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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
    Sugimoto Yuriko
    Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1409-sugimoto-yuriko-le-chant-de-la-louve-fiche-terminee#10216https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1430-carnet-de-sugimoto-yuriko#10221
    Sugimoto Yuriko
    MESSAGES : 171
    XP'S : 1335
    Inventaire


      Folie meurtrière

      Printemps de l'an 806
      feat Senshin Satoshi & Sasaki Koji
      Narration - Kamisuki Ryujin


      Cela faisait déjà quelques jours que la jeune femme était à la capitale, non pas pour entamer sa mission en avance, mais pour rencontrer le clan Igarashi, et plus précisément Hisoka, le fils aîné de la famille et surtout, l'un des plus précieux amis de son propre frère, Yuudaï. Depuis que ce dernier était à la tête du clan Sugimoto, il n'avait le loisir de pouvoir rendre visite à ce dernier et d'entretenir les liens comme il le voudrait. Il donnait parfois cette tâche à Yuriko, bien qu'il sût pertinemment que cela pourrait lui être un peu pénible, afin de jouer les intermédiaires. Cependant, la prêtresse prenait sur elle et ne se plaignait jamais, d'autant qu'elle demeurait attacher à ces derniers. Ainsi, elle était venue apporter un paquet et une lettre personnelle à Hisoka, au nom de son clan.

      " Ainsi, tu es encore soumise au poids de ton vœu, Yuriko ? "

      La prêtresse s'était tournée vers le jeune homme, d'une belle trentaine, dont les tempes commençaient légèrement à se teindre de gris. Elle acquiesça d'un mouvement de tête gracile, alors que ses mains étaient animées dans un geste étrange et que sa voix se projeta à l'esprit de son homologue.

      " Je ne m'en suis pas encore soustraite, je n'en ai pas le cœur. Mais cela viendra. "

      Hisoka eut un petit sourire et portait sur elle un regard empli de compassion. La jeune femme se contenta d'une légère esquisse et d'un simplement mouvement de tête pour lui signifier de ne pas s'inquiéter à ce sujet. Les mots surgiraient bientôt et à nouveau, elle n'attendait que le bon moment.

      " J'aspirerai donc au jour où nous pourrons à nouveau discuter, toi, moi et Yuudaï, de vive voix. Sans nul doute que Osamu sera de la conversation. Il demeure toujours aussi... bavard. "

      " Ton frère a toujours aimé parler, mais il ne le fait que de façon intelligente... enfin, la plupart du temps. "

      À cette description, les deux jeunes gens ne pouvaient feindre la ressemblance qu'il y avait entre Osamu et lui, bien qu'ils n'en demeurassent pas moins différents. Cependant, Yuriko n'était pas venue pour sombrer dans la mélancolie.

      " Et bien, pardonne-moi, Hisoka-san, mais il me faut partir. Mon frère a profité de mon déplacement pour te faire porter sa lettre. Je suppose qu'il aura hâte de lire ta réponse, même si je n'ai aucune idée de ce dont il s'agit. "

      " Je te remercie, Yuriko-san. Je ne te retiens pas. Si tu as besoin de quoi que ce soit, sache que notre demeure te reste ouverte. Bonne chance pour ta mission. "

      Se saluant noblement, les deux jeunes gens se séparèrent sur cette brève entrevue. Il était temps pour la prêtresse de la lune de retrouver ceux avec qui elle devait collaborer. Il y avait un nom qui lui était très légèrement familier, Sasaki Koji, issu de son village. Mais elle n'était pas certaine de ne faire équipe qu'avec ce dernier. Elle n'avait malheureusement pas eu plus d'information, mais pour simplifier les choses, il avait été question de se retrouver directement à la Capitale, dans le quartier noble où devait résider l'individu qu'ils devaient aider.

      La prêtresse s'était alors posté dans un endroit à l'ombre, sous la coupe de quelques plantes grimpantes d'une résidence. Si les symboles de son statut de prêtrise était en évidence, il en était de même pour son bandeau de chunin, principalement pour être reconnu de ses futurs collaborateurs.

      Santé :
      - 100%

      Résumé :
      _  Yuriko attend l'arrivée de ses compagnons de travail dans le quartier résidentiel des nobles de Teito.


      C y a l a n a


      Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai /  Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
      Sasaki Koji
      Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai / Membre des 100 fleurs de Sakura dans l'Edenisme
      https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1815-sasaki-koji-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1817-carnet-de-bord-sasaki-koji
      Sasaki Koji
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      Inventaire

        Inventaire
        Objet:
      Rares étaient les occasions de franchir l’enceinte de la prestigieuse capitale impériale. De mémoire, cela faisait plusieurs années que Koji n’avait pas vu la Porte d’Or. Pour être exact, ses derniers souvenirs dataient de la fin de sa formation. Jadis, c’est au sein de Teito qu’il découvrit les vertus de la foi. Grâce aux enseignements du Temple de la Création, le lâche endeuillé devint un dévot déterminé.

      Encore aujourd’hui, il nourrissait une vive reconnaissance pour ses anciens pairs. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il fit un détour avant de se rendre au point de rendez-vous. Le cœur lourd, le trentenaire se rendit au nord de la ville, en direction du Temple. Comme attendu, l’édifice religieux demeurait inchangé. Preuve s’il en fallait une, que la dévotion l’emportait toujours sur les aléas du monde. C’était sûrement ce constat, renforcé par l’imperturbable quotidien des moines, qui avait provoqué la transformation de l’ancien Totei. L’humilité et la reconnaissance d’une force transcendant les mortels étaient les pierres fondatrices de sa nouvelle spiritualité. Toutefois, encore aujourd’hui, le doute sommeillait en lui. Pas tant sur l’existence de la Déesse, mais plutôt concernant son rôle si particulier et son héritage.

