# Kamisuki Ryujin- Le Hérault de Susanoo (présentation finie) Mer 5 Avr - 18:41
KAMISUKI RYUJIN
"Venez danser avec moi !"
i. Information
► Nom : Kamisuki
► Prénom : Ryujin
► Taille : 2m13
► Poids : 96 Kg
► Age : 30 ans
► Affinité Primaire : Suiton
►Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Jonin
► Village Souhaité : Toge
► Religion : Athée
► Grade Religieux Souhaité : Aucun
► Particularité : Yeux rouges
► Source de l'avatar : Madara Uchiha de Naruto Shippuden
ii. Que recherches-tu ?
Objectif 1 : Parcourir les océans et découvrir de nouvelles terres et gens.
2 : En apprendre plus sur les yokais et notamment ceux qui vivent dans les mers et océans.
3: Trouver le duo de femmes qui ont tué sa mère et ses frères et sœurs au manoir. Et trouver les meurtrier de ses deux frères, morts en mission
2 : En apprendre plus sur les yokais et notamment ceux qui vivent dans les mers et océans.
3: Trouver le duo de femmes qui ont tué sa mère et ses frères et sœurs au manoir. Et trouver les meurtrier de ses deux frères, morts en mission
iii. Histoire
Peut-on dire d’un homme qu’il nait de la poussière ? Pour Ryujin, cela en est presque une vérité. Si la noblesse a touché son sang, elle n’a point touché son âme ou son éducation. Loin d’être un standard au sein de Teito ou de Toge, il est de ceux qui sont pour les actions les plus extrêmes comme le fut sa vie. S’il n’a pu connaitre son père, dont les origines ne font aucun doute quant à un lien avec la lignée impériale. Le sang de sa mère est cependant d’une origine inconnue. Non pas qu’il s’agisse d’une démone ou de tout autre chose, simplement n’était pas une noble de grande naissance. Et si l’on s’imagine des nobles vivant dans l’opulence cela est sans nul doute vrai pour ceux de la haute, mais pour les plus petits nobles, ils connaissent eux aussi l’ombre et la misère. Dans le cas de la famille de Ryujin, leur domaine, s'il en est un, se trouve assez vaste et luxueux, non loin de Teito dans Yasou no kuni. Il y avait de tout et il ne manquait de rien.
Au treizième jour du septième mois, Ryujin le septième fils d’une septième fille vu ainsi le jour, il y a de cela presque trente ans aujourd’hui. De ses yeux le monde paraissait grand, alors que de ceux des autres il était si petit. Somme toute une chose normale.
Et si ses frères et sœurs étaient nombreux, aucun ne vint à sa rencontre pour son premier souffle. Pas même son père ne lui accorda la moindre importance. Seul sa mère et le ciel vinrent lui tendre les bras. D’orages et d’éclairs, les cieux vinrent comme tendre la foudre vers le creux de ses amins bien que toute une demeure semblât les séparer. Sa mère ne tarda pas à le nourrir dans les heures qui suivaient. Laissant à son mari le loisir de profiter de la vie en compagnie de d’autres femmes. C’est au bout de six mois qu’un nouveau drame eut lieu. Et sans que rien ne puisse prévenir des événements qui s’en suivent. Toujours d’une taille chétive, le garçon vint à être déposé dans son berceau un soir de pleine lune. La mère s’en allant auprès de son mari, ne pouvait constater qu’un lit froid et vide de toute vie. Le tonnerre lui se laissait entendre comme s’il souhaitait prévenir du danger qui se présentait à la porte.
