun Seizanjin ne serait ici si ce n’était pas important. Je lui fais signe de me suivre alors que je nous guide à la cuisine. Pendant que nous marchons, mes doigts dansent pour créer les muddras nécessaire à la fabrication d’un clone.

      Un copie de moi apparaît et s’installe contre la porte de la cuisine. Elle s’assurera que personne n’écoute.

      Je fais signe à Dabi de prendre place. Deux coupelles, du saké et je m’assois face à lui remplissant nos coupes. Il est même pas dix heures le matin, mais très vivisblement, je m’en fous.

      “Les celules dont je t’ai parlées la dernière fois, elles sont humaines.”


      Pas de salutations, pas de mots innutiles, pas de faux semblant. Sa personne ou son état ne m’interresse pas. Je veux les résultats, car c’est tout ce qui compte, c’est tout ce que je veux. C’est la seule chose qui me rapprochera de le tuer et calmer le feu qui ne veut plus s’éteindre dans le creux de mon estomac.

      Tout ce que j’ai fait depuis sa mort ne sont que pour ce jour-là, après tout.

      Pnj
      Narrateur
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        Accueil glacial, il ne s’y attendait pas, mais il n’en a pas grand chose à faire en réalité.

        « - Bonjour, de toute évidence vous n’avez pas reçu ma lettre qui mentionne mon arrivée. Désolé. »

        Simple constatation, douce évidence qu’il pourrait ne pas mentionner mais dont il fait l’effort de parler en guise de simple présentation. C’est qu’il n’est pas forcément doué dans les activités sociales. Il la suit, voit sa précaution d’écoute en faisant apparaître un clone, ce qui le soulage quelque peu et l’angoisse en même temps. Piégé dans une demeure qu’il ne connaît pas, loin de sa forge et de son feu. Elle lui montre une place et ils viennent s'installer. Elle lui sert une coupe de saké qu’il ne prendra pas mais qu’il n’ose pas refuser.

        Elle lui mentionne les cellules et il ne peut que répondre :

        « - Je m’en doutais. »

        Il ouvre son sac couvert de boue pour en sortir son carnet. Celui-là même dans lequel elle l’avait vu griffonner le croquis de l’ambre rouge.

        « - Vous devez sans doute connaître les Armes Démoniaques et la brigade des épéistes de Seizan. Le procédé de fabrication demeure secret mais je suis persuadé qu’il s’agit de la même formulation. Les ingrédients sont juste nettement différents.  »

        C’est presque un euphémisme. Utiliser des humains, voilà quelque chose de nouveau, d’improbable en soi et s’en doute éthiquement discutable. Il s’en fout. Son mode “forgeron fou” lui souffle de poursuivre dans cette voie peu importe les conséquences.

        « - Je peux le faire. Ce qu’il me manque c’est une forge, du matériel et… des cellules.  »

        Jonin de Jujou
        Yamanaka Chinone
        Jonin de Jujou
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        Yamanaka Chinone
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        IL N'Y A PAS DE FEU SANS ÉTINCELLE



        Lorsqu’il mentionne sa lettre j’hausse les épaules.

        “C’est Ao qui l’a reçue probablement. Il a peut-être oublié de la mentionné. Ou peut-être pensait-il être ici lorsque tu arriverais.”


        Les voyages étant imprévisibles, probablement qu’Ao n’avait pas immaginé que son ami - connaissance? Je ne sais trop - arriverait pendant qu’il était occupé ailleurs. Le plus ironique était qu’il m’aurait aussi manqué s’il était arrivé ne serait-ce que dix minutes plus tard.

        Une fois assis saké en main, j’avale ma coupelle d’un coup après ma déclaration. Il s’en doutait, hum? Il a dû faire des recherches de lui-même alors. Son sac est sale… comme lui. Ao ne sera pas très content en rentrant.

        “Je vois. J’ai tout ce qu’il faut, sauf la forge. Probablement pouvons-nous demander à Kaleah-sama l’accès à une d’elle. De tout façon, après moi, elle sera la première à voir le résultat de ton travail.”


