# Mais, t'es qui ? [ft Chinone] Lun 30 Jan - 21:24
Mais, t'es qui ?
Cela fait plusieurs jours déjà qu'Haruka est rentré de sa mission. Comme toujours, quand il ne travaille pas, il fourre son nez dans les affaires des autres. "Plus c'est sale, mieux c'est", pourrait clairement être son proverbe sauf quand ça concerne son ex ou les femmes, ces créatures effrayantes qui lui font parfois faire des cauchemars. Et là, il est justement sur un coup qui combine son ex et une femme, une affaire particulièrement sensible pourront nous dire.
Son ex, Yamanaka Ao était un homme parfaitement respectable avant qu'il quitte le village du moins, maintenant il est plus louche que jamais. Mais, le roux met ça sur le dos de la femme qui, étrangement, porte le nom de Yamanaka Chinone alors que selon ses sources, elle portait auparavant le nom Ueda. D'ailleurs, la dite Ueda fait partie de la Brigade d'Interrogation depuis un moment, comme lui, bien qu'il l'ait esquivé pendant longtemps à cause de sa gynophobie -et parce qu'elle fait partie des femmes les plus effrayantes qu'il ait croisé à cause de sa froideur digne d'une tempête de glace-.
L'heure n'est plus à la peur.
Le roux a besoin de savoir ce que lui cache Ao et il a besoin de connaître la relation entre le bleuté et la blonde. La voir traîner autour -et dans- la maison de son ex n'a pas aidé à rassurer le Jonin qui s'est décidé à la chopper devant la porte de la maison Yamanaka. Adossé à la porte de la maison, les bras croisé, l'homme crache un nuage de fumée avant de prendre la parole.
Je savais pas qu'Ao avait changé de bord.
Ni même qu'une psycho-blonde était son genre.
Malgré ses mots un peu durs, Haruka n'a pas vraiment pour intention de blesser Chinone ou quoi -surtout qu'elle a le même grade que lui et qu'ils appartiennent tous deux à la Brigade-, pas qu'il pense vraiment qu'elle se formaliserait de ce genre de langage. Il est juste fidèle à lui-même, un peu maladroit -et un peu apeuré à l'idée qu'elle puisse s'approcher de trop près-.
Ca fait un bail qu'on travaille dans le même milieu, mais on s'est jamais vraiment parlé.
Je suis Makino Haruka, l'ex d'Ao.
Et toi, t'es qui ? Certainement pas sa soeur...
Je suis Makino Haruka, l'ex d'Ao.
Et toi, t'es qui ? Certainement pas sa soeur...
Intérieurement, le roux songe qu'il pourrait bien être en réalité l'ex-ex du Yamanaka, ou son ex-ex-ex... Il ne sait pas trop si le bleuté a, comme lui, essayé d'oublier leur relation. En tous cas, ce dont il est sûr, c'est que si Ao avait une soeur aussi canon, badass ou psycho, il le saurait.
# Re: Mais, t'es qui ? [ft Chinone] Lun 30 Jan - 22:03
Mais, t'es qui ?
Elle est à peine sortie de chez Ao, non, chez elle. Elle ne s’y fait pas encore. Trop bruyant, trop vivant et pourtant elle persiste. C’est ce ‘’trop’’ précisément qui la force à rester. Elle n’est pas seule. Elle porte leur nom. Celui d’Ao. Ce n’est pas une petite maison deux pièces vide et froide qui l’accueille maintenant, mais son ami, son frère avec qui elle vit. Mais ce n’est pas de cette relation dont il est quesiton là, mais plutôt de l'homme bête comme ses deux pieds qui vient de l'intercepter.
Aussi froidement qu’à son habitude, elle Chinone répond au roux, posant un regard arrogant sur la silhouette de l’homme. Elle ne faisait que dire les faits comme ils le sont. Officiellement, c’est ainsi qu’elle a été adoptée dans le clan Yamanaka. LA sœur d’Ao, la mère adoptive de Rei.
Elle secoue la tête un instant, fixant son contrepartie le regard un peu plus vide après la mention de Rei. Pourquoi la faire alors ? Parce que les faits restent inchangés peu importe ce qu’elle en pense, peu importe ce qu’elle aimerait.