      Après avoir salué ses anciens mentors et partagé quelques histoires venant du Sud, le Souhei se mit en marche vers les quartiers nobles. Sans y prêter réellement attention, il fut surpris de constater que ses pieds l’avaient amené au bord de l’étang du Parc Michiko. Une telle vision le ramena loin dans le passé. Cette réminiscence de son ancienne vie, celle qu’il avait abandonnée à cause de son chagrin, le perturba. Hésitant, il ne savait pas comment réagir au retour de ses souvenirs. Mais n’était-ce pas normal ? Lorsque vous abandonnez femme et enfants, se retrouver à l’endroit même où tant de rires furent partagés, cela ne peut être que bouleversant. C’est ici qu’ils avaient fêté l’anniversaire de l’aînée, ainsi que les dix ans de mariage du couple. Ne pouvant supporter davantage sa culpabilité et sa honte, Koji fit le même choix qu’auparavant : la fuite.

      D’un pas vif, le regard tourné vers le sol, il ne tarda pas à franchir la Rivière Dragon. À cet instant, il marqua une courte halte. S’il voulait assumer ses fonctions de Chuunin, il allait devoir renouer avec la sérénité. Feignant un intérêt soudain pour le court d’eau, l’ancien père de famille s’attela à pacifier son humeur. Grâce à quelques exercices de respiration, ce fut chose faite. Malheureusement, il le savait : ses remords ne tarderaient pas à revenir.

      Une dizaine de minutes plus tard, il rejoignit la prêtresse Yuriko. Si jusqu’alors, il n’avait jamais pu converser avec elle, il connaissait ses traits. En effet, au sein du Temple de la Lune, cette fervente croyante au serment si atypique ne passait pas inaperçu. C’est pourquoi, comme pour honorer son vœu, Koji n’émit aucun son. Seul son corps se mit à se plier, donnant naissance à une révérence particulièrement respectueuse et humble. Par la suite, le moine attendit patiemment sous l’ombre d’une végétation florissante.

      Spoiler:
      Senshin Satoshi
      Indépendant ★
      https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1834-presentation-de-senshin-satoshi#13298https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t1835-carnet-de-senshin-satoshi
      Senshin Satoshi
      [MISSION B] Folie meurtrière (Satoshi & Koji) 6e2d31df910b69df252b8c4a1ce8aadb MESSAGES : 16
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      Inventaire

        Inventaire
        Objet: - Bo rouge (bâton)
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      Folie Meurtrière




      Mission:

      [MISSION B] Folie meurtrière (Satoshi & Koji) Poga

      Enroulant le parchemin entre ses mains, le jeune Satoshi le rangea à l'intérieur de sa longue veste rouge. Regardant vers l’horizon, il pouvait voir la capitale depuis les montagnes de Takadai no Kuni. La brise environnante faisant virevolter ses cheveux et sa veste carmin lentement. Une chance d’avoir pu trouver une mission à Teito, lieu où tout le monde avait accès tant que les règles dictées étaient suivies à la lettre. L’empereur siégé en ces lieux, il était normal de ne rien laisser passer, même le subtil soupçon qui pourrait attenter à la vie de Yamato Shin.

      Glissant le long de la colline, le Senshin arriva rapidement dans les plaines. Activant son pas de course, il pu atteindre les portes de Teito après quelques heures. Foulant désormais les pavés du grand boulevard Susanoo. Marchant lentement, le plus gros du travail était à faire. Trouver des informations, rumeurs, tout ce qui pouvait permettre au guerrier de se rapprocher du lieu de sa mission. Le parchemin parlait d’un noble, alors peut-être qu’il était judicieux de commencer par là-bas, afin d’interroger le voisinage sur ce qu’ils pouvaient savoir. Partant du côté Sud Est de Teito, Le Satoshi marchait en reculant, scrutant l’autre rive où l’ambiance semblait bien plus marrante et joviale que le côté coincé du cul des Nobles.

      Depuis toujours, le guerrier au bâton n’aimait pas réellement les nobles, mais il payait un bon nombre de ryos, alors, Satoshi se fichait bien pour qui il travaillait et ce depuis longtemps. Mais cette petite pensée amer sur les nobles surgissaient de temps en temps. L’amour ou la haine n’était que deux faces différentes d’une même pièce. Tout était lié et le Satoshi savait qu’un simple retournement pouvait faire chavirer le cœur d’un homme dans le bien ou dans le mal.

      Traversant les ruelles du côté Sud-Est, le brun allait tout d’abord analyser la situation calmement. Se positionnant un peu au centre de toute cette rive, adossé à un mur, il écoutait ce qu’il se passait avant de s’asseoir tranquillement au bord de la grande fontaine. Chaque rumeur était bonne à prendre. Les informations pouvaient devenir un véritable objet de valeur quand vous savez à qui le vendre. Ce côté-ci du boulevard renfermé un commerce bien plus raffiné. C’était ici même qu’existait la plus grande bibliothèque entre autres de l’Onogoro. Mais les restaurants étaient beaucoup plus gourmets, ils possédaient des joailliers, des bijoutiers, beaucoup d’artistes et surtout des Onsens comme jamais on pouvait en voir.

      Satoshi regardait à gauche à droite afin de cueillir ne serait-ce qu’un petit morceau d’indice qui pourrait lui permettre de franchir une petite étape dans sa mission. Les oreilles bien tendues, les yeux rivés sur tous les passants. Puis après quelques minutes, le guerrier se mit à interroger quelques Nobles qui passaient avec la même question :

      J’ai entendu dire qu’un des vôtres avait quelques problèmes. Avez-vous entendu quelque chose ? Seriez-vous m’indiquer sa résidence ? Apparemment, cet homme ne sortirait plus du tout de chez lui et cela m’inquiète, je suis venu pour l’aider.


      Est-ce qu’un des passants allaient pouvoir lui fournir quelques informations croustillantes ? Auquel cas, Satoshi tenterait une autre proche.


      Résumé:


      KoalaVolant
      Joueur Narrateur
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      Joueur Narrateur
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      Inventaire
        Dans les ténèbres infinies de la nuit, là où le temps ne semble plus agir, sous le doux murmure des érables séculaires, se trouve un manoir imposant au cœur de la capitale, témoin silencieux de décennies révolues. À l'instant où l'on franchit les portes massives en bois de cèdre, un monde à part se dévoile, une évasion hors du temps.