        Je ne cache rien à ma Kage, si bien que l’une des premières choses que je compte faire de l’Arme, c’est la lui présenter et en faire un rapport détaillé pour la brigade. Après tout, Kaleah-sama n’est pas seulement Kage du village, mais également la cheffe de la brigade d’interrogation. N’importe quel petit fragment d’information peut s’avérer pertinent entre ses mains.

        Je sors d’un étuis à ma hanche un petit rouleau et en invoque le contenu sur la table. L’ambre et le bocal de cellules apparaissent donc devant le forgeron. Je ne les laisse jamais hors de ma portée après tout.

        Si le secret de la fabrication de l’arme n’est pas encore réellement connu par d’autres, je préférais tout de même m’assurer de n’avoir aucune chance de perdre de tels objets. Après tout, rien n’empêcherait un expert d’en craquer le secret, comme nous nous efforçons de le faire depuis si longtemps.

        “Tu pourras résider ici le temps que tu fabriques l’arme, c’est plus  sécuritaire ainsi. Je resterai aussi avec toi tout le temps. Je refuse de courir le moindre risque.”


        Nous sommes à Jujou, normalement je ne m’inquièterais pas, mais de notre village, deux membres de Mugen ont été créés. Shunzui et Akahiko. Je prends donc aucun risque maintenant, pas avec l’arme pour laquelle Rei est mort.

        Pnj
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          Il n’écoute pas vraiment tout ce qu’elle lui raconte tellement il est focus sur son objectif premier. Il se maudit intérieurement de ne pas être resté à Seizan en vue de la difficulté à trouver une forge à Jujou. Pourtant il doit bien y avoir un vieux pouilleux drogué capable de réparer un minimum les épées des soldats de Jujou non ? À la mention de la Jujoukage le forgeron fait la moue. C’est qu’il n’est pas à l’aise avec les gens alors si en plus il va falloir en visiter d’autres.

          « - Bien. Demandons à votre Kage de nous fournir un four assez chaud. S’il est portatif ce serait pour le mieux.  »

          Simple évidence, il n’allait quand même pas s’exercer à la création devant tout le monde. Cela lui demandait une concentration peu commune et surtout son art était à son paroxysme quand il exerçait seul.

          Son interlocutrice sort un rouleau de sa manche et il y reconnaît l’art subtile du Fuinjutsu, un art fort pratique pour ranger d’innombrable chose sans en subir le poids ou bien pour cacher des secrets. L’un dans l’autre le Seizanjin est admiratif devant les trouvailles que Chinone lui dévoile, l’ambre rouge qui hante depuis plusieurs lunes ses pensées et l’étrange bocal avec les “cellules”.

          Il met une petite pichenette sur le bocal comme pour en tester la résistance et écoute la jujoujun lui souhaiter véritablement la bienvenue dans la bâtisse tout en lui offrant un toit. Il s’en fiche, tant qu’il peut faire brûler le fer aujourd’hui. Une question le turlupine quelque peu concernant l’un des matériaux principaux dont le duo dispose.

          « - De quand ça date ?  »

          Il désigne du doigt les cellules flottant dans un étrange liquide. Il n’y connait pas grand chose en médecine mais tout ceci lui paraît louche. Quand Chinone lui donne la réponse, il fait la moue et vient croiser ses bras sur sa poitrine.

          « - Non. Je peux pas travailler avec ça.  »

          Il paraît quelque peu diva et pourtant c’est bien d’un ton aussi sec que le désert de Sakyuu qu’il s'est exprimé, comme si son art de la forgerie en était insulté.

          « - C’est trop vieux, beaucoup trop vieux. Quand on forge une arme démoniaque il faut du matériel “frais”.  »

          Ses sourcils se froncent quand bien même il s’agit d’une évidence pour lui il a du mal à comprendre que Chinone ait pu lui proposer une telle chose. Elle n’a pas de “mode forgeron” comme lui, c’était idiot de sa part d’avoir pensé qu’elle serait en mesure de comprendre. Il réfléchit à une solution. Habituellement il utilise des morceaux plus gros, il n’est pas certain que quelques cellules soient suffisantes surtout quand la date de fraîcheur est quelque peu dépassée, bien que les progrès de la médecine semblent indéniables sur le sujet. Il se rappela soudainement d’une chose.

          Son doigt pointe l’extérieur.

