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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
    Genin de Seizan
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    Faire de son rêve une réalité [fb w/Saki] Profil12 MESSAGES : 52
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      Objet:

    Fais de ta vie un rêve et d'un rêve une réalité

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Printemps 798. Je viens d'avoir dix-sept ans. Je suis pratiquement une vraie adulte maintenant, en âge de prendre mes propres décisions et d'en assumer les conséquences. Si je le désirais, je pourrais d'ores et déjà me préparer à prendre la relève de mon père dans la gestion de la Boutique Uchiyama. Pire encore, je pourrais porter attention à mon avenir et à la façon dont je compte assurer l'existence d'une prochaine génération qui sera forcée d'hériter de notre entreprise et ce quoi qu'ils en pensent. Il est évident pour quiconque me connait que ces choses ne m'inspirent guère. Pire encore, elles m'effraient de par la promesse d'une vie lasse que je n'aurai pas choisie. Une vie dénuée de sens et du sentiment d'accomplissement que je recherche avec tant d'ardeur. Malheureusement mon destin n'est à présent plus entre mes mains.

    Il y a quelques semaines, lors de l'anniversaire de Sorata, mon père a flanché. Nous étions là dans la pièce principale de notre demeure à regarder le petit fêté s'amuser avec un boulier sous le regard attendrit de sa mère qui, déjà, s'affairait à lui apprendre à compter. La scène était adorable, mais aussi un peu étouffante. Je m'étais donc levée, me préparant à emprunter le chemin de la sortie, lorsque la voix de mon paternel s'était fait entendre. Shion... Tu peux t'inscrire, si tu le veux encore. Je ne te retiendrai plus. Je l'avais regardé par-dessus mon épaule, interloquée. Lui ne m'avait même pas accordé un regard, son attention ne quittant pas son fils et sa seconde femme qui ne semblaient pas l'avoir entendu. Si j'étais tentée de lui demander de répéter, de clarifier, je m'en gardai bien. Il l'avait dit une fois, cela me suffisait amplement pour considérer que j'avais sa bénédiction.

    Et maintenant ? J'étais allée au Temple du Fer, pour prier. Chaque matin et chaque soir je m'y rendais, faisait brûler un bâton d'encens et récitait nombreuses prières à Hachiman, divinité régissant les Samouraï. Pourvu que je sois acceptée. Pourvu que je puisse intégrer l'Académie Samouraï malgré mon âge. Je n'avais eu de cesse de m'entraîner durant mes temps libres, tant à la course qu'à lever des poids ou à brandir un balais tel un sabre. Ma tante m'avait enseigné les principes du Bushido et tout ce que j'avais besoin de connaître dans la théorie. Que me manquait-il ? La faveur des Kamis, rien que ça. Enfin, ça et... Shion ! Elle est arrivée !! Shion ! La voix de ma belle-mère, à bout de souffle, qui avait décidé de faire le chemin séparant notre demeure du Temple et ce visiblement au pas de course. Elle s'inclina rapidement devant les moines qui la dévisageaient, en guise d'excuses, et se rua finalement jusqu'à moi pour fourrer la lettre dans mes mains. Est-ce que c'était... ?! Oui, le sceau ne mentait pas. Et puis... qu'est-ce que ? Tiens, un petit cadeau de ma part. Une bourse en tissu rejoint bientôt mon courrier et, curieuse, je l'ouvris pour y découvrir de jolis konpeitō (Clic !) colorés. Un petit cadeau de célébration ou de réconfort, au choix. Je lui offris un sourire reconnaissant dont elle sembla très heureuse, désireuse comme elle l'était de gagner ma faveur. Voyant que je n'étais pas décidée à l'ouvrir en sa présence, la femme de mon père avait choisi de respecter mon espace et de prendre congé pour mieux me laisser vivre l'instant comme je le désirais.

    Et ensuite quoi ? J'aurais juste pu l'ouvrir là, dans le Temple sous les yeux des kamis que j'avais tant priés. Sans doute que cela aurait été la chose judicieuse à faire, mais je n'en avais pas envie. Je n'avais pas l'impression que c'était le bon endroit et que ce serait juste. Car bon, si l'on m'avait refusé l'accès à ce rêve que j'entretenais depuis près de dix ans alors quoi ? Il aurait été gênant d'éclater en sanglots ici, devant tout le monde. En plus de les déranger pendant leurs propres moments d'intimité avec les divinités veillant sur nous. Alors j'étais partie, avançant sans trop savoir quelle était ma destination. Non, je savais. J'avais envie de l'ouvrir en présence de quelqu'un de familier, d'une personne avec qui je voudrais partager la nouvelle quelle qu'elle soit. Une amie. Quelqu'un comme Saki, du clan Kara. Certes nous avions un certain écart d'âge, mais cela ne nous avait pas empêché de bien nous entendre et, à présent, je me portais toujours volontaire pour m'occuper des commandes de livres de sa famille. Surtout si ça me permettait d'y joindre une petite douceur sucrée venue d'ailleurs, sachant que la jeune fille avait, comme moi, un appétit sain pour les desserts et confiseries en tout genres. Oui, ce serait parfait. Je voulais partager ce moment avec elle.

    C'est ainsi que je m'éloignai du centre de Seizan, avançant courageusement en direction de la magnifique demeure Kara et de ses camélias. Si je ne m'y rendais pas souvent pour affaires personnelles dans ce genre ci, j'étais d'avis que les circonstances le justifiaient largement. C'est donc toute timide, la lettre froissée contre mon coeur et les cordons de la bourse passés à mon poignet, que je frappai à la porte pour annoncer mon arrivée.

    « Bonjour ? Je suis Uchiyama Shion, je viens rendre visite à Kara-tan*. »
    Un peu trop formelle peut-être, surtout que je n'étais pas nécessairement une inconnue au bataillon, mais mes nerfs en boule ne me permettaient pas de faire preuve de plus d'aisance. Pourvu qu'elle soit là. Je n'osais même pas baisser les yeux vers ma lettre, craignant presque de m'y bruler les rétines ou, pire encore, de voir le résultat au travers du papier.



    *Le suffixe -tan est un dérivé du suffixe -chan. Shion l'emploie pour indiquer de quel Kara elle parle (donc Saki) sans utiliser directement son prénom, vu qu'elle n'utiliserait jamais un suffixe aussi familier pour les parents de cette dernière. J'aurais pu utiliser -chan, mais ça aurait fait doublon avec Kunao-chan.

    KoalaVolant
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Faire de son rêve une réalité
    Feat Shion



    Des matinées comme ça, tu aurais aimé en vivre des milliers ! Les rayons du sol illuminant l’ancien salon en passant à travers les fenêtres, le parfum du thé chatouillant tes narines, se mêlant avec celui de l’encre que ta mère utilisait pour rédiger un document administratif aux chiffres bien trop nombreux. La chaleur de la petite couverture posée sur tes genoux. Le bruit rythmé des pièces de shogi contre le plateau de bois. Concentrée sur le complexe ballet stratégique, tu n’entendis même pas toquer, ni même la voix qui résonna. Ton père non plus n’esquissa pas le moindre mouvement, te fixant avec un petit sourire. Seule ta mère releva le nez de son occupation, vous lançant un long regard désespéré avant de soupirer, doucement.