        L'atrium, éclairé par une douce lumière lunaire filtrée par les fines parois en papier de riz, s'ouvre devant la journée sur une vue splendide des quartiers riches de Teito. Les tatamis, ces nattes de paille tissée, recouvrent le sol avec une douceur accueillante et presque spirituelle. Chaque pas est un voyage dans le passé, chaque souffle un hommage à l'histoire. Les tatamis, propices à la méditation, vous invitent à la contemplation, à la quiétude. Et certains sont dotés de parties plus finement décorées à l’aide de fils d’or, semble-t-il pour indiquer l’emplacement du maitre des lieux lorsqu’il reçoit.

        Les murs, riches en laque noire et or, sont ornés de fresques délicates représentant des paysages bucoliques, des cerisiers en fleurs, des carpes s'épanouissant dans un étang de lotus. Les détails minutieusement peints semblent prendre vie à la lueur des lanternes en papier qui diffusent une lueur douce et chaude.

        Au cœur de cette demeure se trouve un jardin intérieur, un véritable trésor de sérénité. Les arbres miniatures taillés avec patience s'élèvent au-dessus des rochers moussus, créant un microcosme d'une beauté naturelle. Le chant des oiseaux et le murmure d'un ruisseau miniature apportent une symphonie apaisante à l'ensemble. Une porte coulissante en bois de cèdre depuis le jardin permet de révéler le tokonoma, une alcôve où trône un arrangement floral Ikebana. Les fleurs, disposées avec une harmonie délicate, incarnent la saison, évoquant l'éphémère de la vie.

        Au-delà, dans la salle de réception principale, de magnifiques kimonos brodés d'or suspendus aux cimaises racontent des histoires de noblesse et de traditions. Pour les invités, ces derniers peuvent s'assoir sur de petits coussins de soie, pour partager du thé vert parfumé et des mets délicats servis sur de la vaisselle en porcelaine précieuse.

        Le manoir respire l'élégance, la simplicité et l'harmonie, capturant l'essence même de la culture de Teito aussi riche en histoire qu’en richesse. Chaque coin et recoin est un poème vivant, une histoire gravée dans le bois et la pierre, un lieu où l'âme du passé se mêle à la beauté éternelle de l’Empire.  

        Mais c’est dans décor somptueux et cette nuit de pleine Lune que le mal sévie au sein du cœur de l’Empire et dans cette maison. Car dans les vastes couloirs de la demeure, des cris se font entendre. Hurlant presque à la mort, un homme dans son lit, s’agit et renverse ses collations de la nuit.  Excédé par le raffut provoqué, les serviteurs se dévouent un à un pour s’en quérir de l’était de leur maitre. Ramassant plateau et tasse brisée au sol. Ils épongent même son front, car si son sommeil semble terriblement douloureux et rêve cauchemardesque, il dort pourtant encore à point fermé. Et le matin c’est avec une mine épuisée que l’homme attend dans la salle principale de sa demeure.  

        Alors que le Soleil est déjà haut depuis quelques heures et que vous attendez tous deux devant le portail en fer.  Yuriko et Sasaki vous entendez un bruit de porte coulissante. Le bois frottant contre la gaine en bois. Se présente à vos yeux un homme. Il est encore un peu loin, car il doit traverser un jardin aussi long que la moitié de la rue dans laquelle vous vous trouvez. Proche de vous vous remarquer que l’homme est un simple serviteur. Portant de petites lunettes rondes, il aborde des traits de fatigues sur son visage et bien que l’âge ne l’ait pas épargnée avec ses cinquante hivers passés. Vous devinez qu’il souffre d’une grande fatigue.  

        Se raclant la gorge il s’exprime auprès de vous deux :  



        -Eh bien je présume que c’est vous que l’on envoi. Ce n’est pas trop tôt si dois dire. Une semaine voici que nous vous attendons. Le porteur de notre missive s’est-il perdu en chemin ? Ou bien c’est simplement vos petites jambes qui vous ont ralenti ?  



        Peu agréable, vous vous douté qu’avec l’âge et son état actuel il peut paraitre rustre mais que cela ne l’excuse en rien de son attitude. Reste à savoir pour vous si c’est une pratique régulière dans ce manoir ou bien si cela ne tient qu’à sa personne. Sans plus attendre il vous ouvre le portail.  



        -Bon il manque le troisième. Je présume que vous êtes des militaires de Toge ?  



        Sans attendre de réponse de votre part, il explique en chemin la situation.  

        Parlant des cauchemars de son maitre, ce dernier semble observer sa mort dans les bras de morphée. Une mort peu commune car elle se déroule chaque fois à la suite d’une séance de torture. Et s’il se réveille à chaque mort, il lui arrive, d’après ce qu’il a pu raconter que le rêve en question s’amuse avec lui de sorte à lui faire croire à son réveil alors qu’il dort encore. Lui infligeant d’autant plus de torture. A la suite de quoi un homme à son service a décidé d’en appeler à un ami ninja de la capitale qui lui a dit que cela se ressemble à une technique d’illusion. Et il lui a même conseillé de faire appel à des éléments extérieurs pour mener l’enquête afin que l’auteur s’il est membre des gardes soit démasqué et non protégé.  

        Puis le vieil vous explique alors, qu’il a aussi fait parvenir un parchemin à une autre personne, un indépendant. Pour en quelque sorte mener une enquête parallèle et vérifier que vous aussi, l’idée de protéger le coupable ne vous vienne pas à l’esprit.  

        Toujours aussi peu agréable, il finit par vous laisser vous installer devant deux portes coulissantes closes. Puis deux servantes se présentes à vous pour vous servir un thé qui s’accompagne d’un unique gâteau. Là à présent il vous indique qu’avant de parler au maitre des lieux il vous faudra attendre la présence du troisième individu.  



