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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
    Genin de Seizan
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    Uchiyama Shion
    Promenons nous dans le bois (Mission 2 & Mission 2.1) Profil12 MESSAGES : 52
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    Inventaire

      Inventaire
      Objet:

    L'Assemblée des Ombres : Mission 2 & Mission 2.1

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Après une rencontre semi catastrophique avec le frère jumeau caché de Kunao, j'avais erré un petit peu dans le quartier marchand avant de réaliser mon incapacité à retrouver Saki. Peut-être que son rendez-vous avec son ami dans le quartier résidentiel était plus long que prévu ? Je pouvais toujours aller la rejoindre ou, dans le pire des cas, profiter des accommodations qui s'y trouvaient pour manger un morceau en attendant nos retrouvailles. C'est avec la sérénité qui accompagne le fait d'avoir un plan en tête que je m'éloignai donc de la partie la plus agitée de la ville, trop contente de pouvoir souffler un peu dans la zone résidentielle. Tout de même, ce devait être quelque chose de passer sa vie ici, à flanc d'arbre. Enfin, sans doute que cela était, pour les gens de Jujou, la simple réalité du quotidien. Sans doute que, inversement, ils seraient tout aussi déboussolés par la vie menée au sommet d'une montagne. Réflexions qui sont toutefois interrompues par une rencontre percutante avec... un petit garçon ? Difficile, du coup, de réagir autrement qu'avec douceur.

    « Tu vas bien ? Il y a beaucoup de monde en ville alors il vaut mieux faire attention. »

    Ma bienveillance ne semble toutefois avoir aucun effet sur lui puisque ses grands yeux me dévisagent toujours comme si je venais de le surprendre en plein méfait. J'aimerais bien le rassurer, lui laisser comprendre que je ne suis pas une méchante et que tout va bien aller, mais n'en ait pas l'occasion. L'enfant est reparti comme il est venu, à la course. Ce n'est qu'après, en esquissant un pas en sa direction, que je réalise qu'il a laissé tomber un truc ou, plus spécifiquement, un parchemin. Sur lequel je viens de marcher.

    « Ah ! Je suis désolée ! »

    Oui, je m'excuse à un papier. Ne me jugez pas, merci bien. Ahem. Le fait est que je m'empresse de le récupérer et de rapidement le balayer de la main. J'espère que ce n'était rien d'important quand même. Devrais-je le lire pour m'en assurer ? Parce que bon, si à l'inverse c'est un document crucial alors il vaut mieux que je le retrouve, n'est-ce pas ? Sauf que ce n'est pas forcément éthique de lire les petits papiers des autres sous simple prétexte qu'ils les ont laissé tombés pile à nos pieds. Mais et la curiosité dans tout ça ? Puis si ça se trouve c'est un parchemin vierge et j'aurai l'air bien idiote à chercher le garçon pour ça. Aller, un petit coup d'oeil. C'est quoi le pire qui peut y être écrit ?

    Un des arbres du quartier résidentiel est creux et est communiquant avec l'arbre de la maison du Jujoukage.

    Je jure que mon rythme cardiaque vient de tripler. Mes mains se sont crispées sur la petite feuille et, soudainement, j'ai moi aussi envie de prendre la fuite. Non, je devais me calmer et réfléchir. La source de cette information était relativement crédible. Un passage secret dans le genre était forcément le plus à même d'être découvert par les gamins du quartier. Après qu'ils l'aient écrit sur un bout de papier... ça c'était louche. Un secret comme celui-là ça ne s'écrivait pas. C'était le genre de truc où l'on disait à son pote : allez suis moi ! Puis où on lui donnait le moins d'informations possibles durant toute l'aventure pour mieux le laisser réaliser où menait le passage secret une fois arrivés à destination, confortablement installés dans les branches d'arbre au-dessus de la réunion la plus importante du monde moderne. C'est comme ça que mini-Shion l'aurait fait en tout cas.

