# SUGIMOTO Yuriko, le chant de la louve [Fiche terminée] Mar 24 Jan - 18:31
SUGIMOTO Yuriko
" La fin d'un rêve marque le début d'un cauchemard. "
i. Information
► Nom : Sugimoto
► Prénom : Yuriko
► Taille : 1m75
► Poids : 60 kg
► Age : 27 ans, née à l'an 779
► Affinité Primaire : Katon
► Grade Militaire Souhaité : Chuunin
► Grade Religieux Souhaité : Souhei
► Temple auquel vous avez été affectés : Temple de la Lune
► Particularité :
_ elle a une cicatrice de morsure de loup sur l'avant-bras gauche ;
_ elle partage le domaine familial Sugimoto avec son frère Yuudai et a interdit à sa mère de s'y montrer en sa présence ;
_ elle a officiellement fait voeu de silence en tant que prêtresse, mais ....
► Source de l'avatar : Yun Wuyue de Gu jian qi tan
ii. Que recherches-tu ?
Yuriko n'a depuis la mort de son fiancé que l'obsession de découvrir la vérité sur sa mort. Persuadée qu'il a été assassinée pour une raison plus précise que l'officielle, elle mène cette quête dans l'ombre de ses proches. Seul Osamu Igarashi, le frère cadet du disparu, lui prêtre son concours car il est du même avis que la jeune femme.
iii. Histoire
- Famille et protagonistes importants:
- || Clan Sugimoto ||• Sugimoto Hiroaki (décédé à l'an 784 - né en l'an 753) → Père de Yuudai et de Yuriko, et le premier époux de Misako. Issu d'une lignée de noble notable de Teïto, Hiroaki était un homme calme, brillant, mais simple et peu ambitieux, au grand dam de son épouse. Il était très proche de ses enfants, surtout de Yuriko, mais est mort prématurément à cause de sa santé fragile. À noter que son mariage avec Misako était de convenance, ils ne se sont jamais entendus malgré les tentatives de Hiroaki pour la rendre heureuse.
• Sugimoto Yuudai (29 ans - né à l'an 777) → Frère aîné de Yuriko, il est l'héritier des Sugimoto. Toutefois, contrairement à son père, Yuudai a choisi une voie militaire et non de notable comme ses aïeux, notamment grâce à ses prédispositions avec le chakra. Il est un homme fier, mais droit. Il est particulièrement protecteur avec ses sœurs, davantage avec Yuriko dont il est très proche. Par contre, il nourrit beaucoup de ressentiment à l'égard de sa mère, Misako dont il ne pardonne pas le rapide remariage, par loyauté envers son père, quand bien même cette dernière lui voue une affection presque étouffante. Il est un grand ami de Igarashi Hisoka en qui il voit un rival et est celui qui a présenté Kaïto à Yuriko.|| Clan Oda ||• Oda Isao (46 ans - né à l'an 760) → Isao était le second fils du chef de clan, mais son caractère déterminé et ambitieux l'ont propulsé à la tête de ce dernier, non sans évincer son frère qui aurait "mystérieusement" disparu alors qu'il n'avait pas su s'imposer. Le clan Oda étant "jeune", il vit une formidable occasion de donner plus de légitimité à ce dernier en épousant la veuve Misako, dont le clan Hattori est d'une vieille et riche noblesse. Cette alliance lui permit aussi de tenter de s'attirer les grâces des Sugimoto par ses descendants, qui malheureusement pour lui, ne lui font pas confiance. Rival du clan Igarashi, il aurait appuyé l'alliance entre Sugimoto Yuriko et Igarashi Kaïto dans un but pas encore déterminé.
