# Marchand d'information Jeu 21 Avr - 23:38
Marchand d’informations
- Spoiler:
Un son peut-être insignifiant pour l’homme lambda. Mais lorsqu’on est touché par un handicap, un des sens est fortement décuplé. Même si celui-ci me permet de me faire un peu d’argent, il a également ses défauts. Cette roue couinant à la moindre secousse lorsque je tire cette roulotte est insupportable pour mes tympans. Comment j’ai pu survivre jusque-là ? Je n’ai pas réellement la notion de distance, mais cette capacité auditive m’a toujours permis de m’enfuir avant même que ces créatures puissent m’attraper.
Dirigeant ma baguette en osier devant moi, cela me permet de naviguer sans devoir rentrer dans chaque obstacle parcourant les terres d’Onogoro. Aujourd’hui, j’errais sur les plaines de Daichi no Kuni tout en faisant bien attention de rester sur le chemin entre la fine forêt. Cela me permettait de flairer des personnes venant de la cité impériale mais également de Toge no Sato.
Clap ! Le bruit d’une roue qui venait de tomber dans ces innombrables petits trous. La plaine n’est vraiment pas plate et pour quelqu’un comme moi, cela devient très difficile de les éviter. Encore un petit effort, j’étais presque arrivé à destination. Je ne sais toujours pas pourquoi je me balade avec ce chariot derrière moi. Mes conceptions faites à la main ne semblent pas du tout plaire. J’ai pourtant beaucoup de choix : des poteries, des sculptures, des pierres taillées… Il est vrai que je ne vois pas mes créations, mais je les ressens fortement. Les gens n’aiment certainement pas faire confiance à un aveugle dans ce genre de domaine, mais je persiste. Lorsque je leur livre mes informations entendues par-ci par là, je capte bien plus d’attention. J’ai dû m'investir encore plus dans ce genre de ventes afin de pouvoir manger quelque peu. Je suis chétif, faible et malgré la force que j’avais pour venir dans des lieux, j’étais beaucoup trop timide. Je me suis fait voler de nombreuses fois sans même pouvoir les arrêter.
Je crois bien que j’entends quelques pas venir vers moi. Toujours la même scène que je répétais. Je riais niaisement pour cacher ma timidité, posais ma canne en osier et je levais ma main fragile tremblante pour faire signe sans réellement bouger. Qu’est-ce qui n’allait pas chez moi pour ne pas avoir confiance en moi ? Quel genre de client allais-je avoir aujourd’hui ? Je tapotais de mon autre main le comptoir me rendant compte que je n’avais pas mis ma pancarte de vente d’informations. Cela venait de me faire monter le stress d'un cran.
Dirigeant ma baguette en osier devant moi, cela me permet de naviguer sans devoir rentrer dans chaque obstacle parcourant les terres d’Onogoro. Aujourd’hui, j’errais sur les plaines de Daichi no Kuni tout en faisant bien attention de rester sur le chemin entre la fine forêt. Cela me permettait de flairer des personnes venant de la cité impériale mais également de Toge no Sato.
Clap ! Le bruit d’une roue qui venait de tomber dans ces innombrables petits trous. La plaine n’est vraiment pas plate et pour quelqu’un comme moi, cela devient très difficile de les éviter. Encore un petit effort, j’étais presque arrivé à destination. Je ne sais toujours pas pourquoi je me balade avec ce chariot derrière moi. Mes conceptions faites à la main ne semblent pas du tout plaire. J’ai pourtant beaucoup de choix : des poteries, des sculptures, des pierres taillées… Il est vrai que je ne vois pas mes créations, mais je les ressens fortement. Les gens n’aiment certainement pas faire confiance à un aveugle dans ce genre de domaine, mais je persiste. Lorsque je leur livre mes informations entendues par-ci par là, je capte bien plus d’attention. J’ai dû m'investir encore plus dans ce genre de ventes afin de pouvoir manger quelque peu. Je suis chétif, faible et malgré la force que j’avais pour venir dans des lieux, j’étais beaucoup trop timide. Je me suis fait voler de nombreuses fois sans même pouvoir les arrêter.
Je crois bien que j’entends quelques pas venir vers moi. Toujours la même scène que je répétais. Je riais niaisement pour cacher ma timidité, posais ma canne en osier et je levais ma main fragile tremblante pour faire signe sans réellement bouger. Qu’est-ce qui n’allait pas chez moi pour ne pas avoir confiance en moi ? Quel genre de client allais-je avoir aujourd’hui ? Je tapotais de mon autre main le comptoir me rendant compte que je n’avais pas mis ma pancarte de vente d’informations. Cela venait de me faire monter le stress d'un cran.
Bi… Bieenn le…. Bon… jour !!!
Seul les membres de Toge no Sato peuvent répondre à ce Rp. 2 à 3 personnes maximum. Voyez entre vous.
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# Re: Marchand d'information Ven 22 Avr - 0:46
Déambulant d'un pas soutenu et déterminé sur la route de Daichi no Kuni en direction de Seizan, le Faucheur qui parcourait la contrée fut subitement dérobé à ses pensées par le tintamarre d'une roulotte, venant étrangement s'installer sur la bordure du chemin. Observant la séquence d'un air circonspect, il put alors constater que son propriétaire semblait ainsi aveugle, muni d'un bandeau venant embrasser ses yeux, pour faire le tour de sa tête. Intrigué par les créations que pouvait proposer ce vendeur ambulant, Kirei se rapprocha de lui, et commença à en inspecter la marchandise.
Si cet homme était réellement aveugle, il jouissait alors d'une maîtrise technique réelle, et s'investissait clairement dans ses créations, en ce que s'il ne proposait guère des chefs-d'œuvre qui resteraient à la postérité, la qualité de ce qu'il produisait restait nettement supérieure à celle d'un amateur. Malheureusement, les gens exigeaient souvent davantage de leur argent, si bien qu'il lui fallut trouver un moyen de subsistance alternatif.
Si son interlocuteur ne semblait aucunement en mesure de l'identifier, et les lieux s'avéraient peu fréquentés, le moine restait toutefois vigilants quant à ses alentours.
Sentant son rythme cardiaque s'accélérer, le disciple de Jashin ne savait véritablement s'il pouvait prendre ce vendeur au sérieux. De plus, il redoutait un potentiel guet-apens, et se préparait à tout moment à devoir s'éclipser. Après tout, il se méfiait des bonimenteurs, et n'avait jamais cru aux haruspices et autres experts en divination. En revanche, il disposait d'une certitude à jamais inaltérable : tant que le soleil de Sang du Seigneur éclairerait sa Foi, alors il saurait trouver son chemin en ce monde. Que cet homme puisse ou non le faire progresser sur le Sentier Divin du Renouveau, sa dévotion n'en resterait pas moins éternelle et infaillible.
