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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
    Minamoto Hyouren
    Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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      Objet:

    Qu'elle croie que je suis libre et loin
    ft. Masahiro.

    Était-il plus sécuritaire pour un jônin qu'un genin de sortir par delà les murs, seul et sans prévenir quiconque ? Pas réellement. Le risque était le même, peut-être plus élevé pour celui dont le grade reflétait normalement son niveau, et ainsi sa vulnérabilité. La nature sait reconnaître le prédateur de la proie, et Hyouren n'était pas du deuxième groupe. Pas parce qu'elle était discrète et savait se cacher des potentiels danger non, mais parce qu'elle s'imposait sans peur. La discrétion n'était par ailleurs pas son fort.

    Reconnaissable, elle l'était. Sa chevelure d'un blond proche de l'ivoire tombait le long de son dos tandis que pour une rare fois, sa mèche écarlate trônait auprès du reste de sa frange qui encadrait son visage. La marque de son appartenance à la famille impériale par cette similarité présente chez deux des plus importants membres était habituellement cachée, camouflée comme un bijou, mais ce soir elle semblait laissée naturelle. Après tout, en cet après-midi de printemps, lorsque la neige était encore présente mais fondante, Hyouren foulait l'orée des bois, à la recherche d'informations sur l'affaire qui l'avait fait revenir ici; l'affaire de la malediction.

    Tout en marchant, la princesse impériale serrait les rubans blancs qui entourait ses épaules et ses hanches, rubans reliés à un tablier simple plutôt commun chez les moniales. Contrastant avec le noir de son kimono, le tablier était finalement noué par Hyouren qui s'approchait du sol humide, jetant des coups d'oeil tout autour d'elle. L'herboriste savait reconnaître les plantes, et ses talents pour la médecine ou le taijutsu primait sur sa réputation, il ne fallait pas oublier son premier art, le tout premier qu'elle a su maîtriser telle une reine; celui de l'alchimie.  

    Des daphnés.  Sa main gantée de noir vint saisir un plan de fleur poussant le long de la route de terre, zieutant ces fleurs d'hiver encore présente et presque seul rayon de soleil aux abords de cette forêt morbide. Un craquement de bois humide se fit entendre derrière la princesse qui sursauta, arrachant par mégarde les fleurs tandis que son regard se tourne naturellement vers la source du bruit, un paon au pelage nivéen qui s'approchait de sa maîtresse.

    « Ren. Tu es sûre de vouloir être seule ? Si la nuit tombe je reviendrais, de gré ou de force. » 


    « Ne sois pas inquiet. Tu sais bien que si le moindre souci se présente, tu seras appelé. Repose toi, ne gaspille pas ton énergie à la passer auprès des Hommes tant que ça n'est pas ton devoir. » 



    Caressant amicalement le haut de la tête du paon, Hyouren lui ordonne mais d'une voix plutôt douce de retourner d'où il vient, ce dernier profitant des dernières caresses de sa maîtresse pour se volatiliser quelques mètres plus loin, quittant les lieux et l'espace de l'invocatrice qui semblait concentrée sur les daphnés qu'elle venait d'arracher, presque triste d'avoir mis fin à la fin de ces fleurs. Une ironie quand on connait la jônin scientifique. Prenant une grande bouffée d'air, Hyouren restait accroupie auprès des fleurs, comme si elle cherchait à toutes les identifier dans le silence. Nul ne sait si elle faisait ça pour élaborer de nouvelles recettes, ou si tout cela était un refuge pour elle, loin des obligations de son village.
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    Chuunin de Toge
    Masahiro
    Chuunin de Toge
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    Masahiro
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      ft. Minamoto Hyouren, an 806, ♬ clic clic !

      Alentours de Toge, dans l'après-midi

      Quand Masahiro ne s'entraînait pas au Dojo ou dans sa propre cour, il n'était pas rare de le voir se rendre à l'extérieur du village pour mener à terme des ambitions qui ne concernaient généralement que lui. Il était de ces shinobi qu'il était difficile de totalement appréhender, se montrant bien souvent aussi imprévisible et tempétueux que les flots eux-même ; un trait qui coulait dans ses veines et qui gorgeait jusque ses points vitaux au sens propre de ce que signifiait l'énergie spirituelle qui l'incarnait.

      Et cette fois encore, son habitude ne lui avait pas fait défaut. Armé de sa fidèle Naginata et la motivation qui le caractérisait chevillée au corps, il avait franchi les limites du village en ne manquant pas de saluer l'officier en poste aux murailles — l'une des rares personnes à Togegakure qui pouvait bien se targuer d'avoir droit à pareille marque de politesse.

      Pourtant, et bien que rentrant toujours dans le plan de route journalier qu'il s'imposait dans son entraînement les jours où il n'était pas convié à mettre son arme au service de sa supervision, Masahiro sentait en lui que quelque chose était cette fois différent. La forêt lui était communicative comme à tout chérubins de l'épine, et ce qu'elle lui murmurait aujourd'hui ne l'inspirait pas à se lancer dans de vaines foulées et estocades dans l'unique but de renforcer ses acquis. Il en avait la ferme intuition, quelque chose de plus grand marquerait ce jour qui avait pourtant commencé comme tout les autres.

      Pour la première fois, sa main habituellement ferme se figea sous le poids du doute au moment où il espérait s'emparer de son arme ; que pouvait-il bien se trouver au-delà de ce sentier qu'il n'empruntait jusqu'alors jamais ? Une réflexion d'apparence anodine qui le fit pourtant renoncer à s'entraîner dans sa clairière habituelle, sous le regard des cerfs sauvages avec qui il partageait généralement le point d'eau jouxtant l'endroit. Animé d'une ambition nouvelle, ses pas le menèrent à emprunter ce sentier à la rencontre d'une destinée dont il ignorait tout. Il s'imprégna de la nature dans laquelle il pénétrait, profitant du silence quasi-méditatif de l'endroit où tout semblait à l'arrêt.

      Et se tenant là, au milieu de cette flore sauvage, une fleur si belle qu'il en eût le souffle coupé.

      Hyouren ? se surprit-il à penser en tombant sur la présence, qu'il n'eût aucun mal à dévisager malgré le passage des années — là où la situation inverse lui serait certainement plus compliqué. Comme tout shinobi intègre, Masahiro était bien sûr aux faîtes des dernières rumeurs de son village en ce qui concernait les allées et venues, notamment lorsque celles-ci impliquaient d'accueillir au sein des murailles l'une des Princesses Impériales. Le genre d'informations qui tombait dans toutes les oreilles, y compris celle du Borgne de Togegakure. Pourtant, jusqu'ici, il avait refusé d'y croire — il s'était même refusé d'aller à sa rencontre, craignant que ressasser un passé enfoui rouvrirait au fond de lui des stigmates qu'il pensait pourtant cicatrisées à jamais.

      Mais une fois encore, Dame destin semblait s'en être mêlée. Se montrer lâche ne l'aiderait pas à faire disparaître les contritions qui alourdissaient son coeur brûlant à la simple idée de renouer avec l'une des rares attaches qu'il restait de sa vie révolue. Après des secondes aussi interminables que pesantes, la silhouette de Masahiro se découpa de l'opaque linceul de verdure derrière lequel il s'était jusqu'alors dissimulé. Il n'attendit pas pour annoncer sa présence, craignant qu'elle ne le prenne pour un ennemi embusqué dans les fourrés.

      « Ce n'est pas le genre d'endroit où l'on s'attendrait à croiser une Princesse Entreprit-il d'une voix haute et claire. Poursuivant sur la même note, quoique rendue chancelante par le flot d'émotions qu'il tentait de réprimer, il ajouta à cette suite ; Cela faisait bien longtemps, Hime-sama. »


      Il se tenait là, au milieu de la verdure où il faisait attention à ce que chacun de ses pas n'attente à la vie de la flore qui les entourait, aussi fragile que semblait l'être son coeur en cet instant resté en suspends aux lèvres de la cueilleuse. Son regard s'était ostensiblement adouci du point de quelqu'un ayant l'habitude de côtoyer le bien nommé Borgne de Toge, mais pour une vieille connaissance comme l'était Hyouren, le jeune garçon pleutre qu'elle avait autrefois pût connaître semblait méconnaissable. Ne subsistait de ce shinobi qui avait tout de l'appellation qu'un unique indice qui permettrait au Lotus Gelé de poser, à coup sûr, le doigt sur l'identité première de l'homme ; se démarquait, noué proche du fer pointu de la Naginata qu'il maintenait captive de sangles de cuir dans son dos et pendant dans le vide, la surface argentée d'un pendentif gravé d'un motif n'ayant à première vue rien d'anodin.

       
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      Minamoto Hyouren
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      Un sursaut. Hyouren porta sa main gantée contre sa poitrine alors qu'elle reprenait son souffle en silence, tirée de sa torpeur par la voix de l'homme qui s'était présenté derrière elle, en appuyant sa présence d'une remarque qui la fit grimacer. Pour autant, là où pour quiconque elle se serait imposée pour quitter sa position de faiblesse, un mot fit tiquer la princesse qui resta encore quelques longues secondes accroupie, main sur le buste. Hime-sama... Non, impossible. Son visage pivote vers l'inconnu soldat se tenant en hauteur face à elle, son visage marqué par les traits de l'incompréhension et de la colère qui vinrent finalement s'adoucir alors qu'elle resserrait son poing contre le tissu de son haut.