• Oda Misako (51 ans - née à l'an 755) → Née, Hattori, veuve de Sugimoto Hiroaki, mère de Yuudai, Yuriko et Sachiko. Femme pleine d'ambition et issue d'une vieille famille noble, elle semble froide et mener sa famille d'une main de fer. Sa personnalité est difficile à cerner, tout comme ses intérêts, outre ceux qui se rattachent à sa "noblesse". Pour cette raison, elle s'est très vite remariée, à Oda Isao, aussi ambitieux qu'elle, au-delà d'un deuil raisonnable qu'elle aurait dû tenir à l'égard de son premier époux, dont elle n'aimait pas la mollesse. Elle a beaucoup d'affection pour son aîné Yuudai et sa cadette Sachiko, mais paraît avoir du mépris pour Yuriko qui lui rappelle trop son père.
• Oda Sachiko (21 ans - née à l'an 785) → Cadette de la famille, et demi-sœur de Yuriko et Yuudai, elle entretient des rapports plutôt distants avec ces derniers. Si elle demeure la favorite de son père, elle n'en est pas moins un peu complexée par rapport à ses aînés dont le clan est plus "prestigieux" et ancien, malgré le fait qu'elle soit l'héritière désignée du clan Oda. Elle éprouve de l'admiration pour la droiture de Yuudai et semble détester Yuriko qui n'a de cesse de l'ignorer. Mais peut-être que ce mépris est aussi né de l'influence de sa mère qui n'a eu de cesse de la mettre en compétition avec elle.|| Clan Igarashi ||• Igarashi Sadao (50 ans - né à l'an 756) → Chef du clan Igarashi, Sadao a participé à faire connaître la grandeur de son clan par de hauts faits militaires. Servant de génération en génération la famille de l'Empereur, ils sont connus pour être des gens loyaux, et aucun des fils Igarashi n'a manqué à cette règle. Encore aujourd'hui, Sadao sert son seigneur à Teïto et n'a pas encore laissé son titre à son aîné Hisoka, car éprouvé par le chagrin et la mort de son autre fils Kaïto. Il a connu Oda Isao dans sa jeunesse, et n'a jamais apprécié ce dernier. Il fut donc étonné de son appui pour l'alliance entre les Sugimoto et Igarashi. Si pendant un temps il fut frileux à l'idée, il avait fini par nourrir beaucoup d'affection pour Yuriko et donner son accord pour son mariage avec Kaïto.
• Igarashi Hisoka (31 ans - né à l'an 775) → Il est l'aîné et le futur héritier du clan Igarashi. Respectant les traditions familiales, il a toujours suivi les règles jusqu'à présent, bien qu'il est quelques "démons". Il pense notamment que c'est la raison pour laquelle son père ne lui donne pas encore les rênes du clan, mais semble accepter la situation, d'autant qu'il paraît tout aussi éprouvé par la mort de son frère Kaïto, et donc peu prompt à diriger sereinement. Il est connu pour être un bon ami de Sugimoto Yuudai et un rival amical. Il soutenait son frère dans l'idée de s'allier avec le clan Sugimoto.
• Igarashi Kaïto (décédé à l'an 804- né à l'an 778) → Il était le second fils de Sadao, et le plus expansif de ces trois fils. Bien qu'il faisait honneur au clan de par ses talents militaires, il était un peu le mouton noir de par son caractère prononcé et son goût pour les bons mots. S'il était connu pour son sens de la provocation, il était aussi le liant entre les membres de sa famille et avait un certain talent pour chasser les tensions. Ce fut par le hasard et l'intermédiaire de Sugimoto Yuudai qu'il rencontra Yuriko dont il tomba très vite amoureux, sentiments qui lui furent rendus. Très vite, il se fiança avec la jeune femme mais il perdit la vie au cours d'une mission qui aurait dû être anodine, l'année même où il devait l'épouser.