        Quant à toi Senshin, la plupart des nobles semblent ne pas vouloir te répondre et leur service de sécurité te retienne si ce n’est qu’il te bouscule pour certains. De vrais barbares, et que tu fustiges ou non de rage en toi, à un moment donné vient se présenter à toi une dame qui à l’inverse des autres nobles se promène seule. Tu lui poses tes questions avant même qu’elle ne pose son regard sur toi.  Détournant ses yeux vers ta personne, elle juge quelque peu de haut, mais décide de te répondre et de s’arrêter pour t’accorder un instant.  



        -Des problèmes ici il y en a pleins. Mais de là à ne plus sortir de chez soi. Je ne vois que le vieux Yamamoto. Ce vieil obsédé qui n’a de cesse que de me regarder dès lors que je viens en voyage ici. Je dois bien avouer que ne plus le voir ne me déplait pas. Vous trouverez sa maison un peu plus loin, c’est celle avec les grilles en fer à l’entrée et des statues de femme dans le jardin. Sur ce point je vous laisse, je dois préparer mes affaires pour rentrer à Sakyuu.  



        La femme a ainsi indiqué la direction du manoir et elle a décrit l’entrée de ce dernier. Ainsi elle s’éloigne machant non une certaine grâce.  


        Poste narrateur:
        Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
        Sugimoto Yuriko
        Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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        Sugimoto Yuriko
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        Inventaire


          Folie meurtrière

          Printemps de l'an 806
          feat Senshin Satoshi & Sasaki Koji
          Narration - Kamisuki Ryujin


          Alors que les minutes filaient sous la coupe d'une riche maisonnée, Yuriko fut bientôt rejointe par son homologue de Toge, qui, avec une élégance rare, la salua avec un respect qu'elle lui rendit immédiatement. Toujours sous le couvert de son mutisme religieux, elle agita alors ses doigts pour effectuer quelques mudras et projeter sa voix à l'esprit de Koji afin d'accueillir sa venue sans impolitesse. Il était connu de ceux qui travaillaient au Temple de la Lune qu'elle usait de ce stratagème de temps à autre, elle supputait qu'il ne serait guère surpris de la voir agir ainsi avec lui pour faciliter le dialogue.

          " Bonjour, Sasaki-san. Veuillez m'excuser pour cette intrusion dans votre esprit. Il me semble plus simple de parler à travers vous, mais... si ce procédé venait à vous être trop dérangeant, j'échangerais avec vous par des moyens plus conventionnels. "

          Sans sourciller, la jeune femme portait son regard céruléen sur son camarade, guettant son choix sur la façon dont il préférait communiquer en sa compagnie. Rien ne pouvait en l'état l'offusquer, elle comprendrait quelle qu'en fut les raisons, d'autant que c'était elle qui s'imposait à lui. Cela était donc la moindre des choses. Mais le temps de leur échange fut finalement assez bref, car quelques minutes plus tard, le bruit d'une porte glissante les ramenèrent à l'ordre et à l'objet de leur présence en ces lieux.

          Là, un homme d'un certain âge, affable et portant de petits verres sur le nez, fit entrer les shinobis dans la luxueuse demeure du noble infortuné. Immédiatement, il était apparu que les traits du serviteur étaient tirés. Par la fatigue ou l'âge ? Difficile d'être certain de la cause. À défaut de cela, on ne pouvait dire que l'accueil ne fut pas guère chaleureux. À dire vrai, la prêtresse aurait même jugé les propos irrévérencieux. Imperturbable, Yuriko ne se risqua pas à entrer dans ce jeu-là, restant tout bonnement silencieuse et se contenta de porter un regard indifférent aux mots moqueurs du domestique. En d'autres circonstances, elle se serait plu à rappeler qu'ils étaient ici à leur demande et qu'ils pouvaient tout aussi bien repartir. Quant à sa question sur leurs origines militaires, la prêtresse n'effectua qu'un vague hochement de la tête pour confirmer les faits. L'homme lui était définitivement désagréable.

          Ce dernier leur fit traverser le domaine jusqu'à les conduire à une petite salle de réception pour les faire attendre. Visiblement, il manquait encore une tête pour mener l'enquête, mais Yuriko ne l'écoutait déjà plus. Son attention se portait déjà sur ladite maison, cherchant à relever des détails utiles. Puisqu'ils n'avaient pas encore le loisir d'interroger le "maître", elle se contenterait de l'observation : le chemin, les pièces, les portes, et même les deux jeunes femmes qui vinrent apporter le thé.

          Des propos qui avaient été rapportés, le seigneur de la maison était sujet à de bien horribles cauchemars, cauchemars qu'ils semblaient avoir un lien avec un utilisateur de genjutsu, si l'on en croyait les propos du domestique. Usant de techniques similaires, Yuriko supputa que cela pouvait être tout à fait possible, mais pour ce faire, il était souvent nécessaire d'entrer en contact avec sa victime, surtout lorsqu'il était question d'entrer dans un esprit. Le coupable serait-il dans l'entourage proche ou bien serait-il assez doué pour entrer et sortir de ces lieux sans être vu ? Là serait toute la clef du mystère, tout comme comprendre pourquoi en arriver là.

          Prenant délicatement sa tasse de thé dans sa main, la prêtresse finit par reporter son attention sur Koji. Là, elle leva son verre vers lui, avant de projeter à nouveau sa voix.

          " Sasaki-san... auriez-vous déjà quelques opinions sur cette affaire ? Je me demande s'il est si facile d'entrer ici. Cette demeure me semble immense, ce qui pourrait être un atout comme un défaut. "

          Peut-être que son homologue avait pu relever des détails qui lui avaient échappés.


          Santé :
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          Résumé :
          _  


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          Quelque peu pensif, le Souhei se laissa surprendre par l’initiative de sa camarade. Ce fut une sensation étrange, comme si une vieille chanson lui revenait en mémoire. Il comprit alors les mots de ses collègues du Temple de la Lune, il était vrai que ce genre d’interaction était plutôt « intime ». Malgré ce caractère incongru, Koji demeura impassible. Ce n’est qu’après un court instant, qu’un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il s’empressa alors de rassurer son homologue, ce lien était un atout majeur qu’il fallait chérir.

