Yokai
Créatures du monde de Yomi, enfants d'Izanami
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Jeu 1 Juin - 18:39
Le Tengu à un petit rire face à la jeune fille. Il n’est pas contre les humains, mais il a peu d’espoir qu’ils survivent face à ce qui les attend véritablement. Étonnamment la ridicule petite humaine lui demande son nom et cela le fait sourire au point de dévoiler ses dents affûtées comme des lames de rasoir.
Il émet un petit rire. Il trouve cela bien amusant, plus que la traque de ses maudits Oni finalement. Il faut dire que cela fait bien des décennies que les deux peuples s’entretue. Les humains ne signifient pas grand-chose pour lui. Comparable sans doute à quelques punaises qu’on accepte de ne pas écraser sous sa semelle en se disant que c’est au plus fort de faire preuve de miséricorde. C’est la sensation qu’il à quand il voit la silhouette de la jeune femme s’estomper derrière les arbres. Il sait que certains des siens acceptent volontiers de collaborer avec cette espèce, mais pour lui il ne faut pas accorder autant d’importance à des créatures doués uniquement dans le massacre des siens ou de ceux qu’ils estiment “inférieurs”. Après tout ce petit groupe n’était-il pas venu traquer un gibier trop gros pour eux ? Sous le couvert de la vengeance ils étaient prêts à se sacrifier pour le bien de tous. Il y avait peu de créatures capables d’avoir un si mauvais jugement.
Si, à bien y penser il y avait peut-être ces espèces d’insectes sociales tels que les abeilles ou les fourmis. Elles étaient prêtes à tout pour la survie de leur colonie ou de la “reine”. On avait même vu des fourmis former des radeaux en période de pluie. Elles se noient volontairement pour la survie des autres, certes c’est un sacrifice jugé minime pour elles, mais il n’en reste pas moins qu’elles se sont volontairement placées en danger pour le “mieux”. Il en allait pareil des humains, ces hommes aux services de ce qu’ils appellent “Empereur”. Un terme difficile à cerner pour le Tengu. Il n’y a pas de pareil chez eux. Du moins ne résume t-il pas à un dieu-vivant chargé de les gouverner tous.
Il secoue la tête d’incompréhension et recherche du regard une branche parfaite pour son occupation favorite. Quand il la trouve, il a à peine besoin de lever la main pour qu’une brise d’air vienne la décrocher de l’arbre. Il sort alors son petit couteau, s'assoit en tailleur et entreprend de tailler la branche avec soin.
Il n’y a pas d’équivalent de mon nom dans votre langue. Inutile de te le donner. Part vite rejoindre tes amis. Si vous arrivez à venir jusqu’ici vous aurez peut-être la vie sauve.
Il émet un petit rire. Il trouve cela bien amusant, plus que la traque de ses maudits Oni finalement. Il faut dire que cela fait bien des décennies que les deux peuples s’entretue. Les humains ne signifient pas grand-chose pour lui. Comparable sans doute à quelques punaises qu’on accepte de ne pas écraser sous sa semelle en se disant que c’est au plus fort de faire preuve de miséricorde. C’est la sensation qu’il à quand il voit la silhouette de la jeune femme s’estomper derrière les arbres. Il sait que certains des siens acceptent volontiers de collaborer avec cette espèce, mais pour lui il ne faut pas accorder autant d’importance à des créatures doués uniquement dans le massacre des siens ou de ceux qu’ils estiment “inférieurs”. Après tout ce petit groupe n’était-il pas venu traquer un gibier trop gros pour eux ? Sous le couvert de la vengeance ils étaient prêts à se sacrifier pour le bien de tous. Il y avait peu de créatures capables d’avoir un si mauvais jugement.
Si, à bien y penser il y avait peut-être ces espèces d’insectes sociales tels que les abeilles ou les fourmis. Elles étaient prêtes à tout pour la survie de leur colonie ou de la “reine”. On avait même vu des fourmis former des radeaux en période de pluie. Elles se noient volontairement pour la survie des autres, certes c’est un sacrifice jugé minime pour elles, mais il n’en reste pas moins qu’elles se sont volontairement placées en danger pour le “mieux”. Il en allait pareil des humains, ces hommes aux services de ce qu’ils appellent “Empereur”. Un terme difficile à cerner pour le Tengu. Il n’y a pas de pareil chez eux. Du moins ne résume t-il pas à un dieu-vivant chargé de les gouverner tous.
Il secoue la tête d’incompréhension et recherche du regard une branche parfaite pour son occupation favorite. Quand il la trouve, il a à peine besoin de lever la main pour qu’une brise d’air vienne la décrocher de l’arbre. Il sort alors son petit couteau, s'assoit en tailleur et entreprend de tailler la branche avec soin.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Jeu 1 Juin - 18:40
Elle craint le pire et la sentence tombe inéluctablement. Seichiro est bel et bien mort et il y a de forte chance que Kai et Iou le soit également. Elle n’a plus aucune raison de se retenir, bien qu’elle se pose la question de savoir si ce ne serait pas malvenu pour les Togejin qu’un Seizanjin découpe en morceaux le corps d’un de leur camarade. Elle se mord l’intérieur de la joue prise dans son incertitude. Lui vient en tête la voix de son supérieur lui demandant de ne pas faire de scandale.
Fort heureusement pour elle, Shizuka et Byakuren ne semblent pas très perturbé par l’état du corps de leur amis. Ils préparent déjà l’offensive ce qui la réconforte dans son idée d’agir comme elle en a l’habitude. Elle se place alors devant Seichiro pour lui bloquer la voie. Sabre en avant, elle attend que ce dernier vienne vers elle. Dans ce même laps de temps, le nobliau à le temps de faire appel à son cristal pour immobiliser les jambes du blondinet mort vivant. Bien entendu ce dernier ce débat quelque peu, allant même jusqu’à s’arracher un senbon planté dans son corps pour s’en servir de piolet. La marionnette lutte mais rapidement le corps vient à s’affaisser vers l’avant. On a coupé ses fils.
Comme s’y attendait l'épéiste, de nouveaux bruits se font entendre et les deux silhouettes de ses camarades viennent de sortir du couvert des arbres. Elle ne sait pas exactement comment s'est déroulé leur affrontement mais ses collègues n’étaient pas les plus doués en combat, sans doute ont-ils succombé en premier et pris d’assaut Seichiro. De plus les Harpies ont d’autres cartes à jouer que les techniques de marionnettistes.
Fort heureusement pour elle, Shizuka et Byakuren ne semblent pas très perturbé par l’état du corps de leur amis. Ils préparent déjà l’offensive ce qui la réconforte dans son idée d’agir comme elle en a l’habitude. Elle se place alors devant Seichiro pour lui bloquer la voie. Sabre en avant, elle attend que ce dernier vienne vers elle. Dans ce même laps de temps, le nobliau à le temps de faire appel à son cristal pour immobiliser les jambes du blondinet mort vivant. Bien entendu ce dernier ce débat quelque peu, allant même jusqu’à s’arracher un senbon planté dans son corps pour s’en servir de piolet. La marionnette lutte mais rapidement le corps vient à s’affaisser vers l’avant. On a coupé ses fils.
Shizuka tu entend la Harpie ?
Shizuka, l’usage de C3 Sentinelle et de ton C2 Pisteur te permet d’entendre des bruits dans un arbre à quelques mètres. Rapidement tu entends autre chose se déplacer sur le sol, semblable à des bruits de pas. Byakuren grâce à ton C3 Troisième Oeil et ton C2 Ouverture tu peux déterminer qu’il s’agit de la même signature de chakra que tout à l’heure. Il s’agit donc bien de l’ennemi qu’à affronter le second groupe.
Comme s’y attendait l'épéiste, de nouveaux bruits se font entendre et les deux silhouettes de ses camarades viennent de sortir du couvert des arbres. Elle ne sait pas exactement comment s'est déroulé leur affrontement mais ses collègues n’étaient pas les plus doués en combat, sans doute ont-ils succombé en premier et pris d’assaut Seichiro. De plus les Harpies ont d’autres cartes à jouer que les techniques de marionnettistes.
Je m’occupe de Kai et Iou. Vous deux, trouvez la Harpie. Attention, ses plumes sont comme des couteaux et elle peut utiliser le poison. Soyez prudent.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Ven 2 Juin - 21:46
Chasse ancestrale
Si Shizuka n'est pas tant choquée que cela par la mort de Seichiro, c'est en réalité parce qu'une autre émotion la domine. Elle ressent de la curiosité et une envie malsaine qu'elle doit tristement réprimée. Non seulement parce qu'elle se trouve actuellement en danger de mort mais aussi parce qu'elle ne peut pas se permettre de disséquer un soldat de la même armée -qui plus est un de ses supérieurs- devant des témoins susceptibles de rapporter cet acte sacrilège. Quelle terrible situation. La femme sait que Doji Seichiro est un homme puissant et elle est sûre que mener des expériences sur lui ou emprunter ses organes pour des expériences saurait la faire avancer dans ses recherches.