• Igarashi Osamu (25 ans - né à l'an 781) → Il est le cadet du clan Igarashi et possède un caractère assez proche de celui de Kaïto, dont il nourrissait autant d'admiration que de jalousie. Il fut particulièrement ébranlé par la mort de son frère, et semble réfuter, comme Yuriko, l'idée que ce dernier soit mort "bêtement" ou par le fruit du hasard. Il semble désireux d'enquêter malgré les désapprobations sur ce qu'il s'est réellement produit le jour du décès de Kaïto. Pour Hisoka, cela semble être une perte de temps, mais le laisse faire car il imagine que c'est une façon pour lui d'effectuer son deuil. Il semble nourrir beaucoup d'affection pour Yuriko, peut-être là aussi parce qu'il ressemble beaucoup à son frère.
Le soleil s'éteignit...
L'harassante attente de ne pas avoir de nouvelle depuis des jours empressait la poitrine de Yuriko qui ne cessait d'effectuer les cents pas, animée par un mauvais pressentiment. Elle se tenait dans la cour de l'entrée de la demeure familiale des Igarashi où le noble Sadao, le visage contrit, paraissait tout aussi soucieux. Cela faisait déjà plusieurs jours que son fils Kaïto aurait dû revenir à la capitale. En effet, le jeune homme s'était vu confier une mission dans laquelle il devait récupérer un "paquet" à la pointe nord de Takadai no kuni, une mission qui avait tout d'ordinaire en apparence, d'autant qu'il ne s'y était pas rendu seul. Digne représentant de son clan, il n'était pas le genre de soldat à ne pas justifier un retard quelconque, raison de l'inquiétude de ses proches. Pour cette raison, Sadao avait envoyé ses deux autres fils en quête du troisième, et attendait les nouvelles auprès de celle qui devait épouser le disparu.
Un grand soleil était levé sur Teito ce jour-là quand Osamu Igarashi, le cadet, arriva chez lui, le visage grave et le pas rapide. Pendant une seconde, alors qu'un rayon de lumière avait aveuglé Yuriko au moment où elle s'était retournée, elle prit le jeune homme pour son frère avant de s'apercevoir avec déception qu'il n'était pas lui. Mais au moment où le sage Sadao s'apprêtait à quémander des nouvelles en même temps que sa future belle-fille, Osamu plia un genou à terre en présentant des excuses, et vit derrière lui que son aîné escortait une charrette dans laquelle un corps se trouvait couvert d'un drap blanc, ainsi qu'une épée dont il reconnut immédiatement les armoiries. Hisoka regarda son père avec un visage sombre, lui confirmant d'un simple battement de paupière qu'il s'agissait bien de Kaïto.
Si le patriarche des Igarashi tenta de noblement lutter contre son affliction, le temps semblait s'être suspendu pour Yuriko. Son visage était devenue subitement blême, un battement de cœur qui semblait avoir manqué sa course lui coupa le souffle. Elle porta sa main à sa poitrine, froissant le tissus de sa chemise, qui lui semblait si brutalement douloureuse, et descendit les marches du parvis, malhabile et tremblante devant la nouvelle que les figures mortifères de son entourage trahissaient. Ses pas se firent petits et difficiles, comme si ralentir sa funeste avancée aurait pu lui éviter l'inévitable. Des larmes se mirent à rouler le long de ses joues pâles alors qu'elle passa à côté d'Osamu, agenouillé devant son père. Il n'osait lever la tête et pendant un bref instant, il aurait été possible de croire qu'il pleurait aussi. Mais alors que Yuriko revêtait presque le voile d'un esprit spectral, la force vint à lui manquer, comme si cette dernière venait de lui être retirée d'un coup. Les frères de Kaïto eurent un geste qui pendant un instant laissa supposer qu'ils allaient la rattraper, mais elle tomba à genoux, avant de laisser échapper un cri déchirant. L'homme qu'elle aimait tant n'était plus, celui avec qui elle avait désiré partager sa vie, ses rêves, ses ambitions. Elle n'en reverrait plus jamais le sourire, n'en entendrait plus les rires, n'en ressentirait plus la chaleur. Kaïto était mort et une partie d'elle-même avec lui.