Chinone reste pensive un instant, fronçant un peu les sourcils. Elle en profite pour ajouter, toujours sur le ton froid avec lequel elle lui parle depuis le début – quoi que cette fois-ci il semble même un peut frustré :
Kenichi. Le nom n’est pas dit, pas encore du moins. Mais c’est à lui que pense la jonin en répondant à Haruka. Elle y pense tellement qu’elle ne réalise même pas que cela pourrait être pris d’une autre façon que cela.
Elle le guide jusqu’au jardin intérieur de la résidence Yamanaka. De la terre avait été montée du sol pour permettre d’en faire un jardin luxueux, où désormais trônait une pierre tombale fraîchement faite. Sur cette dite pierre, on y voit une inscription simple.
Yamanaka Rei - 806
« Il s’avère que oui. Oui je suis la sœur d’Ao. Depuis quelques jours. »
Aussi froidement qu’à son habitude, elle Chinone répond au roux, posant un regard arrogant sur la silhouette de l’homme. Elle ne faisait que dire les faits comme ils le sont. Officiellement, c’est ainsi qu’elle a été adoptée dans le clan Yamanaka. LA sœur d’Ao, la mère adoptive de Rei.
« Ao m’a officiellement adopté dans le clan Yamanaka après la mort de mon apprenti. Ce n’est rien d’impressionnant. »
Elle secoue la tête un instant, fixant son contrepartie le regard un peu plus vide après la mention de Rei. Pourquoi la faire alors ? Parce que les faits restent inchangés peu importe ce qu’elle en pense, peu importe ce qu’elle aimerait.
« Ex, hein ? Je suppose que comprendre ce qui t’amène. J’ai vingt minutes, tu peux entrer si tu veux. »
Chinone reste pensive un instant, fronçant un peu les sourcils. Elle en profite pour ajouter, toujours sur le ton froid avec lequel elle lui parle depuis le début – quoi que cette fois-ci il semble même un peut frustré :
« Tu as de la compétition si tu veux le ravoir par contre. »
Kenichi. Le nom n’est pas dit, pas encore du moins. Mais c’est à lui que pense la jonin en répondant à Haruka. Elle y pense tellement qu’elle ne réalise même pas que cela pourrait être pris d’une autre façon que cela.
« Viens. Je vais te montrer si tu ne me crois pas. »
Elle le guide jusqu’au jardin intérieur de la résidence Yamanaka. De la terre avait été montée du sol pour permettre d’en faire un jardin luxueux, où désormais trônait une pierre tombale fraîchement faite. Sur cette dite pierre, on y voit une inscription simple.
Yamanaka Rei - 806
# Re: Mais, t'es qui ? [ft Chinone] Mar 7 Fév - 20:59
Mais, t'es qui ?
La soeur d'Ao depuis quelques jours ? Haruka fronce les sourcils. D'après les informations qu'il a obtenu en stalkant et en interrogeant des gens, cette femme, Ueda Chinone, est une collègue d'Ao avec qui il a été mis en duo depuis quelques temps déjà. Aucun lien de sang ne semble les unir. Pourquoi a-t-elle été adoptée ? La réponse ne tarde pas à arriver mais cela ne satisfait pas totalement l'homme. Il pourrait très bien s'agir d'un stratagème pour ne pas dévoiler leur relation en plein jour. Il ne peut pas exclure cette possibilité, surtout aux vues de son entretien avec le Yamanaka. Et puis, il est sûr que les grandes familles pratiquent l'inceste donc même s'ils étaient liés par le sang, il ne ferait pas confiance à cette femme surtout avec son regard froid comme la glace qui lui donne une image d'inhumanité.
J'ai entendu parler de la mission, ça n'a pas dû être facile.
Malgré la méfiance, la peur et l'animosité -ou plutôt la jalousie- qu'il peut ressentir à l'égard de Chinone, le roux se sent dans l'obligation de s'excuser indirectement pour ce qu'elle a pu subir. Il ne sait pas exactement quel genre de lien pouvait unir le gamin et la blonde cependant, il imagine qu'il aurait été mécontent voire même triste et en colère s'il avait été à sa place et qu'il avait été incapable de protéger un disciple. Mais bon, pour l'instant il n'en a pas même s'il a pu en avoir il y a quelques années de cela.
Le Jonin est loin d'être omniscient mais il essaie de se tenir au jus, le plus possible, des actualités du village et des dernières missions d'importance sur lesquelles ont été envoyés des soldats. Les deux Yokais, le puissant sabreur qui a tué le Genin, les trésors scellés dans la montagne... Cela n'a pas dû être facile. Il ne serait même pas étonné que la femme soit encore confuse.
