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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Remplir sa part du marché [ Ft Hotaru ] K0ou
    Tadake Kyoshiro
    "Le Démoniste" / Jonin de Seizan
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    Tadake Kyoshiro
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      Objet: 1 miroir du reset - Armure en fer 1* -2 Armure 2* - 10 bombes - 5 parchemins explosifs - 2 kits de réparation - 2 kodachis - 1 katana ( départ ) - 1 wakizashi ( création ) - 1 épée démoniaque ( Sekitsui) - 1 ambre rouge - 1 morceau de fer de météorite
    Remplir sa part du marché.




    Qui était le salopard qui avait dit que la vie était un long fleuve tranquille ? Le jeune homme s'était toujours débrouillé pour passer de bonnes journées, jusqu'à présent, alors pourquoi avait-il autant de mal à se concentrer sur la moindre petite tâche, depuis trois jours ? Il n'avait pas eu de nouveau cauchemar, de nouveau souvenir dans sa vie passée, alors pourquoi avait-il autant de mal, pour faire deux simples petits wakizashis de rien du tout ? Ce n'était pas la première fois qu'il avait une telle commande, alors pourquoi n'avait-il pas réussi à l'honorer, trois jours après ? Selon ses propres critères cette attente était inhabituelle, inacceptable même...mais peut-être était-ce à cause de la cliente qui avait passé cette commande. Bien sûr que c'était à cause de cela, car il n'arrêtait pas de se jouer le scénario dans sa tête, encore et encore, sans réussir à faire autre chose que s'arracher les cheveux, en se demandant ce qu'il aurait pu faire de différent.
    Il n'était pas homme à laisser les gens rentrer facilement dans sa vie, ou rentrer tout court d'ailleurs mais, à présent qu'il l'avait fait, il comprenait pourquoi il ne s'était rapproché de presque personne, jusqu'à présent. Il n'arrivait pas à se concentrer, car tout ce à quoi il pensait était le goût sucré des lèvres de la Oomori, ainsi que la façon dont ils s'étaient séparés, quelques jours plus tôt. Il avait fui. Il aurait dû faire face en assumant son geste, en étant clair sur ce qu'il voulait, mais il n'avait pu l'être, car il n'avait jamais eu à l'être auparavant. D'habitude il prenait ce qu'il voulait, sans aucun remord, mais avec elle c'était si différent que, trois jours après, le jeune homme n'avait pratiquement pas mangé et encore moins dormi, si bien que ses joues étaient creusées et son teint n'était plus aussi rayonnant que d'habitude.

    Il n'avait pas faim, ni soif. Il n'avait envie de rien, il n'arrivait à rien, et cela commençait à le rendre malade. Il n'aimait pas être comme cela. Il n'aimait pas sentir qu'il s'était transformé en épave ambulante, loin du colosse héroïque qu'il souhaitait être, simplement parce qu'il ne savait clairement pas exprimer ce qu'il voulait, quand il s'agit d'un sujet personnel. Il pouvait rigoler et plaisanter de tout...sauf de ça. Non, il ne pouvait pas rester ainsi. Il devait faire un effort. Un effort pour la voir, un effort pour lui remettre sa commande, en espérant que, après arraché le bandage, il se sente mieux...il n'était pas naïf au point de croire que cela arriverait, mais il devait essayer car il n'arrivait plus à rien. Il rangea donc les deux wakizashis dans un petit coffret en bois, attrapa sa première veste noir venue, avant de se diriger vers le quartier résiduel, où il demanda la direction pour trouver la maison de Hotaru.
    Le colosse resta figé pendant deux bonnes minutes devant la porte, le poing lever, avant de se faire violence pour frapper. Il aurait espéré qu'elle ne soit pas là, qu'il ait à repasser plus tard, mais il n'en fut rien. Son corps se figea lorsqu'il entendit les pas de l'autre côté de la porte et, lorsque cette porte s'ouvrit, Kyoshiro déglutit un instant, pour se donner la force dont il avait besoin.

    Hey.



    Pas de grandes salutations ou de sourire enjôleur, il était trop épuisé mentalement et physique pour parvenir à un tel effort. Une partie de lui était contente de ne pouvoir voir l'expression faciale de sa camarade, bénissant sa propre cécité, mais il ne devait penser ainsi car c'était une attitude de couard. Il devait parler, expliquer pourquoi il était là et, aussi douloureux que cela soit, il pourrait rentrer chez lui et passer à autre chose...enfin c'était le plan initial mais, maintenant, face à elle, il n'était plus sûr de rien. Allez ! Allez, bouge, crétin des montagnes ! Après un effort surhumain il redressa la tête, difficilement, avant de tendre le petit coffret à la demoiselle, et lui expliquer :

    Je ne te dérangerai pas bien longtemps. Je suis venu te remettre ta commande, comme promis. Désolé pour l'attente.



    Il était au plus bas, mais il restait un homme de parole et devait honorer son accord, jusqu'au bout. Voilà pourquoi il était là...officiellement en tout cas. Pas de sourire, pas de plaisanterie sur le fait qu'il ait pu lui manquer ou non. Il se contentait du strict minimum car, en ce moment-même, il n'était plus que l'ombre de lui-même, même s'il tendait de prétendre le contraire en maintenant la tête levée et les épaules solides. Prétendre, c'était bien tout ce qu'il pouvait faire, pour le moment. Ainsi, la commande enfin remise, Kyoshiro commença à tourner les talons, pour rebrousser chemin, en concluant d'un discret :

    Tu me diras si cela convient à tes frères. Je peux toujours changer la garde et les couleurs du manche, si cela n'est pas à leur goût. Allez, à plus tard.


    Pas de plaisanterie sur la qualité supérieur de ses lames. Il insinuait même que ses œuvres pourraient ne pas convenir...il n'était définitivement pas au top de sa forme.


    Visuel des wakizashis:
    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    remplir sa part du marché


    Hotaru n’était pas du genre à tout retourner dans sa tête. À la place, elle bougeait, elle oubliait. Ça faisait mal, on n’y pensait plus, on passait à autre chose, mais depuis trois jours, elle n’avait pas vraiment quitté la maison. Elle ne prenait pas le sabre, elle n’osait pas le regarder, car elle chaque qu’elle le faisait, elle le revoyait, elle l’entendait dans sa tête. Elle était consciente qu’elle n’avait aucunement géré la situation, qu’elle aurait dû rester, qu’elle aurait dû lui dire qu’elle ne pas qu’ils s’en arrêtent à ça.

    Mais ce n’était pas sage. Pas au sein d’une même équipe et pourtant … c’était à prévoir depuis qu’ils avaient commencé à jouer l’un et l’autre qu’il devrait bien y avoir quelque chose de ce genre qui arriverait, mais bien sûr, elle ne s’y en était pas attendu et … et elle maintenant elle se retrouvait là à en vouloir plus qu’on pouvait lui donner, le cœur un peu plus brisé qu’elle n’avait jamais imaginé.

    Ce n’était pas le temps de se laisser à aller comme ça ! Ce n’était pas comme si elle le connaissait depuis longtemps non ?

    Elle avait joué le jeu et elle avait perdu, mais ça allait finir par passé. C’est qu’elle avait entendu. Se sera un bizarre, ça lui fera mal un moment, mais après, ça va passer, ils pourront se reparler comme avant et …

    Elle roula sur le côté. Elle était allongée de tout son long dans le petit dojo chez elle. Elle avait tenté de pratiquer quelques enchaînements, mais la tête lui tournait. Probablement parce qu’elle avait à peine mangé depuis qu’elle était rentrée, trois jours plus tôt. L’estomac était noué à la fois d’anticipation et de cette horrible sensation de regret.

    Bien sûr, le soudain changement de routine de la jeune femme ne passa inaperçu par ses frères qui se moquèrent un peu, puis, rapidement s’inquiétèrent. L’un d’eux, elle ne se souvenait plus lequel avait même demander à savoir ce qui se passait, mais elle n’avait rien dit. Devant son silence, les jumeaux avaient opté pour prendre un peu de recul et la laisser seule quelques temps. Heureusement pour elle, car elle ne voulait aucunement avoir à les gérer en plus de se gérer elle-même.

    Femme rationnelle, elle se força à se lever. Elle allait manger, même si elle n’avait pas vraiment faim. Mais elle n’était pas encore à la cuisine qu’elle entendit toquer. Faisant volte-face, elle alla ouvrir la porte. D’un coup, elle aurait sincèrement aimé ne pas être à la maison.

    Sauf … Sauf qu’elle ne pu s’empêcher de voir qu’il n’avait pas l’air bien.

    Ça passait qu’on lui avait dit … mais était-ce vraiment le cas ? Est-ce que ça passait réellement ? Là maintenant, devant lui, elle n’en avait pas du tout l’impression.