Frappant non pas une mais sept fois. L’ombre que la Lune projetait sur la porte n’avait rien de rassurant. Bien au contraire même, et un simple souffle de cette personne laissait dans l’air comme une brume froide et sinistre. Domestiques et enfant dormant, la mère de Ryujin ne tenait pas particulièrement à déranger qui que ce soit, mais elle tenait à répondre à la personne qui se présentait devant la porte. Et étant la seule à avoir pu entendre et sans que sa voix ne vienne réveiller qui que ce soit, elle se décide à quitter le lit froid qu’elle avait à peine commencé à réchauffer. Cherchant dans un premier temps à voir de qui il pouvait bien s’agir depuis la fenêtre de sa chambre qui se trouvait à l’étage. L’angle de la porte-fenêtre ne lui permettait pas de pouvoir observer quoi que ce soit. Aussi elle chercha à ouvrir la fenêtre, mais un brusque courant d’air vint refermer la fenêtre avec violence alors qu’elle venait à peine d’être ouverte. Un léger cri sortait de la bouche de la femme, alors qu’elle avait été elle-même surprise par ce dernier. Elle prit donc avec elle une bougie qu’elle tenait à l’aide d’une petite coupole en argent. Bien sûr, l’air étant frais elle ne manqua pas de prendre une veste pour s’entourer les épaules de cette dernière. Après tout, la pluie avait pu s’infiltrer dans sa chambre et se projeter sur elle à l’instant où elle avait pu ouvrir la fenêtre. Descends une quarantaine de marches, elle finit par arriver au rez-de-chaussée. La curiosité vint comme emplir son âme aux côtés de la peur et de l’inconfort dû à la froideur de cette nuit. Elle se demandait si ce n’était pas là son mari qui vint à rentrer dans un état bien loin de la lucidité. Car après tout pensait elle, il fut même une fois où il vint en compagnie d’une autre dame. Et ce dernier n’avait jamais cherché à justifier quoi que ce soit.
Ainsi se présente une aura chaleureuse contre la porte qui faisait obstacle aux rafales de vent et à la froide pluie. Le lac non loin en était plus que troublé et ses eaux vinrent à déborder comme pour chercher à enlacer et protéger la mère de Ryujin. Mais là aussi que cela soit la foudre ou bien l’eau rien n’y faisait. Le feu de la bougie lui-même chercher à fuir la présence qui était de l’autre côté de la porte. Mais lui aussi échoua à son tour. Le vent quant à lui n’avait eu fait que de produire de la peur chez la femme. Ainsi n’y avait-il plus que la terre, qui comme à son habitude vint à rester calme et sans expression même infime. Le bois s’en tordait presque tant les éléments ne voulaient pas que cette rencontre ait lieu, pourtant la femme demandant d’abord de qui, il pouvait bien s’agir. Et n’ayant eu aucune réponse, vint à rompre la barrière de bois en ouvrant la porte aux ténèbres. Pénétrant dans les maisons tels des cris de peurs et d’angoisses, les rafales de vent vinrent à faire vaciller puis disparaitre le feu chaleureux de la bougie. Ôtant alors à la dame de noblesses et de vertus infinis tout espoir d’en revoir la lueur à jamais. Sa beauté n’avait plus que comme égale la Lune, qui vint comme l’éblouir de par son reflet dans la coupole en argent. Le lustre se balançant dans toutes directions laissait ses cristaux et membres s’entrechoquer provoquer un certain vacarme. Vacarme qui à défaut de réveiller le personnel vint à réveiller à l’un des frères de Ryujin, Hatori. Marchant péniblement dans le couloir, il n’entendait pour l’heure que le lustre et ses cristaux bougeaient dans chacun des sens qui leur étaient permis.
La femme à la porte observe alors une silhouette, ni trop grande ni trop petite. Crachant une buée qui sembla en l’instant sans fin. Une nouvelle silhouette de dessina, plus petite. Ce fut celle d’une fillette au chapeau bien singulier. Cachant son regard pourpre sous le tissu et le cuir de son feutre, un sourire se dessine sur son visage. De ce sourire en sort une canine. Puis en battement de cil, la femme, la mère de Ryujin vint à s’effondrer au sol. De son cou un ruisseau, un flot de sang coule. Chaud, le liquide rejoint les lèvres froides de la fillette qui se nourrit de ce dernier tel un vampire. En attendant le bruit de la chute du corps dont la vie s’échappe, Hatori se précipite en bas. Et de par son cri de terreur, l’ensemble des résidents vient à être averti de la présence hostile en ce lieu. Le cri ne sera que de courte durée, car la première silhouette qui cachait la fille vint à bondir et à trancher la gorge de l’enfant qui n’avait qu’une dizaine d’année. C’est ainsi que propageant sangs et flammes dans le manoir, les envahisseurs éliminées un à un les occupants. Prise d’une volonté de survie l’une des servantes souhaita protéger Ryujin. Mais à l’inverse elle attira le duo en sa direction. Et le corps de la pauvre domestique vint recouvrir de sang le jeune nourrisson. Une nouvelle lame vint fendre l’air, celle de l’arme de la grande silhouette qui ne se stoppa que sur injonction de la petite fillette. Annonçant l’objectif accomplit elle embrassa Ryujin avant de s’en aller, lui laissant une marque de baiser de sang, le sang de sa mère.