Si cet homme était réellement aveugle, il jouissait alors d'une maîtrise technique réelle, et s'investissait clairement dans ses créations, en ce que s'il ne proposait guère des chefs-d'œuvre qui resteraient à la postérité, la qualité de ce qu'il produisait restait nettement supérieure à celle d'un amateur. Malheureusement, les gens exigeaient souvent davantage de leur argent, si bien qu'il lui fallut trouver un moyen de subsistance alternatif.
« Bonjour. »
lança t-t-il laconiquement d'un ton affable, observant le comptoir et l'intérieur de la roulotte.
lança t-t-il laconiquement d'un ton affable, observant le comptoir et l'intérieur de la roulotte.
Si son interlocuteur ne semblait aucunement en mesure de l'identifier, et les lieux s'avéraient peu fréquentés, le moine restait toutefois vigilants quant à ses alentours.
« La pancarte se trouvant derrière vous fait mention d'un commerce d'informations... »
reprit-il à voix basse, s'approchant de son vis-à-vis.
« Ca-thé-dra-le-Noire. »
susurra-t-il simplement à l'oreille de son interlocuteur, avant de reprendre une position plus naturelle.
reprit-il à voix basse, s'approchant de son vis-à-vis.
« Ca-thé-dra-le-Noire. »
susurra-t-il simplement à l'oreille de son interlocuteur, avant de reprendre une position plus naturelle.
Sentant son rythme cardiaque s'accélérer, le disciple de Jashin ne savait véritablement s'il pouvait prendre ce vendeur au sérieux. De plus, il redoutait un potentiel guet-apens, et se préparait à tout moment à devoir s'éclipser. Après tout, il se méfiait des bonimenteurs, et n'avait jamais cru aux haruspices et autres experts en divination. En revanche, il disposait d'une certitude à jamais inaltérable : tant que le soleil de Sang du Seigneur éclairerait sa Foi, alors il saurait trouver son chemin en ce monde. Que cet homme puisse ou non le faire progresser sur le Sentier Divin du Renouveau, sa dévotion n'en resterait pas moins éternelle et infaillible.
# Re: Marchand d'information Ven 22 Avr - 12:13
Il arrivait de nombreuses fois à Meiyo de devoir se rendre dans les pays alentours en justifiant les déplacements par son statut au sein de la hiérarchie ecclésiastique. En voyage afin de ramener quelques courses au temple de la Lune, la Souhei accompagnée d'un simple totei qui l'accompagnait pour son initiation foulait les rues de Daichi no Kuni à la recherche de ce qui se trouvait sur la liste des les moines lui avait confié. À la fin de ces courses, et sur le retour pour rejoindre Toge, les deux moines firent face à cette scène étonnante du marchand qui se trouvait là, sur ce sentier, et vraisemblablement pas seul. Sans forcément prendre une discrétion, Meiyo s'impose au sein de la conversation en zieutant d'un oeil curieux la pancarte, observant l'interlocuteur déjà présent alors qu'un sourire naît sur son visage. Elle le connaissait.
« Bi… Bieenn le…. Bon… jour !!!
— Bonjour jeune marchand ! Bonjour Mahayana-san, quelle surprise de vous voir ici ! »
D'une voix enjouée, et sans vraiment avoir entendu la conversation précédente, Meiyo apportait un vent frais et joyeux sur la situation légèrement tendue alors que ses yeux rieurs se posent sur le marchand vraisemblablement aveugle. Avec intrigue, elle fait signe au jeune enfant se trouvait avec elle d'attendre, gardant toujours un oeil maternel sur lui alors qu'elle s'approche de Kirei et du marchand pour pouvoir ouvrir la conversation. Contente de voir quelqu'un qu'elle connaissait, elle s'immisçait dès lors que son compère moine se soit exprimé peu avant elle et dans un silence; Meiyo n'était pas intéressée de savoir ce qu'il voulait, après tout chacun avait ses interrogations personnelles.
« Des informations n'est-ce pas ? » , elle sourit. « Monsieur Kirei étant arrivé avant moi, je saurais attendre. »
Avec hésitation, mais rassurée par la présence de Kirei qu'elle connaissait et qui connaissait particulièrement sa particularité. Meiyo semble indiquer l'information qu'elle souhaite recevoir, basique en soi sans forcément trop dévoiler cette histoire qu'elle garde secrète ; après tout, il était normale pour une hybride-yôkai de se poser des questions sur sa nature, non ? Néanmoins, dès que la situation se présenta, elle s'approcha du marchand afin de lui poser la question, à voix basse mais assez pour que Kirei entende s'il tend l'oreille.
« Auriez-vous une quelconque information sur.. des hybrides ? »
La renarde sourit, sans la moindre once d'inquiétude ou de peur quant à ceux qui pourraient entendre sa conversation. Après tout, elle était membre du bureau et chercher des informations sur les yôkais et ce qui en découle était son travail.
« Bi… Bieenn le…. Bon… jour !!!
— Bonjour jeune marchand ! Bonjour Mahayana-san, quelle surprise de vous voir ici ! »
D'une voix enjouée, et sans vraiment avoir entendu la conversation précédente, Meiyo apportait un vent frais et joyeux sur la situation légèrement tendue alors que ses yeux rieurs se posent sur le marchand vraisemblablement aveugle. Avec intrigue, elle fait signe au jeune enfant se trouvait avec elle d'attendre, gardant toujours un oeil maternel sur lui alors qu'elle s'approche de Kirei et du marchand pour pouvoir ouvrir la conversation. Contente de voir quelqu'un qu'elle connaissait, elle s'immisçait dès lors que son compère moine se soit exprimé peu avant elle et dans un silence; Meiyo n'était pas intéressée de savoir ce qu'il voulait, après tout chacun avait ses interrogations personnelles.
« Des informations n'est-ce pas ? » , elle sourit. « Monsieur Kirei étant arrivé avant moi, je saurais attendre. »
Avec hésitation, mais rassurée par la présence de Kirei qu'elle connaissait et qui connaissait particulièrement sa particularité. Meiyo semble indiquer l'information qu'elle souhaite recevoir, basique en soi sans forcément trop dévoiler cette histoire qu'elle garde secrète ; après tout, il était normale pour une hybride-yôkai de se poser des questions sur sa nature, non ? Néanmoins, dès que la situation se présenta, elle s'approcha du marchand afin de lui poser la question, à voix basse mais assez pour que Kirei entende s'il tend l'oreille.
« Auriez-vous une quelconque information sur.. des hybrides ? »
La renarde sourit, sans la moindre once d'inquiétude ou de peur quant à ceux qui pourraient entendre sa conversation. Après tout, elle était membre du bureau et chercher des informations sur les yôkais et ce qui en découle était son travail.