    Mais était-ce une raison pour ignorer totalement ma découverte ? Je pourrais toujours aller voir les autorités en place et signaler cette rumeur aux soldats de Jujou qui étaient en place pour l'occasion. Eux sauraient quoi en faire, s'ils n'étaient pas déjà au courant de l'existence de ce passage. Ou ils ne me prendraient pas au sérieux et n'auraient pas les ressources nécessaires pour envoyer une équipe se faire chier à chercher tous les arbres du quartier résidentiel un par un. Alors quoi ? J'allais enquêter toute seule. Si seulement il y avait un visage connu, familier et donc sécuritaire, mais aussi plus haut gradé que moi, qui pouvait passer dans le coin pile à cet instant pour prendre la décision à ma place. Quelqu'un comme...

    « Yugure-san ! »

    Avait-il assisté à toute la scène ou venait-il seulement d'arriver ? Qu'importe, j'abattais déjà la distance nous séparant avec un soulagement réel. Si je l'avais d'abord rencontré dans le cadre de la boutique familiale Uchiyama où il était l'un de nos nombreux clients, j'avais lentement apprit à le connaître en prenant l'habitude de mettre de côté des petits trucs qui lui plairaient et, à présent, nous étions tous deux des Épéistes des Monts de Fer. Puis c'était aussi le coéquipier de ma meilleure amie, Saki, et de mon cousin, Kunao. Tout cela mis ensemble, je ne pouvais que remercier les kamis de l'avoir guidé jusqu'à moi et ce pile au bon moment.

    « Un petit garçon a laissé tomber ça et... Je me demandais s'il valait mieux avertir les autorités ou mener l'enquête nous-mêmes. »

    Oui, j'ai dit nous. Lui aussi est impliqué à présent que je lui ai tendu le papier pour qu'il prenne connaissance de son contenu. Hors de question que je me mette dans un nouveau bourbier ou, au minimum, pas toute seule.

    Les Missions Cachées:

    KoalaVolant
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
    Yugure Urumi
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
    https://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t206-yugure-urumi-o-le-tintement-de-la-lame-dans-l-opacite-des-brumes-termineehttps://shinobi-no-kitai.forumactif.com/t235-yugure-urumi-o-chroniques#776
    Yugure Urumi
    Promenons nous dans le bois (Mission 2 & Mission 2.1) M18l MESSAGES : 117
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      Objet: Épée Démoniaque, katana, wakizashi, 1 kit de réparation, 1 kit de matériel, 1 pilule de guérison légère ★, 1 bouclier renforcé ★★, 2 armures renforcées ★★, 1 ambre rouge

    Promenons nous dans le bois (Mission 2 & Mission 2.1) A6rw

    L’homme au regard de rapace était perché sur le balcon d’une des nombreuses habitations suspendues qui dominaient les strates supérieures du Quartier Résidentiel. Au loin, des nuages livides comme des ecchymoses surplombaient le profil d’une forêt de gymnospermes géants, tandis que l’Arbre Maison ; le plus haut bâtiment érigé au centre du Village Caché dans la Cime des Arbres, culminait comme une sculpture de bois fluté sur l’un des plateaux sylvicoles réservés aux pontes de Jujou.
    Pourtant, si ses yeux –gris et sans chaleur- restaient résolument fixés sur la demeure des Kage, l’épéiste ne semblait pas vraiment profiter du spectacle.
    Ses pensées étaient encore tournées vers le Quartier Marchand et l’altercation qui s’y était déroulée quelques heures plus tôt.
    En dépit de la façade d’indifférence qu’il avait exhibé à Yui et Kunao, une partie d’Urumi avait sérieusement caressé l’idée de s’imposer en médiateur, mais quelque chose l’avait retenue.
    À une semaine des évènements, Udezuku Heizen leur avait signifié à lui et aux autres membres de l’Ao Oni no Ken qu’il voulait les savoir sur place, sans pour autant leur apporter davantage de précisions.
    Après avoir longtemps spéculé sur la nature de cette requête, le jeune homme en était arrivé à plusieurs conclusions :

    La première étant qu’un concile d’une telle ampleur allait bien évidemment susciter une forme d’avidité liée aux informations divulguées à huit clos, et il n’était donc pas exclus qu’une ou plusieurs tentatives d’intrusions soient à prévoir.
    La seconde ; toutes personnes de pouvoir avaient des ennemis, et l’occasion de se fondre dans la masse cosmopolite pour préparer un attentat pouvait constituer une tentation particulièrement séduisante.
    Enfin la dernière, sans doute la plus invraisemblable mais pas forcément la moins absurde, suggérait qu’Heizen avait peut-être un plan pour eux.