Un nouveau nuage de fumée s'échappe des lèvres de l'homme lorsque la jeune femme l'invite à entrer, disant avoir un peu de temps devant elle. A vrai dire, le Makino est un peu confus, il ne s'imaginait pas que la blonde se montre aussi coopérative. Un frisson lui parcourt l'échine alors qu'elle mentionne la concurrence qu'il risque avoir. De qui parle-t-elle ? D'elle-même ? De quelqu'un d'autre ?
Je suppose que cela devait arriver un jour.
Ao est quelqu'un de bien, il est de bonne famille et il sait se mettre en valeur.
Haruka fronce les sourcils lorsque la femme l'invite à le suivre, pour lui montrer quelque chose au cas où il ne la croirait pas. A vrai dire, il ne comprend pas trop de quoi elle parle. De la concurrence, peut-être ? Il regarde à droite à gauche en rentrant dans le jardin de la demeure Yamanaka. Celui-ci lui semble avoir beaucoup changé depuis sa dernière venue -en même temps elle remonte à plusieurs années-. Arrivé devant la stèle funéraire qu'elle semblait vouloir lui montrer, l'homme s'accroupit et lit les inscriptions. Cela désigne le récent mort de l'équipe Kitsune, disciple de la femme -donc sans doute un peu comme un enfant pour elle-, qui porte désormais le nom Yamanaka. Etait-ce une façon pour la Jonin de montrer qu'elle avait de l'influence sur Ao ?
Ao a toujours été gentil. Trop gentil pour son bien.
Je comprends qu'il ait voulu adopté le gosse mais une Jonin, j'ai un peu plus de mal à saisir...
Le roux ne prie pas. Il considère que si les dieux existaient vraiment, ils se seraient déjà manifestés plusieurs fois au cours de sa vie. Il se redresse au bout d'une ou deux secondes pour se retourner vers Chinone, attendant une explication de sa part.
D'autant plus que, et c'est pas pour te blesser, hein, mais t'es pas la personne qui semble la plus sympas, compréhensive ou la plus loquace.
T'as plus le profil d'une future "vieille sorcière".
T'as plus le profil d'une future "vieille sorcière".
# Re: Mais, t'es qui ? [ft Chinone] Jeu 16 Mar - 2:18
Mais, t'es qui ?
Il compatit, mais elle n’en a que faire. Il n’avait rien à voir dans cette histoire. Ce n’est pas de la compassion ou de la compréhension qu’elle cherche. Mais il n’en reste pas moins qu’il a tout de même fait une pause à son animosité pour compatir au drame. Si cela veut bien dire quoi que ce soit.
L’étranger accepte l’offre et la suit à l’intérieur. Elle le guide jusqu’à la pierre tombale de Rei, lui prouvant qu’elle n'invente rien. Mais difficile de dissuader un esprit sceptique. Elle le sait bien.
Lorsqu’elle mentionne la compétition, le commentaire d’Haruka lui arrache un regard presque outré, mais elle ne dit rien, car d’un côté il a raison. Enfant de bonne famille, coquet à souhait, sachant comment se mettre en valeur, comment gagner affection et confiance même des gens comme elle.
Ce n’était pas le ‘’sorcière’’ le problème, mais plus le ‘’vieille’’ qu’il y avait glissé. Elle sait parfaitement quelle image elle renvoie dans le village. Elle la façonne et l'entretient, s’assure que jamais on s’imagine qu’y ait quelque chose d’humain quelque part en elle. Elle n’est pas surprise d’entendre ses paroles, elle en est même presque fière.
Il ne la connaît pas et vice versa. Ce pourrait bien être des paroles vides, une tentative vaine de remonter un estime de soi blessé, mais Chinone ne fait pas ces choses-là. Une promesse, voilà ce que sont ces mots. Et cette promesse, elle l’a faite à Ao lorsqu’il l’a acceptée. Et il la lui a également faite.
Une menace, peut-être gratuite, mais Chinone n’a pas la force,la patience et l’envie de comprendre pourquoi l’ex de celui qui était devenu son frère voulait tant mettre les points sur le i et réclamer son morceau de territoire, mais elle allait lui couper l’envie.
