# L'ombre du complot Jeu 1 Déc - 23:21
L'ombre du complot
ft. Usui Shizuka.
Victime d'une tentative d'agression à l'arme blanche, le comte Sumeragi avait ainsi sollicité l'aide des forces de l'ordre afin de veiller au bon déroulement de l'inauguration de son nouveau ryokan de prestige, en plein quartier noble de Teito. Une cérémonie où de nombreux invités de marque étaient attendus, et qui constituait l'opportunité parfaite afin d'attenter à sa réputation ou de nouveau à sa vie, en profitant de cette exposition publique de premier plan. Par ailleurs, seule l'identification et l'arrestation du commanditaire était de nature à permettre de garantir une sécurité plus pérenne du noble. Directement invité à cette soirée par ce dernier, en sa qualité de prince, Byakuren s'était alors porté volontaire pour cette mission, dont la présence en tant que soldat s'en trouverait naturellement dissimulée. Il ne pouvait toutefois la mener à bien seulement par lui-même, et se devait d'être accompagné par un individu à la fois compétent, et s'intégrant fluidement aux autres hôtes.
Sa sœur jumelle, bénéficiant également d'une invitation, aurait à l'origine pu constituer une partenaire idéale, de par ses talents de médecin et leur habitude si intemporelle de travailler ensemble ; nonbostant l'expérience des milieux aristocratiques qu'était la leur. Or outre son possible manque d'intérêt à l'égard de ce type de réceptions, elle était pour sa part indisponible pour la date prévue, si bien que son frère s'était mis en quête d'une solution alternative. Une recherche qui ne dura en réalité pas plus d'un instant, en ce que son esprit avait déjà jeté son dévolu sur une candidate à ses yeux idoine, en la personne de Shizuka. A bien des égards, l'héritière du clan Usui satisfaisait tous les critères : habituée des cercles privilégiés, sociable, raffinée, experte en poisons et en antidotes, elle correspondait parfaitement au profil adapté. Sans compter qu'elle avait même récemment rejoint l'escouade du Souhei, qui appréciait particulièrement sa présence.
Pour cette raison, un léger embarras s'était peu à peu insinué en son être intérieur, à l'idée de proposer à la prêtresse de l'accompagner pour cette soirée. Une symbolique non-négligeable, lorsque moult nobles de Teito la considèreraient simplement comme sa dame ou sa cavalière officielle, loin de se douter des implications plus pragmatiques de la tâche officieuse que serait la leur. D'autant plus qu'ils étaient même deux moines ; un état de faits qui pouvait tout autant permettre de tempérer les rumeurs, que les enflammer davantage. Et bien évidemment, il restait à affronter la réaction de la principale intéressée, dont il redoutait un potentiel refus. Qui plus est, selon l'interprétation qu'elle en ferait, sa proposition certes professionnelle pouvait toujours trahir un intérêt sous-jacent plus personnel, idée qui n'était point sans provoquer un sentiment de gêne voire de timidité plus inhabituel chez le prêtre d'Amaterasu, qui n'était finalement jamais sorti du giron de sa sœur.
Il ne comptait cependant se débiner malgré les atermoiements dont sa psyché s'était faite éphémèrement le théâtre, profitant d'un moment où ils se trouvaient seuls dans les archives du Bureau d'Etude afin de lui faire part de sa proposition. Sa voix se faisait inconsciemment encore plus douce qu'à l'accoutumée, presque hésitante, sans pour autant perdre de sa clarté caractéristique.
Sa sœur jumelle, bénéficiant également d'une invitation, aurait à l'origine pu constituer une partenaire idéale, de par ses talents de médecin et leur habitude si intemporelle de travailler ensemble ; nonbostant l'expérience des milieux aristocratiques qu'était la leur. Or outre son possible manque d'intérêt à l'égard de ce type de réceptions, elle était pour sa part indisponible pour la date prévue, si bien que son frère s'était mis en quête d'une solution alternative. Une recherche qui ne dura en réalité pas plus d'un instant, en ce que son esprit avait déjà jeté son dévolu sur une candidate à ses yeux idoine, en la personne de Shizuka. A bien des égards, l'héritière du clan Usui satisfaisait tous les critères : habituée des cercles privilégiés, sociable, raffinée, experte en poisons et en antidotes, elle correspondait parfaitement au profil adapté. Sans compter qu'elle avait même récemment rejoint l'escouade du Souhei, qui appréciait particulièrement sa présence.