          « - Il y a une tombe dans le jardin. L’enterrement date de quand ? »

          Manque de tact évident que le forgeron place sous le trait de l’autisme.

          « - J’ai besoin de plus de “matière”, un os ou un truc du genre devrait faire l’affaire et il faut que ça date de “peu”. Quelques semaines, peut-être quelques mois tout au plus.»

          Jonin de Jujou
          Yamanaka Chinone
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          IL N'Y A PAS DE FEU SANS ÉTINCELLE



          Sa question me fait hausser un sourcil, mais la réponse :

          “Si je me souviens bien ça doit être quelque chose comme cent ans.”


          Dabi n’est pas un médecin, ça se voit. Les cellules sont en parfait état et il n’y a rien qu’il peut dire pour changer ce fait. Mais… Mais si ces armes sont réellement faite à base d’être vivants… Enfin, de cellules humaines … Tuer Kurai avec une arme faite à partir de Rei. C’est poétique, très poétique. Je lance un regard à la tombe. Devrais-je?

          Ce n’est pas que ma décision. Yui et Ao aussi. Mais c’est mon arme, ma vengeance. Je soupire. J’hésite. Je n’ai jamais hérité avant. Pas pour ça. Jamais je ne faisais peser mes sentiments dans la balance avant eux.

          C’est horrible, c’est déchirant. Est-ce qu’il m’en voudrait? Peut-être. Probablement. Prendre ses cellules, c’est l’empêcher de se reposer, c’est le priver de peu importe ce qu’il y a de l’autre côtém après la mort.

          C’est blasphématoire.

          C’est la décision la plus tentente que j’ai eu à faire depuis bien longtemps.

          “Au début du printemps.”


          Je fini par répondre. Est-ce que je peux accepter de laisser un doute dans l’esprit de Dabi. Une raison pour qu’il refuse de fabriquer l’arme? Non. Je le sais bien.

          Mais retourner sa tombe, est-ce vraiment la bonne chose? Les cheveux d’Ao vont se dresser sur sa tête lorsqu’il saura. Lorsqu’il verra que j’aurai déterrer mon élève.

          Qu’est-ce que je ne ferais pas au nom de la vengeance? Jusqu’où suis-je prête à aller? Je le sais: trop loin. Toujours trop loin. Innarrêtable machine obsédée avec son but. C’est ce que je suis, ce que j’ai toujours été.

          Mais depuis quand est-ce que le village n’est pas mon but premier?

          Je suppose qu’il me faudra revoir Ichizo. J’ai besoin d’être ramenée à la réalité. Ma vengeance contre Kurai me dévore de l’intérieur. Plus que ma haine pour Ichizo, plus que mon devoir, plus que ce que je n’ai jamais désiré.

          Rei m’a brisée. Non, Kurai l’a fait.

          La dernière phrase de Dabi ne laisse pas place au doute, il peut utiliser Rei pour fabriquer l’arme. J’hoche la tête.

          “Il nous faudra une pelle.”


          Vide. une réalisation qui me vide de tout ce que je suis, de tout ce que je ressens et je ne peux rien du tout pour m’en sauver. L’humanité qu’Ao m’a rendue se fait dévorer à l’Autel de ma vengence.

          Sans attendre, je vais chercher ce qu’il nous faudra pour creuser la tombe de mon disciple et, une minute plus tard, je tends une pelle à Dabi.

          “Allons-y.”


          Pnj
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            Un frisson lui parcourt l’échine. L'excitation dans sa plus pure des formes. Son mode forgeron de l’extrême le pousse dans les plus grands de ces vices. Il ne pense que à sa création et n’a plus que ça en tête. Le duo rejoint le petit jardin et les mains de Dabi se mettent à trembler. Ce n’est pas grave s’il doit profaner une tombe pour son art, mais une petite pointe de remords lui perce le cœur à l’idée que ce corps était sans doute quelqu’un d’important en vue de la décoration de la tombe.