      Masahiro ? Les yeux de la jônin s'écarquillèrent en remarquant le pendentif qui trônait autour de la lame de la naginata du Borgne, un bijou qu'elle reconnaîtrait entre mille puisqu'elle en possédait une version très similaire, autour de son cou, camouflé par les tissus. La flavescente se redressa, rangeant les diverses herbes qu'elle avait pu cueillir dans son tablier alors qu'elle pivotait vers l'homme qu'elle avait connu enfant. Même si elle était grande pour une femme, le guerrier qui lui faisait face était bien plus imposant qu'elle, que ce soit de taille ou de carrure; les iris brillantes de la princesse lorgnait sur chaque détail du jeune homme, avant de s'arrêter sur son visage qui, même balafré à vie, se remémorait doucement dans l'esprit de la princesse.

      D'enfant à homme, Masahiro avait bien changé si ce n'est sa chevelure flavescente qui trônait toujours sur sa tête. Là où Hyouren n'était pas si différente, si ce n'est qu'elle était une femme désormais.

      « Masahiro...? » 


      « Comme tu as grandis. Et.. changé. » 



      Dix, quinze, peut-être même presque vingt ans. Hyouren avait oublié combien de temps s'était écoulé depuis sa dernière rencontre avec le déchu, qu'elle n'aurait jamais cru recroiser dans les rangs d'un village caché, encore moins auprès d'elle. La joie régnait sur son visage expressif mais rarement aussi positif, du moins sincèrement aussi positif. L'affront d'approcher l'homme avait été fait, sans qu'elle n'ose pour autant le toucher, peut-être avait-elle gardé les distances protocolaires qui l'empêchait d'être "normale" avec un vieil ami.

      Maintenant debout face à lui, la princesse lia ses deux mains dans son dos, une mimique bien impériale qu'elle n'avait pas perdu bien que dans une tenue aussi roturière qu'un kimono et tablier de travail emprunté au temple de la Lune, la princesse n'avait pas ses atours pour rappeler sa noblesse. Les yeux tournés vers Masahiro, elle ne savait pas vraiment quoi faire, hésitante tout en étant drôlement surprise de faire cette rencontre dans un moment où elle aurait souhaité être seule. Pour autant, seule ses pensées étaient plongée dans ce flot impétueux d'hésitation, son corps et son visage eux n'exprimait qu'une assurance certaine et une joie caractérisée par son sourire et son regard éclatant offert à son cadet. Un regard qui se voulait amical, peut-être lourd de souvenir pour celui qui revoyait dans ces yeux, le même regard de la jeune princesse de Teito qu'il connaissait autrefois.

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        La retrouvaille d'un Lotus qu'il pensait à jamais fané et que cette dernière le reconnaisse malgré son faciès grimé par la marque d'une lourde épreuve affecta Masahiro comme s'il venait d'être traversé d'un puissant électrochoc. Son passé trouble l'avait amené à passer par toutes les étapes du deuil ; qu'on lui demandait à présent de franchir par le sens inverse. C'est comme s'il assistait, sinon impuissant, à la représentation d'un comédien jouant pour lui-même. Ses émotions, comprimées depuis plus d'une décennie, s'éveillèrent à l'écoute d'une voix qu'il pensait lointaine, oubliée, perdue... à jamais.

        Comme ses soeurs et ses parents, Hyouren appartenait à une vie passée sur laquelle il avait longtemps pouvoir pensé tirer le trait. Longtemps, il avait craint que les rejetons de la lignée Impériale sur laquelle une opprobre similaire à la sienne avait été jetée ne subisse le même sort, balayés par la main aussi délétère qu'invisible qui avait emporté, loin de lui, les personnes auxquelles il avait autrefois tenu.

        Mais une telle retrouvaille, à plus forte raison inespérée, se devait d'avoir un tribut qui le dépassait. Cela lui semblait bien trop beau pour être vrai. A nouveau, il avait la ferme impression que le destin se jouait de lui, le tourmentait, essayait une fois de plus de le pousser dans ses retranchements, pour lui faire franchir les frontières qui le séparait de la démence. Et alors que son visage se montrait ostensiblement réjoui d'une telle rencontre, le rythme des pas de la flavescente princesse avançant dans sa direction le précipitèrent un peu plus vers son inexorable chute. Une chute, sans fond, dans l'abîme noire de son esprit en fission.

        Persuadée d'approcher un Masahiro consterné par la joie d'un tel renouement, la jeune-femme se vit barrer la route par la pointe tendue de la naginata sur laquelle elle avait posée l'oeil un peu plus tôt. Dégainée dans un mouvement décrivant un arc de cercle argenté, le Borgne dardait dangereusement de sa pique l'intégrité physique même d'un être qui lui était pourtant cher. Cherchait-il à se mettre à l'épreuve ? Mesurait-il, par ce geste irréfléchi, le poids en sanité brute que lui ferait subir cet acte irrémédiable ? Sa dextre armée tremblante, sanglotant, il serait mentir de dire qu'il n'hésita pas un seul instant à transpercer la princesse impériale du bout de son hast, à brûle-pourpoint.


        « PAS UN PAS DE PLUS ! Cracha-t-il, venimeux. »


        S'installa alors un silence semblant durer une éternité, l'unique oeil de la folie incarnée plongé dans le regard de la flavescente. Dans l'hésitante balance de ses sens, Masahiro sentait son pouls s'accélérer, sa respiration devenir de plus en plus lourde. Mesurait-il même la portée d'un tel acte, celui de tourner ainsi son arme vers une telle personne ? En cet instant hors du temps, probablement pas.


        « Je le savais... Souffla-t-il, sa main se serrant d'autant plus sur le manche de sa naginata. Je savais que toi aussi, un jour, tu reviendrais pour me hanter. »


        Une posture offensive, belliqueuse, qui alertera certainement l'invocation dont elle s'était séparée un peu plus tôt. Mais... ce geste de défiance ne dura pourtant pas. Concomitant à son désir revêche d'ôter la vie à ce qu'il prit pour spectre, le bruit caractéristique de la hampe de son arme s'abattit sur le sol en fleurs avec tout le fracas de son poids. Dans sa chute insondable, la main figurée du Kamisuki déchu s'était agrippée à une corniche l'empêchant de tomber tout au fond du précipice ; l'espoir. Venait-il, par ce même geste, de reprendre le dessus sur ses vieux démons ?

        L'arme d'hast venait d'être lâchée, dans la hâte, pour permettre à Masahiro de se rapprocher du Lotus Gelé et de l'enlacer sans coup férir. Son geste ainsi formulé, presque par surprise, s'empreint d'une maladresse qui pouvait immédiatement rappeler à la flavescente l'autrefois jeune garçon qui en était à l'origine ; dans la chaleur de cette étreinte, son coeur meurtri pansait doucement ses plaies.

        Mais, comme dit, Hyouren était devenue une femme — radieuse, qui plus est. Et un geste comme celui-ci, déplacé à l'égard d'une princesse impériale, pourrait être mal interprété. Ainsi, il ne tarda pas à s'en défaire, échangeant avec la jeune femme un regard peiné qui se contenterait pour lui de requérir toute l'indulgence liée aux excuses d'un acte aussi irréfléchi que sincère.

         
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        Qu'elle croie que je suis libre et loin.
        ft. Masahiro.

        Nul témoin ne pouvait porter préjudice à l'homme qui osait tourner son arme vers Hyouren, pas même les dieux que la princesse abhorrait. Stoppée dans son mouvement par la lame qui pointait son buste, la princesse ne pouvait s'empêcher de contempler le médaillon qui trônait autour, lourd d'un sens qui fit tordre ses entrailles. L'une de ses mains vint saisir le tissu de son kimono au niveau de son ventre, comme si elle souffrait d'une douleur que nul ne pouvait comprendre. Quelques secondes plus tôt, elle avait pu le reconnaître par ce simple bijou, mais désormais elle semblait se rendre compte de l'importance qu'il avait. Il l'a gardé... Il l'a toujours gardé avec lui.  Si le tourmenté Masahiro apparaissait tremblant, sans nulle envie de faire du mal à quiconque et encore moins la princesse, Hyouren était tourmentée au plus profond de sa psyché.

        Lorsqu'elle eut perdu son frère au cours de sa formation, son soleil s'était éteint, enfermant la princesse dans une nuit éternelle qui avait même fait d'elle une personne bien différente, au point d'altérer même sa chevelure dorée en un argent approximatif. Masahiro lui était plutôt une étoile qu'elle pensait bien loin dans le ciel, loin de tout ce qui pouvait porter atteinte et protégée des maux.

        Cela semblait pourtant être tout le contraire.

        Et l'étoile était finalement devenu un amas de roche qui perd de son éclat que Hyouren se devait de reformer.

        Masahiro... Lorsqu'elle eut tenté de porter assistance au guerrier, un étrange sentiment l'envahit alors qu'elle sentait soudainement l'étreinte de celui qui était autrefois son ami d'enfance, et qui se trouvait désormais être un soldat sous ses ordres. Si courte mais si longue à la fois, l'étreinte dura le temps qu'il le fallait pour celui qui trouvait en la miresse un refuge à la hauteur de ses maux, maux que nul jutsu ne pouvait soigner. Minamoto Hyouren ne se laissait pas emporter par l'interprétation, elle n'avait nul besoin de comprendre le sens caché de ce geste si seulement quelque chose se cachait derrière cette étreinte.

        L'erratique comportement du jeune homme trahissait son âme meurtrie, meurtrie par des évènements que personne ne pouvait imaginer, pas même la princesse impériale. Elle n'osait pas faire l'affront de lui demander, par peur de réveiller des démons bien plus bélliqueux que celui qui l'avait fait fléchir devant elle, effondré comme si le poignard du passé avait traversé à nouveau son esprit. Confrontant l'unique oeil de Masahiro qui l'observait, peiné, Hyouren croisa ses bras comme pour se réconforter elle même, caressant ses bras d'un geste plutôt timide, hésitant, ne sachant quoi faire de ces derniers après un tel instant.

