# Masahiro — L'âme en berne [Terminée] Jeu 3 Nov - 17:39
"Il n'est pas d'accomplissement qui ne vienne contredire la ténacité d'une peine versée"
i. Information
► Nom : Kamisuki, bien que son patronyme de naissance ne soit ni utilisé, ni su, ni recensé
► Prénom : Masahiro 優洋 ( 優 litt. "Supériorité" 洋 litt. "Océan" )
► Taille : Masahiro mesure 192 centimètres...
► Poids : ... Pour environ 82 Kg
► Age : 24ans, né le 19 de Kanatsuki 782 selon le calendrier Impérial.
► Affinité Primaire : Suiton (Roll 1 effectué le 20/10/2022)
► Caste : Ninja
► Grade Militaire Souhaité : Chuunin, si permis
► Village Souhaité : Togegakure no Sato
► Religion : Kamisuuhai par éducation, même si la foi de Masahiro ne s'exprime que discrètement.
► Grade Religieux Souhaité : Aucun. Masahiro est un soldat avant tout, non un dévot.
► Particularités :
• La première des particularités de Masahiro est le bandeau qui recouvre son oeil droit. Le fait qu'il soit borgne n'est un secret pour aucun de ses pairs, mais l'intéressé se montre si peu loquace sur cet aspect physique qu'il est difficile d'affirmer avec certitude ce qui peut bien se dissimuler en-dessous ; un orbite complètement vide, une blessure affreusement cicatrisée, ou bien tout autre chose ?
• Son dos, bien que mis à nu en de très rares occasions, semble parsemé de cicatrices et de traces de griffures aux origines incertaines. Nombre d'entre elles semblent toutefois provenir d'affrontements passés et la présence de certaines à d'autres endroits de son corps semblent corroborer à la théorie de reliquats d'entraînements intensifs.
► Source de l'avatar : Dimitri Alexandre Blaiddyd de Fire Emblem : Three Houses
ii. Que recherches-tu ?
Masahiro est un ninja rempli de désillusions et qui se désespère de la fatalité à laquelle est vouée sa lignée supposément éteinte. Les tares de ceux qui savent et de ceux qui ont vécu le pire sont aussi les siennes ; les espoirs grandiloquents ne le séduisent plus, cimentant un cynisme tranchant bien reconnu auprès de ses pairs.
La vie parsemée d’embûches de Masahiro est un grand chantier dont il se rêve être un jour le seul architecte. Si les choses semblent simples sous cette seule apparence, elles se révèlent être pour lui d'une perverse complexité. Les circonstances ayant menées Masahiro à vouloir dissimuler son véritable nom de naissance ont radicalement tordu sa vision du monde, le laissant dans un état de doute perpétuel le confinant à lutter entre deux principaux choix existentiels ; la haine est son moteur et un profond désir de venger les siens l'anime, sans qu'il ne soit toutefois sa muse. D'un autre côté, le jeune ninja est las de poursuivre une quête contre les fantômes de son passé qui nourrirait un cycle de rancune qu'il abhorre, par loyauté envers l'Empire. Une loyauté qui anime sa flamme autant qu'elle en nourrit le poids de sa mélancolie profonde ; doit-il mordre la main tendue qui lui a offert cette deuxième chance de vivre au profit de la recherche d'une vérité déplaisante, ou bien doit-il s'emmurer dans le silence d'une injustice afin de préserver l'unité et la stabilité de tout un système ? Une question que le jeune homme n'a su trancher et dont la réponse définitive constituera, il s'en doute, l'épreuve la plus clivante et la plus importante de sa vie.
Vient s'ajouter au poids de cette manne existentielle un autre projet semblant cher à son coeur ; celui de faire naître quelque chose, un beau jour, des ruines de l'ancien domaine familial. Non pas dans le but premier de redorer le lustre de sa lignée déchue, Masahiro ayant déjà fait le deuil de sa noblesse passée, mais afin d'offrir le repos aux âmes défuntes qui continuent de hanter ses cauchemars.
