# Umi, la colation des mers. Jeu 16 Nov - 7:02
Son entrevue avec le prince des Mers n’est pas sans avoir eu un effet assez certain sur son esprit. Et Ryujin se demande encore comment il peut joindre ses objectifs multiples vers la même direction sans que ces derniers ne s’en aillent se mettre des bâtons dans les roues.
Mais dans l’une de ses quêtes il a su trouver des alliés. Du moins il l’entend ainsi lorsqu’il traduit les propos du prince. Dans un autre contexte il a aussi trouvé une alliée pour tout ce qui touche à la noblesse et à son clan, si l’on peut nommer cela ainsi. Bien que rien en soit joué encore.
Profitant d’un congé, forcé, pour se rendre dans le désert du Nord. Le ninja cherche avant tout à trouver une jeune femme qu’il a déjà pu croiser à l’occasion. La jeune Yuri, une jeune femme qui avait tendance à pleurer assez souvent pour des sujets qui pouvaient complétement échapper au géant. Mais il se dit que si le prince a voulu de sa présence dans son projet de coalition si l’on peut l’appeler ainsi. Il a des raisons bien obscures pour l’avoir choisi. Le ninja se demande si ce n’est justement pas pour sa capacité à être émotives et consciente de ceux qui l’entoure qu’elle a été choisie. Un domaine où le géant n’excelle pas réellement.
Qu’importe, elle est l’une des deux personnes dont le prince a parlé. Quant à l’autre il se débrouillera pour la rencontrer à une certaine occasion.
Ainsi se rendant à pied jusqu’à la région Nord, il s’en va sans rien dire. Après tout, pendant ses congés il est libre d’aller où il le souhaite. Les régions qu’il doit traverser se font à grande vitesse, il ne profite que des soirées pour se remettre de sa course dans des auberges locales. A chaque jour, c’est une région qu’il traverse. Et sans se faire attendre avant même qu’une semaine de voyage ne soit passées, il arrive dans le désert aride du Nord. On pouvait bien s’imaginer que le désert Nord soit en fait une étendue de neige, mais non. Il s’agissait bien de sable, sans grande surprise pour Ryujin qui connait un minimum la géographie de l’Empire. Se faufilant au sein d’un convoi marchand qui passe par là. Il n’hésite pas à profiter des ombres des bêtes et carrioles. C’est ainsi que se dresse le village militaire de Sakyuu au loin. Présentant son bandeau pour rentrer, les gardes se montrent moins pointilleux que lui pour les contrôles aux portes. De quoi lui laisser quelques secondes de remises en question. Mais son objectif est tout autre et il décide de commencer à chercher la jeune dame à la caserne. Ayant dit qu’elle était une femme ninja, ou au moins une militaire dans ses souvenirs. Il se doute qu’il aura de quoi trouver quelques informations sur elle dans ce lieu.
Ryujin s’approche alors d’un garde et lui adresse la parole. Ce garde n’étant qu’un simple genin. En voyant le bandeau, il ne manque pas de saluer Ryujin avant même que ce dernier n’est commencé à parler.
-Bonjour, j’aimerais savoir où puis-je trouver une dénommée Neko Yuri ?
Mais dans l’une de ses quêtes il a su trouver des alliés. Du moins il l’entend ainsi lorsqu’il traduit les propos du prince. Dans un autre contexte il a aussi trouvé une alliée pour tout ce qui touche à la noblesse et à son clan, si l’on peut nommer cela ainsi. Bien que rien en soit joué encore.
Profitant d’un congé, forcé, pour se rendre dans le désert du Nord. Le ninja cherche avant tout à trouver une jeune femme qu’il a déjà pu croiser à l’occasion. La jeune Yuri, une jeune femme qui avait tendance à pleurer assez souvent pour des sujets qui pouvaient complétement échapper au géant. Mais il se dit que si le prince a voulu de sa présence dans son projet de coalition si l’on peut l’appeler ainsi. Il a des raisons bien obscures pour l’avoir choisi. Le ninja se demande si ce n’est justement pas pour sa capacité à être émotives et consciente de ceux qui l’entoure qu’elle a été choisie. Un domaine où le géant n’excelle pas réellement.
Qu’importe, elle est l’une des deux personnes dont le prince a parlé. Quant à l’autre il se débrouillera pour la rencontrer à une certaine occasion.
Ainsi se rendant à pied jusqu’à la région Nord, il s’en va sans rien dire. Après tout, pendant ses congés il est libre d’aller où il le souhaite. Les régions qu’il doit traverser se font à grande vitesse, il ne profite que des soirées pour se remettre de sa course dans des auberges locales. A chaque jour, c’est une région qu’il traverse. Et sans se faire attendre avant même qu’une semaine de voyage ne soit passées, il arrive dans le désert aride du Nord. On pouvait bien s’imaginer que le désert Nord soit en fait une étendue de neige, mais non. Il s’agissait bien de sable, sans grande surprise pour Ryujin qui connait un minimum la géographie de l’Empire. Se faufilant au sein d’un convoi marchand qui passe par là. Il n’hésite pas à profiter des ombres des bêtes et carrioles. C’est ainsi que se dresse le village militaire de Sakyuu au loin. Présentant son bandeau pour rentrer, les gardes se montrent moins pointilleux que lui pour les contrôles aux portes. De quoi lui laisser quelques secondes de remises en question. Mais son objectif est tout autre et il décide de commencer à chercher la jeune dame à la caserne. Ayant dit qu’elle était une femme ninja, ou au moins une militaire dans ses souvenirs. Il se doute qu’il aura de quoi trouver quelques informations sur elle dans ce lieu.
Ryujin s’approche alors d’un garde et lui adresse la parole. Ce garde n’étant qu’un simple genin. En voyant le bandeau, il ne manque pas de saluer Ryujin avant même que ce dernier n’est commencé à parler.
-Bonjour, j’aimerais savoir où puis-je trouver une dénommée Neko Yuri ?
# Re: Umi, la colation des mers. Mer 20 Déc - 17:00
Le genin regarda un long moment le géant. Il se demandait bien quelle ânerie avait encore fait Yuri pour qu’un Jonin de Toge vienne jusqu’au village de Sakyuu la chercher. Il craignait même l’incident diplomatique. En toute logique, il devait renvoyer cet homme vers son supérieur pour donner suite à ses revendications. Mais le genin ne portait pas spécialement sa camarade dans son cœur. Pour cela il décida de la laisser se débrouiller et d’assumer un peu ses actes. Il en avait assez de réparer les choses derrière elle.
- Elle a terminé son service. Elle devrait être chez elle. Enfin je l’espère…
Dit-il amèrement avant d’indiquer le logement de la jeune fille. Au ton employé, on voyait bien qu’il espérait qu’elle reste cloitrée chez elle afin d’éviter d’autres débordements. Lui, il attaquait son service et ne voulais pas avoir les dégâts d’inattention habituels de sa camarade à gérer. Mais après mûre réflexion, et tout en regardant le Togien s’éloigner, il se disait que depuis la fin du conseil des Kages, Yuri se tenait plutôt tranquille. Ce qui, en soit, n’était pas très rassurant non plus. Un cataclysme allait sans doute leur tomber dessus…
Après son service, Yuri était bien rentrée chez elle. Depuis son retour de Toge, petit escale après la réunion des Kages, elle avait changé toute ses habitudes. Il faut dire qu’elle avait appris une nouvelle qui l’avait pas mal bouleversée. La mort de son camarade et ami Akari. Elle avait fait quelques recherches sur les circonstances de ce décès. Et ce qu’elle avait trouvé ne lui avait pas plus du tout. Pour elle, soit tout était faux, soit quelque chose leur échappait pour comprendre ce qu’il s’était réellement passé. Elle connaissait le garçon et ne pouvait pas imaginer qu’il ait pu commettre ces actes, juste « par plaisir de le faire » ou pour une quelconque vengeance.
La rencontre de Ryu ne l’avait pas non plus laissé indifférente. Ce géant inexpressif avait une vision totalement différente de la sienne mais, en s’y penchant un peu, pas inintéressante. Il prenait à cœur son travail, cela, elle l’avait bien compris. Elle aussi. Et ils semblaient avoir la même vocation à aider les autres. Toutefois, lui, semblait prendre moins de plaisir qu’elle. A moins que cela ne soit dû à la différence d’âge. Elle avait quand même compris qu’elle devait se calmer un peu et se concentrer davantage.
C’est pour cette raison, et par ennuie à la maison, qu’elle s’intéressa un peu plus à l’armoire de son frère. Elle mit plusieurs jours avant de parvenir à percer le mystère de cette serrure et d’accéder enfin au trésor. Au début, elle envisageait seulement de mettre en lieu sûr la précieuse collection. Mais en voyant les fioles aux multiples couleurs, elle s’y intéressa d’un peu plus près. Le rangement avait une certaine logique. On pouvait trouver l’étagère « à mélanger à la nourriture », « Pour les armes » et « A transformer en gaz ». En reprenant le carnet de notes de son frère, Yuri était capable de comprendre pourquoi ils étaient classés ainsi. Mais elle ne trouvait pas ces notes complètes. Elles permettaient un usage basique, contre des ennemis. C’était une bonne approche, mais pas la sienne. Yuri voulait pouvoir les détecter pour justement éviter d’en être victime, pouvoir les reconnaitre afin de connaitre le temps d’action dont elle disposait. Et pour cela, il ne fallait pas se contenter de tests sur des animaux.
Le jour de l’arrivée de Ryujin au village, Yuri s’apprêtait justement à faire trois expériences. C’était devenu son petit rituel après le service. Certains soirs elle ne se contentait de moins pour des raisons qui seront exposées plus tard, enfin peut-être. Pour chaque catégorie de fioles, la jeune ninja avait une façon de procéder. Pour commencer. Elle avait décidé de sauter le repas du soir. A quoi cela servait-il de manger si c’était pour se faire vomir après.
Sur le kotatsu face à elle, se trouvait en lieu et place d’un repas, une coupelle en argent, un verre, une cruche d’eau, trois fioles sorties de la collection de son frère, le carnet de notes, un pinceau pour écrire, et des vomitifs piqués dans la pharmacie de la caserne ainsi que de quoi nettoyer une plaie et confectionner un pansement. Elle avait également disposé un sceau près d’elle.
Dans la coupelle en argent elle versa de l’eau à laquelle elle ajouta quelques goute d’une première fiole. Elle observa la réaction du contenant au contact du contenu et le nota. Elle porta de nouvelles notes après avoir senti le contenu avant d’y tremper le bout de sa langue. Elle attendit les effets pour noter ses remarques avant de se rincer la bouche sans attendre et de prendre un vomitif au cas où elle aurait, malgré ses précautions, avaler un peu de ce poison. Après avoir rendu tout ce qu’elle pouvait, elle nettoya le tout et sortit le sceau hors du logement pour le faire sécher.
Dehors, alors qu’elle installait le sceau propre, elle reconnut au loin la silhouette du géant de Toge.
- Ryu ? Que fait-il ici ?
Malgré elle, elle leva son bras gauche pour lui faire un signe. Bras où apparaissait les stigmates des nouvelles expériences qu’elle menait.
La jeune fille portait une tenue décontractée contrairement à sa tenue de travail. Toujours en short, elle arborait un haut plus ample dont des manche mi- longues avaient été grossièrement cousues laissant passer l’air au niveau des épaules. Cette tenue lui faisait office de pyjama. Elle ne portait plus ses gants et protèges avants bras. C’était parce qu’elle les portait tout le temps lorsqu’elle sortait que Yuri avait choisi de mener ses expériences sur son avant-bras gauche.
C’est ainsi que, oubliant sa tenue inappropriée pour recevoir un homme chez elle, Yuri fit quelques pas en direction du togien.
- Bonjour Ryu ! Tu profites d’être dans le coin pour me rendre visite ? Tu veux boire une tasse de thé ?
Elle l’invita à entrer dans son petit logement en lui indiquant la porte restée ouverte. La porte donnait directement sur la pièce à vivre au centre de laquelle se trouvait le kotatsu, un coin cuisine et un petit hôtel pour les défunts. Sur le kotatsu se trouvait toujours la coupelle en argent à présent vide mais comportant toujours les traces du poison, un verre, une cruche vide, trois fioles sorties de la collection de son frère, le carnet de notes ouvert sur une page où on pouvait lire deux écritures différentes, un pinceau pour écrire, des vomitifs ainsi que de quoi nettoyer une plaie et confectionner un pansement. Le fusuma de la chambre de son frère était resté ouverte laissant voir l’armoire comportant le rester des fioles de poison qui composait sa collection
- Elle a terminé son service. Elle devrait être chez elle. Enfin je l’espère…
Dit-il amèrement avant d’indiquer le logement de la jeune fille. Au ton employé, on voyait bien qu’il espérait qu’elle reste cloitrée chez elle afin d’éviter d’autres débordements. Lui, il attaquait son service et ne voulais pas avoir les dégâts d’inattention habituels de sa camarade à gérer. Mais après mûre réflexion, et tout en regardant le Togien s’éloigner, il se disait que depuis la fin du conseil des Kages, Yuri se tenait plutôt tranquille. Ce qui, en soit, n’était pas très rassurant non plus. Un cataclysme allait sans doute leur tomber dessus…
Après son service, Yuri était bien rentrée chez elle. Depuis son retour de Toge, petit escale après la réunion des Kages, elle avait changé toute ses habitudes. Il faut dire qu’elle avait appris une nouvelle qui l’avait pas mal bouleversée. La mort de son camarade et ami Akari. Elle avait fait quelques recherches sur les circonstances de ce décès. Et ce qu’elle avait trouvé ne lui avait pas plus du tout. Pour elle, soit tout était faux, soit quelque chose leur échappait pour comprendre ce qu’il s’était réellement passé. Elle connaissait le garçon et ne pouvait pas imaginer qu’il ait pu commettre ces actes, juste « par plaisir de le faire » ou pour une quelconque vengeance.
La rencontre de Ryu ne l’avait pas non plus laissé indifférente. Ce géant inexpressif avait une vision totalement différente de la sienne mais, en s’y penchant un peu, pas inintéressante. Il prenait à cœur son travail, cela, elle l’avait bien compris. Elle aussi. Et ils semblaient avoir la même vocation à aider les autres. Toutefois, lui, semblait prendre moins de plaisir qu’elle. A moins que cela ne soit dû à la différence d’âge. Elle avait quand même compris qu’elle devait se calmer un peu et se concentrer davantage.
C’est pour cette raison, et par ennuie à la maison, qu’elle s’intéressa un peu plus à l’armoire de son frère. Elle mit plusieurs jours avant de parvenir à percer le mystère de cette serrure et d’accéder enfin au trésor. Au début, elle envisageait seulement de mettre en lieu sûr la précieuse collection. Mais en voyant les fioles aux multiples couleurs, elle s’y intéressa d’un peu plus près. Le rangement avait une certaine logique. On pouvait trouver l’étagère « à mélanger à la nourriture », « Pour les armes » et « A transformer en gaz ». En reprenant le carnet de notes de son frère, Yuri était capable de comprendre pourquoi ils étaient classés ainsi. Mais elle ne trouvait pas ces notes complètes. Elles permettaient un usage basique, contre des ennemis. C’était une bonne approche, mais pas la sienne. Yuri voulait pouvoir les détecter pour justement éviter d’en être victime, pouvoir les reconnaitre afin de connaitre le temps d’action dont elle disposait. Et pour cela, il ne fallait pas se contenter de tests sur des animaux.