    Et au travers de toutes ces perspectives, l’implication dans ce qui pourrait s’apparenter à une rixe de trottoir ne constituerait qu’un frein à ce que le Seizankage pouvait potentiellement attendre d’eux.

    Urumi se laissa tomber dans une chute contrôlée sur presque trente mètres de vide, infusant son chakra tantôt sous la plante de ses pieds, tantôt dans ses muscles palmaires pour s’accrocher aux branches –ou à n’importe quelle aspérité exploitable- et transformer sa dégringolade en un spectacle de haute voltige qui lui fit traverser pour la seconde fois consécutive le district Nord du Quartier Résidentiel en bondissant de toits en toits.

    En passant au cribles les arrondissements en périphérie de l’Arbre Maison, l’épéiste n’avait relevé que deux détails étranges. Rien qui ne vaille la peine de le faire dévier de sa trajectoire, mais tout de même assez inhabituels pour être gardés en mémoire.
    En longeant discrètement le tracé d’une venelle depuis la cime de plusieurs arbres géants reconvertis en habitations à étages, il avait remarqué un Jujoujin à la longue chevelure couleur océan et au style vestimentaire inaccoutumé qui semblait faire du repérage, comme lui. Craignant d’être détecté, il s’était fondu du mieux qu’il le pouvait dans les ramures d'un arbre, regrettant un instant de ne pas avoir suivis de formation Shinobi dans les arts du camouflage.
    Au bout d’un certain temps, le jeune homme s’était intéressé à la silhouette accablée d’un Seizanjin sur un banc qui se tenait le visage dans les mains.

    Quand les deux promeneurs avaient entamé la discussion, Urumi s’était lentement dérobé pour reprendre son circuit.

    L’autre vétille s’était traduite par la silhouette fuyante d’un enfant qui s’était extirpée d’une infructuosité creusée à même la souche d'un résineux jouxtant les fondations de l’Arbre Maison…

    …un garçon qu’il vit rentrer en collision quelque minutes plus tard avec…

    « Shion ? »


    Laissa échapper l’épéiste, lorsqu'il reconnut la silhouette familière d’une jeune femme qu’il avait côtoyé sur plusieurs années, en fréquentant un commerce notable d’objets et ressources diversifiées –parfois supposées introuvables à Seizan, pour certaines- à quelque pâtés de maisons du domaine Yugure.
    À l’époque c’était Kazuya qui avait pris l’habitude de traiter avec Naoki, le propriétaire ; envoyant régulièrement Iemoto y collecter diverse victuailles en tout genre, puis Urumi, quand le vieux domestique avait été nommé intendant.
    Au fil du temps, l’adolescent avait noué une relation courtoise avec Shion ; la fille du propriétaire qui lui dégottait parfois des articles valant le détours –la plupart du temps des ouvrages, mais il pouvait également s’agir de reliquats des temps anciens sous forme de parchemin jaunit, ou de babioles poussiéreuses.-

    Aujourd’hui, presque une décennie avait passée depuis cette époque, et la jeune commerçante qu’il avait connu naguère était ressortie diplômée de l’Académie avec un bandeau de Genin noué autour du front.

    Le bretteur gagna la ruelle comme un félin en embuscade. Il mit un certain temps à perdre le visage de Mōkin pour retrouver celui, plus chaleureux, d’Urumi Yugure, et laissa la jeune femme prendre conscience de sa présence.

    « Yugure-san ! »


    « Hum, il semblerait que la moitié de Seizan ait décidé de trouver le vert très à la mode ces derniers temps. »


    Une plaisanterie abstraite, proféré sur un ton légèrement feutré.

    « Un petit garçon a laissé tomber ça et... Je me demandais s'il valait mieux avertir les autorités ou mener l'enquête nous-mêmes. »


    Le jeune homme collecta la petite note qui semblait avoir été griffonnée sur un morceau de parchemin arraché. Dans l’immédiat, ses yeux pâles ne laissèrent rien filtrer des émotions qui le traversèrent lorsqu’il songea à la cachette aux allures de terrier de renard…
    …ou presque
    Ses paupières se plissèrent subrepticement.

