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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
    Genin de Seizan
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    Uchiyama Shion
    Quand on dit "je veux suffire" on ne réalise pas que c'est souvent déjà le cas [PV Ganryu] Profil12 MESSAGES : 52
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      Objet:

    Quand on dit "je veux suffire" on ne réalise pas que c'est souvent déjà le cas

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Je suis trop faible. Je suis trop lente. Mes entraînements ne suffisent pas. Il me faut faire plus, trouver un moyen de m'améliorer et d'atteindre le niveau supérieur, mais comment ? Tout cela me tournait en tête pratiquement à l'excès depuis qu'avait eu lieu mon entraînement avec mon cousin Kunao pour souligner mon entrée chez les épéistes des monts de fer. J'en étais venue à me demander pourquoi le Seizankage m'avait sélectionnée plutôt qu'un autre et si, vraiment, je méritais d'être la porteuse de Shozaisuru. Certes, user du Croc Blanc comme outil de comparaison était probablement stupide puisqu'il était, selon le bon jugement de la majorité des gens, l'un des meilleurs épéistes du village sinon le meilleur. Évidemment qu'en comparaison je ne pouvais qu'être inférieure, mais rien n'y faisait. Ma petite voix intérieure continuait de me narguer et le tout ne faisait qu'empirer lorsque mon esprit vagabondait en direction de ma meilleure amie, Saki. Je n'oubliais jamais la promesse que j'avais faite à ses parents de continuer à veiller sur elle et à la protéger telle une grande soeur... et culpabilisait atrocement de me dire que, peu importe que j'aie donné ma parole ou non, je serais incapable de la tenir en situation réelle. C'est que la kunoichi était bien plus forte que moi et que, mine de rien, essayer de la protéger ne servirait, à ce stade, qu'à lui mettre des bâtons dans les roues.

    Alors je m'étais levée à l'aurore ce matin là, comme à mes habitudes, et avais enfilé mes habits d'entrainement au kenjutsu. Après avoir avalé un petit déjeuner sommaire, j'avais noué ma longue chevelure chocolaté en une haute natte, maintenue en place par une solide boucle faite de la corde tressée écarlate que m'avaient justement offert les Kara, nombre d'années auparavant. Un symbole facilement reconnaissable pour ceux qui avaient déjà eu le plaisir d'admirer leurs jolies tenues agrémentées de ces mêmes cordons et qui représentait mon appartenance purement symbolique à leur famille ainsi que cette fameuse promesse. Ne me manquait plus qu'une petite gourde d'eau que j'attachai à ma ceinture, sur le côté droit, et mes katanas que je passai à cette même ceinture, du côté gauche cette fois, tranchant vers le haut dans leur fourreau respectif. Et voilà, j'étais fin prête à quitter ma demeure de marchande et à traverser la passerelle menant au pic des bourrasques.

    Je débutai l'entraînement avec un échauffement sommaire, commençant par de la course à pieds avant d'effectuer mes étirements consciencieusement. Si je voulais véritablement m'améliorer alors la dernière chose à faire était de travailler mon corps bêtement et d'en ressortir avec une blessure facilement évitable après tout. Tout cela fait, je m'étais adonnée au lever de poids de sortes de travailler différents groupes musculaires et, bien sûr, me préparai à finir sur mon entraînement au sabre. Sortant mon katana lambda de son fourreau, je me mis en position et commençai à effectuer des kata, répétant mes mouvements encore et encore dans l'espoir qu'ils se gravent en mes muscles et que, à force d'exécution, mes coups deviennent plus forts, plus rapides et plus précis.

    Au moment qui nous intéresse, le soleil était déjà haut dans le ciel et mes mains commençaient à trembler à force de m'être autant donnée. J'aurais probablement dû m'arrêter à ça, comprendre le message et admettre que mes limites du jour avaient été atteintes. Sauf que, dans ma petite tête de mule, j'y voyais une opportunité de dépasser mes limites, de creuser plus loin en moi pour y trouver des ressources insoupçonnées et peut-être enfin avoir l'impression de gagner du terrain. Malheureusement la vraie vie ne fonctionnait pas comme ça et, plutôt que d'entrer en une transe incroyable avec débordement de puissance capable de changer mes cheveux de couleur... Je sentis mon corps se ramollir et, l'instant suivant, l'un de mes genoux s'abimait par terre pendant que je me retrouvais forcée de planter ma lame dans le sol pour éviter de totalement m'effondrer.