    Hey à toi aussi.



    Elle était inquiète et ne pouvait pas le cacher, même si elle le tentait de toute ses forces. Il lui présenta alors ce qu’il était venu faire et … il y avait quelque chose dans son ton qui l’embêtait. Il était plat, sans artifice, sans farce, sans … Se sentait-il mal ? Était-ce parce qu’elle était partie trop rapidement trois jours plus tôt ? Avait-il réalisé la raison de son départ et tentait de ne pas lui donner de faux espoir ? Non probablement pas, pas avec une tête comme ça.

    Tu ne me déranges pas … Et sincèrement, tu as été plutôt rapide.


    Elle jeta un coup d’œil dans la boîte pour en voir le résultat. C’était un travail incroyable, comme chacune des armes qu’elle avait vu dans sa forge. Lorsqu’elle releva la tête, il était déjà prêt à partir. Se Hâtant à poser la boîte dans le hall d’entrée, elle s’élança en sa direction, attrapant sa manche.

    Attends … reste un moment … S’il te plaît ?


    Mais par Jashin, qu’est-ce qui l’avait possédé à lui demander ça. Il ne voudrait probablement pas rester, il ne voudrait probablement pas lui parler s’il pensait qu’elle s’attendait à plus de lui. Il fallait mettre les choses au clair. Lui faire comprendre qu’elle n’allait pas l’embêter avec ça.

    Viens prendre au moins le thé et je dois te payer, non ? Reste un peu … enfin, si tu as le temps, je ne voudrais pas t’empêcher de faire quoi que ce soit.


    C’était là, c’était trop tard. L’inquiétude dans sa voix, ses doigts fermés un peu trop fortement su sa manche. La peur de le voir partir dans cet état et de ne rien pouvoir faire lui était tombé sur les épaules comme si pesait tout le poids du monde. Elle ne voulait pas le laisser partir … Est-ce que ça faisait d’elle une idiote ? Peut-être, mais elle voulait bien l’être si ça pouvait lui être utile.
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    Tadake Kyoshiro
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    Puisque Kyoshiro n'en avait rien à faire de l'avis de ses contemporains, rares étaient les conversations qui le mettaient réellement mal à l'aise. Il parlait toujours sans détour, sans compromis et, soit la personne arrivait à toléré son aspect brutalement honnête, soit...non, et la conversation finissait abruptement. Il n'avait pas de temps à perdre avec qui que ce soit, alors il préféré aller à l'essentiel, sans détour, sauf quand il y voyait un quelconque intérêt. Il n'avait qu'une vie, alors autant essayer d'en profiter au maximum, sans perdre de temps, non ? C'était là sa politique, mais rares étaient les moments qui l'avaient autant fait stresser que celui-ci.
    D'un point de vue extérieur ce n'était qu'une routine pour lui, que de remettre une commande à un client, alors pourquoi ? Il aurait pu se cacher derrière une bonne excuse, affirmant que la demoiselle n'était en rien similaire aux autres, ce qui était vraie, mais ce n'était là qu'une partie du puzzle. Le problème était avec lui, avec ce qu'il avait fait, avec comment il avait géré la chose, et avec comment il se sentait en ce moment. La réponse ? Comme une merde. Il était impulsif, cela n'était pas une surprise, mais il y avait un monde entre agir abruptement et en assumer les conséquences, derrière. Il n'était pas doué pour être honnête envers lui-même, pour écouter ce qu'il voulait vraiment, et cela s'était vérifié quand il avait embrassé la demoiselle, dans un élan de...il ne savait pas trop comment le définir, à vrai dire.

    Quand il pensait à elle, il la voulait, c'était simple que cela. Il ne parlait pas forcément des plaisirs de la chair, ou un désir égoïste de posséder mais...il la voulait, tout simplement. Il était bien avec elle. Calme. Transparent, pour ainsi dire, sans quoi il n'aurait jamais évoqué le moment le plus tabou de sa vie. Il avait donc agi d'instinct, parce qu'il pensait que c'était la chose à faire mais...il n'avait pas réfléchi aux conséquences. Aux conséquences pour elle, pour lui et pour l'équipe. En fait non, il n'avait pas voulu y réfléchir, mais il n'était pas assez stupide pour ignorer que tout acte avait forcément des répercussions.

    Oui il avait été rapide, selon les critères normaux des forgerons, mais Kyoshiro n'était en rien normal et, d'habitude, il aurait été bien plus performant que cela. Peut-être que Hotaru ne voyait pas les choses ainsi mais, à sa réponse quant à la rapidité de la commande Kyoshiro n'eut même pas la force de hausser les épaules. Se contentant d'un :

    Hum, pas aussi rapide que je le devrais. Mais bon, on ne presse pas la perfection.


    Bonne tentative, mais l'énergie n'y était pas. Cette vantardise sonnait fausse, dans la bouche du jeune homme, en cet instant. Il essayait et il échouait, comme à chaque fois. Il ne pouvait pas échouer davantage, pas avec elle, c'en était trop. Il essaya de partir, pendant que ses jambes répondaient encore à son commandement, mais la demoiselle ne voyait pas cela de cet œil. En sentant sa main se refermer sur sa manche, le colosse se figea un instant, en se demandant si elle voulait qu'il reste, pour crever l'abcès, ou pour toute autre raison qui lui échappait. Après tout elle aussi était partie, elle aussi n'avait pas donné signe de vie pendant trois jours : il n'avait pas besoin de plus de signes, pour comprendre qu'elle ne voulait rien avoir à faire avec lui.
    Le colosse extirpa sa main de sa poche et, pendant un instant hésita à saisir la main de la demoiselle mais se ravisa au dernier moment. Ce serait cruel de sa part de remuer le couteau dans la plaie, alors que Hotaru ne semblait guère intéressée, ce que l'aveugle comprenait bien. Là il trouva l'énergie pour hausser les épaules, quand la demoiselle mentionna le paiement de la commande qui, d'ailleurs, n'avait jamais été exigé ou établi.

    Il n'a jamais été question d'argent, pas avec toi. Mais bon...je dois avoir le temps pour un thé.


    Quitte à lui donner le coup de grâce, autant le faire autour d'un thé plutôt qu'ici, dans la rue, à la vue de tout le monde, non ? C'était ce que l'aveugle pensait alors qu'il laissait Hotaru passer devant. Ses mains tremblantes cachées dans ses poches, la mâchoire serrée pour ne laisser rien transparaître de son stress quant au fait d'être ici, le jeune homme laissa ses quatre sens le guider, dans cette demeure qui lui était étrangère. Ce calme et ces senteurs...cela devait sans doute être agréable de vivre ici. Mais non, il n'était pas là pour ça. Il n'était pas là pour penser ainsi car, de son point de vue, Hotaru l'avait juste amené ici pour tuer cette relation dans l’œuf, avant même qu'elle ne commence. Peut-être avait-il tort, mais il ne pouvait concevoir l'idée que quelqu'un veuille de lui, quoi qu'on lui en dise, quoi qu'il laisse paraître.

    Il brisa donc le silence, en essayant de dévier et retarder le sujet, autant que possible, en lançant doucement, de sa voix fatiguée :

    Tu penses que les lames leur conviendront ? Tu connais mieux leurs goûts que moi.

    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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      Objet: Armure de fer ★ : Armure légère, plume pour écrire héritée de ses parents, Katana ★, un ensemble de kunai
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    Ils vont probablement aimer, les dragons et les couleurs leur vont bien le faire, mais après, ils ne sont pas comme moi de ce côté-là., mais je leur offre des armes à chaque anniversaire. Ils vont finir par en avoirs marre de moi à la longue. Comme si jamais ils n’en avaient pas assez ….


    Un rire nerveux vint la secoué. Elle s’était laissée emporté et n’avait pu s’arrêter. La situation n’était déjà pas des plus optimale et la voilà qui divaguait sur les cadeaux d’anniversaires qu’elle avait faits à ses frères au cours des dernières années.

    Elle chassa le tout de son esprit en secouant la tête de droite à gauche pour se recentrer alors qu’elle le guidait vers la salle à manger.

    Installe-toi, je vais aller préparer le thé. .


    À peine eut-elle terminé sa phrase que déjà elle quittait pour la cuisine ou elle prépara l’eau et le thé. Si elle avait aimé que tout ça lui prenne un peu plus de temps, histoire de se donner le courage manquant, mais également de l’aider à trouver les mots qu’elle comptait dire, elle réalisa rapidement que jamais elle n’aurait asse de temps pour ça. Peu importe si mille années passaient alors qu’elle était encore dans la cuisine.