Tous ceux qui connaissaient la jeune femme ne pouvait résolument être insensible à sa douleur, mais tous comprirent que quelque chose en elle venait de se briser. La jeune femme, après tout, avait toujours su faire bonne figure et se conduire noblement en toute circonstance. Elle était ce que l'on attendait d'une femme de haute lignée et était ainsi connue pour être une digne représente du clan Sugimoto, possédant les vertus de son père : son altruisme, son intelligence, sa persévérance. Elle n'avait jamais eu un regard mal placé envers qui que ce fut, bien qu'elle eut toujours été une femme de répondant, trait qu'elle devait avouer tirer de sa mère. Même si elle n'était pas la première née, elle sut toujours se montrer présente pour les siens, et surtout pour son frère Yuudai, le soutenant dans son choix d'une voie différente de leur paternel. D'ailleurs, même elle s'écarta de ce chemin pour embrasser la route des shinobis dont elle se révéla aussi douée que son aîné. Connue pour son élégance, elle n'en étonna pas moins par ses étonnante capacité à se battre, bien éloignée de ce que l'on pourrait s'attendre d'une noble dame, tenant toujours comme discours que si elle devait être amenée à faire quelque chose de terrible, elle désirait que cela se fit rapidement et sans douleur. Toutes ces qualités avaient séduites Kaïto, tout comme sa hiérarchie qui lui firent assez confiance pour l'élever jusqu'au grade de chunin. Le clan des Sugimoto possédait dans ses rangs des héritiers dignes....mais le chagrin pouvait changer les Hommes et les Femmes.
... et la nuit engouffra le monde.
Cela faisait des mois déjà que Yuriko s'était refermée sur elle-même, des mois qu'elle ne parlait à personne et se contenait uniquement de passer ses journées sur la tombe de Kaïto. Si la majorité de ses proches n'osaient aller à l'encontre de son deuil, cela n'était en rien le cas de sa mère. Depuis que cette dernière s'était remariée à Oda Isao, elle vivait et partageait son domaine. Celui des Sugimoto n'appartenait présentement à ses deux enfants, mais il n'était pas rare qu'elle s'y rendit pour rendre visite à Yuudaï... et ce jour-là, à Yuriko. Depuis qu'elle avait mis au monde sa fille, il eut toujours paru étonnant la froide indifférence qu'elle éprouvait à son égard. Misako prétendait qu'elle ressemblait trop à son père et puisque son mépris avait toujours été profond envers lui, il avait fini par converger injustement vers elle. Toutefois, elle demeurait sa fille et un pion dans le jeu de ses ambitions. Elle avait appuyé volontier l'alliance avec les Igarashi, mais la mort de Kaïto semblait avoir nui à ses projets et le dépit de sa fille trop sensible l'exaspérait.
" Vas-tu encore rester cloîtrer ici encore longtemps ? Où es donc cette force de caractère que l'on te donne volontiers ? Tu es d'un esprit aussi faible que ton père ! Vas-tu te bouger à la fin ? "
Yuriko se tenait dans ses quartiers, debout devant une commode sur laquelle elle avait dressé un autel de recueillement pour son fiancé disparu. Elle venait tout juste de brûler quelques bâtons d'encens devant un portrait de lui qui semblait si peu lui rendre justice. Bien entendu, elle ne répondit à sa mère, se refusant à se laisser prendre par ses provocations. Cela faisait déjà des années que la jeune femme s'était habituée à ses reproches insensées, même les erreurs infimes ne lui étaient jamais excusées, à tel point que Yuriko était devenue insensible à bon nombres de ses propos...
" Tu me fais honte. Regarde ton frère, lui au moins, il reste digne en toute circonstance alors que toi... toi tu pleures un mort inutile... "
… sauf celui-là. Derrière ses cheveux noirs, Yuriko sentit une colère furieuse la saisir à l'instant même où Misako prononça ses paroles dédaigneuses à l'égard de son fiancé disparu. Ce fut viscéral.