    « Je vois. (il reposa le billet avec délicatesse dans la paume de la jeune femme) Je pense que tu viens de valider ces deux options en une seule phrase. »


    Rétorqua-t’il simplement avant de porter son regard vers la direction que le fuyard avait prise.
    L’enfant avait disparu.

    « J’ai peut-être une piste, mais elle est vague. En surveillant les bordures de l’Arbre Maison, j’ai vu ce gamin s’extirper d’une sorte de cachette dans une souche. Il pourrait s’agir de tout et n’importe quoi, mais si l’endroit colle avec ce qui a été griffonné sur ce bout de papier, une tentative d’espionnage par l’intermédiaire d’un indic n’est pas à exclure. »


    Par le passé, il avait déjà lu plusieurs rapports mentionnant l’usage d’enfants dans le monde de la pègre qui les utilisait parfois comme mouchards.

    « Quoiqu’il en soit, cela vaut la peine d’y jeter un coup d’œil. (il alloua l’Uchiyama d’un léger signe de tête, et le regard arctique d’Urumi se fit frugalement mutin lorsqu’il lui fit signe de le suivre). Félicitation, tu viens de décrocher ta première mission sur le terrain. »


    Il mit prêt d’une dizaine de minutes à retrouver la zone, mais la plupart des résineux qui longeaient la structure géante de l’Arbre Maison se ressemblaient, ce qui rendit la localisation exact de la scène repérée tout à l'heure plus laborieuse.
    Ils allaient devoir fouiller un peu.

    « La cachette se trouve dans les parages. Voies si tu trouves un abri ressemblant à une tanière. »


    Récap:
    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
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    Uchiyama Shion
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      Objet:

    L'Assemblée des Ombres : Mission 2 & Mission 2.1

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Comme ça la moitié de Seizan semblait avoir développé un attrait certain pour le vert ? Je ne pu m'empêcher de sourire à sa tournure de phrase qui était, ma foi, plutôt amusante venant de quelqu'un comme Yugure Urumi. C'est qu'il avait l'air si sérieux, si froid, que de l'entendre faire preuve d'humour était toujours une agréable surprise qui avait des airs de fenêtre ouverte sur son esprit complexe et mystérieux. Oui, c'était vraiment réconfortant, en un sens, de l'entendre plaisanter. Comme s'il s'ouvrait à sa façon par l'entremise de ces mots dévoués à faire sourire.

    « C'est qu'il s'agit d'une très jolie couleur. »

    Répondis-je avec un air complice. Malheureusement les circonstances ne permettaient pas d'échanger des plaisanteries ad vitam aeternam : j'avais une découverte à lui partager. C'est ainsi que j'avais brièvement évoqué ma rencontre avec le petit garçon et que le papier qu'il avait laissé tomber était passé d'une main à l'autre. Je retins mon souffle pendant que le Jônin en lisait le contenu comme si ma présence allait nuire à sa lecture.  Tiens, c'était vrai ça. Lui aussi venait d'être promu, comme Saki et Kunao. Peut-être devrais-je penser à lui acheter un présent à lui aussi ? Sans doute y avait-il des livres intéressants dans le coin qui ne devaient pas faire partie de sa collection. Sauf que, du coup, je devrais choisir quels ouvrages donner à Saki et lesquels lui donner à lui. Un véritable casse-tête pour lequel je n'avais vraiment pas le temps... de me casser la tête. Badum Tss. Bref.

    Le jeune homme me rendit le papier aussi vite qu'il l'avait lu, son verdict ne se faisant pas non plus attendre : mes deux suggestions étaient bonnes. Pas faux. Nous pouvions d'abord mener l'enquête nous-mêmes et après, lorsque la situation était plus claire, il serait toujours temps d'aller trouver les individus concernés par la sécurité de l'événement pour leur faire part de l'existence de ce passage que nous supposions secret. Je suivis donc le regard d'Urumi, l'écoutant me livrer ses propres observations récentes. Ainsi il avait vu un enfant s'extirper d'une cachette pouvant correspondre à ce qui était décrit sur le papier du gamin ? Mais c'était génial ! Une fois de plus je félicitai ma bonne étoile pour m'avoir permis de tomber sur lui plutôt qu'un autre vu à quel point il me facilitait la vie. Comme il le disait ça valait la peine et, de ce fait, je venais d'obtenir ma première vraie mission sur le terrain ! Mon regard s'élargit, sondant un instant ses iris polaires en y cherchant confirmation qui me fut donnée sous la forme d'un éclat roublard. Un peu plus et j'aurai sans doute sauté sur place tant je peinais à contenir mon excitation à l'idée de servir à quelque chose pour changer.