La vie parsemée d’embûches de Masahiro est un grand chantier dont il se rêve être un jour le seul architecte. Si les choses semblent simples sous cette seule apparence, elles se révèlent être pour lui d'une perverse complexité. Les circonstances ayant menées Masahiro à vouloir dissimuler son véritable nom de naissance ont radicalement tordu sa vision du monde, le laissant dans un état de doute perpétuel le confinant à lutter entre deux principaux choix existentiels ; la haine est son moteur et un profond désir de venger les siens l'anime, sans qu'il ne soit toutefois sa muse. D'un autre côté, le jeune ninja est las de poursuivre une quête contre les fantômes de son passé qui nourrirait un cycle de rancune qu'il abhorre, par loyauté envers l'Empire. Une loyauté qui anime sa flamme autant qu'elle en nourrit le poids de sa mélancolie profonde ; doit-il mordre la main tendue qui lui a offert cette deuxième chance de vivre au profit de la recherche d'une vérité déplaisante, ou bien doit-il s'emmurer dans le silence d'une injustice afin de préserver l'unité et la stabilité de tout un système ? Une question que le jeune homme n'a su trancher et dont la réponse définitive constituera, il s'en doute, l'épreuve la plus clivante et la plus importante de sa vie.
Vient s'ajouter au poids de cette manne existentielle un autre projet semblant cher à son coeur ; celui de faire naître quelque chose, un beau jour, des ruines de l'ancien domaine familial. Non pas dans le but premier de redorer le lustre de sa lignée déchue, Masahiro ayant déjà fait le deuil de sa noblesse passée, mais afin d'offrir le repos aux âmes défuntes qui continuent de hanter ses cauchemars.
iii. Histoire
Complots et conjurations ont toujours été un fléau rongeant la noblesse. De la rumeur aux assassinats, nombreuses sont les façons d’attenter à quelqu’un ou à un groupe pour qui voudrait lui nuire, mais l’ultime manière de parvenir à ses fins tout en bouleversant le cours de l’histoire reste le coup d’État. En tous temps, les hommes ont toujours guerroyés ; pour plus de richesses, de gloire, de terres. L'ambition était au centre de tout. Pour d'autres, comme l'impatient Minamoto Saga, ce fut le temps qui était la ressource à l'origine du conflit. Il décida ainsi de se soulever, lui et ses partisans, à l’encontre de sa propre belle-sœur. Une rébellion qui marqua l'histoire non-pas pour sa réussite, mais pour son échec qui servirait d'exemple et enverrait un message fort à tout belligérants à l'égard de la couronne ; l'Empire est Tout-puissant.
Si les différends causés par le revers de ce coup d’état n'ont fait perdre que de simples titres à son instigateur principal, Minamoto Saga, et ce par la force de ses relations, un autre sort beaucoup moins enviable attendait ses partisans courroucés. Ainsi, l'immunité dont put profiter Saga ne fut pas offerte à Kamisuki Hiroshi, l'uns des descendants d'une branche éloignée de Kamisuki Shodai et dont l'influence s'exerçait alors sur le Pays des Plateaux. Ce dernier, bien que portant le sang du premier Empereur, perdit la vie au sein d'un conflit opposant différents partisans bien loin de la capitale, laissant derrière lui un unique mais tout jeune orphelin nourrissant déjà l'aigreur de sa nouvelle condition.
Un fils qui par les agissements de son père sera condamné à l’opprobre.
Kamisuki Takahiro, devenu adulte, ne fut point Daimyo comme il aurait du l’être en tant que membre de la branche impériale. Ecarté du pouvoir par le biais de machinations qui lui préféraient un cousin éloigné, ses ambitions le menèrent toutefois à s'occuper d'un axe marchand influent au sein du pays berceau de sa propre lignée, celui des plateaux. Éloigné de la capitale à desseins, Takahiro grandit dans l'ombre de la mort d'un père illustre qu'il n'avait que très peu connu, une figure paternelle que l'Empire lui avait volé et sa rancune, nourrie par le fait d'avoir été écarté d'une place de Daimyo qui lui revenait de droit, se mua bientôt en une haine que ses aspirations peinaient à dissimuler. Il patienta jusqu'à son heure, rongeant son frein en espérant voir enfin venir la lueur d'une rédemption ; et en dépit de ses opinions fortes, il continua de mener une vie d'aspect tranquille. Ses commerces devinrent florissant, il se maria et eut un premier enfant, une fille qui hériterait selon la tradition de ce qu'il restait de ses titres et de ses terres.
Mais à mesure que les années passèrent, mener une vie retirée ne lui suffit bientôt plus. Et dans les traces de Saga, Takahiro commença à montrer les premiers signes de son impatience, qu'il exerça par le biais de son pouvoir commercial s'étant accru au rythme des années. Embargos, taxes, tout les moyens furent mis en oeuvre pour mettre des bâtons dans les roues de la branche cousine lui ayant damer le pion. Sa haine séculaire était devenue un brasier concomitant avec ses actes qualifiés de rebelle, attirant sur sa famille une attention particulière dont il ne doutait pas encore de l'emprise. C'est durant cette même période que la famille de Takahiro s'agrandit ; une seconde fille puis, enfin, l'héritier qu'il avait toujours attendu au fond de lui, son seul et unique fils, Kamisuki Masahiro.