    « Vous ne comptez pas aller ouvrir, pas vrai ? »

    Aucune réponse de la part des deux Kara. Nanaka se leva de son siège, et d’un pas lent, se dirigea jusqu’à l’entrée principale, gratifiant le crâne de son époux d’une petite tape qui ne fut pas suffisante pour le déconcentrer de son jeu.

    « Tatsuo, je te parle »

    Quelques secondes, longues, et enfin, la matriarche ouvrit la grande porte de bois, dévoilant son visage à leur invitée. Un sourire tendre aux lèvres, elle replaça une mèche de ses longs cheveux blancs en place, derrière son oreille, accueillant la jeune fille avec une joie non-dissimulée.

    « Shion-chan quel plaisir de te voir ! Comment vas-tu ?  Et tes parents ? Tu pourras leur dire que j'ai été très satisfaite de mon dernier achat. »

    D’un pas, elle se décala, invitant la jeune fille à entrer dans la demeure familiale, là où tu te trouvais. Amusée, ta mère se décida à la prévenir de ce qu’elle allait découvrir.

    « Saki est en pleine partie de Shogi avec son père, ils risquent tout deux d’avoir un peu de mal à émerger, j’espère que tu ne leur en voudras pas »

    L’adolescente fut néanmoins chanceuse, car alors qu’elle entrait dans ce qui semblait être devenue une arène pour ton père et toi, Tatsuo déposa une nouvelle pièce sur le plateau, un grand sourire aux lèvres.



    « 王手, ōte »

    Ton roi menacé, tu venais de perdre la partie. Dégoutée, mais amusée par ce qui s’était annoncé une partie des plus stimulantes, tu te laissas tomber en arrière en levant les bras au ciel, supplique envers Omoikane et ses enseignements.

    « Nooooooooon  pas encore ! J’aurais dû faire plus attention à ton kakugyō, c’est ça ? »

    Satisfait, l’homme à la chevelure bleutée et aux iris arc-en-ciel hocha la tête tout en s’attelant à remettre les pièces en place sur le plateau, alors que son regard déviait sur la demoiselle de 17 ans qui venait d’entrer dans le salon.

    « C’est ça, tu aurais pu empêcher ça avec ton ginshō il y a onze coups. Après ça, tu m’as laissé gagner du terrain sans t’en rendre compte. Mais nous ferons un compte-rendu de la partie plus tard, tu as de la visite Saki. »

    Se redressant sur tes coups, tu aperçus enfin la demoiselle qui était venue à ta rencontre sans message préalable. Curieuse, tu lui fis signe d’approcher rapidement alors que tu te relevais.

    « Qu’est-ce qui se passe ? C’est pas dans tes habitudes de venir ici d’un coup ! »

    Malgré vos trois ans d’écarts, tu avais toujours adoré parler avec Shion. Vive d’esprit et passionnée par les arts martiaux, vous aviez à de nombreuses reprises partagé des entraînements physiques pour renforcer vos muscles et vos esprits. Courir dans l’immensité des montagnes bleues était une tâche plus complexe qu’il n’y paraissait, mais au combien gratifiant lorsqu’enfin, on arrivait en hauteur, et que la région se dévoilait à nos yeux dans toute sa beauté. Vous profitiez de ces moments pour vous confier sur vos rêves, vos peurs, et le temps avait fait de vous de très bonnes amies. Assez pour que tu devines que sa venue aujourd’hui avait quelque chose de spécial.

    Ton regard glissa sur son visage, le long de ses bras, avant d’atteindre la petite enveloppe lovée entre ses mains. Serrée, comme de peur qu’elle disparaisse à la manière d’un rêve. Tu restas interdite, un instant, hésitante, avant de pointer le précieux papier de ton index.

    « C’est-ce que je pense Shion ? »

    Son destin allait il prendre une nouvelle direction aujourd'hui ? Ou bien allait elle devoir dire adieu à ses rêves, pourtant si précieux à ses yeux ? Comparée à toi, la jeune fille ne souhaitait pas hériter des responsabilités familiales. Non, elle rêvait de combat ! D'aventures ! Un cœur impétueux qui pourtant, avait eu besoin de la présence d'une amie pour découvrir le résultat.

    L'excitation monta en toi, alors que tu venais attraper les mains de ta camarade, sautillant presque sur place à l'idée de découvrir le contenu de cette missive.

    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
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    Fais de ta vie un rêve et d'un rêve une réalité

    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Durant l'attente j'ai largement l'occasion de me remettre en question et, peut-être un peu, de regretter être venue jusqu'ici. C'est que la demeure des Kara est si impressionnante et que, mine de rien, j'en retire toujours l'impression qu'il se passe ici des choses importantes et que, par conséquent, je fais tache dans le décor. Comme si je ne méritais pas d'être figurante dans le magnifique paysage de camélias. Mais c'est trop tard maintenant puisque je me suis déjà annoncée. Prendre la fuite à présent n'est pas une option, surtout que la porte s'ouvre enfin pour laisser apparaître la mère de Saki qui rayonne de joie à ma vue. J'admets que ça me rassure et qu'il ne m'en faut pas plus pour être à l'aise, surtout lorsqu'elle se dit être heureuse de son dernier achat à la boutique Uchiyama.

    « Je n'y manquerai pas ! Ils seront heureux de l'apprendre. Et je vais très bien, et vous ? »
    Et on ne fera pas de commentaire sur le fait que parent devrait être en fait au singulier vu que ma mère est décédée et que la femme qui la remplace n'est qu'une sale usurpatrice. Je suivis d'ailleurs docilement celle de Saki, me retenant de regarder partout histoire de ne pas passer pour la fille de basse famille que j'étais. Comme ça le père et la fille étaient en train de jouer au Shogi ? Ah pour le coup ce serait difficile de lui en vouloir.

    « Ce n'est pas un problème, je peux attendre aussi longtemps que nécessaire. »
    Surtout si ça voulait dire que je pouvais procrastiner l'ouverture de ma lettre. Enfin, ça c'était l'idée, mais dans la pratique les choses n'allèrent pas dans mon sens puisqu'il ne fallut que quelques instants avant que sonne la fin du match. Le sentiment d'être une intruse se faisait ressentir de nouveau face au spectacle se déroulant devant moi. Oui, c'était adorable de voir que Saki était aussi proche de son père et qu'ils étaient capables de partager ce genre de petits moments. J'en aurais presque été jalouse si, de mon côté, je n'éprouvais pas une certaine rancoeur à l'égard de mon paternel. Là encore, toutefois, je n'eu pas le luxe de me perdre dans mes réflexions puisque le maître des lieux faisait remarquer à la demoiselle aux cheveux blancs la présence de sa visiteuse : moi. Évidemment que le côté inhabituel de la situation ne lui échappe pas et que, d'emblée, Saki me demande ce qui se passe.