        « Si je ne peux soigner les maux qui te rongent et qui restent secret, laisse moi les apaiser. » 



        Dans ses paroles, Hyouren remonta sa senestre vers son cou, détachant de son haut un pendentif argenté qu'elle cachait là. Se démarquant du reste de ses atours, ce dernier ne semblait point composé du cristal que formait son frère, mais d'un tout autre matériau, plus brute mais tout aussi lourd de sens. Faisant glisser ses doigts le long de la chaîne, la princesse montrait le présent à son interlocuteur alors que le sourire revenait sur ses lèvres, un sourire lourd d'émotion puisqu'en plus de ressasser un passé qu'il ne voulait certainement plus voir, Hyouren faisait ainsi comprendre qu'il n'avait jamais été oublié par celle qui avait du consacrer une partie de sa vie au temple, séparée normalement à jamais de ceux qui comptaient à ses yeux.

        Pourtant, la vie n'avait finalement paver son chemin que d'agréables surprises.

        Son frère avait retrouvé ses cotés et ne les avait depuis, plus jamais quittés. Et désormais c'était le jeune enfant flavescent au sang tout aussi divin que le sien qui se représentait, marqué par le temps mais toujours aussi important dans le coeur de la princesse. Moi non plus je ne t'ai jamais oublié, Masahiro. Sous-entendait elle tout en le pensant alors qu'elle lui montrait le présent qu'il lui avait fait, ne tenant point rigueur de tout ce qui avait pu se passer pour simplement remémorer les meilleurs souvenirs qu'ils puissent partager, et chasser les pensées les plus tiraillantes de ces retrouvailles.
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          « Pardonne-moi. »


          Furent les premiers mots qui trouvèrent leur chemin hors des lèvres demeurant scellées du shinobi resté là, à se baigner des faibles lueurs du jour perçant l'opacité des feuillages. S'il était jusqu'alors resté silencieux depuis son étreinte ses yeux, eux, semblaient en revanche s'être animés d'une flamme nouvelle, d'autant plus renforcée à la vue du pendentif similaire au sien que Hyouren n'hésitait pas à lui exhiber. Plus fort encore que les mots, un tel acte suffit à réchauffer immédiatement le carcan de glace derrière lequel s'emmurait le Kamisuki déchu. En lieu et place de ses propres paroles, son corps s'articula de façon à se fléchir, saisissant d'une main ferme l'arme qu'il avait tourné il y a peu vers un être cher à son coeur ; il se redressa, s'affairant à récupérer son propre bijou qui pendait au bout de l'outil qui avait déjà ôté tant de vies.

          Son oeil unique jongla tour à tour vers les pendentifs à la confection si particulière. S'il ne s'attendait plus à revoir l'équivalent de celui qu'il tenait dans son poing, serré par la force des sens qui menaient une lutte au sein même de son esprit, savoir que Hyouren l'avait gardée auprès d'elle tout ce temps le figea très littéralement. Pour la première fois depuis longtemps, Masahiro ressentait à son égard de la tendresse, l'émanation d'une affection qu'il pensait révolue depuis la nuit sombre où la lame de ces brigands avaient pourfendus ce en quoi il tenait le plus. Et dans son oeil dardant la flavescente qui voyait l'humidité lui monter aux commissures, sa vision s'en dédoubla presque comme un miroir aux multiples brisures ; sa psyché lui opposait, inconsciemment, la tendresse manifeste de la princesse impériale à celle de la feue grande-soeur qui avait été pour lui, autrefois, un modèle de douceur.

          Au sens figuré comme au propre, Masahiro avait retrouvé un semblant de foyer. Son errance, longue de plus d'une décennie, semblait toucher à son terme.


          « C'est vraiment toi, Hyouren, n'est-ce pas ? Je t'ai... je t'ai enfin retrouvée. »


          Son iris sombre retrouvait de ses teintes, de sa vie. Au milieu de la brise traversant les pins où la nature demeurait majesté, Masahiro sentait son coeur battre pour la première fois depuis longtemps.

          Il savait pourtant que cette rencontre, placée sous l'autel d'un espoir qu'il n'attendait plus, ne constituait qu'une étape de son long voyage. Sa quête de vérité et sa soif de vengeance, elle, ne se tarirait pas à la vue d'un pendentif et d'une affection manifeste. Lentement, à mesure que son coeur pansait ses plaies, le faible sourire qu'avait échangé Masahiro avec son interlocutrice perdit de son éclat, comme une nova éclatante rendant son dernier soupir dans la manne noire frigorifique d'un univers en constant mouvement — le sien.


          « Je m'excuse d'avoir à me montrer à toi sous ce nouveau jour. Les années et la vie dure de shinobi ne m'ont pas épargnées. poursuit-il, comme une apostrophe placée là qui lui servirait à amorcer une conversation d'aspect plus banale avec la princesse impériale. Même s'il brûlait d'envie de rattraper le temps perdu, Masahiro ne souhaitait nullement brûler les étapes. Il ajouta ; ... Mais toi aussi, tu sembles avoir bien changée. Si je m'étais imaginé, qu'un jour, le Lotus Gelé serait obligé de lever les yeux pour converser avec moi... »


          Il se prêta au jeu, poussant un petit rictus de sympathie qui semblait être resté coincé au fond de sa gorge. Plus tout à fait habitué à échanger des mots avec une égale de sang bleu, faute de pratique durant ces longues années passées dans le noir, Masahiro s'efforçait de rattraper des lacunes en étiquette qui ne faisaient que jurer un peu plus avec l'aspect beaucoup plus sauvage et intimidant qu'arborait aujourd'hui l'autrefois jeune garçon. Comme il l'avait sous-entendu, le jeune Kamisuki avait bien grandi ; là où Hyouren le dépassait d'une courte tête dans l'enfance, la tendance semblait s'être inversée avec les années. Une ironie toute particulière sur laquelle il n'avait pu s'empêcher de poser, affectueusement, le doigt.

          Son apostrophe se coupa en même temps que son bras armé s'articula de sorte à ranger sa Naginata là où elle se trouvait auparavant. Masahiro se montrait beaucoup plus calme, détendu, comme si cet excès soudain de témérité et de rage sourde témoignée plus tôt s'était apaisée ; dans les faits, le jeune homme se contentait de maintenir muselés les vieux démons qui continuaient de l'assaillir, au nom de l'indéfectible lien qui l'unissait à la princesse.

           
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          Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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          Quelle drôle de sensation pouvait envahir les Hommes lorsque certaines situations se présentaient. Les prunelles de jade de la princesse brûlaient d'une expressivité telle, que son visage semblait plus lumineux là où il était d'ordinaire froid. Pourtant, à son opposé, l'unique oeil de Masahiro semblait lui soumit au terrible courroux de l'émotion; triste ou joyeux, Hyouren ne pouvait pas le savoir, elle ne pouvait que constater devant elle, un enfant devenu homme et meurtri par le temps. Et telle la figure d'ainée qu'elle était avec son adelphe, Hyouren réitéra ces marques presque maternelle envers celui qui avait marqué son enfance d'une certaine importance.

          Se détachant de son corps, sa dextre vint avec une douceur réconfortante apaiser le visage balafré de Masahiro, caressant d'une paume chaleureuse le visage de son cadet. Un geste lourd de sens, mais restait à savoir lequel; serait-elle capable de profiter de cet instant pour raffermir à nouveau son influence sur ceux qui lui sont proche ? Ou le considérait-elle comme égal ?

          La jônin sourit même si son interlocuteur lui ne semblait plus afficher cette marque sur son propre visage. Peut-être par crainte de blesser d'autant plus l'homme, Hyouren retira doucement sa main, restant dubitative quant à la tournure de cette rencontre pour le moins impromptue. Elle n'avait nul besoin de faire de commentaire sur les détails de la vie de shinobi qu'avait mené Masahiro, son visage témoignait pour lui et de nombreuses autres informations liées intimement à Toge pouvait la mettre sur une piste plutôt claire de ce qu'il s'était passé. Pour autant, ni elle, ni lui, n'avait envie d'en parler, du moins pas maintenant.

          La remarque du borgne fit néanmoins presque rire la princesse, qui, liant ses mains devant elle ne peut s'empêcher de lui répondre sur ce même ton moqueur mais affectueux.

          « Oh le temps nous rattrape Masahiro. Mais tu n'oserais point faire un affront à ta princesse, même si cette dernière se doit de lever les yeux pour te voir, n'est-ce pas ? »



          Dans cet endroit qui se devait d'être son cocon, Masahiro s'était faufilé et s'était fait une place qu'il méritait. Il était toujours étrange de croiser le chemin de quelqu'un qu'on avait perdu de vue depuis plus de dix ans. Touchant nerveusement son poignet, Hyouren gardait son regard rivé sur Masahiro, comme pour confronter son unique oeil quand ses mains trahissait son embarras; un embarras qu'elle avait pu rarement monter au grand jour. À quoi jouons-nous ? Ne pouvait-elle s'empêcher de penser, contemplant avec une certaine perplexité ce jeu d'étiquette qui s'était soudainement remit en place une fois les corps séparés. Son regard balaya soudainement la nature qui les entourait tandis que les rayons du soleil ne tardèrent pas à virer au orangé, annonçant le crépuscule. Illuminant le visage de la flavescente, ces rayons percèrent l'austérité de l'ombre des pins encore aussi froid que l'hiver, malgré le printemps naissant.

          À quoi tu joue Hyouren. Cette fois ci, ses pensées s'adressaient à elle même, d'un ton si sec qu'elle seul pouvait entendre. Des pensées qui la firent presque sursauter, elle qui se faisait réprimander par elle même, la réveillant de cet instant d'égarement dans lequel elle s'était laissée allée, reprenant le contrôle de ses mains qui gesticulaient de manière erratique. Relevant le menton et son regard vers Masahiro, la princesse reprenait cette air assuré qu'il connaissait déjà lorsqu'elle était enfant, cet air qu'elle prenait pour feindre l'assurance et la confiance. Ce même air qui était en adéquation avec son nom, le glacial visage qu'elle se devait d'offrir à tous.