    « C'est un véritable honneur, Jônin-san ! »

    Avais-je donc répondu en faisant écho à sa propre malice, le sourire au coin des lèvres. Après cela je lui avais emboîté le pas, peu habituée à ne pas être celle qui ouvrait la marche dans ces situations. Pourquoi ? Voyons, c'était évident.

    « Si seulement nous n'étions pas aussi proches de l'Arbre Maison, Shozaisuru aurait pu nous permettre de retrouver le gamin en deux deux. »

    Mais bon, dans ces circonstances ce serait bien trop louche de se promener tranquillement avec une lame démoniaque à la main. Nous aurions eu tôt fait de rameuter toute la sécurité des environs alors que, pourtant, nous ne cherchions justement qu'à nous assurer du bon fonctionnement des événements en vérifiant que personne n'utiliserait ce chemin caché pour épier ce qui se disait entre les Ombres d'Onogoro. Toujours est-il que nous avions atteint la zone approximative de la scène qu'avait aperçu Urumi et, après qu'il eut partagé quelques instructions supplémentaires, j'optai pour une approche qui, si elle était moins efficace que de faire appel à mon épée, demeurait préférable à la bonne vieille méthode.

    « Je sais bien que Kunao-chan et toi préférez faire les choses à l'ancienne, mais un peu de modernité ça ne fait pas de mal, surtout quand on est pressés. »

    Je composai rapidement une courte série de mudras et, l'instant suivant, une troupe de Shions se séparait pour aller fouiller les environs au petit pas de course. S'il y avait bien quelque chose que j'adorais du ninjutsu c'était cette capacité que j'avais acquise à faire des clones. Rien de mieux qu'un petit dédoublement pour venir à bout de certaines tâches plus rapidement. Les demoiselles à la crinière chocolatée firent donc le tour de nombreux arbres, s'excusant parfois à des arbustes avant de les plier un peu sur le côté pour s'assurer que rien n'était caché derrière. Bien sûr l'originale non plus ne chôma pas, bien que je choisi de ne pas trop m'éloigner histoire de me retrouver facilement. Enfin, d'être retrouvée facilement par mes doubles. L'une d'entre elles revient d'ailleurs après que plusieurs autres minutes se soient écoulées, agitant la main en notre direction avec entrain tout en retenant sa manche telle la jolie demoiselle bien élevée que je voulais que Yugure-san pense que j'étais.

    « Par ici ! Je pense que j'ai trouvé ce qui nous intéresse. »



    HRP : Shion utilise la C1 Shinobi pour faire des clones.
    Les Missions Cachées:

    KoalaVolant
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
    Yugure Urumi
    dit Mōkin, Jonin de Seizan
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    Yugure Urumi
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    « Si seulement nous n'étions pas aussi proches de l'Arbre Maison, Shozaisuru aurait pu nous permettre de retrouver le gamin en deux deux. »


    Alors que le temps et l’espace semblaient défiler au ralenti tandis qu’ils évoluaient à toutes allures entre toits et venelles, le visage d’Urumi s’inclina légèrement vers la jeune femme, le temps d’un regard en coin, puis se concentra à nouveau sur un point situé au-delà du visible, là où se trouvait leur objectif.

    Attentive et clairvoyante. songea-t’il, avant de se remémorer les capacités de Shozaisuru.