# Re: Marchand d'information Sam 23 Avr - 13:44
Marchand d'information
Déambulant sur les routes de la contrée Ouest du pays, plus précisément, vers Daichi no uni. Kagura avait décidé de se rendre dans cette région par rapport à la beauté des cerisiers. Seule, la jeune femme n’avait personne avec qui se balader et généralement, ce n’était pas intelligent de se balader sans quelqu’un à ses côtés. Les Yokais peuvent se cacher n’importe où et prêt à bondir dès que l’occasion se présente. Or, la jeune Mikazuki est toujours ses gardes et attentives, aux moindres bruits ou mouvements suspects qu’elle pourrait repérer. Mais, elle n’est pas parfaite et ne dispose pas de capacité hors du commun pour s’assurer de tout entendre et voir. En tout cas, la brune n’avait pas froid aux yeux pour se balader dans la contrée Ouest sans personne et cela peut lui servir d’entraînement afin d’améliorer sa vigilance. Hantsuki Yachiru aurait pu l’accompagner, en tant que mère, mais cette dernière a été appelé pour une mission ayant besoin d’aide médicale. Et puis dans la vie, si on ne prend pas de risque, on ne peut pas s’améliorer ou obtenir ce que l’on veut. Pour sortir, elle avait profité de son jour de repos, une permanence afin de sortir de Togegakure pour visiter un peu les alentours du village. Habituellement, elle utilise son statut de Totei dans la Kamisuuhai, mais là, elle n’en avait pas besoin.
La onna-bugeisha appréciait ce changement d’air et les routes sont généralement calmes, ça lui changeait du monde des villages. Il est parfois difficile de se détendre lorsqu’on habite en ville, dans les rues, il y a souvent beaucoup d’individu ou du moins, ça dépend des jours. Alors que dans la contrée, dans les plaines où chemins, il n'y a que très peu de civils. Ainsi, il n’était pas difficile d’apprécier le chant des oiseaux, l’apparition de quelques animaux sauvages inoffensifs ou de peu de rencontre humaine. Cela dit, Kagura reste tout de même prudente, vis-à-vis de sa crainte de rencontrer un ou plusieurs Yokai durant son trajet. Pour le moment, la Mikazuki n’en a pas encore rencontré et c’était mieux ainsi. Cela dit, elle n’est à l’abri de rien et sa main reste touche près de son katana. La Genin aperçoit au loin, dans les plaines de Daichi no Kuni, un homme avec un chariot, peu correctement entretenu. Il est seul et avec un bandeau sur les yeux. Est-il aveugle ? Si c’est le cas, c’est sacrément osé de se balader sans escorte, dans les contrées Ouest du pays. La bretteuse décide d’aller à son encontre pour savoir s'il avait besoin d’aide. D’ailleurs, elle remarque une pancarte, celui d’un marchand d’information. La brune se disait qu’il n'était étrange qu’un homme comme lui se balade seul s'il possède bien des informations. De plus ses services doivent coûter une fortune, mais autant voir ce qu’il propose tout de même.
Arrivant en face de ce dernier, la Onna-Bugeisha l’observe attentivement et elle remarque un peu son chariot et les babioles. Cela dit, elle n’y trouve rien d’intéressant en soi, même si elle voit mal le contenu du chariot dans son intégralité.
Dit-elle d’un ton calme. D’ailleurs, il n’est pas commun de voir quelqu’un démuni de la vue, voyager seul ou de faire ce type de commerce sans un partenaire. Peut-être que cet homme a d’autres talents pour s’éviter les ennuis. De toute façon, elle allait devoir lui parler et faire affaire avec lui, si possible. Or, ce qui inquiète Kagura, c’est le prix à payer pour obtenir une information. Généralement, les marchands ne font pas affaire gratuitement ni même se montrer généreux dans la somme pour obtenir quelque chose de leur part. La Onna-Bugeisha ne possède pas beaucoup d’argent sur elle, mais elle verra si elle peut négocier autre chose que des ryôs selon les moyens de financement pour une information.
Demande-t-elle tout simplement au marchand.
La onna-bugeisha appréciait ce changement d’air et les routes sont généralement calmes, ça lui changeait du monde des villages. Il est parfois difficile de se détendre lorsqu’on habite en ville, dans les rues, il y a souvent beaucoup d’individu ou du moins, ça dépend des jours. Alors que dans la contrée, dans les plaines où chemins, il n'y a que très peu de civils. Ainsi, il n’était pas difficile d’apprécier le chant des oiseaux, l’apparition de quelques animaux sauvages inoffensifs ou de peu de rencontre humaine. Cela dit, Kagura reste tout de même prudente, vis-à-vis de sa crainte de rencontrer un ou plusieurs Yokai durant son trajet. Pour le moment, la Mikazuki n’en a pas encore rencontré et c’était mieux ainsi. Cela dit, elle n’est à l’abri de rien et sa main reste touche près de son katana. La Genin aperçoit au loin, dans les plaines de Daichi no Kuni, un homme avec un chariot, peu correctement entretenu. Il est seul et avec un bandeau sur les yeux. Est-il aveugle ? Si c’est le cas, c’est sacrément osé de se balader sans escorte, dans les contrées Ouest du pays. La bretteuse décide d’aller à son encontre pour savoir s'il avait besoin d’aide. D’ailleurs, elle remarque une pancarte, celui d’un marchand d’information. La brune se disait qu’il n'était étrange qu’un homme comme lui se balade seul s'il possède bien des informations. De plus ses services doivent coûter une fortune, mais autant voir ce qu’il propose tout de même.
Arrivant en face de ce dernier, la Onna-Bugeisha l’observe attentivement et elle remarque un peu son chariot et les babioles. Cela dit, elle n’y trouve rien d’intéressant en soi, même si elle voit mal le contenu du chariot dans son intégralité.
Bien le bonjour. Que fais un marchand d’information tout seul, au milieu de Daichi no kuni ? Surtout avec un sens en moins, si je ne m’abuse par rapport à votre bandeau devant vos yeux.
Dit-elle d’un ton calme. D’ailleurs, il n’est pas commun de voir quelqu’un démuni de la vue, voyager seul ou de faire ce type de commerce sans un partenaire. Peut-être que cet homme a d’autres talents pour s’éviter les ennuis. De toute façon, elle allait devoir lui parler et faire affaire avec lui, si possible. Or, ce qui inquiète Kagura, c’est le prix à payer pour obtenir une information. Généralement, les marchands ne font pas affaire gratuitement ni même se montrer généreux dans la somme pour obtenir quelque chose de leur part. La Onna-Bugeisha ne possède pas beaucoup d’argent sur elle, mais elle verra si elle peut négocier autre chose que des ryôs selon les moyens de financement pour une information.
D’ailleurs, navrée de mon impolitesse, je me nomme Mikazuki Kagura, Genin et Samouraï à Togegakure no Sato, ainsi que Totei à la Kamisuuhai lié à Hachiman. Dites-moi, mon brave. Quel genre d’information transmettez-vous ? Et quelle est le prix ? Des ryos ? Un service en échange ? Besoin de vous escorter quelque part ?