Le jour de l’arrivée de Ryujin au village, Yuri s’apprêtait justement à faire trois expériences. C’était devenu son petit rituel après le service. Certains soirs elle ne se contentait de moins pour des raisons qui seront exposées plus tard, enfin peut-être. Pour chaque catégorie de fioles, la jeune ninja avait une façon de procéder. Pour commencer. Elle avait décidé de sauter le repas du soir. A quoi cela servait-il de manger si c’était pour se faire vomir après.
Sur le kotatsu face à elle, se trouvait en lieu et place d’un repas, une coupelle en argent, un verre, une cruche d’eau, trois fioles sorties de la collection de son frère, le carnet de notes, un pinceau pour écrire, et des vomitifs piqués dans la pharmacie de la caserne ainsi que de quoi nettoyer une plaie et confectionner un pansement. Elle avait également disposé un sceau près d’elle.
Dans la coupelle en argent elle versa de l’eau à laquelle elle ajouta quelques goute d’une première fiole. Elle observa la réaction du contenant au contact du contenu et le nota. Elle porta de nouvelles notes après avoir senti le contenu avant d’y tremper le bout de sa langue. Elle attendit les effets pour noter ses remarques avant de se rincer la bouche sans attendre et de prendre un vomitif au cas où elle aurait, malgré ses précautions, avaler un peu de ce poison. Après avoir rendu tout ce qu’elle pouvait, elle nettoya le tout et sortit le sceau hors du logement pour le faire sécher.
Dehors, alors qu’elle installait le sceau propre, elle reconnut au loin la silhouette du géant de Toge.
- Ryu ? Que fait-il ici ?
Malgré elle, elle leva son bras gauche pour lui faire un signe. Bras où apparaissait les stigmates des nouvelles expériences qu’elle menait.
La jeune fille portait une tenue décontractée contrairement à sa tenue de travail. Toujours en short, elle arborait un haut plus ample dont des manche mi- longues avaient été grossièrement cousues laissant passer l’air au niveau des épaules. Cette tenue lui faisait office de pyjama. Elle ne portait plus ses gants et protèges avants bras. C’était parce qu’elle les portait tout le temps lorsqu’elle sortait que Yuri avait choisi de mener ses expériences sur son avant-bras gauche.
C’est ainsi que, oubliant sa tenue inappropriée pour recevoir un homme chez elle, Yuri fit quelques pas en direction du togien.
- Bonjour Ryu ! Tu profites d’être dans le coin pour me rendre visite ? Tu veux boire une tasse de thé ?
Elle l’invita à entrer dans son petit logement en lui indiquant la porte restée ouverte. La porte donnait directement sur la pièce à vivre au centre de laquelle se trouvait le kotatsu, un coin cuisine et un petit hôtel pour les défunts. Sur le kotatsu se trouvait toujours la coupelle en argent à présent vide mais comportant toujours les traces du poison, un verre, une cruche vide, trois fioles sorties de la collection de son frère, le carnet de notes ouvert sur une page où on pouvait lire deux écritures différentes, un pinceau pour écrire, des vomitifs ainsi que de quoi nettoyer une plaie et confectionner un pansement. Le fusuma de la chambre de son frère était resté ouverte laissant voir l’armoire comportant le rester des fioles de poison qui composait sa collection
La tenue de Yuri :
# Re: Umi, la colation des mers. Ven 22 Déc - 6:46
Elle n’était donc pas à la caserne, il est bien heureux se dit le ninja qu’il ne soit pas vu comme un bon enquêteur. Sans quoi le niveau de l’armée serait en cruel défaut de compétence. L’accueil fut étrange et pour autant Ryujin n’en tenait pas rigueur, après tout, son estime pour ce village n’avait d’égal que l’estime qu’il pouvait avoir pour un petit village. Il n’en attendait pas grand-chose. Car à chacun de ses contacts avec des membres de ce dernier, il y avait eu des complications ou des faits d’incompétences. Mais là encore il se retenait pour ne pas faire de généralité.
Au moins, il avait pu avoir l’adresse de la jeune Yuri. Remerciant la personne à l’accueil, l’homme de Toge s’en alla donc vers une nouvelle destination toute indiqué.
Le soir commence à s’installer peu à peu dans le village et le géant n’est guère bon pour s'orienter dans un village où il n’a jamais mis les pieds. Il saurait retrouver la sortie, mais ne parvient pas immédiatement à trouver sa voie. Mais la chance finit par lui sourire, car il remarque une jeune femme qui lui fait un signe.
Si sa tenue peut sembler légère, elle n’est pourtant pas vraiment dévêtue, c’est plus sur le côté de la fonction de la tenue. Mais outre cela c’est surtout le bras de la femme qui bouge qui attire son attention. Ne tenant pas compte de cela dans un premier temps, il se rapproche d’elle.
-Bonsoir Yuri, oui si on veut. Mais c’est bien pour toi que je suis venu à vrai dire.
Etant invité à entrer, le géant ne se fait pas prier. Il se déchausse à l’entrée et vient à rentrer dans la pièce centrale qui constitue le logement de la jeune femme.
Il zyeute malgré lui à droite et à gauche et perçois la fameuse armoire qui occupe les pensées de la jeune dame.
-Je vois que tu as des hobbies particuliers, tu cherches à concevoir des poisons ? Tu ne comptes pas en mettre dans le thé si ?
Non inquiet de cela, il se doit de passer à l’approche principale de la raison de sa présence. Bien que le bras semble intriguer l’homme.
-Qu’a-t-il pu arriver à ton bras ? Ne me dis pas que tu tests les fioles sur toi ?
Puis il se doit de se reconcentrer.
-Qu’importe je verrais cela après bien que cela puisse avoir une cause sur ce que je vais demander. J’ai su par une connaissance que nous avons en commun que tu as des liens avec l’Empire des profondeurs ? Je me trompe ? Mais peut-être que tu veux enfiler une autre tenue avant de continuer à parler ?
Au moins, il avait pu avoir l’adresse de la jeune Yuri. Remerciant la personne à l’accueil, l’homme de Toge s’en alla donc vers une nouvelle destination toute indiqué.
Le soir commence à s’installer peu à peu dans le village et le géant n’est guère bon pour s'orienter dans un village où il n’a jamais mis les pieds. Il saurait retrouver la sortie, mais ne parvient pas immédiatement à trouver sa voie. Mais la chance finit par lui sourire, car il remarque une jeune femme qui lui fait un signe.
Si sa tenue peut sembler légère, elle n’est pourtant pas vraiment dévêtue, c’est plus sur le côté de la fonction de la tenue. Mais outre cela c’est surtout le bras de la femme qui bouge qui attire son attention. Ne tenant pas compte de cela dans un premier temps, il se rapproche d’elle.
-Bonsoir Yuri, oui si on veut. Mais c’est bien pour toi que je suis venu à vrai dire.
Etant invité à entrer, le géant ne se fait pas prier. Il se déchausse à l’entrée et vient à rentrer dans la pièce centrale qui constitue le logement de la jeune femme.
Il zyeute malgré lui à droite et à gauche et perçois la fameuse armoire qui occupe les pensées de la jeune dame.
-Je vois que tu as des hobbies particuliers, tu cherches à concevoir des poisons ? Tu ne comptes pas en mettre dans le thé si ?
Non inquiet de cela, il se doit de passer à l’approche principale de la raison de sa présence. Bien que le bras semble intriguer l’homme.
-Qu’a-t-il pu arriver à ton bras ? Ne me dis pas que tu tests les fioles sur toi ?
Puis il se doit de se reconcentrer.
-Qu’importe je verrais cela après bien que cela puisse avoir une cause sur ce que je vais demander. J’ai su par une connaissance que nous avons en commun que tu as des liens avec l’Empire des profondeurs ? Je me trompe ? Mais peut-être que tu veux enfiler une autre tenue avant de continuer à parler ?
# Re: Umi, la colation des mers. Mer 27 Déc - 19:10
Yuri resta interdite à la réponse de Ryu. Elle ne s’attendait pas du tout à cette réponse. Pendant un court instant elle eut comme de la neige devant les yeux et la sensation que son esprit se brouillait. A moins que ce ne soit des effets retardataires du poison qu’elle venait de tester. Elle ne pouvait en aucun cas être formelle. Reprenant ses esprits, elle suivit son invité.
- Attends Ryujin ! L’autre jour… Quand je parlais de rendez-vous… Je n’étais pas du tout sérieuse tu sais ?!... C’était une plaisanterie. D’accord, je reconnaît qu’elle était douteuse… Mais je te l’assure… Tu es bien trop vieux pour moi. Et puis mon frère n’est pas encore rentré…
Alors qu’elle le laissait s’installer en tentant malgré tout de se justifier et de dissipé ce qu’elle croyait un malentendu, – car oui, elle pensait que Ryu venait pour un rendez-vous – le géant la coupa pour lui parler des poisons. La jeune fille réalisa alors qu’elle avait tout laisser à vue. Elle commença par écarquiller les yeux, cela lui fit de grands yeux ronds, avant de s’agiter pour ranger les flacons. Elle attrapa donc les trois fioles et les rangea soigneusement dans l’armoire avant de refermer celle-ci puis le fusuma.
- Non, non, rassure-toi. Je les étudie juste un peu. Je n’en sers pas à mes invités.
Dit-elle tout en se dépêchant de débarrasser le kotatsu de la vaisselle salle. Elle mit également l’eau à chauffer pour le thé. Alors qu’elle s’apprêtait à enlever le carnet pour le ranger le togien l’interpela encore sur une étrangeté, du moins pour lui, qui figea Yuri sur place. Machinalement, elle tira sa manche pour tenter de cacher son bras avant de le cacher dans son dos. Elle devint rouge pivoine et tenta de répondre.
- Ben… Heu… C’est-à-dire… Je…
Elle n’eut pas le temps d’articuler plus de mots. Ces derniers étaient déjà assez incompréhensibles et trahissaient que trop bien les activités de la jeune ninja pour nécessiter plus de détails. Le géant enchaina sur la réelle raison de sa venue. Yuri ne put retenir un bruyant soupir de soulagement à cette annonce. Il n’était donc pas venu réclamer de rendez-vous. Elle pouvait alors se détendre un peu. Avant de le regarder d’un air ahurit.
*Ben quoi ? qu’a-t-elle m ‘a tenue ?*
Pensa Yuri en se regardant. Il était vrai que sa tenue pouvait donner des idées à certains hommes. Mais Ryu n’étaient pas de ceux-là, si ? Elle resta un moment silencieuse devant lui avant de comprendre qu’il pouvait en être gêné.
- Je mets le thé à infuser et je vais me changer.
Joignant le geste à la parole, Yuri se dirigea dans le coin cuisine pour mettre le thé dans la théière qui était sur le feu avant de traverser à nouveau la pièce pour se rendre dans sa propre chambre. Elle avait, au préalable récupéré les bandes pour cacher sa blessure au bras avant de fermer soigneusement le fusuma derrière elle.
Sur le kotatsu était resté le carnet. Si la première écriture, qui était majoritaire, se contentait de description visuelle ou d’effet constaté sur des animaux, la seconde venait compléter les descriptions avec des éléments comme des odeurs, des goûts, des symptômes, ou encore de réaction cutanées, respiratoires, et autres détails qui ne pouvaient être transcrit que par une personne les ayant personnellement subits. Le temps que la jeune fille se change, le géant aurait tout le loisir de parcourir ce carnet. En effet, Yuri mis un certain temps à se changer. Non pas qu’elle soit longue pour enfiler une tenue plus appropriée, mais se bander le bras toute seule était encore un exercice qu’elle peinait encore à réaliser.
Lorsqu’elle revint auprès de son invité, elle se trouvait dans la tenue qu’elle portait lors de leur première rencontre. Elle se servait de son étole rose comme ceinture pour tenir son short. Un examen attentif, si l’homme avait l’œil pour cela, permettrait de constater que la jeune fille avait quelque peu minci depuis la dernière fois. Preuve qu’elle ne mangeait pas beaucoup. C’était bien plus flagrant avec cette tenue qu’avec l’autre, car celle-ci était plus ajustée au corps.
Pendant qu’elle se changeait, Yuri avait pris soin de se répéter les paroles de Ryu. En analysant le sens elle avait compris de quoi il parlait. Elle lui en avait déjà touché deux mots lorsqu’il lui avait proposé son aide. Mais comme il ne la prenait pas au sérieux, elle avait feint d’avoir délirée. Voilà que maintenant, c’était lui qui venait en parler.
Calme, du moins en apparence, elle apporta le thé et des tasses avant de s’asseoir en seiza en face de lui. Ainsi, elle remettait un peu de distance avec lui. Puis qu’il s’agissait d’une posture formelle. Oui, elle avait eu un peu d’éducation, et savait en faire usage lorsqu’il le fallait.
- Je vous écoute. En quoi puis-je vous être utile ?
Oui, son attitude et son ton avaient changés du tout au tout en prenant le sujet des profondeurs. Comme si la jeune fille frivole avait fait place à celle chargées de responsabilités.
- Attends Ryujin ! L’autre jour… Quand je parlais de rendez-vous… Je n’étais pas du tout sérieuse tu sais ?!... C’était une plaisanterie. D’accord, je reconnaît qu’elle était douteuse… Mais je te l’assure… Tu es bien trop vieux pour moi. Et puis mon frère n’est pas encore rentré…
Alors qu’elle le laissait s’installer en tentant malgré tout de se justifier et de dissipé ce qu’elle croyait un malentendu, – car oui, elle pensait que Ryu venait pour un rendez-vous – le géant la coupa pour lui parler des poisons. La jeune fille réalisa alors qu’elle avait tout laisser à vue. Elle commença par écarquiller les yeux, cela lui fit de grands yeux ronds, avant de s’agiter pour ranger les flacons. Elle attrapa donc les trois fioles et les rangea soigneusement dans l’armoire avant de refermer celle-ci puis le fusuma.
- Non, non, rassure-toi. Je les étudie juste un peu. Je n’en sers pas à mes invités.
Dit-elle tout en se dépêchant de débarrasser le kotatsu de la vaisselle salle. Elle mit également l’eau à chauffer pour le thé. Alors qu’elle s’apprêtait à enlever le carnet pour le ranger le togien l’interpela encore sur une étrangeté, du moins pour lui, qui figea Yuri sur place. Machinalement, elle tira sa manche pour tenter de cacher son bras avant de le cacher dans son dos. Elle devint rouge pivoine et tenta de répondre.
- Ben… Heu… C’est-à-dire… Je…
Elle n’eut pas le temps d’articuler plus de mots. Ces derniers étaient déjà assez incompréhensibles et trahissaient que trop bien les activités de la jeune ninja pour nécessiter plus de détails. Le géant enchaina sur la réelle raison de sa venue. Yuri ne put retenir un bruyant soupir de soulagement à cette annonce. Il n’était donc pas venu réclamer de rendez-vous. Elle pouvait alors se détendre un peu. Avant de le regarder d’un air ahurit.
*Ben quoi ? qu’a-t-elle m ‘a tenue ?*
Pensa Yuri en se regardant. Il était vrai que sa tenue pouvait donner des idées à certains hommes. Mais Ryu n’étaient pas de ceux-là, si ? Elle resta un moment silencieuse devant lui avant de comprendre qu’il pouvait en être gêné.
- Je mets le thé à infuser et je vais me changer.