La scientifique est cependant surprise et sort de ses rêveries à cause ou grâce à la subite intervention de son clone qui semble espérer discuter avec la Harpie, ce qui n'est pas très concluant puisque le corps du défunt Doji essaie de se défaire de l'emprise du jutsu du Prince. Ce dernier, préoccupé par la sécurité du double de la femme à la chevelure d'ivoire crée un clone, à son tour, pour le protéger.
Si on ne peut pas stopper la harpie, nous pouvons retourner auprès du Tengu !
Il ne semble pas nous vouloir de mal, il pourra nous protéger de son... partenaire ?
Il ne semble pas nous vouloir de mal, il pourra nous protéger de son... partenaire ?
Le clone ne semble pas sûr de la relation entre le Tengu et la Harpie, mais le fait de savoir qu'il sont dans le même camp perturbe grandement la Chunin. Il existerait donc des formes d'alliances entre Yokais ? Voilà une idée bien terrifiante. Mais, elle n'a pas le temps de réfléchir à cela que la Seizanjin demande si elle peut entendre la Harpie. La réponse est oui. Elle pointe du doigt la direction de la créature.
Dans l'arbre, là, il y a quelque chose.
J'entends aussi des bruits de pas.
Ayane avait l'air bien informée sur les harpies, surprenant. Les soldats de Seizan en croisent-ils régulièrement ? Elle semble vouloir se battre, ce qui n'arrange pas vraiment la prêtresse d'Inari, celle-ci n'ayant pas véritablement envie d'être blessée là où on lui annonce une solution potentiellement miracle. Elle forme quelques mudras afin de générer une bourrasque de vent [Affinitaire Futon - Rang B] qu'elle envoie en direction des feuillages dans lesquels semble être caché l'ennemi. Elle se dégoûte elle-même à utiliser une technique aussi bourrine, mais la situation ne lui laisse pas vraiment le choix.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Mer 7 Juin - 19:22
Chasse ancestrale
ft. Seizan (Ayane) & Usui Shizuka.
A priori, il n’y avait nul besoin des capacités sensorielles de Byakuren ou de l’ouïe surdéveloppée de Shizuka, pour conjecturer que le trio était désormais pris pour cible par la créature ayant précédemment attaqué le groupe de Seichiro. En revanche, ces talents se révélaient des plus utiles afin de ne guère être pris au dépourvu, et de pouvoir localiser cet ennemi envers lequel le prince nourrissait, malgré lui, quelques velléités de vengeance, en dépit de sa nature plus tempérée.
Il ne ressentait en cet instant aucune haine, mais une colère sourde que la raison et son esprit généralement plus détaché, lui permettaient un tant soit peu de contenir et d’atténuer. Un prérequis indispensable s’il souhaitait survivre à cette situation, où perdre ses moyens en s’emportant restait le meilleur moyen de trépasser prématurément. La prêtresse pointait alors du doigt l’arbre au sein duquel l’impérial détectait la présence de la Harpie. Si leurs analyses concordaient, elle entendait également des bruits de pas. Potentiellement ceux des autres victimes…
Ayane mettait alors en garde les Togejins quant aux aptitudes de leur agresseur, visiblement familière avec ce type de Yôkai, et dont les connaissances intéressaient grandement le Souhei. Cependant, ils devaient d’abord se sortir vivants de cette rencontre, afin d’en discuter ultérieurement. La Seizanjin annonça s’occuper de ses anciens partenaires, laissant le duo de moines se concentrer sur l’assassin de Seichiro. Acquiesçant d’un geste de la tête, le prêtre d’Amaterasu ne comptait point se faire prier, s’il était capable de rendre justice à son défunt camarade.
Si l’ennemi était trop puissant, il restait alors la solution proposée par le clone de la scientifique, qui de toute évidence, avait probablement de bonnes raisons de croire que le Tengu pouvait potentiellement prendre leur parti ou les protéger. Naturellement, Byakuren n’écartait guère la possibilité d’un piège, débouchant sur une confrontation face à deux adversaires simultanés au lieu d’un seul ; mais en cas de complications, cette option resterait peut-être leur meilleure chance.
Telle une incantation qu’il adressait au meurtrier de ses coéquipiers, l’illusionniste cherchait à plonger sa cible se situant à quelques mètres dans son monde intérieur, où la métaphore qu’il venait d’employer aspirait à devenir réalité. Au sein de celui-ci, devaient se tenir Seichiro, Kai et Iou au cœur d’une nuit de pleine lune, versant des larmes de sang et tourmentant la Harpie, auxquels elle se verrait liée par un lien mystique cherchant à les ligoter. Une lame acérée viendrait alors trancher celui-ci ; et les quatre protagonistes au passage, infligeant les dommages mentaux escomptés.
Un Genjutsu dont l’objet était également de rendre l’attaque de Shizuka plus difficile à négocier, qu’il voyait effectuer une série de mudras qui précédèrent une bourrasque de vent, fusant vers les feuillages où semblait se trouver le Yôkai. Si celui-ci esquivait, l’araignée et le clone de Byakuren se tenaient techniquement à l’affût. Il ne restait plus que quelques instants avant le dénouement de cette séquence, que le Minamoto souhaitait mettre à profit afin de se constituer une peau de diamant protectrice, en prévision d’une probable riposte.
Il ne ressentait en cet instant aucune haine, mais une colère sourde que la raison et son esprit généralement plus détaché, lui permettaient un tant soit peu de contenir et d’atténuer. Un prérequis indispensable s’il souhaitait survivre à cette situation, où perdre ses moyens en s’emportant restait le meilleur moyen de trépasser prématurément. La prêtresse pointait alors du doigt l’arbre au sein duquel l’impérial détectait la présence de la Harpie. Si leurs analyses concordaient, elle entendait également des bruits de pas. Potentiellement ceux des autres victimes…
Ayane mettait alors en garde les Togejins quant aux aptitudes de leur agresseur, visiblement familière avec ce type de Yôkai, et dont les connaissances intéressaient grandement le Souhei. Cependant, ils devaient d’abord se sortir vivants de cette rencontre, afin d’en discuter ultérieurement. La Seizanjin annonça s’occuper de ses anciens partenaires, laissant le duo de moines se concentrer sur l’assassin de Seichiro. Acquiesçant d’un geste de la tête, le prêtre d’Amaterasu ne comptait point se faire prier, s’il était capable de rendre justice à son défunt camarade.
Si l’ennemi était trop puissant, il restait alors la solution proposée par le clone de la scientifique, qui de toute évidence, avait probablement de bonnes raisons de croire que le Tengu pouvait potentiellement prendre leur parti ou les protéger. Naturellement, Byakuren n’écartait guère la possibilité d’un piège, débouchant sur une confrontation face à deux adversaires simultanés au lieu d’un seul ; mais en cas de complications, cette option resterait peut-être leur meilleure chance.
« De ton acte impardonnable, tu as terni le sceau sacré de notre amitié. Façonnés par les mêmes vents, bercés par les mêmes lunes, nous avons sué le même sang et pleuré les mêmes larmes... Nous étions liés par un fil invisible d'honneur et de respect ; que tu as tranché de ta lame corrompue. »
Byakuren utilise le C3 Insigné et le C3 Monde Intérieur. Ses paroles visent à plonger la Harpie dans son illusion via un Genjutsu auditif, et plus difficilement perceptible sans les mudras (Rang B).
Telle une incantation qu’il adressait au meurtrier de ses coéquipiers, l’illusionniste cherchait à plonger sa cible se situant à quelques mètres dans son monde intérieur, où la métaphore qu’il venait d’employer aspirait à devenir réalité. Au sein de celui-ci, devaient se tenir Seichiro, Kai et Iou au cœur d’une nuit de pleine lune, versant des larmes de sang et tourmentant la Harpie, auxquels elle se verrait liée par un lien mystique cherchant à les ligoter. Une lame acérée viendrait alors trancher celui-ci ; et les quatre protagonistes au passage, infligeant les dommages mentaux escomptés.
Un Genjutsu dont l’objet était également de rendre l’attaque de Shizuka plus difficile à négocier, qu’il voyait effectuer une série de mudras qui précédèrent une bourrasque de vent, fusant vers les feuillages où semblait se trouver le Yôkai. Si celui-ci esquivait, l’araignée et le clone de Byakuren se tenaient techniquement à l’affût. Il ne restait plus que quelques instants avant le dénouement de cette séquence, que le Minamoto souhaitait mettre à profit afin de se constituer une peau de diamant protectrice, en prévision d’une probable riposte.
Byakuren utilise le C2 Habile, le C1 Renfort et le C3 Nouvel Elément afin de durcir sa peau (armure / revêtement Shôton – Rang B).
