Ah les femmes… Kokusen ne s’était jamais intéressé à cette espèce, il ne la comprenait pas et n’avait pas forcément envie de la comprendre. Elles étaient pour la majorité dans un autre univers… m’enfin, il ne s’en occupait pas pour le coup. Bref, le soldat lui faisait comprendre que si argent devait être remis, ce serait aux gus et pas à elle, c’était une voleuse et visiblement elle avait été piqué au vif.

Prendre aux cons pour donner aux misérables, brève utopie qu’elle visait la. Il n’y repondit pas, point intéressant pour lui de relever ce genre de remarque. Le genin décida de quitter l’endroit, passant aux côtés de la femme, il demanda alors s’il y avait autre chose. Elle lui demandait son nom.

- Kokusen.

Et il ne retourna pas la question, à quoi bon savoir son identité ? Après tout, elle ne semblait pas présenter un quelconque point d’intéressement pour le maître des sceaux. Il pensait que c’était tout mais elle semblait vouloir parler, ainsi donc il se mit sur le côté pour pouvoir regarder correctement son interlocutrice.

Elle demandait ce qu’il faisait dans la bibliothèque. Un sourire neutre sur le visage, Kokusen répondait.

- Je cherchais une réponse mais si tu me parles de tatouages, je doute que tu puisses m’apporter une quelconque aide.

Il soupira.

- Ce ne sont pas que des tatouages, il y a des sceaux. Qui pourrait tuer un Yokai, ou bien un Homme.

Il se savait sur de ses capacités, était bien capable de tuer un Homme, si ce-dernier se mettait en travers de son chemin. Jusqu’à présent, Kokusen n’avait jamais ôté une vie humaine mais il savait qu’il en serait capable si le besoin s’en faisait sentir. M’enfin, il n’avait pas besoin de se justifier face à une insignifiante comme elle. Elle n’était rien pour le soldat. Elle ne le serait probablement jamais.

Elle lui apprenait qu’elle avait vu des symboles en dehors du village. Néanmoins, Kokusen avait également voyagé avant d’atterrir ici, du côté des contrées est, et ce symbole lui était encore totalement inconnu. Il se retrouvait pris au dépourvu pour le coup. Sortant alors un parchemin de sa poche, Kokusen lui montra alors le symbole dont il ignorait encore tout (cf. présentation).

- Et ça, tu pourrais m’en dire quelque chose ?

Il n’espérait pas de réponse de la part de l’ignorante mais elle le surprit en prenant sa main, disant alors qu’elle savait lire les lignes de main. Genre de choses auxquels il n’y croyait pas du tout.

Elle avait presque tiré un sourire à Kokusen. Mais oui, il était un connard et le savait pertinemment.

- Peut être. Mais mieux vaut être connard que inutile.

La, il souriait. Mais, le genre de sourire faux. Celui où on a envie d’encastrer le mec. Il se recula.

- Mais, tu es marrante. Beaucoup de parlotte, mais ce ne sont que des aboiement de chiot.

Allez, ça faisait du bien un petit compliment.

Un compliment même avec une pique restait un compliment, après tout. Elle l’avait presque fait rire mais lui ne riait jamais, tout au plus un sourire. Parfois joli, rarement sincère. Venant à lui parler d’un symbole, d’une rune, qu’il souhaitait traduire et comprendre, Kokusen décida de la lui montrer. Elle n’allait probablement ne lui être d’aucune aide, mais cela ne lui coûtait rien que de lui montrer.

Il la voyait analyser le dessin, le tourner dans tout les sens mais il le savait déjà : cette femme n’allait rien lui rapporter. Elle demanda néanmoins où il avait trouvé ce symbole.

- Dans un livre ancien. Page arrachée, il ne restait plus que cette rune.

Peut-être ne signifiait-elle rien, tout juste une signature mais elle avait obnubilé le jeune tatoué.

- Je pense que tu n’as pas compris qu’il ne s’agissait pas d’un tatouage. C’est une rune, un symbole. Il doit forcément signifier quelque chose.

C’était le constat qu’il avait fait mais il n’en avait pas encore les réponses. Kokusen poussa un long soupir, il doutait de trouver rapidement réponse à ces questions.

- Bien, j’imagine que tu ne me seras d’aucune utilité maintenant…

Disait-il, rangeant donc le parchemin dans l’une de ses poches.

Lui serait-elle réellement intéressante ? Kokusen en doutait, il avait cette impression que personne ne pouvait l'aider dans sa quête de recherche, qu'il était totalement seul. Personne ne pouvait l'aider, il le savait : mieux servi par soi-même. Il prenait juste les informations ici et là, triait la pertinence de ce qu'on lui disait. Enfin, elle ne lui servait à rien, il ferait mieux de quitter les lieux et de voguer à ses réelles occupations.

Mais, la femme lui faisait part d'une chose intéressante pour une fois : elle avait déjà vu cette rune. Là, c'était intéressant pour le shinobi, il trouvait enfin une personne ayant déjà vu ce symbole et peut-être qu'elle pourrait l'aider quant à la signification de celui-ci. L'invitant, du regard, à lui en dire plus, la jeune femme lui parla d'un homme porteur d'un collier qui possédait cette rune en pendentif. Elle lui parla un peu plus, sans pour autant entrer dans les détails, néannoins Kokusen constatait que c'était des paroles dures de la part de la femme. Elle trifouillait dans les méandres de ses souvenirs qu'elle semblait vouloir oublier.

Mais, il ne pouvait y croire. Un groupe de criminel ? Est-ce-que cela pouvait être aussi facile que ça ? Kokusen doutait s'être pris autant la tête pour un simple groupe d'assassins ? Il ne pensait pas du tout à ça, mais bien à autre chose.

- C'est... tout ?

Il était déçu, ne s'attendait pas à cette révélation forcément. Non, il s'était attendu à mieux. Une espèce de rune secrète lui permettant d'obtenir un nouveau pouvoir ? Il rêvait, peut-être.

- C'est possible, je verrai bien. Mais, les problèmes sont faits pour être réglés.

Toujours sur de lui, de ses capacités, de ce qu'il pouvait. Il n'avait rien à prouver à personne. Soupira de nouveau, il décida de quitter ce lieux. De quelques mûdras, il apposa son sceau faisant apparaître une plateforme qui allait le faire voguer jusqu'à sa demeure.

- Je reviendrai vers toi si ce que tu m'as dit s'avère être exact.

Lâcha-t-il avant de disparaître totalement.