          Malheureusement, la quiétude qui s’était doucement installée fut vite balayée par un odieux personnage. Le dit majordome était d’une grossièreté sans nom. De nature agressive, il n’avait de cesse de faire des reproches à ses invités. Pourtant, n’était-ce pas lui qui avait failli à sa mission ? En effet, la santé de son employeur devait être une priorité pour tout servant qui se respecte. C’était donc avec recul que le Chuunin accueillit toutes ses critiques, elles n’étaient que la manifestation du désarroi qui étreignait le vieil homme. Étrangement, cette scène lui rappela la rencontre avec un ancien Kisan. Peut-être qu’en vieillissant les hommes devenaient inévitablement des êtres bougons et provocateurs. Comme par le passé, le dévot fit le choix du silence et de la patience. Ainsi, il pouvait recueillir des indices sans froisser l’ego du vieillard.

          Ce choix se révéla payant. Sans avoir à relancer l’ancêtre, celui-ci fit une présentation concise des faits. Tout semblait accuser un manieur d’illusion. Cependant, Koji s’étonna de n’entendre aucune accusation de la part du serviteur. Au vu de son tempérament, il était presque attendu qu’il soit un peu trop loquace. Alors pourquoi une telle retenue ? Un test ou un véritable manque d’information ?

          User de genjutsu pour torturer un homme n’était pas chose aisée. Ignorant tout de cette pratique, le moine ne pouvait qu’espérer se tourner vers ses deux compagnons de fortune. Pour le reste, il allait devoir pallier son ignorance et faire preuve de perspicacité. Très vite, son esprit se mit en quête de données. Il fallait absolument tirer parti de cet entretien. Les trois servants allaient devoir se montrer coopératifs.

          Merci à vous pour cet accueil. Nous allons dès à présent commencer notre enquête. Si vous le voulez bien, nous avons quelques questions à vous poser.


          Cordial, le ton du trentenaire appelait au dialogue. Il était important de préserver une certaine entente entre les différents individus présents. S’il prit l’initiative de la parole, il n’en demeura pas moins sourd à l’intervention de Dame Yuriko. Il serait en quelque sorte son porte-parole.

          Avant tout de chose, nous aurions besoin d’un plan complet de la résidence, et si possible du quartier avoisinant. Il nous permettra sûrement de comprendre comment votre surveillance a pu être contournée. De plus, il nous faudrait la liste de toutes les personnes ayant pu pénétrer cette demeure. Qu’ils soient de simples invités, des proches ou des employés. Pour la notion de temps, je dirai un mois avant que les symptômes n’apparaissent ?


          Comme pour confirmer ses propos, le dévot se tourna vers sa collègue.

          Je ne connais rien dans l’art des illusions, mais je suppose qu’un lien fort doit exister pour installer une telle torture. Je ne peux croire qu’il ne s’agit pas là d’un motif personnel. L’auteur doit nourrir une haine vivace contre la victime. Qu’en pensez-vous ? Connaissez-vous les secrets d’une telle pratique ?

          Si vous avez en tête des conflits, des mobiles particuliers, nous serions intéressés de les entendre. Tout peut être pertinent. Surtout, osez tout dire et soyez exhaustifs.

          Tiens, pendant que j’y pense encore, ces lieux ont-ils connu des changements majeurs ? Des travaux en particulier ?


          Même s’il se pensait suffisamment précis, Sasaki Koji craignait de passer à côté d’une information. Scrutant sa mémoire autant que lieu, il tentait d’envisager toutes les possibilités. Cependant, il dut se résoudre à ses quelques questions. Peut-être que d’autres viendront après avoir entendu les réponses.
          Senshin Satoshi
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          Senshin Satoshi
          [MISSION B] Folie meurtrière (Satoshi & Koji) 6e2d31df910b69df252b8c4a1ce8aadb MESSAGES : 16
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            Objet: - Bo rouge (bâton)
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          Folie Meurtrière




          Mission:

          Décidément, ces personnes de la haute ne semblaient pas vraiment apprécier les gueux comme le bon vieux Satoshi. Misant sur sa belle gueule d’ange, une femme lui donna alors toutes les informations nécessaires lui permettant de franchir une étape.

          Prenant rapidement la direction de la demeure avec les grilles en fer, le nihiliste s’appuya dos à une autre bâtisse se trouvant juste en face voyant les 2 Togejin pénétrer la demeure. Ils devaient être les 2 shinobi que l’indépendant devait rejoindre. Pourtant, le rebelle de la société ne pénétra pas dans la demeure tout de suite. Il observait tranquillement, tout en scrutant toutes les choses qu’il y avait aux alentours afin de ne pas se faire remarquer.

          Pourquoi attendre comme cela ? Une habitude qu’aimait prendre l'indépendant. L’observation était une de ses premières procédures à exécuter quand il était envoyé en mission. On ne savait pas ce qui pouvait se cacher à l’intérieur de ce manoir. Il était persuadé que quelque chose louchait. Peut-être qu'à la seconde où le shinobi pensait cela, les 2 Togejin étaient déjà pris au piège.

          De plus, la missive qu’avait reçu l'indépendant stipulait que les symptômes dans cette maison se passaient souvent la nuit. Cauchemars, nuits blanches… Tout portait à croire que les problèmes de ce monsieur étaient arrivés dès la nuit tombée. La seule chose qu’il ne pouvait vérifier actuellement était l’état de fatigue de la cible. Tentait-il de dormir même la journée à force de ne plus trouver le sommeil de la nuit ? Est-ce que les symptômes étaient aussi présents ?

          Ne restant pas tout le temps à la même position pour ne pas éveiller les soupçons, technique apprise à force d’errer au travers de l’Onogoro, le nihiliste avait développé comme un instinct animal. Il bougeait souvent pour se fondre dans l’environnement. Trouvant un recoin vers une bâtisse en face, le Satoshi sauta rapidement de son agilité sur le toit de la maison en face afin d’avoir une vue de plus haut.