    « Kuso...»

    C'était frustrant, terriblement frustrant. Allez, je devais juste me relever et m'y remettre. Juste une série de plus et ensuite j'arrêterais, juste ça. Pourvu qu'il n'y ait personne pour assister à ça. J'avais déjà bien assez honte.

    KoalaVolant
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
    Tadakatsu Ganryu
    dit l'Indéfectible, Jonin de Seizan
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    Tadakatsu Ganryu
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    Quand on dit "Je veux suffire"; On ne réalise pas souvent que c'est déjà le cas

    Feat Shion

    Quand on dit "je veux suffire" on ne réalise pas que c'est souvent déjà le cas [PV Ganryu] 416237_poster_l


    A peine était-il sorti de sa réunion avec Heizen et les membres de son escouade, que notre colosse avait filé tout droit en direction des terrains en terre battue du centre d’entraînement de Seizan no Sato. Il faut dire qu’après avoir assisté aux soudaines promotions au rang de jonin de Kunao, Urumi et Saki, le sang n’avait fait qu’un tour dans les veines de Ganryu. S’il était investi d’une profonde fierté à l’égard de ses petits protégés, et bien qu’il soit toujours leur supérieur au sein de l’Ao Oni no Ken, il voyait aussi l’écart qui les avait jadis séparé fondre à vitesse grand V. Ça avait réveillé en lui, une forme d’esprit de compétition qui ne s’était plus manifestée depuis bien longtemps.  Ajouté à cela, ce rôle de garde du corps personnel du vénérable kage qui venait de lui être confié pour la grande réunion à venir sur Jujou, l’excitation qui parcourrait tout son corps avait besoin d’être évacuée via un peu d’exercice.  

    Il n’éprouvait aucune jalousie à l’égard de ses camarades d’équipe. Après tout, il savait que sur certains points, il ne les égalerait jamais. La technique au sabre alliée à la vitesse pure du Kyuugeki (litt : le fulgurant) , la patience et la sagesse du Mökin (litt : l’oiseau de proie), la vivacité d’esprit et les nombreuses compétences en ninjutsu de la Shikisha (litt : l’instruite), ces surnoms que leur avait attribué Heizen n’avaient pas été choisis par hasard. Sur tous ces points, il existait un gouffre entre Ganryu et le reste de l’Ao. Cependant il avait une chose sur laquelle il gardait un avantage. Le colosse était aguerri, trop même... Il avait beau s’être assagi depuis qu’il avait été rappelé sur Seizan pour occuper ses fonctions de capitaine, son passé de soldat violent et solitaire lui avait permis de forger une détermination à toute épreuve. Là où ses jeunes camarades pouvaient encore ressentir la pression qui accompagne de nouvelles responsabilités. Ganryu disposait quand à lui d’une expérience du terrain en solitaire qui l’avait rodé avec les années. C’était d’ailleurs sur ce point qu’il comptait aider le reste de la bande pour les faire progresser. Il en était persuadé après avoir assisté à leur éclosion. La nouvelle génération de soldats à laquelle appartenaient les membres de l’Ao serait sûrement la plus douée de l’histoire de Seizan. Il avait donc l’intention de mettre tout en œuvre pour leur permettre d’atteindre leur plein potentiel.

    Alors qu’il pénétrait dans l’enceinte dédiée à la pratique du sabre, un bruit de sifflement cristallin vint tout à coup le sortir de ses pensés. Une jeune femme qu’il n’avait encore jamais vue, et dont la détermination affichée dans le regard semblait lutter contre une fatigue plus qu’apparente dans sa posture, était en train d’effectuer des séries de katas dans un coin de la pièce. A voir la sueur qui perlait à grosse gouttes, le longs de ses beaux cheveux aux pointes légèrement rosées, cette jeune combattante devait déjà s’entraîner depuis un bon moment.