          Mais ses paroles étaient loin d'être en adéquation avec ses actes; presque naturellement et avec autant de chancellement que les précédents actes de Masahiro; la princesse déclare presque dans sa barbe :

          « Mon coeur est empli d'une grande joie à l'idée de te savoir auprès de moi.  Enfin.. auprès de notre village. »



          La princesse écarquille les paupières le temps de quelques secondes, se rattrapant alors qu'elle se rend finalement compte que cette situation était déconcertante plus qu'autre chose, fermant un instant les yeux pour reprendre le calme qu'elle avait perdu dans son for intérieur, ne laissant à Masahiro que l'image d'une Hyouren stable et, peut-être, un peu tendue par la rudesse des mots qu'ils se devaient d'utiliser. Mais les maux intérieurs de l'un ou de l'autres se devaient de rester encore enfoui sous un secret vacillant, sous le bâillon qu'était leur conscience propre, afin de les préserver des tempétueuses griffes de l'affliction.

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          Chuunin de Toge
          Masahiro
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            Bercés par le crépuscule naissant au milieu de la grande clairière de pins, deux âmes pourtant contraires avaient su de nouveau jumeler leurs croisées. Si Masahiro ne s'était jusqu'alors point montré revêche comme l'exigeait sa nature habituelle et ce en dépit des marques de tendresse flagrantes qu'exprimait son interlocutrice, il ne s'était cependant pas totalement départi de sa caractéristique fierté. Sa face habituellement austère, tempétueuse, s'était mué en un quelque chose de beaucoup plus doux qui ne le rendait, pour autant, pas beaucoup plus accessible ; si ses tentatives, certes brouillonnes, de briser la glace avec la Princesse Impériale perdue de vue avaient su visiblement porter leurs fruits, cela ne l'empêcha guère de mimer, au moins l'espace d'un court instant, l'esquisse. L'esquisse d'un geste de rébellion, articulé par le dos de sa paume de paume s'opposant fermement à celle de la flavescente dans son intention de lui toucher le visage. Peut-être était-ce encore trop tôt ? Que quelque chose continuait, au fond de sa psychée que les récents évènements avaient su remuer plus qu'il n'en chaut, de douter ?

            Non, c'était bien autre chose. Une chose sur laquelle il s'évertua de poser figurativement le doigt sans succès. Mais avait-il vraiment besoin d'en savoir plus ? L'inespérée retrouvaille l'avait déjà, plus qu'assez, comblé d'une chaleur intérieure qu'aucun mots, qu'aucun acte ne saurait exprimer. Il tenait l'espoir, comme exprimé, et s'en accommoderait bien volontiers pour le moment.

            L'intimité de la retrouvaille avait finit par se tasser, comme une forte lumière qui perdit peu à peu de son allure et de son vif-éclat. Masahiro, silencieux, s'était affairé à réenrouler la chaîne du petit pendentif d'argent au bout de la hampe de son arme. Comme une accalmie après la nova, par ce simple geste, il s'apprêtait maintenant à retrouver son quotidien.

            Ses pas, eux, se tournèrent naturellement vers une échappée ; une grande faille laissée dans la végétation du bosquet percée par une lame, l'ouverture béante par laquelle il s'était faufilée jusque dans la clairière. Mais dans l'esquisse de ce nouveau geste, la douce voix de son interlocutrice vint le saisir sur la corde ; cette fois-ci, sa main ne viendrait pas s'y opposer en rébellion. Il était virtuellement défait, pour ne pas dire vulnérable face à ce qu'il prit presque pour une offensive figurée — un bien vilain défaut qu'était, par ailleurs, cette manie nauséabonde de comparer la joute d'armes shinobi à celle de l'art de converser. Figé, il laissa en suspends un blanc réfléchi d'interminables secondes avant de finalement se mettre à parler.

            « C'est pourtant ici que je me trouvais depuis le tout début, Princesse. C'est plutôt moi, qui me réjouis de voir votre retour parmi nous. » lui dit-il par-dessus son épaule. Bien que son regard ne croisait pas le sien, son ton avait quelque chose de plus... communicatif. Un fait ironique, maintenant qu'il lui tournait le dos. Sa tête s'articula vers le ciel, puis il poursuivit. Oui, le temps nous rattrape. Il nous change, mais n'arrête pourtant jamais sa course ; la perspective de ces retrouvailles me réjoui à un point sans commune mesure. Pourtant, j'ai bien peur qu'il ne réunisse aujourd'hui deux personnes que tout oppose. Je ne suis plus le même qu'autrefois, et vous êtes vous-même devenue une belle jeune femme honorée d'un devoir plus haut que je ne saurais jamais l'être. Ne prenez pas cette différence de taille entre nous pour le maigre affront qu'il est ; en vérité, je suis encore bien loin de vous avoir rattrapée. »


            Sa dernière phrase sonna presque d'une façon que l'on jurerait lugubre. Peut-être même était-elle emplie d'une pointe de ressentiments à l'égard de la Princesse Impériale, même si ce n'était probablement pas son intention première — car lui aussi ne pouvait totalement s'avouer ce qu'il avait sur le coeur à l'instant T. Il ne s'arrêta toutefois pas là.

            « Puisque le temps perdu ne pourra jamais être récupéré, puis-je vous demander de mesurer la différence de nos progrès d'antan à la faveur d'un combat ? » une demande des plus cavalières, surtout lorsque formulé à l'égard d'une Princesse. Avec la lune et toi pour seuls témoins, c'est l'unique chance qu'il me reste de pouvoir m'exprimer à coeur ouvert. »


            La chaleur de son souffle éructa dans l'air frais des bois une nimbe de vapeur proche de sa bouche, suite à sa demande s'accompagnant d'un soudain tutoiement qui n'avait rien d'anodin. Enfants, les deux âmes nées sous l'auspice de la noblesse avait souvent été mis en concurrence sur bien des domaines où ils s'amusaient à se confronter sans qu'il n'y ait véritablement de raison propice ; ils avaient appris ensemble à combler les lacunes de la base de leur enseignement au combat, faisant naître les racines d'un arbre dont il restait aujourd'hui à jauger la pleine Majesté. C'est également à la lumière d'une confrontation sertie d'une promesse qu'ils s'étaient échangés ce bien mystérieux pendentif, peu avant qu'ils ne se quittent pour la dernière fois ; il semblait donc tout naturel que la roue du destin, en cette douce soirée, ne cherche à clôturer son cycle.

             
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            Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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            Vais-je trop loin, trop vite ? Se poser les bonnes questions était essentiel pour ne pas perdre la face, sentant le rejet certain de son ami, la princesse ne bougea point et l'observer lui tourner le dos, impuissante. Tu n'es peut-être pas prêt. Ravalant sa salive, la princesse préféra se morfondre en silence face à ce rejet clair, bien que timide. La princesse referme sa main, presque déçue mais compréhensive face à ce geste. La brise brisait le silence qui régnait, caressant le minois de la princesse sans qu'elle ne soit dérangé, son regard ne quittait pas la silhouette de Masahiro. La brunante s'étendait désormais à tout le ciel, l'éclairant d'un orange vif mais  prenant tout son temps pour descendre petit à petit et dévoiler l'astre sélène dans le ciel. Les deux shinobis avaient du temps devant eux, du moins ils n'étaient pas dans un danger imminent, selon Hyouren du moins.

            Les bras ballants le long du corps, la princesse resserra ses poings, frappée de plein fouet par la dure réalité qu'exposait le jeune homme qu'elle avait connue enfant. Son coeur s'arrêta presque figurativement, face à cette dégringolade qu'exposait Masahiro à ses yeux. Des années séparaient leur dernière rencontre, et c'était flagrant dans les sujets qu'ils pouvaient aborder. L'enfance et l'adolescence étaient bien loin désormais, et l'âge adulte révélait de nouvelles problématiques, et même si Hyouren ne prétendait pas avoir subit les mêmes maux que Masahiro, qui en cachait probablement, elle n'était pas plus avantagée dans la vie que ce dernier. Lui pouvait certainement vivre loin de toutes ces embûches désormais, là où Hyouren ne le pouvait.

            « Mon devoir est futile. Je pense effectivement que bien des choses ont évolués pendant tout ce temps. Si par déduction je crois constater que la noblesse ne semble plus votre terrain de jeu, ne croyez pas que la mienne vaut plus. Je suis un paria qu'on a éloigné de sa terre natale, quoi qu'on tente de me faire croire à travers de belles paroles à mon égard. »



            Un long soupir s'échappe de ses lèvres, si elle profitait, du moins silencieusement, des paroles respectueuses ou des qualifications que la plupart des individus lui offraient par son nom et ses ancêtres, Hyouren n'était pas dupe et savait ce qu'elle était aux yeux d'individus de la branche régnante, branche usurpatrice et qui n'aurait jamais du régner. Pour certains, elle n'aurait jamais dû voir le jour et c'était une erreur de Yamato Hideichiro et son prédécesseur de n'avoir pas pu mettre un terme à la lignée presque illégitime. Illégitime alors que son lien avec le Kamisuki Shodai était égal au lien que l'Empereur actuel a avec lui. Il était son arrière-arrière grand père, comme il était celui de Yamato Shin.

            Loin de se voiler la face, la princesse confiait ainsi quelque chose qu'elle n'avait jamais exprimé auparavant, tentant peut-être de capter l'attention de celui qu'elle pensait déchu de par son état et la présence nulle de rapport quant à son nom au sein du village. Le regard de Hyouren se fronça, curieuse quant au sous-entendu que cherchait à lui faire comprendre Masahiro, sous-entendu rapidement clair lorsqu'il proposa à la jeune femme de se battre.