    « Et bien tu vois, c'est que... »
    Je décolle la lettre de mon coeur, ma main toujours aussi crispée, pour la lui montrer. Elle est toujours close, évidemment, et maintenant que je suis fasse à mon amie je regrette presque. Non pas car je ne veux pas partager ce moment avec elle, loin de là, mais parce que je pensais que j'aurais plus de temps. Que je poireauterais devant l'entrée quelques minutes de plus ou que j'aurais le temps de me calmer pendant qu'ils terminaient leur partie. Mais non, ça s'enchaînait déjà très vite et, à présent que j'avais fait tout ce chemin, je serais forcée de l'ouvrir. Était-ce d'ailleurs ce à quoi elle pensait ? J'acquiesçai lentement, le coeur en noeuds.

    « Oui... C'est le résultat... Je n'ai pas encore osé l'ouvrir et je ne sais pas je suppose que j'avais besoin d'un peu de courage ? J'espère que ça ne dérange pas que je sois venue ici pour ça... »
    Une gêne probablement infondée puisque, l'instant suivant, la petite Saki m'a déjà rejointe au pas de course pour attraper mes mains et sautiller sur place, pleine d'une excitation que je suis incapable de me permettre. En vérité je suis si stressée que j'ai envie de vomir alors on repassera pour l'impatience et la joie. Même que je me sens obligée de tempérer ses ardeurs.

    « Si ça se trouve ce sera un refus et je serai de retour à la case départ... Ça ne vaut sans doute pas la peine d'en faire toute une histoire... »

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    Hésitante. Nerveuse. Presque chancelante. Face à toi, la demoiselle te paraissait être un petit animal effrayé, prêt à détaler à la moindre occasion. La seule raison qui le gardait ici, bien sagement, était une autre peur : celle d’être impolie. Tu l’imaginais aisément s’inquiéter de l’image que rendait sa venue dans la demeure Kara, et du moindre de ses faits et gestes sous ton toit. Une peur que tu n’arrivais pas à réellement saisir, tant tes parents étaient du genre accueillants. Mais le savoir pouvait faire peur, et mettre mal à l’aise ceux qui s’en pensaient dénués.

    Des peurs, l’adolescente en avait des tonnes, et ouvrir la précieuse petite enveloppe presque écrasée entre ses mains en faisait partie. Tu voyais ses doigts s’enfoncer dans le papier, encore et encore. Ses mains légèrement tremblantes. Son embarras. Le regard fixé sur le sol, presque honteuse de s’être ainsi précipitée à ta rencontre pour découvrir le contenu de l’enveloppe, elle s’excusait presque de déranger. Un manque de confiance flagrant, et légitime chez celle qui n’était pas soutenue par son père dans la quête de son rêve. Tu le savais : tu étais chanceuse d’avoir un rêve en accord avec la pensée familiale, en plus d’avoir des parents adorables. Ce n’était pas le cas de tout le monde.

    Attrapant doucement sa main, un sourire aux lèvres, tu penchas la tête sur le côté pour regarder tes parents, qui jusque-là, observaient la scène avec curiosité. À croire que c’était génétique ... Une indiscrétion que tu craignais voir mettre mal à l’aise ton amie.

    « Père, Mère, nous allons dans ma chambre ! »

    Ni une, ni deux, tu avais entraîné ton ainée avec facilité à travers les couloirs de la demeure au style traditionnel, et aux ouvrages envahissant presque les murs, jusqu’à atteindre la petite pièce où tu dormais. Confortable futon aux larges couvertures pour braver le froid, un petit bureau, envahi de livres et de parchemins dans tous les sens, le parfum de l’encre, et au mur, une esquisse représentant une carpe, luttant contre le courant ... Il n’y avait pas plus Kara que cette chambre, à croire qu’une personne bien plus âgée y vivait, si ce n’était pas contredit par la présence d’une adorable peluche, à l’apparence d’une panthère des neiges, que tu t’empressas d’enlacer en te laissant tomber sur le futon, relâchant enfin la main de ton amie.

    « Ici, on devrait être tranquille ! »

    Tapotant la place à côté de toi d’une main, l’invitant à s’y asseoir à son tour, tu détaillais la demoiselle de tes grands yeux curieux, sans réussir à effacer ce petit sourire satisfait qui s’affichait sur tes lèvres depuis l’instant où tu avais aperçu la lettre.

    « Sois un peu positive Shion ! Tu veux que je te dise pourquoi je sais que cette réponse sera positive ? »

    Levant l’index en direction du ciel, et prenant une voix digne d’un présentateur sportif, tu déclaras.

    « Numéro 1 ! Tu es travailleuse et déterminée ! C’est des bonnes caractéristiques pour rejoindre l’académie ~ »

    Un second doigts, se joint au premier en se levant.

    « Numéro 2 ! Tu es en super forme physique, tu t’entraines presque tout les jours, et tu es rapide. Je connais bien des élèves qui ne sont pas aussi bons. Je dirais même qu'ils sont vraiment trop à la traine ... »

    Et un troisième, car après tout, jamais deux sans trois, pas vrai ?

    « Numéro 3 ! Tu es futée ~ C’est pas facile de te faire tomber dans un piège et c’est important lors des missions. »

    Un air fier sur ton adorable bouille, tu échappas un petit ricanement qui secoua tes épaules, laissant retomber des mèches de ta chevelure blanche, inhabituellement détachée, retombées devant tes yeux.

    « Tu veux que je continue ? J’en ai encore des tonnes de raisons pour lesquelles tu devrais être acceptée. S’ils te refusent, c’est qu’ils sont vraiment cons. J’irais même hurler sur le service des admissions si tu veux ! »

    Ah, cette douce franchise un peu brute qui te caractérisait bien ... ! Et après, tu t'étonnais que les autres enfants te trouvent étrange.

    Mais oui, tu étais franche dans la moindre de tes paroles. Si la jeune femme te ralentissait par un manque de capacité, ton père ne t’aurait jamais laissé t’entraîner aussi souvent à ses côtés, et ça ne faisait que renforcer tes convictions. Après tout, ton père était un génie, alors il avait forcément raison. Fierté familiale ou simplement l’admiration d’une fille envers son père ... Difficile de dire ce qui guidait tes paroles, mais tu y croyais à fond. Tu restais encore un peu candide par moment, mais après tout, tu n’étais qu’une enfant. Tu avais encore le temps de grandir ! Et comme le disais ta mère, il fallait savoir profiter de ces moments.

    « Si tu n’as pas confiance en toi, alors ais confiance en moi, d’accord ? On est amies après tout, je ne te mentirais jamais sur quelque chose d’aussi important. »

    Posant doucement ta main sur son épaule dans un geste encourageant, c'était maintenant à l'ainée Uchiyama de décider ce qu'elle voulait faire, et comment.