          Quelques mudras plus tard, 3 clones apparurent à ses côtés [C3 Armée des Ombres / Rang B]. Expliquant les directives à chacun, le premier  clone fit des mudras créant une barrière permettant de créer un pont [C2 Barrière / Rang C] afin de lier la bâtisse où il se trouvait au toit du lieu de la mission. Le clone fusa en direction afin de se poster sur le toit sans bouger. Annulant sa technique du pont, sa mission était de ne pas bouger et de jouer la sentinelle.

          Le deuxième clone sauta du toit pour pénétrer la bâtisse afin de se poster dans le jardin où des statues de femmes nues étaient positionnées. Restant le plus discret possible, ce clone allait tenter de vérifier chaque faits et gestes qu’il pourrait avoir dans son périmètre. Le but était simple, vérifier si quelqu’un pouvait pénétrer le lieu pendant la nuit ou même si quelqu’un était prêt à attenter à la vie de pseudo garde pour l’occasion, ou de déduire que les maux de l’homme n'étaient peut-être qu’une simple maladie.

          Le troisième clone quant à lui allait rejoindre le groupe de Togejin pour analyser tout ce qu’il y avait à l'intérieur de la maison. Passant les grilles tranquillement, les portes encore ouvertes, l'indépendant fit un signe et prit la parole :

          Bonjour à tous. Je suis le 3ème participant à cette mission, comme convenu. Mon identité est Senshin Satoshi.


          Attendant gentiment, scrutant les servantes, il ne prit ni thé, ni gateau. Jamais accepter ce genre de chose, sur les lieux où se passait la mission. Pour Satoshi, tout pouvait être un piège. Le moine prit l’initiative de débuter l’enquête. Demandant plusieurs choses, Satoshi écouta attentivement sa manière de procéder. Alors qu’il avait terminé, Satoshi fit signe au serviteur avant de dire :

          Excusez-moi, j’aimerai m’entretenir quelques secondes avec mon équipe.

          S’approchant de Sasaki et Yuriko afin de garder quelques peu le silence, il leur dit à voix basse :

          J’ai posté un clone sur le toit de cette demeure et un dans le jardin afin de pouvoir garder des yeux dehors pendant que nous sommes à l’intérieur. Un autre de mes clones se situe sur la bâtisse, en face de celle-ci pour garder un œil à distance. Je n’ai pas eu de mal à déjouer les sécurités puisqu'elles sont absentes. J’imagine que les Nobles d’ici font plus confiance à la garde impériale comme moyen de sécurité, plutôt que d’établir la leur.


          Quelques secondes afin de déglutir avant que Satoshi reprenne :

          Ne nous fions pas non plus au plan ou noms que ce serviteur nous donnera. Il est également un suspect potentiel. Et peut-être qu’il n’agit pas seul, si les maux sont d’origine humaine bien evidemment. La cause médicale n'est pas à proscrire non plus. Peut-être devrions nous tout d’abord voir la victime de cette demeure afin d’établir un constat, lui poser quelques questions afin de juger la situation. Qu’en dites-vous ?


          L’indépendant avait menti, il savait que parfois les murs et les portes pouvaient avoir des yeux et des oreilles. Le véritable corps du Satoshi se tenait en dehors de la demeure par précaution afin de relever quelques indices et ne pas se jeter dans la gueule du loup. Attendant de voir ce que ces alliés temporaires disent, le Satoshi se rapprocha un peu du serviteur pour demander :

          Pouvons-nous visiter la victime des maux de cette demeure comme point de départ ? Cela vous laissera le temps de ramener les informations que mon camarade vous a demandé précédemment ? S’il vous plaît ?


          Résumé:


          KoalaVolant
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            -Un plan dîtes-vous ? Oui bien sûr, je peux vous un fournir un, tout comme pour celui du quartier bien qu’il soit grossier vous vous en doutez. Nous n’avons pas les plans des demeures de nos voisins. Je vais vous préparer tout ceci pendant que votre camarade vous parle.  Je demande aussi à Akkiko de vous faire une liste des gens qui ont pu venir dans le manoir. Quant au suspect je laisserai mon maitre vous évoquer tout ceci dans un instant.  



            De simples mots, mais qui allaient dans le sens de la démarche du trio à la demande de l’un d’eux. L’intendant des lieux s’en alla alors de la pièce pour laisser els trois comparses se parler entre eux.  

            Pendant ce temps à l’extérieur le clone dans les jardins peut remarquer la présence d’une jeune domestique. A première vue rien de louche ne semble te paraitre en l’observant, Satoshi.

            Elle s’affaire à ramasser les feuilles après qu’elle est taillé les arbustes du jardin. Le clone la voit aussi faire l’arrosage et la coupe des fleurs. Et bien évidemment, c’est à elle que revient la tâche délicate que de nettoyer les statues. Il remarque cependant, qu’elle semble boiter sans trop deviner la cause de cette douleur chez elle. Mais rapidement, il observe qu’elle se fige. Puis elle tourne sa tête vers Satoshi, ou du moins vers le clone sur le toit. Avant que son regard ne se tourne vers celui du jardin.

            Dans un autre moment, le moine dans la rue et son clone juste au-dessus remarquent au niveau du portail, une autre servante, les cheveux courts, le clone à l’intérieur avec les togejin ne l’a pas croisée, même si Satoshi ne le sait pas encore. Elle s’affaire à fermer avec précaution le portail en y ajoutant un verrou. Simple mesure de sécurité ou bien un mystère s’ajoute à cette affaire ? Il est encore difficile, certainement, pour le moine de pouvoir établir un véritable suspect s’il y en a un parmi les employés.  

            Quoi qu’il en soit, le manoir démontre que malgré son unique propriétaire, il est capable d’agitation et vie. Comme la plupart des autres manoirs appartenant à la noblesse.  