Demande-t-elle tout simplement au marchand.
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Résumé
Comme convenu, la rencontre entre Kagura et le marchand se situent plus tard, après celle avec Kirei et Meiyo. En cas de souci, ne pas hésitez à me mp sur mon discord !
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Objet: Une bague dorée héritée de sa mère - 5 Kunais - 5 Bombes Fumigènes
# Re: Marchand d'information Dim 24 Avr - 2:38
Marchand d’information
Le Daichi no Kumi était connu pour ces plaines parsemées d'arbres de cerisier. Bien sûr, ce n’était pas encore la saison pour admirer leur floraison. Il fallait patienter pendant quelques mois encore pour cela. J’avais hâte. Le printemps était ma saison préférée. Si je m’étais aventurée dans ces contrées, c’était justement pour rentrer au village. Le bureau d’étude des Yokai m’avaient envoyé récupérer un échantillon d’un Yokai pour l’étudier. Que ne fut pas ma surprise de tomber sur beaucoup de visage familier en chemin. Kirei-san et Meiyo-chan. Tous les deux venaient du Temple de la Lune, comme moi. De plus, avec Meiyo-chan, nous étions dans la même escouade au bureau. Ils étaient avec un étrange marchand aux yeux bandés et une fille qui m’était familière. Moi et ma mémoire qui me faisait parfois défaut…
Je vis les marchandises sur la charrette. J’étais fascinée par les divers poteries, sculptures et des pierres bien taillés. Il y avait aussi une pancarte indiquant qu’il était aussi un marchand d’information. Cela m’intriguait… Quel genre d’information pouvait-il bien donner ? Peut-être qu’à force de voyager, il avait dû voir ou entendre des choses extraordinaires.
Bonjour, il y a un problème ? Bien le bonjour Kirei-san, Meiyo-chan.
Je vis les marchandises sur la charrette. J’étais fascinée par les divers poteries, sculptures et des pierres bien taillés. Il y avait aussi une pancarte indiquant qu’il était aussi un marchand d’information. Cela m’intriguait… Quel genre d’information pouvait-il bien donner ? Peut-être qu’à force de voyager, il avait dû voir ou entendre des choses extraordinaires.
Ces marchandises sont magnifiques… Permettez moi de vous demander comment vous vous êtes procurés tout cela ?
# Re: Marchand d'information Mar 26 Avr - 15:32
Marchand d’informations
Pour Mahayana Kirei :
Une politesse décrochée d’un premier client passant par là. J’imaginais qu’il ne venait sûrement pas pour mes sculptures ou autres, de toute façon personne ne semble les aimer. Et voilà que sans plus attendre, la personne devant moi fit référence à cette pancarte que je venais tout juste de poser quelques secondes avant. Que voulait-il savoir ? D’un geste de la tête j'acquiesçais juste après sa première phrase. Alors que le son de sa bouche fut entendu juste devant moi, je fus surpris en sentant le souffle de sa voix et le chuchotement se coller à mon oreille. Approcher un non voyant de la sorte pouvait surprendre. Même si j’avais entendu sa demande, mes deux mains se posèrent sur les épaules de la personne pour tenter de la repousser quelques peu puis je rétorquais d’un air surpris :
Excusez-moi ! Je suis non voyant comme vous pouvez le constater et j’ai été un peu surpris d’entendre le son de votre voix juste à proximité de mon oreille. Puis-je avoir le nom de la personne cherchant une telle information ?
J’attendais que mon interlocuteur se présente à moi avant de dire quoi que ce soit. C’était un processus simple afin de me protéger également que de savoir qui est venu me demander telles ou telles informations. Et de plus, cela intensifiait mon réseau d’informations. Laissant quelques secondes le temps que la personne me réponde, je pris ensuite de nouveau la parole :
Je sais que ce lieu se trouve dans les contrées Sud pour avoir déjà entendu certainement des gens du culte de Jashin en parler. Je ne sais cependant pas exactement où elle se trouve. Pour ce qui est du règlement de cette information, tu as désormais une dette envers moi que tu ne sauras effacer.
Ma voix avait légèrement changé d’intonation pour ma dernière phrase démontrant une certaine confiance en moi. Une dette qui ne s’efface pas ? Qu’est-ce que cela voulait-il dire ? Je repris un joli sourire tout en disant au revoir à la personne pour accueillir le prochain client qui venait d’arriver entre-temps.
Pour Suzuri Meiyo :
Quel genre de malédiction pouvais-je avoir pour qu’aucun client ne prenne la politesse de se présenter à moi correctement. Ne suis-je qu’un orateur d’information ? Ne suis-je pas une personne, un être vivant comme eux qui plus est avec un handicape ? Malgré que je ne puisse pas voir, j’ai l’impression que les aveugles sont en face de moi. Suis-je qu’une sorte de mannequin à qui ont paye des informations ? Perdant quelque peu mon sourire, j’écoutais tout de même attentivement la demande de mon interlocuteur, j'étais ici pour cela, c’était mon travail après tout.
J’ai ouïe dire qu’une créature humanoïde grandissait beaucoup plus vite que la normale. Je ne peux pas affirmer que c’était un hybride à 100%. Pour cette information, cela fait 50 ryos s’il vous plaît ?
Main tendue, j’attendais qu’elle dépose les quelques pièces afin de régler son information avant de la remercier et de faire un signe de la tête pour lui dire aurevoir.
Pour Tsukasa Haruna :
Décidément, beaucoup de personnes se connaissaient par ici. J’ai certainement dû prendre un lieu très adéquat pour le passage entre Teito et Toge. Je me rappellerais de ce lieu pour une prochaine fois peut-être. Sans attendre, la dernière personne me posa une question avant que ma bouche ne s’ouvre en grand… Léger raclement de gorge, qui pouvait bien apprécier mes œuvres ?
Hum hum !! Et bien et bien !! Je les ai fait de mes mains pendant mon temps libre quand je n’ai pas de client ou avant de m’endormir le soir. Etes-vous intéressé par l’un d’elle ? Elles font de très belles décorations dans une chambre par exemple malgré qu’elles soient inutiles et ce n’est que 50 ryos l’unité ?
La pression. Mon cœur venait de s’accélérer, j’espérais avoir fait bonne impression. Jamais personne n’avait acheté mes sculptures, et encore moins les entreposer en décoration dans leur chambre. J’en avais bien chez moi, mais cela ne compte pas vraiment. Mon ami proche également en avait une que j'avais sculpté à son effigie. Alors peut-être une personne en plus ? J’étais presque en train de trembler attendant une réponse. Puis avant qu’elle ne décroche ne serait-ce qu’une parole, je me mis à dire d’un coup :
Je peux vous faire un prix et vous le vendre à 20 ryos !!!! Alors ? Alors ?