" ... mais l'alliance avec les Igarashi n'est peut-être pas morte. Nous pouvons encore sauver cette alliance si tu y mets un peu du tiens et que tu arrives à voir un peu plus loin que ton nez. Nous tâcherons à maintenir un mariage, tu n'as qu'à choisir l'un des deux autres frères, c'est du pareil au même. Regarde-moi quand je te parle, Yuriko !! "
Mais alors que Misako posa sa main sur l'épaule de sa fille, la jeune femme ne se retint pas et se saisit de son poignet, portant sur elle un regard si emplie de haine que la mère fut surprise de cet instant d'apparente rébellion.
" Qu'est-ce que... tu me fais mal ! Lâche-moi ! "
La main de Yuriko se serrait de plus en plus sur le poignet de sa mère, sans la quitter du regard. Cette dernière commença à paniquer quand elle sentit que sa fille ne lâchait pas prise, et que, bien au contraire, son animosité grandissait au fur et à mesure des secondes. Jamais elle n'avait vu autant de rage dans ses yeux, ni n'avait soupçonner la poigne de cette dernière en capacité de lui briser le bras. Misako comprenait qu'elle venait de franchir une limite, une limite de trop. Pour la Sugimoto, la simple suggestion de désirer la remarier pour les seules ambitions des Oda la répugnait, car elle ne le savait que trop, ce n'était que pour servir des desseins égoïstes. Et rajouter à l'insulte qu'elle faisait au clan Igarashi et l'indifférence manifeste qu'elle semblait avoir à l'égard de Kaïto. C'était la goutte d'eau pour la jeune femme
"YUUDAI !! YUUDAI, MON FILS !! A L'AIDE !! TA SOEUR A PERDU L'ESPRIT ! "
Une panique redoublée saisissait Misako quand la main de la chunin se serrait encore, mais son appel avait été entendu. Le fils était dans la maison, il se dépêcha d'entrer dans la pièce craignant un danger bien différent que celui que sa mère évoquait. Il craignait que sa sœur ne commit une bêtise, bien plus que l'état de sa mère étouffante. Ce ne fut qu'au moment où Yuudai apparut que Yuriko relâcha sa mère, non sans lui murmurer quelques mots d'un ton glaçant.
" Je ne vous laisserais plus jamais avoir la moindre emprise sur ma vie, mère... ne vous dressez plus sur mon chemin. "
La jeune femme s'en alla alors, abandonnant cette mère trop fière pour saisir toute l'ampleur de la menace qu'elle lui avait adressé, alors que son frère se contenta d'observer avec peine sa cadette se retirer. Bien entendu, il n'y avait encore à cet époque qu'un seul endroit où elle se rendait et elle n'échappa pas à cette règle... sauf qu'elle ne fut pas seule sur la tombe de Kaïto, il y avait le jeune Osamu. Il l'attendait.
" Yuriko-san, je t'ai apporté une copie du rapport comme tu me l'as demandé. Pour une raison obscure, je n'ai pas pu avoir toutes les pièces du dossier. On nous cache quelque chose ou bien quelqu'un essaie de le faire. "
Comme il avait été dit, Yuriko avait été brisée mais jamais résolue à accepter la mort de Kaïto qu'on lui vendait. Elle se souvenait, lorsque les larmes s'étaient taries, avoir demandé à voir son fiancé une dernière fois. Elle se rappelait de toutes ses blessures, défensives pour beaucoup, comme s'il eut été acculé ou bien qu'il avait cherché à protéger quelque chose. Cela lui avait coûté la vie, mais elle pensait que ce n'était pas le fruit du hasard. Qui pouvait savoir où il se trouverait ? Cela étant sans compter que le "paquet" qu'il devait ramener avait disparu. Était-ce un coup monté ? Un vol qui avait mal tourné ? Tous les membres de son équipe étaient de grands soldats et tous avaient péri. Lorsque Osamu et Hisoka avait retrouvé son groupe, les deux frères trouvaient que quelques choses clochaient, comme si le crime avait été maquillé. Seulement, n'ayant trouvé aucune preuve, Hisoka s'était résolu à abandonner. Ce n'était pas le cas de Osamu. Mais les autorités décidèrent de clore l'affaire en incident, déclarant que les togejins avaient été victimes d'un groupe d'indépendants. Kaïto serait simplement mort dans l'exercice de ses fonctions. Yuriko refusait cette conclusion et avec l'aide d'Osamu, elle était prêtre à noyer son chagrin dans la voie de la vengeance, promettant ainsi au fantôme de son amour perdu qu'elle obtiendrait la vérité quoiqu'il lui en coûterait, que cela fut en temps, en énergie, ou même bien son âme.