Joignant le geste à la parole, Yuri se dirigea dans le coin cuisine pour mettre le thé dans la théière qui était sur le feu avant de traverser à nouveau la pièce pour se rendre dans sa propre chambre. Elle avait, au préalable récupéré les bandes pour cacher sa blessure au bras avant de fermer soigneusement le fusuma derrière elle.
Sur le kotatsu était resté le carnet. Si la première écriture, qui était majoritaire, se contentait de description visuelle ou d’effet constaté sur des animaux, la seconde venait compléter les descriptions avec des éléments comme des odeurs, des goûts, des symptômes, ou encore de réaction cutanées, respiratoires, et autres détails qui ne pouvaient être transcrit que par une personne les ayant personnellement subits. Le temps que la jeune fille se change, le géant aurait tout le loisir de parcourir ce carnet. En effet, Yuri mis un certain temps à se changer. Non pas qu’elle soit longue pour enfiler une tenue plus appropriée, mais se bander le bras toute seule était encore un exercice qu’elle peinait encore à réaliser.
Lorsqu’elle revint auprès de son invité, elle se trouvait dans la tenue qu’elle portait lors de leur première rencontre. Elle se servait de son étole rose comme ceinture pour tenir son short. Un examen attentif, si l’homme avait l’œil pour cela, permettrait de constater que la jeune fille avait quelque peu minci depuis la dernière fois. Preuve qu’elle ne mangeait pas beaucoup. C’était bien plus flagrant avec cette tenue qu’avec l’autre, car celle-ci était plus ajustée au corps.
Pendant qu’elle se changeait, Yuri avait pris soin de se répéter les paroles de Ryu. En analysant le sens elle avait compris de quoi il parlait. Elle lui en avait déjà touché deux mots lorsqu’il lui avait proposé son aide. Mais comme il ne la prenait pas au sérieux, elle avait feint d’avoir délirée. Voilà que maintenant, c’était lui qui venait en parler.
Calme, du moins en apparence, elle apporta le thé et des tasses avant de s’asseoir en seiza en face de lui. Ainsi, elle remettait un peu de distance avec lui. Puis qu’il s’agissait d’une posture formelle. Oui, elle avait eu un peu d’éducation, et savait en faire usage lorsqu’il le fallait.
- Je vous écoute. En quoi puis-je vous être utile ?
Oui, son attitude et son ton avaient changés du tout au tout en prenant le sujet des profondeurs. Comme si la jeune fille frivole avait fait place à celle chargées de responsabilités.
# Re: Umi, la colation des mers. Mar 2 Jan - 8:31
Se changeant dans la pièce d’à côté. Le géant se limita à observer la fenêtre. La décoration d’intérieur n’étant pas quelque chose qui lui tenait à cœur ou même qui pouvait éveiller de la curiosité chez lui. Là par la fenêtre il ne pouvait que constater la différence fondamentale entre ce village des sables et celui des sapins. Il n’y avait rien de pareil, pas même le ciel, le sol se reflétant de telle manière que tout paraissait plus lumineux dans ce désert cruel. Un désert qui était à mille lieues de laisser entrevoir l’aspect de la conversation tournant autour de l’océan.
Plus distante à son retour que cela le fut lors de leur précédente rencontre. Le ninja se demandait bien à quoi elle avait pu penser pour pouvoir s’éloigner autant de sa personne. Mais cela ne le dérangeait en aucun cas. N’étant pas non plus un fin amateur de thé, il ne comptait pas vraiment en boire. Une sorte de déformation professionnelle ou l’on n’accepte aucun chose de la sorte par risque de se voir empoisonné. Une des nombreuses leçons que la vie a pu lui donner en lui apprenant à se méfier de tout. Au point presque de s’en rendre fou. Mais tout dans cette affaire semble laisser croire que cela est ainsi.
Puis la réponse à la reprise de la chose ne fut pas aux attentes du géant. Outre cela le danger était tel pour lui comme pour l’Empire qu’il devrait peut-être même tuer la jeune femme selon ses réponses.
-Au risque de me répéter.
Ryujin se montrant plus sévère et d’autant plus sérieux à l’inverse de ses habitudes. Montrant dans ses intentions qu’il n’était pas là pour plaisanter ou jouer.
-Quel lien avez-vous avec l’Empire des Profondeurs ? Je ne suis pas là en tant que Jonin de Toge, mais en tant que fier membre de l’Empire.
Une autre manière pour Ryujin que de tester la femme. Il comptait bien savoir tout ce qu’elle savait sur cette affaire de premier ordre. Et ce n’était pas le jeune âge de la femme qui allait l’influencer. Il n’aimait pas tuer, mais ne montrait pas non plus de pitié envers ses ennemis. Restait à savoir si la jeune demoiselle était une alliée ou une ennemie. Là où dans cette situation on ne peut être neutre.
-Et avant que vous ne répondiez, j’attends de vous la plus grande franchise.
Le vouvoiement étant même de retour pour montrer le sérieux de la chose. Le ninja hésitait même dans son cœur à s’en aller avertir l’Empereur. Mais comme le Prince des Mers l’avait dit, cela ne pouvait que s’annoncer assez complexe. Ainsi les yeux du géant de Toge se posaient sur la jeune femme et ses instincts le préparaient à devoir bouger à la moindre réponse n’allant pas dans le sens qu’il souhaite.
Plus distante à son retour que cela le fut lors de leur précédente rencontre. Le ninja se demandait bien à quoi elle avait pu penser pour pouvoir s’éloigner autant de sa personne. Mais cela ne le dérangeait en aucun cas. N’étant pas non plus un fin amateur de thé, il ne comptait pas vraiment en boire. Une sorte de déformation professionnelle ou l’on n’accepte aucun chose de la sorte par risque de se voir empoisonné. Une des nombreuses leçons que la vie a pu lui donner en lui apprenant à se méfier de tout. Au point presque de s’en rendre fou. Mais tout dans cette affaire semble laisser croire que cela est ainsi.
Puis la réponse à la reprise de la chose ne fut pas aux attentes du géant. Outre cela le danger était tel pour lui comme pour l’Empire qu’il devrait peut-être même tuer la jeune femme selon ses réponses.
-Au risque de me répéter.
Ryujin se montrant plus sévère et d’autant plus sérieux à l’inverse de ses habitudes. Montrant dans ses intentions qu’il n’était pas là pour plaisanter ou jouer.
-Quel lien avez-vous avec l’Empire des Profondeurs ? Je ne suis pas là en tant que Jonin de Toge, mais en tant que fier membre de l’Empire.
Une autre manière pour Ryujin que de tester la femme. Il comptait bien savoir tout ce qu’elle savait sur cette affaire de premier ordre. Et ce n’était pas le jeune âge de la femme qui allait l’influencer. Il n’aimait pas tuer, mais ne montrait pas non plus de pitié envers ses ennemis. Restait à savoir si la jeune demoiselle était une alliée ou une ennemie. Là où dans cette situation on ne peut être neutre.
-Et avant que vous ne répondiez, j’attends de vous la plus grande franchise.
Le vouvoiement étant même de retour pour montrer le sérieux de la chose. Le ninja hésitait même dans son cœur à s’en aller avertir l’Empereur. Mais comme le Prince des Mers l’avait dit, cela ne pouvait que s’annoncer assez complexe. Ainsi les yeux du géant de Toge se posaient sur la jeune femme et ses instincts le préparaient à devoir bouger à la moindre réponse n’allant pas dans le sens qu’il souhaite.
# Re: Umi, la colation des mers. Mar 2 Jan - 17:48
Devant la gravité du sujet, Yuri ne pouvait pas faire autrement que reprendre une attitude formelle. Elle prit tout de même le temps de servir le thé avec grâce. Ce n’était pas parce qu’elle était une Kunoichi qu’elle n’était pas distinguée. Bien au contraire, son frère avait mis un point d’honneur à ce qu’elle acquière les compétences de cet art. Il estimait que cela pouvait servir. Elle disposa délicatement la tasse de son invité devant celui-ci sans en toucher le bord. Elle n’avait touché que bas de la tasse, et avait exécuter des gestes précis et visible sans jamais passer ses mains au-dessus de la tasse. Ainsi, elle n’aurait pas pu glisser de poison dans la tasse.
Elle écouta attentivement la requête de son invité. Au ton employé, elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance ou non. Mais surtout, de par son statut de serviteur de l’Empire, elle craignait pour le prince des mers. Elle se doutait aussi qu’elle jouait sa vie.
Avant de répondre, Yuri but une gorgée de sa tasse. Le thé provenait de la même théière que celui de Ryujin. Et s’il n’était pas empoisonné pour elle, il ne le serait pas pour lui.
- Je ne sais pas grand-chose. J’ai rencontré le prince des mers, Meiryou Ouji-sama, de manière fortuite. Comme lorsque je vous ai rencontré, j’étais à la recherche du marionnettiste…
Elle marqua une pause. Elle se rendait compte que depuis cette date, elle n’avait fait aucune avancée. Ni au point de vue de l’Empire des profondeurs, ni concernant son frère.
- J’avais fait escale dans un petit village de pêcheur quand des bruits sur la plage se sont fait entendre. J’ai bondi pour voir ce qu’il se passait. Je ne pouvais pas laisser les villageois subir une attaque sans réagir. Meiryou Ouji-sama se battait contre son frère pour nous protéger. Il croit en la coopération entre nos peuples.
Yuri but une autre tasse de son thé. Elle n’avait pas lever les yeux de sa tasse jusqu’à présent. C’est alors qu’elle pointa son regard bleu outre-mer dans les yeux du Togien.
- Son peuple se bat contre les Yokai qui attaquent nos navires. Ils ont perdu plus de la moitié des leurs. Ils ne souhaitent pas la guerre contre nous. Mais nos dirigeants ne sont pas forcément prêts à écouter deux simples genins.
Elle faisait référence à Yui, la jeune femme qui se trouvait aussi sur la plage à ce moment. Mais elle préférait taire son identité. Il savait au moins que Yuri était en contact avec quelqu’un pour cette affaire. Et que, même si elle perdait la vie aujourd’hui, la recherche continuerait.
- Le prince l’a bien compris. Et il nous a raconté qu’un des leurs vivait parmi nous, humains. Si nous le trouvons, nous pourrons sans doute établir une paix durable entre nos peuples. C’est du moins ce que croit Meiryou Ouji-Sama.
Elle termina son thé et se leva.
- Je n’agis pas contre l’Empire, mais pour l’intérêts de mes semblables. Pour éviter une guerre inutile qui engendrerait des milliers de morts aussi bien pour nous, que pour l’Empire des profondeurs. Mon frère m’a appris à aimer et chérir toute forme de vie sur la terre et dans les mers. Mais si tu juges que j’ai trahi l’Empire pour ces idées, alors tue-moi. De toute façon… Je n’ai plus rien…
Elle essuya une larme qui perlait à son œil. Elle s’était pourtant promis de ne plus pleurer à son retour de Toge.
- Ici, je ne suis qu’une orpheline qui s’accroche à l’idée que son frère est toujours en vie, couplé de l’amie d’un traitre. Comme tu l’a constaté. Je suis en plus assez maladroite. Je suis certaine que ma mort les arrangerait tous.
Elle avait repris le tutoiement, mais ses propos restaient graves. Toutefois, ces propos étaient contraires à ses actes. Avec tout le poison à disposition dans ce logement, si mourir lui était égale, elle n’étudierait pas la détection des poisons. Son but était bien d’éviter des morts par empoisonnement.
Elle écouta attentivement la requête de son invité. Au ton employé, elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance ou non. Mais surtout, de par son statut de serviteur de l’Empire, elle craignait pour le prince des mers. Elle se doutait aussi qu’elle jouait sa vie.
Avant de répondre, Yuri but une gorgée de sa tasse. Le thé provenait de la même théière que celui de Ryujin. Et s’il n’était pas empoisonné pour elle, il ne le serait pas pour lui.
- Je ne sais pas grand-chose. J’ai rencontré le prince des mers, Meiryou Ouji-sama, de manière fortuite. Comme lorsque je vous ai rencontré, j’étais à la recherche du marionnettiste…
Elle marqua une pause. Elle se rendait compte que depuis cette date, elle n’avait fait aucune avancée. Ni au point de vue de l’Empire des profondeurs, ni concernant son frère.
- J’avais fait escale dans un petit village de pêcheur quand des bruits sur la plage se sont fait entendre. J’ai bondi pour voir ce qu’il se passait. Je ne pouvais pas laisser les villageois subir une attaque sans réagir. Meiryou Ouji-sama se battait contre son frère pour nous protéger. Il croit en la coopération entre nos peuples.
Yuri but une autre tasse de son thé. Elle n’avait pas lever les yeux de sa tasse jusqu’à présent. C’est alors qu’elle pointa son regard bleu outre-mer dans les yeux du Togien.
- Son peuple se bat contre les Yokai qui attaquent nos navires. Ils ont perdu plus de la moitié des leurs. Ils ne souhaitent pas la guerre contre nous. Mais nos dirigeants ne sont pas forcément prêts à écouter deux simples genins.
Elle faisait référence à Yui, la jeune femme qui se trouvait aussi sur la plage à ce moment. Mais elle préférait taire son identité. Il savait au moins que Yuri était en contact avec quelqu’un pour cette affaire. Et que, même si elle perdait la vie aujourd’hui, la recherche continuerait.
- Le prince l’a bien compris. Et il nous a raconté qu’un des leurs vivait parmi nous, humains. Si nous le trouvons, nous pourrons sans doute établir une paix durable entre nos peuples. C’est du moins ce que croit Meiryou Ouji-Sama.
Elle termina son thé et se leva.
- Je n’agis pas contre l’Empire, mais pour l’intérêts de mes semblables. Pour éviter une guerre inutile qui engendrerait des milliers de morts aussi bien pour nous, que pour l’Empire des profondeurs. Mon frère m’a appris à aimer et chérir toute forme de vie sur la terre et dans les mers. Mais si tu juges que j’ai trahi l’Empire pour ces idées, alors tue-moi. De toute façon… Je n’ai plus rien…
Elle essuya une larme qui perlait à son œil. Elle s’était pourtant promis de ne plus pleurer à son retour de Toge.
- Ici, je ne suis qu’une orpheline qui s’accroche à l’idée que son frère est toujours en vie, couplé de l’amie d’un traitre. Comme tu l’a constaté. Je suis en plus assez maladroite. Je suis certaine que ma mort les arrangerait tous.
Elle avait repris le tutoiement, mais ses propos restaient graves. Toutefois, ces propos étaient contraires à ses actes. Avec tout le poison à disposition dans ce logement, si mourir lui était égale, elle n’étudierait pas la détection des poisons. Son but était bien d’éviter des morts par empoisonnement.
# Re: Umi, la colation des mers. Mer 3 Jan - 10:06
La jeune femme ninja faisait preuve d’un très grand respect à l’égard du prince, bien plus que Ryujin n’avait pu en faire pour sa part. Mais la politesse n’était pas quelque chose de fort bien important pour l’histoire qui concerne le duo et l’Empire lui-même. Si elle parle de son marionnettiste encor une fois. La raison d’être tombé sur ce dernier fut assez étrange. A moins qu’elle ne se trouvât proche des eaux des Mers du Nord. Mais qu’importe, ce n’était là qu’un détail parmi une foule de questions qui n’attendaient qu’à être prononcées.