A son retour le père de Ryujin retrouve sa demeure en feu, ses serviteurs morts tout comme la moitié de sa progéniture et il en était de même pour sa moitié. A la suite de cet incident vint une enquête. Une enquête qui bien évidemment ne donna rien hormis le fait que les deux agresseurs étaient deux filles dont l’une de jeune âge. N’usant alors aucunement de chakra lors de cette soirée, il fut complexe de déterminer s’il s’agissait de manieur ou non. Et usant de son influence comme il le pouvait le père chercher vengeance sans obtenir son dû. Il se montra aussi plus sévère avec le reste de sa famille qui avait survécu. Il y avait bien sûr trois des frères de Ryujin. Soit Kagami, Iwao et Yagami. Puis il y avait aussi une de ses sœurs Yuri. Forçant ses frères et sœur à se préparer à l’inévitable soit le retour de ce duo. Il en fit des militaires et manipulateurs de chakra. Et tous les survivants s'en allaient en direction de Toge pour débuter leurs formations.
Ryujin lui était un peu à part, ignoré de son père. Jugé trop petit au départ, le jeune nourrisson grandissait jusqu’à atteindre l’âge de de quinze ans. Un âge où il put grandir subitement et à la surprise de tous. Il fut si grand que vint même à le comparer à une montagne. Même si en réalité il était plus une falaise. Car son père ne souhaitant pas l’avoir dans les pattes vint à l’envoyer dans un des camps qui bordaient les mers du Nord. Un endroit froid et loin d’être hospitalier. Le chemin fut rapide, mais l’adaptation à ce nouveau climat fut toute autre. Là où le vert dominait ce fut à présent le blanc. Sur les eaux froides et instables, les pêcheurs peureux ne s’éloignaient pas trop de la côte et à raison. Car leurs barques venaient souvent à être la proie de démon vivant les eaux. Durant cette seule année où il fut placé dans ce camps, il put apercevoir bon nombre d’incident sans que personne ne puisse y faire quoi que ce soit. C’est même cela qui le motiva à ne plus être dans l’inaction. Une décision qui le mène ainsi à prendre la route à nouveau pour s’en aller s’expliquer avec son père. Les mots furent sévères et loin de toutes raisons dans un camp comme dans l’autre. Mais en définitive, le garçon obtient gain de cause et son père l’autorise à rester sans pour autant l’autoriser à suivre la moindre formation ou quoi que ce soit. A présent loin du froid, il ne sait plus trop quoi faire de tout ce temps mis à sa disposition. Ainsi il décide de commencer par aller à la bibliothèque et de lire tous ce qu’il peut. Si son premier attrait se porte sur les démons et les livres en rapport avec les océans. Rapidement il dévie et va dans tout genre littéraire jusqu’à épuiser une bonne partie des rayons du moins pour les grands classiques. A force d’aller et venir il a fini par attirer l’attention d’un duo d’enfant peut-être un peu plus jeune que lui. Si dans un premier temps ils s’ignorent, Ryujin finit par sympathiser et les rejoindre. Lun se nommant ainsi Sugimoto et l’autre Kaito. Le premier semble un peu plus sérieux tandis que le deuxième n’est autre que le farceur. Se plaçant comme un bourrin parmi eux, Ryujin y trouve sa place. Ne pouvant ni compter sur son père ni sur ses frères ou sa sœur. Il finit même par rencontrer la sœur de Sugimoto, Yuriko avec qui, il devient aussi ami.
Rejoignant l’armée tout comme ses frères. Il entre même sous les ordres de sa sœur. Une situation plus que gênante pour lui, même s’il parvient à faire avec. Les années passent soit deux ans et Ryujin atteint l’âge de dix-sept ans où il est même promu chunin pour son sérieux et ses compétences. Mais rien ne suffit pour son père qui l’envoi alors de nouveau au Nord en prétextant une mission là-bas. Le départ se fait lourd pour Ryujin qui perd alors ses amis et se doit de se poster en garnison tout au Nord de l’Empire.
