# Allons mordre à l'hameçon ! [Pv Yukio] Mer 18 Oct - 16:36
Allons mordre à l’hameçon !
Les événements passés à Jujou étaient enrichissants. On y rencontre de nouvelles personnes, retrouve de vieilles connaissances, découvre les plats du coin et la culture locale. Rien que d’en reparler me donne faim. En plus, j’ai pu voir un Kage passer dans les rues. En effet, le but de ces festivités était surtout la réunion des Kage. En espérant que ça ne foutra pas la merde plus tard.
Maintenant que tout était terminé, et que je n’avais rien d’autre à faire, je prenais la route vers mon village : Sakyuu. Je prenais la route à pied parce que j’aimais bien marcher. Même si c’était fatiguant. Surtout pendant 18 jours. Pour atteindre les Contrées du Nord, je devais passer par la région montagneuse qui a le nom d’un ours : Kuma no Kumi. Parce que… Il y avait beaucoup d’ours. Voilà. Que dire de plus si ce n’est que ceux qui avaient baptisé l’endroit ne s’étaient pas trop foulé.
Je regardais ma carte pour savoir si j’allais vers le bon chemin et… Bah non. Je crois que je m’étais gourré de direction. A force de boire du saké, aussi… Ça désoriente. J’aurais dû m’abstenir jusqu’à Sakyuu, mais à chaque fois, les moines du temples m’engueulaient, soi-disant on n’avait pas le droit de boire. Pourquoi étais-je obligé de faire comme eux tant que je ne les obligeais à faire comme moi ? Bon, d’après la carte, j’étais pas loin d’un village près de la mer. La mer ! J’aimais la mer ! J’aimerais voir s’il y avait d’autres contrées qu’Onogoro, s’ils avaient d’autres croyances, d’autres politiques, d’autres Histoires ! S’il y a un trésor caché quelque part ! Si un arbre géant existait, mais qu’en réalité il s’agissait du plus grand volcan du monde ! Une des autres raisons pour devenir fort : pouvoir se préparer à affronter tout danger.
Je pris la route vers le village de pêcheur, Kaigara. J’avais entendu dire que les villageois n’osaient pas aller naviguer en mer à cause d’un Kraken, mais des femmes nommées les Ama osaient plonger pour récolter des ressources alimentaires. J’aimerais goûter leur spécialité, tiens… Mais, je n’étais pas là pour ça. Tout de suite, je me dirigeais vers l’auberge et demandais une chambre. Avant d’aller la découvrir, je restais dans la salle pour commander de quoi manger et le saké. Bah quoi ? J’étais dans un village, donc j’avais le droit de boire du saké !
Pendant que je dînais, j’entendais des pêcheurs discuter d’un sujet très intéressant… L’un d’eux parlaient d’un trésor ! Je tendais l’oreille en étant trèèèèèèèèèès pas du tout discret. Il s’agirait d’un hameçon en argent qui attirait tous les poissons et permettaient de les pêcher à coup sûr, avec facilité ! Violemment, je posais mon verre de saké sur ma table et m’approchais de celle des pêcheurs.
Pourquoi ils avaient l’air apeurés ? D’une voix tremblante, l’un d’eux me répondait qu’il serait dans le puit du village et qu’il y aurait un passage secret avec tout un tas d’épreuves, mais qu’il fallait être au moins deux pour pouvoir les surmonter.
Maintenant que tout était terminé, et que je n’avais rien d’autre à faire, je prenais la route vers mon village : Sakyuu. Je prenais la route à pied parce que j’aimais bien marcher. Même si c’était fatiguant. Surtout pendant 18 jours. Pour atteindre les Contrées du Nord, je devais passer par la région montagneuse qui a le nom d’un ours : Kuma no Kumi. Parce que… Il y avait beaucoup d’ours. Voilà. Que dire de plus si ce n’est que ceux qui avaient baptisé l’endroit ne s’étaient pas trop foulé.
Je regardais ma carte pour savoir si j’allais vers le bon chemin et… Bah non. Je crois que je m’étais gourré de direction. A force de boire du saké, aussi… Ça désoriente. J’aurais dû m’abstenir jusqu’à Sakyuu, mais à chaque fois, les moines du temples m’engueulaient, soi-disant on n’avait pas le droit de boire. Pourquoi étais-je obligé de faire comme eux tant que je ne les obligeais à faire comme moi ? Bon, d’après la carte, j’étais pas loin d’un village près de la mer. La mer ! J’aimais la mer ! J’aimerais voir s’il y avait d’autres contrées qu’Onogoro, s’ils avaient d’autres croyances, d’autres politiques, d’autres Histoires ! S’il y a un trésor caché quelque part ! Si un arbre géant existait, mais qu’en réalité il s’agissait du plus grand volcan du monde ! Une des autres raisons pour devenir fort : pouvoir se préparer à affronter tout danger.