Elle n’a aucune idée de ce qu’Ao a besoin, elle ne sait même pas ce dont elle a besoin elle-même. Mais elle sait avec certitude qu’il n’a pas besoin qu’on vienne jouer avec ses émotions. Il n’a pas besoin du passé, mais de son avenir.
L’étranger accepte l’offre et la suit à l’intérieur. Elle le guide jusqu’à la pierre tombale de Rei, lui prouvant qu’elle n'invente rien. Mais difficile de dissuader un esprit sceptique. Elle le sait bien.
Lorsqu’elle mentionne la compétition, le commentaire d’Haruka lui arrache un regard presque outré, mais elle ne dit rien, car d’un côté il a raison. Enfant de bonne famille, coquet à souhait, sachant comment se mettre en valeur, comment gagner affection et confiance même des gens comme elle.
“ Vieille sorcière ?”
Ce n’était pas le ‘’sorcière’’ le problème, mais plus le ‘’vieille’’ qu’il y avait glissé. Elle sait parfaitement quelle image elle renvoie dans le village. Elle la façonne et l'entretient, s’assure que jamais on s’imagine qu’y ait quelque chose d’humain quelque part en elle. Elle n’est pas surprise d’entendre ses paroles, elle en est même presque fière.
“Tu n’étais pas là, ça ne te regarde pas. Les raisons sont entre Ao et moi, seulement. Mais, Haruka, la seule chose qui soit certaine, même pour toi, c’est qu’il ne le regrettera jamais.”
Il ne la connaît pas et vice versa. Ce pourrait bien être des paroles vides, une tentative vaine de remonter un estime de soi blessé, mais Chinone ne fait pas ces choses-là. Une promesse, voilà ce que sont ces mots. Et cette promesse, elle l’a faite à Ao lorsqu’il l’a acceptée. Et il la lui a également faite.
“On dit qu’on ne choisit pas sa famille. Mais on l’a fait. Lui et moi,nous avons choisi notre famille. C’est la seule chose que tu as besoin de savoir. Et je ne sais pas ce qu’est ton problème. Je ne sais pas à quel point tu n'as pas passé à autre chose pour venir me parler, à moi, d’Ao. Je ne sais pas ce que tu veux exactement et je n’en ai rien à faire. Ao est ma famille. Ma seule famille et si je l’entends ne serait-ce qu’une seule fois se plaindre de ton existence, je t’assure que cette existence sera horrible. ”
Une menace, peut-être gratuite, mais Chinone n’a pas la force,la patience et l’envie de comprendre pourquoi l’ex de celui qui était devenu son frère voulait tant mettre les points sur le i et réclamer son morceau de territoire, mais elle allait lui couper l’envie.
“Si moi je suis une sorcière qu’es-tu ? Tu viens ici pour me parler d’Ao, pour exiger que je te révèle la nature de ma relation avec lui. Tu viens faire ta petite crise de jalousie, alors qu’il a perdu quelqu’un qui lui est cher. Ne penses-tu pas qu’il n’a pas besoin de ça en ce moment ? ”
Elle n’a aucune idée de ce qu’Ao a besoin, elle ne sait même pas ce dont elle a besoin elle-même. Mais elle sait avec certitude qu’il n’a pas besoin qu’on vienne jouer avec ses émotions. Il n’a pas besoin du passé, mais de son avenir.
# Re: Mais, t'es qui ? [ft Chinone] Jeu 16 Mar - 20:32
Mais, t'es qui ?
Farfouillant dans une de ses poches, l'homme en sort un morceau de brioche qu'il dépose devant la pierre tombale. C'est pas grand chose, mais c'est mieux que rien. Il avait pas vraiment prévu de dire bonjour à un défunt même s'il avait déjà vaguement entendu parler du gosse. Haruka recule d'un pas lorsque Chinone répète "vieille sorcière". Viendrait-il de commettre une erreur et de s'attirer les foudres de la blonde ? Difficile à dire. Les êtres de sexe féminins sont imprévisibles et celle-ci particulièrement difficile à lire. Peut-être qu'il devrait demander à Ao s'il a un manuel ou s'il risque sa vie.
Désolé... Ca m'a échappé.
Je suis pas vraiment connu pour ma délicatesse...
Y a-t-il une utilité à s'excuser devant cette femme, probablement que non mais dans le doute, il le fait. Le Jonin est un peu agacé par le fait que ça collègue lui dise que cela ne le regarde pas. Entre Ao et elle seulement... Il lui foutrait bien son poing dans la figure, mais cela ne serait pas très pro. Et puis au fond, elle a raison. Le Makino se souvient encore de la façon dont le bleuté l'a repoussé et la peine que cela lui a causé. Il ne se souvient pas qu'il ait déjà été aussi froid avec lui. Ce fut un véritable choc.