    Toujours curieux d’observer de nouvelles têtes dans les rangs de l’armée seizanjin, le colosse garda la jeune femme du coin de l’œil, tout en  se dirigeant vers l’un des espaces dédiés au travail musculaire. Il détacha ensuite les cordes de cuir qui maintenaient sa « tueuse de dragon » ferment harnachée dans son dos, puis il en attrapa la garde et souleva l’imposante lame en acier noirci d’une seule main. Comme si cette arme démesurée ne pesait pas plus lourd qu’une vulgaire cuillère en bois. Il la déposa ensuite contre un banc à coté duquel quelques poids reposaient au sol. Il posa son gros fiac sur la banquette en bois, attrapa une haltère à une main en fonte et à la forme grossière, puis il commença tout simplement à faire quelques séries, en changeant de main toutes les dizaines de levées. Il restait silencieux, on pouvait même à peine distinguer le son des expirations qui sortaient de sa bouche à chaque mouvement.  Par opposition, sa voisine d’entraînement expirait quand à elle à grandes bouffées, comme si ses poumons luttaient pour transmettre l’oxygène nécessaire à ses muscles. Et visiblement, elle avait fini par atteindre son point de rupture.

    Un sourcil circonspect se dressait alors sur le front de notre colosse, au moment où cette kendoka posait un genou au sol. Son regard aux couleurs des fleurs de sakura semblait se perdre dans la poussière qui vacillait sous ses appuis. Son souffle était lourd, tandis que la pointe de son épée plantée dans le sol lui permettait de na pas s’effondrer pour de bon. Plutôt que de générer de la pitié à son égard, le spectacle que venait de lui offrir cette mystérieuse inconnue lui grava un large sourire. Même si elle avait indubitablement trop tiré sur la corde, le colosse appréciait toujours observer quelqu’un qui se tuait à la tâche. En effet, Ganryu n’était pas du tout un génie du combat. Il avait certes pour lui, le fait d’être une véritable force de la nature… Mais ses lacunes en terme de manipulation du chakra l’avaient poussé à bosser comme un dingue pour mériter ses galons. Et mine de rien, au delà de la transparente inexpérience avec laquelle cette jeune femme mettait tout son cœur à l’ouvrage, elle lui rappela immédiatement ses jeunes années.

    C’est pourquoi, quand le masque de la déception commença à habiller les traits du visage de cette inconnue, le colosse se décida enfin à briser la glace. Il attrapa alors sa petite gourde en peau de chèvre qu’il avait dans ses affaires, puis il la lança avec précision, pour qu’elle retombe pile-poil sous les yeux de Shion. La jeune fille avait sûrement dû être surprise par la familiarité du geste du colosse. D’autant qu’elle avait tellement été absorbée par son entraînement, qu’il n’était même pas sûr qu’elle ait encore remarqué sa présence. C’est pourquoi, pour qu’elle ne se sente pas non plus trop gênée par son intervention, il accompagna son geste en s’exclamant d’une voix rauque, mais amicale :

    Quand on dit "je veux suffire" on ne réalise pas que c'est souvent déjà le cas [PV Ganryu] A3d

    - Oîii, ne fait pas cette tronche. Bois donc un coup ! Un large sourire accompagnait ses mots tandis qu’il plongeait à présent son regard dans celui de Shion. Tu as juste besoin de souffler quelques minutes. Pas besoin de te prendre la tête pour si peu, crois moi. Il leva ensuite ses grosses fesses du banc où il était assis, avant de venir à hauteur de la bretteuse aux cheveux bicolores. Puis tendant sa grande paluche dans sa direction, pour l’aider à se relever, il accompagnait son geste d’une petite boutade : Si tu désespères déjà pour ça, qu’est-ce que ce sera une fois en mission !?

    C’était ça le genre de premier contact qu’on avait avec Ganryu. Pas de présentations protocolaire, pas de chichis, mais un conseil simple et efficace pour repartir de l’avant. Encore lui fallait-il attendre de voir si la jeune femme allait être réceptive à ses encouragements pour le moins, singuliers !
    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
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    Quand on dit "je veux suffire" on ne réalise pas que c'est souvent déjà le cas [PV Ganryu] Profil12 MESSAGES : 52
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    Quand on dit "je veux suffire" on ne réalise pas que c'est souvent déjà le cas

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Ma respiration était difficile, mon sens de l'équilibre instable. C'était tout bonnement honteux, inacceptable. Une rigueur que je m'imposais de mon propre chef maintenant que j'avais quitté l'Académie et que, en l'absence d'un mentor sérieux et discipliné, il n'y avait plus que moi pour me tenir à la hauteur des standards nécessaires à la poursuite de l'excellence. Sans doute était-ce d'ailleurs un brin hypocrite vu que, souvent, j'étais la première à rappeler aux autres que leur corps avait besoin de repos et que chaque chose venait en son temps. Au final j'étais un exemple idéal du fameux dicton : faites ce que je dis, pas ce que je fais. Heureusement que, à mon insu, un autre individu était justement présent pour dispenser la sagesse que j'avais l'habitude d'offrir aux autres.