MADE BY @ICE AND FIRE.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Lun 12 Juin - 21:11
Elle se tenait face à ses amis, les mains sur le pommeau de sa lame, les jointures blanches. La jeune femme avait déjà vécue pareil situation par le passé. Les Harpies apparaissent parfois dans la région. Jamais plus loin ceci dit, comme si quelque chose les en empêchaient. Peut-être cette histoire de Oni finalement ? Elle n’avait pas réellement le temps d’y réfléchir. Arme en main, elle était bien déterminée à agir contre ses camarades, faisant preuve de bien moins de pitié que contre Seichiro. Il faut dire qu’il n’y avait pas de raison politique de le faire.
Elle pointe la lame en direction de Kai et de Iou avant de faire déferler son chakra dans Fukusei Shotou. Une sphère de roche vient se former à l’extrémité de son arme avant de filer en direction de la poitrine de Kai qui vient s'effondrer quelques mètres plus loin. Une des sphères sur sa lame perd alors sa teinte. Iou lance alors une contre-attaque et fonce sur elle, pantin à la démarche incertaine prêt à en découdre. Elle fait alors le même geste, mais cette fois, ce n’est pas de la roche mais belle est bien une sphère d’éclair qui vient s’abattre sur son ancien camarade. Il se paralyse complètement avant de tomber au sol. Elle ne lui laisse pas le temps de se remettre sur ses pieds et d’un mouvement de kenjutsu vient lui couper les jambes (Bukijutsu - C2.2 Bretteur démoniaque).
Ayane est furieuse de devoir en arriver là. Elle espère que le duo de Toge parvient à ses fins avec la Harpie. Il est probable que la créature vienne se servir de ses fils pour contrôler les vivants maintenant. Elle se précipite pour venir en renfort et voit un spectacle quelque peu inédit.
La Harpie se fait emporter dans une bourrasque et son corps semble désarticulé, comme si elle avait été endormie. L’épéiste se demande bien comment les Togejin ont fait. Toutefois à son douloureux réveil le volatile pousse un croassement perçant avant de plier ses ailes vers l’avant et faire tomber une pluie de projectile sur eux.
Elle se concentre pour libérer l’énergie emmagasinée dans son arme, la dernière sphère vient à s’éteindre en créant une bourrasque devant elle, la protégeant des projectiles ennemis. Alors qu’elle s’apprête à répliquer, elle constate que la Harpie en a profité pour s’enfuir.
Elle pointe la lame en direction de Kai et de Iou avant de faire déferler son chakra dans Fukusei Shotou. Une sphère de roche vient se former à l’extrémité de son arme avant de filer en direction de la poitrine de Kai qui vient s'effondrer quelques mètres plus loin. Une des sphères sur sa lame perd alors sa teinte. Iou lance alors une contre-attaque et fonce sur elle, pantin à la démarche incertaine prêt à en découdre. Elle fait alors le même geste, mais cette fois, ce n’est pas de la roche mais belle est bien une sphère d’éclair qui vient s’abattre sur son ancien camarade. Il se paralyse complètement avant de tomber au sol. Elle ne lui laisse pas le temps de se remettre sur ses pieds et d’un mouvement de kenjutsu vient lui couper les jambes (Bukijutsu - C2.2 Bretteur démoniaque).
Ayane est furieuse de devoir en arriver là. Elle espère que le duo de Toge parvient à ses fins avec la Harpie. Il est probable que la créature vienne se servir de ses fils pour contrôler les vivants maintenant. Elle se précipite pour venir en renfort et voit un spectacle quelque peu inédit.
La combinaison de vos attaques ont naturellement fait leurs effets. Créant une blessure de rang A à la créature.
La Harpie se fait emporter dans une bourrasque et son corps semble désarticulé, comme si elle avait été endormie. L’épéiste se demande bien comment les Togejin ont fait. Toutefois à son douloureux réveil le volatile pousse un croassement perçant avant de plier ses ailes vers l’avant et faire tomber une pluie de projectile sur eux.
Attention ! Ces plumes sont empoisonnées !
Elle se concentre pour libérer l’énergie emmagasinée dans son arme, la dernière sphère vient à s’éteindre en créant une bourrasque devant elle, la protégeant des projectiles ennemis. Alors qu’elle s’apprête à répliquer, elle constate que la Harpie en a profité pour s’enfuir.
Humm… ça ne me dit rien de bon. Peut-être qu’elle est partie chercher des amis ? Quoi que l’on fasse, il faut se décider. Soit on retourne à Seizan en sécurité, soit on va voir l’autre moineau en priant pour qu'il nous tue pas. Je vous laisse faire votre choix. Mon unique mission est maintenant de vous faire rentrer en vie chez vous.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Jeu 15 Juin - 22:48
Chasse ancestrale
Shizuka est ravie de constater que son attaque fait mouche et que celle de son partenaire également. Toute fière, bien que légèrement dégoûtée d'avoir utilisé du Ninjutsu élémentaire, elle s'octroie une fraction de seconde de joie et de répit, se tournant vers la Seizanjin pour voir comment cela se passe de son côté. Elle aussi a vaincue. Seule contre deux pantins, deux anciens amis. Elle n'a cependant pas le temps de s'émerveiller face à la cruauté d'Ayane que celle-ci les met en garde contre une attaque ennemie. Trop tard, la fidèle d'Izanami ne peut plus esquiver ou se défendre. Elle ne peut compter que sur sa vieille armure pour limiter la casse.
Elle serre les dents, protégeant ses organes vitaux de ses bras. Elle ne craint pas véritablement le poison du Yokai, la confection de poisons et d'antidotes étant ses spécialités. Mais peut-être est-elle trop confiante. Peut-être ferait-elle mieux de se méfier, il y a encore tant de choses que l'humanité ignore sur les Yokais.
La pluie de plumes stoppée, la Chunin constate trop tard la fuite de la créature pour pouvoir se lancer à sa poursuite afin de l'achever. Quelle terrible erreur que de laisser un ennemi aussi dangereux fuir. La scientifique arrive à la même conclusion que la rousse : le sale volatile est peut-être parti chercher des renforts, ce qui serait clairement inquiétant pour eux. La prêtresse d'Inari lance un regard à son double qui se met alors à transmettre toutes les informations qu'il a obtenu auprès du Tengu.
Je ne suis pas sûre que nous ayons le temps de rallier le village avant que la Harpie revienne si celle-ci est bien partie chercher des renforts.
Dans ce cas et en me basant sur les informations que mon clone a recueilli, je pense que rejoindre le Tengu serait donc l'option la plus intéressante pour nous, surtout au niveau survie.
Dans ce cas et en me basant sur les informations que mon clone a recueilli, je pense que rejoindre le Tengu serait donc l'option la plus intéressante pour nous, surtout au niveau survie.
La femme à la chevelure d'ivoire marque néanmoins une courte pause, son visage trahissant l'hésitation qui la gagne. Il existe malheureusement toujours la possibilité que le Yokai ailé se retourne contre eux.
Cependant, il ne faut pas oublié que nous avons attaquer et blessé la Harpie, ce qui serait susceptible de mécontenter le Tengu s'ils sont vraiment alliés même s'il ne s'agissait que de légitime défense.
Le regard de Shizuka se pose sur Byakuren. En tant que Jonin, c'est à lui que revient la décision finale, ce qui l'arrange bien. Si elle peut éviter de porter le poids d'une telle décision, cela l'arrange bien. Elle tourne finalement la tête en direction des cadavres.
Dans tous les cas, il va falloir transporter le corps de Seichiro que j'aimerais examiner... Et certainement ceux de nos deux amis Seizanjin. Nous ne pouvons pas les laisser là, comme ça.
Evidemment, si elle peut récupérer discrètement un organe ou deux, elle ne dira pas non.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Sam 17 Juin - 10:28
Chasse ancestrale
ft. Seizan (Ayane) & Usui Shizuka.
La combinaison d’attaques des Togejins avait atteint sa cible avec succès, projetée par la bourrasque de Shizuka, tandis que sa démarche légèrement catatonique témoignait de l’illusion dont elle avait été victime. Naturellement, la Harpie ne comptait nullement se laisser faire, et il ne fallut attendre que quelques instants avant qu’elle ne déclenche sa riposte. Une nuée de plumes acérées, précédée d’un cri strident, fondait désormais sur le duo de prêtres. C’est alors qu’une nouvelle rafale se manifesta sur le champ de bataille, mais il s’agissait cette fois-ci de l’œuvre d’Ayane, grâce aux multiples affinités absorbées par son arme démoniaque. Une once de soulagement se saisissait de Byakuren, ravi de ne guère avoir à gérer une telle attaque qui apparemment, était probablement empoisonnée.