J’étais sûrement un piètre vendeur. Et si elle avait accepté à 50 ryos l’unité ? Pourquoi étais-je si stupide ? J’attendais tranquillement la réponse de la personne devant moi qui scrutait mes créations.
Pour Mikazuki Kagura :
Je patientais encore et encore. Je commençais même à en avoir des fourmis dans les jambes. Je partirai sûrement dans quelques minutes. Je ne pouvais malheureusement pas rester trop longtemps dans un lieu. Je ne savais pas réellement me défendre. Mais voilà qu’un dernier client s’approchait. Sourire niais, je reprenais mes vieilles habitudes en une fraction de secondes. Signe de la main pour dire bonjour. J’écoutais les paroles de la jeune femme qui me surprena au plus haut point. Quelqu’un d’attentionné ? De poli ? Elle se soucie vraiment de moi et me demande plus d'informations sur ma marchandise informative. Joignant mes deux paumes de mains l’une contre l’autre comme en signe de prière, je fis une légère révérence à Mikazuki Kagura et je pris la parole :
Et bien pour vous cela sera gratuit. Aucun de mes clients ne s’est soucié de moi jusqu’à maintenant et chacun a été égoïste sans même me demander quoi que ce soit sans même se présenter poliment à leur marchand. Je me suis sentie un peu comme un mannequin à déblatérer des informations… Merci de me prendre pour un être humain tout comme vous.
J’étais tout bonnement heureux de rencontrer ce genre de personne pour terminer ma journée en beauté. Me grattant quelques peu les cheveux d’un air légèrement gêné je repris la parole :
Effectivement, je ne peux plus voir. Mais cela permet d’accentuer certain sens pour palier à ce handicape et chez moi c’est l'ouïe. Alors je vous entends arriver de loin, pour les créatures qui peuple Onogoro c’est pareil, j’ai le temps de me cacher ou de dévier ma trajectoire. Que voulez-vous savoir ? Cela sera gratuit, mais mes informations sont toujours de qualité. Faites confiance à mon ouïe ahaha !!!
J’attendais que désormais elle me donne sa demande pour que je puisse lui répondre en toute honnêteté comme je sais si bien le faire. Il est vrai que dans ma carrière, j’ai déjà du mentir quelque peu pour détourner certaines demandes ou me débarrasser de quelques clients insistant ou potentiellement agressif.
# Re: Marchand d'information Mar 26 Avr - 17:25
Grandir plus vite que la normale ? Meiyo observait sa paume de main un instant avec un air intrigué avant d'afficher son air constamment radieux, hochant le visage seule comme pour indiquer qu'elle comprenait. Soudainement, la voix douce de son amie semblait parvenir à ses oreilles alors qu'elle tourne le regard vers elle pour la saluer.
« Bonjour Haruna-chan. » , elle sourit. « Merci à vous, marchand. »
Suzuri Meiyo donne 50 ryôs de sa poche au marchand.
Avec un grand sourire, bien qu'elle sache qu'il ne pouvait la voir, elle lui offre les cinquante ryôs demandés, faisant tinter les pièces pour qu'il se repère et les attrape. Par honnêteté, elle n'avait pas tenté de donner moins, comme certains pourraient; son regard se tourne soudainement vers les babioles qu'il exposait, intriguée par ces derniers et surtout par les remarques de Haruna à cet égard un peu plus tôt.
« D'ailleurs, ce sont vos conceptions, ces babioles, ces petites choses ? », dit-elle, en s'accroupissant devant les petites sculptures. « C'est très joli, cet art. »
Sans pour autant s'immiscer, elle semble laisser Haruna prendre sa place en faisant un signe de la main à son amie et en se redressant alors qu'elle semblait sur le point de partir, adressant un dernier au-revoir au marchand qui l'avait aidé.
« Au plaisir de vous revoir ! »
Est-ce... Son regard se pose néanmoins sur Kirei avec un air au semblant inquiet, elle avait très bien entendu ce pour quoi il était venu jusqu'ici, fronçant un instant les sourcils, non pas par colère ou méfiance mais par appréhension que Haruna ait pu aussi entendre ces mots. Elle était assez tolérante, certainement par connaissance de Kirei, mais ça n'était certainement pas le cas des autres moines vis à vis des Jashinistes. Elle espérait presque croiser son regard pour être rassurée, zieutant le moine attentivement, le visage orienté vers lui alors qu'elle récupérait l'enfant Totei qu'elle devait garder. J'espère qu'il est.. fiable.
« C'est fini Meimei ? On peut rentrer à Toge ? Qu'est-ce que tu as?
— Non.. ça va. Allons-y. »
Dit-elle en passant sa main dans le dos de l'enfant, gardant son oeil inquiet rivé sur le moine.
« Bonjour Haruna-chan. » , elle sourit. « Merci à vous, marchand. »
Suzuri Meiyo donne 50 ryôs de sa poche au marchand.
Avec un grand sourire, bien qu'elle sache qu'il ne pouvait la voir, elle lui offre les cinquante ryôs demandés, faisant tinter les pièces pour qu'il se repère et les attrape. Par honnêteté, elle n'avait pas tenté de donner moins, comme certains pourraient; son regard se tourne soudainement vers les babioles qu'il exposait, intriguée par ces derniers et surtout par les remarques de Haruna à cet égard un peu plus tôt.
« D'ailleurs, ce sont vos conceptions, ces babioles, ces petites choses ? », dit-elle, en s'accroupissant devant les petites sculptures. « C'est très joli, cet art. »
Sans pour autant s'immiscer, elle semble laisser Haruna prendre sa place en faisant un signe de la main à son amie et en se redressant alors qu'elle semblait sur le point de partir, adressant un dernier au-revoir au marchand qui l'avait aidé.
« Au plaisir de vous revoir ! »
Est-ce... Son regard se pose néanmoins sur Kirei avec un air au semblant inquiet, elle avait très bien entendu ce pour quoi il était venu jusqu'ici, fronçant un instant les sourcils, non pas par colère ou méfiance mais par appréhension que Haruna ait pu aussi entendre ces mots. Elle était assez tolérante, certainement par connaissance de Kirei, mais ça n'était certainement pas le cas des autres moines vis à vis des Jashinistes. Elle espérait presque croiser son regard pour être rassurée, zieutant le moine attentivement, le visage orienté vers lui alors qu'elle récupérait l'enfant Totei qu'elle devait garder. J'espère qu'il est.. fiable.
« C'est fini Meimei ? On peut rentrer à Toge ? Qu'est-ce que tu as?
— Non.. ça va. Allons-y. »
Dit-elle en passant sa main dans le dos de l'enfant, gardant son oeil inquiet rivé sur le moine.