Je pris la route vers le village de pêcheur, Kaigara. J’avais entendu dire que les villageois n’osaient pas aller naviguer en mer à cause d’un Kraken, mais des femmes nommées les Ama osaient plonger pour récolter des ressources alimentaires. J’aimerais goûter leur spécialité, tiens… Mais, je n’étais pas là pour ça. Tout de suite, je me dirigeais vers l’auberge et demandais une chambre. Avant d’aller la découvrir, je restais dans la salle pour commander de quoi manger et le saké. Bah quoi ? J’étais dans un village, donc j’avais le droit de boire du saké !
Pendant que je dînais, j’entendais des pêcheurs discuter d’un sujet très intéressant… L’un d’eux parlaient d’un trésor ! Je tendais l’oreille en étant trèèèèèèèèèès pas du tout discret. Il s’agirait d’un hameçon en argent qui attirait tous les poissons et permettaient de les pêcher à coup sûr, avec facilité ! Violemment, je posais mon verre de saké sur ma table et m’approchais de celle des pêcheurs.
Huuuuuuuuum ? Et où peut-on trouver ce fameux trésor ?
Pourquoi ils avaient l’air apeurés ? D’une voix tremblante, l’un d’eux me répondait qu’il serait dans le puit du village et qu’il y aurait un passage secret avec tout un tas d’épreuves, mais qu’il fallait être au moins deux pour pouvoir les surmonter.
YOSHA ! Ceux qui veulent m’accompagner chercher ce trésor lèvent leur verre !
# Re: Allons mordre à l'hameçon ! [Pv Yukio] Mer 18 Oct - 22:44
Allons mordre à l'hameçon !
featuring Akatsuki Hiro, Printemps 806
Quel monde était-ce que celui-ci, où le voyage devenait un casse-tête des plus désobligeant ? Les premiers pas vers une vie indépendante manquaient grossièrement de rigueur, forçant ceux-ci, les miens, en l’occurrence, à me mener dans les lieux les plus désolés d’Onogoro. Au Sud, plus précisément, l’on trouvait de toutes sortes de rochers, de montagnes, et autres déserts secs où campaient des voyageurs itinérants.
Nombreux étaient, de la même manière que ma personne, des rescapés, fuyant un système oppressant. Beaucoup se trouvaient loin d’une sécurité à laquelle ils se permettaient de jouir, derrière les confins d’un village caché. Grand nombre furent sacrifiés au nom de Jashin, au cours de mon voyage, ces cadavres d’individus oubliés ne pouvant causer de malaise à personne d’autre que leurs pauvres âmes déchues par ma lame.
Toutes ces tergiversations ne menaient qu’à un chemin, ou plutôt une province, dans laquelle on remarquait un nombre excessif d’ours. D’où l’appellation, assez éponyme de cette contrée : la province des Ours. Il y avait, trouvais-je, une certaine harmonie à ce nom, aussi ostentatoire que ridicule. Seulement, ma carte me dictait que je m’éloignais de l’objectif. Et les morts causés par mes mains pouvaient vite devenir une manifestation de mon manque de tendresse face à mes objectifs.
Pour cela, je décidai de passer par Kaigara, village de pêcheurs. Ce paysage, véritable estampe nostalgique pour ma part, me mettait tout de même dans un drôle d’état… L’eau et moi, nous ne faisions pas bon ménage. Pour cela que je préférais m’abriter dans l’auberge du coin, loin de toutes cette ambiance balnéaire détestable. À ces endroits, régnaient toujours la fête, l’alcool, et autres joyeusetés de la vie. S’il y avait bien une chose que ce monde méritait de garder après le Renouveau… C’étaient bien ces auberges rustiques, loin de l’incommodité des villages cachés. On y buvait, on y riait, on y dansait… Il s’agissait des endroits où je me faisais le plus d’argent de poche, également.
Le Saké coulait à flots, et avec lui la bonne entente, celle d’une histoire légendaire comptant les fabulations de marins bien loin d’être malins. Ou alors était-ce mon étroitesse d’esprit qui me rendait stupide… Mais voilà où se trouvait mon traumatisme, après un réveil vide de tout souvenir sur une plage. L’idée d’un hameçon magique me tentait bien, au point que j’en voyais l’attrait d’un repas infini, que me grondait mon ventre à chaque possibilité. Néanmoins…
Je levai alors mon verre, face à une foule qui s’accablait d’une réponse de ma part, malgré leur silence à tous, dépourvu de bonne volonté. Le problème était qu’à cet instant, je ne faisais même plus attention à mon entourage, enchaînant Saké après Saké, dans le but de me targuer d’un plaisir gustatif définitif. D’autant plus qu’à cette heure, le gosier était loin d’être rempli. Je n’avais en aucun cas fait attention à la remarque de mon partenaire de chasse, qui, à cet instant, n’était qu’un pauvre inconnu à mes yeux.
Maintenant on se regardait, s’abstenant même de faire une remarque, face à mon verre levé. Mon regard cherchait une solution à cette énigme, ne serait-ce même qu’un indice, avant que je comprenne de quoi il s’agissait, lorsque j’atteignis enfin de mes pupilles le sourire grandiloquent de ce jeune homme à la balafre ostentatoire. Lui aussi m’observait, son sourire ne s’échappant pas de son visage. Émanait de lui une joie qui me força à… Rire.