    Un thé ce qu’il y avait de plus normal, un thé vert, un sencha. Elle était loin d’être prétentieuse et ses goûts en matière de boisson le reflétait bien et ne sachant ce que Kyoshiro appréciait boire … elle opta pour ce qu’elle savait apprécier.

    Lorsqu’elle revint à la salle à manger, elle posa le thé sur un des petites tables en deux coussins à même le sol.

    Si le thé ne plaît pas, je peux en refaire un autre … j’ai oublié de te demander ce que tu préférais ….


    Elle espérait qu’il lui dirait que ça ne le faisait pas, ça lui donnerait une autre raison de terrer dans la cuisine, mais ce ne fut pas le cas.

    Inspiration tremblante et … et il était temps de se lancer. Une fois cela fait, elle pourrait passer à autre chose et tenter de lui remonter le moral pour vrai, chose qui était la raison initiale de l’invitation à l’intérieur.

    Écoute … je voulais dire … Si ça t’inquiète que je j’agisse en en idiote à cause d’un baiser … ce n’est pas mon genre … .


    Elle marqua une pause. Hotaru avait l’impression qu’elle disait tout ce qu’il ne fallait de la pire façon. Elle n’osa pas poser son regard sur l’homme alors qu’elle parlait. Elle ne voulait pas voir son expression. Elle savait qu’aborder le sujet d’abord était preuve qu’elle y accordait une quantité phénoménale de pensées et d’arrière-pensées, mais c’était ce qui l’empêchait de retourner à leur relation aussi simple et naturelle qu’elle avait été.

    Ce que je voulais dire, c’est je suis professionnelle et je ne compte pas agir en idiote. .


    Elle prit son visage à deux mains, faisant une pause, vraisemblablement mettant un peu d’ordre dans ce qu’elle cherchait à dire. Elle n’avait pas l’impression d’être claire, mais elle ne voulait pas non plus lui dire directement ce qui se passait dans son esprit. Après tout, elle se sentait suffisamment ridicule, elle n’avait pas besoin que lui aussi en vienne à cette conclusion. Pourtant, elle savait que le malaise ne serait pas dissipé si elle ne tentait pas de lui en parler.

    Si ça t’embête, que ce n’était qu’impulsif et que tu n’y vois rien du tout – ce n’est pas comme si je m’attendais à quoi que se soit hein ! mais c’était un peu l’émotion et je comprends si tu n’y voyais rien derrière et ce n’est pas un problème, je ne compte pas te faire de la misère avec ça, mais en même temps, ce n’est pas comme si je n’y avais pas pensé du tout -enfin, je n’arrête pas d’y penser, mais ça va bien finir par passer - même si – enfin c’est pas compliqué – si mais non – .


    Oui, bon, peu importe la technique qu’elle avait employée pour remettre de l’ordre dans son esprit … ça laissait à désirer parce que ce qu’elle ne disait ne semblait plus faire de sens autant pour elle que n’importe qui écouterait le déluge verbal tinté de nervosité. Sa voix craquait un peu par moment, mais le débit rapide des mots qui s’enchaînaient les uns après les autres ne laissait que très peu de place à plus d’émotions.
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    Kyoshiro n'abordait pas le sujet de ce cadeau, parce qu'il s'inquiétait réellement de l'avis des deux frères quant à sa réaction, mais parce qu'il n'était pas à l'aise, et c'était le seul sujet qu'il avait en tête. Il n'était pas doué pour parler de la pluie et du beau temps, ou pour y voir un quelconque intérêt, voilà pourquoi il avait voulu partir aussi vite que possible, avant que la demoiselle ne lui demande de rester. Pourquoi était-il resté ? Pourquoi avait-il accepté ? Voilà tout ce à quoi il pensait jusqu'à arriver à la salle à manger, jusqu'à ce que la demoiselle ne disparaisse pour aller préparer du thé.
    Il avait toutes les raisons du monde de vouloir partir, de vouloir être n'importe ou sauf ici...et en même temps, il avait toutes les raisons du monde de vouloir rester. Il n'était pas un couard. Il ne fuyait pas les combats et, si cette journée devait se finir encore pire que les précédentes, alors il devrait assumer ses décisions et assumer que son point de vue ne soit pas le même que Hotaru. Il n'avait pas peur puisqu'il s'y était déjà préparé, il...il devinait déjà ce qu'il allait entendre, et cela ne lui plaisait guère. Ainsi, soupirant de fatigue, Kyoshiro s'assis par terre, retirant le bandeau qui entourait ses yeux, avant de passer une main sur son visage, comme pour essayer de faire le ménage dans sa tête. C'était vain, évidemment, car à peine la demoiselle était-elle revenu qu'il serra la mâchoire, à nouveau, en essayant de ne rien laisser paraître. Même après tout ce qu'il avait fait, ou tout ce qu'il n'avait pas fait,  elle prenait quand même le temps de lui faire du thé...peut-être, simplement, parce que la politesse l'exigeait. Ainsi, le jeune homme se fendit d'un simple remerciement, à voix basse :

    Je ne suis pas difficile. C'est déjà gentil que tu m'en proposes.


    Après la façon dont nous nous sommes séparés. Voilà ce qu'il aurait voulu dire, mais ces mots ne parvinrent pas à traverser le seuil de sa bouche. Il ne voulait pas être celui qui aborderait le sujet. Il ne voulait pas être celui qui initierait une conversation qui allait lui rappeler à sa propre situation. Après tout, qu'y avait-il à espérer, de tout ceci ? Il n'était qu'un aveugle, un homme imparfait qui n'avait rien à apporter sur la table. Il avait simplement eu tort d'espérer, pendant un moment, qu'il puisse avoir plus que ce qu'il avait déjà. Il avait été gourmand, trop gourmand, et maintenant la vie allait le lui faire payer.
    Son corps se raidit à nouveau quand la mention du baiser fut mentionnée et, si le jeune homme garda la tête baissée, le visage penché sur la tasse de thé juste devant lui, il sentit ses épaules s'affaisser un peu plus lorsque la demoiselle précisa que, en dépit de ce qu'il se passait, elle était professionnelle et l’irrationalité n'était pas de mise. Eh bien voilà, il était désormais fixé. Il allait écouter le reste mais il était fixé et, en guise de réponse, se contenta d'un simple et neutre :

    Je comprends.


    Bien sûr qu'il comprenait. Kyoshiro n'était pas un bourreau des cœurs ni une fleur bleu. Il agissait d'instinct mais il n'était pas du genre niais, à s'asseoir dans l'herbe et regarder les papillons voler dans les airs. Il était un homme de demoiselle, un colosse qui ne laissait jamais personne rentrer dans sa vie, car il n'avait pas le temps pour ces bêtises. Il le savait, oui, mais l'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre...c'était différent. Enfin voilà ce qu'il pensait recevoir mais, alors que la demoiselle commençait son explication confuse, alors qu'elle essayait de rassembler ses pensées en un discours cohérent, la vérité vint frapper le jeune aveugle à la figure. Il...s'était-il trompé depuis le début ? Avait-il mis la charrue avant les bœufs, convaincu que rien n'était possible et qu'il fallait l'accepter, sans sourciller ? Petit à petit, à mesure que le discours confus s'accélérait, le jeune homme compris que Hotaru était aussi perdu que lui, sur ce qu'il s'était passé, trois jours plus tôt.

    Crétin...quel crétin il pouvait être, franchement. Ainsi, redressant légèrement, il passa une main sur son visage, avant de couper la parole de la demoiselle, d'un :

    Attends...


    Il resta silencieux, un instant, parce qu'il ne trouvait simplement pas ses mots. Il le devait. Il ne pouvait plus faire machine arrière, à présent.Prenant une profonde inspiration, ses yeux ouverts, ses orbites lactées fixant le liquide flottant dans la tasse, juste devant lui, il essaya alors d'expliquer :

    Je ne laisse personne rentrer, parce que j'aime garder le contrôle sur ma vie. Je suis peut-être une tête brûlée, un impulsif, mais il y a une limite que je ne franchis pas, surtout quand il s'agit de mélanger le travail et le plaisir.


    Il...n'avait vraiment pas assez réfléchi à son petit speech car, à présent, il avait l'impression d'être celui qui mettait fin à cette relation, avant même qu'elle ne débute. Il avait une idée en tête, alors pourquoi cela sonnait-il comme l'exact opposé ? Ne pouvait-il pas arrêter de compliquer les choses, pendant cinq maudites secondes ? Soupirant face au bourbier dans lequel il était en train de s'enfoncer, le jeune homme releva la tête, levant sur la demoiselle des yeux blancs et fatigué, avant de poursuivre :

    Ce que je veux dire c'est que...j'en avais envie. Je ne l'ai pas fait pour te provoquer, pour te mettre mal à l'aise mais...parce que j'en avais envie. Je me fiche des autres, je n'accorde que peu d'importance à mes congénères mais, malgré tout...j'en avais envie, et je ne le regrette pas. Parce que c'est toi. Et si c'était à refaire, j'agirai exactement de la même façon.