    Genin de Seizan
    Uchiyama Shion
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    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    J'ignore où me mettre, quoi dire ou que faire, mais ce n'est heureusement pas le cas de ma camarade qui, bien que plus jeune, semble pour le coup plus dégourdie que moi. C'est donc elle qui prend la situation en main, et moi aussi par la même occasion, avant de décréter le changement de décor. Je ne me fais pas prier pour la suivre, déjà parce que la présence de ses parents m'intimide, mais aussi parce que je me vois mal dire non à Saki. Si je sais être forte de coeur, elle l'est de tête et un refus ne passerait tout simplement pas dans un tel moment, je le sais d'expérience. Alors je suis les flots, découvrant finalement la chambre de cette jolie carpe argentée qui fait ses propres marées. C'est d'ailleurs adorablement qu'elle s'installe avec sa peluche, m'intimant d'en faire de même. Un soupir m'échappe pour la forme, mais je ne tarde pas à m'asseoir en seiza à ses côtés, lissant nerveusement l'enveloppe maintenant toute tordue contre ma cuisse pour tenter de lui rendre une forme à peu près correcte. Pendant ce temps la princesse des lieux me demande si je veux savoir d'où lui vient cette confiance inébranlable en un résultat positif.

    « Je t'écoute... »

    Je regarde son doigt haut levé avec un brin d'attendrissement je l'admets et, plus profondément en moi, de jalousie. J'aimerais être aussi certaine de moi, aussi solide et aussi impétueuse. C'est l'un de mes souhaits les plus chers de la voir déteindre sur ma personne et d'obtenir ces qualités que j'apprécie tant en elle, sachant pourtant trop bien que ce n'est pas comme ça que les choses se passent dans la vraie vie. On est différentes, tout bêtement. Et si je lui envie ses forces, peut-être qu'elle aussi m'envie les miennes, si j'en ai. Enfin, je dois bien en posséder une ou deux puisque, justement, la blanche poursuit sur sa lancée en abordant sa seconde justification. Une bonne forme physique et des entraînements réguliers... Je ne peux m'empêcher de marmonner.

    « C'est juste parce que je suis plus disciplinée que les inscrits enfants, mais en soit ils apprennent aussi plus vite que moi.. .»

    Parce qu'il y a des désavantages certains à commencer quelque chose à l'adolescence plutôt que dans l'enfance, c'est l'évidence même. Pour palier je dois donc compenser avec une rigueur quasi démesurée parce que j'ai peur d'être trop à la traîne en comparaison des petits génies qui doivent s'inscrire chaque année. Une observation qui ne décourage toutefois pas la Kara qui, sans une hésitation, affirme que je suis futée et difficile à berner. Je l'admets, une petite pointe de rose a traversé mes joues. C'est que je considère cela comme un très beau compliment. Bon je ne me crois pas nécessairement à la hauteur de celui-ci, mais c'est justement ce même scepticisme qui fait qu'elle a raison, pas vrai ? Je doute des choses, je m'interroge et donc, forcément, une personne plus alerte est plus à même de remarquer les embuscades avant de se retrouver empêtrée dedans. Simple logique. Ai-je besoin qu'elle continue ? Demande-t-elle avant de scander haut et fort sa volonté d'aller lancer une beuglante à l'Académie si nécessaire, pour les forcer à m'accepter. Un léger rire que je couvre de ma main m'échappe, l'image mentale étant tout simplement inestimable.

    « C'est un spectacle que je ne voudrais manquer pour rien au monde... Même s'il vaut mieux éviter d'en arriver là. Je préfère encore avoir la grâce d'accepter mon sort sereinement, si jamais... »

    Si je suis refusée et que mes rêves de devenir une véritable samurai tombent à l'eau. Je déglutis, les mains de plus en plus moites alors qu'une bouffée de chaleur probablement liée à l'anxiété monte en moi. Heureusement que mon amie le remarque et se lance à ma rescousse encore une fois, me demandant d'avoir au minimum confiance en elle si je suis vraiment incapable de croire en ma propre personne. J'acquiesce difficilement, le visage déformé par une grimace stressée.

    « Vendu. J'ai confiance en ta capacité à gueuler assez fort pour les forcer à m'accepter ! »

    Une petite touche d'humour pour détendre l'atmosphère plus tard, je prends finalement mon courage à deux mains et ouvre le rabat. Je tire le papier et... Des lettres ! Oui, bravo Shion, quelqu'un a écrit sur cette feuille de papier, très bonne observation. Mon regard glisse un instant sur l'entête, remarque le sceau officiel de l'Académie et... Je ferme les yeux, retiens mon souffle. J'en peux plus, je bloque. C'est visible là normalement, Saki n'aura qu'à allonger le cou pour prendre connaissance du verdict que je m'entête à retarder.

    « Je n'y arrive paaas ! Je ne veux pas savoir ! Je vais faire quoi moi si je suis forcée de devenir une petite marchande et de faire ma petite vie merdique comme ça hein ?! Je veux être une samurai !! Je.... VEUX ÊTRE UNE SAMURAI !!! »

    Allez ! Je plaque la feuille au sol, une main de chaque côté et ouvre les yeux d'un grand coup. Je suis forte ! Je suis sans peur ! Je suis... Je suis.... !

    « ... je suis acceptée ? Je... Je vais être une samurai ?! »

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    Karā Saki
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    Feat Shion



    Shion était une chouette fille. Sincère, passionnée, déterminée. Une fille au cœur pur, et qui faisait de son mieux pour atteindre ses objectifs. Son principal défaut était de ne pas assez croire en elle, malheureusement. Et tu avais beau répéter encore et encore tes éloges, elle continuait de questionner la moindre de ses actions et de ses décisions, de peur de commettre une erreur. Alors pourquoi ne pas arrêter de lui dire ? Certaines te diraient sans doute que tu économiserais ta salive, et tu ne pourrais pas être en plus grand désaccord. Dire ce que l’on pensait, fièrement, c’était une qualité. Que pouvait-il arriver de pire ? Un débat ? Tant mieux, tu étais une Kara. Tu avais toujours un argument prêt dans ta manche pour ce genre de situation.

    Tes mots, à cet instant précis, semblent l’apaiser, un peu. Ses mains torturent légèrement moins la pauvre petite enveloppe innocente et lentement, elle commence à te regarder un peu plus dans les yeux, un petit sourire amusé sur son joli minois, accompagné de la douce mélodie de son rire, qui résonna contre les murs de la petite chambre.

    « Ah tu vois, j’ai réussi à te faire sourire ~ »

    Et on osait dire que tu ne savais pas être sociable ! Ah ! Ce n’était pas ta faute si parfois, tu mettais les pieds dans la plat ... Enfin si, c’était en partie ta faute, mais les autres devaient reconnaître qu’ils étaient parfois sensibles pour pas grand-chose. Comme ce gamin que tu as fais pleurer à tes débuts à l’académie, alors que tu voulais juste l’aider à s’améliorer. Le goût d’une critique ne lui avait pas plus. Oups.

    « J’irais même jusqu’au mont Atlas pour que le Seizankage regarde lui-même ta demande à l’académie s’il le faut ! »

    Fière, encourageante, tu contractes ton biceps pas réellement très impressionnant, mimant l’idée que toi bottant les fesses du géant des montagnes. Une idée ridicule. Irréalisable. Pourtant, charmante. Vouloir affronter le héros de Seizan pour une amie, ce n’était pas rien. Tu croyais juste beaucoup au potentiel de la demoiselle.