Le chant et grognement du loup
Plusieurs mois après la mort de Kaïto et quelques jours après la rencontre avec sa mère, Yuriko avait quitté les rangs des shinobis afin de devenir une dévote du Dieu de la Lune à Toge à la grande surprise de tous. La plupart de son entourage imaginait que ce choix fut une manière pour elle de chercher à se reconstruire, mais son dessein était en réalité à mille lieue de cette pensée. En se faisant prêtresse de Tsukuyomi, elle s'éloignait en partie de ses responsabilités familiales et à la volonté de sa mère de l'utiliser pour une nouvelle alliance avec un clan quelconque. Oh, à ne pas en douter que lorsque Misako apprit le choix de sa fille, la colère à son égard fut immense et bien plus encore quand on lui apprit qu'elle aurait, en entrant dans les ordres, fait voeu d'un silence solennel. Nombres de ses connaissances trouvèrent en ce choix une noble attitude, mais la mère savait qu'il y avait derrière cela un but qui lui échappait encore. Yuriko n'aurait pu cependant lui donner tort, mais elle laissa cette dernière imaginer, dans son grand égocentrisme, que cela pouvait avoir un quelconque rapport avec elle.
La réalité était pourtant bien plus sibylline, et n'était qu'une première étape dans sa quête, car dans sa recherche de vérité, elle préparait aussi les représailles, funestes, d'une fiancée vengeresse. Si à la lumière, elle servait le temple dans la plus pure tradition, dans l'ombre, elle demeurait obnubilée et enchaînée à sa promesse. Elle apprit tout ce qu'il y avait à apprendre, des processions aux rituels du Dieu de la Nuit, des prières dans lesquelles elle finit aussi par trouver un peu de réconfort. Toutefois, cela n'était pas uniquement dans le but de bien faire, mais d'endormir les consciences en laissant imaginer qu'elle avait peut-être trouver une nouvelle direction à sa vie. Elle se montrait si humble et dévote qu'elle attirait l'admiration au point que personne ne pouvait imaginer ce qui lui rongeait le coeur. Elle s'était créer un masque pour dissimuler toute l'horreur de sa colère, mais aussi tout ce qu'elle était prêtre à entreprendre pour parvenir à son dessein.
Mais restait-il encore une part de celle qu'elle fut ? S'était-elle totalement perdue ? Devenue silencieuse et solitaire, Yuriko s'était soustraite au monde. Seul Yuudai et le clan Igarashi demeurait semblait encore porter toute son affection. Toutefois, un jour, on rapporta l'étrange histoire que lors de l'un de ses voyages, elle se dressa sans hésitation devant un loup sauvage et un vieil homme qu'elle escortait. La bête lui mordit férocement le bras, mais la Sugimoto n'émit aucun cri, aucun gémissement, aucune plainte. Elle s'était contentée à silencieusement contempler l'animal qui grognait jusqu'à ce qu'il cessa, lâchant prise de manière énigmatique. C'était comme si la bête elle-même eut honte de son geste face à la calme servante de Tsukuyomi. Le vieil homme fut si ébahi par le courage de la prêtresse et son abnégation qu'il écrivit un poème qu'il nomma " la Mère Louve ". On rapporta que le jour où elle lut la cantate de l'auteur, un sourire d'une délicatesse infinie avait illuminé son visage, sourire que l'on n'avait plus vu sur ses traits depuis la mort de Kaïto.