Si sa première fille devait hériter de ses titres et de ses terres, Masahiro serait quant à lui l'héritier de ses ambitions tenaces et de sa rancoeur douce-amère contre l'Empire.
C'est ainsi que le jeune Masahiro naquit un soir d'Hiver ; plus qu'un enfant voulu, il était pour son père un porteur d'espoir. L'être qui porterait le flambeau de ses ambitions démesurées dans une période où sa famille se présentait comme l'épine d'une société jusqu'alors ordonnée. Il ne daignait même plus dissimuler à demi-mots ses opinions et, dans l'ombre, les pions s'avancèrent sur l'échiquier. En unique fils, un grand sérieux était appliqué à l'entraînement de Masahiro dans l'espoir de faire de ce jeune enfant un véritable soldat. Arts de la guerre, étiquette, histoire d'Onogoro, vie politique et religieuse de l'Empire, le patriarche de la famille s'entêta à faire avaler toutes ces leçons à Masahiro afin qu'il incarne un renouveau, celui qui les ferait retrouver leur prestige d'antan, et n'hésitait pas à puiser dans les ressources marchandes qui faisaient leur richesse afin de lui offrir les meilleurs professeurs. La teneur et la fermeté qu'il y mettait, en décalage avec les attentes et les besoins de son fils, rendaient paradoxalement ces leçons sporadiques. Masahiro se montra néanmoins brillant élève, mais souffrait parfois de cette différence de pedigree qui l'isolait d'une partie de sa famille ; de ses yeux de jeune garçon, il voyait avec grande peine les espoirs grandiloquents d'un vieillard aux idéaux déchus qui commençait à négliger ses autres enfants pour le compte d'une rancune usée.
Mais les volontés tenaces du père ne durèrent pourtant qu'un temps. Au fil des décennies, l'impétuosité et les méthodes de Takahiro lui créèrent plus d'ennemis qu'il n'avait d'alliés ; certaines rares familles descendant des partisans de Saga lui étaient restées fidèles, mais se montraient discrètes afin de ne pas subir les répercussions qui attendraient immanquablement tout ennemi du trône Impérial. D'autres, en revanche, convoitaient la place avantageuse de Takahiro dans les axes commerciaux, s'ajoutant au pessimisme qu'un poison virulent comme le sien ne se répande au sein même d'un Empire qui affirmait un peu plus chaque jour une unité que rien ne devait pouvoir souiller. Dans la crainte d'une nouvelle rébellion, une lourde décision fut concertée ; il fallait éliminer le mal à sa racine.
C'est douze ans après la naissance de Masahiro que la machine infernale se mit en marche. Les mains gantées et tâchées de sang du destin refermèrent leur prise macabre sur sa famille, sans prévenir, prise de court en pleine nuit par une tentative d'assassinat menée avec brio. Une horde de mercenaires missionnés par plus grand qu'eux s'introduisit dans le domaine familial avec pour ordre de ne laisser aucun survivant. Par une chance que l'on concèderait volontiers au miracle, Masahiro parvint à être dissimulé par le sacrifice des membres de sa fratrie qu'il voyait sous ses yeux s'éteindre les uns après les autres, impuissants face au baiser glacial de la faucheuse. Son répit, mélancolique, se montra néanmoins de courte durée ; un enfant ne pouvait se cacher éternellement d'adultes dont la vocation était de traquer et de tuer.