Mais sans que le géant n’ait eu à poser ses questions. La jeune damoiselle vint à se mettre à table. Expliquant le moment de sa rencontre. Et il fut ne pas un hasard que ce village fut en bord de Mer. Venant à rejoindre la manière dont Ryujin lui-même avait pu rejoindre cette affaire.
Mais là où lui fut contacté de la manière la plus pacifique qui soit, elle dû quant à elle rejoindre une bataille aquatique sans sens entre le Pince et son frère. Un type de rencontre qui aurait peut-être plus convenu à Ryujin mais qu’importe. Ce n’était là aussi qu’un simple détail dans une longue et complexe histoire.
Buvant autant qu’elle ne parlait, la jeune dame continue alors ses explications. L’œil du géant se montre comme accusateur malgré ce qu’il pouvait bien penser. Et lorsqu’elle vint à parler d’une autre personne, un ou une genin. Laissant alors place à une série de mauvaises pensées qui le traverse. Car c’était là une histoire pour laquelle il y avait tout autant de risque de devoir assassiner des gens trop bavards pour le bien de l’Empire que se faire juger comme traitre pour ce même bien. Une affaire qui n’avait rien de propre pour ainsi dire si l’on venait à faire ce qu’il fallait au moment où il le fallait.
Parlant de l’homme au masque sans même parler du masque. Le géant pouvait presque traduire avec justesse des informations qu’elle pouvait cacher. Et si pour sa part elle cherchait à éviter la guerre pour éviter la mort à des gens. Ryujin lui souhaitait éviter une guerre perdue par avance. Et là encore, la jeune femme se montrait d’autant plus naïve quant aux pensées qu’il y avait de son frère dans son esprit. Et la voyant même se résigner à la mort, le ninja doute de devoir l’intégrer à ce projet bien qu’elle y soit déjà liée. Ne pouvant faire qu’avec il espère au moins qu’elle aura une certaine utilité à offre outre celle de sa présence.
-Je vais être franc, je ne suis ni votre ami, ni votre confident et je ne suis votre allié que de par le lien que vous avez avec l’Empire. En outre je ne vais pas vous tuer pour cet incident avec le prince. Si on cherche tous les deux à éviter la guerre, pas nécessairement pour les mêmes raisons. On peut chercher à s’entendre, mais il falloir se montrer plus que prudent. Le fait que vous m’ayez tout révélé sans même qu’il y ait eu la moindre menace montre un grand danger pour nous tous.
Sa voix n’était plus aussi sévère qu’avant, mais elle restait autoritaire malgré son côté un peu plus amical.
-Tout d’abord, il va falloir corriger deux trois choses. En premier, il va vous falloir corriger votre capacité et déballer tous vos secrets. Cette affaire en doit jamais être confiée à qui que ce soit. Pas même à votre petit ami ou vos connaissances.
Ryujin avait choisis volontairement d’éviter le sujet de la famille, car elle n’avait visiblement plus personne hormis son frère perdu.
-En deuxième point, il va vous falloir prendre un peu plus confiance en vous-même et vous développer pour pouvoir nous aider dans le projet. Car je doute que vous compreniez encore l’importance de ce dernier et l’ampleur que nos actions peuvent avoir tant pour nous que pur l’Empire ou même plutôt pour les deux Empires.
Il était vrai que si la demoiselle pouvait s’améliorer dans un domaine particulier cela pouvait servir à cette cause presque perdue d’avance.
-De ce que je vois, vous semblez aimer les poisons. Aussi cela peut nous servir si vous parvenez à mieux maitriser votre art. En troisième point, vous allez devoir me parler de cette autre personne qui était avec vous. Le secret devant être de mise plus que l’on se l’imagine. Je ne connais pas cette personne et si cette dernière est comme vous alors j’oses croire que l’on risque de voir cette affaire échouer avant même qu’elle n’ait pu débuter. Pour preuve de confiance, je conçois à vous dévoiler qu’en l’état actuel des choses nous visons à réunir une collation de chaque village avec au moins deux personnes par village. Ici à Sakyuu il n’y a que vous pour l’heure. Et je n’ai eu votre nom que grâce au Prince en personne. Qui m’a aussi donné le nom d’une autre personne. Ainsi si vous pensez que quelqu’un d’autre ici peut garder le secret et nous être utile, je veux bien le rencontrer mais ne dévoilez rien par avance. Voilà vous comprendrez aussi que pour le moment je ne donne pas le nom de mes autres associés. Et c’est pourquoi j’ose croire qu’à présent avec les informations que j’ai pu donner vous allez me donner le nom de l’autre genin qui était avec vous.
Mais sans que le géant n’ait eu à poser ses questions. La jeune damoiselle vint à se mettre à table. Expliquant le moment de sa rencontre. Et il fut ne pas un hasard que ce village fut en bord de Mer. Venant à rejoindre la manière dont Ryujin lui-même avait pu rejoindre cette affaire.
Mais là où lui fut contacté de la manière la plus pacifique qui soit, elle dû quant à elle rejoindre une bataille aquatique sans sens entre le Pince et son frère. Un type de rencontre qui aurait peut-être plus convenu à Ryujin mais qu’importe. Ce n’était là aussi qu’un simple détail dans une longue et complexe histoire.
Buvant autant qu’elle ne parlait, la jeune dame continue alors ses explications. L’œil du géant se montre comme accusateur malgré ce qu’il pouvait bien penser. Et lorsqu’elle vint à parler d’une autre personne, un ou une genin. Laissant alors place à une série de mauvaises pensées qui le traverse. Car c’était là une histoire pour laquelle il y avait tout autant de risque de devoir assassiner des gens trop bavards pour le bien de l’Empire que se faire juger comme traitre pour ce même bien. Une affaire qui n’avait rien de propre pour ainsi dire si l’on venait à faire ce qu’il fallait au moment où il le fallait.
Parlant de l’homme au masque sans même parler du masque. Le géant pouvait presque traduire avec justesse des informations qu’elle pouvait cacher. Et si pour sa part elle cherchait à éviter la guerre pour éviter la mort à des gens. Ryujin lui souhaitait éviter une guerre perdue par avance. Et là encore, la jeune femme se montrait d’autant plus naïve quant aux pensées qu’il y avait de son frère dans son esprit. Et la voyant même se résigner à la mort, le ninja doute de devoir l’intégrer à ce projet bien qu’elle y soit déjà liée. Ne pouvant faire qu’avec il espère au moins qu’elle aura une certaine utilité à offre outre celle de sa présence.
-Je vais être franc, je ne suis ni votre ami, ni votre confident et je ne suis votre allié que de par le lien que vous avez avec l’Empire. En outre je ne vais pas vous tuer pour cet incident avec le prince. Si on cherche tous les deux à éviter la guerre, pas nécessairement pour les mêmes raisons. On peut chercher à s’entendre, mais il falloir se montrer plus que prudent. Le fait que vous m’ayez tout révélé sans même qu’il y ait eu la moindre menace montre un grand danger pour nous tous.
Sa voix n’était plus aussi sévère qu’avant, mais elle restait autoritaire malgré son côté un peu plus amical.
-Tout d’abord, il va falloir corriger deux trois choses. En premier, il va vous falloir corriger votre capacité et déballer tous vos secrets. Cette affaire en doit jamais être confiée à qui que ce soit. Pas même à votre petit ami ou vos connaissances.
Ryujin avait choisis volontairement d’éviter le sujet de la famille, car elle n’avait visiblement plus personne hormis son frère perdu.
-En deuxième point, il va vous falloir prendre un peu plus confiance en vous-même et vous développer pour pouvoir nous aider dans le projet. Car je doute que vous compreniez encore l’importance de ce dernier et l’ampleur que nos actions peuvent avoir tant pour nous que pur l’Empire ou même plutôt pour les deux Empires.
Il était vrai que si la demoiselle pouvait s’améliorer dans un domaine particulier cela pouvait servir à cette cause presque perdue d’avance.
-De ce que je vois, vous semblez aimer les poisons. Aussi cela peut nous servir si vous parvenez à mieux maitriser votre art. En troisième point, vous allez devoir me parler de cette autre personne qui était avec vous. Le secret devant être de mise plus que l’on se l’imagine. Je ne connais pas cette personne et si cette dernière est comme vous alors j’oses croire que l’on risque de voir cette affaire échouer avant même qu’elle n’ait pu débuter. Pour preuve de confiance, je conçois à vous dévoiler qu’en l’état actuel des choses nous visons à réunir une collation de chaque village avec au moins deux personnes par village. Ici à Sakyuu il n’y a que vous pour l’heure. Et je n’ai eu votre nom que grâce au Prince en personne. Qui m’a aussi donné le nom d’une autre personne. Ainsi si vous pensez que quelqu’un d’autre ici peut garder le secret et nous être utile, je veux bien le rencontrer mais ne dévoilez rien par avance. Voilà vous comprendrez aussi que pour le moment je ne donne pas le nom de mes autres associés. Et c’est pourquoi j’ose croire qu’à présent avec les informations que j’ai pu donner vous allez me donner le nom de l’autre genin qui était avec vous.
# Re: Umi, la colation des mers. Mer 3 Jan - 18:42
Yuri redressa la tête en entendant Ryujin lui répondre. Il était gonflé comme type. Un incident avec le prince ? C’était le contact qu’elle avait eu avec ce prince qu’il qualifiait d’incident ? Mais quel goujat ! Devoir faire équipe avec lui commençait à devenir une idée répugnante aux yeux de la jeune fille. Elle qui l’avait, au premier abord trouvé sympathique. Si cet homme était seul, elle comprenait maintenant pourquoi.
- Pas la moindre menace ? Pardon ? l’instinct meurtrier que tu dégageais était tel que si je n’avais pas déballé la totalité de ce que je savais tu m’aurais tué sans la moindre forme de procès !! J’ai juste parié sur le fait que tu accordais de l’importance à l’honnêteté des gens qui te font face pour espérer rester en vie !!! Tu crois que je parle de ça à tout le monde ? !!!
D’accord elle était naïve et avait bien lâché le morceau le jour où elle l’avait rencontré à Toge avant de se rétracter. Mais, c’était parce qu’elle avait senti qu’elle pouvait lui faire confiance. Pareil à l’instant. Mais maintenant, elle le regrettait. Elle ne se sentait plus du tout en confiance avec lui. Elle finit par se rasseoir en croisant les bras, boudeuse et renfrognée. Bref, en faisant la tête. Toutefois, si Ryujin notait un élément, ce serait celui qu’elle avait tout dit. En d’autres termes, elle n’avait pas connaissance du masque que porterait l’homme poisson qu’elle recherchait.
- Je ne déballe pas tout au premier venu !!!
Se rebella-t-elle en posant violemment son coude sur le Kotatsu pour brandir son poing vers le géant. Bien sûr elle n’irait pas jusqu’à le frapper. Car elle le savait bien plus fort qu’elle. D’ailleurs, consciente du danger, elle se ravisa et recroisa les bras.
- Parce que tu crois que j’ai du temps à perdre avec des sentiments aussi futiles que l’amour ? J’ai deux disparus à retrouver je te signale !
Quand il fut question de reprendre confiance en elle, Yuri baissa les armes et retrouva son calme. Comment pouvait-elle croire en ses capacités quand tous le monde la tenait à l’écart ? Non, c’était elle qui se tenait volontairement à l’écart. Pourquoi déjà ? Parce qu’elle ne se souvenait plus de grand-chose. Elle se sentait étrangère au village, et n’avait plus personne pour l’aider.
- Je vais continuer mes recherches. Mais en quoi la détection des poisons pourrait être utile ? Enfin… pour cette mission je veux dire.
Mais Yuri se renfrogna à nouveau lorsque Ryujin parla de Yui.
- Je t’ai déjà dis que si je t’ai tout dis c’est parce que tu étais menaçant !! Je ne te dirais pas qui est cette personne !
S’emporta-t-elle une nouvelle fois avant de se calmer net.
- … Quoi ? … Tu as rencontré Meiryou Ouji-sama ? Il t’a aussi parlé de Yui ?...
Une coalition de deux personnes par village ? Si à Sakyuu il y avait bien eu une personne en qui Yuri avait toute confiance, il n’était plus en vie. Alors, étrangement, ses pensées s’orientèrent immédiatement vers le jeune garçon qu’elle avait croisé au gala de charité.
La kinoichi secoua alors la tête. Elle ne voulait pas impliquer se garçon dans ce combat. Il était bien trop fragile selon elle. Et quoi qu’il puisse penser d’elle, elle s’était fait un devoir de le protéger. Depuis lors, elle avait fait des recherches et savait que ce garçon répondait au nom de Fu Tetsujin et avait un frère jumeau.
- Je ne connaît personne qui serait suffisamment de confiance ici pour relever le défi.
Elle s’était relevée et tout dans sa posture indiquait qu’elle voulait préserver une personne.
- Pas la moindre menace ? Pardon ? l’instinct meurtrier que tu dégageais était tel que si je n’avais pas déballé la totalité de ce que je savais tu m’aurais tué sans la moindre forme de procès !! J’ai juste parié sur le fait que tu accordais de l’importance à l’honnêteté des gens qui te font face pour espérer rester en vie !!! Tu crois que je parle de ça à tout le monde ? !!!
D’accord elle était naïve et avait bien lâché le morceau le jour où elle l’avait rencontré à Toge avant de se rétracter. Mais, c’était parce qu’elle avait senti qu’elle pouvait lui faire confiance. Pareil à l’instant. Mais maintenant, elle le regrettait. Elle ne se sentait plus du tout en confiance avec lui. Elle finit par se rasseoir en croisant les bras, boudeuse et renfrognée. Bref, en faisant la tête. Toutefois, si Ryujin notait un élément, ce serait celui qu’elle avait tout dit. En d’autres termes, elle n’avait pas connaissance du masque que porterait l’homme poisson qu’elle recherchait.
- Je ne déballe pas tout au premier venu !!!
Se rebella-t-elle en posant violemment son coude sur le Kotatsu pour brandir son poing vers le géant. Bien sûr elle n’irait pas jusqu’à le frapper. Car elle le savait bien plus fort qu’elle. D’ailleurs, consciente du danger, elle se ravisa et recroisa les bras.
- Parce que tu crois que j’ai du temps à perdre avec des sentiments aussi futiles que l’amour ? J’ai deux disparus à retrouver je te signale !
Quand il fut question de reprendre confiance en elle, Yuri baissa les armes et retrouva son calme. Comment pouvait-elle croire en ses capacités quand tous le monde la tenait à l’écart ? Non, c’était elle qui se tenait volontairement à l’écart. Pourquoi déjà ? Parce qu’elle ne se souvenait plus de grand-chose. Elle se sentait étrangère au village, et n’avait plus personne pour l’aider.
- Je vais continuer mes recherches. Mais en quoi la détection des poisons pourrait être utile ? Enfin… pour cette mission je veux dire.
Mais Yuri se renfrogna à nouveau lorsque Ryujin parla de Yui.
- Je t’ai déjà dis que si je t’ai tout dis c’est parce que tu étais menaçant !! Je ne te dirais pas qui est cette personne !
S’emporta-t-elle une nouvelle fois avant de se calmer net.
- … Quoi ? … Tu as rencontré Meiryou Ouji-sama ? Il t’a aussi parlé de Yui ?...
Une coalition de deux personnes par village ? Si à Sakyuu il y avait bien eu une personne en qui Yuri avait toute confiance, il n’était plus en vie. Alors, étrangement, ses pensées s’orientèrent immédiatement vers le jeune garçon qu’elle avait croisé au gala de charité.