            « - Pourvus qu’il soit assez fort. »

            C’est la seule réflexion qui franchit ses lèvres alors qu’il attend que Chinone leur fournisse les outils. Quand elle lui tend une pelle, il n'hésite pas une seconde avant de la plonger dans la terre rugueuse du jardinet. Le temps avait fait son œuvre et l’effort à fournir ne serait pas vain. De la sueur dégoulinant de son front il se fit la réflexion que si l’un d’eux avait maîtrisé le Doton ils n’en seraient pas là. Après une bonne heure de travail, sa pelle vient heurter une surface solide. Le cercueil.

            La surface lisse et légèrement concave laissait deviner une belle pièce. Oui cette personne avait été aimée, ce “Rei” que mentionne la pierre tombale. Dabi se tourne vers Chinone, soudainement conscient de la chose.

            « - Euh… Je vais ouvrir ok ? »

            Il dégage les charnières et les casse à l’aide de la pelle, profanant définitivement la tombe. Il s’apprête à ouvrir sans faire grand cas des sentiments de la propriétaire des lieux.

            « - Je vais prélever ce qu’il faut. Ce ne sera pas vraiment beau à voir… Je ne suis pas vraiment médecin. »

            Simple constatation. Il sait de quoi il a besoin, c'est donc à lui de faire le “prélèvement”. Malheureusement il se voit obligé de couvrir son visage, l’odeur n’est pas très forte car la décomposition se fait en lieu clos, mais elle demeure présente. Un processus naturel dont il est difficile de s’échapper. Dabi avait toutefois entendu que à Sakyuu certains momifiaient leurs défunts, une coutume des plus étranges.

            Le contact physique lui donnait de l’urticaire habituellement, mais face à ce mort il n’en était rien. À croire que son “allergie” ne s’adressait qu’au vivant. Il repère le bras droit de Rei comme étant “plus fragile” et se dit que le radius était une option viable. Il tire sur le bras et se dit qu’il aurait besoin d’un nouvel outil.

            « - Il me faut un couteau. »

            Il se tourne vers Chinone dans l’espoir qu’elle joue les assistantes. Elle lui tend l’objet et il termine de récupérer ce dont il a besoin avant de refermer le cercueil. Il rentre dans la maison pour déposer l’os avant de revenir.

            « - Désolé c’est pas beau à voir. J’ai récupéré ce qu’il faut, il y a plus qu’à reboucher. »

            Définitivement Dabi n’est pas doué pour les relations humaines…

            Jonin de Jujou
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            IL N'Y A PAS DE FEU SANS ÉTINCELLE


            Pelle en main, je regarde un instant la tombe de Rei, puis Dabi. Son excitation me révolte. Depuis quand ? J’ai fais pire. Pourquoi est-ce que son excitation me dérange à ce point ? Je tente de sortir l’émotion de mon esprit, mais rien à faire, elle reste et pèse dans ma poitrine. Un poids physique. D’une émotion intangible.

            C’est pour ça que je ne peux plus reculer.

            Fragile, cassable. Cassée.

            C’est ce que Kurai à fait de moi. Je me noie dans cette nouvelle réalité, dans ces émotions que je ne devrais jamais avoir accepté.

            Ao a juré de ne jamais regretter. Mais que ce passe-t-il si c’est moi qui regrette ?

            Ma main glisse doucement le long de son nom ‘’Yamanaka Rei.’’

            Yamanaka. Si nous n’étions pas une famille dans la vie, nous le sommes dans sa mort. Famille. Un mot si étranger. Pourquoi me fait-il encore si mal ?

            Je donne le premier coup de pelle, indiquant silencieusement à Dabi qu’il n’avait pas le temps de s’exciter sur ce qu’il faisait. Après une heure de travail, de sueur, de saleté, on entend les pelles qui toquent à l’entrée du cercueil.

            “Essaie de pas trop l’abimer.”


            Dis-je lorsqu’il dit qu’il va ouvrir. Des mots qui sont sortis avat que je ne les retiennent, avant que je ne le comprennent. Je me sentais mal. Je me sentais mal d’ouvrir le cercueil de Rei.

            hah!

            HAH!

            Je me sens mal de le déranger dans son repos. Quelle farce. Je suis devenue si risible.

            J’étouffe.

            Dabi parle, mais… Mais je ne comprends pas vraiment ce qu’il dit. Le son m’atteind, mais c’est comme si mon cerveau est dans un bocal et je ne peux comprends rien.