    Assumer, voilà tout ce qu'il pouvait faire, en cet instant. Il ne regrettait pas, il souhaitait simplement que cela ne complique pas les choses, si la demoiselle voulait rester professionnelle. Après tout, n'allaient-ils pas travailler dans la même équipe, à présent ? Si elle voulait tuer cette histoire dans l’œuf et ne courir aucun risque, alors il respecterait ce choix, aussi désagréable puisse t-il être. Au moins avait-il expliqué qu'il ne regrettait pas et qu'il n'était pas contre l'idée de recommencer, bien au contraire. Suffisant ? Alors pourquoi sentait-il le bourbier s'épaissir davantage ? En avait-il trop dit ? Attrapant la tasse de thé, pour sentir le liquide réchauffer ses entrailles, il soupira alors avant de demander :

    Je suis en train de m'enfoncer, comme un con. Est-ce que tu veux que je m'en ailles ?

    dit Ten no Ko, Chuunin de Seizan
    Oomori Hotaru
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    NON ! euh … je veux dire non.


    Elle s’était d’abord écriée avant de se reprendre un peu plus calmement. Elle s’était moitié relevée, percutant la table légèrement, ce qui avait renversé un peu de thé. Elle était prête à physiquement le retenir si elle en avait besoin, mais il n’était pas question de le laisser partir. Du moins pas tout de suite. Elle jura quelques fois – chose assez rare, elle n’était pas de celles qui juraient en temps normal, mais devant une telle démonstration de grâce, elle n’y pouvait franchement rien – avant de se rassoir, raclant nerveusement sa gorge.

    Je … Veux-tu dire que …


    Il avait dit les mots qu’il avait dit. Il ne voulait pas que ça aille plus loin. Ils étaient équipiers. Du moins, c’était ce qu’elle en avait compris, mais il ne semblait pas n’avait dit ne pas être intéressé. Ou peut-être que ce qu’il disait était que le moment avait été propice, qu’il ne regrettait pas mais que ça n’irait pas plus loin ? Pouvait-on même simplement faire ça ?

    Hotaru n’y comprenait rien. Pour elle, ça ne voulait pas rien dire et elle n’arrivait pas ne pas y penser, mais avant même que ses pensées ne purent faire du sens, une question s’échappa d’elle. Une question qu’elle regretta immédiatement :

    Et si c’était différent, que ce n’était pas à la forge, il y a trois, mais ici et maintenant, est-ce que tu agirais de la même façon ?


    Et réfléchir avant de parler ? Elle eut envie de tout reprendre et prétendre n’avoir rien dit. Lui demander pardon pour la question déplacée et aller se terrer dans sa chambre pour ne plus jamais en sortir. Si elle priait pour que ses frères arrivent et mettent fin à la conversation à leur façon … Elle ne pouvait tout de même pas se mentir. Elle devait savoir.

    Elle inspira un bon coup, le souffle tremblant légèrement et se leva. Si son corps hésita entre prendre la fuite et se rapprocher, elle trancha pour la seconde option. Elle ne pouvait pas retourner en arrière de toute façon. Elle avait posé la question et il lui fallait l’assumer.

    En quelques pas elle s’approcha de lui s’installant à son niveau. Elle n’était pas naïve au point d’ignorer ce qu’elle faisait. Tant pis si c’était le coup de grâce et qu’ils ne pourraient plus être comme avant se faisant. Si c’était le cas, elle n’aurait qu’à ravaler son égo un peu et mettre de la distance émotionnelle, peu importe comment elle le ferait. Elle se jura intérieurement que si les choses n’allaient pas comme elle l’espérait qu’elle reculerait, lui demanderait pardon et mettrait fin à tout ça, tout de suite.

    Sa question et l’endroit ou elle était désormais rendait un peu évident ce qu’elle espérait, sans pour autant le dire de vive voix. Là maintenant, l’embrasserait-il de la même façon ? Mais cette fois-ci, maintenant qu’elle avait trouvé le courage de le faire, elle initia le contact elle-même, se penchant un peu vers lui et refermant un peu la distance. Elle surveillait bien sûr sa réaction, s’il se montrait retissant elle reculerait, mais si au contraire il ne l’était pas, elle viendrait elle-même chercher le baiser cette fois-ci.

    À quoi devait-elle cet élan de bravado ? Elle se doutait bien qu’après avoir parlé sans réfléchir, elle se retrouvait sans plus rien à perdre. Le pire scénario, c’était bien qu’il la rejette et ça ne changerait pas grand-chose des derniers jours, vraiment …
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    Tadake Kyoshiro
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    Essayer n'était pas toujours suffisant, voilà ce qu'il réalisait alors qu'il essayait de s'expliquer, de mettre de l'ordre dans le tourbillon qui ravageait ce qui lui restait de cerveau. Sur le papier cela devait être assez simple. C'était une simple conversation entre deux adultes, concernant un comportement qui pouvait être inapproprié et, de ce fait, qui devait être clarifier dans les plus brefs délais. La question était le suivante : s'agissait-il d'un instant de faiblesse, amené par la tristesse d'un douloureux passé, ou bien un choix qui devait pleinement être assumé ? Pour lui c'était clair dans sa tête. Il n'était pas un coureur de jupon alors, s'il avait embrassé Hotaru, c'était parce que...parce qu'elle était différente de toutes les pimbêches qui sillonnaient ce monde. Peu importait comment il le retournait dans sa tête, il la voulait, mais plus il parlait et plus il avait l'impression de tout détruire, comme il savait si bien le faire.
    Il demanda donc à la demoiselle s'il devait partir, pour ne pas s'en aller comme un rustre, mais la vive réaction de la demoiselle le prit au dépourvu. Voulait-elle qu'il reste, un peu plus, parce qu'elle n'avait pas encore tout dit, ou y avait-il autre chose ? Autre chose qui l'échappait? Probablement, compte tenu du speech plus que brouillon qu'il venait de déballer. C'était indigne de lui d'avoir autant de mal à s'exprimer. Il avait fait de son possible mais ce n'était pas suffisant, ou tout du moins était-ce ce qu'il pensait, jusqu'à ce qu'elle lui pose la question fatidique. Si c'était à refaire, ici au lieu de la forge, tenterait-il le coup ? Oui, bien sûr que oui. N'avait-il pas dit qu'il ne regrettait pas un seul instant, sa décision? Voulait-elle le tester, pour voir si tout ceci n'était pas que du vent ? Il aurait eu raison de le faire.

    Le jeune homme prit un instant pour se calmer, pour éviter à son cerveau de partir dans tous les sens et, alors qu'il trouvait le courage d'ouvrir la bouche, pour formuler sa réponse positive, Hotaru lui coupa l'herbe sous le pied. La dernier fois elle avait été surprise, prise au dépourvu de façon inattendue mais, cette fois-ci, c'était elle qui prenait les devants en le provoquant, en se rapprochant de lui comme pour le mettre au défi de recommencer. Était-ce une sorte de test, pour savoir s'il apprenait de ses erreurs, ou s'il était simplement trop têtu pour abandonner ? Il n'en savait rien mais, alors quelle était assise juste à côté de lui, alors qu'elle commençant à briser la distance entre eux deux, le temps sembla s'arrêter dans cette pièce.
    Il pouvait entendre sa respiration, sentir son parfum chatouiller ses narines, senti ses cheveux bouger à chacun de ses mouvements. Il pouvait tout entendre, tout sentir mais, en cet instant, rien de tout cela n'avait d'importance. Kyoshiro avait beaucoup de défauts, à commencer par son impulsivité, mais celle-ci était née des désirs profonds qu'il n'arrivait pas toujours à vocaliser. Il brûlait les étapes, assez souvent, mais il savait très bien quelle direction prendre, aveugle ou non.

    Il la sentait s'approcher, petit à petit et, plutôt que de fuir, Kyoshiro répéta ce qu'il se passa dans la forge, quelques jours plus tôt. Il ne s'agissait plus d'une surprise, plus d'une impulsivité mais de quelque chose qu'il voulait pleinement, intensément, dans cette pièce si peu familière. Un centimètre après l'autre ils se rapprochèrent et, enfin, pleinement consciences, leurs lèvres se rapprochèrent pour finalement s'unir, en une explosion immensément plus intense et enflammé que cela avait été le cas, dans la forge. Instinctivement, la main gauche du jeune homme vint se poser contre la joue de la demoiselle, et l'autre main autour de sa taille, alors qu'il faisait durer ce délicieux instant, autant que possible, jusqu'à ce qu'il en vienne à manquer de souffle.