La kinoichi secoua alors la tête. Elle ne voulait pas impliquer se garçon dans ce combat. Il était bien trop fragile selon elle. Et quoi qu’il puisse penser d’elle, elle s’était fait un devoir de le protéger. Depuis lors, elle avait fait des recherches et savait que ce garçon répondait au nom de Fu Tetsujin et avait un frère jumeau.
- Je ne connaît personne qui serait suffisamment de confiance ici pour relever le défi.
Elle s’était relevée et tout dans sa posture indiquait qu’elle voulait préserver une personne.
# Re: Umi, la colation des mers. Jeu 4 Jan - 9:09
Parlant de l’instinct meurtrier de Ryujin comme si ce dernier avait été pleinement sérieux. Le jonin compte bien la corriger à ce sujet pour lui montrer une véritable aura meurtrière.
-Que vous parlez de ça à tout le monde ? Je me souviens pourtant d’une rencontre à Toge où ce fut le cas. Mais qu’importe. Pour ce qui est du sentiment que vous avez perçu, il n’était totalement absent il est vrai, mais il était pour tester. Pour preuve si j’avais voulu vous terroriser j’aurais eu ce regard-là.
Vient alors non plus un regard sérieux, mais un regard emplit d’une aura de violence, de haine, de colère et de sang. Une aura vient même à se dégager du géant (utilisation de la C1 gêne). Et à peine vient-il à produire cette aura qu’il la fait cesser pour ne produire d’effet trop contreproductif.
-Des disparus à retrouver ? Dites-vous que je pourrais t’aider avec mes simples ressources le moment venu. Et pour ce qui est de l’amour et de ses attraits qui peuvent te concerner je dois t’avouer que cela ne regarde que vous.
La femme ninja vint ainsi à se demander comment le poison ou sa détection pouvait s’avérer tuile.
-Pour ce qui est de ses compétences à matière de poison. Je vais y revenir mais avant.
Il souhaitait souligner le fait qu’il se demandait à présent si la jeune femme était avec Yui quand elle avait dit qu’elle était avec un autre Genin.
-L’autre Genin serait-ce Yui par hasard ? Une femme ninja de l’Est de l’Empire ?
Des questions rhétoriques que le géant pose et auxquels il répond de lui-même comme pour autant d’une certaine manière de la pression sur les épaules de la femme.
-Tout s’explique, dîtes-vous que cette dernière va être contacté par un autre de nos membres. Mais je vous invite à ne pas lui parler de notre groupe avant qu’il n’y ait eu la première réunion pour des raisons de sécurités. Quant à trouver une personne à Sakyuu, nous verrons bien le moment venu.
Observant la femme qui se tenait face à lui. Il se demandait pourquoi le prince avait voulu d’elle. Ou bien alors ce ne fut qu’un hasard. Le géant vint même à se demander si le Prince n’avait pas voulu de la damoiselle pour son côté naïf et presque innocent. Qu’importe il verrait bien cela à l’avenir.
-Donc pour en revenir au poison. Son utilité ? Pour la détection, j’ose croire que dans les Mers il y a de nombreuses créatures usant de cela et il ne serait pas superflue d’avoir quelqu’un capable de nous en débarrasser. Outre cela, si vous maitrisez mieux cet art, le fait d’avoir des poisons appliqués sur nos armes ou autre peut se révèle crucial contre les ennemis qui peuvent nous dépasser comme le Wareme. Je ne sais si le Prince a pu vous parler un peu de cela. D’ailleurs maintenant que j’y pense de quoi a-t-il pu bien vous parler au sujet de son congénère qui se trouve au sein de nos rangs en tant qu’infiltré ? Les informations que nous avons son sujet sont assez minces.
-Que vous parlez de ça à tout le monde ? Je me souviens pourtant d’une rencontre à Toge où ce fut le cas. Mais qu’importe. Pour ce qui est du sentiment que vous avez perçu, il n’était totalement absent il est vrai, mais il était pour tester. Pour preuve si j’avais voulu vous terroriser j’aurais eu ce regard-là.
Vient alors non plus un regard sérieux, mais un regard emplit d’une aura de violence, de haine, de colère et de sang. Une aura vient même à se dégager du géant (utilisation de la C1 gêne). Et à peine vient-il à produire cette aura qu’il la fait cesser pour ne produire d’effet trop contreproductif.
-Des disparus à retrouver ? Dites-vous que je pourrais t’aider avec mes simples ressources le moment venu. Et pour ce qui est de l’amour et de ses attraits qui peuvent te concerner je dois t’avouer que cela ne regarde que vous.
La femme ninja vint ainsi à se demander comment le poison ou sa détection pouvait s’avérer tuile.
-Pour ce qui est de ses compétences à matière de poison. Je vais y revenir mais avant.
Il souhaitait souligner le fait qu’il se demandait à présent si la jeune femme était avec Yui quand elle avait dit qu’elle était avec un autre Genin.
-L’autre Genin serait-ce Yui par hasard ? Une femme ninja de l’Est de l’Empire ?
Des questions rhétoriques que le géant pose et auxquels il répond de lui-même comme pour autant d’une certaine manière de la pression sur les épaules de la femme.
-Tout s’explique, dîtes-vous que cette dernière va être contacté par un autre de nos membres. Mais je vous invite à ne pas lui parler de notre groupe avant qu’il n’y ait eu la première réunion pour des raisons de sécurités. Quant à trouver une personne à Sakyuu, nous verrons bien le moment venu.
Observant la femme qui se tenait face à lui. Il se demandait pourquoi le prince avait voulu d’elle. Ou bien alors ce ne fut qu’un hasard. Le géant vint même à se demander si le Prince n’avait pas voulu de la damoiselle pour son côté naïf et presque innocent. Qu’importe il verrait bien cela à l’avenir.
-Donc pour en revenir au poison. Son utilité ? Pour la détection, j’ose croire que dans les Mers il y a de nombreuses créatures usant de cela et il ne serait pas superflue d’avoir quelqu’un capable de nous en débarrasser. Outre cela, si vous maitrisez mieux cet art, le fait d’avoir des poisons appliqués sur nos armes ou autre peut se révèle crucial contre les ennemis qui peuvent nous dépasser comme le Wareme. Je ne sais si le Prince a pu vous parler un peu de cela. D’ailleurs maintenant que j’y pense de quoi a-t-il pu bien vous parler au sujet de son congénère qui se trouve au sein de nos rangs en tant qu’infiltré ? Les informations que nous avons son sujet sont assez minces.
# Re: Umi, la colation des mers. Jeu 4 Jan - 19:34
Yuri ne voulait pas lui avouer que ce soir-là, elle s’était sentie en sécurité à ses côtés. Ce qui n’était plus le cas à présent. L’aura meurtrière que dégagea alors Ryujin la paralysa. Elle gardera toujours en mémoire cette sensation oppressante. Ses jambes cédèrent sous son poids. Elle se retrouva donc à genoux sur le sol. Des larmes perlèrent à ses yeux.
- J’avais juste confiance en vous… Je… comme avec mon grand-frère…
Ces mots sortirent tout seuls malgré elle quand le géant relâcha la pression. Mais elle continuait de trembler malgré tout. C’était pourtant vrai. Elle n’avait parlé de l’homme poisson uniquement à Ryujin. Il était la première personne à qui elle avait demandé de l’aide pour le trouver. Était-ce parce qu’elle désespérait de ne pas avancer dans cette affaire ? Ou parce qu’elle pensait vraiment que le géant aurait pu la croire ? Il l’avait alors prise pour une folle. Alors elle n’avait pas insisté. Pourtant, l’estime qu’elle avait eue pour lui n’avait pas diminuée à ce moment. Du moins, jusqu’à ce soir.
A la proposition de son aide, Yuri lui jeta un regard qui comportait un mélange de suspicions et de dégout. La dernière fois, son concours avait été si minime qu’elle se demandait s’il l’avait vraiment aidé. Mais surtout, elle n’attendait rien de sa part. Si elle ne prononçait rien, son regard et son visage très expressif le reflétait que trop bien.
La kunoichi se contenta de hocher la tête aux questions sur Yui. Elle préféra ne rien ajouter sur le village où elle demeurait. De toute façon, il semblait très bien renseigné.
Yuri s’était promis de ne plus pleurer, mais en cet instant, après cette pression et face à cet homme qui continuait l’interrogatoire mine de rien, elle avait envie d’éclater en sanglot. Elle se retint malgré tout. Elle ne lui ferait pas le plaisir de donner plus que ses deux larmes qui continuaient de perler à ses yeux. Elle déglutit pour ravaler ses sanglots naissants.
Continuant d’écouter en silence les propos de Ryujin, elle comprit qu’elle ne pourrait même pas tenir informée son amie de l’avancée de la situation. Elle se doutait bien que si ce n’était pas Ryu qui s’occupait de rencontrer Yui, il pourrait bien rester à Sakyuu pour s’assurer que Yuri n’envoie aucun message. Et il n’avait pas besoin de plus que rester dans les parages pour s’en assurer. L’aura meurtrière de que l’homme lui avait fait ressentir, pour toute démonstration, avait été des plus convaincante. Elle espérait juste que pour son séjour à Sakyuu, il ne lui demande pas l’asile. Elle ne pourrait pas le supporter.
- Je vais donc continuer de les étudier. Je vais même accélérer mes recherches pour être plus compétente le jour de…
Elle s’arrêta un instant. Elle avait bien entendu la demande de précision de Ryujin, mais quelque chose lui échappait.
- On… On va aller sous l’eau ? Mais… Je ne peux pas quitter le village sans l’accord du Sakyuukage.
Elle n’apporterait pas plus de précision tant qu’elle n’en saura pas plus elle aussi. Et il devra aussi cracher le morceau.
- En dehors de mon nom et celui de Yui, que vous a dit Meiryou-sama ? Et pourquoi vous parler de son congénère comme d’un espion ? Vous souhaitez réellement les aider ou vous chercher un moyen de les anéantir ?
Il était certes un peu tard pour montrer de la méfiance envers cet homme qui n’avait pas toucher au thé qu’elle lui avait offert. Mais le fait était que Yuri doutait de plus en plus de la bonne volonté du géant. D’autant plus que le prince des profondeurs avait expressément demandé de ne pas informer les membres hauts placés de l’empire. Et Ryu, servait l’empire. Il semblait même plus à même de choisir l’empire plutôt que l’ensemble de la population.
Elle le regardait, inquiète. Elle se demandait bien comment il allait réagir à cette réponse qui n’allait pas dans son sens à lui. Mais si Yuri avait été une jeune fille docile et sage, elle n’aurait pas eu la réputation de miss maladroite.
- J’avais juste confiance en vous… Je… comme avec mon grand-frère…
Ces mots sortirent tout seuls malgré elle quand le géant relâcha la pression. Mais elle continuait de trembler malgré tout. C’était pourtant vrai. Elle n’avait parlé de l’homme poisson uniquement à Ryujin. Il était la première personne à qui elle avait demandé de l’aide pour le trouver. Était-ce parce qu’elle désespérait de ne pas avancer dans cette affaire ? Ou parce qu’elle pensait vraiment que le géant aurait pu la croire ? Il l’avait alors prise pour une folle. Alors elle n’avait pas insisté. Pourtant, l’estime qu’elle avait eue pour lui n’avait pas diminuée à ce moment. Du moins, jusqu’à ce soir.
A la proposition de son aide, Yuri lui jeta un regard qui comportait un mélange de suspicions et de dégout. La dernière fois, son concours avait été si minime qu’elle se demandait s’il l’avait vraiment aidé. Mais surtout, elle n’attendait rien de sa part. Si elle ne prononçait rien, son regard et son visage très expressif le reflétait que trop bien.
La kunoichi se contenta de hocher la tête aux questions sur Yui. Elle préféra ne rien ajouter sur le village où elle demeurait. De toute façon, il semblait très bien renseigné.
Yuri s’était promis de ne plus pleurer, mais en cet instant, après cette pression et face à cet homme qui continuait l’interrogatoire mine de rien, elle avait envie d’éclater en sanglot. Elle se retint malgré tout. Elle ne lui ferait pas le plaisir de donner plus que ses deux larmes qui continuaient de perler à ses yeux. Elle déglutit pour ravaler ses sanglots naissants.
Continuant d’écouter en silence les propos de Ryujin, elle comprit qu’elle ne pourrait même pas tenir informée son amie de l’avancée de la situation. Elle se doutait bien que si ce n’était pas Ryu qui s’occupait de rencontrer Yui, il pourrait bien rester à Sakyuu pour s’assurer que Yuri n’envoie aucun message. Et il n’avait pas besoin de plus que rester dans les parages pour s’en assurer. L’aura meurtrière de que l’homme lui avait fait ressentir, pour toute démonstration, avait été des plus convaincante. Elle espérait juste que pour son séjour à Sakyuu, il ne lui demande pas l’asile. Elle ne pourrait pas le supporter.
- Je vais donc continuer de les étudier. Je vais même accélérer mes recherches pour être plus compétente le jour de…
Elle s’arrêta un instant. Elle avait bien entendu la demande de précision de Ryujin, mais quelque chose lui échappait.
- On… On va aller sous l’eau ? Mais… Je ne peux pas quitter le village sans l’accord du Sakyuukage.
Elle n’apporterait pas plus de précision tant qu’elle n’en saura pas plus elle aussi. Et il devra aussi cracher le morceau.
- En dehors de mon nom et celui de Yui, que vous a dit Meiryou-sama ? Et pourquoi vous parler de son congénère comme d’un espion ? Vous souhaitez réellement les aider ou vous chercher un moyen de les anéantir ?
Il était certes un peu tard pour montrer de la méfiance envers cet homme qui n’avait pas toucher au thé qu’elle lui avait offert. Mais le fait était que Yuri doutait de plus en plus de la bonne volonté du géant. D’autant plus que le prince des profondeurs avait expressément demandé de ne pas informer les membres hauts placés de l’empire. Et Ryu, servait l’empire. Il semblait même plus à même de choisir l’empire plutôt que l’ensemble de la population.
Elle le regardait, inquiète. Elle se demandait bien comment il allait réagir à cette réponse qui n’allait pas dans son sens à lui. Mais si Yuri avait été une jeune fille docile et sage, elle n’aurait pas eu la réputation de miss maladroite.
# Re: Umi, la colation des mers. Jeu 4 Jan - 19:55
Des larmes sur un visage si jeune ? Le géant ne pensait pas que la jeune demoiselle était aussi frêle que cela. Il s’était laissé entendre la traiter de la même manière qu’il avait de le faire les ninjas qu’il pouvait évaluer quand on ne le mettait pas en faction à la porte. D’autant qu’elle avait voulu lui accorder une plus grande importance en le comparant à son frère. Si un pincement vint saisir le cœur du géant, il en fallait bien plus pour l’avoir par les sentiments. Un être presque insensible à chaque chose qui vie en ce bas monde.
Mais malgré tout, elle se montre un poil plus fort qu’elle ne pouvait le laisser paraitre. Car elle cherchait à obtenir d’autant plus d’information sur cette affaire. Et pour signe de tenter d’avoir une bonne collaboration de sa part pour les éventuelles futures opérations qu’il y aurait au sujet des mers.
-Pour commencer, je crains de mettre quelque peu trop avancer. Et j’ai cru que vous aviez mal perçu la gravité du sujet. Si vous me dites que vous n’en avez parlé à personne hormis ma personne. J’ose vous croire sans le moindre doute. Mais je doute que vous ayez l’ensemble de la vision que le prince ait pu me donner d’où la présence de vos larmes il me semble.