            « Je ne refuse pas un combat. Mais à la condition que tu acceptes mes soins si l'issue l'oblige. »



            Une demande en prévision. Même si elle ne voulait pas le sous entendre parce qu'elle ne connaissait pas le niveau de son adversaire, Hyouren se préparait au pire. Retournant sur ses pas, la princesse se laisse envahir par l'adrénaline du combat et de la hâte de voir son ami, désormais grand, combattre face à elle. La pugiliste avait des tas de choses à lui montrer, mais par où commencer ? Ses mains vinrent se lier ensemble alors qu'elle marchait, dos tourné à son futur adversaire alors que chacun se devait de se préparer avant la confrontation finale. Dans une union mouvementée, ses doigts vinrent rompre ce qui contenait tout son arsenal, sceau central présent sur son ventre qui vint, dans un bourdonnement, libérer ce qu'il contenait alors qu'une aura à peine perceptible entourait la princesse impériale.

            Étais-un bruit métallique ? Probablement, mais aucune arme n'était visible, rien n'était dégainé et rien ne semblait être en possession de la princesse. Pourtant, ses joues ne tardèrent pas à se couvrir d'une fine couche d'ébène, dont les éléments, à la distance qu'elle se trouvait de Masahiro, n'étaient point perceptible, affichant simplement une couche noire remontant par delà son col.

            « Je suis prête. »



            Récapitulatif :
            Santé : Super
            Compétences utilisées : C3 Nouvel Élement + C1 Rune
            Résumé : Sans tarder, Hyouren libère le sceau placé sur son buste qui contient sa réserve de limaille de fer (Jiton ・ Revêtement de Limaille de Fer).



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              C'était ici, dans la paix des soirs, que les deux âmes autrefois liées au destin commun de la noblesse échangeraient leurs derniers mots au profit des armes. Si la forêt, calme dans son habituelle plénitude, avait jusqu'alors offert le cadre idyllique à d'émotives retrouvailles, l'air devenu électrique après la subite proposition de Masahiro avait entrepris la transformation tacite de cette clairière en l'arène de l'affrontement qui se préparait. L'orage grondait, et pas seulement au sens figuré.

              Tournant toujours le dos à son interlocutrice, le Borgne se mit en alerte. Ses sens aiguisés, muselés au profit d'une tendresse refoulée à l'égard de la Princesse Impériale, reprenaient doucement leurs droits. Son audition resta au chevet de la flavescente jusque dans ses moindre paroles, ne s'autorisant que quelques mots après que cette dernière lui eût confiée quelque chose qui n'était, à n'en point douter, nullement tombé dans l'oreille d'un sourd ;

              « Une paria, vous dites ? Je ne vous imaginais pas nourrir autant de rancoeur quant à votre condition. Elle n'est peut-être pas idéale, mais votre frère se tient toujours à vos côtés et serait prêt, sans nul doute, à vous suivre jusqu'au bout de vos ambitions dont je crois voir se dessiner les contours un peu plus... nettement, à présent. » Il articula sa phrase d'un soupir lourd de sens tandis que ses mains se joignirent entre elles, commençant une longue série de signes. Il poursuivit enfin, lorsque celles-ci semblèrent avoir fini leur labeur. « ... D'autres n'ont pas eu cette chance. »


              Et la pluie fût*. Concordant aux préparatifs que la Princesse Impériale exerçait de son côté, Masahiro laissa s'échapper de ses entrailles un dernier souffle dans la clairière maintenant au suspends des actes des deux shinobi. L'intervention de sa future adversaire l'interloqua cependant ; les dents serrées au moins autant que son coeur lui semblait lourd, le descendant du Shodai se permit la rétorque.

              « Vos soins... pensez-vous vraiment que cette joute n'est qu'une ruse pour me défier de la vie ? Est-ce à nouveau la peur de me perdre qui vous fait dire de telles choses ou bien manquez-vous à ce point de discernement autant que de confiance en moi ? Surveillez vos arrières, Hyouren, car je ne vous faillirai pas. »


              Une ultime brise, certainement porteuse des espoirs que chacun souhaitaient pour l'autre, souffla pour remuer l'herbe devenue humide.

              « Je suis prête. » fit signifier la Lotus, scellant définitivement le terme de ces déchirants pourparlers.


              Et la réaction du Borgne, qui avait redressé sa main jusque la hampe de son arme trônant fièrement dans son dos, s'articula aussi nette que l'orage menaçait à tout instant de frapper ces terres.

              Ouvrant la danse mortelle, le Naginata fétiche du shinobi de Toge quitta ses arrières dans un éclair argenté pour rejoindre sa dextre ; le mouvement, déjà amorcé, trouvait sa continuité dans une vitesse d'exécution que l'on crue empruntée à la foudre. L'éclair d'argent de son dégainement avait laissé place à un croissant de lune signifiant que l'arme, envoyée tel un surpuissant javelot, fendait l'air en direction de la Princesse de façon aussi vive qu'effroyablement précise ; Masahiro, tel une ombre, s'élançait quant à lui dans une simili-course derrière la flèche surdimensionnée de métal qui menaçait à tout instant de déraciner la tête de Hyouren de ses épaules si sa réaction ne se montrait pas à la hauteur de la barre, déjà haute, que venait de lui placer le pourtant simple Chuunin.

              Les mains de ce dernier, jointes durant son déplacement, formèrent une série de signe à la merci d'un second assaut déjà placé dans la foulée du précédent ; qui n'aurait, à n'en point douter, que pour but d'occuper son adversaire.


              Qu'elle croie que je suis libre et loin 78ng
              Litt. « Libération de la Foudre - Clone Foudroyant »


              Son corps se scinda alors littéralement en deux, à la faveur d'un nuage de fumée bien rapidement dissipé. L'une des ces silhouettes, un Chokuto dégainé en main, dépassera la première afin de rejoindre de peu l'arme lancée plus tôt par Masahiro afin de former un assaut conjoint sur la femme ; et ce dans deux directions légèrement différentes.

              Récapitulatif :Santé : Max
              Chakra : Effleuré

              Résumé sommaire de l'action : Masahiro invoque premièrement la pluie à l'aide du Suiton - Doshaburi, peu avant le début de l'affrontement. Celui-ci commencé, ce dernier réagit immédiatement en se tournant, propulsant sa lance comme un javelot droit vers Hyouren et profite de l'interstice séparant les deux ninjas pour, pendant sa course censé le rapprocher physiquement de la femme pour engager le duel, créer un Raiton - Bunshin. Le doute subsiste sur l'identité de la silhouette originale, mais l'une d'elle s'élance en tout cas, arme à la main, sur la Princesse Impériale afin de tenter un assaut frontal en coordination avec l'arrivée de la lance. La totalité de l'action se déroule en un bref instant, mais reste exécutée dans le champ de vision de la jeune femme.

              Techniques utilisées :

              Toutes deux utilisées au Rang Chakratique C :

              * Suiton - Doshaburi, « Pluie torrentielle »
              (C2 Affinitaire)
              Signes : Oui | Portée : Vaste


              L'utilisateur laisse émerger sa nature de chakra aqueuse en humidifiant l'atmosphère d'une zone de combat, l'emplissant de gouttes d'eau retombant ensuite sur la zone et simulant la tombée d'une pluie. Cette dernière n'a pas d'effets offensifs directs, mais permets de mieux préparer le terrain à l'emploi de techniques Suiton en créant des flaques éparses partout sur l'arène ; la densité de la pluie est même capable d'étouffer les flammes et de réprimer les débuts d'incendies. Utilisée à la faveur d'une météo déjà capricieuse, ses effets n'en sont que renforcés.

              Raiton - Bunshin, « Clone Foudroyant »
              (C2.2 Nouvelle nature)
              Signes : Oui | Portée : Corps à corps


              Une technique de clonage basée sur l'élément Raiton qui permet de se diviser en clones d'ombres chargés électriquement et capables de reproduire des jutsus du même élément. Ces types de clones sont un peu plus robustes et coûteux en chakra que les clones aqueux, car capables d'essuyer un coup tout en se rapprochant de l'adversaire au lieu d'instantanément céder. Disparaissant toutefois à la moindre blessure profonde comme les autres types de clones, les Raiton Bunshin laissent dans leur sillage une décharge électrique capable de blesser et de paralyser un adversaire se trouvant à leur proximité directe ; un subterfuge dont il est facile de tirer profit, et généralement couplé à tout un répertoire de combos.


               
              C y a l a n a








              Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
              Minamoto Hyouren
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              Minamoto Hyouren
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              Inventaire

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                Objet:
              Qu'elle croie que je suis libre et loin

              Que t'es-t'il arrivé, Masahiro. Contenant l'envie de répondre au jeune homme, Hyouren ne pouvait qu'observer son dos, se taisant en se reculant peu à peu alors qu'il annonçait les futures hostilités et qu'elle déclarait ses conditions. Et s'ils se faisaient face désormais, le regard affuté de Masahiro aura certainement cerné que les mains de la princesse, lorsqu'elle conversait avec lui s'étaient éprises d'une suite de mouvement tout aussi énigmatique que compréhensible pour un shinobi de son genre. Elle exécutait une technique, tout comme lui avait fait tomber la pluie, pourtant, de son coté, rien n'était visible.


              litt. Libération du Magnétisme : Aire magnétique


              Peut-être n'ai-je pas envie que tu disparaisses à nouveau de ma vie, désormais. Le regard tremblant de la princesse se posa à nouveau sur son adversaire qui s'était désormais éloigné, tout comme elle l'avait fait. Nous en parlerons.. après.