    Enfin, après ce qui lui sembla être une éternité, les lèvres s'éloignèrent, mais le jeune homme ne bougea pas ses mains pour autant. Sentant un poids être enfin levé de ses épaules, il ouvrit à nouveau les yeux, posant un regard blanc et pur sur la demoiselle, avant de lui souffler doucement :


    Je ne veux pas te faire tourner en rond. Je n'aime pas tourner autour du pot, de toute façon. Je ne suis pas doué dans ce domaine, mais ce que je sais c'est que je veux. Toi.

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    Avec chaque centimètre qu’elle franchissait, Hotaru sentait son estomac se retourner, se tordre. Elle sentait la nuée de papillons qui lui rappelait qu’à tout moment il pouvait reculer, décider que non il n’en était rien et qu’à ses yeux les enjeux n’en valaient pas le coup, mais elle n’hésita pas. Tant qu’il ne le repoussait pas clairement, elle allait l’embrasser.

    Et il la laissa faire.

    Cette fois c’était différent. Ce n’était pris dans le moment. Ce n’était pas l’émotion à vif, mais réfléchit. Tous deux étaient parfaitement conscients de ce qu’ils faisaient et des implications. Elle n’avait aucune envie de lâcher prise et … ne lui avait-il pas promis la même chose ?

    Une des mains de l’homme vint trouver sa joue, alors qu’elle encerclait son coup de ses bras. Il n’y avait plus de distance entre leur corps et le poids d’Hotaru était maintenant soutenu par le forgeron, dû à cette nouvelle position. L’autre main de Kyoshiro vint encercler sa taille et elle se sentait fondre au contact, mais également électrisée, comme si chacun de ses gestes réveillait quelque chose chez elle. Puis après un moment, leurs lèvres finirent par se séparer.

    Embarrassé, la femme samouraï, gardant toujours ses bras autour du coup de son équipier y enfouit également son visage, le souffle court. Évidemment, elle écoutait ce qu’il lui disait. Et ses paroles, trop douces, eurent pour effet de faire bondir son cœur si fortement dans sa poitrine qu’elle était persuadée qu’il devait le sentir contre lui. Et pourtant, elle ne voulait toujours pas bouger.

    Ça ne fait pas si longtemps qu’on s’est rencontré … es-tu certain ?


    Ce n’était pas vraiment la bonne réponse. Du moins pas celle qu’elle voulait lui donner. Elle secoua un peu sa tête toujours enfouie dans son cou avant de soupirer. Vraiment, ne pouvait-elle pas dire quelque chose d’utile pour une fois ?

    Ce n’est pas ça que je voulais dire. Tu vois, moi aussi, il semblerait que je sois particulièrement mauvaise à ça, mais … si tu veux vraiment de moi … Je ne t’aurais pas embrassé si ce n’était pas le cas. Enfin, moi qui veux de toi de cette façon-là …


    Elle marqua une pause et redressa la tête pour fixer son bandeau dans droit dans les yeux … Si une telle chose était possible et après un souffle quelque part entre le rire et le soupir elle ajouta :

    Je suis particulièrement douée pour m’enfoncer moi-même, j’espère que ça ne t’embête pas trop.


    Honnêtement, elle avait décidé d’abandonner l’idée d’essayer de mettre en mot ce qu’elle essayait de lui dire depuis qu’il était arrivé. Il devait bien avoir compris maintenant. Son regard glissa ensuite de nouveau vers les lèvres de l’homme avant qu’elle ne le détourne vivement. Ça allait faire pour l’instant non ?

    Oi ! HO … Ho. Hum. Je vais euh, gentiment prétendre que je n’ai rien vu, vous donner une minute et recommencer, ça vous va ça ?


    Koji venait de se pointer dans l’entrée de la pièce, ayant apparemment quelque chose à dire à sa sœur aînée … Du moins, avant de ne les voir ainsi entrelacés. Rapidement Hotaru bondit sur pied avant de tomber à la renverse, atterrissant plutôt disgracieusement sur son arrière-train, grognant légèrement à l’impact. Ce qu’elle détestait avoir des frères parfois …

    Immédiatement, une certaine inquiétude sur le visage elle fixa Kyoshiro, dans l’espoir d’avoir une idée de sa réaction à cette intrusion. Elle n’en remarqua même que son frère avait fait exactement ce qu’il avait dit et leur avait donner quelques instants pour se recomposer.
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    Faire semblant de laisser rentrer quelqu'un, ne lui montrer qu'une partie du tableau était bien plus aisé que de lui montrer le tableau, dans son entièreté. Il savait ce qu'il voulait, il savait qui il était et, s'il était en paix avec soi-même, il n'était pas certains que d'autres puissent l'apprécier, autant avec ses espoirs que ses démons. Et puis qu'est-ce que cela pouvait bien faire, s'il était détesté de tout le monde, pour peu qu'il atteigne le sommet ? La grandeur amenait forcément la jalousie, alors il était préparé à voir ses congénères lui tourner le dos, une nouvelle fois, une fois qu'il serait tout en haut du Mont Atlas.
    On l'avait abandonné, dés son plus jeune âge, aux bras de la mort car il avait eu le malheur d'être né différent. Né sans lumière. Sans la capacité à voir la beauté de ce monde et, pour cela, il serait toujours en marge de la société. Eh bien qu'à cela ne tienne, il tracerait son chemin, en marge de cette société qui n'avait jamais voulu de lui ! Enfin c'était l'idée de départ, avant que la Oomori ne vienne se greffer dans sa vie, à grand renfort de sourire et de remarques osées. Elle n'avait pas forcé le passage, elle y était allé à sa manière, avec douceur, et peut-être était-ce cela dont il avait toujours eu besoin. Peut-être avait-il simplement eu besoin qu'on ne le juge pas, qu'on l'aborde comme un être à part entière, et non une créature incomplète. Peut-être était-ce pour cela qu'il l'avait laissé rentrer aussi facilement au point que, à présent, leur proximité physique était plus évidente qu'elle ne l'avait jamais aidé.

    Ce contact était délicieux, doux, et remplissait le colosse d'une énergie nouvelle, alors que les pièces du puzzle se rassemblaient dans sa tête. Il avait pensé la vouloir, pensé que c'était d'un tel contact dont il avait besoin et, à présent qu'il y avait goûté, cette supposition s'était changée en certitude. Elle...ce ne pouvait qu'être elle, tout simplement. À bout de souffle, les deux samouraïs s'écartèrent l'un de l'autre, avant que la belle ne vienne enfouir son visage tout contre le cou du colosse, lui demandant une nouvelle fois s'il était sûr de ce qu'il faisait. Ne comprenait-elle toujours pas ? Le problème n'était pas de savoir où il voulait arriver, mais d'arriver à le vocaliser, à l'expliquer, sans faillir. Ainsi, passant ses bras tout autour d'elle, il lui affirma, avec certitude :

     Je suis beaucoup de choses. Indécis n'en fait pas partie.


    Son ton ne suintant aucunement l'arrogance, pour une fois. Il espérait qu'avec ce baiser elle comprenne, elle réalise que ce n'était pas impulsif mais réellement réfléchi, considéré. Cependant le cerveau de Hotaru ne voulait pas prendre de pause, partant dans tous les sens, avant que le jeune homme ne pose deux doigts, sous son manteau, pour capter son attention et la rassurer d'un :

    Hey, respire, ça va bien se passer. Pas besoin de s'arracher les cheveux, avec ça, pour le moment.


    Ils n'avaient pas besoin de se poser un milliard de questions, surtout maintenant, surtout ici. Ils auraient bien le temps de faire cela plus tard car, pour l'heure, il était question de profiter de cet instant. Enfin c'était l'idée de départ, jusqu'à ce qu'une autre personne ne vienne interrompre leur moment d'intimité. Ce moment là n'avait rien de honteux et de tabou, mais il prit le Tadake suffisamment au dépourvu pour qu'il ne parvienne qu'à balbutier un semblant de salutations.

    Ah. Euh...sal....  


    Et hop, en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, celui que Kyoshiro supposait être le frère de Hotaru ressortait de la pièce, pour donner au duo le temps de recouvrer leurs esprits. Certes Kyoshiro s'en fichait de faire bonne impression mais, tout de même, il comprenait pourquoi ce spectacle pouvait paraître déconcertante, pour un spectateur externe. Il ne manqua pas de rire en sentant la demoiselle tomber sur son derrière, surprise par cette entrée imprévue. Souriant, il avoua alors :

    Bon. Pas la meilleure façon de faire une première bonne impression, j'avoue.  