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# Re: Marchand d'information Mar 26 Avr - 22:48
Un visage familier accompagné d'un enfant venait de rejoindre le jeune homme. Pour son plus grand soulagement, il s'agissait de Meiyo, d'ores-et-déjà au fait de son plus grand secret. Si la Fortune lui souriait quelques instants de plus, peut-être serait-il en mesure de se rapprocher de l'accomplissement de sa Mission Divine. Pèlerin en errance, il se devait impérativement de trouver le chemin du Lieu Saint, afin de poursuivre la manifestation du Grand Dessein de son Seigneur, auquel il se vouait corps et âme. Souriant à Meiyo, il la salua avec une relative décontraction.
Posant sa question au marchand, il réalisa à la réponse de ce dernier le manque de prévenance dont il venait de faire preuve. En tant qu'aveugle, il était logique que celui-ci ait développé un sens de l'ouïe nettement plus affûté que celui du commun des mortels. Même s'il n'avait fait que chuchoter à son oreille, les chances pour que les paroles de Kirei aient pu être perçues comme des cris étaient non-négligeables. Le vendeur souhaitait également connaître le nom du jeune homme, probablement afin de pouvoir se protéger en cas d'ennui. Il était vrai que de par sa condition, de même que sa profession, il s'exposait à certains risques, et connaître le nom de ses clients était le meilleur moyen de ne guère se faire dénoncer. Hésitant l'espace de quelques instants, le moine réalisait que rien ne l'empêchait de décliner une fausse identité. Cependant, une force indicible le faisait douter d'un tel raisonnement. De manière purement rationnelle, il n'était non plus à exclure qu'avec une ouïe si développée, ce marchand soit capable de déceler d'éventuels mensonges dans la voix de ses clients.
Révéler son nom de la sorte, semblait également faire partie de sa manière de s'excuser pour son manque de considération. A fortiori émanant d'un prêtre se devant d'aider autrui. Faisait-il pour autant confiance à cet individu ? Si celui-ci trahissait ses clients, alors il serait vraisemblablement d'ores-et-déjà mort à l'heure actuelle. Pourrait-il croire les informations qu'il s'apprêtait à lui révéler ? Il s'agissait-là d'une autre question, et après tout, l'apôtre de Jashin n'avait de toute manière rien à perdre. Tout renseignement qu'il était susceptible de collecter ne pouvait que dans le pire des cas le conduire à faire du sur place, et dans la meilleure des hypothèses, à se rapprocher de la Grâce Divine du Seigneur.
Ecoutant attentivement la réponse de son interlocuteur, ses pulsations cardiaques s'accéléraient avec vigueur, tandis qu'un frisson parcourait son échine. L'excitation, l'espoir étreignaient l'ensemble de son corps, tandis qu'il s'efforçait de maintenir une expression relativement stoïque, avec un certain succès. Prenant une inspiration plus marquée trahissant ce moment de flottement émotionnel, Kirei hocha la tête, gravant mentalement les quelques paroles dont l'avait gratifié le marchand aveugle. Faisant mention d'une dette, il ne pouvait qu'acquiescer de nouveau intérieurement, tant cet homme venait de contribuer à la réalisation de sa Mission Divine.
Il se retourna alors vers Meiyo, qui avait peut-être pu entendre la mention de Jashin. Lui souriant de nouveau, il n'éprouvait aucune réticence ni aucun mal-être à se montrer à elle tel qu'il était, bien qu'il n'évoquait ou ne manifestait ostensiblement sa Foi en le Seigneur. Serrant par réflexe le pendentif qu'elle lui avait Cette Nuit-là offert, il put discerner une lueur d'appréhension dans son regard, qu'il ne tarda point à associer à la présence d'Haruna, ayant rejoint à son tour le tandem.
« Bonjour Meiyo, c'est un plaisir que de vous voir. J'espère de tout cœur que nous trouverons tous deux ici, de quoi nous rapprocher de ce que nous espérons un jour découvrir. »
lui dit-il, accompagnant ses propos d'un large sourire.
lui dit-il, accompagnant ses propos d'un large sourire.
Posant sa question au marchand, il réalisa à la réponse de ce dernier le manque de prévenance dont il venait de faire preuve. En tant qu'aveugle, il était logique que celui-ci ait développé un sens de l'ouïe nettement plus affûté que celui du commun des mortels. Même s'il n'avait fait que chuchoter à son oreille, les chances pour que les paroles de Kirei aient pu être perçues comme des cris étaient non-négligeables. Le vendeur souhaitait également connaître le nom du jeune homme, probablement afin de pouvoir se protéger en cas d'ennui. Il était vrai que de par sa condition, de même que sa profession, il s'exposait à certains risques, et connaître le nom de ses clients était le meilleur moyen de ne guère se faire dénoncer. Hésitant l'espace de quelques instants, le moine réalisait que rien ne l'empêchait de décliner une fausse identité. Cependant, une force indicible le faisait douter d'un tel raisonnement. De manière purement rationnelle, il n'était non plus à exclure qu'avec une ouïe si développée, ce marchand soit capable de déceler d'éventuels mensonges dans la voix de ses clients.
« Veuillez me pardonner, il semblerait que je me sois trouvé incapable de sortir de ma propre personne, sans prêter gare à votre cécité. Je suis sincèrement désolé. Je me nomme Mahayana Kirei. »
Révéler son nom de la sorte, semblait également faire partie de sa manière de s'excuser pour son manque de considération. A fortiori émanant d'un prêtre se devant d'aider autrui. Faisait-il pour autant confiance à cet individu ? Si celui-ci trahissait ses clients, alors il serait vraisemblablement d'ores-et-déjà mort à l'heure actuelle. Pourrait-il croire les informations qu'il s'apprêtait à lui révéler ? Il s'agissait-là d'une autre question, et après tout, l'apôtre de Jashin n'avait de toute manière rien à perdre. Tout renseignement qu'il était susceptible de collecter ne pouvait que dans le pire des cas le conduire à faire du sur place, et dans la meilleure des hypothèses, à se rapprocher de la Grâce Divine du Seigneur.
Ecoutant attentivement la réponse de son interlocuteur, ses pulsations cardiaques s'accéléraient avec vigueur, tandis qu'un frisson parcourait son échine. L'excitation, l'espoir étreignaient l'ensemble de son corps, tandis qu'il s'efforçait de maintenir une expression relativement stoïque, avec un certain succès. Prenant une inspiration plus marquée trahissant ce moment de flottement émotionnel, Kirei hocha la tête, gravant mentalement les quelques paroles dont l'avait gratifié le marchand aveugle. Faisant mention d'une dette, il ne pouvait qu'acquiescer de nouveau intérieurement, tant cet homme venait de contribuer à la réalisation de sa Mission Divine.
« Je vous remercie infiniment, et je suis votre obligé. »
répondit-il en s'inclinant humblement, quand bien même son vis-à-vis ne pouvait discerner cette déférence de ses propres yeux.
répondit-il en s'inclinant humblement, quand bien même son vis-à-vis ne pouvait discerner cette déférence de ses propres yeux.