Le géant sort alors un morceau tissu assez noble de sa sacoche.
-Je n’ai rien de plus à vous offrir. J’aurais bien voulu m’excuser, mais cela serait dire que j’ai eu tort de vouloir protéger tant le prince que le groupe qui se forme. Malgré tout, vous en fait à présent parti et je me devrais de vous protéger comme il se doit. Aussi je propose que nous repartions sur de meilleures bases.
Le géant s’abstient malgré tout de boire le thé, non pas que sa confiance en la jeune dame ne soit pas en son sein, mais simplement que la boisson en question lui parait peut-être bien trop chaude lui qui préfère le froid au chaud.
-Je vais répondre à vos questions, mais pour commencer vu que vous semblez connaitre la jeune Yui si vous le voulez, vous pouvez la contacter à ce sujet pour peu que vous soyez capable de maintenir le contenu de vos échanges secret. Qu’ils soient à l’oral ou à l’écrit. Encore une fois dans ce groupe, il n’y a pas de chef, il n’y a qu’un rassemblement de gens égaux et cela peu importe leur rang et leur village. D’où l’importance d’avoir au moins deux personnes par village. Outre cela le prince m’a en effet confié d’autant plus d’information que vous, à moins que vous n’ayez omis quelques détails. La personne que nous recherchons doit être considéré comme hostile, mais on ne doit pas l’interpeler selon la demande du prince. Le groupe doit commencer par se limiter à la retrouver. Et si l’envie d’ôter un espion au sein de l'Empire n’est sans me plaire, il faut savoir obtenir la confiance du prince. D’où le besoin que j’ai de protéger le groupe par rapport aux espions de ceux qui veulent la guerre. Et c’est pourquoi je vous aie traité comme pour une évaluation mensuelle que nous faisons passer au ninja de Toge pour certains types de profil. Malgré tout je comprendrais que vous souhaitiez ne pas m’apprécier. Mais il vous faudra alors me supporter.
Des excuses indirectes que le géant formule pour le bon déroulement du plan sans pour autant en présenter réellement.
-Et ainsi oui il nous faudra aller sous l’eau, d’où le besoin de certains moyens bien que le sujet des profondeurs ne soit pas encore sur la table. Pour ce qui est de la guerre souhaite avant tout éviter la disparation de notre Empire qui n’aurait pas la force de devoir lutter en l’état actuel des choses. Il y a bien d’autres sujets incertains dont nous pourrons parler si vous le souhaitez. Mais pour preuve de bonne foi je vous laisse poser toutes les questions qu’il vous faut et cela que ce soit au sujet de votre frère, de votre ami disparu ou bien si vous souhaitez parler de l’Empire marin.
Mais malgré tout, elle se montre un poil plus fort qu’elle ne pouvait le laisser paraitre. Car elle cherchait à obtenir d’autant plus d’information sur cette affaire. Et pour signe de tenter d’avoir une bonne collaboration de sa part pour les éventuelles futures opérations qu’il y aurait au sujet des mers.
-Pour commencer, je crains de mettre quelque peu trop avancer. Et j’ai cru que vous aviez mal perçu la gravité du sujet. Si vous me dites que vous n’en avez parlé à personne hormis ma personne. J’ose vous croire sans le moindre doute. Mais je doute que vous ayez l’ensemble de la vision que le prince ait pu me donner d’où la présence de vos larmes il me semble.
Le géant sort alors un morceau tissu assez noble de sa sacoche.
-Je n’ai rien de plus à vous offrir. J’aurais bien voulu m’excuser, mais cela serait dire que j’ai eu tort de vouloir protéger tant le prince que le groupe qui se forme. Malgré tout, vous en fait à présent parti et je me devrais de vous protéger comme il se doit. Aussi je propose que nous repartions sur de meilleures bases.
Le géant s’abstient malgré tout de boire le thé, non pas que sa confiance en la jeune dame ne soit pas en son sein, mais simplement que la boisson en question lui parait peut-être bien trop chaude lui qui préfère le froid au chaud.
-Je vais répondre à vos questions, mais pour commencer vu que vous semblez connaitre la jeune Yui si vous le voulez, vous pouvez la contacter à ce sujet pour peu que vous soyez capable de maintenir le contenu de vos échanges secret. Qu’ils soient à l’oral ou à l’écrit. Encore une fois dans ce groupe, il n’y a pas de chef, il n’y a qu’un rassemblement de gens égaux et cela peu importe leur rang et leur village. D’où l’importance d’avoir au moins deux personnes par village. Outre cela le prince m’a en effet confié d’autant plus d’information que vous, à moins que vous n’ayez omis quelques détails. La personne que nous recherchons doit être considéré comme hostile, mais on ne doit pas l’interpeler selon la demande du prince. Le groupe doit commencer par se limiter à la retrouver. Et si l’envie d’ôter un espion au sein de l'Empire n’est sans me plaire, il faut savoir obtenir la confiance du prince. D’où le besoin que j’ai de protéger le groupe par rapport aux espions de ceux qui veulent la guerre. Et c’est pourquoi je vous aie traité comme pour une évaluation mensuelle que nous faisons passer au ninja de Toge pour certains types de profil. Malgré tout je comprendrais que vous souhaitiez ne pas m’apprécier. Mais il vous faudra alors me supporter.
Des excuses indirectes que le géant formule pour le bon déroulement du plan sans pour autant en présenter réellement.
-Et ainsi oui il nous faudra aller sous l’eau, d’où le besoin de certains moyens bien que le sujet des profondeurs ne soit pas encore sur la table. Pour ce qui est de la guerre souhaite avant tout éviter la disparation de notre Empire qui n’aurait pas la force de devoir lutter en l’état actuel des choses. Il y a bien d’autres sujets incertains dont nous pourrons parler si vous le souhaitez. Mais pour preuve de bonne foi je vous laisse poser toutes les questions qu’il vous faut et cela que ce soit au sujet de votre frère, de votre ami disparu ou bien si vous souhaitez parler de l’Empire marin.
# Re: Umi, la colation des mers. Ven 5 Jan - 19:35
Yuri n’était pas particulièrement fragile. Elle n’était pas non plus très forte. Mais surtout, elle encaissait déjà toute la journée et ne s’était pas imaginé un instant se faire asticoter de la sorte chez elle. Mais voilà que le géant lui faisait des excuses. Maladroites, mais des excuses tout de même. Que disait son frère à propos des excuses déjà ?
La kunoichi fronça les sourcils. De prime abord, ou pouvait croire qu’elle doutait des propos du togien. Mais elle réfléchissait. Elle essayait de se souvenir. Mais rien ne lui revenait si ce n’était un mal de tête. Elle en grimaça avait de prendre une expression étonnée. Ryujin venait de lui tendre un carré de tissu. Mais pourquoi faire ? Elle comprit quand elle sentit un liquide chaud couler de son nez. Elle plaça une main devant son nez en refusant poliment le mouchoir.
- Je ne peux pas souiller un tel tissu…
Dit-elle en se levant. Elle voulait se rendre dans la salle de bain pour arrêter le saignement qu’avait provoqué ses efforts pour retrouver un fragment de mémoire.
- J’entends les excu…
Elle s’était peut-être levée trop vite, à moins que cela soit dû à son saignement de nez, ou encore au fait qu’elle avait supprimer ses repas du soir pour s’adonner à l’étude des poisons, ou les trois réunis. Mais le fait étant qu’elle fut prise de vertige et se rassit immédiatement.
Elle avait écouté avec attention toutes les paroles de l'homme qui lui faisait face. Mais elle avait du mal à lui accorder à nouveau sa confiance. Elle se sentait trahie.
Ainsi, il souhaitait la protéger après l'avoir ainsi intimidé ? Et il prenait l'homme poisson pour une menace. Il était donc temps de répondre à la question posée quelques minutes plus tôt.
- L'homme poisson que nous...
Elle finit par accepter le tissu. Parler avec le sang qui lui coule sur la bouche n'est pas agréable. Elle le plaça donc sous son nez.
- Donc, l'homme poisson que nous cherchons s'est échoué sur la côte. Il a été recueilli et élevé par un humain. Il n'est donc pas une menace, mais bien un lien entre nos deux peuples. Il faut surtout le voir ainsi.
Mais la kunoichi n'était pas dupe. Elle se doutait que sa parole ne toucherait pas l cœur de pierre de ce géant. Et même s'il avait dit qu'il n'y avait ni chef, ni clan, ni rang qui entrait en ligne de compte dans cette aventure, ce n'étaient que de belles paroles.
Le regard de Yuri se porta sur l'hôtel mortuaire en honneur à ses parents. Elle entendit alors les paroles que son frère lui répétait sans cesses.
《Ne doute pas. Tu as la force de croire. Alors crois de toutes tes forces.》
- Ce n'est pas si simple...
Souffla-t-elle à voix basse en réponse à ses souvenirs.
Mais avait-elle bien compris ce que lui disait Ryujin ? Elle pouvait bien avertir Yui ?
- Je vous ferai lire ce que j'écris à Yui afin de vous prouver ma bonne foi.
La kunoichi se montrait docile. N'importe qui à Sakyuu dirait que ce n'était pas un bon présage. Et effectivement. Elle avait décidé de ne plus contrarier le géant de sorte à protéger les intérêts de Meiryou Ouji-sama et surtout, les deux peuples.
- Il me faudra aussi contacter mon forgeron afin d'équiper au mieux mes marionnettes. Il s'agit de Honoka-san.
Elle avait décidé de donner d'emblée le nom afin que Ryujin fasse son enquête de fiabilité. Et oui, enne avait utilisé le suffixe 《san》 et non 《chan》pour démontrer le lien qui unissait les deux femmes.
- Je vous laisserai donc parler au Sakyuukage pour mon départ.
La kunoichi fronça les sourcils. De prime abord, ou pouvait croire qu’elle doutait des propos du togien. Mais elle réfléchissait. Elle essayait de se souvenir. Mais rien ne lui revenait si ce n’était un mal de tête. Elle en grimaça avait de prendre une expression étonnée. Ryujin venait de lui tendre un carré de tissu. Mais pourquoi faire ? Elle comprit quand elle sentit un liquide chaud couler de son nez. Elle plaça une main devant son nez en refusant poliment le mouchoir.
- Je ne peux pas souiller un tel tissu…
Dit-elle en se levant. Elle voulait se rendre dans la salle de bain pour arrêter le saignement qu’avait provoqué ses efforts pour retrouver un fragment de mémoire.
- J’entends les excu…
Elle s’était peut-être levée trop vite, à moins que cela soit dû à son saignement de nez, ou encore au fait qu’elle avait supprimer ses repas du soir pour s’adonner à l’étude des poisons, ou les trois réunis. Mais le fait étant qu’elle fut prise de vertige et se rassit immédiatement.
Elle avait écouté avec attention toutes les paroles de l'homme qui lui faisait face. Mais elle avait du mal à lui accorder à nouveau sa confiance. Elle se sentait trahie.
Ainsi, il souhaitait la protéger après l'avoir ainsi intimidé ? Et il prenait l'homme poisson pour une menace. Il était donc temps de répondre à la question posée quelques minutes plus tôt.
- L'homme poisson que nous...
Elle finit par accepter le tissu. Parler avec le sang qui lui coule sur la bouche n'est pas agréable. Elle le plaça donc sous son nez.
- Donc, l'homme poisson que nous cherchons s'est échoué sur la côte. Il a été recueilli et élevé par un humain. Il n'est donc pas une menace, mais bien un lien entre nos deux peuples. Il faut surtout le voir ainsi.
Mais la kunoichi n'était pas dupe. Elle se doutait que sa parole ne toucherait pas l cœur de pierre de ce géant. Et même s'il avait dit qu'il n'y avait ni chef, ni clan, ni rang qui entrait en ligne de compte dans cette aventure, ce n'étaient que de belles paroles.
Le regard de Yuri se porta sur l'hôtel mortuaire en honneur à ses parents. Elle entendit alors les paroles que son frère lui répétait sans cesses.
《Ne doute pas. Tu as la force de croire. Alors crois de toutes tes forces.》
- Ce n'est pas si simple...
Souffla-t-elle à voix basse en réponse à ses souvenirs.
Mais avait-elle bien compris ce que lui disait Ryujin ? Elle pouvait bien avertir Yui ?
- Je vous ferai lire ce que j'écris à Yui afin de vous prouver ma bonne foi.
La kunoichi se montrait docile. N'importe qui à Sakyuu dirait que ce n'était pas un bon présage. Et effectivement. Elle avait décidé de ne plus contrarier le géant de sorte à protéger les intérêts de Meiryou Ouji-sama et surtout, les deux peuples.
- Il me faudra aussi contacter mon forgeron afin d'équiper au mieux mes marionnettes. Il s'agit de Honoka-san.
Elle avait décidé de donner d'emblée le nom afin que Ryujin fasse son enquête de fiabilité. Et oui, enne avait utilisé le suffixe 《san》 et non 《chan》pour démontrer le lien qui unissait les deux femmes.
- Je vous laisserai donc parler au Sakyuukage pour mon départ.
# Re: Umi, la colation des mers. Sam 6 Jan - 5:54
Devant le sang qui coule le ninja de Toge se demande si ce n’est pas à cause du poison sur lequel elle travaille qui a pu causer cela. D’autant qu’à l’origine se morceau de tissu n’était là que pour ses larmes. Mais qu’importe ce n’était pour un simple mouchoir qui allait se ruiner à en racheter un autre d’autant qu’il en avait déjà d’autre. Mais voilà qu’elle comprenait mal les intentions de Ryujin.
-En réalité je pense que vous ne saisissez pas toutes l’histoire. Si je parle de l’Empire des Mers, je ne parle pas du Prince comme lui-même étant une menace. Voyez-vous il est l’un des nombreux héritiers de l’Empire et il fait partie d’une faction qui cherche à éviter la guerre. Et si son poids se révèle important sur le plan politique, ils sont assez peu en réalité. Aussi il y a une autre faction, celle du Wareme, celui que l’on peut nommer dans les légendes le briseur de navires. Il est la plus grande menace des eaux. Et ce dernier à pour volonté de nous faire la guerre. Ainsi quand je parle de menace je parle surtout de cette faction. Quant au Prince pour l’heure je n’ai aucune raison de lui vouloir du mal. Et sachez juste qu’à mes yeux être élevé par un humain, n’empêche en rien de vouloir détruire l’humanité comme le prouve le culte de Jashin.
L’explication restait brouillonne mais c’était en soit-ce qu’avait pu lui dire le Prince sans entrer d’autant plus dans les détails. Car nul doute que si la méfiance existait d’un côté, elle existait de l’autre.
-Quant à vos lettres avec Yui, je n’ai nul besoin que je les lise, mais sachez, vous montrer indirecte dans vos propos en utilisant des métaphores ou autres choses. Il a été convenu de parler de religion pour l’heure et de se donner rendez-vous dans des lieux sacré pour entretenir l’idée que ce ne sont que des lettres orientées vers la passion de l’histoire de la religion.
Et la jeune femme n’est pas sans surprendre le ninja qui voit déjà un nom assez familier apparaitre. Et sans détour il lui pose alors des questions.