    Il était le frère de Hotaru. L'aveugle pouvait au moins faire un effort avec lui, non ? Comment devait-il se présenter, à présent ? Dire qu'il n'était qu'un simple collègue n'allait pas fonctionner, pas après ça. Alors, tout peu doué qu'il était dans les relations humaines, il se tourna alors vers la demoiselle, pour lui demander son avis sur la question :

    Tu veux que je m'occupe de lui expliquer ? Parce que bon, si tu arrives à me supporter, il va devoir s'habituer à me croiser.

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    C’était surréel et pourtant, c’était la réalité. Et Hotaru n’arrivait pas tout enregistrer, à tout filtrer et tout assimiler. Une petite partie d’elle lui disait qu’elle devait encore être dans son lit ce matin-là. C’était la seule explication logique … mais ce baiser, il était impossible qu’il n’appartienne pas au monde du réel. C’était ça le problème. L’instant était si réel autant dans l’angoisse et l’anticipation qui avait précédé que dans le dénouement de leur petite conversation … Encore une fois, l’esprit de la samouraï se remit à tourner à vive-allure, incertain de la suite des événements.

    Kyoshiro l’avait forcée à lui donner son attention le temps de quelques paroles rassurantes, choses qu’il avait fallu à la samouraï pour finalement se calmer et tenter de profiter du moment. Enfin, se serait ce qui serait arrivé si nouvel arrivant n’était pas venu tout mettre en l’air. Il commençait à saluer son aînée lorsqu’il s’interrompit et sortit de la pièce pour le laisser une minute.

    Avec l’arrivée surprise de son frère, Hotaru avait pu voir quelque chose qu’elle ne croyait jamais pouvoir voir : Kyoshiro décontenancé. Au moins, ça l’avait eu un avantage, même si ça n’avait duré qu’un tout petit instant. Elle maudit tout de même son frère quelques secondes dans son esprit avant de se remettre sur pied, non seulement embarrassée que son cadet l’a ainsi retrouvée, mais également par sa réaction qui manquait entièrement de prestance.

    C’est à moi qu’il faut faire bonne impression, pas à lui ou Ryota.


    Elle se renfrognait un peu sur ces paroles-là. Bien que l’idée qu’il fasse bonne impression à ses frères lui plaisait, elle ne voulait pas qu’il se casse la tête avec ça. C’était bien assez compliqué qu’avec seulement eux deux dans l’équation, pas besoin d’ajouter ses frères tout de suite.

    Tu veux lui expliquer quoi ? Que je t’ai appâté à l’intérieur pour te sauter dessus aussitôt que j’ai pu ?


    Cette fois-ci elle lui répondait avec amusement, mais on put entendre de l’autre côté du mur un grognement de dégoût apparent. Koji ne s’était pas éloigné bien loin, il semblerait. Vivre avec des frères n’était clairement pas la même chose que vivre seul et cette interruption le prouvait bien. Il y avait ce manque quasi permanent d’intimité. Ces moments qu’on voudrait garder pour soi interrompus, partager de force. Quoi que malgré cet apparent inconvénient, Hotaru n’était pas près de changer quoi que se soit à son mode vie. Il faudrait que ses frères s’y fassent. Après tout, n’étaient-ils pas tous des adultes, déjà ? La femme samouraï tendit la main vers Kyoshiro pour entremêler leurs doigts. Elle soupira et se tournant vers le forgeron une fois de plus elle ajouta :

    Comment veux-tu que je te présente ?


    Sous-entendu clair : c’est à toi de décider, je mets la balle dans ton camp. Elle ne voulait pas faire l’erreur d’être la fille trop excitée qui s’était fait un plan sur dix ans de leur relation, ou du moins, elle ne voulait pas donner cette impression – elle n’avait aucun plan d’ailleurs puisqu’elle ne savait pas exactement à quoi s’en tenir non plus.


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    Kyoshiro avait erré seul pendant trop longtemps, se contentant d'histoires sans lendemain pour endormir sa colère et sa frustration, convaincu qu'il n'avait besoin de personne pour finir le reste de son parcours. Si son entourage l'avait déçu et trahi, par le passé, en quoi ses futures rencontres seraient-elles différentes ? Certes, certaines personnes sortaient du lot, leur présence se rapprochant de ce qu'on pourrait qualifier de supportable, mais cela s'arrêter là. Et le reste ? Le reste il n'en tenait pas compte, continuant d'avancer selon ses termes, sans laisser la société définir ce qu'il pourrait ou devrait être. Alors pourquoi avait-il laissé rentrer la demoiselle ? Il avait pensé que ceci ne pourrait être qu'un jeu, une façon de plus d'endormir sa colère dirigée envers le monde mais, maintenant que ce baiser brûlant avait été partagé, il n'était plus certain que ceci n'était qu'un jeu...plus certain du tout.
    De ce qu'il pouvait savoir ou comprendre de la situation, à en juger par sa réaction, Hotaru était la seule personne dont les paroles et actes pouvaient avoir un réel effet, sur lui. Sinon pourquoi aurait-il essayé de la rassurer là où, en d'autres occasions, il se serait montré simplement moqueur, face à la situation qui décontenançait la demoiselle ? Il savait qu'elle était différente, mais il n'arrivait simplement pas à mettre les mots dessus, car il n'avait jamais eu à le faire, jusqu'à présent. Les histoires sans lendemain étaient plus simples, plus faciles, mais depuis quand choisissait-il la simplicité, dans chaque aspect de sa vie ? Ainsi, quand la demoiselle lui rappela que seul son opinion importait, et non pas celui de ses deux frères, l'aveugle vint s'enquérir de :

    Et comment est-ce que je m'en sors, jusqu'à présent ?  


    Difficile à dire s'il demandait cela pour se moquer, ou par réel intérêt. Il ne le savait pas lui-même, en vérité mais, conscient que la demoiselle en voulait à s'en frère d'avoir interrompu ce moment, Kyoshiro se proposa de lui expliquer la situation. Certes son intention était honorable, mais quels mots utiliser ? Comment expliquer à quelqu'un ce qu'il n'arrivait pas lui-même à définir? La moquerie de la demoiselle parvint au moins à le sortir de sa réflexion, à lui remettre les pieds sur terres, en pointant du doigt le fait qu'il n'y avait pas vraiment de moyen de définir cette situation, autrement que par ce baiser échangé. Par cet instant d'une infinie douceur. Souriant, le Tadake acquiesça d'un :

    C'est à peu près l'idée que j'avais en tête, oui.  


    Au moins ce rapprochement n'avait pas fichu en l'air le petit jeu qui était le leur. C'était déjà un bon point. Leurs mains entremêlées, Kyoshiro écouta alors la question qui lui fut posée : comment se présenter au frère ? Un ami, un frère d'armes ? Un moyen pour Hotaru de se distraire ? Il chassa évidemment certains termes, moins flatteurs, avant de proposer sur un ton léger :

    Ton chevalier, sur son blanc destrier ? Bon, à défaut d'avoir le destrier, j'en ai au moins la crinière.


    Son sourire s'effaça peu de temps après, alors qu'il plongeait dans ses pensées, pour deviner le titre le plus approprié à leur situation. Il n'avait jamais donné autant d'importance à une personne pour avoir à ce genre de réflexion, c'était vrai, mais il ne pouvait plus se défiler. Plus maintenant. Il resta donc là une bonne dizaine de secondes, un instant lui paraissant une éternité, avant de se tourner la tête et, enfin, vocaliser le titre qu'il avait en tête mais qu'il n'avait jamais eu à exprimer, jusqu'à présent.

    Ton compagnon.


    Restait à savoir si cela conviendrait à la demoiselle, ou s'il venait de se planter en toute beauté.
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    Kyoshiro rebondit immédiatement sur le petit commentaire qu’elle fit alors qu’elle lui disait qu’il n’avait pas à s’en faire pour ses frères que seule elle importait. Elle laissa un petit ricanement lui échapper alors qu’elle répondait sur un ton un tout petit plus doux qu’elle ne s’y en attendait elle-même :

    Très bien jusqu’à présent. Trop bien même.


    Puis, il répondit à son exagération sur le même ton, avec une touche d’humour et Hotaru se contenta de secouer la tête d’un air faussement exaspéré. Il poursuivit ensuite, sur sa question suivante, le même ton d’humour

    Chevalier blanc … je dirais plutôt un voleur dans la nuit.