Masahiro fut trouvé par un des assassins, dissimulé dans une partie reculée de la demeure afin d'échapper au reste du groupe qui, lui, faisait l'inventaire d'une autre partie des lieux. Son identité ne faisant état d'aucune forme de doute, l'homme adulte dégaina le premier dans le but d'ôter immédiatement la vie de l'opportune rencontre. Du haut de ses douze ans, lutter contre un adulte n'était pas une chose aisée même pour un jeune adolescent pourtant rompu à l'art du combat ; dans sa détresse, il en implora aux membres de sa famille à tout jamais loin de lui de lui prêter son aide. Sa main tremblante, apeurée, effleura pourtant quelque chose au moment où le mercenaire se jeta à corps perdu sur la silhouette d'un Masahiro aussi affaibli que juvénile. Comme par un miracle appuyé d'une entité échappant à tout sens commun, sa prise se referma sur le manche d'une longue arme qui traînait non-loin de lui dans la poussiéreuse remise. Les épreuves qu'il venait tout juste de vivre l'avaient déjà aiguisé à tuer, et comprimaient son coeur, au moins assez pour ne plus avoir l'impression de faire corps avec lui-même l'espace d'un court instant ; sa réaction, proche de l'instinct, s'articula aussi nette. Désespéré de prendre part à ce duel parfaitement inégal, il fit volontairement rempart de son corps pour encaisser l'assaut d'une ampleur qu'il ne se verrait pas esquiver, misant sur une hardiesse puisée au fond de sa colère pour porter un coup fatal à l'assassin qui, dans son ivresse de pouvoir, sous-estima sérieusement la force impliquée de l'enfant. Le Naginata lui transperça le coeur dans une estocade vile, et le poids certain de l'arme l'immobilisa sur place tandis que son bout pointu le déposséda immédiatement de ses dernières lueurs de vie. La lutte, aussi éclaire que fatale, n'avait pas été sans conséquences pour le jeune garçon ; son geste suicidaire lui avait fait essuyer une coupe verticale d'un Tanto de plein fouet. Dépossédé d'un oeil au profit de sa vie, il écrasa la partie infirmée de son visage de toute ses forces dans l'espoir vain de s'accommoder d'une douleur lancinante que l'adrénaline lui permit d'encaisser sans perdre connaissance. Il ne devait pas faillir et sa première réaction, faute de mieux, fut pour la première et seule fois de sa vie celle du lâche.
Il avait gagné cette bataille mais la guerre, elle, avait anéantie sa lignée. Au sens propre.
Il devait maintenant fuir. Courir, fuir, et survivre. Quittant la bâtisse devenue nécropole par une porte arrière de la remise — dont l'existence avait visiblement échappé à l'oeil pourtant aiguisé des assaillants, Masahiro se jeta de toute ses forces dans la nuit noire sans savoir où ses pas le guideraient. Il courra sans interruption, ne s'arrêtant que jusqu'à ce que sa conscience flanche à son tour.
Les assassins ne se lancèrent pas à sa poursuite, malgré la découverte du cadavre de leur pair et la présence de traces de sang et de lutte prouvant l'existence d'un ultime survivant du massacre. La nuit leur restait dangereuse pour les créatures qui rôdaient dans les bois, et leur mission ne pouvait leur permettre cet écart qui leur ferait gaspiller un temps précieux.
« Il succombera. » s'étaient-ils certainement dit. Le travail avait été accompli au moins dans ses principaux tenants, et traquer un enfant esseulé et mourant ne rentrait pas dans leurs prérogatives. Statistiquement, Masahiro n'avait aucune chance de survie.
Il fallut pourtant un miracle de plus pour qu'il s'en sorte. Dans son malheur, la chance sourit pourtant à l'enfant qui reprit peu à peu conscience sur une charrette branlante destinée au transport des marchandises. Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsqu'il se redressa, palpant sa blessure qui avait été bandée dans du lin pendant sa convalescence et dont l'existence lui était dorénavant douloureuse pour une toute autre raison. Il n'avait pas cauchemardé. Une voix le sortit néanmoins, bien vite, de sa torpeur ;
« Déjà réveillé, gamin ? Je doutais que tu puisses t'en sortir indemne, vu ton état. Une chance qu'on t'ait trouvés aux abords du sentier. Une heure de plus et il n'aurait certainement plus rien resté de toi. » Apostropha le ton grave d'un adulte apprêté d'une tunique militaire marchant proche de la charrette, dans le dos du garçon. Ce dernier sursauta, surpris de n'avoir pu dompter sa présence, avant que la voix rauque d'un vieux marchand ne vienne les secouer tous les deux.
« On s'ra bientôt à Togegakure. J'espère que l'Empire me dédommagera à hauteur de peine, ce long détour m'a bien coûté une demi-journée de travail. » Poussa le vieil homme exaspéré.
Et comme convenu, le voyage toucha rapidement à son but. Les deux hommes négocièrent les termes d'un arrangement qui ne les concernait qu'eux, laissant le jeune garçon un peu perdu vagabonder au-devant des murailles étreignant l'immense village caché. Le militaire s'approcha du garçon au terme de sa discussion avec le marchand, déjà reparti sur les chapeaux de roue. Il le héla, l'invitant à se présenter — et ainsi lancer les bases saines d'une relation qui se voudrait certainement durable.