Le Yôkai prit subséquemment la fuite, laissant au Souhei quelques moments afin de constater la manière dont la Seizanjin semblait avoir neutralisé ses anciens coéquipiers avec autorité. La poitrine de Kai avait a priori été perforée par un épieu de roche, tandis que les jambes de Iou avait été sectionnées. Une vision plutôt sinistre mais inévitable ; après tout, il ne s’agissait plus de leurs anciens camarades, mais bien de leur dépouille contrôlée par l’ennemi. Le groupe n’avait toutefois guère le temps de pleurer ses morts, en ce que la Harpie était potentiellement partie alerter des renforts. Une perspective encore plus inquiétante que la situation dans laquelle il se trouvait juste avant de l’affronter.
La scientifique avait également mis en avant les informations recueillies par son clone, et l’ouverture d’esprit du Tengu rencontré. Dans le doute quant aux agissements de la Harpie, l’opportunité de rencontrer directement cet autre Yôkai faisait pencher la balance vers la suggestion de la prêtresse. Les chances de survie étaient peut-être légèrement plus accrues ou identiques, mais à cela s’ajoutait cette occasion diplomatique unique. En revanche, il était vrai que le trio avait attaqué la Harpie, quand bien même s’étaient-ils strictement défendus.
Le regard de l’impérial avait d’abord croisé celui de sa partenaire, qu’il suivait désormais en direction des cadavres de leurs amis défunts. Une certaine gravité pouvait se lire sur le fasciés du jeune homme, dont la tristesse était encore un tant soit peu endiguée par la tension et l’urgence des circonstances ; pour combien de temps encore. Dans tous les cas, la noble soulevait un autre point important. Le prêtre d’Amaterasu acquiesça d’un geste de la tête, avant de se retourner en direction de son Bunshin, comprenant la nouvelle tâche qui lui était assignée. Se dirigeant vers la dépouille de Seichiro, le clone de Byakuren se mit à porter le corps inanimé, avant de le déposer sur le dos de l’araignée de Shizuka qui souhaitait l’examiner.
Le Yôkai prit subséquemment la fuite, laissant au Souhei quelques moments afin de constater la manière dont la Seizanjin semblait avoir neutralisé ses anciens coéquipiers avec autorité. La poitrine de Kai avait a priori été perforée par un épieu de roche, tandis que les jambes de Iou avait été sectionnées. Une vision plutôt sinistre mais inévitable ; après tout, il ne s’agissait plus de leurs anciens camarades, mais bien de leur dépouille contrôlée par l’ennemi. Le groupe n’avait toutefois guère le temps de pleurer ses morts, en ce que la Harpie était potentiellement partie alerter des renforts. Une perspective encore plus inquiétante que la situation dans laquelle il se trouvait juste avant de l’affronter.
« Je peux percevoir la signature chakratique de la Harpie sur une longue distance, ce qui pourrait me permettre de définir un itinéraire susceptible de l'éviter. Cependant, il y a des chances qu'au moins l'un de ces éventuels renforts puisse remonter notre piste via notre odeur ou d’autres traces, et dans le cas contraire, je doute qu'ils nous cherchent tous au même endroit. Même en évitant la Harpie, nous risquerions toujours de tomber sur ses alliés. Comme le souligne Shizuka, la route vers le village reste longue, et je ne doute pas que ces Yôkais déploieraient tous leurs efforts afin de nous localiser le long du trajet. A moins que l’ennemi ait tout simplement fui, mais je ne sais pas s’il serait plus raisonnable de partir de ce principe. »
La scientifique avait également mis en avant les informations recueillies par son clone, et l’ouverture d’esprit du Tengu rencontré. Dans le doute quant aux agissements de la Harpie, l’opportunité de rencontrer directement cet autre Yôkai faisait pencher la balance vers la suggestion de la prêtresse. Les chances de survie étaient peut-être légèrement plus accrues ou identiques, mais à cela s’ajoutait cette occasion diplomatique unique. En revanche, il était vrai que le trio avait attaqué la Harpie, quand bien même s’étaient-ils strictement défendus.
« Je pense effectivement que nous rendre auprès du Tengu reste la meilleure option qui se présente à nous, quand bien même comporte-t-elle ses risques. Il est vrai que nous avons blessé son alliée. D’un autre côté, le fait que nous n’ayons pas fui pourrait également attester de notre bonne foi, et que nous n’avons rien à nous reprocher. »
Le regard de l’impérial avait d’abord croisé celui de sa partenaire, qu’il suivait désormais en direction des cadavres de leurs amis défunts. Une certaine gravité pouvait se lire sur le fasciés du jeune homme, dont la tristesse était encore un tant soit peu endiguée par la tension et l’urgence des circonstances ; pour combien de temps encore. Dans tous les cas, la noble soulevait un autre point important. Le prêtre d’Amaterasu acquiesça d’un geste de la tête, avant de se retourner en direction de son Bunshin, comprenant la nouvelle tâche qui lui était assignée. Se dirigeant vers la dépouille de Seichiro, le clone de Byakuren se mit à porter le corps inanimé, avant de le déposer sur le dos de l’araignée de Shizuka qui souhaitait l’examiner.
« Ayane-san, si vous avez besoin d’aide afin de transporter vos camarades, n’hésitez pas. Pendant que nous nous dirigeons vers le Tengu, le clone de Shizuka pourrait également nous faire part de son compte-rendu, si bien que nous aurons tous les détails nécessaires lorsque nous nous trouverons à notre tour face à lui. »
MADE BY @ICE AND FIRE.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Jeu 22 Juin - 20:11
Longue palabre pour prendre une décision. Voilà qui ne lui plait pas vraiment, elle demeure une femme d’action et entendre les deux Togejin hypothétiser sur les événements à venir n’est pas une chose très rassurante pour elle. Ses doigts s’agitent sur le pommeau de son arme tandis que ses camarades se mettent d’accord quand à rendre visite au “grand moineau” qui risque tout aussi bien de les couper en deux. Les arguments sont valables d’un côté comme de l’autre. Difficile en réalité de prendre une décision la plus sûre possible. De toute manière il n’y avait qu’à voir l'étendue du dégât. Six Hommes sont venus, seuls trois restent en course. Un fiasco presque total quand on sait qu’ils ne sont même pas en mesure d’affirmer avoir eux-même tuer la bête.
Comme pour confirmer la décision de ses camarades du jour, l’épéiste réitère ses paroles :
En d’autres termes : je ne prends pas la décision finale. Il faut dire que l’incident diplomatique ne semble pas bien loin, surtout quand on voit le pantin désarticulé encore empêtré dans le cristal et qui était un Jonin au même titre que l’argenté devant elle. Ayane soulève toutefois un sourcil interloqué quand Shizuka mentionne le fait de ramener ses deux camarades Seizanjin au village.
L’équipe se met en route en direction de la clairière que le clone avait au préalable quitté, à la recherche du Tengu censé leur apporter un minimum de sécurité.
Comme pour confirmer la décision de ses camarades du jour, l’épéiste réitère ses paroles :
Quoi que vous fassiez je vous suis.
En d’autres termes : je ne prends pas la décision finale. Il faut dire que l’incident diplomatique ne semble pas bien loin, surtout quand on voit le pantin désarticulé encore empêtré dans le cristal et qui était un Jonin au même titre que l’argenté devant elle. Ayane soulève toutefois un sourcil interloqué quand Shizuka mentionne le fait de ramener ses deux camarades Seizanjin au village.
Inutile de s’encombrer de Kai et Iou. Nous avons l’habitude au village de ne pas pouvoir ramener les nôtres, ce n’est pas l’une de nos priorités, quand bien même cela reste plus plaisant pour les familles. Je vous aiderais toutefois avec Seichiro si c'est votre souhait. Je ne veux pas de problème.
L’équipe se met en route en direction de la clairière que le clone avait au préalable quitté, à la recherche du Tengu censé leur apporter un minimum de sécurité.
Yokai
Créatures du monde de Yomi, enfants d'Izanami
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Jeu 22 Juin - 20:13
Le morceau de bois casse dans ses mains et le Tengu le jette au loin de frustration. Ce jeu ne l’amuse plus, il aimerait bien avoir une autre distraction. Peut-être un petit combat avec un Oni, quelque chose du genre. Il faut dire que s’il revient avec non pas un mais deux trophées il serait accueillit avec les égards qui lui sont dus. Difficile de se faire respecter des siens en ne faisant rien. De plus, la mort de l’Oni peut être une chance pour les Tengus d'agrandir leur territoire ou tout du moins de le “récupérer”. Il doit cependant avouer qu’il agit de sa seule initiative et que cela peut aussi être très mal vu par le chef.
Soupire. Réflexe typiquement humain.