    Elle lui avait répondu avec un sourire narquois autant sur son visage que dans sa voix. Elle n’y pouvait rien, cette petite dynamique qu’ils s’étaient construit lui plaisait. Elle aimait ses réponses un peu arrogantes et joueuses. Si elles semblaient prétentieuses pour certains, pour elle ça lui donnait plutôt l’impression qu’il était foncièrement honnête et qu’il n’avait pas peur de froisser ceux qui prendrait tout au premier degré. Puis il répondit à sa question, celle qui lui demandait comment il voulait être présenter à son frère.

    Compagnon, hein ? Tu aimes faire dans le vague.


    Ce n’était pas exactement ce qu’elle aurait espéré, mais c’était beaucoup mieux que certaines choses qui lui avaient passé par la tête. Elle humecta ses lèvres pour éviter des les mordre. Compagnon c’était vague, mais c’était beaucoup mieux que bien des choses. Au moins il n’avait pas dit quelque chose comme coup d’un soir ou ami ou pire encore ‘’équipier.’’ Même si chacun de ces termes s’appliquait, ils n’avaient certainement pas la même connotation dans cette situation …

    Vraiment, vous devez vous consulter pour ça ?


    La voix du jeune homme venait toujours de derrière le mur. Enfin, pour les premiers mots de sa phrase. Il revint finalement dans la cuisine et ajouta d’un ton à demi-amusé et à demi-dégouté :

    Oui, j’entendais. Ugh. C’est franchement dégueu. Hotaru qui flirt … J’aurai tout vu



    Oh ferme-la un peu tu veux. C’est moi la plus vieille, je fais ce que je veux.


    Elle avait répondu tellement plus rapidement qu’elle n’aurait voulu. Trop habituée des scènes de son frères et de ses commentaires – surtout depuis quelques temps – chose qui faisait qu’elle n’avait même réellement réfléchit à sa réponse … enfin, avant qu’elle ne quitte sa bouche. Encore plus embarassée elle lança un regard vers Kyoshiro. Elle ne voulait pas passer pour une débile, mais avec son frère sur son dos comme ça …

    Donc, ton amant secret a un nom ou pas ?


    Le ton du cadet était quelque part entre mielleux et moqueur. Il semblait vraiment y prendre plaisir. Après tout, comme il l’insinuait, jamais Hotaru n’avait rapporté de garçon à la maison, mettant toujours son entraînement devant.

    La samouraï fut clairement prise au dépourvue par son frère puisqu’elle répondit en balbutiant quelques mots incompréhensibles avant de se racler la gorge pour reprendre un semblant de contenance.

    Qu … ?  Wa … HUM-HUM ! Kyoshiro. Tadake Kyoshiro.


    Elle porta ensuite son attention sur Kyoshiro, faisant mine que son frère n’était pas là alors qu’elle le présentait avec une certaine hargne dans la voix.

    Comme tu l’as deviné ça c’est mon frère, Koji. C’est un casse-couille de première et tu peux sincèrement ne pas le prendra au sérieux, il est un peu débile.

    Comme tu l’as deviné ça c’est mon frère, Koji. C’est un casse-couille de première et tu peux sincèrement ne pas le prendre au sérieux, il est un peu débile !Aller oust maintenant !


    Ses derniers mots étaient dirigés à l’égard de son cadet qui répondit en riant. C’était une conversation un peu chaotique, rapide et sans réelle pause. Le genre de conversation que seuls ceux qui se connaissaient depuis longtemps parvenait à tenir. Du tact au tact chaque réponse était intuitive, aucunement réfléchis.

    Dans tes rêves ! Toi oust. Je veux lui parler moi à ton mec.


    Non, surtout pas.


    Et Koji fit ce que n’importe quel petit frère exaspérant ferait pour se débarrasser de sa sœur : prit la théière et la vida dans le jardin intérieur de la demeure, sourire moqueur au visage. Si Hotaru se retenait de lui sauter dessus pour lui dévisser la tête, son grognement de colère parlait beaucoup de son état. Si ce n'était pas suffisant, il osa même ajouter :

    Oups y’a plus de thé ! Ça serait dommage de laisser ton invité sans quelque chose à boire hein !


    Mais Hotaru n’était pas une idiote. Elle se doutait de ce que son frère voulait faire. Si l’envie de ne pas lui donner la chance était bien présente, la part rationnelle d’Hotaru se disait que mieux valait ne pas repousser l’inévitable. Si ses frères étaient insupportables la plupart du temps, une chose dont elle ne doutait pas c’était bel et bien de leur affection à son égard. Elle savait bien qu’il ne les laisserait pas respirer tant et aussi longtemps qu’il n’avait pas fait son point.

    Elle prit donc une profonde inspiration pour se calmer, détacha sa main de celle de Kyoshiro et récupéra la théière des mains de son cadet. Elle lui murmura quelque chose, ce à quoi il répondit par un immense sourire et un ‘’ne t’inquiète pas’’. Puis, elle quitta pour retourner faire du thé.

    Ouf, j’ai bien cru qu’elle n’irait pas. Okay. Donc, Tadake, c’est ça ? Hotaru est peut-être ma grande sœur, mais tu la fais pleurer encore une fois et je te défonce et je ne viendrai pas seul.


    Il parlait d’un ton léger, presque comme s’il plaisantait, mais il y avait dans son arrière-ton une réelle menace. Et si Kyoshiro n’aurait pas été aveugle, il aurait vu l’expression sérieuse du jeune homme. Il prenait un malin plaisir à se moquer de sa sœur, mais clairement, il était le seul qui pouvait le faire. Il ne laisserait pas un étranger être la raison du malheur de sa sœur. Et puis … s’il pensait au derniers trois jours … Il n’avait pas vraiment envie de la revoir ainsi, alors il mettait les points sur les ‘’i’’ dès maintenant.
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    Kyoshiro n'était pas un coureur de jupons. Certes, avec du temps et de la pratique il arrivait à être doué de ses mots, à faire mouche quand il le voulait mais, si ces mots étaient toujours dans son intérêt, la chasse de la gente féminine n'était guère sa priorité. Il n'avait que peu d'expériences avec la gente féminine, non pas parce qu'il n'était pas assez bien équipé, mais parce qu'il se refusait de laisser quelqu'un l'attirer dans son lit, par simple pitié, ou par recherche d'un certain exotisme. Toute sa vie il s'était concentré sur son travail, la seule chose sur laquelle il portait son intérêt, et il s'en était toujours très bien sorti...jusqu'à ce que Hotaru n'arrive, et le pousse à se poser des questions bien différentes. Pouvait-il se satisfaire de la vie qu'il avait, actuellement ? D'instinct il aurait répondu par la positive, car devenir grand, s'élever au-dessus des autres était tout ce qu'il avait jamais voulu mais, après ce baiser échangé, il n'était vraiment plus sûr de rien.
    Il ne pouvait pas le dire, évidemment, car un homme tel que lui avait une image de confiance et de solidité à maintenir, mais cette image était toujours là, quelque part, dans un coin de sa tête. Il lui faudrait du temps pour y répondre, et pour réfléchir au genre d'homme qu'il était, plutôt que le genre d'homme qu'il voudrait paraître. Il n'avait jamais à se poser cette question et, très honnêtement, il était terrifié par la réponse qu'il pourrait éventuellement trouver.

    Alors, à défaut de pouvoir trouver une réponse tout de suite, il se contenta de se définir comme le compagnon de la demoiselle, à ses côtés, car il savait guère comment se définir autrement. Cela ne semblait pas être la réponse attendue, mais elle devrait faire l'affaire, pour le moment en tout cas. Une fois le titre enfin défini, le jeune frère de la demoiselle rentra en jeu, et s'en suivit une joute verbale don l'aveugle ne pouvait que se délecter. Il avait toujours été tout seul, avait été abandonné trop tôt pour connaître le second enfant de ses parents et, en cet instant, face au dialogue et à la légère dispute qui se mettait en place, le Tadake vint à se demander s'il serait devenu différent si ses parents l'avaient gardé, s'il avait eu l'occasion de devenir le grand-frère de quelqu'un. Serait-il, alors, devenu un aussi gros égoïste arrogant qu'il était aujourd'hui ? Une partie de lui regrettait d'avoir raté cette opportunité et ne pouvoir revenir en arrière, de ne pas avoir une seconde chance...ou de ne pas avoir voulu la saisir, jusqu'à présent. Mais il était trop tard maintenant car, s'il se retrouvait face à ses géniteurs, les retrouvailles seraient brutales...très brutales.

    Il patienta donc, en silence, jusqu'à ce que le garçon n'use de ruse pour pousser la demoiselle à s'en aller, pour rappeler à l'aveugle que, même si elle était son aîné, le jeune protégerait sa sœur, quoi qu'il en coûte. C'était bien, il avait raison de s'imposer de la sorte. Il agissait en homme et Kyoshiro respectait cela assez, en tout cas, pour éviter toute plaisanterie dont il avait l'habitude.