    Elle, bien moins. De nouveau, l’enveloppe fut victime de son angoisse, aplatie, puis tordu à nouveau, à quelques reprises. Sous la pression de ses doigts, tu entendais le papier crier à l’aide. Le sceau de l’académie, enfin, saute, mais elle détourne le regard. Quelle torture ce fut de ne pas regarder avant elle ... Lui voler ce moment était hors de question. Attrapant ta propre mâchoire, tu te forças à détourner le regard, un peu, alors que celui brûlait littéralement de curiosité.

    « Allez Shion sois courageuse ! Je te dis que tu vas être prise ! J’en suis sûre ! »

    Un nouveau silence, suivi d’une exclamation, bien plus joyeuse de la part de la jeune fille. Incrédule, surprise, la pauvre n’a même pas le temps de te venir voir que tu lui bondis littéralement au cou pour la serrer contre toi. L’une des rares personnes avec qui tu étais assez à l’aise pour ça.



    « Félicitations !! Tu vas réaliser ton rêve Shion !! »

    Te reculant, un sourire rayonnant illuminant ton visage tout entier, tu ajoutas, peinant à retenir toute l’excitation qui s’était mise à bouillir dans ton petit corps.

    « Qu’est-ce que tu veux faire pour fêter ça ??? Tout ce que tu veux Shion ! »

    Enfin, elle allait pouvoir rejoindre l'académie et mettre son talent en œuvre. Cette journée était à marquée d'une pierre blanche, à n'en pas douter. Et tu n'allais pas laisser la demoiselle partir comme si de rien n'était.

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    Uchiyama Shion
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    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Ah tu vois, j'ai réussi à te faire sourire ~ Dit-elle comme si c'était inattendu ou, plus simplement, qu'elle n'était pas certaine d'y arriver. Cela me rappelle que, malgré tout, je ne suis pas la seule à parfois manquer de confiance en ma propre personne. Et, tout comme elle trouve ridicules mes craintes, je peine à comprendre d'où lui viennent les siennes, surtout sur le plan social. Ce que la blanche tend à considérer comme de faux pas sociaux sont, pour moi, plutôt des éclats de sincérité qui sont généralement attendrissants ou, au minimum, bien intentionnés. Même en ses critiques les plus dures je ne décèle jamais de méchanceté ou de malice, juste de la bonne volonté et une envie réelle d'être honnête. Comment lui reprocher de telles qualités ? Alors j'acquiesce, confirme qu'elle a effectivement réussi, et avec brio en plus de ça, à me faire retrouver un peu de ma bonne humeur habituelle. Bon ce serait quand même bien de ne pas lui donner assez de confiance pour aller défier le Seizankage, mais mine de rien la suite de sa boutade m'arrache un nouveau sourire amusé.

    Il n'y a pas à dire, c'est vraiment de Saki que me vient cette bouffée de courage ultime. Puis, après toutes ces peurs, ces cauchemars, ces doutes et ces nuits éveillées... La réponse. Celle que j'attendais. Celle que je désirais. Celle pour laquelle j'avais prié au Temple du Fer assez de fois pour qu'on me suggère pratiquement d'y devenir moine. Elle était là, enfin. J'étais acceptée. Si je restai incertaine, clignant des yeux quelques fois en relisant le papier comme si les mots allaient s'entremêler et se réorganiser pour plutôt mentionner un refus, ce n'était pas le cas de mon amie. Sitôt l'annonce faite, voilà que Saki me sautait au cou et que, encore dans un état second, ma main se plaçait dans son dos pour lui retourner son étreinte au moins partiellement. L'autre était encore occupée à tenir ma lettre que je continuais de relire parce que voilà, peut-être qu'à ma quinzième relecture ce serait différent. Ou pas.

    La voix de Saki me paraissait lointaine et il me fallut déployer de réels efforts pour revenir au moment présent et comprendre le sens de ses paroles. Ah, oui, une célébration. Ce serait à propos, probablement. Mais que faire ? Bonne question. Très bonne question.

    « Je ne sais pas trop... À la base je pensais surtout que j'aurais besoin d'être réconfortée alors je ne sais pas vraiment.... Puis le simple fait de pouvoir partager cette nouvelle avec toi c'est déjà une récompense en soit ! »

    Et si je le pense sincèrement, disons que c'est surtout une tentative d'accrocher son attention avec ça pour éviter de la laisser repartir sur un long monologue m'expliquant les raisons pour lesquelles je n'aurais pas dû me montrer aussi pessimiste. Ceci étant dit quelqu'un d'autre avait réfléchi à ces considérations pendant que je m'inquiétais encore de mon avenir : ma belle-mère. J'étais totalement en train d'oublier la bourse pleine de konpeito qu'elle m'avait confié en même temps que ma missive. Je brandis donc le petit sac devant moi parce que, vu nos préférences alimentaires respectives, il n'y avait rien de mieux qu'une poignée de bonbons pour souligner un tel succès.

    « Oh, mais j'ai des konpeito ! On peut déjà les partager pour souligner ça. Enfin, sauf si tu as une meilleure idée ? »

    Si tel était le cas je serais prête à la suivre presque aveuglément, comme je l'avais fait lorsqu'elle m'avait entraînée jusqu'à sa chambre. C'est que, peu importe ce qui lui viendrait à l'esprit, je savais que ça ne pouvait être qu'une bonne idée. Puis bon, si s'en était une mauvaise alors raison de plus pour suivre mon amie et m'assurer qu'elle ne se mette pas les pieds dans les plats !

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    Shion avait toujours eu un don pour les paroles douces et mielleuse. Alliée à un manque de confiance personnelle, cela donnait assez souvent le droit à des déclarations flatteuse. Le pire dans tout ça ? C’est qu’elle le pensait. Alors, quand elle déclara que partager cette nouvelle capitale avec toi était déjà une récompense, tu portas ta main au niveau de ton cœur, un air attendri envahissant ton minois.

    « Awwn t’essayes de me distraire, c’est mignon ... ! »

    Raté Shion. Si la brune avait souhaité t’éloigner du fait qu’encore une fois, tu avais raison, c’était un échec total. Tu la connaissais bien, à force. Des journées entières à s’entrainer ensemble, à parler de tout et de rien, et à se confier, ça tissait le genre de lien fort qui permettait de savoir à quoi l’autre pensait. Tu étais néanmoins assez clémente pour l’épargner. Aujourd’hui, elle le méritait. Elle avait fait le premier grand pas vers son rêve. Le plus dur. Une fois lancée, tu imaginais sans mal la demoiselle progresser sans difficulté. L’instinct, sans doute.

    Mais aujourd’hui, l’avenir pouvait attendre, juste un peu. Le présent vous offrait un moment de joie intense, rare dans la vie de ceux qui étaient envoyés sur le champs de bataille, et de réelles célébrations étaient de mise. Les sucreries que Shion présenta sous tes iris opales furent un bon début. Un très bon début même. Soudainement intéressée par le sachet qui se balançait sous tes yeux, tu te redressas, animée d’une énergie inépuisable et surtout, d’une gourmandise non-dissimulée.