    Lorsqu’Heizen l’avait emmené dans l’armurerie au moment de son intronisation, il avait mémorisé chacune des armes que le Seizankage lui avait présentées, dont l’épée effilée à la coupe élégante que la jeune femme portait désormais sous son obi.
    Lorsqu’elle s’imprégnait du chakra de son porteur, la lame pouvait, une fois la cible touchée, se transformer en un redoutable instrument de traque capable de rivaliser avec le plus entraîné des limiers, au sein du corps Shinobi.
    De mémoire, Urumi savait que les Ninja Senseur, comme Kyoshiro, pouvait constituer de formidables pisteurs.
    Il avait également eut vent d'une rumeur une fois ; de simples clabaudages de yatai, mentionnant l’existence d’un clan spécialisé dans le dressage canin en Onogoro –ou évoluant en osmose avec une variété de Yōkai appartenant à cette famille- capable de flairer une piste sur des kilomètres, mais il ne savait pas si elle était fondée.

    Enfin, Heizen avait laissé suggérer que Shozaisuru était potentiellement capable de surpasser tous ces domaines si elle était placée entre les mains d’un génie.

    Son attention se reporta sur Shion, et un sourire discret s’ourla un instant sur ses traits polaires alors que des souvenirs vieux de presque dix ans lui revenaient en mémoire. Des bribes, pour la plupart, mais avec assez de netteté pour se rappeler l’adolescente débridée, et un tantinet ingénu, qui retournait les étagères avec un sens du détail lui échappant parfois, lorsqu’elle partait en quête des articles que Kazuya l’avait envoyé quérir comme s’il s’était agi d’un défi personnel.
    L’époque était différente alors…
    …mais le perfectionnisme de la jeune femme, lui, n’avait pas changé.

    Nouveau sourire.
    Qui sait, avec un peu de travail, peut-être pourras tu un jour rivaliser avec Saki.

    Lorsqu’ils arrivèrent sur les lieux, le regard de rapace du jeune homme glissa sur une zone précise, cachée dans un fourré.
    Puis, malgré l’importance de la situation, Urumi décida de retomber en enfance pour jouer un peu au jeu de la routine qu’il avait jadis pris l’habitude de mettre en place quand il faisait glisser le shoji venant heurter le caryon de la boutique Uchiyama, avant d’en franchir le seuil.  

    Juste comme ça...
    Par nostalgie ?
    Ou pour tester les capacités de l’Onna-bugeisha ?
    Il aurait été compliqué d’y déceler un éventuel double sens, car le ton calme et légèrement détaché qu’avait employé le sabreur pouvait brouiller toutes tentatives d’interprétations.

    La cachette se trouve dans les parages. Voies si tu trouves un abri ressemblant à une tanière.

    La jeune femme fut plus prompte à réagir qu’il ne l’aurait pensé.

    « Je sais bien que Kunao-chan et toi préférez faire les choses à l'ancienne, mais un peu de modernité ça ne fait pas de mal, surtout quand on est pressés. »

    « Un concept des plus perspicaces. »


    Convint Urumi sur un tant nébuleux, lorsqu’une multitude de Shion grandeur nature envahirent subitement son champ de vision.
    Aussitôt, la zone se transforma en un véritable pandémonium quand la petite armée de clones sans substance se mit à fouailler un peu partout -à la manière dont la jeune femme furetait jadis dans le magasin- releva Urumi.
    Une étincelle mutine se réverbéra un instant dans ses yeux gris.
    Encore une chose que le temps n'avait pas érodé.

    « Par ici ! Je pense que j'ai trouvé ce qui nous intéresse. »

    « Bien joué... mais il y a hélas un hic. »


    Le trou était tout juste assez grand pour permettre à un chat, ou à un tout jeune enfant, de se faufiler.
    D’un geste mesuré, le jeune homme tira Taishou de sa gaine de cuire, sanglée entre ses omoplates.
    La lame était d’un noir huileux, et semblait luire sous les timides rayons de soleil qui perçaient entre la cime des armes.
    Aussitôt, le poing du Jônin se raffermi légèrement sur la garde de l’épée dont la teinte crépusculaire fut enveloppée d’un halo de chakra brut.
    Lorsqu’Urumi leva le bras, la pointe de l’arme perça l’écorce de l’arbre comme un couteau tiédi dans une motte de beurre, juste au-dessus de la petite entrée.

    « Tu me files un coup de main ? Nous irons plus vite à deux. »


    Déclara-t ‘il en invitant son amie à tirer Shozaisuru pour l’accompagner.

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