Le voyage se fait long. Le froid ne manque pas de l’atteindre, mais de manière plus amicale cette fois-ci. Il faut dire que l’Océan et l’une des rares choses qui ont pu lui manquer. Se baignant là où il a pied, il cherche avant tout à guetter l’horizon à la recherche de la moindre parcelle de terre ou du moindre monstre marin qui souhaiterait montrer le bout de son nez. Et hormis le fait de faire le guet, il ne peut pas dire qu’il ait beaucoup d’activités. Il regrette quelque peu le temps où il pouvait plonger son nez dans des livres. Non pas qu’il soit un intellectuel ou un fin lecteur. Mais après avoir rejoint le bureau d’étude des yokais, l a pu développer son attrait pour les démons et sa curiosité à leur sujet. Cherchant toujours à les affronter pour en connaitre leur puissance. Mais en vain car aucun démon ne vient à lui. Dans son rôle de garde, seuls les bandits viennent oser échanger des coups avec lui et à tort.
Car à mesure que les années passent l’homme en a vu des choses. Du plus petits au plus grand des assauts de bandits au Nord sur la côte. On parle souvent de Sakyuu comme de la province la plus au Nord, mais celle sous la supervision de Toge n’en pas moins tout aussi proche ou presque du moins. Et le froid y est aussi extrême, ce qui mène souvent les hommes à la violence pour n’avoir ne serait-ce qu’un peu de chaleur ou de vivres.
Arriva donc un terrible affrontement tandis que Ryujin avait seulement vingt-cinq ans. Et tandis qu’il patrouillait le long du littoral, une petite bande de bandit décida de s’en prendre au village sous sa garde. Le meurtre des villageois fut terrible, mais avant que les derniers ne trépassent. Ryujin vint apporter la colère de Toge avec lui. Et celle des cieux aussi, car visiblement il vint aussi une tempête qui marqua la mer de nombreux traits de foudre. Pourfendant de ses mains seules les corps des bandits. Aucun d’eux ne semblaient user de chakra et ils n’avaient eu visiblement que de la chance jusqu’à présent. Celle de ne pas tomber sur un des militaires de l’Empire. Une chance qui prit fin ce jour-là. La région était assez lucrative pour diverses activités la perte des villageois fut rapidement compensée par l’arrivée de nouvelles personnes. Et les gens n’avaient de cesse de défiler, seul Ryujin était encore là. Las du temps, las des gens, las des bandits qui ne cessaient d’interrompre ses moments de calme. Et parmi toutes les choses présentes il n’y eut à ses yeux que l’océan qui pouvait l’empêcher de sombrer dans la dépression. Il y voyait un joyau là où les autres n’y voyait que de l’eau. La vie, là où les autres n’y voyaient que de la nourriture. Il n’est pas du genre poétique ou joyeux, mais son optimise et sa volonté de vivre on fait qu’il éprouve au fil du temps un certains respect pour les créatures des mers. A l’inverse des humains qui n’ont de cesse que de le décevoir. Il se contente à son devoir et ses exploits à l’encontre des bandits lui ont même valu des titres. Tous en rapport avec Susanoo, où l’on désigne sa personne comme étant cela d’un envoyé ou d’un hérault du dieu des mers et des tempêtes. Et à ses vingt-huit ans il reçoit un message de la capitale. Le sceau aussi prestigieux que la lignée à laquelle il peut appartenir de par son lien plus que lointain avec l’Empereur. Une chose dont il n’a cure en réalité. Cette missive le prévient du décès de deux de ses frères qui sont tombés en mission. Ce qui fut étrange n’était pas la mort des deux hommes qui comme précisé dans le message avaient eu des traces de dents au coup comme lors de la mort de sa mère et de ses autres frères. Non, ce qui avait pu choquer le ninja était le fait qu’il n’éprouvait rien face à cette annonce. Il en cherchait les causes, mais tant elles simples qu’il ne pouvait y croire. Car cela ne découlait que du fait qu’il ne fut pas vraiment élevé avec eux ou même qu’aucun lien ou amour n’avait pu naitre entre lui et le reste de sa famille. Si ce n’est peut-être auprès de sa sœur qui fut sa cheffe durant un temps et qui ne manqua pas malgré tout de se montrer sévère à son encontre en demandant toujours plus à son petit frère qu’au reste des troupes.
Rangeant ans ses affaires la lettre. Il s’en va malgré tout faire un semblant de marche le long de la mer. Comme pour montrer aux autres militaires une sorte de tristesse qui ne le touche pas vraiment. Et comme cherchant à profiter de sa solitude une petite bande soit trois hommes vint à se rencontre. Mais là encore, il n’y eut que du sang pour repeindre le décor qu’offrait la mer. Et Ryujin vint à rentrer. Non sa afficher un certain sourire car à ses yeux chaque combat où l’on mise sa vie est une forme d’art. Une danse macabre dans laquelle on ne manque pas d’étaler l’ensemble de son talent pour laisser son empreinte sur le monde et dans le cas de Ryujin dans le sable. Mais l’Océan lui étant amplement supérieur ne tarde pas à chaque fois d’effacer le moindre signe de ses plus belles danses. Après son combat sur la plage, les jours et années passent à nouveau mais voici que l’on convoque Ryujin à la capitale pour une affaire. Rien à ce sujet n’est mentionnée mais il doit à présent quitter le côte pour un temps du moins au profit de l’Empire. Peut-être que sa réputation de guerrier a su atteindre quelques oreilles par-ci et par-là.