D’un rire joyeux, sincère, comme pris d’un sort dont ce garnement était à l’origine. Bon, je ne comprenais pas tout. Mais il y avait bien une chose que j’avais comprise : de cet homme émanait une aura rafraîchissante. Bien loin des vagabonds abandonnés de tous qui avaient été des proies simples. Lui avait des gens, dans sa vie, qui attendaient son retour.
Bien évidemment, je m’étais approché de la cible, puis installé à ses côtés, juste avant de lui adresser la parole. Toute cette fanfaronnade, dans le simple but d’amener une franche confiance de sa part, à mon égard.
Nombreux étaient, de la même manière que ma personne, des rescapés, fuyant un système oppressant. Beaucoup se trouvaient loin d’une sécurité à laquelle ils se permettaient de jouir, derrière les confins d’un village caché. Grand nombre furent sacrifiés au nom de Jashin, au cours de mon voyage, ces cadavres d’individus oubliés ne pouvant causer de malaise à personne d’autre que leurs pauvres âmes déchues par ma lame.
Toutes ces tergiversations ne menaient qu’à un chemin, ou plutôt une province, dans laquelle on remarquait un nombre excessif d’ours. D’où l’appellation, assez éponyme de cette contrée : la province des Ours. Il y avait, trouvais-je, une certaine harmonie à ce nom, aussi ostentatoire que ridicule. Seulement, ma carte me dictait que je m’éloignais de l’objectif. Et les morts causés par mes mains pouvaient vite devenir une manifestation de mon manque de tendresse face à mes objectifs.
Pour cela, je décidai de passer par Kaigara, village de pêcheurs. Ce paysage, véritable estampe nostalgique pour ma part, me mettait tout de même dans un drôle d’état… L’eau et moi, nous ne faisions pas bon ménage. Pour cela que je préférais m’abriter dans l’auberge du coin, loin de toutes cette ambiance balnéaire détestable. À ces endroits, régnaient toujours la fête, l’alcool, et autres joyeusetés de la vie. S’il y avait bien une chose que ce monde méritait de garder après le Renouveau… C’étaient bien ces auberges rustiques, loin de l’incommodité des villages cachés. On y buvait, on y riait, on y dansait… Il s’agissait des endroits où je me faisais le plus d’argent de poche, également.
Le Saké coulait à flots, et avec lui la bonne entente, celle d’une histoire légendaire comptant les fabulations de marins bien loin d’être malins. Ou alors était-ce mon étroitesse d’esprit qui me rendait stupide… Mais voilà où se trouvait mon traumatisme, après un réveil vide de tout souvenir sur une plage. L’idée d’un hameçon magique me tentait bien, au point que j’en voyais l’attrait d’un repas infini, que me grondait mon ventre à chaque possibilité. Néanmoins…
« YOSHA ! Ceux qui veulent m’accompagner chercher ce trésor lèvent leur verre ! »
« Oh ! J’voudrais un aut’ verre, chef ! »
Je levai alors mon verre, face à une foule qui s’accablait d’une réponse de ma part, malgré leur silence à tous, dépourvu de bonne volonté. Le problème était qu’à cet instant, je ne faisais même plus attention à mon entourage, enchaînant Saké après Saké, dans le but de me targuer d’un plaisir gustatif définitif. D’autant plus qu’à cette heure, le gosier était loin d’être rempli. Je n’avais en aucun cas fait attention à la remarque de mon partenaire de chasse, qui, à cet instant, n’était qu’un pauvre inconnu à mes yeux.
« P’quoi vous m’matez tous comme ça, hein ? J’ai d’mandé quek’chose d’mauvais ? »
Maintenant on se regardait, s’abstenant même de faire une remarque, face à mon verre levé. Mon regard cherchait une solution à cette énigme, ne serait-ce même qu’un indice, avant que je comprenne de quoi il s’agissait, lorsque j’atteignis enfin de mes pupilles le sourire grandiloquent de ce jeune homme à la balafre ostentatoire. Lui aussi m’observait, son sourire ne s’échappant pas de son visage. Émanait de lui une joie qui me força à… Rire.
« Ahahahahahahah ! »
D’un rire joyeux, sincère, comme pris d’un sort dont ce garnement était à l’origine. Bon, je ne comprenais pas tout. Mais il y avait bien une chose que j’avais comprise : de cet homme émanait une aura rafraîchissante. Bien loin des vagabonds abandonnés de tous qui avaient été des proies simples. Lui avait des gens, dans sa vie, qui attendaient son retour.
« Alors comme ça on a b’soin d’un partenaire pour une chasse au trésor ?! J’suis partant. Comment tu t’appelles ? Moi, c’est Yukio. »
Bien évidemment, je m’étais approché de la cible, puis installé à ses côtés, juste avant de lui adresser la parole. Toute cette fanfaronnade, dans le simple but d’amener une franche confiance de sa part, à mon égard.
« Un hameçon légendaire, hein… T’imagines l’nombre de poisson qu’on pourrait manger avec ? Qu’est-ce qu’on attend ?! »
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