-Avant que je ne m’en aille, je tiens à préciser deux points. Je connais Honoka et on peut dire qu’elle digne de confiance à sa manière. Même si mon épisode dans les bains avec elle reste assez particulier. Mais pour ce qui est de Seizan le village en question à presque d’ores et déjà trois combattants là où les autres villages n’en sont qu’à un seul. Il serait déséquilibré que de rajouter une autre personne de Seizan. Non pas que toutes les aides ne sont pas les bienvenues, mais si le groupe à tendance à trop pencher vers l’un des villages, alors il y a de fortes chances que tous les autres au moment voulu désapprouve nos actes par peur d’y laisser des plumes ou de se faire avoir. Aussi vous équiper il n’y a rien de plus normal, mais évitez de lui parler des hommes poissons. Mais pour finir je me pose une autre question. Qu’est-ce qui vous empêche de quitter le village ? Quel rapport avec votre Kage ?
-En réalité je pense que vous ne saisissez pas toutes l’histoire. Si je parle de l’Empire des Mers, je ne parle pas du Prince comme lui-même étant une menace. Voyez-vous il est l’un des nombreux héritiers de l’Empire et il fait partie d’une faction qui cherche à éviter la guerre. Et si son poids se révèle important sur le plan politique, ils sont assez peu en réalité. Aussi il y a une autre faction, celle du Wareme, celui que l’on peut nommer dans les légendes le briseur de navires. Il est la plus grande menace des eaux. Et ce dernier à pour volonté de nous faire la guerre. Ainsi quand je parle de menace je parle surtout de cette faction. Quant au Prince pour l’heure je n’ai aucune raison de lui vouloir du mal. Et sachez juste qu’à mes yeux être élevé par un humain, n’empêche en rien de vouloir détruire l’humanité comme le prouve le culte de Jashin.
L’explication restait brouillonne mais c’était en soit-ce qu’avait pu lui dire le Prince sans entrer d’autant plus dans les détails. Car nul doute que si la méfiance existait d’un côté, elle existait de l’autre.
-Quant à vos lettres avec Yui, je n’ai nul besoin que je les lise, mais sachez, vous montrer indirecte dans vos propos en utilisant des métaphores ou autres choses. Il a été convenu de parler de religion pour l’heure et de se donner rendez-vous dans des lieux sacré pour entretenir l’idée que ce ne sont que des lettres orientées vers la passion de l’histoire de la religion.
Et la jeune femme n’est pas sans surprendre le ninja qui voit déjà un nom assez familier apparaitre. Et sans détour il lui pose alors des questions.
-Avant que je ne m’en aille, je tiens à préciser deux points. Je connais Honoka et on peut dire qu’elle digne de confiance à sa manière. Même si mon épisode dans les bains avec elle reste assez particulier. Mais pour ce qui est de Seizan le village en question à presque d’ores et déjà trois combattants là où les autres villages n’en sont qu’à un seul. Il serait déséquilibré que de rajouter une autre personne de Seizan. Non pas que toutes les aides ne sont pas les bienvenues, mais si le groupe à tendance à trop pencher vers l’un des villages, alors il y a de fortes chances que tous les autres au moment voulu désapprouve nos actes par peur d’y laisser des plumes ou de se faire avoir. Aussi vous équiper il n’y a rien de plus normal, mais évitez de lui parler des hommes poissons. Mais pour finir je me pose une autre question. Qu’est-ce qui vous empêche de quitter le village ? Quel rapport avec votre Kage ?
# Re: Umi, la colation des mers. Dim 7 Jan - 19:18
Yuri réalisa alors, en entendant Ryujin, que le géant avait conscience, que le peuple des hommes-poisson était au bord de l’extinction. Elle avait certes parlé du fait qu’ils avaient déjà perdu bon nombre des leurs. Mais elle n’avait pas voulu dire qu’ils étaient aussi affaiblis pour ne pas motiver le géant à engager une campagne en vue de les anéantir. Mais cette précision sur la situation actuelle ne parvint pas à convaincre la jeune fille que le togien ne voulait aucun mal à ce peuple-là. Mais Yuri se retint de lui en faire part. Ils devaient collaborer pour le bien de cette mission. Il n’était pas bon de préciser le climat de méfiance qui s’était installé.
Sans compter sur le fait qu’elle ne pouvait pas librement écrire à Yui. Il fallait coder le message. Seulement, si elle n’était pas encore informée du code, cela ne servirait à rien. La kunoichi devait se résoudre à attendre de revoir son amie lorsque l’expédition débuterait. En attendant, elle devait se préparer au mieux.
Elle prit le temps de se lever après avoir contrôler que le saignement se soit calmé et se dirigea dans le petit coin cuisine.
- De combien de temps disposons-nous pour nous préparer à cette expédition ?
Yuri espérait avoir le temps d’aller chercher ses armes et d’équiper ses marionnettes. Pendant qu’elle écoutait le géant terminer quelques précisions, elle s’efforçait de nettoyer le mouchoir. Il était plus facile d’enlever les tâches tant qu’elles étaient fraiches. Après avoir frotter avec du savon, puis rincer, elle l’essora est inspecta. Il était propre. Mouillé, mais propre.
Yuri s’approcha donc de son invité et lui tendit le mouchoir trempé. Elle n’était plus qu’à quelques centimètres de lui. Elle avait été choquée par les révélations que l’homme lui avait faites concernant la femme forgeron.
- Je ne comptais pas l’impliquer dans cette histoire. C’est juste qu’elle confectionne actuellement les armes qui doivent équiper mes marionnettes.
Ella avait prononcé ces mots calmement et doucement. Elle était tout près de lui et n’avait pas besoin de crier pour lui dire cela. D’autant plus, qu’il n’avait jamais été son intention de de mêler son amie à cette histoire. Bien au contraire, elle voulait lui demander un tout autre service. Mais le géant n’avait pas à en connaître.
Mais surtout, la dernière question de l’homme la laissa pantoise. N’avait-il donc pas compris la situation dans laquelle elle se trouvait ?
- C’est que… Comme je vous l’ai dit, mon ami s’est révélé être un traitre au village. S’ils n’ont pas trouvé de quoi m’impliquer dans ses actes, des doutes persistes. Je ne peux pas quitter le village sans autorisation, ni accompagnement. Et n’ayant pas de sensei actuellement… Vous connaissez actuellement ma situation. Et je ne peux pas me permettre d’être considéré comme une déserteuse.
A ce terme, elle imaginait déjà tout ce qui découlerait de son départ. Le logement actuel serait alors vidé et attribué à d’autres personnes. Son frère n’aurait plus d’endroit où revenir. Mais le plus grave, c’est que le village apprendrait pour les poisons. Et cela, pourrait entrainer une chasse à l’homme contre sa personne. Non, il était bien trop risqué de ne pas faire les choses dans l’ordre.
- Mais si vous demander à me prendre comme élève, je pense que cela passerait…
C’était une manière de présenter son départ sans rien dévoiler, et de renforcer par la même occasion l’amitié entre les villages cachés. Elle approcha un peu plus son visage de celui du géant et lui parla à voix basse. De sorte que si on écoutait à la porte, personne ne puisse entendre. Mais elle était si proche de lui qu’elle pouvait sentir le souffle de Ryujin.
- Puis-je vous demander de ne pas dire que nous nous sommes déjà rencontrés à Toge ? Voyez-vous, j’ai échappé à leur vigilance pendant la réunion des Kages… Et je ne voudrais pas que cela s’ébruite. Je… Je ferais tout ce que vous voudrez en échange…
Une manière de dire qu’elle était prête à tout pour ne pas perdre sa place au sein de ce village. Pourtant, à voir la manière dont elle était traitée, il fallait être stupide pour vouloir rester. Stupide, ou avoir des intérêts bien plus grands encore. Mais elle n’allait pas tout dévoiler à cet homme. Il en s’avait déjà beaucoup trop. Et il y a certains secrets qu’il valait mieux ne pas révéler.
Sans compter sur le fait qu’elle ne pouvait pas librement écrire à Yui. Il fallait coder le message. Seulement, si elle n’était pas encore informée du code, cela ne servirait à rien. La kunoichi devait se résoudre à attendre de revoir son amie lorsque l’expédition débuterait. En attendant, elle devait se préparer au mieux.
Elle prit le temps de se lever après avoir contrôler que le saignement se soit calmé et se dirigea dans le petit coin cuisine.
- De combien de temps disposons-nous pour nous préparer à cette expédition ?
Yuri espérait avoir le temps d’aller chercher ses armes et d’équiper ses marionnettes. Pendant qu’elle écoutait le géant terminer quelques précisions, elle s’efforçait de nettoyer le mouchoir. Il était plus facile d’enlever les tâches tant qu’elles étaient fraiches. Après avoir frotter avec du savon, puis rincer, elle l’essora est inspecta. Il était propre. Mouillé, mais propre.
Yuri s’approcha donc de son invité et lui tendit le mouchoir trempé. Elle n’était plus qu’à quelques centimètres de lui. Elle avait été choquée par les révélations que l’homme lui avait faites concernant la femme forgeron.
- Je ne comptais pas l’impliquer dans cette histoire. C’est juste qu’elle confectionne actuellement les armes qui doivent équiper mes marionnettes.
Ella avait prononcé ces mots calmement et doucement. Elle était tout près de lui et n’avait pas besoin de crier pour lui dire cela. D’autant plus, qu’il n’avait jamais été son intention de de mêler son amie à cette histoire. Bien au contraire, elle voulait lui demander un tout autre service. Mais le géant n’avait pas à en connaître.
Mais surtout, la dernière question de l’homme la laissa pantoise. N’avait-il donc pas compris la situation dans laquelle elle se trouvait ?
- C’est que… Comme je vous l’ai dit, mon ami s’est révélé être un traitre au village. S’ils n’ont pas trouvé de quoi m’impliquer dans ses actes, des doutes persistes. Je ne peux pas quitter le village sans autorisation, ni accompagnement. Et n’ayant pas de sensei actuellement… Vous connaissez actuellement ma situation. Et je ne peux pas me permettre d’être considéré comme une déserteuse.
A ce terme, elle imaginait déjà tout ce qui découlerait de son départ. Le logement actuel serait alors vidé et attribué à d’autres personnes. Son frère n’aurait plus d’endroit où revenir. Mais le plus grave, c’est que le village apprendrait pour les poisons. Et cela, pourrait entrainer une chasse à l’homme contre sa personne. Non, il était bien trop risqué de ne pas faire les choses dans l’ordre.
- Mais si vous demander à me prendre comme élève, je pense que cela passerait…
C’était une manière de présenter son départ sans rien dévoiler, et de renforcer par la même occasion l’amitié entre les villages cachés. Elle approcha un peu plus son visage de celui du géant et lui parla à voix basse. De sorte que si on écoutait à la porte, personne ne puisse entendre. Mais elle était si proche de lui qu’elle pouvait sentir le souffle de Ryujin.
- Puis-je vous demander de ne pas dire que nous nous sommes déjà rencontrés à Toge ? Voyez-vous, j’ai échappé à leur vigilance pendant la réunion des Kages… Et je ne voudrais pas que cela s’ébruite. Je… Je ferais tout ce que vous voudrez en échange…
Une manière de dire qu’elle était prête à tout pour ne pas perdre sa place au sein de ce village. Pourtant, à voir la manière dont elle était traitée, il fallait être stupide pour vouloir rester. Stupide, ou avoir des intérêts bien plus grands encore. Mais elle n’allait pas tout dévoiler à cet homme. Il en s’avait déjà beaucoup trop. Et il y a certains secrets qu’il valait mieux ne pas révéler.
# Re: Umi, la colation des mers. Lun 8 Jan - 10:05
Demandant le temps qu’il restait avant que l’expédition ne soit montée. Le géant ne savait que répondre, car cela semblait dépendre avant tout du prince qui pouvait ou non mobiliser dans l’instant ledit personnage.
-Je ne sais pas si je peux vraiment formuler de date à ce sujet, car tout dépendra du fait de trouver ou non ce fameux homme masqué et à cela s’ajoute le fait qu'il faille attendre les consignes du prince des mers qui pour l’heure semble mener le jeu.
Une manière honnête bien que sommaire de signaler la situation à la demoiselle.
Toutefois s’il ne s’agit de simple manière pour elle de se fournir, le géant ne voit pas pourquoi elle vient à lui donner ce genre d’information. Qui en l’occurrence a su le mettre dans le doute et la confusion. Mais qu’importe, il sait qu’il ne devait pas attendre d’elle, d’être aussi efficace qu’il le souhaiterait. Elle était jeune et venait tout juste de rejoindre le projet en question.
-Je vois je comprends cette histoire de forgeronne. Si ce n’est que pour vous ravitailler. Nul besoin de me mettre dans la confidence.
Et puis elle parle de son ami, un ancien ami à présent mort de ce que comprend le géant. Un ami qui fut un jashiniste qui plus est et qui dont son lien avec elle. Vient à mettre le doute sur ses croyances et actes. De quoi laisser perplexe le géant quant à l’entrée de cette dernière dans le groupe. Mais en définitive, il sait que Kunao est un chasseur de cultiste. Et en cas de besoin il pourra s’occuper du cas de la jeune demoiselle. Ce qui ne devrait pas le déranger si jamais cela s’avère véridique.
-Je peux préparer les dossiers, mais le fait de vous prendre pour élève afin de vous faire quitter le village n’est pas utile dans l’immédiat si l’on parle de cette affaire. Et puis il vous faut vous poser dans le village si l’on veut espérer vous voir être la personne la plus centrale de notre équipe. Ce qui ne manquera pas, du moins si l’on veut oser espère affaiblir le Wareme.
Puis elle se rapproche comme pour demander une faveur. Ce qui s’avère bien être le cas. Loin de lui l’idée de se laisser avoir par les petites messes basses et le rapprochement.
-Je ne dirais rien à moins qu’un Kage ou l’Empereur ne vienne me voir à ce sujet et me pose la question si cela peut vos rassurer. D’autant que s’il pose la question, c’est qui le saura d’ores et déjà. Outre ça, je vous recommande de ne pas dire aux gens que vous êtes prêtes à faire tout ce qu’ils veulent. On peut finir par vous demander vos organes ou j’en passe si vous tombez sur les mauvaises personnes. Dîtes vous que vous ne me devez rien en échange de cela. Et si j’en crois la tournure de la discussion vous pouvez éloigner pour me laisser m’en aller ? A moins que n’ayez autre chose à me demander ?
-Je ne sais pas si je peux vraiment formuler de date à ce sujet, car tout dépendra du fait de trouver ou non ce fameux homme masqué et à cela s’ajoute le fait qu'il faille attendre les consignes du prince des mers qui pour l’heure semble mener le jeu.
Une manière honnête bien que sommaire de signaler la situation à la demoiselle.
Toutefois s’il ne s’agit de simple manière pour elle de se fournir, le géant ne voit pas pourquoi elle vient à lui donner ce genre d’information. Qui en l’occurrence a su le mettre dans le doute et la confusion. Mais qu’importe, il sait qu’il ne devait pas attendre d’elle, d’être aussi efficace qu’il le souhaiterait. Elle était jeune et venait tout juste de rejoindre le projet en question.
-Je vois je comprends cette histoire de forgeronne. Si ce n’est que pour vous ravitailler. Nul besoin de me mettre dans la confidence.
Et puis elle parle de son ami, un ancien ami à présent mort de ce que comprend le géant. Un ami qui fut un jashiniste qui plus est et qui dont son lien avec elle. Vient à mettre le doute sur ses croyances et actes. De quoi laisser perplexe le géant quant à l’entrée de cette dernière dans le groupe. Mais en définitive, il sait que Kunao est un chasseur de cultiste. Et en cas de besoin il pourra s’occuper du cas de la jeune demoiselle. Ce qui ne devrait pas le déranger si jamais cela s’avère véridique.