Il porte sa main à son oreille pour amplifier les sons autour de lui. Il entend des pas, plusieurs personnes. Peut-être est-ce enfin le moment pour lui de se dégourdir les serres. Naturellement la créature se met sur ses gardes, quittant la position assise, un sourire carnassier vient alors fendre son visage. Il sent son cœur battre un peu plus vite dans sa poitrine, l’adrénaline lui parcourt les veines et naturellement ses plumes se dressent de plaisir. Il guette l’orée de sa clairière se demandant ce qui peut bien en surgir.
Soupire déçu.
Il voit des humains se profiler à l’horizon et reconnaît l’une d’entre elles. Ils semblent toutefois agares sommes toute ont-ils rencontré son joyeux ami volatile. Il aurait toutefois aimé quelque chose de plus consistant pour tromper son ennui. Les Hommes ne sont pas très drôles. Du moins les trouvent-ils particulièrement idiot et pour reprendre le cheminenement de sa pensée précédente trouvent qu’ils agissent beaucoup trop comme des fourmis. Inutile donc de venir les piquer de son arme, il n’y gagnera rien sauf une légère minute de plaisir à les voir courir en tous sens. Toutefois, ils ont parfois des conversations amusantes, des phrases simples telles que : “ne me faites pas de mal créature de la nuit”. Il se demande à chaque fois pourquoi le terme “nuit” alors qu’il agissait bien plus souvent en plein “jour”.
Il amorce un geste pour interpeller le petit groupe à avancer et comme s’ils étaient ses amis ou du moins ses invités, il leur désigne le sol comme place assise.
Il dévisage chacun des membres de ce groupe d’humain et sent particulièrement la froideur et la haine de la femme aux cheveux flamboyants. Sans doute doit-il se méfier d’une telle velléité, mais il sait qu’elle ne fera aucun geste pour l’attaquer aux risques de se faire rapidement décapité.
Un sourire féroce se dessine sur sa face rouge. Peut-on seulement faire confiance à un Tengu ?
Soupire. Réflexe typiquement humain.
Il porte sa main à son oreille pour amplifier les sons autour de lui. Il entend des pas, plusieurs personnes. Peut-être est-ce enfin le moment pour lui de se dégourdir les serres. Naturellement la créature se met sur ses gardes, quittant la position assise, un sourire carnassier vient alors fendre son visage. Il sent son cœur battre un peu plus vite dans sa poitrine, l’adrénaline lui parcourt les veines et naturellement ses plumes se dressent de plaisir. Il guette l’orée de sa clairière se demandant ce qui peut bien en surgir.
Soupire déçu.
Il voit des humains se profiler à l’horizon et reconnaît l’une d’entre elles. Ils semblent toutefois agares sommes toute ont-ils rencontré son joyeux ami volatile. Il aurait toutefois aimé quelque chose de plus consistant pour tromper son ennui. Les Hommes ne sont pas très drôles. Du moins les trouvent-ils particulièrement idiot et pour reprendre le cheminenement de sa pensée précédente trouvent qu’ils agissent beaucoup trop comme des fourmis. Inutile donc de venir les piquer de son arme, il n’y gagnera rien sauf une légère minute de plaisir à les voir courir en tous sens. Toutefois, ils ont parfois des conversations amusantes, des phrases simples telles que : “ne me faites pas de mal créature de la nuit”. Il se demande à chaque fois pourquoi le terme “nuit” alors qu’il agissait bien plus souvent en plein “jour”.
Alors ? Vous avez rencontré mon “ami” ? Il semble vous avoir donné du fil à retordre. Il faut dire qu’ils sont particulièrement idiot mais coriace.
Il amorce un geste pour interpeller le petit groupe à avancer et comme s’ils étaient ses amis ou du moins ses invités, il leur désigne le sol comme place assise.
Vous ne craignez plus rien. Il ne bravera pas mon autorité et je m’ennuie, un peu de “conversation” comme vous aimez appeler vos babillements ne peut qu’être intéressant. Toutefois mon temps et précieux, d’autant plus que le cadavre attirera d’autres chasseurs. Du moins je l’espère.
Il dévisage chacun des membres de ce groupe d’humain et sent particulièrement la froideur et la haine de la femme aux cheveux flamboyants. Sans doute doit-il se méfier d’une telle velléité, mais il sait qu’elle ne fera aucun geste pour l’attaquer aux risques de se faire rapidement décapité.
Faisons un jeu simple. Je ne connais pas grand chose des coutumes humaines, mais j’aime à vous entendre raconter des sornettes aussi grosses que vos égaux. Racontez-moi une blague et si je rie je répondrais à l’une de vos questions. Chacun à votre tour. Après cela, ce sera à moi de poser une question à vous trois. Si vous répondez correctement vous pourrez partir.
Un sourire féroce se dessine sur sa face rouge. Peut-on seulement faire confiance à un Tengu ?
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Dim 25 Juin - 11:42
Chasse ancestrale
Shizuka observe la Seizanjin avec une certaine attention. Elle n'aimerait pas avoir de problèmes avec elle et elle a la sensation qu'elle est assez sanguine ou du moins, qu'elle a du mal à tenir en place. Cependant, il semblerait que la rousse ne veuille pas non plus avoir de problèmes, ce qui est certainement la raison pour laquelle elle se place en tant que suiveuse et ne semble pas vouloir prendre part aux discussions. Ou peut-être est-ce par respect de la hiérarchie ? Il est vrai que le Prince Impérial est un Jonin et donc, plus gradé qu'elle. Même si les villages sont différents, la hiérarchie reste la même.
Ayane ne semble pas vouloir s'embarrasser des cadavres de ses camarades, refusant poliment la proposition de Byakuren tout en proposant son aide pour transporter la carcasse de Seichiro. La femme à la chevelure blanche tient véritablement à l'emporter avec eux. Officiellement, parce que c'est un Jonin et qu'étudier son corps pourrait être utile. Officieusement, pour récupérer quelques morceaux à des fins expérimentales.
Tout le monde d'accord, le groupe se met en route. Direction : le Tengu. Sur le chemin, le clone de la Chunin de Toge raconte tout ce qu'il a appris avant de disparaître. Il serait dommage d'attirer la suspicion de la créature. Comme présenté par le double, la créature ne semble pas agressive ou du moins, elle parle avant d'agir. Bien qu'elle ait été prévenue, la fidèle d'Izanami reste surprise par le degré d'intelligence que l'oiseau humanoïde semble manifester.
Nous avons été un peu surpris par ses capacités...
Trois de nos camarades sont morts mais grâce à vous, nous avons survécus.
Je vous remercie infiniment.
Trois de nos camarades sont morts mais grâce à vous, nous avons survécus.
Je vous remercie infiniment.
Se fiant à la gestuelle du Tengu, la prêtresse d'Inari s'approche et s'assoit par terre, déposant le cadavre de Seichiro. Elle est rassurée d'entendre que la Harpie ne reviendra pas les attaquer grâce à la présence de l'oiseau. Shizuka hausse cependant un sourcil, surprise d'apprendre qu'il souhaite discuter avec eux. Elle se demande s'il existe beaucoup de Yokais comme lui, si tous les Tengu agissent de la même façon.
La surprise et le réconfort disparaissent aussi rapidement qu'ils sont venus lorsque l'oiseau humanoïde dit qu'ils ne pourront partir que s'ils répondent correctement. Mais que veut dire correctement ? Vont-ils mourir s'ils ne parviennent pas à le faire rire ou s'ils disent quelque chose qui ne lui plait pas ? Comment plaire à une créature qui n'obéit pas aux mêmes règles et aux mêmes envies que les humains ?
Comment le chasseur attire les lapins ?
...Il fait le cri de la carotte.
A vrai dire, l'humour n'a jamais été le point fort de Shizuka. Elle même en est consciente. Elle espère néanmoins que sa blague n'aura pas été horrible au point d'énerver le Yokai et que ses partenaires sauront faire mieux qu'elle.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Sam 1 Juil - 10:26
Chasse ancestrale
ft. Seizan (Ayane) & Usui Shizuka.
La réponse d'Ayane ne surprenait qu'à moitié le prince, bien au fait que les Seizanjins n'étaient guère les plus sentimentaux des quatre grands villages d'Onogoro. L'aspect pratique et le pragmatisme restaient bien souvent leur boussole, et la jeune femme estimait ainsi qu'il était inutile de s'encombrer de la dépouille de ses camarades. Une décision que Byakuren pouvait respecter, quand bien même son propre choix et celui de sa partenaire avait été différent – ne serait-ce que dans une perspective scientifique. Naturellement, il s'agissait principalement de considérations plus morales, affectives, et dictées par le rang de Seichiro, qui avaient motivé l'impérial, mais il n'allait point s'offusquer que d'autres fassent autrement avec leurs défunts. En tant que prêtre, il ressentait une forme de gêne vis-à-vis de ce traitement, mais en tant que soldat, il comprenait cette différence de priorités.