Pour cette raison, un léger embarras s'était peu à peu insinué en son être intérieur, à l'idée de proposer à la prêtresse de l'accompagner pour cette soirée. Une symbolique non-négligeable, lorsque moult nobles de Teito la considèreraient simplement comme sa dame ou sa cavalière officielle, loin de se douter des implications plus pragmatiques de la tâche officieuse que serait la leur. D'autant plus qu'ils étaient même deux moines ; un état de faits qui pouvait tout autant permettre de tempérer les rumeurs, que les enflammer davantage. Et bien évidemment, il restait à affronter la réaction de la principale intéressée, dont il redoutait un potentiel refus. Qui plus est, selon l'interprétation qu'elle en ferait, sa proposition certes professionnelle pouvait toujours trahir un intérêt sous-jacent plus personnel, idée qui n'était point sans provoquer un sentiment de gêne voire de timidité plus inhabituel chez le prêtre d'Amaterasu, qui n'était finalement jamais sorti du giron de sa sœur.
Il ne comptait cependant se débiner malgré les atermoiements dont sa psyché s'était faite éphémèrement le théâtre, profitant d'un moment où ils se trouvaient seuls dans les archives du Bureau d'Etude afin de lui faire part de sa proposition. Sa voix se faisait inconsciemment encore plus douce qu'à l'accoutumée, presque hésitante, sans pour autant perdre de sa clarté caractéristique.
« Shizuka, seriez-vous disponible le soir du douze, afin de m'accompagner à l'inauguration du nouveau ryokan de Sumeragi-hakushaku, à Teito ? Il s'avère qu'il a sollicité les services de l'Epine, car il dispose de raisons légitimes de penser que l'un de ses rivaux compte profiter de l'évènement afin de le discréditer, voire de s'en prendre à lui ou à ses invités. Nos renseignements suspectent également que le Dragon de Vermeil sera présent à cette réception ; peut-être pourrions-nous en apprendre davantage sur celui-ci. Si je fais partie des hôtes et me suis donc dévoué pour cette mission, je ne puis hélas la mener à bien par moi-même. Dans ce contexte, j'ai alors immédiatement pensé à vous, car je crois que vous feriez la partenaire idéale ; mais je ne souhaite nullement vous déranger, et encore moins vous mettre en danger contre votre gré... Voyez plus cela comme une requête, et en aucun cas un ordre. »
MADE BY @ICE AND FIRE.
# Re: L'ombre du complot Dim 4 Déc - 11:58
L'ombre du complot
Shizuka s'ennuie. Aucune mission ne l'attend, aucun petit-frère pour la distraire avec ses bêtises, la plupart de ses connaissances sont occupées et elle n'a plus de matériaux pour mener ses expériences. Elle pourrait bien aller au Temple et s'occuper des croyants, discuter avec eux, essayer de les aider à résoudre leurs problèmes, mais elle n'en a pas la force. Elle a de plus en plus de mal à maintenir son visage "niais", trop de gentillesse et d'attitude de saint l'écœure depuis la disparition de Kirei et Meiyo. Enfin, il y a une exception : Byakuren. Il est très gentil, trop gentil à ses yeux, mais elle n'en demeure pas moins fascinée et n'attend que de voir la part plus sombre de sa personnalité.
La femme à la chevelure d'ivoire se demande ce qu'il fait. Elle lâche un soupir puis se lève. A défaut de pouvoir se divertir, elle ne décide de rentabiliser son temps et de se rendre dans les archives du Bureau d'Etude. Ce qu'elle va y chercher ? Elle l'ignore encore, mais elle y va, bien décidée à y passer sa journée. Et c'est entre deux parchemins, qu'elle trouve la tête blonde de son noble préféré, rayon de soleil dans cette morne journée.
