# La chasse est ouverte Dim 15 Jan - 2:25
Le courage est une chose rare dans ce monde. Beaucoup d’Homme prétendaient en avoir, très peu en détenait ne serait-ce qu’une petite parcelle au fond d’eux. Mon nom est Densetsujou, descendant d’une grande famille guerrière. Je n’ai pas le droit d’avoir peur.
Quand ma main s’était posée sur le rouleau m’annonçant ma première mission solitaire et surtout en extérieur, mon cœur se mit à battre la chamade. Un signe de peur que tout le monde pouvait connaître. Pour un garde impérial de formation comme moi, effectuer une mission seule en-dehors des portes d’un village caché était de l’ordre de l’extraordinaire. En lisant l’ordre de mission, mon cœur se calma. Un Yokai pensais-je, comment pouvait-il en être autrement ? Le problème principal de la garde impériale étant de protéger l’empereur, le problème principal pour cette partie du corps de l’armée était les menaces qui vont à l’encontre de l’empereur. Pour les villages militaires, leur but étant la protection des territoires de l’empire, les Yokais étaient donc le problème principal sur lequel se pencher. D’après l’ordre de mission, ma destination était le village de Shounin.
Après une douzaine de jours de route, j’arrivais au village de Shounin. L’ordre de mission bien caché dans ma poche, je tentais de me faire petit pour observer les alentours. Je cherchais un Yokai qui avait élu domicile dans ce village et volait de la nourriture et tout autre chose sur les étables. Le retrouver allait être difficile, d’après les informations que j’avais en ma possession, il pouvait user d’illusion et était plutôt rapide comme créature. Sa race était non identifiée. Je ne savais pas quoi chercher, alors il fallait que je reste sur mes gardes jusqu’à ce que je trouve ce qu’il était réellement. Mes yeux se baladaient dans la vastitude de ce petit village. Je cherchais, au sein du marché et point central du village donc, quelque chose qui clochait. Et ça pendant plusieurs heures. La chaleur était insoutenable. La température n’était pas vraiment la même que celle que j’avais l’habitude de subir à Teito ni à Toge. Les shinobis du village de Sakyuu, je me demandais comment ils faisaient pour vivre tous les jours dans cette fournaise ? En me posant cette question, j’entendis au loin du grabuge. Mes jambes se mirent rapidement en mouvement, mais une fois arrivé sur place, je ne voyais rien d’autre que la foule apeurée. Qu’était-il arrivé aux gens d’ici pour qu’ils soient autant apeurés que ça ? Après moultes discussions avec les personnes présentent ici, je me rendis rapidement compte que je n’avais pas avancer d’un pouce quant-à ma traque de Yokai. Aucune des personnes présentes ici n’avaient d’information sur le Yokai, de vague description seulement, mais qui n’aboutissaient à rien si ce n’est encore plus de confusion.
On change de plan, me disais-je, si la recherche d’information ne marchait pas, alors il fallait tenter une autre approche. J’avais dans l’optique de lui tendre un piège. Utiliser mes capacités de Genjutsu pour faire croire à une prolongation des étables du marché de Shounin pour qu’il tente de voler la nourriture présente visuellement dessus. Après de longues heures passées à attendre sans aucun signe de Yokai à l’horizon, il apparut comme par magie et tomba directement dans le piège que je venais de lui tendre. Sa main tendue tenta de saisir l’un des énormes bouts de pain statique présent sur l’étable créée par le Genjutsu et passa au travers. Il comprit directement ce qu’il venait de se passer et tenta de s’enfuir rapidement. Une course-poursuite s’engagea donc dans les ruelles de Shounin. Cette bestiole était plutôt rapide, j’arrivais à la suivre, mais impossible de la rattraper complétement jusqu’au moment où elle s’arrêta puisque la route s’arrêtait. Je commençais à effectuer des mudras, pour pouvoir me défendre en cas de combat, chose qui allait sûrement arriver. Dans mon esprit, il ne faisait aucun doute que maintenant qu’il était bloqué dans cette ruelle en ma compagnie et qu’il devait, me passer sur le corps pour s’enfuir, qu’il allait tenter de m’attaquer. J’en étais sûr à 100%. Après toutes les rumeurs que j’avais entendues sur les yokais, comment pouvais-je penser autrement ? Finalement, rien ne s’était passé comme je le redoutais, au contraire. Le Yokai se mit à pousser des cris inaudibles et sanglotait. Les mudras que j’avais commencés à effectuer s’arrêtèrent lorsque je vis cette scène. Je compris rapidement que le coupable n’était pas une méchante bête, mais seulement un animal apeuré par le monde qui l’entourait. Quelques secondes de plus et j’allais attaquer, on pouvait dire qu’il avait eu de la chance.