Le trio s'était finalement mis en marche en direction du Tengu, qui conformément au témoignage du clone de la prêtresse, se montrait plutôt cordial face aux humains se présentant cette fois directement à lui. Un certain soulagement s'emparait du Souhei, qui restait toutefois sur ses gardes. C'était également la première fois qu'il rencontrait un Yôkai de ce calibre, ce qui entretenait sans mal en son être la subsistance d'une tension non-négligeable, quand bien même était-il plus rassuré que quelques instants qu'auparavant. Une grande curiosité et une pointe de fascination frayaient également leur chemin dans ce creuset d'émotions où la tristesse et le deuil restaient plus que jamais prégnants. Tout comme lui, le Tengu nourrissait une piètre opinion de cette Harpie, parlant péjorativement de cette espèce comme on aurait pu l'imaginer parler des humains. Il était apparemment le leader de leur duo ou de leur escouade, et ses paroles semblaient garantes d'une sécurité salvatrice ; pour l'instant.
Cependant, s'ils voulaient obtenir des réponses à leurs questions ou à d'éventuelles propositions, et même repartir tranquillement, les membres du groupe devaient raconter une blague à ce nouvel interlocuteur, et parvenir à le faire rire. Une demande a priori saugrenue et inattendue, qui avait clairement surpris Byakuren, bien que son expression parvenait à rester plus ou moins neutre afin de dissimuler sa circonspection, entremêlée à la fois d'amusement et d'appréhension. Shizuka fut alors la première à se lancer. Fidèle à elle-même, elle délivra une prestation conforme à ce que le Jounin connaissait d'elle, tentant de se retenir de rire face à la médiocrité – ou au génie – de l'humour de la demoiselle. L'un de ses amis venait de trépasser, et pourtant, dans cette obscurité la plus absolue, l'humour de Shizuka lui décrochait un sourire qu'il ne pouvait contenir. Faisait-elle semblant d'être si mauvaise en ce domaine ? Était-elle un prodige de la comédie ? Le Tengu allait délivrer son verdict.
Le ton du prêtre d'Amaterasu se voulait comme à l'accoutumée avenant et respectueux. Il n'était point particulièrement confiant en ses aptitudes de comédien, loin d'égaler l'étoile montante de Toge qui venait de le précéder – et probablement de sécuriser une carrière au Théâtre Saruwaka-Za. En tant que moine, il connaissait notamment des blagues religieuses de plus ou moins mauvais goût, et c'est ainsi qu'il se lança...
Le trio s'était finalement mis en marche en direction du Tengu, qui conformément au témoignage du clone de la prêtresse, se montrait plutôt cordial face aux humains se présentant cette fois directement à lui. Un certain soulagement s'emparait du Souhei, qui restait toutefois sur ses gardes. C'était également la première fois qu'il rencontrait un Yôkai de ce calibre, ce qui entretenait sans mal en son être la subsistance d'une tension non-négligeable, quand bien même était-il plus rassuré que quelques instants qu'auparavant. Une grande curiosité et une pointe de fascination frayaient également leur chemin dans ce creuset d'émotions où la tristesse et le deuil restaient plus que jamais prégnants. Tout comme lui, le Tengu nourrissait une piètre opinion de cette Harpie, parlant péjorativement de cette espèce comme on aurait pu l'imaginer parler des humains. Il était apparemment le leader de leur duo ou de leur escouade, et ses paroles semblaient garantes d'une sécurité salvatrice ; pour l'instant.
Cependant, s'ils voulaient obtenir des réponses à leurs questions ou à d'éventuelles propositions, et même repartir tranquillement, les membres du groupe devaient raconter une blague à ce nouvel interlocuteur, et parvenir à le faire rire. Une demande a priori saugrenue et inattendue, qui avait clairement surpris Byakuren, bien que son expression parvenait à rester plus ou moins neutre afin de dissimuler sa circonspection, entremêlée à la fois d'amusement et d'appréhension. Shizuka fut alors la première à se lancer. Fidèle à elle-même, elle délivra une prestation conforme à ce que le Jounin connaissait d'elle, tentant de se retenir de rire face à la médiocrité – ou au génie – de l'humour de la demoiselle. L'un de ses amis venait de trépasser, et pourtant, dans cette obscurité la plus absolue, l'humour de Shizuka lui décrochait un sourire qu'il ne pouvait contenir. Faisait-elle semblant d'être si mauvaise en ce domaine ? Était-elle un prodige de la comédie ? Le Tengu allait délivrer son verdict.
« Je vous fais part de toutes nos salutations, mais je suppose que les présentations seront éventuellement de mise lorsque nous nous serons acquittés de votre demande. »
Le ton du prêtre d'Amaterasu se voulait comme à l'accoutumée avenant et respectueux. Il n'était point particulièrement confiant en ses aptitudes de comédien, loin d'égaler l'étoile montante de Toge qui venait de le précéder – et probablement de sécuriser une carrière au Théâtre Saruwaka-Za. En tant que moine, il connaissait notamment des blagues religieuses de plus ou moins mauvais goût, et c'est ainsi qu'il se lança...
« Un Carboniste invite son frère Jashiniste chez lui, afin de lui présenter sa nouvelle conquête. Il est très excité et espère qu'elle lui fera une bonne impression, car son opinion compte beaucoup pour lui. Il décide donc de sortir le grand jeu, et de mettre les petits plats dans les grands, afin de le recevoir dans les meilleures conditions et qu'il soit de bonne humeur : très aimable, bien habillé, grand cru pour accompagner le dîner. Tout le monde passe une très bonne soirée, et peu après, il demande à son frère : "Alors, est-ce que tu l'as trouvée à ton goût ?". Celui-ci répond "Trop cuite pour moi, je les préfère saignantes.". »
MADE BY @ICE AND FIRE.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Lun 10 Juil - 15:08
Dubitative l’épéiste n’en demeurait pas moins sur ses gardes face à la créature qui était apparue devant eux. Elle savait que leurs chances étaient minces si ce dernier venait à les attaquer, d’autant plus que personne ne savait ou avait bien pu aller la Harpie. Peut-être allait-elle rejoindre le Tengu pour venir ensuite les accueillir. Toutes les hypothèses se bousculent dans la tête de la jeune femme et aucune ne finit bien.
Elle aide le duo avec le corps de Seichiro, tout en faisant la remarque qu’un homme mort pèse toujours une tonne. Elle tient toujours son arme à la main par simple réflexe tout en sachant qu’elle n’a pas pris le temps de la recharger avec Byakuren et que au demeurant elle ne devra compter que sur ses techniques d'escrime.
Quand le Tengu les invite à s’asseoir elle est suspicieuse et avant de poser son fessier au sol elle tâte le terrain du bout du pied à la recherche d’un quelconque piège. Bien que cela puisse paraître impolie Ayane n’en a strictement rien à faire et son regard ne lâche pas le volatile des yeux. Bien entendu le petit groupe ne pouvait pas s’en tirer à si bon compte et le yokai souhaitait jouer à un jeu. Jeu dont le lot gagnant serait la liberté, tout du moins c’est ce que laissait supposer une petite lecture entre les lignes. Elle se serait volontiers abstenue de participer à cette odieuse mascarade, mais avait-elle réellement le choix ?
Un rapide coup d'œil à ses coéquipiers lui laissait à penser qu’il ne fallait pas qu’elle fasse de vague et qu’elle laisse Byakuren expérimenter ses désirs de diplomate. Encore une étrange idée venant de Toge.
C’est Shizuka qui s’exprime la première, une blague véritablement… Nul. Ayane soulève un sourcil d’incompréhension mais ne fait aucune remarque. Quand c’est au tour de Byakuren, elle se retient de pouffer. Aucun doute qu’elle est bien bonne celle-la. Toutefois quand ce fut son tour, elle en menait moins large. Cherchant rapidement dans son lexique de blague quelques choses qui pourrait au moins être entendu par les oreilles de tous, elle se râcle la gorge et prononce le plus sérieusement du monde :
Sa blague la fit sourire elle-même, simple, efficace, valable pour tous les âges et toutes les oreilles. Elle en avait d’autres en stock, mais elles étaient plus efficaces autour d’un verre.
Elle aide le duo avec le corps de Seichiro, tout en faisant la remarque qu’un homme mort pèse toujours une tonne. Elle tient toujours son arme à la main par simple réflexe tout en sachant qu’elle n’a pas pris le temps de la recharger avec Byakuren et que au demeurant elle ne devra compter que sur ses techniques d'escrime.
Quand le Tengu les invite à s’asseoir elle est suspicieuse et avant de poser son fessier au sol elle tâte le terrain du bout du pied à la recherche d’un quelconque piège. Bien que cela puisse paraître impolie Ayane n’en a strictement rien à faire et son regard ne lâche pas le volatile des yeux. Bien entendu le petit groupe ne pouvait pas s’en tirer à si bon compte et le yokai souhaitait jouer à un jeu. Jeu dont le lot gagnant serait la liberté, tout du moins c’est ce que laissait supposer une petite lecture entre les lignes. Elle se serait volontiers abstenue de participer à cette odieuse mascarade, mais avait-elle réellement le choix ?