            Je suis dans un arbre, mais j’ai la tête sous l’eau et je me noie. Je ne bouge pas d’un poil. Mon regard se fixe sur la carcasse en décomposition et les gestes brusques de Dabi. Il n’est pas un médecin. Il n’est même pas délicat.

            Et mon corps bouge machinalement, lui donnant les outils dont il a besoin sans détacher mon regard de Rei. Il ne se ressemble même plus.

            J’ai déjà vu des corps en décomposition. Même de gens que je connaissais. Jamais il ne me frappé de cette façon avant.

            “Deuxième étage, troisième porte à partir de la gauche. Se sera ta chambre. Va t’installer.”


            Lui dis-je lorsqu’il parle de reboucher. Je veux qu’il parte. Je veux qu’il disapraisse. Je veux réconforter Rei, déjà mort. M’excuser. Je veux lui demander pardon de mon affront ultime à sa personne, à sa mort.

            “Je vais le faire.”


            Pnj
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            Pnj
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              La voix de Chinone n’est pas aussi sereine que d’habitude. Normal à vrai dire mais c’est une nuance difficile à saisir pour le forgeron qui ne pense pas à mal mais n’arrive pas à faire mieux. Les conversations polies, c'est toujours compliqué et il est un peu gauche pour ce genre de choses. Le fait est qu’il a maintenant son lieu de villégiature, mais il ne compte pas réellement attendre à ne rien faire. Il comprend toutefois que la jeune femme souhaite qu’il parte et ne touche plus à la tombe. Il a sans doute fait assez de dégât comme ça.

              « - D’accord. Je vais faire le nécessaire et rassembler mes outils. Vous n’avez qu’à me dire quand tout est bon pour vous. »

              Il a conscience que son excitation est palpable, pire encore elle le fait trembler de tous ses membres. Il se doit d’être patient, mais quand on est à l’aube d’une découverte et on est comme happé par le vide. Une envie de tomber dans ce trou sans fond de connaissance, de tester des choses, d’apprendre de ses nouvelles erreurs et on a conscience que ce l’on tient entre ses mains c’est nouveau et c’est surtout un trésor que beaucoup viendront à complimenter et à imiter.

              Il rejoint la maison, récupère l’os de Rei qu’il prend soin de nettoyer dans un seau d’eau qu’il pense être destiné à quelques ablutions. L’eau rougit et l’os apparaît dans sa plus belle des colorations, un blanc pur, angélique jugeront les plus pieux. Il récupère son sac couvert de boue et se dirige vers la chambre qui deviendra bientôt son atelier de fortune.

              Il déverse le contenu de son sac sur le sol, récupère un marteau et entreprend une macabre action : briser l’os de Rei. Il doit le rendre à l’état de poudre, c’est ce qui lui paraît le plus logique. Il décide de frapper à mainte reprise le radius dans une sorte de bol en métal qu’il avait avec lui et entend l’os se briser sous l’action. Le travail est grossier mais à son goût suffisant. La forge s’occupera du reste mais la moelle demeure encore assez tendre et doit donc être riche en “matière”.

              Le forgeron inspecte ensuite ses outils, se demandant lesquels lui serviront le mieux pour ce qui s’annonce ensuite. De toute manière, il se devra d’improviser en fonction de ce qu’on lui donne, mais il doit le faire vite et sous aucun regard. Il se doit de garder secret cette conception, c’est son moment à lui, rien qu’à lui…

              Jonin de Jujou
              Yamanaka Chinone
              Jonin de Jujou
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              Yamanaka Chinone
              Il n'y a pas de feu sans étincelle [TW +16] 6b432377a2c2319ed2cc84a6cca4e57e992cd713 MESSAGES : 396
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                Objet:
              Je le regarde dans son cercueil, sans prêter plus d’attention à mon visiteur. Pour l’instant Rei est tout ce que je vois. Lui et tout ce qui avait mené à maintenant. Kurai, son sabre, Rei, les paroles, le retour.

              Le retour alors que j’avais traîné son corps sur mon dos tout le long du voyage, des jours durant, sans arrêts, à moins d’être nécessaires. Aux portes, quand Ao m’a accueillie. Yui et la douleur qu’elle a exprimée. L’enterrement. Le nom. Tout.