    Je sursautai pratiquement lorsque la gourde apparut dans mon champ de vision et, ni une ni deux, je relevai la tête. Bien sûr ce mouvement m'occasionna quelques vertiges, mais ce n'était qu'une raison de plus de me mordre l'intérieur de la joue et de prendre sur moi, surtout maintenant que je savais avoir un public. Et le public en question était... très grand. Pas en terme de quantité, non, mais bien en terme de grandeur justement. Comment est-ce que ce véritable géant avait pu faire son chemin sans que je ne le remarque ?! Et une raison de plus d'être gênée et de baisser la tête, incapable de soutenir son regard pourtant jovial. Même que, poussant la sympathique plus loin, le voilà qui me suggérait de m'hydrater. J'acquiesçai d'un mouvement de tête avant de laisser mon fessier retomber contre mes jambes, assise en une position de seiza imparfaite alors que j'ouvrais le contenant et prenait la peine d'en sentir le contenu. Était-ce la une quelconque précaution anti poison ? Presque. C'est que, jugeant sans doute hâtivement le nouveau venu, je m'étais sincèrement inquiétée de la possibilité de remarquer trop tard que la fameuse gourde était en fait remplie d'alcool plutôt que d'eau. Voyant que mes appréhensions étaient erronées, je pu enfin profiter des quelques grandes gorgées que m'offrirent la gourde, manquant de peu de me noyer dans mon soulagement.

    « Merci, ça fait du bien. »

    Dis-je avant de m'essuyer la bouche et le menton du dos de la main, là où un peu d'eau avait fuité dans mon empressement. Sa grande voix amicale poursuivit, me disant que j'avais juste besoin de souffler un peu ce qui, à dire vrai, sonnait juste. C'était simplement frustrant de devoir les faire ces pauses quand, justement, le temps me paraissait être contre moi. J'avais déjà des années de retard alors faire une pause en plus de ça ! Mais oui, justement, j'avais déjà des années de retard alors qu'est-ce qu'une pause de plus ? Je forçai un sourire peu sincère lorsqu'il se rapprocha et me tendit la main, pour m'aider à me relever. Ouais ouais, je ne devais pas désespérer sinon qu'est-ce que ce serait en mission. Question à laquelle je ne répondis qu'après avoir été remise sur mes pieds avec une facilité déconcertante. Comme si, au bout du bras de ce grand épéiste, je pesais autant qu'une plume. Une belle petite plume encore un peu branlante après ce retour sur pieds rapide, mais je pouvais gérer vu que j'avais encore une énorme patte d'ours à laquelle m'appuyer.

    « Mais c'est bien ce à quoi je pense justement. Si j'ai tant de mal ici, sur le terrain d'entraînement, alors qu'est-ce que ce sera en mission ? Mes coéquipiers vont compter sur moi alors... Je m'en voudrais terriblement de ne pas être à la hauteur lorsque ça comptera vraiment. »

    Plus sécure sur mes petites pattes qui m'avaient values maintes taquineries, je récupérai ma main pour mieux essuyer le goulot de la gourde et en refermer le bouchon avant de la rendre à son propriétaire.

    « Merci encore, Tadakatsu-san. »

    Petit moment d'hésitation alors que je relève les yeux vers le sien, soudainement gênée.