Au treizième jour du septième mois, Ryujin le septième fils d’une septième fille vu ainsi le jour, il y a de cela presque trente ans aujourd’hui. De ses yeux le monde paraissait grand, alors que de ceux des autres il était si petit. Somme toute une chose normale.
Et si ses frères et sœurs étaient nombreux, aucun ne vint à sa rencontre pour son premier souffle. Pas même son père ne lui accorda la moindre importance. Seul sa mère et le ciel vinrent lui tendre les bras. D’orages et d’éclairs, les cieux vinrent comme tendre la foudre vers le creux de ses amins bien que toute une demeure semblât les séparer. Sa mère ne tarda pas à le nourrir dans les heures qui suivaient. Laissant à son mari le loisir de profiter de la vie en compagnie de d’autres femmes. C’est au bout de six mois qu’un nouveau drame eut lieu. Et sans que rien ne puisse prévenir des événements qui s’en suivent. Toujours d’une taille chétive, le garçon vint à être déposé dans son berceau un soir de pleine lune. La mère s’en allant auprès de son mari, ne pouvait constater qu’un lit froid et vide de toute vie. Le tonnerre lui se laissait entendre comme s’il souhaitait prévenir du danger qui se présentait à la porte.
Frappant non pas une mais sept fois. L’ombre que la Lune projetait sur la porte n’avait rien de rassurant. Bien au contraire même, et un simple souffle de cette personne laissait dans l’air comme une brume froide et sinistre. Domestiques et enfant dormant, la mère de Ryujin ne tenait pas particulièrement à déranger qui que ce soit, mais elle tenait à répondre à la personne qui se présentait devant la porte. Et étant la seule à avoir pu entendre et sans que sa voix ne vienne réveiller qui que ce soit, elle se décide à quitter le lit froid qu’elle avait à peine commencé à réchauffer. Cherchant dans un premier temps à voir de qui il pouvait bien s’agir depuis la fenêtre de sa chambre qui se trouvait à l’étage. L’angle de la porte-fenêtre ne lui permettait pas de pouvoir observer quoi que ce soit. Aussi elle chercha à ouvrir la fenêtre, mais un brusque courant d’air vint refermer la fenêtre avec violence alors qu’elle venait à peine d’être ouverte. Un léger cri sortait de la bouche de la femme, alors qu’elle avait été elle-même surprise par ce dernier. Elle prit donc avec elle une bougie qu’elle tenait à l’aide d’une petite coupole en argent. Bien sûr, l’air étant frais elle ne manqua pas de prendre une veste pour s’entourer les épaules de cette dernière. Après tout, la pluie avait pu s’infiltrer dans sa chambre et se projeter sur elle à l’instant où elle avait pu ouvrir la fenêtre. Descends une quarantaine de marches, elle finit par arriver au rez-de-chaussée. La curiosité vint comme emplir son âme aux côtés de la peur et de l’inconfort dû à la froideur de cette nuit. Elle se demandait si ce n’était pas là son mari qui vint à rentrer dans un état bien loin de la lucidité. Car après tout pensait elle, il fut même une fois où il vint en compagnie d’une autre dame. Et ce dernier n’avait jamais cherché à justifier quoi que ce soit.