              Clic, clic, clic. Tel était le bruit de la poussière de magnétite qui trônait sur le corps de Hyouren, caché et fondu sous les vêtements qu'elle portait. Défense imperceptible et impénétrable, pourtant Masahiro avait décidé de débuter les hostilités sans attendre, tentant de prendre de front la jônin qui l'observait en silence. Son regard était affuté, si elle n'était pas douté de dons sensoriels, elle savait comment réagir rapidement à une situation. Des années s'étaient écoulées, et Masahiro comme Hyouren ne connaissaient pas leurs capacités respectives, pourtant, il était facile de voir que l'adversaire de Hyouren était tout ce qu'elle adorait : une proie facile pour elle.

              Les gouttes de pluies ne tardèrent pas à venir se déposer sur le visage de la femme, mouillant sa chevelure et sa tenue. La réconfortante atmosphère qu'elle avait tenté de créer s'était dissipée et c'était son atmosphère qui s'imposait désormais, la rendant maîtresse de toute chose. Mais Masahiro ne pouvait s'en douter, Hyouren était une médecin de renom, mais pas une combattante dont les arts sont connus, pour l'instant. Et c'est à la vue de l'arme fonçant vers elle, qu'elle laissa ses mains entrer dans une étreinte dansante, mains qu'elle laissait trainer sur son abdomen avant de soudainement relever son bras suite à cette valse. La lance entra étonnement dans une instabilité, comme si elle changeait de trajectoire mais légèrement, pointant bien plus vers Hyouren elle même et la visant de plein fouet désormais, sans possibilité de dévier d'une quelconque façon.

              Mais sa main bifurqua soudainement vers le bas, plantant la lance devant ses pieds alors qu'elle ne l'avait pas toucher. Pas encore du moins. Son regard ne quittait pas les deux Masahiro qui fonçait vers elle, mais ses mains semblaient comme indépendante de son regard, si elles n'étaient pas fondamentalement plus rapide, elle se remirent à danser et à empoigner la lance tout en lui infligeant la marque de son nouveau propriétaire, pour l'instant.


              litt. Libération du Magnétisme : Polarisation


              Attrapant l'arme comme la sienne, Hyouren n'avait pas besoin de tant d'entrainement pour simplement lancer cette dernière en plein sur l'individu qui fonçait sur elle, plantant cette dernière dans le bas de son corps ce qui pouvait suffire à le neutraliser, et, dans le cas présent, le faire exploser en arc électriques qui en plus de se propager sur la lance désormais plantée dans la terre, se propageait sur les bras de Hyouren entouré de son revêtement. Mais, elle avait désarmé le clone et neutraliser ses armées, donc les blessures n'étaient qu'un détail à ses yeux, bien que la foudre n'était pas la plus agréable des sensations. Figée quelques instants par la douleur de brulure que pouvait lui infliger les courants électriques, bien que protégée par son revêtement, elle n'avait plus besoin de réagir pour que son plan se mette en marche.

              En s'approchant de plus en plus d'elle, Masahiro pouvait comprendre ainsi que ses armes avaient été récupérés par son adversaire, d'une façon des plus étranges puisque c'était instable que demeurait son chokuto, allait-il réellement lui parvenir ? Haletant après les quelques brulures infligées par les conséquences du clone, la princesse sourit en observant son adversaire qui s'approche.

              « Elles m'appartiennent désormais.»


              Là était tout le talent du Lotus, un talent peut-être pas unique, mais pour l'instant original.


              Récapitulatif :
              Santé : Top
              Chakra : Entamée.
              Compétences utilisées : C3 Nouvel Élément + C2 Corps Léger + C1 Rune / C1 Renfort (continu)
              Résumé : Hyouren active son champ magnétique dont elle est le centre (C3 Nouvel Élément). Après cela, elle semble attendre en restant sur ses gardes, prête à réagir (C2 Corps Léger), et utilise son chakra Jiton pour attirer la lance plus rapidement vers elle et la poser devant elle, bien avant que le clone arrive. Elle pose ensuite un sceau (C1 Rune) encore bénin sur la lance qu'elle vient utiliser pour venir à bout du clone qui se trouve auprès d'elle, quitte à en prendre les dégâts. Le sceau sur la lance rend cette dernière totalement sienne.



              Faniahh/Lala/Cyalana


              Chuunin de Toge
              Masahiro
              Chuunin de Toge
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                Qu'elle croie que je suis libre et loin
                ft. Minamoto Hyouren, an 806, ♬ clic clic !
                Lancé à vive allure sur son adversaire, tout se passa en un instant. Si Masahiro n'était pas bien certain d'avoir compris, par le simple visuel, la façon dont elle s'était débarrassée de son arme de prime abord, tout lui devint un peu plus clair lorsqu'elle retourna cette dernière contre son clone ; une offensive qu'elle accompagna d'un indice ayant largement de quoi le mettre sur une piste.

                Elles « t'appartiennent » ?  aussi se permit-il de cogiter, tandis que sa vive course l'amena à refermer la distance avec la flavescente — peut-être plus rapidement qu'elle n'aurait pu l'imaginer.

                Les étincelles jaillissantes de son clone la foudroyèrent sur place, sans visiblement provoquer de grandes blessures ou réaction de sa part ; toutefois, l'humidité qui recouvrait maintenant son corps, causé par la pluie dense, avait tôt fait d'intensifier la puissance et la durée de ces éclairs. Plutôt que de se dissiper, ceux-ci persistèrent de longue secondes sur la silhouette féminine, agissant comme un court-circuit qui saurait tirer avantage de l'armure de Magnétite (conductrice) dont elle s'était vêtue pour littéralement la foudroyer au sein d'une cage d'électricité persistante — et ceci sans que cela ne fasse ostensiblement partie du plan initial de Masahiro, qui ignorait encore tout des techniques et de la nature de chakra complexe de la jeune-femme.

                Néanmoins conscient d'une telle efficacité, le Chuunin de Toge joignit ses mains entre elles en arrivant à sa hauteur, faisant danser ses doigts afin de former plusieurs signes qui lui serviraient à incanter sa nouvelle offensive.


                Qu'elle croie que je suis libre et loin Y45o
                Litt. « Libération de l'Eau - Vague du Chaos »


                Ses poumons s'enflèrent, avant de cracher à même le sol un jet d'eau s'épaississant en sortie afin de former les prémices d'une vague délétère. La manne d'eau s'échoua sur la terre avec le fracas suffisant pour s'élever à nouveau et former, l'espace d'un court instant, un véritable mur d'eau opaque s'écrasant de tout son poids sur la femme afin de l'emporter avec la puissance de son courant mitigé — et tirant également profit de la conductivité des étincelles formées par le Raiton - Bunshin pour renforcer ses dégâts.

                Masahiro, dont le recul de la puissance du flot tiré lui avait permis de bondir, profita d'être dissimulé derrière la vague d'une certaine envergure pour se saisir du Chokuto du clone disparu qui n'avait pas encore eu le temps de retomber au sol ; et dans le même mouvement amorcé, que son coup précédent puisse porter ou non, celui-ci trancha net dans la manne d'eau d'un mouvement circulaire de sa lame. L'entaille, approfondie par l'amplitude de son mouvement et sa relative hauteur vis-à-vis de Hyouren décrivit un arc de cercle argenté visant à la toucher de plein fouet, et ce presque par surprise ainsi dissimulé derrière l'opaque embrun.


                Qu'elle croie que je suis libre et loin 2th8
                Litt. « Les Crocs Blancs »


                Il visait ainsi, par ce coup presque traître, à jauger du temps de réaction de son adversaire et si sa capacité à influer sur les armes était toujours opérationnel même hors de son champ de vision.



                Récapitulatif :
                Santé : Max
                Chakra : Bonnes réserves

                Résumé sommaire de l'action : Après avoir assisté à la déviation de son Naginata par Hyouren sans que celle-ci ne semble l'avoir premièrement touché, Masahiro atteint sa hauteur en souhaitant jauger un peu mieux ses capacités — la prise de ce genre d'informations lui semblant vitale pour la suite de l'affrontement, et lui permettrait au mieux de ménager l'utilité de ses techniques de Bukijutsu semblant pour le moment inutilisables. Impressionné par la persistance des arcs électriques causés par son Raiton - Bunshin (sans qu'il n'en connaisse toutefois la cause), ce dernier vise à en tirer profit en lançant une offensive Suiton afin de profiter de sa conductivité pour infliger de sévères dommages ; mais cet assaut se révèle, une fois de plus, n'être qu'un leurre dissimulant son véritable dessein. Profitant de l'envergure de la vague (assez petite pour un jutsu de son rang, mais suffisamment grande pour dissimuler un être humain en entier), Masahiro se saisit du Chokuto de son Raiton - Bunshin n'ayant pas encore atteint le sol, en saut, puis retombe sur Hyouren en profitant d'être caché par la vague pour la trancher elle et cette dernière d'une profonde entaille à l'aide de son arme. La nature Kenjutsu de son assaut n'étant révélé qu'au dernier moment grâce à son subterfuge, le Chuunin vise à déterminer si la capacité de Hyouren à "faire sien" ses armes reste efficace même lorsque l'attaque échappe à son champ de vision initial.

                Techniques utilisées :

                Suiton - Mizurappa, « Vague du Chaos »
                (C2 Affinitaire)
                Signes : Oui | Portée : Courte à moyenne


                Une technique Suiton rudimentaire qui peut se décliner en plusieurs variantes ; l'eau jaillit de la bouche de l'utilisateur telle une chute d'eau pour emporter l'ennemi, ou permettre une manoeuvre aérienne. Rapide à incanter, la puissance de cette technique peut être contrôlée librement avec la quantité de chakra libérée.

                Shiroii Kiba, « Les Crocs Blancs »
                (C2 Duelliste)
                Signes : Non | Portée : Corps à corps


                Une entaille très rapidement effectuée avec une lame dont le mouvement circulaire tire pleinement partie de l'amplitude de l'arme afin d'infliger une coupe nette décrivant un arc de cercle argenté. Le mouvement peut être horizontal ou vertical, et est si rapide qu'il est très difficile à suivre à l'oeil nu pour les non-initiés de la voie du fer.