La Chunin cligne des yeux. Elle a l'impression que cela fait une éternité qu'elle n'a a pas assisté à un banquet ou une fête de Teito. Il y a de fortes probabilités pour que quelques humains d'une nature cruelle et répugnante y prenne part. Cependant, l'idée de festoyer en présence de Byakuren vaut sûrement la peine de supporter ou d'ignorer les quelques imbéciles qui salissent le nom de la noblesse. La mission ? Cela ne l'intéresse que de loin, de très loin. Elle voit plus cela comme un prétexte que pour un objectif. bien qu'elle serait obligée de faire un minimum d'efforts pour ne pas décevoir son chef d'équipe qui la voit visiblement comme une "partenaire idéale", expression à laquelle elle ne peut résister.
J'ai bien plus peur de vous laisser à la merci de rapaces que je crains pour ma vie.
Cela fait longtemps que je n'ai pas assisté à ce genre d'événement, je n'en garde pas forcément de bons souvenirs, mais je serais plus que ravie de vous accompagner.
Cela fait longtemps que je n'ai pas assisté à ce genre d'événement, je n'en garde pas forcément de bons souvenirs, mais je serais plus que ravie de vous accompagner.
Elle ponctue sa phrase par un grand sourire. Sume-machin ? Dragon-je-ne-sais-quoi ? Cela importe bien peu à la scientifique qui ne pense qu'à se divertir et passer du bon temps avec Byakuren. Elle se sent plus que flattée d'avoir été choisie par l'homme et que celui-ci semble penser à son bien. Avec de tels mots, elle ne pourrait lui résister, même s'il venait à lui demander de sauver la vie d'Usui Rintaro ou de partir affronter le Wendigo à deux.
J'imagine que nous ferons le trajet ensembles.
Je tâcherai d'amener le meilleur de mon arsenal.
# Re: L'ombre du complot Dim 4 Déc - 22:53
L'ombre du complot
ft. Usui Shizuka.
Un large sourire se dessinait sur les lèvres du prince, soulagé et heureux de voir sa requête favorablement accueillie par la prêtresse. Une réponse positive qui lui épargnerait de devoir désigner d'office un inconnu aux compétences appropriées, qui se serait beaucoup moins bien fondu dans cet évènement que Shizuka. Elle se montrait par ailleurs plus soucieuse de Byakuren et des individus malintentionnés susceptibles de l'approcher que pour sa propre vie. Des paroles qui faisaient mouche chez l'intéressé, dont l'expression devenant plus radieuse trahissait légèrement sa vulnérabilité face à cette sollicitude. Il ne pouvait malgré tout écarter la possibilité que son interlocutrice ait principalement cherché à être polie, de par son statut et son grade militaire ; d'autant plus qu'il était également son chef d'équipe. Une lucidité tempérant quelque peu sa joie, mais hélas nécessaire dans ces environnements où régnaient en maîtres l'étiquette et les faux-semblants. Recouvrant ses airs affables plus habituels, sa voix se faisait cette fois plus enjouée.
Un vœu pieux, en ce que le Souhei se doutait que les risques encourus par le comte étaient concrets et non-négligeables. Mais si le tandem parvenait à le protéger et à interpeler le commanditaire de ces exactions, il s'agirait là d'un succès qui viendrait rendre cet évènement beaucoup plus agréable dans la mémoire de tous les invités.
Profitant du trajet en direction de Teito, afin de rediscuter des détails de la mission avec sa partenaire, le prêtre d'Amaterasu se montrait confiant quant à leurs chances d'assurer efficacement la sécurité du maître des lieux. Par mesure de précaution, afin de ne point être en retard en cas d'incident imprévu, et s'entretenir avec Michitsune au préalable de manière à mieux se préparer aux risques, les Togejins étaient ainsi arrivés sur place dès l'après-midi. Ils se retireraient ensuite quelques heures dans un endroit de la capitale, avant de feindre une arrivée classique en même temps que chacun des autres hôtes. Sans surprise, c'est un accueil chaleureux qui fut réservé aux moines par le propriétaire du nouveau ryokan, immédiatement alerté de l'arrivée de ses visiteurs par l'entremise de ses préposés à l'accueil. C'est dans son bureau luxueusement décoré, aux teintes sang et or, que se déroula cet entretien, des domestiques apportant le thé aux deux voyageurs.