Désagréable est un excellent adjectif pour qualifier Chinone selon Haruka. Il ne comprend pas comment Ao peut s'entendre avec une teigne pareille. Les femmes lui font généralement peur, mais d'habitude, il parvient quand même à leur trouver des qualités. Celle-là par contre, il n'y voit que le mal. Et le pire, c'est qu'elle le menace alors même qu'elle est une Jonin de la Brigade d'Interrogation. C'est une initiative qui n'est pas des plus rassurantes.
Moi ? Je suis sans doute un idiot.
Je suis peut-être maladroit dans ma façon de faire mais je m'inquiète réellement pour lui.
Et je ne pense pas qu'un être dénué d'émotion puisse lui apporter le réconfort et la stabilité dont il a besoin.
Et au cas où tu ne l'ai pas compris, je parle de toi, sorcière.
Je suis peut-être maladroit dans ma façon de faire mais je m'inquiète réellement pour lui.
Et je ne pense pas qu'un être dénué d'émotion puisse lui apporter le réconfort et la stabilité dont il a besoin.
Et au cas où tu ne l'ai pas compris, je parle de toi, sorcière.
Le roux peut accepter qu'elle fasse partie de la famille Yamanaka, qu'elle ait été "adoptée". Ao adopterait certainement le monde s'il le pouvait. Cependant, il refuse qu'elle lui cause des problèmes et doute sincèrement des bienfaits d'une présence aussi noire aux côtés de son ex.
A mes yeux, tu ressembles plus à un animal ou à un yokai qu'à un être humain attiré par la bonté d'Ao.
Evite de mordre la main de ton maître ou sinon, c'est moi qui viendrai m'occuper de toi...
Evite de mordre la main de ton maître ou sinon, c'est moi qui viendrai m'occuper de toi...
L'homme doute de l'efficacité de sa menace, mais il tient à montrer qu'il n'a pas peur de Chinone -même si ce n'est pas tout à fait vrai-. S'ils n'avaient pas été dans le village, sans doute aurait-il fait pression sur la jeune femme avec son chakra pour appuyer ses propos.
# Re: Mais, t'es qui ? [ft Chinone] Mar 21 Mar - 17:24
Mais, t'es qui ?
Il paie respect à Rei et ce geste ne reste pas sans être vu, reconnu et, malheureusement, apprécié. Ses paroles, sa demande de pardon pour l’offense possible qu’il lui a fait, se heurtent cependant à un mur. Je ne lui donne pas la satisfaction de montrer que je l’ai entendu, non. Puis, son beau petit discours, celui qui prétend ne vouloir que le bien d’Ao - alors que son geste est d’abord et avant tout égoïste.
S’il s’inquiétait pour Ao, ce n’est pas moi qu’il viendrait confronter. Non, il est venu en jaloux, en marque de possession, en hostilité, en provocation, car Ao m’a choisie, moi et pas lui. Parce qu’Ao s’est attaché à moi, parce qu’il est devenu mon monde et ma famille en quelque mois à peine.
Il n’est pas venu parce qu’il veut son bien. Non, il est venu flatter son égo blessé. Il veut me voir pire que lui. Son insulte, cette fois-ci me sourire. Un sourire doux, presque heureux.
Mon sourire disparait, mon expression devient plus sérieuse qu’elle ne le devrait et je dis avec une froideur presque instantanée :
Puis il me menace. Il ne comprend pas. Il ne comprend rien. Je ris. C’est plus fort que moi. Ce type est un imbécile.
Il est mon ami, mon frère, mais jamais il ne sera mon maître. Mon maître est Kaleah-sama, Ichizo et mon devoir. Ao a beau être mon monde, il n’est pas et ne sera jamais mon maître. Et là est le problème de ce type. Il mélange amour et loyauté, cœur et devoir.
Mais je vais mettre lui faire comprendre qu’il n’est rien ni personne pour moi.
Mon ton est moqueur, arrogant, mais également sans aucune doute, à la limite de l’amusement.