            Après une dizaine de minutes d’attente, le trio d’enquêteur de divers horizons peut remarquer l’ouverture des portes. Grandes ouvertes à nouveau, voici qu’un homme, petit et chétif se présente au groupe. Il tient dans l’une de ses mains une canne en bois qui est loin d’être d’un grand luxe, elle parait même être une simple branche que l’on aurait à peine taillée. Lunette de Soleil sur le visage, il est difficile de savoir si cela est dû à sa volonté de masquer sa fatigue ou bien s’il s’agit d’un simple accessoire de mode.  



            -Je vous présente mon maitre, Yamamoto-sama.  



            Le vieil homme se fige après qu’il est pu être présenté, mais on peut sentir sa tête se tournait d’autant plus vers Yuriko que les deux autres enquêteurs. Derrière lui se tient une servante qui s’empresse de le dépasser pour lui préparer son fauteuil. Ajoutant un coussin après avoir posé sur un petit meuble un plateau sur lequel se trouve une théière et une tasse. Une fois fait, elle aide son maitre à s’installer dans le fauteuil et le salue avant de s’en aller. Il n’échappe pas à votre regard le fait qu’au moment de partir la domestique se prend une petite tape sur les fesses. Si le geste dépasse déjà les frontières du harcèlement, peu importe qu’il soit pour motiver ou bien pour autre chose. Vous remarquez tous, que le vieil homme a fait preuve d’une grande rapidité pour son geste. Quoi qu’il en soit sans un cri ou une réflexion de sa part la servante sort quelques instants vous laissant tous dans le silence. Puis une trentaine de secondes plus tard, elle revient avec un chariot sur lequel se trouve une tasse pour chacun de vous.  De la vapeur s’en échappe signe que le liquide du contenant est encore chaud.  Avec ces derniers viennent de petits mets provenant d’une des meilleures pâtisseries de la capitale. Signe que l’homme n’est pas à plaindre sur l’argent, du moins en apparence.  



            -Merci, merci ... vous pouvez nous laisser.  



            Dit l’homme de manière presque irrespectueuse pour le travail de son employée. Employée qui évite de passer proche de lui pour son départ. Elle amène le chariot avec elle, tandis qu’elle a pu décharger son contenu sur une petite table qui se trouve devant les trois manieurs de chakra.  

            L’homme se met à déguster sa tasse en ne manquant pas de faire un bruit bien audible lorsqu’il boit. Pendant ce temps, presque habitué à tout ceci, le majordome reste impassible à vous observer chacun votre tour avant de répéter cette action en boucle.  



            -Et donc, comme mon majordome a pu vous le dire. Il se trouve que depuis peu je dors assez mal. Dans mes rêves qui ne sont que des cauchemars, je n’y vois que des tourments.  



            Si dans sa voix il est possible de ressentir son tourment. Il enlève aussi ses lunettes pour vous montrer ses cernes, après quoi il les remet.  



            -Je vous remercie d’être venu enquêter. Si vous avez des questions n’hésitez pas je suis à votre disposition. Mais j’ai cru comprendre que demandiez à Ishin, si nous avions des suspects. Ils sont nombreux, mais par rapport au début de mes cauchemars, il y a bien Nando. Ce vieux fou qui veut racheter mon manoir et avec qui j’ai pu m’engueuler lors de ma dernière sortie au restaurant qui remonte à un moment déjà. C’était quand Ishin déjà ?



            -Cela fait deux mois, monsieur.  



            -Oui c’est ça, deux mois que je suis obligé de me droguer pour dormir. Il y a aussi cette femme-là de Sakyuu. Tu sais Ishin celle avec l’ombrelle.  



            -Oui, dame Aisin Megami, monsieur.



            -Elle s’est plainte de mon attitude. Mais je la vois mal tenter quoi que ce soit, une femme ne peut pas faire de mal qui que ce soit. Sans vouloir vous offenser douce fleur dont je n’ai pas le nom ?  



            Dit-il en observant Yuriko. Son regard pesant peut se faire sentir au travers de ses lunettes.  



            -Loin de moins l’idée de dire qu’une femme ne puisse pas faire du mal à qui que ce soit, d’autant que vous me semblez bien armé pour vos missions.  



            -Monsieur ?  



            -Oui, oui je sais. Je me dois d’y aller si vous avez une dernière question avant que je m’en aille me reposer ?  



            Le domestique fait alors sonner une cloche pour appeler la servante d’auparavant. Le temps qu’elle arrive il a bien eu le temps de poser une ou deux questions. Puis qu’il ait dû répondre ou non à vos questions. Le noble s’en va sans un mot de plus. Dans ses traces se trouve Ishin et la servante. Mais au passage du noble, une nouvelle silhouette se montre. S’inclinant devant le noble, la silhouette attend le passage de ce dernier avant d’entrer dans la pièce qui accueille les enquêteurs.  



            -Bonjour.  



            Dit-elle en s’inclinant devant chacun de vous.  



            -Je suis Nanko. La dernière arrivée parmi les servantes. On m’a chargé de vous remettre une liste des suspects. Ainsi qu’une deuxième liste du personnel du manoir. Mais je crois comprendre que vous avez pu croiser tout le monde ou presque.  Il y a aussi le plan du manoir. Mais hormis deux travaux il n’y a rien eu.  



            La servante déploie alors sur une petite table le plan du manoir. Ce dernier est simple, et loin d’être celui de l’architecte, sans nul doute est-ce un plan de présentation de projet pour le client qui n’est autre que le noble en l’occurrence.  



            -Vous voyez ici, c’est le mur extérieur qui s’est effondré. On a dû payer comme il faut pour réussir à reboucher le trou en moins d’une semaine. Ce trou a eu lieu, il y a ... trois mois il me semble. J’ai même pu observer le chantier progresser.  



            Dit la domestique en montrant le mur en question sur le plan. Puis elle déporte son doigt vers une des pièces du manoir.  