                 
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                Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
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                Inventaire

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                  Objet:
                Qu'elle croie que je suis libre et loin

                Tiens le coup. Statique, la princesse prenait son temps pour respirer et analyser tout ce qui se déroulait autour d'elle, notamment la réaction de l'homme face à la réquisition de son arme principale. Liant de nouveau ses mains entre elles, toujours orientée vers le bas et proche de son ventre, la princesse entame une nouvelle valse qui provoque un nouveau bruit métallique, bien que couvert par le son de l'eau qui frappe le sol. Jusqu'à lors caché sous ses vêtements, la magnétite prit le dessus et couvre désormais son corps comme une armure qui entoure chacune des parties à risque, si ce n'est, comme le revêtement, son visage et ses extrémités.


                litt. Libération du Magnétisme : Armure de Limaille de Fer


                Ainsi revêtit, la princesse n'attendait que l'assaut de l'homme qui s'était préparé en amont puisqu'elle avait bel et bien remarquer l'eau sous pression qui se présentait à elle comme une énorme vague, s'apprêtant à l'emporter ou, non, l'écraser contre le sol. Reprenant une inspiration par la bouche, la princesse reste sur ses gardes, son regard alerte aux actions de Masahiro qu'elle devait à tout prix atteindre, quitte à encaisser la vague qui la menaçait. Après tout, elle n'était pas si gigantesque, pensait-elle. Les jambes légèrement fléchie, Hyouren accepte de prendre de plein fouet la vague qui lui entravait ainsi la possibilité d'esquiver efficacement un autre coup, mais au profit de son attention qui fut titillée sur le champ par l'apparition à travers l'eau de Masahiro.

                Tu es doué. La jōnin, qui comprend la manoeuvre astucieuse de l'homme, place ses bras en croix alors qu'ils sont recouvert d'une couche de magnétite qui la protège du coup qu'elle encaisse sur ces derniers. L'armure et la lame se confrontent ainsi, sans atteindre la peau de la princesse. D'autant plus trempée que par la pluie, Hyouren n'était pas moins désorientée puisqu'elle profita de la proximité avec l'homme pour tenter de l'atteindre. Son bras couvert de la couche de Magnétite dévie la lame sur le coté - et par la même occasion, sa main attrape le poignet de Masahiro - et d'un appui sur le sol, se propulse directement sur lui, tout en lui tenant le bras pour pas qu'il ne s'éloigne trop vite, et avance ensuite son bras libre en avant, paume ouverte.

                Un sourire naît sur son visage, elle était certes dénuée de défense outre son armure, mais sa paume avait pour but d'atteindre son abdomen avec une certaine force.

                Tente de l'attraper. Son regard, à contrario de ses actes, s'était tourné directement vers Masahiro quand elle tentait de le frapper avec sa main. La pugiliste était d'ailleurs plus réputée pour ses attaques de front et sa médecine que l'art du ninjutsu poussé qu'elle avait démontré plus tôt. Et désormais, si tout se déroulait selon son plan, elle avait l'avantage réel sur son adversaire. Qu'est-ce que tu me caches. Mais ses songes trahissait l'idée qu'il ne soit pas si idiot que ça pour tenter, en plus de l'attaquer au Bukijutsu, de rivaliser avec elle au corps à corps. Ce combat était d'origine déloyal, mais si c'était cet aspect qui se développait, le concept de la déloyauté ne pourrait même plus définir ce qu'il en découlerait.

                Récapitulatif :
                Santé : Elle encaisse, mais reste sur ses gardes.
                Chakra : Doucement entamées.

                Compétences utilisées : C1 Renfort , C3 Nouvel Élément, C2 Adepte, C1 Vélocité, C2 Corps Léger
                Résumé : Alors que les effets du Raiton s'amenuise, Hyouren transforme son revêtement en armure qui entour son corps et la vague d'eau s'abat sur elle. Elle décide de se la prendre malgré tout, restant alerte aux actions futures de Masahiro. Dans ce même temps, sa réactivité lui permet de croiser ses bras à temps devant elle et son visage pour récupérer le coup de chokuto que lui réservait Masahiro, encaissant ce dernier avec son armure qui se dévoile. Dans le même mouvement, elle frappe la lame pour la dévier de sa trajectoire et attrape le poignet de l'homme et fonce sur lui pour lui asséner un coup lourd dans l'abdomen avec sa paume.



                Faniahh/Lala/Cyalana


                Chuunin de Toge
                Masahiro
                Chuunin de Toge
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                  Entraîné dans la spirale infernale qui se profilait à l'épilogue de son enchaînement orchestré de brio, Masahiro voyait une fois de plus sa tactique de l'assaut frontal tourner en sa nette défaveur. Si le temps alloué à la réaction de son adversaire, effarante de rapidité, n'était pas entré dans le plus microcosme détail de son calcul, c'est avec la grâce propre du paon dont elle faisait preuve au Taijutsu que son implacable réactivité mis en échec le plan pourtant rusé de Masahiro.

                  Mais le Chuunin de Toge, lui non-plus, n'avait pas dit son dernier mot. Si son assaut se révéla être d'une efficacité toute relative, baisser les bras ne faisait pas partie du vocabulaire du borgne. Il ne ploierai pas le genou avant d'avoir pu exploiter la moindre strate de son potentiel — tant que son adversaire, redoutable à mesure que l'écart véritable de niveau entre eux se dévoilait, lui offrirait des failles dont il saurait immanquablement tirer parti.

                  Jouant de son explosivité au moment propice, celui où tout semblait perdu, Masahiro tenta de se dégager de la prise au corps à corps de la Kunoichi — sans succès, à ceci près que sa main, anticipée comme fermement maintenue au poignet du Borgne, n'offrit pas à Hyouren l'emprise pleine et nécessaire attendue afin d'immobiliser totalement son adversaire. Voilà la faille, même minime, que Masahiro attendait ; si son mouvement de bras erratique au moment de sa chute, l'arme à la main, avait certainement dérangée d'un maigre écart les calculs initiaux auxquels la femme s'était attendue, il profita de l'élan de son coup avorté pour se laisser chuter sur le sol face à elle de tout son poids. Ses genoux se fléchirent immédiatement, laissant son bras se tendre dans le vide afin de ramasser, à nouveau, le manche de son Chokuto dévié d'un coup leste qui n'avait pas encore eu le temps de regagner le sol. Il rassembla toute l'inertie qu'il lui restait dans l'unique but de se redresser, l'arme dangereusement tendue dans la direction de la princesse, afin de lui asséner une estocade aussi brève que fatale.

                  Mais son coup, aussi vif d'exécution que brillant d'un savoir-faire pragmatique à l'usage de l'arme au combat rapproché, manquait d'une substance. Souhaitait-il vraiment infliger ces blessures à une élue chère à son coeur ? Pourquoi même se battait-il avec autant de hargne si elle n'était pas son ennemie ?

                  Pour la première fois depuis si longtemps, son mental vacilla à l'épilogue de son coup asséné. Si la vitesse de Hyouren, en tout point supérieure à la sienne à l'instant T, lui aurait de toute façon permis de bloquer son assaut sans coup férir, l'hésitation alourdit suffisamment son bras pour le laisser à la merci d'une contre-attaque révélée sans la moindre promiscuité. La paume de Hyouren, chargée de toute la force physique de la shinobi, s'écrasa contre la poitrine du Borgne et l'envoya voler au loin, sur l'étendue de verdure que constituait l'arène de leur lutte sans merci.

                  Masahiro s'écrasa sur l'étendue d'herbe dans un fracas aussi brutal que le coup qu'il venait d'encaisser de plein fouet, soulevant une volute de fumée et de poussière presque aussi haute qu'une petite maison. Le volute persista en l'absence de brise, dissimulant ce qu'il pouvait bien advenir du shinobi pendant plusieurs et interminables secondes. Le temps, semblant suspendu à la merci d'une réaction de la part du Togejin, laissait planer le doute sur son état de santé.

                  Puis soudain, l'une des flaques d'eau formée par la pluie battante se mit à gigoter, non-loin de Hyouren en vérité. Sous l'influence du chakra, la flaque se dressa de façon à former un tentacule d'eau ; dans un premier temps menaçant, le tentacule s'épaissit en prenant forme humaine, reproduisant la silhouette d'un Masahiro entièrement aqueux. Le clone, instable, ramassa de nouveau le Chokuto échoué sur le sol pour le lancer vers le volute de fumée avec une trajectoire décrivant un arc de cercle, avant d'exploser en une flaque d'eau en tout point similaire à celle qui l'avait vu naître.

                  Debout dans la poussière, l'ombre de la silhouette d'un Masahiro maintenant redressé sur ses appuis se rendit de plus en plus perceptible à mesure que les éléments qui l'entouraient perdaient de leur opacité. Lorsque la lame, jetée en cloche, atteint enfin sa sénestre dans laquelle il s'en saisit, une véritable déflagration de chakra secoua le volute d'un seul coup, qu'elle dissipa comme si l'oeil d'un cyclone naissant venait de la balayer. Un Chokuto dégainé et tenu dans chacune de ses mains, les cheveux légèrement soulevés par la teneur de l'aura blanche empreinte d'une agreste bestialité qui l'entourait, le Borgne faisait de nouveau face à son adversaire. Le coup, durement encaissé, l'avait amoché plus que de raison ; mais fidèle à lui-même et à sa promesse, il ne lui faillirai pas.






                  Récapitulatif :
                  Santé : Amoché, mais toujours vivace.
                  Chakra : Bien consommé, mais encore tenace.