Le Jounin observait la réaction de sa coéquipière, la laissant répondre si elle le souhaitait, avant de lui-même reprendre la parole.
« Je suis touché par votre attention, et j'ai la certitude qu'avec vous à mes côtés, je serai entre de bonnes mains. Cela étant dit, je ne compte guère vous laisser livrée à vous-même en vous déléguant tout le travail, sans m'exposer personnellement au danger si nécessaire. Il s'avère que depuis mon arrivée à Toge, j'ai pu participer à de multiples réceptions, si bien que j'ai quelque peu pu remettre le pied à l'étrier. Même si vous n'avez pas récemment assisté à de tels évènements, vous retrouverez bien vite vos marques, et votre distinction naturelle saura faire des merveilles. Contrairement à bien d'autres de ces soirées, j'espère que celle-ci sera source de souvenirs plus agréables pour chacun d'entre nous, et que tout se déroulera sans encombre. »
Un vœu pieux, en ce que le Souhei se doutait que les risques encourus par le comte étaient concrets et non-négligeables. Mais si le tandem parvenait à le protéger et à interpeler le commanditaire de ces exactions, il s'agirait là d'un succès qui viendrait rendre cet évènement beaucoup plus agréable dans la mémoire de tous les invités.
Profitant du trajet en direction de Teito, afin de rediscuter des détails de la mission avec sa partenaire, le prêtre d'Amaterasu se montrait confiant quant à leurs chances d'assurer efficacement la sécurité du maître des lieux. Par mesure de précaution, afin de ne point être en retard en cas d'incident imprévu, et s'entretenir avec Michitsune au préalable de manière à mieux se préparer aux risques, les Togejins étaient ainsi arrivés sur place dès l'après-midi. Ils se retireraient ensuite quelques heures dans un endroit de la capitale, avant de feindre une arrivée classique en même temps que chacun des autres hôtes. Sans surprise, c'est un accueil chaleureux qui fut réservé aux moines par le propriétaire du nouveau ryokan, immédiatement alerté de l'arrivée de ses visiteurs par l'entremise de ses préposés à l'accueil. C'est dans son bureau luxueusement décoré, aux teintes sang et or, que se déroula cet entretien, des domestiques apportant le thé aux deux voyageurs.
« C'est un plaisir que de vous revoir, Minamoto-denka ! Vous ne vous en souvenez sans doute pas, mais je vous ai déjà rencontré quand vous étiez bien plus petit, avant que vous ne partiez pour Sakyuu ! Vous êtes devenu un bien beau jeune homme ! Et qui est cette charmante demoiselle ? Je sais qu'il ne s'agit pas de Hyouren-sama, qui a hélas dû décliner mon invitation, mais j'ai l'impression de l'avoir déjà vue quelque part... Oh ! Vous ne seriez pas la fille de Rintarô-dono par hasard ? Je ne vous avais plus revue à la capitale depuis bien longtemps ! »
Le Jounin observait la réaction de sa coéquipière, la laissant répondre si elle le souhaitait, avant de lui-même reprendre la parole.
« Détrompez-vous, Sumeragi-hakushaku, je me souviens très bien de vous. J'aurais préféré vous revoir sous de meilleurs auspices, mais je crains que nous ne devions d'abord remédier à cette situation pour le moins épineuse. A ce propos, pourriez-vous déjà nous transmettre la liste complète des invités ? Je pense qu'elle pourrait nous être d'une grande aide. »
« Naturellement. Je comprends donc que dame Shizuka va vous assister ? Je pensais l'espace d'un instant qu'elle était votre simple compagnie pour ce soir, veuillez me pardonner, hohoho ! »
MADE BY @ICE AND FIRE.