            -Puis ici. C’est le deuxième chantier. Il a eu lieu il y a quatre mois. Je n’étais pas encore là donc je ne peux pas trop vous en dire à ce sujet. Mais les autres servantes m’ont dit que l’une des fenêtres avait eu un problème d’infiltration d’eau et que cela à mener à l’effondrement d’une partie du mur avec le cadre de la fenêtre. Je crois que le bois était moisi ou quelque chose comme ça. Si je peux vous aider pour autre chose ?  


            Narrateur:
            Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
            Sugimoto Yuriko
            Chuunin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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            Sugimoto Yuriko
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            Inventaire


              Folie meurtrière

              Printemps de l'an 806
              feat Senshin Satoshi & Sasaki Koji
              Narration - Kamisuki Ryujin


              Yuriko se tenait toujours murée dans son silence et ne projettait sa voix qu'à son homologue de Toge. Pour le moment, elle ne pouvait qu'être d'accord avec toutes les demandes qu'il formula. Elle attendit seulement que le domestique s'en alla quelques instants pour répondre à Koji, toujours sous couvert de son impassibilité. Ses lèvres étaient scellées, si ce n'était pour boire un peu de thé.

              "  Pour vous répondre Sasaki-san, je possède quelques connaissances dans ce domaine, assez pour savoir qu'il existe des êtres capables de manipuler votre esprit ou même vos rêves pour y insuffler la peur. Ces attaques mentales sont forcément ciblées. Un motif personnel me semble la raison la plus plausible pour user d'une telle méthode... mais peut-être que nous pourrions mieux comprendre si nous connaissions les tenants de ses cauchemars.  "

              Pour manipuler la peur d'un individu, fallait-il encore en connaître l'objet. Le coupable devait connaître le maître de maison, ou bien ses habitudes fâcheuses. Il n'était pas impossible également que le responsable y laissa un peu de lui, que cela fut dans les illusions même ou dans la manière de faire revivre une scène. Toutefois, le noble de la maisonnée devait être enclin à parler un peu plus de lui, chose qui ne serait pas aisé à faire.

              Sur ces entre-faits, le dernier membre de l'équipe finit par les rejoindre, un homme que les yeux de la Sugimoto effleurèrent à peine, même si c'était la première fois qu'elle le voyait. Ce n'était pas par dédain, uniquement de la méfiance. D'ailleurs, ce dernier ne manqua pas de prendre rapidement des initiatives et expliquer ce qu'il avait déjà mis en place avant de se tenir devant eux. Là, le regard de Yuriko se tourna dans un premier temps vers Koji.

              "  Veuillez me pardonner Sasaki-san... puis-je faire de vous mon interprète ? Je tiens à demeurer "muette", même pour cet homme. Je n'ai pas... confiance.  "

              La jeune femme ne savait que penser des shinobis indépendants, même si elle en avait déjà rencontré. Mais Satoshi ne lui faisait guère bonne impression. Peut-être était-il trop... bourru ? Quoiqu'il en fût, en espérant que Koji accepta sa demande, elle finit par porter ses yeux céruléens vers le dernier arrivant. Si son camarade préférait lui laisser la main - car elle pouvait aisément comprendre l'ennui que cela représentait-elle était prête à écrire ses mots sur une ardoise qu'elle avait dans ses affaires.

              "  Je suis enchantée Senshin-san de faire votre connaissance et vous semblez déjà avoir mis le doigt sur des problèmes de sécurité au sein de ce manoir. Il y a fort à parier que celui ou celle qui est responsable possède au moins un entrainement de shinobi. De ce qui nous a été déclaré par l'un des domestiques, le maître de maison souffrirait de maux nocturnes, ressemblant à de près à des attaques mentales par des techniques de genjutsu. Il semble peu probable que son mal soit de raison médicale ou de poison, bien que nous ne devions pas négliger la possibilité que cela soit utiliser pour l'affaiblir. "

              Laissant par la suite ses messieurs s'exprimer entre eux, ils finirent par être rejoint par le noble de Teito, Yamamoto, propriétaire et victime des lieux. Restant impassible, la Sugimoto se contenta d'un salut aimable à l'arrivée de ce dernier et préféra ne pas soulever l'étrange façon dont il la regardait... mais le geste qu'il adressa à l'une de ses domestiques lui laissait aisément comprendre quel genre d'homme il était. D'ailleurs, cette attitude pouvait aussi être liée aux problèmes qu'il avait attirés. Avait-il abusé d'une jeune femme ou bien exercer d'un peu trop de son "pouvoir" de noble et puissant ? Il semblait assez difficile de nommer un individu plus qu'un autre dans la longue liste qu'il finit par fournir. Il était... antipathique, du moins, aux yeux de la calme Yuriko, qui préféra demeurer encore muette ni ne soulever les remarques quelque peu misogynes de leur hôte.

              Quand le vieil homme se retira et qu'une nouvelle domestique se présenta, cette dernière apporta ce que son collègue togejin avait demandé. La Sugimoto paraissait désireuse d'avoir des renseignements supplémentaires sur les deux chantiers qui avaient eu lieu, les pointant d'un doigt gracile, les emplacements que la dénommée Nanko avait initialement montrés. Tournant son regard vers Koji, elle espérait qu'il parlerait encore une fois pour elle.

              "  Pour quelle raison le mur de l'enceinte s'est effondré ? Est-ce l'œuvre d'une personne mal intentionnée ou bien un défaut de structure ? "

              Ce fut alors que, toujours observant le plan, Yuriko posa deux nouvelles questions.

              " Où se trouve la chambre de votre maître ? Est-ce que tous les membres du personnel sont autorisés à y entrer ? "

              Si le mal de ce dernier ne se produisait que la nuit lorsqu'il dormait, il était nécessaire de savoir comment le coupable pouvait s'approcher assez près pour l'atteindre.

              Santé :
              - 100%

              Résumé :
              _  Yuriko demande à Koji de "parler" pour elle.
              _ Elle reste indifférente aux remarques du maître de maison.
              _ Elle pose de nouvelles questions.


              C y a l a n a


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