              Depuis sa mort, tout a spiralé hors de contrôle, hors de portée. Kurai est devenu une ombre omniprésente, une obsession malsaine.

              Et je regarde son corps, ses os. L’obsession si omniprésente qu’elle m’a menée à désacraliser sa tombe. Je me glisse dans le trou et caresse sa tête.

              Peut-être que tu ne la veux pas, mais je vais t’apporter sa tête. Il va payer pour ce qu’il t’a volé.

              Et je referme le cercueil, rebouche le trou. Ao va vraiment détester ça.

              Ça me prend un moment, et je vois sa famille qui passe, lancent leurs regards accusateurs et chargés de jugement. Ils ont raison. Depuis que je suis arrivée ici, je n’ai semblé que de plus en plus perdre la tête. La mort de Rei, le sommet, Mugen, Kurai, les fées. Tout ce que je fais… je ne suis pas dans le même univers qu’eux, je ne l’ai jamais été. Ils n’existent pour moi que parce que nous portons le nom d’Ao. Ils comptent pour lui, c’est bien la seule raison pourquoi je n’aboie pas pour les forcer à regarder ailleurs.

              Une fois ma tâche terminée j’écris à Kaleah et envoie mon clone directement avec la lettre.

              Le forgeron pour l’arme antique trouvée lors de ma rencontre avec Kurai est arrivé, il pense savoir comment la fabriquer. Nous aurions cependant besoin d’un four portatif pour le forger. Une fois l’arme terminée et son secret dévoilé, je viendrai faire un rapport détaillé sur les trouvailles. Mais cela implique l’utilisation de cadavres.”

              Ça devrait quand même piquer son intérêt un peu. Kaleah-sama est une femme pragmatique qui sait à quel point le savoir est important pour le pouvoir. Et une arme si importante qu’elle a été cachée des villages ninjas … c’est un savoir à sur lequel on ne peut pas cracher. Si Jujou est le premier village à posséder une telle arme… Il y a de quoi dorer notre blason un peu plus encore.
              dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
              Yamato Shin
              dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
              Yamato Shin
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                Objet:
              Il est dans une sorte de transe, des perles de sueurs coulent à son front alors qu’il fixe ses outils à la recherche de celui qui serait l’idéal. Il se fait de multiples scénarios, réfléchissant aux matériaux qui peuvent lui être fournis, doutant quelque peu de l’aptitude des Jujoujin à maîtriser l’art de la forge. Après tout, ils ont peut-être peur de mettre le feu à leur maison, il faut dire qu'ici tout semble inflammable.

              Le bol de poudre d’os, semblable à un élément alchimique à été mis de côté et il ne lui reste en vérité rien de plus à faire. Il doit attendre… Il n’y a rien de pire pour quelqu’un comme lui, homme consacré à son art ayant en lui un mode forgeron qui lui crie de se mettre au travail et de devoir attendre qu’on l’y autorise. C’est le pire des châtiments. Bien plus que si on lui avait accordé une étreinte physique et que son urticaire l’avait repris.

              N’y tenant plus, l'homme rassemble ses affaires dans son sac et bol à la main sort de sa “chambre de fortune”. Il veut savoir où ça en est, est-ce que les autorités ont au moins été prévenues ? Il ne veut pas tarder, ses mains tremblent d’excitation. Ce qu’il s’apprête à faire peut de personne en sont capables, pire encore cet art avait été gardé secret jusqu’à maintenant.

              Il n’a guère le temps de s’inquiéter plus qu’un groupe de soldats entre dans la maison. Les bras chargés d'instruments de métallurgie. De toute évidence la Jujoukage avait accepté la requête de Chinone et avait réquisitionné assez d’équipement. Nagai Kaleah (il lui semblait que c’était son nom sans réel certitude) avait fait les choses en grand. Quand il voit plusieurs hommes transporter un four de pierre, il leur indique le jardin comme s’il était le propriétaire des lieux. Ils le déposent non sans mal et le forgeron tourne autour tél un rapace pour évaluer les capacités de ce dernier. Chacun le regarde avec attention, ce qui l’irrite quelque peu, mais il consent à hocher la tête et à “gentiment” leur faire signe de partir un peu plus loin. Il ne perd pas de temps et jette déjà quelque bûche sous la forge pour l’allumer.