-Je peux préparer les dossiers, mais le fait de vous prendre pour élève afin de vous faire quitter le village n’est pas utile dans l’immédiat si l’on parle de cette affaire. Et puis il vous faut vous poser dans le village si l’on veut espérer vous voir être la personne la plus centrale de notre équipe. Ce qui ne manquera pas, du moins si l’on veut oser espère affaiblir le Wareme.
Puis elle se rapproche comme pour demander une faveur. Ce qui s’avère bien être le cas. Loin de lui l’idée de se laisser avoir par les petites messes basses et le rapprochement.
-Je ne dirais rien à moins qu’un Kage ou l’Empereur ne vienne me voir à ce sujet et me pose la question si cela peut vos rassurer. D’autant que s’il pose la question, c’est qui le saura d’ores et déjà. Outre ça, je vous recommande de ne pas dire aux gens que vous êtes prêtes à faire tout ce qu’ils veulent. On peut finir par vous demander vos organes ou j’en passe si vous tombez sur les mauvaises personnes. Dîtes vous que vous ne me devez rien en échange de cela. Et si j’en crois la tournure de la discussion vous pouvez éloigner pour me laisser m’en aller ? A moins que n’ayez autre chose à me demander ?
# Re: Umi, la colation des mers. Mar 9 Jan - 16:59
Yuri fut surprise par la réponse du géant. L’homme-poisson qu’il recherchent serait donc masqué. Voilà pourquoi personne n’avait eu vent de cette histoire. Pas même dans les compte que l’on pouvait raconter. Que de temps perdu sans cette information. Et donc, si on ne retrouvait pas cet homme, on ne pouvait pas aller plus loin. Pour la suite, Yuri comprenait parfaitement.
Toujours proche du géant, elle se redressa et porta une main à son menton, pensive. Riche du dernier élément, elle devait quand même en informer Yui. Au cas où elle ait croisé un homme masqué. De son côté, Yuri cherchera derrière chaque masque du village. Et…
- Pardon ? hein ??!!! Mais non ! quand même pas à ce point !!!
Plus que surprise par la réflexion, ou plutôt mise en garde, de Ryujin, la jeune fille s’était reculée. Dans sa précipitation, elle perdit l’équilibre et tomba lourdement sur son postérieur.
- Heu… Oui ! Pardon. Mon intention n’était pas de vous retenir ici.
C’était vrai qu’elle était prête à beaucoup de sacrifice pour arriver à ses fins, mais pas au point de donner un organe. En pensant à cette éventualité, elle resserra ses bras autour d’elle-même avant de lever le regard vers son invité. La grandeur de l’homme était encore plus impressionnante sous cet angle.
- J’y veillerai. Merci pour les conseils. Et… Ryu…
En le regardant, elle se rappelait de l’ensemble de leur discussion.
- Vous n’y êtes pas obligé. Pour le marionnettiste…
Elle ne voulait pas avouer ouvertement qu’il s’agissait de son frère.
- Ce n’est pas utile. De toute façon… vous ne saurez pas le reconnaitre. Je vais faire comme le villageois le veulent. Le considérer mort et passer à autre chose. Pour mieux m’intégrer.
Dit-elle en se relevant et en se massant la partie douloureuse de son corps qui avait heurter le sol. Oui, elle jouerait le jeu, donnerait le change. Même si aux yeux de tous elle semble passer à autre chose, elle n’abandonnera jamais. Mais elle avait compris ce que Rui attendait d’elle. Pour le bien de leur mission, elle se rendra régulièrement au temple. Comme une manière de passer à autre chose. Oui. C’était bien ce qu’il y avait de mieux à faire.
Yuri ouvrit alors la porte en bois de la maison.
- Je vous souhaite une bonne soirée. Je suis navrée de n’avoir que du thé à vous offrir pour vous remercier de votre visite. J’espère que vous ne ferez pas cas de mon hospitalité et que nous pourrons continuer à converser une prochaine fois.
Ses paroles étaient formelles, mais bien plus enjouées une fois la porte ouverte que lorsqu’elle était fermée. Son visage s’était à nouveau illuminé. Comme s’il existait deux Yuri différentes. Celle que tout le monde voyait : pétillante, pleine d’énergie, vive, maladroite, respirant la vie et le bonheur et qui savait redonner l’espoir. Et celle qui se cachait derrière cette porte : terriblement seule, en proie au désespoir, brisée.
Elle ne lui avait pas parlé de la perte de sa mémoire. A quoi cela lui aurait-il servit de le savoir ? Pour l’enfoncer encore plus ? Non, elle n’avait pas besoin de ça. Elle aurait pu, c’est vrai. Elle l’aurait sans doute fait s’il avait été aussi doux qu’à Toge. Elle avait cru trouver un ami, un grand-frère de substitution. Elle avait l’impression d’avoir à présent un obstacle.
Elle le fixait, l’invitant à sortir. Le suppliant presque du regard. Lorsqu’il franchit enfin la porte, elle referma cette dernière doucement derrière lui et cala son dos contre. Comme pour l’empêcher de s’ouvrir à nouveau. La pression qui pesait alors sur les épaules de la kunoïchi retomba, l’entrainant doucement vers le sol. Les jambes tremblantes, elle glissa contre la porte pour se retrouver assise devant. De sa gorge, s’éleva un léger sanglot tout juste audible par la personne qui pourrait se trouver de l’autre côté du panneau de bois.
Elle avait tenu. En dehors de quelques larmes, elle s’était retenu de pleurer devant lui. Elle avait tenu. Mais elle avait encore des progrès à faire pour tarir ses larmes. Elle savait qu’elle était bien trop sensible. On lui reprochait bien trop souvent d’être trop gentille, trop altruiste. Yuri comprenait la défiance de Ryujin à son égard pour cette mission. Qui voudrait d’une ninja aussi sensible pour pareille mission ? Le prince n’avait-il pas fait une erreur en faisant appel à son aide ? Ou bien n’avait-il pas eu d’autre choix ?
Yuri releva ses yeux pleins de larmes. Et secoua légèrement la tête avant d’essuyer ses larmes avec ses mains. Non. Si cela avait été par défaut, le prince lui aurait demandé de partir et aurait chercher d’autres messagers. Il croyait en elle. Alors, elle aussi, elle devait croire en elle, et croire en Meiryou Ouji-sama.
Toujours proche du géant, elle se redressa et porta une main à son menton, pensive. Riche du dernier élément, elle devait quand même en informer Yui. Au cas où elle ait croisé un homme masqué. De son côté, Yuri cherchera derrière chaque masque du village. Et…
- Pardon ? hein ??!!! Mais non ! quand même pas à ce point !!!
Plus que surprise par la réflexion, ou plutôt mise en garde, de Ryujin, la jeune fille s’était reculée. Dans sa précipitation, elle perdit l’équilibre et tomba lourdement sur son postérieur.
- Heu… Oui ! Pardon. Mon intention n’était pas de vous retenir ici.
C’était vrai qu’elle était prête à beaucoup de sacrifice pour arriver à ses fins, mais pas au point de donner un organe. En pensant à cette éventualité, elle resserra ses bras autour d’elle-même avant de lever le regard vers son invité. La grandeur de l’homme était encore plus impressionnante sous cet angle.
- J’y veillerai. Merci pour les conseils. Et… Ryu…
En le regardant, elle se rappelait de l’ensemble de leur discussion.
- Vous n’y êtes pas obligé. Pour le marionnettiste…
Elle ne voulait pas avouer ouvertement qu’il s’agissait de son frère.
- Ce n’est pas utile. De toute façon… vous ne saurez pas le reconnaitre. Je vais faire comme le villageois le veulent. Le considérer mort et passer à autre chose. Pour mieux m’intégrer.
Dit-elle en se relevant et en se massant la partie douloureuse de son corps qui avait heurter le sol. Oui, elle jouerait le jeu, donnerait le change. Même si aux yeux de tous elle semble passer à autre chose, elle n’abandonnera jamais. Mais elle avait compris ce que Rui attendait d’elle. Pour le bien de leur mission, elle se rendra régulièrement au temple. Comme une manière de passer à autre chose. Oui. C’était bien ce qu’il y avait de mieux à faire.
Yuri ouvrit alors la porte en bois de la maison.
- Je vous souhaite une bonne soirée. Je suis navrée de n’avoir que du thé à vous offrir pour vous remercier de votre visite. J’espère que vous ne ferez pas cas de mon hospitalité et que nous pourrons continuer à converser une prochaine fois.
Ses paroles étaient formelles, mais bien plus enjouées une fois la porte ouverte que lorsqu’elle était fermée. Son visage s’était à nouveau illuminé. Comme s’il existait deux Yuri différentes. Celle que tout le monde voyait : pétillante, pleine d’énergie, vive, maladroite, respirant la vie et le bonheur et qui savait redonner l’espoir. Et celle qui se cachait derrière cette porte : terriblement seule, en proie au désespoir, brisée.
Elle ne lui avait pas parlé de la perte de sa mémoire. A quoi cela lui aurait-il servit de le savoir ? Pour l’enfoncer encore plus ? Non, elle n’avait pas besoin de ça. Elle aurait pu, c’est vrai. Elle l’aurait sans doute fait s’il avait été aussi doux qu’à Toge. Elle avait cru trouver un ami, un grand-frère de substitution. Elle avait l’impression d’avoir à présent un obstacle.
Elle le fixait, l’invitant à sortir. Le suppliant presque du regard. Lorsqu’il franchit enfin la porte, elle referma cette dernière doucement derrière lui et cala son dos contre. Comme pour l’empêcher de s’ouvrir à nouveau. La pression qui pesait alors sur les épaules de la kunoïchi retomba, l’entrainant doucement vers le sol. Les jambes tremblantes, elle glissa contre la porte pour se retrouver assise devant. De sa gorge, s’éleva un léger sanglot tout juste audible par la personne qui pourrait se trouver de l’autre côté du panneau de bois.
Elle avait tenu. En dehors de quelques larmes, elle s’était retenu de pleurer devant lui. Elle avait tenu. Mais elle avait encore des progrès à faire pour tarir ses larmes. Elle savait qu’elle était bien trop sensible. On lui reprochait bien trop souvent d’être trop gentille, trop altruiste. Yuri comprenait la défiance de Ryujin à son égard pour cette mission. Qui voudrait d’une ninja aussi sensible pour pareille mission ? Le prince n’avait-il pas fait une erreur en faisant appel à son aide ? Ou bien n’avait-il pas eu d’autre choix ?
Yuri releva ses yeux pleins de larmes. Et secoua légèrement la tête avant d’essuyer ses larmes avec ses mains. Non. Si cela avait été par défaut, le prince lui aurait demandé de partir et aurait chercher d’autres messagers. Il croyait en elle. Alors, elle aussi, elle devait croire en elle, et croire en Meiryou Ouji-sama.
# Re: Umi, la colation des mers. Mer 10 Jan - 10:54
Il en faisait plus aucun doute quant au fait que la jeune demoiselle aimait se donner des attitudes malgré elle qui avait tout pour déranger son entourage ou au moins Ryujin. Mais peut-être que devant la plupart de ses connaissances, le géant vint à se demander s’il n’était peut-être pas trop vieux jeu. Ou bien était-ce son sang de noble qui voulait que la chose soit ainsi. Rien qui ne vaille la peine d’être discuté avec elle dans tous les cas.
Ainsi il se lève comme prévu après l’avoir déjà averti de son intention de s’en aller. Il se disait qu’il n’allait continuer à s’imposer tout en martyrisant la jeune demoiselle. Après tout, les quelques larmes qu’il avait pu en soutirer lui suffisait pour comprendre comment elle pouvait réagir au moment venu, surtout dans la mesure où l’Empire se déciderait une fois le Wareme éliminé à en finir définitivement avec cet Empire sous-marin. Après tout, jusqu’à présent les humains n’avaient fait que peu de cas des démons. Pour Ryujin il n’y avait que les ordres qui comptaient et le bien-être de l’Empire.
-Ne vous en faites, je n’ai pas eu le temps de toucher à votre thé, mais une prochaine fois peut-être. Quant au conseil, je dirais plus que ce sont des suggestions. A vous savoir comment vous pouvez en bénéficier au mieux pour vous.
Puis elle se résigne en ce qui concerne la personne qu’elle recherche. Il ne sait pas vraiment qui sait pour elle si ce n’est que la personne semble importante. Mais malgré tout, elle semble bien trop pessimiste dès lors que cela la concerne.
-Je ne sais pas ce qu’il en est pour la personne que vous recherchez, mais j’ose croire que sans preuve on peut dire qu’il est vivant. Et rien ne vous empêche de le chercher pendant que vous effectuez d’autres tâches pour peu que ça n’empiète pas dessus. L’avis de simples étrangers ne devraient pas avoir d’importance sur votre décision.
Après ce dernier avis en ce qui peut la concerner. Il s’en va et elle ferme la porte derrière lui. Le temps qui remette ses vêtements, elle a dû penser qu’il était parti, car il entend un bruit de l’autre côté. Loin de lui l’idée de s’en aller l’espionner ou même s’imaginer ce qu’il peut bien se passer là. Il se décide à s’en aller sur le champ. Après tout, il y a un long bout de chemin qui l’attend pour rentrer à Toge. Quand bien même il irait vite.
Ainsi il se lève comme prévu après l’avoir déjà averti de son intention de s’en aller. Il se disait qu’il n’allait continuer à s’imposer tout en martyrisant la jeune demoiselle. Après tout, les quelques larmes qu’il avait pu en soutirer lui suffisait pour comprendre comment elle pouvait réagir au moment venu, surtout dans la mesure où l’Empire se déciderait une fois le Wareme éliminé à en finir définitivement avec cet Empire sous-marin. Après tout, jusqu’à présent les humains n’avaient fait que peu de cas des démons. Pour Ryujin il n’y avait que les ordres qui comptaient et le bien-être de l’Empire.
-Ne vous en faites, je n’ai pas eu le temps de toucher à votre thé, mais une prochaine fois peut-être. Quant au conseil, je dirais plus que ce sont des suggestions. A vous savoir comment vous pouvez en bénéficier au mieux pour vous.
Puis elle se résigne en ce qui concerne la personne qu’elle recherche. Il ne sait pas vraiment qui sait pour elle si ce n’est que la personne semble importante. Mais malgré tout, elle semble bien trop pessimiste dès lors que cela la concerne.
-Je ne sais pas ce qu’il en est pour la personne que vous recherchez, mais j’ose croire que sans preuve on peut dire qu’il est vivant. Et rien ne vous empêche de le chercher pendant que vous effectuez d’autres tâches pour peu que ça n’empiète pas dessus. L’avis de simples étrangers ne devraient pas avoir d’importance sur votre décision.
Après ce dernier avis en ce qui peut la concerner. Il s’en va et elle ferme la porte derrière lui. Le temps qui remette ses vêtements, elle a dû penser qu’il était parti, car il entend un bruit de l’autre côté. Loin de lui l’idée de s’en aller l’espionner ou même s’imaginer ce qu’il peut bien se passer là. Il se décide à s’en aller sur le champ. Après tout, il y a un long bout de chemin qui l’attend pour rentrer à Toge. Quand bien même il irait vite.
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