                  Résumé sommaire de l'action : Masahiro se fait surprendre par la superdéfense de Hyouren, manquant de réactivité face au piège qu'elle lui tends une fois que l'assaut se confine à un duel rapproché. Jouant sur son Explosivité, il parvient néanmoins à effectuer au moment propice un mouvement de bras erratique gênant la prise de la femme sur son poignet, qui n'est pas aussi stable qu'espéré ; se ménageant un temps d'action nécessaire, Masahiro se baisse dans l'optique de ramasser sa lame en train de chuter après avoir été déviée, ceci avant de se redresser pour asséner une estocade aussi puissante qu'instantanée à son adversaire. Mais le Borgne vacille et manque de détermination ; plutôt que de risquer le statu quo, sa faiblesse latente le laisse à la merci d'une contre-attaque prise de plein fouet, l'envoyant valser à plusieurs mètres de la jeune femme.

                  Lorsqu'il se redresse enfin dans la fumée, et dissimulé par cette dernière, Masahiro effectue les signes du Mizu Bunshin afin d'en former un depuis une flaque d'eau à proximité du lieu du duel précédent. Le clone ramasse la lame qu'il lance au ninja avant de disparaître ; Masahiro, maintenant équipé de chacun de ses Chokuto (1 dans chaque main), déploie brutalement le C1 Spectre pour se recouvrir d'une aura de chakra blanche, et se prépare à utiliser un style de double-sabrage en réponse à l'assaut suivant de la kunoichi.

                  Techniques utilisées :

                  Suiton - Mizu Bunshin, « Clone Aqueux »
                  (C2 Affinitaire)
                  Signes : Oui | Portée : Corps à corps


                  Une technique de clonage basée sur l'élément Suiton qui permet de se diviser en silhouettes aqueuses capables de reproduire des jutsus du même élément. Constitués d'eau, les clones ne sont guères solides et disparaissent généralement à la moindre blessure, créant une source d'eau supplémentaire ou éclaboussant l'adversaire permettant ainsi la préparation de techniques combinées. Peu coûteux en chakra, les clones aqueux peuvent aisément surprendre, car capables d'inverser le rapport de force d'un combat si crées en nombre ; un autre avantage du Mizu Bunshin sur les autres types de clones est qu'il peut être crée depuis une source d'eau, même distante de l'utilisateur.


                  Ainsi que les C1 Explosivité et Fluide.

                   
                  C y a l a n a








                  Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
                  Minamoto Hyouren
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                  Inventaire

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                    Objet:
                  Qu'elle croie que je suis libre et loin

                  Ses paumes étaient infaillible. Elle était une pugiliste de renom, c'était là son art avant tous les autres. Même si de plus en plus sa spécialité sur le magnétisme semble prendre une grande envergure dans sa vie, elle n'oublie jamais ses origines qui sont les arts du corps et non pas du chakra transformé. Des paumes qui bien que violente dans leur coup, étaient forgée pour soigner avant toute chose. Pourtant, lorsque celle de sa dextre entra en contact avec le torse de Masahiro, tout offert à sa personne, ça n'était pas dans un geste de douceur qu'elle frappa mais plutôt dans la volonté de l'éloigner, brutalement mais pas létalement. Après tout, il était un ninja et se devait de se rattraper, et c'est ce qu'il fit. Une riposte qui rendait presque fière la princesse qui, en plus de retrouver son ami dans la ferveur du combat, observait ses prouesses par rapport à l'enfance.

                  Lui aussi avait un certain contrôle de l'environnement, après tout il manipulait le Suiton et était un as du bukijutsu, même si cette dernière compétence avait été lamentablement avortée par le magnétisme de la princesse. Pourtant, c'est avec une certaine stupeur que Hyouren remarqua qu'il se décidait à reprendre les armes, contre elle. Ton opiniâtreté me fascine, mais c'est ça qui fait que je t'apprécie, Masahiro. Se laisse-t-elle penser, laissant un faible sourire naître sur son visage alors qu'elle observe les faits et gestes de Masahiro un instant, se préparant néanmoins à désormais être l'assaillante.

                  La princesse vint lier ses mains entre elles alors qu'elle enchaîne des signes, des signes qui une fois terminé ne provoquent rien en premier lieu. Hyouren écarte soudainement les bras, alors que tout autour d'elle semblent naître un courant électrique, comme si son corps crépitait. Le sourire naissant sur ses lèvres, elle semblait faire une démonstration tout comme il l'avait fait en déployant son chakra. Ajouté à ces divers arcs électriques qui trônaient tout autour d'elle, sans pour autant atteindre Masahiro, là n'en était pas le but, Hyouren forme une nouvelle série de mûdras qui vint cette fois ci créer un courant d'air auquel les éclairs se mélangent dans une certaine harmonie, comme une tempête s'additionne à l'orage.

                  Émanant de son corps, la tempête naissante s'ajoute ainsi à la pluie battante, bien qu'elle ne s'étende que sur une faible zone autour d'elle, la tempête s'étend tout de même, laissant le vent s'additionner à la pluie quand les arcs électriques délimitent la zone comme si cette dernière était désormais infranchissable, empêchant d'y rentrer ou d'en sortir sans subir le contrecoup de son Raiton. Comme lors de certaine danse rituelle, la princesse en armure avait ainsi formé des gestes larges de ses bras pour propager son chakra dans la petite zone qu'elle délimitait, prenant soin de ne pas atteindre Masahiro avec ces techniques qui peuvent paraître offensive si trop proche ou prise de plein fouet.


                  litt. Libération du Vent : Tempête

                  litt. Libération de la Foudre : Arc électrique


                  Sous la pluie battante et sa tempête provoquée, la réactivité de la princesse s'était amplifiée pour lui permettre de réagir à quoi qu'il se passe, mais, contrairement à antérieurement, Masahiro ne semblait pas tenter de nouveau une attaque surprise, se réarmant malgré les indications claires sur les compétences de la princesse. L'ombre d'un sourire naquit sur son visage tandis que ses iris d'émeraude toisait son adversaire à la chevelure aussi flavescente que la sienne. Je vais t'offrir une faveur. Si l'armure de jais persistait autour de son corps, parce qu'elle était sa défense principale et que son cocon magnétique lui appartenait toujours, la princesse ne fit rien de son monopole sur toutes les armes qui se trouvaient à proximité d'elle. Tant de temps était passé depuis sa dernière rencontre avec Masahiro, et sa volonté n'était pas de lui rappeler sa condition, au niveau politique et social, totalement catastrophique vis à vis de sa famille vraisemblablement reniée ou disparue.

                  Dans ce combat aux valeurs normalement amicales, elle n'avait aucune envie d'humilier un homme suffisamment tourmenté, se refusant d'ailleurs d'être la source de maux ou de frustration. Parcourant du regard les éclairs de son propre chakra qui parcourait la petite zone tempétueuse autour d'elle, Hyouren quitte ses songes pour revenir, pieds ferme sur la terre humidifiée par les torrents de pluies qui s'abattaient, témoignant d'une aide de la nature pour que cette pluie normalement issue du chakra de Masahiro soit aussi intense.

                  À distance raisonnable de son adversaire, assez lointaine pour ne pas pouvoir le toucher au corps à corps, pourtant son art de prédilection, mais assez proche pour entendre sa voix de façon claire, Hyouren releva ses mains et les lia dans une suite de mūdras parfaitement organisés, malaxant son chakra à l'intérieur de son corps alors qu'elle libère depuis ses lèvres une fine sphère de vent condensé, apparaissant d'un blanc pur alors qu'elle se dirigeait contre le sol, devant Masahiro. En frappant le sol une première fois, la sphère libère l'énergie accumulée en son sein dans une bourrasque, pas réellement violente mais assez pour pouvoir s'attaquer à Masahiro et tenter de le destabiliser.

                  Hyouren ferme un oeil, et observe son art avant de continuer sa série de mûdras. La princesse impériale gonfle ses joues soudainement, dans le même geste que ce qu'elle avait accompli quelques secondes plus tôt, mais c'est désormais directement sur Masahiro qu'elle lance ces projectiles en forme de bille d'air*, ces derniers fusant sur son adversaire afin de tenter de l'atteindre maintenant que la bourrasque s'était chargée de tenter d'attirer son attention ailleurs. Que vas-tu faire ? Les repousser, les esquiver ou les encaisser ? Le genou fléchit, la jeune femme reste alerte aux contre-attaques futures de Masahiro, se doutant qu'il ne serait pas assez fou pour tenter d'aller au dessus de ses moyens, même si en réalité la technique n'était pas au réel niveau de Hyouren mais abaissée.

                  Si dans un sens il paraissait unilatéral, Masahiro avait réussi une chose dans ce combat qui était capitale pour son issue; affaiblir petit à petit la réserve de chakra de Hyouren qui reprenait son souffle, haletante malgré son état physique plus que correct.

                  Récapitulatif :
                  Santé : Top.
                  Chakra : La réserve se creuse (3C, 4B ≈) mais encore coriace.
                  Compétences utilisées : C2 Affinitaire + C2.2 Nouvelle Nature ;
                  Compétences actives/passive : C3 Nouvel Élement, C2 Corps Léger

                  Résumé : Après avoir touché de plein fouet Masahiro, Hyouren reste alerte et observe ce qu'il fait. En réponse à la libération de son chakra sous sa forme d'aura, Hyouren génère une tempête dans une petite zone autour d'eux par une fusion de ses deux chakras élémentaire, une technique non-offensive qui délimite la zone de combat (Arashi (rang B) et Houdendo (rang B)). Après ça, elle utilise Shinkûgyoku (rang C) pour provoquer en premier temps une très petite bourrasque aux pieds de Masahiro avant de projeter cinq de ces sphères de vent directement vers lui (toujours au rang C).

                  Techniques utilisées :

                  zone de rang B

                  zone de rang B


                  active de rang B

                  active rang C

                  *
                  rang C





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