Mon regard se plante dans le sien, plus sérieux que je ne l’aurais voulu. Il vient de me menacer, je vais donc lui montrer que ses menaces ne sont rien de plus que le ronronnement d’un chaton sans défenses, que les pleurs d’un enfant qui n’a pas obtenu son caprice.
Il n’est pas Ichizo, je n’ai aucune raison d’avoir peur, aucune raison de même m’inquiéter. Il ne peut rien me faire que lui ne m’a pas déjà fait. Sa menace est vide, sans intérêt.
“S'inquiéter pour quelqu’un ne fait pas de nous une meilleure personne.”
S’il s’inquiétait pour Ao, ce n’est pas moi qu’il viendrait confronter. Non, il est venu en jaloux, en marque de possession, en hostilité, en provocation, car Ao m’a choisie, moi et pas lui. Parce qu’Ao s’est attaché à moi, parce qu’il est devenu mon monde et ma famille en quelque mois à peine.
Il n’est pas venu parce qu’il veut son bien. Non, il est venu flatter son égo blessé. Il veut me voir pire que lui. Son insulte, cette fois-ci me sourire. Un sourire doux, presque heureux.
“Sorcière ? Tu me complimentes en plus.”
Mon sourire disparait, mon expression devient plus sérieuse qu’elle ne le devrait et je dis avec une froideur presque instantanée :
“Si tu crois que je n’ai pas d’émotion, cela ne fait que prouver que je suis meilleure ninja que tu ne le sera jamais. Et … quelqu’un qui n’a pas d’émotion est probablement beaucoup plus stable et rassurant que quelqu’un qui, comme toi, se laisse guider par celles-ci.”
Puis il me menace. Il ne comprend pas. Il ne comprend rien. Je ris. C’est plus fort que moi. Ce type est un imbécile.
“Mordre mon maître ? Ao n’est pas mon maître. Il est mon égal. Plus qu'il ne sera jamais le tien.”
Il est mon ami, mon frère, mais jamais il ne sera mon maître. Mon maître est Kaleah-sama, Ichizo et mon devoir. Ao a beau être mon monde, il n’est pas et ne sera jamais mon maître. Et là est le problème de ce type. Il mélange amour et loyauté, cœur et devoir.
Mais je vais mettre lui faire comprendre qu’il n’est rien ni personne pour moi.
Mon ton est moqueur, arrogant, mais également sans aucune doute, à la limite de l’amusement.
“Tu penses vraiment que tu peux t’occuper de moi ? Tu ne vaux même pas la peine que je garde mes arrières.”
Mon regard se plante dans le sien, plus sérieux que je ne l’aurais voulu. Il vient de me menacer, je vais donc lui montrer que ses menaces ne sont rien de plus que le ronronnement d’un chaton sans défenses, que les pleurs d’un enfant qui n’a pas obtenu son caprice.
Il n’est pas Ichizo, je n’ai aucune raison d’avoir peur, aucune raison de même m’inquiéter. Il ne peut rien me faire que lui ne m’a pas déjà fait. Sa menace est vide, sans intérêt.
“Tu es venu, jusqu’ici, avec ton air de chien battu pour venir pisser avec ton égo blessé sur les choix d’Ao. Sur ceux qui lui sont chers parce que tu ne tolères pas qu’il ne veule pas toi. Dis-moi, peux-tu, en agissant de la sorte, vraiment le réconforter, lui apporter de la stabilité, lui donner la finalité dont il a réellement besoin ?”
# Re: Mais, t'es qui ? [ft Chinone] Ven 21 Avr - 12:40
Mais, t'es qui ?
Les mots de la femme sont justes. S'inquiéter pour quelqu'un ne rend pas un homme meilleur, cela en fait simplement un humain comme un autre mais Haruka n'a jamais prétendu être quelqu'un de bien. S'il était véritablement quelqu'un de bien, il n'aurait jamais rejoint la Brigade d'Interrogation.
Je n'ai jamais dit que j'étais quelqu'un de bien, tu inventes des trucs, là.
Le sourire de la femme ne tarde pas à s'effacer. Elle dit être meilleur ninja qu'Haruka. Peut-être bien. A vrai dire, il s'en moque bien de qui est le plus fort ou le plus méchant. Il fait ce qu'on lui ordonne de faire, il protège ceux à qui il tient et cela s'arrête là. Son statut de ninja, il le jetterait bien à la poubelle. Pour lui, ce n'est qu'une affiche qu'on lui a collé. Il applaudit et reprend la parole d'un ton sarcastique.