    « Enfin, c'est bien vous, pas vrai ? Le chef d'équipe de Kunao-chan ? Je ne me suis pas trompée ? »

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    Quand on dit "Je veux suffire"; On ne réalise pas souvent que c'est déjà le cas

    Feat Shion

    Quand on dit "je veux suffire" on ne réalise pas que c'est souvent déjà le cas [PV Ganryu] F0nusyov7e9a1


    Alors qu’il aidait la jeune bretteuse à se redresser sur ses pieds, un regard pour le moins circonspect habillait la pupille de son œil unique, pendant qu’il écoutait Shion lui faire part de ses inquiétudes concernant ses capacités. De ce qu’il avait observé jusque là, Ganryu l’avait trouvée assez impressionnante, assez du moins pour accaparer son attention. Elle avait beau paraître déçue d’avoir cédé sous le poids de la fatigue. Il n’y avait pourtant aucune honte à cela. Rien qu’à observer ses mains tremblantes et ses jambes encore flageolantes, il était clair qu’elle avait tout donné. C’est pourquoi, alors qu’il écoutait Shion répondre à sa petite boutade en faisant part de ses réelles inquiétudes quant à l’avenir. Ganryu troqua son air blagueur affiché jusqu’ici, contre un visage où s’entremêlaient sérieux et compassion. Sans le savoir, en affirmant sa volonté de travailler pour palier à ses faiblesses, sa consœur seizanjin venait déjà de commencer à gagner son respect.

    S’il y avait une chose qui du point de vue de Ganryu générait de mauvais soldats, c’était bien l’excès de confiance. Depuis les bancs de l’Académie militaire jusqu’aux champs de batailles, le colosse avait déjà vu beaucoup de camarades tomber au combat et ce, malgré qu’ils soient tous plus doués les un que les autres. Ils avaient pour la plupart en commun, le fait d’avoir fait preuve d’un trop plein d’orgueil au moment fatidique. Ça lui était lui même arrivé plus d’une fois dans sa carrière. Il n’y avait qu’à regarder la constellation de blessures qui ornait son corps tout entier, pour commencer à compter le nombre d’erreurs du même type qu’il avait pu commettre. Cependant, à la différence des petits génies prétentieux qui pullulaient de sa promotion, Ganryu avait su apprendre après chaque faux pas. Là où eux étaient restés campés sur leurs acquis au moment de croiser le chemin de la faucheuse... En bref, l’inquiétude dont lui faisait part son interlocutrice n’avait rien à voir avec une quelconque faiblesse. C’était cet instinct qui consiste à toujours se remettre en cause, qui allait la maintenir en vie.

    C’est lorsqu’elle lui tendit en retour sa gourde, tout en le nommant, qu’il sortit de ses pensées, non sans surprise ! Il savait que sa réputation commençait tout juste à fleurir dans les contrées seizanjins. Il ne s’attendait pas pour autant à ce qu’une inconnue ne le reconnaisse. Ce n’est que lorsque le nom de Kunao s’échappa d’entre ses fines lèvres rosées, que Ganryu comprit d’où Shion le connaissait. Lui et le croc blancs avaient déjà partagé leur lot d’aventures en commun. Et cette complicité affinée au fil des missions avait fini par déboucher naturellement sur la formation d’une escouade. Le colosse posa alors les mains sur les hanches, affichant un large sourire vers la jeune samurai au regard solaire, avant de répondre à sa question sur un ton familier et détendu :

    Héhé Oui, c’est bien moi ! Dit-il en rangeant sa bouteille sous sa tunique. Enfin... Pour le « chef d’équipe », je ne sais pas si ça va durer encore longtemps ! Ahaha ! Laissant son œil unique divaguer sur le sol sablonneux des terrains d’entraînement, son ton se fit presque admiratif quand il continua. Non pas qu’il ne mérite pas ! Bien au contraire… C’est plutôt moi qui me demande si j’ai encore la capacité pour être son capitaine à ce bougre de Kunao. Il plongea un regard plein de sincérité dans celui de Shion. Il m’impressionne de jours en jours pour être honnête. Un potentiel comme le sien, on ne voit pas ça souvent. Son ton devint ensuite complice et blagueur, tandis qu’il baissait en volume sonore tout en penchant légèrement la tête vers l’oreille de la jeune bretteuse. Si je peux te faire une confidence ? Je sors tout jute d’une réunion entre notre escouade et Heizen… Figure toi que ce vieux loup vient de nommer tous mes soldats jonin, Kunao y compris ! Il se gratta ensuite le haut du crane, affichant un air légèrement gênée. Ne dis rien à personne hein ?! Je ne voudrais pas les empêcher d’annoncer eux même la nouvelle à leurs proches, héhé.