« Avec tout ça, je ne t'ai même pas demandé ton nom, gamin.
- C'est Masahiro.
- Tout court ?
- Tout court. »
Un ninja digne de ce nom n'aurait jamais abandonné un supposé orphelin doué du don de manier le chakra au bord du chemin. Son corps mutilé au moment de sa trouvaille avait bien sûr alimenté nombre de soupçons, que le pourtant peu loquace Masahiro avait su lever en dissimulant son patronyme auprès de ceux qui deviendraient, par la suite, ses futurs confrères d'armes. Plutôt que d'être conduit à l'orphelinat, l'âge du jeune garçon lui permit de rejoindre directement l'armée. L'Épine ne s'était pas embarrassé de plus de détails sur son passé pour l'intégrer à ses rangs ; ainsi, il put profiter au sein de Togegakure d'une formation militaire venant déjà complimenter ses nombreuses prouesses dans le domaine. Bien sûr, les rumeurs allaient déjà bon train dans la région ; on prétendait que le fils unique survivant de la famille de feu Takahiro était l'auteur de cet odieux massacre, les commanditaires de cette sombre nuit avaient tôt fait d'orchestrer une version alternative de l'histoire afin d'assurer leurs arrières. Ainsi, il n'était pas rare que des mercenaires agissant de façon isolée aient vent de l'histoire de l'orphelin, corroborant à des avis de recherches qui se périmèrent aussi rapidement que cette histoire nécessitait de se clore. L'enfant avait été rendu méconnaissable par sa blessure, et peu d'individus se souciaient suffisamment du sort de cette famille à l'origine d'embargos commerciaux paralysant jadis nombre d'entre eux pour avoir le goût de les venger. Au fil des années, la piste déjà bien maigre de l'enfant avait été rendue totalement froide, jusqu'à disparaître totalement de l'esprit de tout un chacun. On lui prêta une rencontre mortelle avec un yôkai affamé la nuit de sa fuite, une rumeur conservée comme la version officielle de l'histoire.
Ainsi, les années passèrent. Il n'était plus simplement que Masahiro, l'oprhelin éborgné au passé trouble qui n'avait d'autre demeure que Toge. Formé à devenir un véritable ninja, il démontra de nombreuses prouesses — notamment dans le maniement de son arme de prédilection, le Naginata, ainsi que le partage de caractéristiques émotionnelles que l'on prêtait généralement à l'ancienne école des ninjas ; l'écho de son parcours l'avait rendu froid, catatonique et presque sans émotions. Des qualités se révélant parfois nécessaires, voire vitales, dans l'accomplissement de certaines tâches, mais qui faisaient de Masahiro un véritable désastre sur le plan humain — notamment lorsque le devoir l'obligeait à faire équipe.
Pour autant, ces lacunes sur l'aspect social de la cohésion d'équipe ne l'empêchèrent pas de se démarquer pour sa hargne sans commune mesure ; la lame qui s’enfonce dans la chair d’une victime se lamentant de douleur. Le goût du sang. L’éclat de l’âme s’éteignant dans le regard agonisant d’une cible. Toutes ces choses faisaient parties du quotidien de Masahiro qui était le seul à suivre ses adversaires affaiblis jusqu'à ce que mort s'en suive, le seul à se repaître de trépas qu'il trouvait distrayant et récompensant de ses efforts, le seul à ne pas ciller devant la rencontre organisée avec la faucheuse. Là où d'autres confrères de sa génération pouvaient faillir par compassion, Masahiro se distinguait par une agressivité comparable à sa loyauté et son dévouement. La dénomination de ninja, souvent troquée au profit du terme de soldat, vibrait en lui.
Devenu un excellent combattant, il réussit dans différentes disciplines et s'est souvent démarqué par son excès de zèle lors de missions de chasses à l'homme. Inflexible, il lui arrive aussi d'apporter régulièrement son aide aux autorités de Toge et la Police du village a déjà su compter sur lui par le passé pour mener à bien différentes tâches. En dépit de sa réputation parfois nébuleuse, Masahiro s'est jusqu'alors illustré comme étant un très bon élément, des faits qui appuieront sa promotion au rang de Chuunin en écho à ses années de loyauté et de zèle pour le compte de Togegakure no Sato.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
v. Personnalité
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Grima
► Quel âge as-tu ? 23 Printemps, et toute ses dents
► Comment nous as-tu trouvé ? Connaissances déjà sur le forum
► Comment trouves-tu le forum ? Détaillé, complet, original, appliqué. Au poil, malgré quelques fautes sans importance ça et là.