Il se retourna alors vers Meiyo, qui avait peut-être pu entendre la mention de Jashin. Lui souriant de nouveau, il n'éprouvait aucune réticence ni aucun mal-être à se montrer à elle tel qu'il était, bien qu'il n'évoquait ou ne manifestait ostensiblement sa Foi en le Seigneur. Serrant par réflexe le pendentif qu'elle lui avait Cette Nuit-là offert, il put discerner une lueur d'appréhension dans son regard, qu'il ne tarda point à associer à la présence d'Haruna, ayant rejoint à son tour le tandem.
« Bonjour, Tsukasa-san. Voilà une agréable surprise. Ce vendeur d'informations a l'air plutôt fiable, j'espère que vous trouverez satisfaction. »
# Re: Marchand d'information Mer 27 Avr - 11:13
Marchand d'information
Kagura s’est approché d’un marchand d’information se trouvant dans la province de Daichi no Kuni. Ce qui étonne le plus la brune, ce n’était pas le contenu de son chariot ou le fait qu’il soit seul, au milieu de nulle part, mais qu’il soit aveugle. Il est peu commun qu’un individu avec un tel handicap se balade seul dans les Contrées Ouest du pays, même ailleurs. Il a dû rencontrer bien des difficultés durant son voyage, mais il semble être en un seul morceau. Peu importe qui il est et ce qu’il a, la Onna-bugeisha devait se montrer toujours courtoise et respectueuse envers les gens, tant qu’ils ne montrent aucun signe d’irrespect à son égard. Ses mères le lui avaient appris les bonnes manières et la bonne conduite pour se faire respecter, en dehors de sa force et de sa lame. Savoir jouer des mots, ça peut être plus gratifié que de dégainer son arme, selon certaines situations. Et on peut dire que cela a bien payé, en écoutant la réaction de l’homme vis-à-vis de sa manière de lui avoir adressé la parole. Apparemment, les autres clients qu’il avait déjà reçus, ne le traitaient pas comme un homme, juste comme un pantin déblayant juste des informations. Personne ne se souciait de son handicap ni même ne prenait totalement le temps de bien se présenter et être poli avec lui. Le geste de la Mikazuki lui donnait la possibilité d’obtenir une information gratuite.
Dit-elle avec le sourire et appréciant la présence de cet homme, si bon et gentil, qui demande juste à être reconnu comme un homme et non comme un pantin rempli d’information. Sa cécité lui permet d’améliorer ses sens et plus particulièrement, l’ouïe pour entendre tout ce qui l’entoure et éviter bien des soucis. Il était temps de formuler sa demande.
Dit-elle en prenant ses mains avec délicatesse, démontrant une sincérité autre que celle qu’elle y avait dans sa voix. Pour elle, c’est l’unique moyen de connaître la vérité sur sa mère et pouvoir avancer dans sa vie. Larmes aux yeux, elle attendait la réponse du marchand d’information. Pour ce qui est de l’autre information, ça pouvait servir à traquer l’Ogre rouge, mais peut-être un moyen de retrouver sa mère, qui sait.
Je vous remercie de votre gentilesse, mon cher. Je compatis pour tout ce que vous avez traversé et sachez que je suis heureuse d’avoir pu croiser le chemin d’un homme aussi bon que vous. Certains hommes devraient apprendre le respect envers les siens, car vous ne méritez pas d’être traité de la sorte. Vous êtes un homme, un être vivant comme tout le monde. Puisse les Kamis, veillez toujours sur vous.
Dit-elle avec le sourire et appréciant la présence de cet homme, si bon et gentil, qui demande juste à être reconnu comme un homme et non comme un pantin rempli d’information. Sa cécité lui permet d’améliorer ses sens et plus particulièrement, l’ouïe pour entendre tout ce qui l’entoure et éviter bien des soucis. Il était temps de formuler sa demande.
Malgré votre handicap, vous avez un avantage que nous autres n’ont pas et qui vous permet de survivre dans Onogoro. Je prierai les Kami pour que vous soyez toujours en bonne santé et que vous vivez encore longtemps. Et pour ma requête, je suis à la recherche de ma mère adoptive, Mikazuki Naoko, un samouraï de Togegakure. Il y a quelques mois, elle a combattu un Yokai, plus précisément un Oni Rouge. Les deux uniques choses qui sont resté et que j’ai obtenu de tout cela, est une corne de la créature et la lame brisé du katana de ma mère. Je ne sais pas si elle est encore en vie ou si elle est morte. Sans nouvelle, ça me fait souffrir jour en jour et impossible de savoir si je dois faire le deuil ou si je dois continuer de la rechercher, malgré les recherches d’anciens amis à elle qui ont été sans résultat. Son combat s’est déroulé dans les Contrées Sud, près des montagnes de Kuma no Kuni. Auriez-vous des nouvelles d’elle, des rumeurs ou autres choses pouvant la concernée ? Et pour 50 ryô ou plus, voire même un service si vous le désirez, mais je souhaiterai des informations sur un Oni rouge lui manquant une corne, se trouvant dans Kuma no Kuni. S’il vous plaît. J’y tiens énormément à ses informations.
Dit-elle en prenant ses mains avec délicatesse, démontrant une sincérité autre que celle qu’elle y avait dans sa voix. Pour elle, c’est l’unique moyen de connaître la vérité sur sa mère et pouvoir avancer dans sa vie. Larmes aux yeux, elle attendait la réponse du marchand d’information. Pour ce qui est de l’autre information, ça pouvait servir à traquer l’Ogre rouge, mais peut-être un moyen de retrouver sa mère, qui sait.
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Objet: Une bague dorée héritée de sa mère - 5 Kunais - 5 Bombes Fumigènes
# Re: Marchand d'information Jeu 28 Avr - 0:35
Marchand d’information
J’ai été surprise, au bon sens du terme, que l’infirmité visuelle de ce pauvre marchand ne l’empêchait pas de produire de telle merveille avec ses mains. J’admirais ses créations tandis que mes camarades eurent la réponse à leurs questions. Si Kirei-san lui devait un service, Meiyo-chan paya son information. Quant à moi, si de base une de ses marchandises était de 50 Ryos, il me proposa 20 Ryos. Mes yeux étaient rivés sur un de ces pots.
Je retirais ma bague du doigt, ne la quittant pas des yeux.
Je décrivais en essayant de détailler le plus possible ma bague et les symboles ornés dessus. J’étais prête à y mettre le prix.