Ainsi se présente une aura chaleureuse contre la porte qui faisait obstacle aux rafales de vent et à la froide pluie. Le lac non loin en était plus que troublé et ses eaux vinrent à déborder comme pour chercher à enlacer et protéger la mère de Ryujin. Mais là aussi que cela soit la foudre ou bien l’eau rien n’y faisait. Le feu de la bougie lui-même chercher à fuir la présence qui était de l’autre côté de la porte. Mais lui aussi échoua à son tour. Le vent quant à lui n’avait eu fait que de produire de la peur chez la femme. Ainsi n’y avait-il plus que la terre, qui comme à son habitude vint à rester calme et sans expression même infime. Le bois s’en tordait presque tant les éléments ne voulaient pas que cette rencontre ait lieu, pourtant la femme demandant d’abord de qui, il pouvait bien s’agir. Et n’ayant eu aucune réponse, vint à rompre la barrière de bois en ouvrant la porte aux ténèbres. Pénétrant dans les maisons tels des cris de peurs et d’angoisses, les rafales de vent vinrent à faire vaciller puis disparaitre le feu chaleureux de la bougie. Ôtant alors à la dame de noblesses et de vertus infinis tout espoir d’en revoir la lueur à jamais. Sa beauté n’avait plus que comme égale la Lune, qui vint comme l’éblouir de par son reflet dans la coupole en argent. Le lustre se balançant dans toutes directions laissait ses cristaux et membres s’entrechoquer provoquer un certain vacarme. Vacarme qui à défaut de réveiller le personnel vint à réveiller à l’un des frères de Ryujin, Hatori. Marchant péniblement dans le couloir, il n’entendait pour l’heure que le lustre et ses cristaux bougeaient dans chacun des sens qui leur étaient permis.
La femme à la porte observe alors une silhouette, ni trop grande ni trop petite. Crachant une buée qui sembla en l’instant sans fin. Une nouvelle silhouette de dessina, plus petite. Ce fut celle d’une fillette au chapeau bien singulier. Cachant son regard pourpre sous le tissu et le cuir de son feutre, un sourire se dessine sur son visage. De ce sourire en sort une canine. Puis en battement de cil, la femme, la mère de Ryujin vint à s’effondrer au sol. De son cou un ruisseau, un flot de sang coule. Chaud, le liquide rejoint les lèvres froides de la fillette qui se nourrit de ce dernier tel un vampire. En attendant le bruit de la chute du corps dont la vie s’échappe, Hatori se précipite en bas. Et de par son cri de terreur, l’ensemble des résidents vient à être averti de la présence hostile en ce lieu. Le cri ne sera que de courte durée, car la première silhouette qui cachait la fille vint à bondir et à trancher la gorge de l’enfant qui n’avait qu’une dizaine d’année. C’est ainsi que propageant sangs et flammes dans le manoir, les envahisseurs éliminées un à un les occupants. Prise d’une volonté de survie l’une des servantes souhaita protéger Ryujin. Mais à l’inverse elle attira le duo en sa direction. Et le corps de la pauvre domestique vint recouvrir de sang le jeune nourrisson. Une nouvelle lame vint fendre l’air, celle de l’arme de la grande silhouette qui ne se stoppa que sur injonction de la petite fillette. Annonçant l’objectif accomplit elle embrassa Ryujin avant de s’en aller, lui laissant une marque de baiser de sang, le sang de sa mère.
A son retour le père de Ryujin retrouve sa demeure en feu, ses serviteurs morts tout comme la moitié de sa progéniture et il en était de même pour sa moitié. A la suite de cet incident vint une enquête. Une enquête qui bien évidemment ne donna rien hormis le fait que les deux agresseurs étaient deux filles dont l’une de jeune âge. N’usant alors aucunement de chakra lors de cette soirée, il fut complexe de déterminer s’il s’agissait de manieur ou non. Et usant de son influence comme il le pouvait le père chercher vengeance sans obtenir son dû. Il se montra aussi plus sévère avec le reste de sa famille qui avait survécu. Il y avait bien sûr trois des frères de Ryujin. Soit Kagami, Iwao et Yagami. Puis il y avait aussi une de ses sœurs Yuri. Forçant ses frères et sœur à se préparer à l’inévitable soit le retour de ce duo. Il en fit des militaires et manipulateurs de chakra. Et tous les survivants s'en allaient en direction de Toge pour débuter leurs formations.