Un rapide coup d'œil à ses coéquipiers lui laissait à penser qu’il ne fallait pas qu’elle fasse de vague et qu’elle laisse Byakuren expérimenter ses désirs de diplomate. Encore une étrange idée venant de Toge.
C’est Shizuka qui s’exprime la première, une blague véritablement… Nul. Ayane soulève un sourcil d’incompréhension mais ne fait aucune remarque. Quand c’est au tour de Byakuren, elle se retient de pouffer. Aucun doute qu’elle est bien bonne celle-la. Toutefois quand ce fut son tour, elle en menait moins large. Cherchant rapidement dans son lexique de blague quelques choses qui pourrait au moins être entendu par les oreilles de tous, elle se râcle la gorge et prononce le plus sérieusement du monde :
Deux grains de sable marchent dans le désert de Sakyuu, l’un d’eux dit à l’autre : Ne te retourne pas. Je crois qu’on est suivis…
Sa blague la fit sourire elle-même, simple, efficace, valable pour tous les âges et toutes les oreilles. Elle en avait d’autres en stock, mais elles étaient plus efficaces autour d’un verre.
Yokai
Créatures du monde de Yomi, enfants d'Izanami
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Lun 10 Juil - 15:15
Il attendait impatiemment que l’un des trois commence, peut-être y trouverait-il du plaisir, du moins plus qu’en discutant avec les Harpies c’est certain. Les humains semblent plus évoluer intellectuellement bien qu’ils emplissent leur cervelle de bien des inepties. Son regard se porte sur la femme aux cheveux d’argent. Il écoute avec attention le début et éclate de rire sur la fin de sa blague. Dire que c’est pour la blague en elle-même serait sans doute un peu trop présomptueux, mais elle fait écho à quelque chose de plus grand et profondément comique pour le Tengu. Son rire ne semble d’ailleurs pas humain, mais plus semblable à un cri d’oiseau se moquant des passants.
C’est au tour de l’homme à la même teinte de cheveux. Le Tengu avait envie de leur demander s’ils avaient un lien de famille, mais sa curiosité était rapidement éclipsée par la blague de l’humain. Finalement, il n’était pas certain que c'était une blague, ou du moins il ne la comprenait pas.
Il se détourne de l’humain pour fixer la dernière du trio. Elle lui lance des regards noirs depuis son arrivée mais il l’ignore volontiers. Il ne peut cependant pas dire qu’elle manque d’humour car sa blague sur les grains de sable le fait également rire.
Il croise ses bras carmin sur sa poitrine et attend que l’un d’eux se décide. Il comprend toutefois que cela mérite réflexion. Il est cependant étonné de voir la femme aux cheveux cramoisi parler la première.
Elle désigne son compagnon aux cheveux blancs et le Tengu accepte d’un hochement de tête. L’un ou l’autre peu lui importe.
Hahaha vous êtes bien bête vous les humains. Depuis quand la carotte fait des cris ? Hahaha elle est bien bonne. Tu auras droit à une question. Au suivant !
C’est au tour de l’homme à la même teinte de cheveux. Le Tengu avait envie de leur demander s’ils avaient un lien de famille, mais sa curiosité était rapidement éclipsée par la blague de l’humain. Finalement, il n’était pas certain que c'était une blague, ou du moins il ne la comprenait pas.
Je ne sais pas c’est quoi un “Carboniste” et un “Jashiniste”. Nous n’avons pas d’équivalent chez nous. Sans doute un concept humain aussi idiot que la carotte ou un prétexte pour vous entretuer. Navré c’était pas drôle.
Il se détourne de l’humain pour fixer la dernière du trio. Elle lui lance des regards noirs depuis son arrivée mais il l’ignore volontiers. Il ne peut cependant pas dire qu’elle manque d’humour car sa blague sur les grains de sable le fait également rire.
Totalement idiot mais j’apprécie, au même titre que la carotte. J’avoue être bon public. Les gagnants ont donc le droit à une question et je vous poserais ensuite la mienne.
Il croise ses bras carmin sur sa poitrine et attend que l’un d’eux se décide. Il comprend toutefois que cela mérite réflexion. Il est cependant étonné de voir la femme aux cheveux cramoisi parler la première.
J’aimerais laisser passer ma chance et offrir à Byakuren l’occasion de poser une question. C’est possible ?
Elle désigne son compagnon aux cheveux blancs et le Tengu accepte d’un hochement de tête. L’un ou l’autre peu lui importe.
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Ven 14 Juil - 11:47
Chasse ancestrale
Shizuka vient cacher la moitié inférieur de son visage grimaçant. Elle se sent un peu honteuse par rapport à la blague qu'elle a faite, surtout après avoir entendu celle de Byakuren qui est bien plus élaborée et qui est plus logique. Elle est cependant rassurée par le fait que le Yokai ait ri, lui assurant une question -et potentiellement la vie sauve-. Ce qui s'avère d'ailleurs être une information intéressante puisque cela implique que ces créatures sont sensibles à des choses aussi subtiles que l'humour. Elle note également avec intérêt que la créature ne connaît pas les Jashinistes et les Carbonistes et donc qu'elle ne rit pas à la blague les concernant. Même si ce n'est pas très étonnant qu'un Yokai n'ait pas de lien avec des cultes, c'est rassurant dans le sens où cela implique que les Tengu ne risquent pas de se mettre en travers de l'éradication de ces cultes, là où les Torches Humaines pourraient potentiellement soutenir les Carbonistes.
La blague d'Ayane est un peu moins embarrassante que celle que la femme à la chevelure d'ivoire a faite néanmoins, elle est un peu du même genre : idiote. Le Tengu parvient cependant à la comprendre et rit de nouveau. Plus c'est bête et plus il semble apprécier la chose. La scientifique n'aime pas vraiment l'air moqueur de l'humanoïde-oiseau qui semble mépriser les humains mais elle tâche de ne rien en montrer. La survie avant tout. Elle doute être en mesure de se confronter à une créature de cet acabit pour l'instant, mais un jour, elle aura sa vengeance.
Ayane demande la possibilité de laisser sa question au Prince, visiblement peu intéressée à l'idée de converser avec un Yokai -ce qui n'est pas vraiment surprenant-. L'homme doit en être ravi en tant que chercheur du Bureau d'Etude des Yokais. La fidèle d'Izanami prend quelques instants pour réfléchir. Elle a tellement de question qu'elle aimerait poser au Tengu mais elle ne peut lui en poser qu'une. Laquelle choisir ? Devrait-elle privilégier une question qui servirait les intérêts de Toge et de l'humanité en général ou devrait-elle privilégier ses intérêts personnels ?
Peut-être qu'un Tengu saurait répondre à la question à laquelle Yata n'a pas su répondre. C'est dangereux de poser une telle question devant une étrangère -surtout lorsque celle ci à une dent contre les Yokais- mais elle ne veut pas laisser filer une telle opportunité.
J'ai entendu dire que Yomi no Kuni existait... Si c'est vrai, j'aimerais le trouver.
Sauriez-vous quelque chose qui pourrait me permettre d'atteindre ce royaume ?
Sauriez-vous quelque chose qui pourrait me permettre d'atteindre ce royaume ?
# Re: Aventure n°11 - Chasse ancestrale Mar 18 Juil - 17:46
Chasse ancestrale
ft. Seizan (Ayane) & Usui Shizuka.
La blague de Shizuka fut tout d’abord un succès retentissant ; du moins auprès du Tengu, Ayane haussant pour sa part un sourcil avec circonspection. L’important était sans doute que le Yôkai avait été diverti, quand bien même se moquait-il de la stupidité de ce qu’il venait d’entendre, voire de l’intelligence des humains en général. Un commentaire que Shizuka n’avait probablement pas pris bien, à en juger par sa gestuelle, tandis que Byakuren se sentait partagé entre l’amusement, le soulagement que leur interlocuteur ait semblé apprécier, et l’envie de réconforter la prêtresse. Après tout, elle venait peut-être de sauver leurs vies, quand bien même était-ce malgré elle !
La blague du prince paraissait quant à elle avoir manqué sa cible, même si ses partenaires l’avaient a priori bien reçue ! Apparemment, la créature ailée n’était guère familière avec les concepts de Carbonisme ou de Jashinisme, et n’avait donc pu totalement comprendre ce que le Souhei venait de raconter. Des explications parfaitement logiques, qui offraient quelques informations non-négligeables quant à la diffusion de ces cultes au-delà du cercle des humains. De par les similitudes entre les massacres de Fukuri et Kusatsu, et la potentielle implication des Onis dans l’apprentissage par certains Jashinistes, et même des Edenistes, de ce mystérieux dialecte tribal, le Jounin était parti du principe que ces religions étaient universellement connues. Le tableau était en réalité plus complexe.