Vos créations sont magnifiques et cela me gênerait de les payer pour moins de la moitié de leur prix. Je ne veux pas abuser de vos informations, ni paraître profiteuse de votre situation, mais tenez : 75 Ryos pour ce pot à thé. Ce serait parfait pour y entreposer mes herbes. Je vis au Temple de Tsukuyomi. Vous pourrez y venir, je vous ferai goûter le thé spécial Haruna ! J’y mets du lait pour profiter de ses richesses crémeuses. Je demanderai aux moines si vous pouvez y passer la nuit sans dépenser votre bourse. Bien sûr, je ne désire pas seulement cette merveille, qui sera aussi un souvenir de notre rencontre.
Je retirais ma bague du doigt, ne la quittant pas des yeux.
Je possède cette bague, léguée par ma défunte mère. Elle est en or et le mot “KIN” y est inscrit. Je pense que cela juste signifie “OR”. Non, ce n’est pas réellement ma question, mais que pouvez-vous me dire sur ses symboles ? Je désire juste connaitre un peu plus mes parents, je n’ai aucun souvenir d’eux.
Je décrivais en essayant de détailler le plus possible ma bague et les symboles ornés dessus. J’étais prête à y mettre le prix.
Si ce n’est pas suffisant, je peux donner plus, car, pour moi, en savoir plus sur mes parents a beaucoup plus de valeur que l’argent.
# Re: Marchand d'information Mar 3 Mai - 16:03
Marchand d’informations
Pour Mahayana Kirei / Suzuri Meiyo et Tsukasa Haruna :
Le bruit de la monnaie dans la main de ma cliente Meiyo, me permit de les prendre sans difficulté. Vivre dans le noir n’était pas chose aisée malgré le fait que j’ai pu iutrepasser mes limites en me consacrant sur le son. Je suis tout de même heureux. Aujourd’hui, j’arrive à vivre de cela. Mon handicap m'a ouvert une voie que je n’aurais jamais pu emprunter si je n’avais pas subi cette cécité. D’un léger geste de la tête, je remerciais la personne devant moi avant de répondre :
Ce sont bien là mes créations. Vous semblez être une génération qui se soucie des détails, c’est une bonne chose pour l’avenir d’Onogoro. Quand vous êtes malvoyant, vous devez tenter de voir autrement. Le son, le toucher, les formes… Tout cela me permet de reproduire quelques formes. Je vous remercie et bonne journée à vous.
Kirei tenait de se faire pardonner, mais elle ne serait pas le premier ni le dernier client à vouloir en savoir plus sur le monde.
Ne vous inquiétez pas, l’envie d’en savoir toujours plus est quelque chose de fort, qui prend parfois le dessus. N’oubliez pas votre dette. De toute manière, vous ne pourrez pas refuser ma demande lorsque le jour arrivera. Ahahah !!! Bonne journée à vous !!!
La nouvelle génération aimait beaucoup les détails, mais pour quelqu’un comme moi qui aimait retenir toutes les informations du monde, il donnait beaucoup trop d'informations sur eux-même. Cette génération à certainement dû vivre que dans la paix et non dans la guerre. Pour des militaires, ils livraient vraiment beaucoup d’informations. Mettons cela sur le compte de la gentillesse et de la politesse. Ils apprendront tôt ou tard la dure réalité de la vie sur Onogoro. Sourire aux lèvres j’écoutais la jeune Haruna tout en récupérant ces 75 ryos. Elle pouvait donc prendre ce petit pot à thé spécial. En effet, il avait été fait de mes mains, alors il était bien évidemment spécial. Allait-elle l’entreposer en décoration ? J’étais heureux de l’imaginer.
Elle me parlait ensuite d’une bague en or avec l’inscription or à l’intérieur. Je ne voyais pas pourquoi on aurait inscrit ce qu’était cette bague à l’intérieur. Je tendais le bras devant elle puis je pris la parole :
Euuuuh… Pouvez-vous me la prêter ? Je vais tenter de voir différemment que vous.
Haruna me donna alors la bague. Posée dans le creux de la main, je tentais tout d’abord de faire une sorte de pesée. Puis de mon autre main, je passais mon doigt très délicatement de partout afin de ressentir toutes les petites aspérités pour que je puisse me la visualiser dans la tête. Je prenais le temps et cela dura quelques minutes. Je la touchais également proche de mon oreille afin de ressentir les différentes vibrations que je pouvais créer avec mon doigt. Puis je rendis la bague à son propriétaire et je pouvais en conclure cela :
Je ne sais pas réellement ce qu’est cette bague. Je n’en ai jamais vu de la sorte. Mais ce que je peux vous dire, c’est que les gravures qui entourent la pierre n’ont pas été faites par le même joaillier qui a inscrit “KIN” à l’intérieur. La technique est différente et ne correspond pas du tout. Le “KIN” a été rajouté par la suite. Certainement pour donner une signification précise à cet objet. Je ne pourrais pas plus vous aider désolé. Mais en tant que sculpteur, je suis pratiquement sûre de ce que j’avance.
L’homme se met à rigoler fortement à la demande de la jeune demoiselle et termine sur :
Vous m’avez déjà donné plus pour ce pot à thé. Je vous remercie et bon courage dans votre recherche. Bonne journée.
Pour Mikazuki Kagura :
Cette personne était vraiment gentille et pleine de compassion. J’aimais beaucoup sa présence. J’espérais pouvoir l’aider du mieux possible. J’écoutais attentivement ces paroles et malgré qu’elle ne puisse pas voir mes yeux sous mon bandeau, je venais de les ouvrir en grand comme étonné. Dans quel pétrin s'était-elle mise ?
Ne vous approchez pas de ces créatures. Elles sont d’une violence inouïe. Votre mère adoptive est sans doute morte depuis longtemps. Elles sont très gardiennes de leur bien. Il cherche certainement à récupérer cette corne. J’ai entendu qu’un Oni à une corne se baladait souvent seul dans les contrées Sud. Il vous cherche certainement, prêt à vous prendre en duel. Car leurs règles fonctionnent comme ceci. Il ne peuvent voler quelqu’un. Ils doivent se battre pour obtenir ce qu’ils souhaitent. Vous êtes certainement beaucoup trop faible à l’heure actuelle.
Une mise en garde très sérieuse concernant les Oni. Je ne savais pas comment elle allait prendre tout cela. Je commençais à ranger mes affaires pour déguerpir de cette zone. Je ne lui demandais rien de plus pour cette information. J’avais fortement apprécié sa compagnie. Cette femme était beaucoup trop gentille, douce et poli pour faire face à la haine et violence des Oni. J’espérais qu’elle puisse vivre longtemps. Je fis signe à la demande avant de lui souhaiter une bonne journée.
Le bruit de mes roulettes de chariot reprirent leur couinement habituel. Signe de mon départ. J’avais donc fait de très bonnes affaires aujourd’hui. Cela était plutôt sympathique de rencontrer quelques militaires. Sourires aux lèvres, je pris la route pour quitter la région.
Fin de narration. Merci à tous. Vous gagnez tous 5 xp supplémentaires
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