Ryujin lui était un peu à part, ignoré de son père. Jugé trop petit au départ, le jeune nourrisson grandissait jusqu’à atteindre l’âge de de quinze ans. Un âge où il put grandir subitement et à la surprise de tous. Il fut si grand que vint même à le comparer à une montagne. Même si en réalité il était plus une falaise. Car son père ne souhaitant pas l’avoir dans les pattes vint à l’envoyer dans un des camps qui bordaient les mers du Nord. Un endroit froid et loin d’être hospitalier. Le chemin fut rapide, mais l’adaptation à ce nouveau climat fut toute autre. Là où le vert dominait ce fut à présent le blanc. Sur les eaux froides et instables, les pêcheurs peureux ne s’éloignaient pas trop de la côte et à raison. Car leurs barques venaient souvent à être la proie de démon vivant les eaux. Durant cette seule année où il fut placé dans ce camps, il put apercevoir bon nombre d’incident sans que personne ne puisse y faire quoi que ce soit. C’est même cela qui le motiva à ne plus être dans l’inaction. Une décision qui le mène ainsi à prendre la route à nouveau pour s’en aller s’expliquer avec son père. Les mots furent sévères et loin de toutes raisons dans un camp comme dans l’autre. Mais en définitive, le garçon obtient gain de cause et son père l’autorise à rester sans pour autant l’autoriser à suivre la moindre formation ou quoi que ce soit. A présent loin du froid, il ne sait plus trop quoi faire de tout ce temps mis à sa disposition. Ainsi il décide de commencer par aller à la bibliothèque et de lire tous ce qu’il peut. Si son premier attrait se porte sur les démons et les livres en rapport avec les océans. Rapidement il dévie et va dans tout genre littéraire jusqu’à épuiser une bonne partie des rayons du moins pour les grands classiques. A force d’aller et venir il a fini par attirer l’attention d’un duo d’enfant peut-être un peu plus jeune que lui. Si dans un premier temps ils s’ignorent, Ryujin finit par sympathiser et les rejoindre. Lun se nommant ainsi Sugimoto et l’autre Kaito. Le premier semble un peu plus sérieux tandis que le deuxième n’est autre que le farceur. Se plaçant comme un bourrin parmi eux, Ryujin y trouve sa place. Ne pouvant ni compter sur son père ni sur ses frères ou sa sœur. Il finit même par rencontrer la sœur de Sugimoto, Yuriko avec qui, il devient aussi ami.
Rejoignant l’armée tout comme ses frères. Il entre même sous les ordres de sa sœur. Une situation plus que gênante pour lui, même s’il parvient à faire avec. Les années passent soit deux ans et Ryujin atteint l’âge de dix-sept ans où il est même promu chunin pour son sérieux et ses compétences. Mais rien ne suffit pour son père qui l’envoi alors de nouveau au Nord en prétextant une mission là-bas. Le départ se fait lourd pour Ryujin qui perd alors ses amis et se doit de se poster en garnison tout au Nord de l’Empire.
Le voyage se fait long. Le froid ne manque pas de l’atteindre, mais de manière plus amicale cette fois-ci. Il faut dire que l’Océan et l’une des rares choses qui ont pu lui manquer. Se baignant là où il a pied, il cherche avant tout à guetter l’horizon à la recherche de la moindre parcelle de terre ou du moindre monstre marin qui souhaiterait montrer le bout de son nez. Et hormis le fait de faire le guet, il ne peut pas dire qu’il ait beaucoup d’activités. Il regrette quelque peu le temps où il pouvait plonger son nez dans des livres. Non pas qu’il soit un intellectuel ou un fin lecteur. Mais après avoir rejoint le bureau d’étude des yokais, l a pu développer son attrait pour les démons et sa curiosité à leur sujet. Cherchant toujours à les affronter pour en connaitre leur puissance. Mais en vain car aucun démon ne vient à lui. Dans son rôle de garde, seuls les bandits viennent oser échanger des coups avec lui et à tort.
Car à mesure que les années passent l’homme en a vu des choses. Du plus petits au plus grand des assauts de bandits au Nord sur la côte. On parle souvent de Sakyuu comme de la province la plus au Nord, mais celle sous la supervision de Toge n’en pas moins tout aussi proche ou presque du moins. Et le froid y est aussi extrême, ce qui mène souvent les hommes à la violence pour n’avoir ne serait-ce qu’un peu de chaleur ou de vivres.