    « J’ai une idée ! Tu viens ? »

    Chiot hyperactif, passionnée dans l’âme, tu fis à nouveau signe à la jeune fille de te suivre à travers la demeure du clan pour rejoindre la salon où tes parents n’avaient pas bougé. Enfin, presque. Les deux Karas, assis autour de la petite table de shogi, discutaient joyeusement, avec toute la complicité qui caractérisait leur relation. À votre arrivée, ils relevèrent le nez pour vous accueillir et avant même que l’une d’entre vous puisse prononcer un seul mot, le chef de clan laissa un rire léger résonner dans la pièce.

    « Félicitations Shion-chan. »

    Sur le plateau de jeu, un présent avait été préparé et emballé dans un délicat petit sac dont le tissu, délicat, était d’un bleu marine décoré de carpes carmin. Ce présent qui avait comme été préparé à l’avance, en attente du grand jour. D’un geste de main, ta mère vous fit signe d’approcher. Enfin, à Shion. Ton père, comme s’il lisait dans ton esprit, t’arrêtas dans ta course, un petit sourire malicieux aux lèvres.

    « Si tu cherches ce à quoi je pense, il est dans mon bureau, dans l’une des étagères »

    « Merci père ! »

    Pilant, dérapant même sur le parquet, tu fut obligée d’attraper le mur pour éviter de tomber et exécuter un demi-tour digne des plus grandes courses, disparaissant à nouveau pour laisser ton amie aux soins de tes parents. Et quand enfin, Shion arriva à la hauteur de Nanaka, celle-ci lui attrapa délicatement les mains pour y glisser le précieux cadeau, délicatement, un tendre sourire sur ses lèvres légèrement peintes de rouge.

    « Nous sommes très heureux pour ce nouveau tournant de ta vie Shion. Nous aimerions que tu acceptes ce modeste présent pour qu’il te porte chance. »

    Le paquet ouvert dévoilait alors aux yeux de la sabreuse une cordelette tressée rouge et symbolique dans la noble famille. Un symbole d’appartenance, d’humilité, et un porte bonheur qu’on offrait normalement à ces enfants pour les protéger. C’était ... Un symbole d’amour.

    « C’est Ume qui devait le recevoir après ... »



    Elle hésita, se crispa, les yeux humides. C’est alors ton père qui prit la relève, se glissant aux côtés de sa femme, l’enlaçant d’un bras tout en offrant un sourire triste à la demoiselle.

    « Tu es comme une sœur pour Saki, et tu veilles toujours sur elle. T’offrir ceci était pour nous une évidence, mais ne te sens pas forcée de l’accepter d’accord ? »

    Perdre un enfant était le genre de blessure qui ne guérissait jamais vraiment. Et à chaque fois qu’ils voyaient ton visage, ils voyaient celui d’Ume. Leur amour était sans limite, et tu étais leur fille adorée, à n’en pas douter, mais la douleur ne disparaissait pas, qu’importe les efforts. Si seulement tu en étais consciente.

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    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Visiblement j'en avais encore du chemin à faire si je désirais réellement être à même de distraire l'héritière Kara. Embarrassée, je me frottai sommairement l'arrière de la nuque avec un sourire gêné, attendant un retour de bâton qui, fort heureusement, me fut épargné en hommage à ma récente réussite. Quant à cette idée de célébrations, Saki avait une idée et c'est avec son énergie habituelle qu'elle ouvrit la marche pour traverser inversement le périple qui nous avait amenées jusqu'à sa chambre. Je redécouvris donc bientôt le salon, me demandant vaguement si nous n'étions pas en train de déranger un moment ou quelque chose du genre, mais non. Pire encore : le duo s'était préparé à me féliciter en bonne et due forme, sans même que je n'aie eu le temps de leur annoncer la nouvelle. Mes joues furent piqués de rouge et, toujours aussi désireuse de faire dans la politesse, je m'empressai de m'incliner en plaquant mes mains contre mes cuisses.

    « Merci beaucoup ! »

    Et, avant que je ne puisse ajouter autre chose, un échange rapide était fait entre le père et la fille et cette dernière... m'abandonnait sur place. Pour le coup j'ignorais quoi dire ou quoi faire, préoccupations qui furent vites balayées par ce que les maîtres des lieux avaient déjà préparé. Ainsi, c'est avec surprise que j'acceptai de m'approcher de la mère de Saki pour mieux découvrir que le petit paquet qu'ils avaient sortis était en fait à mon intention. Il s'agirait donc d'un modeste présent pour me porter chance ? Touchée, j'ouvris l'emballage pour mieux y découvrir la jolie corde tressée, ne pouvant m'empêcher de me dire que c'était tout sauf quelque chose de modeste. Déjà la fabrication était très réussie et élégante, mais j'avais passé assez de temps autour des Kara pour savoir que ce genre d'accessoire et de parure faisait pratiquement partie intégrante de leur garde-robe. M'offrir cela, c'était pratiquement comme de m'offrir le symbole d'une adoption en leur honorable famille. Sauf que c'était encore plus que ça, bien plus que ce que je n'aurais pu le deviner par moi-même. Ce porte-bonheur, à l'origine, était destiné à Kara Ume, la soeur jumelle de Saki envers qui le sort n'avait pas été tendre. Et maintenant c'est à moi qu'ils le remettaient ?!

    « Nanaka-sama... Ce présent... C'est bien trop précieux, je ne mérite pas... »

    L'arrivée du maître des lieux qui offrait avec bienveillance son support à sa femme me coupa dans ma lancée. Il m'expliqua la nature de leur réflexion, avançant que j'étais devenue comme une grande soeur pour Saki et que, de ce fait, ce cadeau avait été comme une évidence pour eux. Bien sûr j'étais libre de le refuser, mais... Dit en ces termes, je ne le pouvais pas, n'est-ce pas ? Émue par la confiance qu'ils m'accordaient et toute la signification de ce présent, je serrai le cordon rouge contre mon coeur tout en m'inclinant de nouveau devant eux. Je savais ce que je devais faire, ce que je devais dire. Je comprenais ou, au minimum, j'avais l'âme encline à y ajouter ma propre interprétation noble de ce qui était attendu de moi. Au fond n'était-ce pas normal pour une jeune femme qui, toute sa vie, avait rêvé de serments tels que le respect du bushido ?

    « Je suis profondément touchée. C'est un honneur pour moi de l'accepter et je me ferai un devoir de le porter chaque jour pour ne jamais oublier tout l'amour qui existe en mon coeur pour Saki. Pour moi aussi elle est comme une petite soeur et, de ce fait, je ne manquerai jamais de protéger son bien-être et sa dignité au meilleur de mes capacités. Je vous en donne ma parole. »

    Et ces mots je les avais respectés. Jour après jour, dans les années qui avaient suivies et jusqu'au moment présent, j'avais pris l'habitude de nouer ma longue chevelure brune avec ce même cordon tressé à la couleur écarlate. J'y voyais comme un fil rouge du destin qui me liait à Kara Saki à jamais. Un rappel selon lequel, peu importe ce qui arriverait entre nous, la vie me ramènerait là où je devais être : à ses côtés. Une promesse qui prendrait tout son sens à peine une poignée d'années plus tard, malheureusement. Je me demande encore parfois, le matin, lorsque je noue ma chevelure, s'ils ont pu trouver le repos grâce à mes mots. Si, de là où ils sont à présent, ils sont satisfaits de ma façon de veiller sur leur fille. Je l'espère de tout mon coeur.