Dis-je d’une voix calme et douce. Il fallait prendre en compte le fait qu’il soit apeuré et donc ne pas le brusquer plus qu’il ne l’était déjà. Ma mission n’était pas de le tuer obligatoirement, mais seulement d’arrêter les vols et autres méfaits dont il était la cause. Je m’avançais vers lui avant de lui tendre ma main pour gagner sa confiance et lui montrer qu’il n’était pas en danger en ma compagnie. Il y a peu d’hommes sur cette terre qui ont un code d’honneur aussi développer que le mien. Tuer pour tuer n’était pas dans ce code que j’appliquais jour après jour depuis l’académie. Un shinobi digne de ce nom devait retenir ses coups et se servir de la force lorsqu’il n’avait aucun autre moyen de survivre que ça. Face à un yokai aussi apeuré, il n’était pas question d’user de la force, seulement de gagner sa confiance et le ramener à l’extérieur du village. Finalement, au contact de nos mains, le monde autour de moi changea instantanément pour devenir poussière. Avec l’expérience et l’entraînement face aux Genjutsu que j’avais reçu à l’académie de l’armée impériale, en reconnaître un était aisé. Je pus donc rapidement en sortir.
Dis-je rapidement avant de lui attraper la main. Il tenta, dans la panique, de m’assener un coup-de-poing au visage. Je le reçus de plein fouet, mais je m’interdisais de rétorquer. Si pour gagner la confiance d’une créature qui puait la peur comme elle, il fallait encaisser encore et encore, je le ferai sans broncher, me disais-je. Puis il se stoppa net avant de tenter de m’en mettre un deuxième. Il ne tremblait plus, la peur disparaissait doucement. C’est là que j’en profitais pour le tirer doucement vers moi et commencer à marcher en direction de la sortie du village. Une fois arrivé devant l’infinie étendue désertique, je lâchais sa main avant de lui faire signe de partir. J’étais ouvert de la lèvre, du sang coulait de ma bouche, mais je souriais. Je savais que je venais de faire une bonne action en libérant ce Yokai de ce village et, dans le sens inverse aussi, libérer ce village de ce Yokai était une très bonne chose pour les commerçants qui se voyaient perdre de l’argent à force de se voir voler des choses qui étaient censées se vendre. Avant de partir, ce Yokai me serra le bras comme pour me dire « merci ».
Ce n’est pas comme s’il pouvait me comprendre, mais c’était déjà ça. Au moins, la mission avait été accomplie. Je pouvais rentrer au village, mais avant, j’allais faire le touriste à Sakyuu. Je ne suis pas arrivé jusqu’ici pour ne pas visiter ce village.
Quand ma main s’était posée sur le rouleau m’annonçant ma première mission solitaire et surtout en extérieur, mon cœur se mit à battre la chamade. Un signe de peur que tout le monde pouvait connaître. Pour un garde impérial de formation comme moi, effectuer une mission seule en-dehors des portes d’un village caché était de l’ordre de l’extraordinaire. En lisant l’ordre de mission, mon cœur se calma. Un Yokai pensais-je, comment pouvait-il en être autrement ? Le problème principal de la garde impériale étant de protéger l’empereur, le problème principal pour cette partie du corps de l’armée était les menaces qui vont à l’encontre de l’empereur. Pour les villages militaires, leur but étant la protection des territoires de l’empire, les Yokais étaient donc le problème principal sur lequel se pencher. D’après l’ordre de mission, ma destination était le village de Shounin.
Après une douzaine de jours de route, j’arrivais au village de Shounin. L’ordre de mission bien caché dans ma poche, je tentais de me faire petit pour observer les alentours. Je cherchais un Yokai qui avait élu domicile dans ce village et volait de la nourriture et tout autre chose sur les étables. Le retrouver allait être difficile, d’après les informations que j’avais en ma possession, il pouvait user d’illusion et était plutôt rapide comme créature. Sa race était non identifiée. Je ne savais pas quoi chercher, alors il fallait que je reste sur mes gardes jusqu’à ce que je trouve ce qu’il était réellement. Mes yeux se baladaient dans la vastitude de ce petit village. Je cherchais, au sein du marché et point central du village donc, quelque chose qui clochait. Et ça pendant plusieurs heures. La chaleur était insoutenable. La température n’était pas vraiment la même que celle que j’avais l’habitude de subir à Teito ni à Toge. Les shinobis du village de Sakyuu, je me demandais comment ils faisaient pour vivre tous les jours dans cette fournaise ? En me posant cette question, j’entendis au loin du grabuge. Mes jambes se mirent rapidement en mouvement, mais une fois arrivé sur place, je ne voyais rien d’autre que la foule apeurée. Qu’était-il arrivé aux gens d’ici pour qu’ils soient autant apeurés que ça ? Après moultes discussions avec les personnes présentent ici, je me rendis rapidement compte que je n’avais pas avancer d’un pouce quant-à ma traque de Yokai. Aucune des personnes présentes ici n’avaient d’information sur le Yokai, de vague description seulement, mais qui n’aboutissaient à rien si ce n’est encore plus de confusion.