              Il s’agit de trouver la bonne température il faut que ce soit ni trop froid ni trop chaud. Il regarde également la qualité du fer qu’on lui a apporté et le juge acceptable. La qualité semble toutefois meilleure à Seizan, mais en vue de l’alliage qu’il prévoit de faire, cela n’a pas une réelle importance. Il est presque certain que la puissance de l’arme ne vient pas de la qualité du fer qui est employé mais bien des autres éléments.

              Kaji est dans son monde, la forge lui prend tout son esprit si bien qu’il ne fait pas attention à Chinone et à ce qu’elle fait. Ces yeux fixent les flammes cherchant le moment opportun. Il jette parfois quelques morceaux de métal rouillé afin de voir leur réaction face aux flammes, trop froide il ne se passe rien, trop chaud le métal fond rapidement ne lui laissant pas le temps d’agir. Quand la température idéale est atteinte, il commence son ouvrage et met à chauffer le fer que Jujou lui a gracieusement fourni. Sans plus d'explication, il demande alors à Chinone de lui fournir l’ambre. Sans doute qu’elle souhaite rester à côté de lui, mais pour ceux qui n’y sont pas habitués la chaleur de la forge peut parfois être écrasante.

              Quand le fer est chaud, semblable à de la lave en fusion de part sa texture, il glisse alors l’ambre à l’intérieur qui fond en libérant une coloration carmin. Il demande alors à sa comparse de lui donner le bol de poudre d’os. Il déverse le contenu sur la préparation, une odeur de brûlé se fait sentir alors qu’il remarque l’espace de quelques instant une couleur bleu apparaître avant que le rouge ne prédomine à nouveau. Sans doute le signe que ça marche.

              Il laisse quelque temps la boule de fer en fusion dans la forge avant de la saisir avec des pinces et de la plonger dans un seau d’eau. Il la retire prestement et comment à marteler la sphère incandescente.

              « - Je vais te forger des gants. Lors de mes recherches j’ai compris que c’était la forme qui fut utilisée autrefois et qui semble la plus adaptée. »

              Simple remarque qui signe une prise de parole qu’il n’avait pas faite depuis au moins une heure.

              Le forgeron martèle son fer de puissant coups de marteau avant de se saisir de deux coques de pierres. Un moule pour des brassards, communément utilisé à Seizan. Quand la préparation entre à l’intérieur, Kaji s’essuie le front.

              « - Il n’y a plus qu’à attendre. Environ quatre heures je dirais. Ensuite il n’y a plus qu’à briser le moule de pierre avec un marteau pour en extraire les plaques.  »

              L’attente sera longue et le maître de la forge décide de passer son temps allongé au sol à contempler les nuages, essayant de trouver un sommeil réparateur qui ne souhaite pas venir. Quand d’après la course de l’astre solaire le temps est écoulé, le forgeron vient porter le coup libérateur. La pierre cède aisément et libère alors les plaques de ce nouveau type d’arme. Avant qu’il ne comprenne réellement ce qu’il se passe, une lumière bleuté vient à s’échapper des plaques de métal, le faisant lâcher prise sous la surprise. Il lui semble alors voir une forme, un visage, celui d’un mort qu’il a déterré aujourd’hui…

              « - Incroyable…. Incroyable ! IN-CROUY-ABLE !!!  »

              Il n’en croit pas ses yeux et alors que la silhouette est déjà en train de s’estomper dans les airs, il contemple ses mains, prenant conscience qu’il a réussi ce prodige de recréer une arme Nephilim.

              « - Vous avez votre arme. Je peux l’ajuster à votre convenance, mais ça à marché. J’ai hâte de voir de quoi vous serez capable avec !  »

              L’excitation malaisante d’un homme qui ne se consacre qu’à son art malgré les conventions et qui ne prend pas conscience que le deuil peut peser beaucoup sur le cœur des gens.

              -Fin de narration pour moi !
              - Tu obtiens une arme Nephilim : Michinori Tenjiru, le drame ne fut pas inutile.

              Michinori Tenjiru (lit. Chemin Changeant):

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