► T'as un autre compte? Lequel ? Nan
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Pas dans un premier temps, en tout cas.
► Quel âge as-tu ? 23 Printemps, et toute ses dents
► Comment nous as-tu trouvé ? Connaissances déjà sur le forum
► Comment trouves-tu le forum ? Détaillé, complet, original, appliqué. Au poil, malgré quelques fautes sans importance ça et là.
► T'as un autre compte? Lequel ? Nan
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Pas dans un premier temps, en tout cas.
C y a l a n a
# Re: Masahiro — L'âme en berne [Terminée] Mar 8 Nov - 0:46
Le bonsoir à l'équipe administrative qui aura la charge de lire et de modérer cette fiche. Je tenais à informer par ce message que celle-ci est (enfin) terminée ! Elle ne devrait plus être retravaillée, sauf détails mineurs qui pourraient m'échapper (comme quelques fautes d'inattention qui auraient pu se glisser ça et là). Je me suis grandement aidé du codex pour la fournir, mais comme certaines choses pourraient m'échapper ou avoir été incomprises, n'hésitez pas à me notifier de tout besoin de changement, de modification ou d'éclaircissement sur le discord : Grima#3969
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Masahiro — L'âme en berne [Terminée] Jeu 10 Nov - 22:54
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Toge no Satô au grade de Chuunin !
Je te l'ai déjà dit, mais le répète tout de même mais ta présentation est vraiment de qualité et j'ai vraiment surkiffé. J'espère que tu vas t'amuser parmi nous.
TRAME PERSONNELLE :
Difficile pour toi d’oublier ton arrivée à Toge, tout porte à croire que c’est un pur hasard qui à conduit le soldat à te recueillir pour te soigner, or ce serait oublier l’emblème impérial qui ornait tes vêtements. Le soldat et le marchand furent largement récompensés par le Kage en place, le prédécesseur de Yamato Daichi, Oshiba Aki.
Ce dernier, alerté par son subordonné, comprit rapidement à qui il avait à faire. Masashiro Kamisuki, voilà le nom qu’il nota en secret dans ton dossier, uniquement accessible pour la plus haute instance de Toge, le Kage lui-même. Il fit mener une enquête en secret sur la destruction de la demeure familiale, et reconnaissant l’emblème sur le cadavre du mercenaire que tu avais transpercé de ton naginata et il su quel compagnie fut engagé.
Ses investigations révélèrent que la famille fut assassinée sur ordre d’un autre membre de la famille impérial (son nom demeure inconnu) et que les mercenaires étaient à la recherche d’un trésor familial, qui est demeuré caché et introuvable jusqu’à aujourd’hui encore… Le Kage t’a aussi demandé si tu savais de quel trésor il s’agissait ? Mais tu n’en sais pas plus toi non plus.
Parviendras-tu à retrouver ce trésor et à connaître le commanditaire du massacre de ta famille ?
TON IMAGE : Le borgne
Difficile pour toi d’oublier ton arrivée à Toge, tout porte à croire que c’est un pur hasard qui à conduit le soldat à te recueillir pour te soigner, or ce serait oublier l’emblème impérial qui ornait tes vêtements. Le soldat et le marchand furent largement récompensés par le Kage en place, le prédécesseur de Yamato Daichi, Oshiba Aki.
Ce dernier, alerté par son subordonné, comprit rapidement à qui il avait à faire. Masashiro Kamisuki, voilà le nom qu’il nota en secret dans ton dossier, uniquement accessible pour la plus haute instance de Toge, le Kage lui-même. Il fit mener une enquête en secret sur la destruction de la demeure familiale, et reconnaissant l’emblème sur le cadavre du mercenaire que tu avais transpercé de ton naginata et il su quel compagnie fut engagé.
Ses investigations révélèrent que la famille fut assassinée sur ordre d’un autre membre de la famille impérial (son nom demeure inconnu) et que les mercenaires étaient à la recherche d’un trésor familial, qui est demeuré caché et introuvable jusqu’à aujourd’hui encore… Le Kage t’a aussi demandé si tu savais de quel trésor il s’agissait ? Mais tu n’en sais pas plus toi non plus.
Parviendras-tu à retrouver ce trésor et à connaître le commanditaire du massacre de ta famille ?
TON IMAGE : Le borgne
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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