Arriva donc un terrible affrontement tandis que Ryujin avait seulement vingt-cinq ans. Et tandis qu’il patrouillait le long du littoral, une petite bande de bandit décida de s’en prendre au village sous sa garde. Le meurtre des villageois fut terrible, mais avant que les derniers ne trépassent. Ryujin vint apporter la colère de Toge avec lui. Et celle des cieux aussi, car visiblement il vint aussi une tempête qui marqua la mer de nombreux traits de foudre. Pourfendant de ses mains seules les corps des bandits. Aucun d’eux ne semblaient user de chakra et ils n’avaient eu visiblement que de la chance jusqu’à présent. Celle de ne pas tomber sur un des militaires de l’Empire. Une chance qui prit fin ce jour-là. La région était assez lucrative pour diverses activités la perte des villageois fut rapidement compensée par l’arrivée de nouvelles personnes. Et les gens n’avaient de cesse de défiler, seul Ryujin était encore là. Las du temps, las des gens, las des bandits qui ne cessaient d’interrompre ses moments de calme. Et parmi toutes les choses présentes il n’y eut à ses yeux que l’océan qui pouvait l’empêcher de sombrer dans la dépression. Il y voyait un joyau là où les autres n’y voyait que de l’eau. La vie, là où les autres n’y voyaient que de la nourriture. Il n’est pas du genre poétique ou joyeux, mais son optimise et sa volonté de vivre on fait qu’il éprouve au fil du temps un certains respect pour les créatures des mers. A l’inverse des humains qui n’ont de cesse que de le décevoir. Il se contente à son devoir et ses exploits à l’encontre des bandits lui ont même valu des titres. Tous en rapport avec Susanoo, où l’on désigne sa personne comme étant cela d’un envoyé ou d’un hérault du dieu des mers et des tempêtes. Et à ses vingt-huit ans il reçoit un message de la capitale. Le sceau aussi prestigieux que la lignée à laquelle il peut appartenir de par son lien plus que lointain avec l’Empereur. Une chose dont il n’a cure en réalité. Cette missive le prévient du décès de deux de ses frères qui sont tombés en mission. Ce qui fut étrange n’était pas la mort des deux hommes qui comme précisé dans le message avaient eu des traces de dents au coup comme lors de la mort de sa mère et de ses autres frères. Non, ce qui avait pu choquer le ninja était le fait qu’il n’éprouvait rien face à cette annonce. Il en cherchait les causes, mais tant elles simples qu’il ne pouvait y croire. Car cela ne découlait que du fait qu’il ne fut pas vraiment élevé avec eux ou même qu’aucun lien ou amour n’avait pu naitre entre lui et le reste de sa famille. Si ce n’est peut-être auprès de sa sœur qui fut sa cheffe durant un temps et qui ne manqua pas malgré tout de se montrer sévère à son encontre en demandant toujours plus à son petit frère qu’au reste des troupes.
Rangeant ans ses affaires la lettre. Il s’en va malgré tout faire un semblant de marche le long de la mer. Comme pour montrer aux autres militaires une sorte de tristesse qui ne le touche pas vraiment. Et comme cherchant à profiter de sa solitude une petite bande soit trois hommes vint à se rencontre. Mais là encore, il n’y eut que du sang pour repeindre le décor qu’offrait la mer. Et Ryujin vint à rentrer. Non sa afficher un certain sourire car à ses yeux chaque combat où l’on mise sa vie est une forme d’art. Une danse macabre dans laquelle on ne manque pas d’étaler l’ensemble de son talent pour laisser son empreinte sur le monde et dans le cas de Ryujin dans le sable. Mais l’Océan lui étant amplement supérieur ne tarde pas à chaque fois d’effacer le moindre signe de ses plus belles danses. Après son combat sur la plage, les jours et années passent à nouveau mais voici que l’on convoque Ryujin à la capitale pour une affaire. Rien à ce sujet n’est mentionnée mais il doit à présent quitter le côte pour un temps du moins au profit de l’Empire. Peut-être que sa réputation de guerrier a su atteindre quelques oreilles par-ci et par-là.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 80 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): réponse.
► Quel âge as-tu ? comme la dernière fois
► Comment nous as-tu trouvé ? un reroll
► Comment trouves-tu le forum ? bien sinon j'aurais pas reroll
► T'as un autre compte? Lequel ? non
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? oui
► Quel âge as-tu ? comme la dernière fois
► Comment nous as-tu trouvé ? un reroll
► Comment trouves-tu le forum ? bien sinon j'aurais pas reroll
► T'as un autre compte? Lequel ? non
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? oui
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Kamisuki Ryujin- Le Hérault de Susanoo (présentation finie) Dim 9 Avr - 22:51
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Toge no Satô au grade de Jonin !
Quelques petites erreurs dont je t'ai fais part en MP que tu corrigeras. Attention, toutefois à ton comportement en tant que Jonin. Tuer de sang froid des gens pourraient ne pas être apprécié par ton Kage. Tu as désormais des responsabilités et il te faudra réfléchir à deux fois avant d'agir.
TRAME PERSONNELLE :
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son Carnet d'aventure et ta Boîte à rouleaux. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord également.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les Annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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