On change de plan, me disais-je, si la recherche d’information ne marchait pas, alors il fallait tenter une autre approche. J’avais dans l’optique de lui tendre un piège. Utiliser mes capacités de Genjutsu pour faire croire à une prolongation des étables du marché de Shounin pour qu’il tente de voler la nourriture présente visuellement dessus. Après de longues heures passées à attendre sans aucun signe de Yokai à l’horizon, il apparut comme par magie et tomba directement dans le piège que je venais de lui tendre. Sa main tendue tenta de saisir l’un des énormes bouts de pain statique présent sur l’étable créée par le Genjutsu et passa au travers. Il comprit directement ce qu’il venait de se passer et tenta de s’enfuir rapidement. Une course-poursuite s’engagea donc dans les ruelles de Shounin. Cette bestiole était plutôt rapide, j’arrivais à la suivre, mais impossible de la rattraper complétement jusqu’au moment où elle s’arrêta puisque la route s’arrêtait. Je commençais à effectuer des mudras, pour pouvoir me défendre en cas de combat, chose qui allait sûrement arriver. Dans mon esprit, il ne faisait aucun doute que maintenant qu’il était bloqué dans cette ruelle en ma compagnie et qu’il devait, me passer sur le corps pour s’enfuir, qu’il allait tenter de m’attaquer. J’en étais sûr à 100%. Après toutes les rumeurs que j’avais entendues sur les yokais, comment pouvais-je penser autrement ? Finalement, rien ne s’était passé comme je le redoutais, au contraire. Le Yokai se mit à pousser des cris inaudibles et sanglotait. Les mudras que j’avais commencés à effectuer s’arrêtèrent lorsque je vis cette scène. Je compris rapidement que le coupable n’était pas une méchante bête, mais seulement un animal apeuré par le monde qui l’entourait. Quelques secondes de plus et j’allais attaquer, on pouvait dire qu’il avait eu de la chance.
« Okay, on peut dire que c’est quelque chose d’inattendu … Je m’appelle Dansetsujou Raitei et toi ? … Cela aurait été trop beau que tu puisses parler non ? Je vais te demander de me suivre. Je vais te raccompagner à l’extérieur du village, tu fais peur aux habitants de Shounin, tu comprends ? »
Dis-je d’une voix calme et douce. Il fallait prendre en compte le fait qu’il soit apeuré et donc ne pas le brusquer plus qu’il ne l’était déjà. Ma mission n’était pas de le tuer obligatoirement, mais seulement d’arrêter les vols et autres méfaits dont il était la cause. Je m’avançais vers lui avant de lui tendre ma main pour gagner sa confiance et lui montrer qu’il n’était pas en danger en ma compagnie. Il y a peu d’hommes sur cette terre qui ont un code d’honneur aussi développer que le mien. Tuer pour tuer n’était pas dans ce code que j’appliquais jour après jour depuis l’académie. Un shinobi digne de ce nom devait retenir ses coups et se servir de la force lorsqu’il n’avait aucun autre moyen de survivre que ça. Face à un yokai aussi apeuré, il n’était pas question d’user de la force, seulement de gagner sa confiance et le ramener à l’extérieur du village. Finalement, au contact de nos mains, le monde autour de moi changea instantanément pour devenir poussière. Avec l’expérience et l’entraînement face aux Genjutsu que j’avais reçu à l’académie de l’armée impériale, en reconnaître un était aisé. Je pus donc rapidement en sortir.
« Je ne te veux aucun mal. Fais-moi confiance, ce n’est pas un endroit pour toi ici. »
Dis-je rapidement avant de lui attraper la main. Il tenta, dans la panique, de m’assener un coup-de-poing au visage. Je le reçus de plein fouet, mais je m’interdisais de rétorquer. Si pour gagner la confiance d’une créature qui puait la peur comme elle, il fallait encaisser encore et encore, je le ferai sans broncher, me disais-je. Puis il se stoppa net avant de tenter de m’en mettre un deuxième. Il ne tremblait plus, la peur disparaissait doucement. C’est là que j’en profitais pour le tirer doucement vers moi et commencer à marcher en direction de la sortie du village. Une fois arrivé devant l’infinie étendue désertique, je lâchais sa main avant de lui faire signe de partir. J’étais ouvert de la lèvre, du sang coulait de ma bouche, mais je souriais. Je savais que je venais de faire une bonne action en libérant ce Yokai de ce village et, dans le sens inverse aussi, libérer ce village de ce Yokai était une très bonne chose pour les commerçants qui se voyaient perdre de l’argent à force de se voir voler des choses qui étaient censées se vendre. Avant de partir, ce Yokai me serra le bras comme pour me dire « merci ».
« Il n’y a pas de quoi. Si on m’avait un jour dit qu’un Yokai pouvait ne pas être une créature sanguinaire, je ne l’aurais pas cru. Merci de ta coopération. »
Ce n’est pas comme s’il pouvait me comprendre, mais c’était déjà ça. Au moins, la mission avait été accomplie. Je pouvais rentrer au village, mais avant, j’allais faire le touriste à Sakyuu. Je ne suis pas arrivé jusqu’ici pour ne pas visiter ce village.
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