Félicitation !
Tu es la meilleure et tu as perdu ton disciple ! Tu dois être tellement heureuse ! Oh... non, j'oubliais... tu n'as pas d'émotions parce que tu es une kunoichi.
Ce pauvre gosse n'était surement qu'un outil pour toi... peut-être même que tu l'as sacrifié, qui sait ?
Tu es la meilleure et tu as perdu ton disciple ! Tu dois être tellement heureuse ! Oh... non, j'oubliais... tu n'as pas d'émotions parce que tu es une kunoichi.
Ce pauvre gosse n'était surement qu'un outil pour toi... peut-être même que tu l'as sacrifié, qui sait ?
Il hausse les épaules. Il ne va pas pleurer quelqu'un qu'il ne connaissait pas même s'il est vrai qu'il ressent une forme de pitié et de tristesse quant au fait que quelqu'un de si jeune ait perdu la vie dans de si tristes conditions. Ce qui est vrai, c'est que le Jonin ne sait pas ce qu'il se passe dans la tête de la blonde et qu'il ne serait pas étonné qu'elle ne soit qu'un monstre portant un masque humain. Peut-être bien qu'il se laisse trop porter par le peu d'émotions de valeur qu'il a, cependant il estime que grâce à celles-ci, il est plus enclin à protéger et comprendre les personnes "normales".
Je ne pense pas non plus être son égal.
Je pense qu'Ao est bien supérieur à moi grâce à son intellect mais aussi et surtout, grâce à son extrême sensibilité et son sens moral.
En ce sens, je trouve que tu te surestimes beaucoup trop... mais je suppose que nos valeurs et nos critères d'évaluation ne sont pas les mêmes.
Je pense qu'Ao est bien supérieur à moi grâce à son intellect mais aussi et surtout, grâce à son extrême sensibilité et son sens moral.
En ce sens, je trouve que tu te surestimes beaucoup trop... mais je suppose que nos valeurs et nos critères d'évaluation ne sont pas les mêmes.
Si la plupart des mots de Chinone passent bien au-dessus de la tête d'Haruka tant il les trouve stupides et hors de propos, ses derniers mots ont véritablement le don de l'énerver. S'ils n'étaient pas été du même village et du même grade, le roux aurait sans doute laissé un coup lui échapper. Cependant, il garde le contrôle et se contente de regarder la femme avec mépris. Il sait qu'elle a tord, Ao lui a dit qu'il comptait pour lui et qu'il n'était pas impossible qu'ils soient de nouveau ensembles.
La finalité dont il a réellement besoin ? Je ne suis pas assez arrogant pour prétendre pouvoir la lui apporter mais je n'ai aucun doute quant au fait que tu es un poison pour lui, tout le bien et l'humanité qu'il représente pour ce village.
Je ne pisse pas sur ses choix... je pense qu'il a voulu faire une bonne action, qu'il a voulu te sauver et sauver ce gosse mais qu'il s'est heurter à un mur.
Je ne pisse pas sur ses choix... je pense qu'il a voulu faire une bonne action, qu'il a voulu te sauver et sauver ce gosse mais qu'il s'est heurter à un mur.
Sur ces mots, il décide de quitter la demeure Yamanaka, se contentant de saluer la jeune femme d'un signe de la main. Il ne souhaite pas dépenser plus d'énergie et de salive pour cette tarée qui pourrait bien être néfaste pour son propre équilibre personnel.
# Re: Mais, t'es qui ? [ft Chinone] Mer 5 Juil - 12:52
Mais, t'es qui ?
Pas d’émotion, car je suis une kunoichi.
De toutes les stupidités qu’il déblatère, cette phrase résonne envahit mon esprit. J’entends son accusation, j’y répond même d’un presque ricanement sardonique, mais mon esprit s’accroche à cette phrase.
Depuis quand suis-je le genre à se prendre la tête comme ça avec quelqu’un d’aussi insignifiant ? Et pour quelque chose comme ça ?
Peut-être que la phrase me percute un peu plus puisqu’il parle directement de Rei. Il n’empêche qu’elle résonne, m’envahie. Ao n’aimerait pas m’entendre dire les mots que je prononce ensuite …
Ma colère se dissolve, je retrouve mon calme froid, mon absence d’humanité. En un instant, tout ce qu’Ao a fait de moi se voit défait. Je me sens à nouveau comme l’arme qu’a forgé si soigneusement Ichizo.