Peut-être que ces informations pouvaient être utiles au Tengu, dans l’hypothèse où il n’en avait encore point eu connaissance. Certes, rien n’était encore sûr, mais il ne coûtait pas grand-chose de présenter les Jashinistes comme les possibles alliés des Onis, sur la base d’éléments crédibles. Si les Tengus se dressaient à leur tour contre ces cultistes, il s’agissait d’une excellente opération pour l’Empire, et eux-mêmes seraient désormais au courant que les ogres comptaient des humains renégats parmi leurs collaborateurs.
Enfin, ce fut au tour d’Ayane de raconter sa blague, à laquelle le prêtre d’Amaterasu ne put s’empêcher de sourire, lui qui avait vécu quelques années à Sakyuu. Une absurdité qui avait de nouveau fait mouche auprès du Yôkai, assurant probablement la vie sauve du trio ! Il offrait alors la possibilité aux gagnantes de lui poser une question, la Seizanjin décidant de céder sa place à son homologue de Toge. Une décision de prime abord surprenante, mais principalement de son point de vue de scientifique travaillant au Bureau d’Etude. Il se rappelait en effet l’ennui ou le scepticisme de la jeune femme, beaucoup moins enthousiaste à l’idée de communiquer avec un Yôkai que les deux moines. Peut-être estimait-elle que l’impérial tirerait davantage profit de ce qu’il pourrait bien demander.
Ce fut dans un premier temps Shizuka qui posa sa question ; et quel ne fut pas l’intérêt de Byakuren lorsqu’il entendit son énoncé, lui qui avait justement recruté la demoiselle et fondé cette unité, dans l’espoir de lever le plus de mystères possibles entourant les Yôkais, ainsi que leur origine religieuse officielle : Yomi no Kuni. Suspendu à la réponse du Tengu, il affichait malgré tout une expression neutre, contenant sa curiosité en repensant à la mort de son camarade. Une pensée qui continuait encore à envahir son esprit, tentant de faire le vide afin de se concentrer sur les propos de leur interlocuteur, et de lui-même trouver une question pertinente à poser.
Si sa question relative aux Sirènes revêtait un intérêt personnel indéniable, elle participait également d’une démarche plus large visant à éclaircir les origines de ces Yôkais, dont l’apparence était si proche des humains ; à l’instar du Wendigo que Kohaku affirmait avoir vu prendre forme humaine. De plus, cette question offrait une transition parfaite avec ce qui relevait d’une proposition diplomatique.
La blague du prince paraissait quant à elle avoir manqué sa cible, même si ses partenaires l’avaient a priori bien reçue ! Apparemment, la créature ailée n’était guère familière avec les concepts de Carbonisme ou de Jashinisme, et n’avait donc pu totalement comprendre ce que le Souhei venait de raconter. Des explications parfaitement logiques, qui offraient quelques informations non-négligeables quant à la diffusion de ces cultes au-delà du cercle des humains. De par les similitudes entre les massacres de Fukuri et Kusatsu, et la potentielle implication des Onis dans l’apprentissage par certains Jashinistes, et même des Edenistes, de ce mystérieux dialecte tribal, le Jounin était parti du principe que ces religions étaient universellement connues. Le tableau était en réalité plus complexe.
« Veuillez me pardonner. Le Carbonisme et le Jashinisme sont deux cultes pratiqués par certains humains, révérant respectivement les Kamis Kagutsuchi et Jashin. Nous avons d’ailleurs quelques raisons de croire que ces Jashinistes, puissent être associés d’une certaine manière à nos ennemis communs : les Onis. Si tel est le cas, peut-être serez-vous un jour amené à croiser leur route. »
Peut-être que ces informations pouvaient être utiles au Tengu, dans l’hypothèse où il n’en avait encore point eu connaissance. Certes, rien n’était encore sûr, mais il ne coûtait pas grand-chose de présenter les Jashinistes comme les possibles alliés des Onis, sur la base d’éléments crédibles. Si les Tengus se dressaient à leur tour contre ces cultistes, il s’agissait d’une excellente opération pour l’Empire, et eux-mêmes seraient désormais au courant que les ogres comptaient des humains renégats parmi leurs collaborateurs.
Enfin, ce fut au tour d’Ayane de raconter sa blague, à laquelle le prêtre d’Amaterasu ne put s’empêcher de sourire, lui qui avait vécu quelques années à Sakyuu. Une absurdité qui avait de nouveau fait mouche auprès du Yôkai, assurant probablement la vie sauve du trio ! Il offrait alors la possibilité aux gagnantes de lui poser une question, la Seizanjin décidant de céder sa place à son homologue de Toge. Une décision de prime abord surprenante, mais principalement de son point de vue de scientifique travaillant au Bureau d’Etude. Il se rappelait en effet l’ennui ou le scepticisme de la jeune femme, beaucoup moins enthousiaste à l’idée de communiquer avec un Yôkai que les deux moines. Peut-être estimait-elle que l’impérial tirerait davantage profit de ce qu’il pourrait bien demander.
« Je vous remercie, Ayane-san. »
Ce fut dans un premier temps Shizuka qui posa sa question ; et quel ne fut pas l’intérêt de Byakuren lorsqu’il entendit son énoncé, lui qui avait justement recruté la demoiselle et fondé cette unité, dans l’espoir de lever le plus de mystères possibles entourant les Yôkais, ainsi que leur origine religieuse officielle : Yomi no Kuni. Suspendu à la réponse du Tengu, il affichait malgré tout une expression neutre, contenant sa curiosité en repensant à la mort de son camarade. Une pensée qui continuait encore à envahir son esprit, tentant de faire le vide afin de se concentrer sur les propos de leur interlocuteur, et de lui-même trouver une question pertinente à poser.
« Ma question porterait sur un peuple que mes congénères humains appellent Sairens, ou Sirènes. Des créatures aquatiques dont l’apparence est réputée hybride, à la frontière entre les femmes humaines comme celles se trouvant face à vous, et les poissons ; notamment leur queue. Sauriez-vous comment il serait possible de rentrer en contact avec elles, ou toute information utile les concernant ? »
Si sa question relative aux Sirènes revêtait un intérêt personnel indéniable, elle participait également d’une démarche plus large visant à éclaircir les origines de ces Yôkais, dont l’apparence était si proche des humains ; à l’instar du Wendigo que Kohaku affirmait avoir vu prendre forme humaine. De plus, cette question offrait une transition parfaite avec ce qui relevait d’une proposition diplomatique.
« J’ai ouï dire que ce peuple, et plus généralement ceux que nous appelons – pardonnez-nous l’anthropocentrisme – les hommes-poissons, étaient d’ailleurs aux prises avec un type de créature aquatique que nous nommons Kraken. Une, ou des créatures, qui s’avèrent également problématiques pour de nombreux humains, tels que les pêcheurs ou tous ceux souhaitant partir en expédition par-delà les mers. Un ennemi commun, en somme. Il semblerait qu’à bien des égards, les différents peuples que nous incarnons disposent d’ennemis communs. Qu’il s’agisse des Krakens dans les eaux, ou bien des Onis sur la terre ferme. Ce n’est que mon point de vue personnel, mais je trouverais dommage de ne pas tenter de forger des alliances sur la seule base de préjugés ou d’un lointain passé, quand nous pourrions tous y gagner à nous associer dans le présent.
Naturellement, nombreux sont ceux qui disposent encore de réserves, indépendamment de leur espèce. C’est pourquoi je ne peux engager que ma propre parole, mais si vous le souhaitez, je peux demander à mon plus haut responsable s’il serait intéressé par une rencontre avec l’un des vôtres, afin d’étudier la question. Je ne peux garantir de réponse positive, mais si vous pensez que cela vaut la peine d’essayer, alors nous pourrions convenir d’un lieu et d’une date de rencontre entre nos dirigeants respectifs. Daichi-sama, mon supérieur direct et neveu de notre empereur, est un homme ouvert d’esprit. Dans le pire des cas, personne ne se montrerait au rendez-vous, mais nous aurions au moins essayé. »
Naturellement, nombreux sont ceux qui disposent encore de réserves, indépendamment de leur espèce. C’est pourquoi je ne peux engager que ma propre parole, mais si vous le souhaitez, je peux demander à mon plus haut responsable s’il serait intéressé par une rencontre avec l’un des vôtres, afin d’étudier la question. Je ne peux garantir de réponse positive, mais si vous pensez que cela vaut la peine d’essayer, alors nous pourrions convenir d’un lieu et d’une date de rencontre entre nos dirigeants respectifs. Daichi-sama, mon supérieur direct et neveu de notre empereur, est un homme ouvert d’esprit. Dans le pire des cas, personne ne se montrerait au rendez-vous, mais nous aurions au moins essayé. »
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