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    Le cadeau avait touché la fille de marchand en plein cœur. Les époux Kara avaient le sens du détail et du symbolisme. Rien d’étonnant de la part de ceux qui étaient à la tête du clan de la sagesse et de la curiosité. Et pourtant, ça avait toujours son petit effet de surprise. Face à eux, la pauvre brune se noyait dans ses émotions alors qu’elle observait la précieuse cordelette dans ses mains, comme s’il s’agissait là du bien le plus précieux de tout Onogoro. Nanaka lança un regard à son mari, essuyant une nouvelle larme qui tentait de fuir ses beaux yeux carmin. Ils savaient, maintenant, qu’ils avaient fait le bon choix en confiant le précieux présent à celle qui était autrefois l’amie de leurs deux enfants et qui, à travers le temps, avait continué de veiller sur celle qui avait survécu. Il y eu un léger silence, doux, avant que ta mère ne sorte des bras de ton père pour venir, affectueusement, tapoter le haut du crâne de la jeune fille qui déjà, s’alourdissait les épaules de promesses.

    « Nous savons déjà que tu veilles sur Saki. Ce cadeau n’est pas un fardeau, il est là pour te porter chance et te protéger toi Shion. Ne t’oublie pas pour elle, d’accord ? Tu es aussi précieuse à nos yeux et tu te dois de chérir ta vie. »

    Nanaka avait cette tendresse chaleureuse d’une mère. Des gestes doux, une voix rassurante et ferme à la fois, qui prodiguait des conseils forgés par une vie entière. L’ancienne marchande avait voyagé à travers tout Onogoro et en connaissait la dangerosité. Une réalité avec laquelle elle vivait à chaque fois que son époux sortait pour une mission. À chaque fois que sa fille s’en allait pour une mission en tant que genin. À sa manière, elle essayait d’apaiser son pauvre cœur. Tatsuo entrouvrit ses lèvres, s’apprêtant à ajouter quelque chose, quand tu fis soudainement ton retour dans la pièce, un épais ouvrage entre les mains, à la couverture légèrement usée à force d’être lu, encore et encore. Agitée comme un petit chiot, la vision fit rire ton père aux éclats, illuminant ses étranges iris semblables à des pierres précieuses, à l’image des tiennes.

    « Je vois que tu as fini par trouver Saki. Tu en as mis du temps »

    Essoufflée, mais souriante, tu t’avanças d’un pas rapide vers le trio, remettant en place une mèche de ta chevelure en place, déjà tressée à l’époque.

    « Il était tout en haut d’une des bibliothèques, j’ai dû escalader mais ça valait le coup. Je ne pensais pas qu’on l’avait rangé là ... »

    Normal. Le patriarche avait tout prévu. Jonin respecté, les noms des nouveaux admis lui étaient aisément confiés. Alors, quand il avait vu celui de la brune au milieu de nouvelles recrues, il avait placé ses pions sur le plateau de jeu de la vie. Assez pour te ralentir et échanger, au moins en instant, avec ton ainée en privé. Stratège, il l’était. Et un très bon père encore plus. Alors piéger sa fille, c’était un jeu d’enfant. Et il mimait l’innocence avec perfection.

    « J’ai dû le placer là en faisant du rangement l’autre jour. Mais tu as mis tellement de temps qu’on a déjà offert notre cadeau à Shion, désolé. »

    Ton regard glissa sur le présent en question, et celui-ci s’écarquilla alors que curieuse, tu te penchais presque sur les mains de la reine de la fête.

    « Whaou, Shion c’est super ! Est-ce que tu veux que je l’attache ? Elle va t’aller à ravir ! »

    « Tu ne veux pas lui offrir ton cadeau avant ? »

    Rétorqua ta mère, te ramenant à la raison de ton premier départ. Un argument juste, qui te fit ralentir, un peu, avant de tendre le précieux livre à l’Uchiyama qui, à l’image de l’ouvrage, tournait une nouvelle page de sa vie. Le livre en question était ancien mais bien entretenu. Un objet qu’on avait chéri et lu, à mainte reprise. Un fait que trahissait l’arrête souple du bouquin après avoir été ouvert encore et encore, sans répit.

    « C’est un des mes romans favoris. Ça parle d’une samourai qui voyage à travers Onogoro pour respecter une promesse faite à un homme dont elle ne connait que le visage. Une super introspection sur les émotions du personnage, et un approfondissement des valeurs du Bushido qui devrait te plaire, à n’en pas douter ! Cela prend la forme de plusieurs aventures tout le long de son voyage pour tenir cette fameuse promesse. »

    Déjà, tu l’imaginais refuser, de peur de te priver du plaisir de lire toi-même cette incroyable aventure.

    « Et ne t’inquiètes pas pour moi, je l’ai tellement lu que je le connais pas cœur. Ouvre n’importe quelle page et je peux t’en réciter le contenu ~ »

    Parfois, les gens oubliaient que tu étais du genre petit génie à cause de ton franc parler et de cette énergie débordante qui t’animait dès que ton intérêt était piqué. Ceci n’en était qu’un petit rappel.

    « Encore félicitations pour ton entrée à l’académie ! Si tu es encore libre, on peut aller manger tes sucreries en hauteur, on aura une superbe vue. »

    Le paysage des montagnes bleues était à couper le souffle et réveillant en toi cette flamme ardente qui te donnait envie de protéger l’endroit qui t’avais vu grandir pendant toutes ces années. Tu aimais Seizan. Tu aimais ses habitants. Tes parents. Ton amie. Tu aimais la vie, même si tu étais maladroite avec elle, et même si elle prévoyait de te mettre plus bas que terre, un an à peine après cette joyeuse journée.

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    Elle avait dans les yeux la force de son coeur.

    Ma promesse faite, j'espérais avoir dit les bonnes choses. J'espérais avoir répondu à leurs attentes et qu'ainsi ils n'auraient pas de raison de regretter m'avoir confié quelque chose d'aussi important. Tristement, il semblerait que j'en avais dit trop plutôt que pas assez. C'est ainsi que je me retrouvai avec la main bienveillante de la mère de Saki sur la tête, l'écoutant me rappeler qu'il ne s'agissait pas d'un poids à porter, mais bien d'un objet supposé m'apporter de la chance. J'étais moi aussi précieuse et ma propre vie devait être, elle aussi, être chérie par mes soins. Rouge de gêne, je m'inclinai promptement, désireuse de me corriger sans attendre.