Ou peut-être pas. La colère est froide, comme une douche glacée. L’entendre m’irrite. Juste savoir qu’il respire, fait retourner le sang dans mes veines.
Définitivement, l’arme qu’Ichizo a tant voulu faire est irrémédiablement brisée. Des mots dits par frustration, simplement pour qu’il lâche le sujet, pour qu’il arrête d’aboyer tel le chien abandonné qu’il est.
Si la sensibilité d’Ao fait de lui un meilleur humain, elle se tient entre lui et la carrière que son potentiel peut lui apporter. C'est un fait. Un fait qu’il reconnaît lui-même. Je me surestime ? Mais à qui Ao a-t-il donné son nom ? Qui a-t-il choisi pour le guider et l’accompagner ? Son commentaire est tellement stupide et irréfléchi qu’il ne mérite même pas que je lui réponde. Je me contente de le fixer et d’arquer un sourcil.
Il me salue de la main et s’en va. Je souris avec malice et ajoute suffisamment fort pour qu’il en entende chacun des mots :
Il l’idéalise, comme si Ao est un saint sans savoir à quel point il est en réalité vicieux. S’il est humain, s’il comprend l’empathie, Ao est beaucoup plus comme je le suis que ne l’imagine Haruka, que moi-même je l’avais imaginé au départ et c'est la raison pourquoi nous sommes un si bon duo.
Je soupire et me retourne, sans plus rien ajouter. Il est temps de rentrer et j’ai encore beaucoup à faire.
De toutes les stupidités qu’il déblatère, cette phrase résonne envahit mon esprit. J’entends son accusation, j’y répond même d’un presque ricanement sardonique, mais mon esprit s’accroche à cette phrase.
Depuis quand suis-je le genre à se prendre la tête comme ça avec quelqu’un d’aussi insignifiant ? Et pour quelque chose comme ça ?
Peut-être que la phrase me percute un peu plus puisqu’il parle directement de Rei. Il n’empêche qu’elle résonne, m’envahie. Ao n’aimerait pas m’entendre dire les mots que je prononce ensuite …
“C’est vrai. J’aurais peut-être dû le faire après tout, le sacrifier. Ce n’était qu’un ninja.”
Ma colère se dissolve, je retrouve mon calme froid, mon absence d’humanité. En un instant, tout ce qu’Ao a fait de moi se voit défait. Je me sens à nouveau comme l’arme qu’a forgé si soigneusement Ichizo.
Ou peut-être pas. La colère est froide, comme une douche glacée. L’entendre m’irrite. Juste savoir qu’il respire, fait retourner le sang dans mes veines.
Définitivement, l’arme qu’Ichizo a tant voulu faire est irrémédiablement brisée. Des mots dits par frustration, simplement pour qu’il lâche le sujet, pour qu’il arrête d’aboyer tel le chien abandonné qu’il est.
“ La sensibilité ? le sens moral ? Ce n’est qu’un handicap pour un ninja.”
Si la sensibilité d’Ao fait de lui un meilleur humain, elle se tient entre lui et la carrière que son potentiel peut lui apporter. C'est un fait. Un fait qu’il reconnaît lui-même. Je me surestime ? Mais à qui Ao a-t-il donné son nom ? Qui a-t-il choisi pour le guider et l’accompagner ? Son commentaire est tellement stupide et irréfléchi qu’il ne mérite même pas que je lui réponde. Je me contente de le fixer et d’arquer un sourcil.
“Oui, je suis un poison. Le pire de tous. Le plus efficace aussi et c’est pour ça qu’Ao m’a donné son nom.”
Il me salue de la main et s’en va. Je souris avec malice et ajoute suffisamment fort pour qu’il en entende chacun des mots :
“Et je sais pourquoi Ao n’est plus avec toi. Tu ne le connais pas. Tu n’as aucune idée de la personne qu’il est vraiment, c’est un peu pathétique même tellement c’est évident.”
Il l’idéalise, comme si Ao est un saint sans savoir à quel point il est en réalité vicieux. S’il est humain, s’il comprend l’empathie, Ao est beaucoup plus comme je le suis que ne l’imagine Haruka, que moi-même je l’avais imaginé au départ et c'est la raison pourquoi nous sommes un si bon duo.
Je soupire et me retourne, sans plus rien ajouter. Il est temps de rentrer et j’ai encore beaucoup à faire.
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