    Pendant que la discussion suivait son train, Ganryu commença à s’échauffer légèrement, s’étirant notamment les épaules. Bien qu’il n’était pas contre partager une bonne discussion avec nouvelle tête, rien que d’évoquer les promotions de ses jeunes camarades de l’Ao le remotivait instinctivement à reprendre son entraînement. Ganryu était comme ça. Quand il ressentait de l’admiration pour quelqu’un, ça se traduisait inlassablement en une envie d’aller s’entraîner comme un forcené. Peut être était-il là, son fameux « orgueil mal placé » ? Dans cette volonté qu’il avait de ne jamais vouloir laisser autres prendre une longueur d’avance sur lui. Et sans qu’il ne le sachent tous les deux, leur petite compétition avec « le fulgurant » était un point qu’ils avaient en commun. La seule différence étant que lui avait peur d’être dépassé, là où Shion cherchait à le rattraper. D’ailleurs ! Pendant que notre colosse des montagnes n’en finissait plus de tirer sur l’imposante articulation de son épaule, tout en affichant un air revanchard à mesure qu’il se perdait dans ses pensées, il sursauta tout à coup. Il était tellement gavé de motivation, qu’il ne s’était même pas rendu compte qu’il s’était laisser entraîner par ses rêveries. Il se reconcentra ensuite puis, avec un air encore plus gêné sur le visage, il s’adressa à Shion :

    Quand on dit "je veux suffire" on ne réalise pas que c'est souvent déjà le cas [PV Ganryu] Images?q=tbn:ANd9GcQqna3lSSl_N88TXUrCeHCK265TLnqkqhiGlw&usqp=CAU

    Mais ?! Au fait ?! A monologuer comme un mauvais poète, j’en deviens vraiment mal poli ! Je te présente mes excuses, héhé. Je ne t’ai même pas demandé ton nom ? Un sourcil interrogateur se dressa sur son visage buriné. D’ailleurs, d’où vous connaissez vous avec Kunao ? Demanda-t-il à la belle samurai aux cheveux couleur noisette, tout en s’inclinant légèrement en avant, en signe de respect.

    Puis, écoutant les réponses qu’allait prononcer Shion à ses question, Ganryu se dirigeait en même temps vers le banc où reposait sa lame. Il attrapa l’imposante épée d’une main, reproduisant ainsi son petit tour de force précédent, avant d’en planter la pointe dans le sable et de s’accouder sur sa garde. Il dévisagea ensuite Shion d’un regard facétieux avant d’entonner joyeusement :

    Les mouvements que tu répétais me disaient bien quelque chose après tout. Avec Kunao, vous possédez une posture en ïaido qui se ressemble un peu. Il commença à tapoter du doigt sur la pointe en acier, située au bout du pommeau de sa dragon-slayer. Je t’aurais bien donné quelques conseils en la matière ! Si seulement c’était dans mes cordes…  Une mine perplexe enjolivait ses traits, tandis qu’il haussait furtivement des épaules. Mais hélas... L’art du sabre au sens « traditionnel », je dois bien avouer que je n’y connais absolument rien ! Il jeta ensuite un regard vers son arme démesurée, avant de continuer avec une pointe d’ironie dans la voix. Mon style est comme qui dirait, plutôt brute ! Si tu vois ce que je veux dire… Puis détaillant sa comparse de haut en bas, il continua : En revanche, là où je peux t’aider, c’est sur la maîtrise de la circulation interne de ton énergie. Il pointa du doigt ses jambes affaiblies sur lesquelles elle peinait encore à tenir. La tétanie que tu as ressentie. Elle vient du fait que le chakra circule trop vite dans tes muscles. Ce n’est pas que tu es faible, ou incapable de soutenir l’effort hein ! J’ai juste l’impression que tu ouvres un peu trop les vannes, et que tu manques juste un peu de condition physique pour encaisser ça. Plutôt que de travailler sans relâche sur ta technique, privilégie ta condition physique pendant quelques semaines. Tu y perdras peut être en précision… Mais ça reviendra avec le temps ! Avec un peu plus de muscle en plus, ton corps résistera plus longtemps sous la pression de ton chakra et tu pourras répéter les efforts.

    Comme d’hab, sans prendre de pincettes, son discours avait tout du fameux adage : « plus facile à dire qu’à faire ! » Mais n’était-ce pas un peu cela au fond, la carrière de soldat ?
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