    C'est le moment d'avoir une conversation d'homme à homme, hein ? Alors permets moi de clarifier tout ça.


    Il prit une profonde respiration et releva sa tête vers le garçon qui lui faisait face, conscient qu'il était pour l'instant vu comme une menace envers la stabilité de cette famille, plutôt qu'autre chose. Que pouvait-il dire ? Un peu d'honnêteté, pour commencer, ne ferait probablement pas de mal.

    Je ne suis pas là pour jouer, Koji-kun. Tu n'es pas obligé de me croire, mais je ne serais pas ici, maintenant, si mon but était de profiter de ta sœur. Ce n'est pas le genre d'homme que je suis.


    Il ne prenait rien au sérieux, jusqu'à l'arrivée de la demoiselle en tout cas mais, à présent, peut-être allait-il devoir revoir sa copie.
    Elle est  différente des autres. Elle ne s'arrête pas à ce qu'il peut voir chez moi, en premier. Elle me comprend, elle est honnête envers moi, et surtout envers elle-même. Je respecte ça, tout comme ton désir de la protéger.  


    Maintenant que la situation était clarifiée, restait au jeune homme à tendre la main vers le petit frère de Hotaru, avant de conclure d'un :

    Tu peux donc ranger tes griffes. Je ne suis pas là pour jouer, ou la blesser.  



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    Alors qu’elle avait fait de la place pour que son frère puisse faire son petit speech, Hotaru n’arrivait pas à rester en place ans la cuisine. Elle savait comment était Koji et avait une idée plutôt claire de ce qu’il devait être en train de dire à Kyoshiro : probablement la même chose qu’elle dirait s’il avait ramené une fille à la maison. Le seul problème c’était qu’elle n’avait aucune idée de comment le son coéquipier le prenait.

    Elle voulait bien leur laisser le temps de discuter un peu, mais se savoir le sujet d’une conversation … Disons que ça rendait très difficile de prétendre qu’elle n’en avait rien à faire – ça et le comportement évident de son frère pour la chasser le temps qu’il fasse mine de menacer Kyoshiro qui probablement pouvait laver le plancher avec ses deux frères en même temps – alors elle était curieuse … et furieuse. Au départ, elle avait été réticente de les laisser seule, mais elle savait qu’il aurait fini par trouver une façon tôt au tard d’avoir cette discussion avec le samouraï-forgeron.

    Elle avait mis l’eau à bouillir et se répétait sans cesse de ne pas aller écouter que Kyoshiro allait au moins s’en rendre compte …

    Rien à y faire. Elle avait beau tenter de toutes ses forces, mais elle ne pouvait pas restée là, à surveiller de l’eau qui boue alors qu’elle n’avait que quelques pièces (sa demeure était bien trop grande à son goût) à traverser pour savoir ce que Kyoshiro répondait à son frère …

    Lorsque la curiosité l’eut trop dévorée et qu’elle ne put plus résister à la petite voix dans sa tête qui lui susurrait d’aller écouter elle tomba sur les derniers propos de Kyoshiro. Elle était différente des autres. Deux réactions se bousculèrent dans sa tête : la joie et … et quoi comment ça les autres ? Bon, en même temps avec sa tête et avec son corps bien bâti, il devait avoir une longue liste de conquêtes, malgré son handicap.

    Elle entendit son frère s’étouffer avec sa salive, juste avant qu’il ne réponde :

    C’est franchement …


    Il devait avoir pensé à dire quelque chose genre ‘’c’est franchement dégueulasse’’ ou ‘’wark l’amour’’ mais il c’était repris.

    Écoute si tu lui brise le cœur ou si tu fais je ne sais pas ce que tu as fait qui l’a rendue toute bizarre pendant des jours encore une fois, je te jure, je ne serai pas le seul à venir rappeler ce que tu viens de me dire.


    Il avait l’air un peu boudeur, comme s’il avait dû se résoudre à une excuse pathétique ne pouvant sauter sur quelque chose de mieux de pour menacer son interlocuteur. Il avait l’air de vouloir dire plus, faire plus, mais sans savoir quoi exactement.

    Juste avant qu’il ne poursuive – et probablement qu’il laisse savoir à Kyoshiro davantage que ce qu’il ne venait de dire – Hotaru bondit hors de sa cachette. N’ayant aucune envie que son frère n’en dévoile plus que cela sur elle.

    Okay. Okay. Ça va aller les menaces. Va surveiller l’eau pour le thé.


    Ses paroles étaient dirigées vers son cadet et son ton, intransigeant, ne laissant pas place à la réplique. Koji soupira, mais sembla tout de même relativement heureux de pouvoir changer le sujet. Il marmonna quelque chose comme ‘’Ryota est meilleur que moi à ça.’’

    Puis, elle se tourna vers Kyoshiro, un air désolé sur le visage.

    Hmm. Désolée, je n’aurais pas dû céder et le laisser te parler seul à seul. Koji est … les deux sont … disons qu’ils sont un peu protecteurs. Trop, même.


    Elle aurait pu expliquer que c’était elle qui les avait élevés depuis tout petits, même quand leurs parents vivaient encore. Elle aurait pu dire qu’ils avaient toujours dépendu d’elle et que tout ça avait créer une dynamique de famille plutôt chaotique … Elle aurait pu faire un millier d’excuses, mais cela ne semblait ni le moment ni l’endroit.
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    Le Tadake n'était pas toujours au fait des normes sociales de la société dans laquelle il évoluait, soit par manque d'éducation ou par manque d'intérêt, pour la chose. Toute sa vie il n'avait pu que compter sur lui-même, alors les concepts de solidarité et de fraternité lui étaient totalement étrangers, et il ne s'en cachait même pas. Ce fut la raison pour laquelle il ne comprit pas la raison de l'intervention soudaine du garçon, pour lui parler d'homme à homme. Pourquoi cette soudaine volonté ? Qu'espérait-il apprendre, que Hotaru ne sache pas déjà ? Pensait-il sa sœur incapable de se défendre elle-même ? Oui, comme je vous le disais, Kyoshiro n'était clairement pas un as, concernant les normes socialement établies au sein d'une famille...en même temps, était-ce vraiment surprenant, quand on connaissait sa propre famille ?
    Il pouvait deviner, dans le ton de la voix du garçon, que c'était quelque chose d'important et non pas un sujet de plaisanterie, raison pour laquelle le colosse se retint de faire la moindre blague, alors que le petit frère de sa compagne essayait de le menacer, pour l'inciter à traiter la demoiselle correctement. Comment est-ce qu'on traitait une demoiselle, d'ailleurs ? Un coup d'un soir était simple, sans engagement mais, sur le long terme, Kyoshiro allait évoluer sur un terrain qui lui était totalement étranger. Il ne pouvait évidemment pas le dire, car il avait une image à maintenir, mais il savait aussi que s'il faisait fausse route, alors la Oomori ne manquerait pas de le ramener sur le droit chemin. Après tout, ni lui ni elle n'avaient de temps à perdre avec ces bêtises.

    Il ne prononça pas un mot de plus quand le garçon lui rappela qu'il n'oublierait pas ses paroles, peut-être bien parce qu'il avait du mal à réaliser que ces mots venaient de sortir de sa propre bouche. Depuis quand en avait-il quelque chose à cirer de la façon dont il était vu par le monde entier ? Il sourit alors, silencieux, se contentant de hocher la tête jusqu'à ce que Hotaru ne réapparaisse, poussant son frère à échanger de place avec lui, avant de s'excuser en son nom, pour ce qu'il venait de se passer.
    Pourquoi s'excuser ? Peut-être que s'il avait été un frère normal il aurait réagi de la même façon...peut-être. Il se contenta donc de hausser les épaules en guise de réponse, signifiant que ce n'était pas grave, avant de souffler :

    C'est bien qu'ils le soient, j'imagine. Cela prouve au moins qu'ils tiennent à toi. 


    Le ton était neutre, car une pointe de jalousie se frayait déjà un petit chemin vers le cœur du jeune homme. Non, il ne devait pas penser ainsi. Ce n'était pas important, pas pour le moment en tout cas. Elle avait sa famille, elle s'était occupée de ses frères et c'était normal qu'ils cherchent à la protéger en retour. Kyoshiro n'était pas naïf au point de croire que tout allait s'arranger en un claquement de doigts, surtout puisqu'il ne savait pas de quoi demain serait fait, mais cela valait au moins le coup d'essayer, non ? Il se tourna alors vers Hotaru, enfin tourna au moins son visage vers elle, avant de lui souffler, en guise de conclusion.

    Ils finiront par s'habituer à ma présence. Tout ira bien. 


    Surprenant journée, en effet.
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