    « Oui, bien sûr, je comprends ! »

    Peut-être en avais-je trop fait, finalement. Le fait est que, dans l'instant, j'étais si inquiète à l'idée d'avoir dit les mauvaise choses que le sens de ses paroles ne m'atteignait pas pleinement. Il en faudrait plus que ça pour me convaincre d'accorder la même valeur à ma propre vie qu'à celle de mes êtres chers. Et, en parlant de ces rares individus que j'adorais, Saki faisait son grand retour avec le sourire et, surtout, un livre. J'aurais dû m'en douter ! Un bref échange avec son père plus tard, la voilà qui découvrait le joli cordon qui m'avait été offert et devait être rappelée à l'ordre pour ne pas sauter des étapes.

    « Ça a l'air d'être un bon livre. »

    Commentais-je avec un léger sourire en remarquant l'usure de l'objet en question, mais ce n'était pas que ça, loin de là. C'était l'un de ses préférés ! Je l'écoutai me raconter le synopsis avec enthousiasme, espérant tout de même qu'elle ne me gâcherait pas la fin avec tout cet enthousiasme. Heureusement la Kara bifurqua vers la fin, mentionnant que les valeurs du Bushido telles qu'approfondies dans l'histoire devraient me plaire avant de me rassurer sur sa mémorisation du livre. Raison de plus pour être honorée par un tel présent.

    « Je suis impatiente de le lire alors. Merci de me partager quelque chose qui compte tant pour toi. »

    Je sentais déjà que j'allais le lire d'une couverture jusqu'à l'autre et ce probablement plusieurs fois. Déjà parce que j'adorais les histoires de Samurai d'une part et aussi, surtout, parce que je voulais que Saki sente que son cadeau était apprécié. Bon il y avait aussi des chances pour que je l'ai déjà lu moi-même par le passé vu que j'étais justement abonnée aux histoires de Samurai. Enfin, je verrais bien en temps et en lieu, pas vrai ? À l'instant, Saki était déjà prête à sauter une autre étape pour aller manger nos sucreries en hauteur. Un léger rire m'échappe en réponse à son énergie débordante et je brandis la magnifique corde tressée que je viens de recevoir en sa direction.

    « Tu n'allais pas m'attacher ça avant ? Je crois que ce sera très joli dans mes cheveux. »

    KoalaVolant
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
    Karā Saki
    dit Shikisha, Jonin de Seizan
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    Karā Saki
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    Faire de son rêve une réalité
    Feat Shion



    Ton cadeau lui faisait plaisir et tu tirais de cela une grande satisfaction. Le sourire dessiné sur ses lèvres et son regard attendri alors qu’elle caressait doucement la couverte était le symbole d’une réussite. En Shion, tu avais trouvé une amie solide. Une amie avec laquelle tu pouvais t’emballer sur des sujets divers et variés, encore et encore, sans qu’on ne te bride, ou que l’on te regarde étrangement. Tu étais une passionnée et si en mission, tu étais reconnue pour ton calme, dans l’intimité, c’est un tout autre visage que tu dévoilais. Alors oui, c’était important pour toi d’être à la hauteur de ce que la brune t’offrait au quotidien et ce, simplement en étant elle-même.

    « Tu me diras ce que tu en penses, d’accord ? On pourra parler de nos personnages préférés ! »

    Et encore une fois, trop pressée de profiter de cette journée avec ton ainée, tu sautas les étapes. Cette fois-ci, ce fut Shion qui te rappela à l’ordre, d’une voix tendre et rieuse. Une remarque qui enflamma tes joues de rougeurs, et qui te fit plonger le nez entre tes mains, un instant, pour dissimuler un tant soit peu la honte qui te dévorer. Un instant durant lequel tu marmonnas, gênée.

    « Pardon, j’ai du mal à me contenir, je suis juste tellement heureuse pour toi ... ! »

    Une réaction qui fit rire le patriarche, légèrement, tandis qu’il répondait avec un ton amusé et pourtant, sérieux.

    « N’oublie pas Saki, tu dois toujours être patiente, ça pourrait te jouer des tours sinon. Rappelle-toi les paroles d’Omoikane. »

    Une remarque qui te fit relever et hocher la tête, alors que les iris lumineuses de l’homme à la chevelure menthe te souriait, paisiblement.

    « Ni lenteur ni précipitation, le juste milieu est le mieux. »

    Le clan Kara était celui des instruits. Nulle surprise quant au fait que les paroles d’Omoikane étaient d’une importance capitale dans l’éducation. Depuis ton plus jeune âge, on t’avait enseigné la retenue. Le contrôle de tes émotions. Mais parfois, le naturel ne faisait que revenir au galop. Tu n’étais qu’une enfant après tout ! Tu avais encore un peu de temps devant toi avant de devenir adulte. Enfin, c’est ce que tu croyais.

    Mais alors que ton père, satisfait de ta réponse, souriait, il reçu un coup derrière la tête de la part de son épouse qui, les sourcils froncés, ne tarda pas à le remettre à la place.

    « Laisse les profiter de cette journée Tatsuo ! Et tu es très mal placé pour dire ça ! »

    Les ignorants dans leur petite scène de ménage, tu fis signe à la brune de se tourner dos à toi et de te présenter sa chevelure tandis que d’une main, tu attrapais la petite corde rouge avec délicatesse.

    « Ne fais pas attention, ils sont toujours comme ça ! Tu préfères garder quelques mèches devant, pas vrai ? Laisse moi faire, ce sera rapide. »

    Tes mains s’aventurèrent dans la masse brune et soyeuse, donnant une nouvelle forme aux boucles qui jusque là s’étalaient le long du dos de la belle apprentie samourai. Et à côtés, ta mère continuait de faire la leçon à ton pauvre père qui, comme un chiot, tentait de l’amadouer à faire les yeux doux.

    « C’est celui qui m’a demandé en mariage après cinq petites minutes qui ose parler de patience ! Tu ne manques pas de culot Tatsuo ! »

    « Mais chérie, c’est parce que je savais que tu étais l’amour de ma vie, c’est tout ! Et regarde, j’avais raison ! »

    Son culot eut été récompensé des mains de son épouse lui étirant les joues, comme s’il s’agissait de mochi, tout en le traitant d’idiot. Et pourtant, ce petit sourire qui éclairait son visage ne signifiait qu’une chose : elle l’aimait, ce crétin. Tu avais la chance de grandir dans un foyer où l’amour était central et tu en étais consciente. C’est sans doute cela qui, avec les années, avait fini par faire de toi une romantique aimant se perdre dans les ouvrages comptant des romances diverses et variées.

    Enfin, tu eus fini de coiffer Shion. Te reculant d’un pas, satisfaite de ton travail, tu déposas les poings sur les hanches, le regard pétillant, pour déclarer avec fermeté et fierté que ...

    « Tu es vraiment superbe comme ça Shion ! »

    Agitée comme une puce, tu lui demandas de tourner sur elle-même pour l’observer de la tête au pied, avant de soudainement lui attraper la main pour courir vers la sortie et ce, avant que les deux Kara ne deviennent trop milieux pour vos jeunes regards.

    « On y va ! On revient tout à l’heure ! »

    Et sans demander votre reste, vous vous étiez lancée hors de la demeure Kara, libres d’aller où l’envie vous disait, au moins pour une journée.


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