Y fallait-il voir un espoir pour elle ? Peut-être... mais si la louve était capable de chanter son cri de désespoir à la lune, elle était aussi à même de grogner et viendrait le jour où elle devrait se confronter à ses ennemis de l'ombre. Toute la question serait de savoir si elle en accepterait le prix.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 53 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Sighild
► Quel âge as-tu ? Éternellement 25 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Mon petit doigt
► Comment trouves-tu le forum ? Fabuloso
► T'as un autre compte? Lequel ? Honoka & Yui & Feu Nagisa
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Pour dépanner seulement
► Quel âge as-tu ? Éternellement 25 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Mon petit doigt
► Comment trouves-tu le forum ? Fabuloso
► T'as un autre compte? Lequel ? Honoka & Yui & Feu Nagisa
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Pour dépanner seulement
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: SUGIMOTO Yuriko, le chant de la louve [Fiche terminée] Mar 31 Jan - 18:45
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Toge no Satô au grade de Chuunin !
Tu es également Souhei dans le Kamisuuhai.
Une super fiche comme d'habitude, j'ai adoré le détail de l'historique des personnages !
Normalement il n'y a pas de trame, mais j'avais envie j'use de mon joker : abus de pouvoir.
TRAME PERSONNELLE :
Si les mariages entre clan sont monnaie courante il y a une famille qui a malheureusement perdu en prestige dernièrement. La famille Hattan à vu son principal héritier mourir en mission et maintenant ce sont les cousins de ce dernier qui sont chargés de perpétuer la lignée. Bien entendu l’un d’eux s'est mis en tête de courtiser la “Mère Louve” que l’on dit aussi belle et calme qu’une journée en été. Il t’a donc offert un cadeau et non des moindres, un artefact familial selon ses dires qui prouve son amour infini : La corne des cavaliers de Rohan.
Il s’agit d’une corne évidée servant à l’appel du rassemblement des cavaliers. Si elle semble venir d’une autre époque d’avant les ninjas, son origine reste toutefois inconnue et les dires du jeune homme reste bien sombre. Mythe ou réalité ? Par respect tu n’as pas osé te débarrasser du cadeau bien que tu lui ai fait comprendre que le vœu de silence ne t’empêche pas de réfuter sa requête de mariage.
HRP : Il s'agit d'un item appartenant à feu Rohan no Hattan mort durant l'aventure 8.
Si les mariages entre clan sont monnaie courante il y a une famille qui a malheureusement perdu en prestige dernièrement. La famille Hattan à vu son principal héritier mourir en mission et maintenant ce sont les cousins de ce dernier qui sont chargés de perpétuer la lignée. Bien entendu l’un d’eux s'est mis en tête de courtiser la “Mère Louve” que l’on dit aussi belle et calme qu’une journée en été. Il t’a donc offert un cadeau et non des moindres, un artefact familial selon ses dires qui prouve son amour infini : La corne des cavaliers de Rohan.
Il s’agit d’une corne évidée servant à l’appel du rassemblement des cavaliers. Si elle semble venir d’une autre époque d’avant les ninjas, son origine reste toutefois inconnue et les dires du jeune homme reste bien sombre. Mythe ou réalité ? Par respect tu n’as pas osé te débarrasser du cadeau bien que tu lui ai fait comprendre que le vœu de silence ne t’empêche pas de réfuter sa requête de mariage.
HRP : Il s'agit d'un item appartenant à feu Rohan no Hattan mort durant l'aventure 8.
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum