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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Chuunin de Jujou
    Tsubaki Ruka
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    Dessines moi une arme




    Après une bonne nuit de repos dans une auberge de la ville, Ruka a des ryos pleins les poches et dans l’espoir de tomber sur un forgeron capable de réaliser ses projets. Cela fait si longtemps qu’elle économise pour s’armer à son goût. Jujou n’est pas reconnu pour ses forgerons talentueux et même que la plupart de leurs armes viennent de Kyojinyama no Kuni. Puisqu’il n’y a pas vraiment de mines de fer dans le coin d’Ussoumori, il est bien plus simple de faire venir la marchandise que d’improviser. C’est donc pourquoi la jeune femme se trouve à Seizan, l’oinin serre la sangle de son chapeau sous son menton et ajuste sa cape de paille sur ses épaules devant le reflet de sa fenêtre. Petite retouche à ses cheveux avant d’embarquer ses trucs et partir à la recherche de l’atelier parfait !

    Seizan est différent de ce dont elle a l’habitude. Le ciel est tellement dégagé partout dans la ville. « Comment font-ils pour se protéger et se cacher alors qu’ils sont à découvert comme ça ? C’est débile... » Pense-t-elle, les yeux levés vers le ciel. Un ciel bleu comme on en voit si rarement à Jujou. Il y a quelques nuages qui se déplacent devant le soleil sans pour autant nuire au beau temps qui les réchauffe. Il y a beaucoup de bruit, étonnement pour une heure si tôt le matin, mais c’est le vent. Il y a plusieurs carillons disposés un peu partout, autant sur les demeures que les boutiques, on passe le balai dans les rues pour commencer la journée, les gens semblent… Heureux d’être ici. Oui, Ruka observe beaucoup ce nouvel environnement, bien qu’il soit dépaysant d’y circuler, l’endroit n’est pas laid ou désagréable. C’est différent, l’air est froid, dans les montagnes le vent circule beaucoup et est bien plus frais que dans la jungle.

    Même que l’oinin se fait surprendre par un frisson qui lui fait réajuster sa cape sur ses épaules. Plus elle s’aventure dans la ville, avec son autorisation en poche bien évidemment, la demoiselle s’approche enfin du centre de la ville, accueillie par un immense érable rouge, la kunoïchi est impressionnée par les couleurs qui l'entourent. Ce qui lui change du vert de la jungle et du rose des quelques cerisiers sur le bord de l’eau. Se déplaçant enfin vers le quartier marchand, Ruka peut voir plusieurs enseignes de forgerons et des présentoirs bien fournis, mais surtout du commun, kunaï, sabres, shurikens et le matériel typique. Mais cela lui permet de voir le talent et la main des différents forgerons. Celle-ci s’arrête devant l’un de ces ateliers. Les armes y sont plus grosses, plus atypiques, la jeune femme tente de lever une masse d’arme, mais a du mal à la décoller du présentoir. Ses yeux s’arrondissent.

    Ah mais c’est lourd !


    Se plaint-elle avant d’entendre glousser derrière elle. Une vieille s’approche, les yeux rivés sur les armes. La dame est petite, fragile et un sourire si doux patiente sur son visage.

    Ces armes sont à l’image de leur concepteur. Cet homme est juste une grosse brute et tout ça c’est de la poudre aux yeux pour impressionner. Il n’y a pas vraiment de qualité ici.


    Si tu le dis, alors je le crois.


    Lui répond la Jujoujin en lâchant l’arme et se reculant du présentoir pour mieux regarder la vieille dame qui se rapproche d’elle pour lui prendre le bras et lui pointer un insigne plus loin. Un endroit plus modeste, simple même que tout ce que Ruka a pu voir sur son chemin. En vrai, elle est sceptique.

    Je te conseille d’aller là-bas, chez Kaji. C’est un bon garçon.


    Tu es sûr ? Je cherche quelqu’un qui…


    La vieille dame pousse Ruka en direction de la boutique et lui fait signe de déguerpir en agitant ses petites mains ridées et fragiles, toujours avec ce sourire aux lèvres… Comment oser la décevoir en refusant de l’écouter ? « Bon d’accord. Je perds quoi d’y faire un tour après tout... » Pense-t-elle en se dirigeant lentement vers ce petit atelier bien simple, mais qui se distingue tout de même par la tenue des lieux et les quelques armes affichées. En vrai, il n’est pas assez tape à l’oeil comparé à certain et la kunoïchi l’aurait sans doute manqué sans l’intervention de cette femme. La jeune femme passe le seuil de la porte faisant sonner une petite clochette. Il n’y a encore personne derrière le comptoir et Ruka en profite pour toucher à tout et regarder tout ce qui l’entoure.

    En passant son doigt sur quelques kunaïs suspendus, elle les fait s’entrechoquer reprenant un peu le bruit des carillons dehors. La jeune femme fronce les sourcils et regarde son doigt. Sans même l’avoir sentie, l’oinin s’est coupée sur la lame de l’un de ces kunaï au-dessus de sa tête.

    Ils sont bien affûtés.


    Confirme-t-elle à voix haute avant de mettre son index dans sa bouche pour éviter de mettre du sang partout dans la boutique. Cela ne l’empêche pas de continuer de faire le tour et s’approcher de très près de tout ce qui coupe comme si elle n’avait rien appris de sa coupure qu’elle garde encore entre ses lèvres. En se tournant enfin vers le comptoir, la jeune femme peut apercevoir un homme qui l’observe. Ses yeux s’arrondissent, presque gênée, la jeune femme sort son doigt de sa bouche et vient cacher sa main derrière son dos comme si rien ne s’était passé.

    Hrrm… C’est toi Kaji ?



    Chuunin de Seizan
    Kaji Dabi
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    Le forgeron avait choisi de passer la journée dans sa boutique. Aujourd’hui son ami le rouquin n’avait pas pu prendre son poste de vendeur, alors le pauvre forgeron avait du prendre le rôle et il s’était retrouvé à vendre toutes les armes. L’autiste un brin asocial était définitivement la personne la moins douée pour les relations sociales. Il observait l’ensemble des clients entrer et ressortir dans un va-et-vient mortellement ennuyeux, il avait vendu quelques armes, mais rien de bien intéressant. La plupart étaient du ninja régulier et ils venaient sans réellement s’attarder sur les finitions des armes. La faux qu’il avait nommée l’ange de la mort trônait au centre de son étale. Il adorait utiliser cette arme, mais il était très fier de cette pièce qu’il avait fabriquée. 

Une demoiselle un brin particulière venait de pénétrer dans l’échoppe. Elle semblait avoir une vision assez particulière, elle semblait d’un simple regard être capable d’observer la manufacture des différentes armes et de reconnaître les bonnes armes. Elle venait de se couper avec deux kunais et elle avait émit une phrase sur l’affûtage des armes. Elle s’était rapprochée de l’artisan, pour demander si le balafré était bien Kaji. La femme était facilement familière… Il ne savait pas trop quoi répondre… Il n’était clairement pas ce genre de personne à savoir comment répondre à tellement de familiarités. Il bégaya légèrement et il répondit comme il pouvait :

    « - En… En effet, je suis bien Kaji. Je suis le forgeron qui a créé l’ensemble de ces armes. Je peux potentiellement vous aider ? Vous cherchez quelque chose de particulier ? Je peux forger des armes, des projectiles, des armures… Ma plus belle création et cette faux pour le moment, c’est mon arme de combat. Elle présente un mécanisme qui permet d’envoyer une lame et de la ramener à son arme directement. »

    Il était un brin maladroit. Il ne savait jamais trop comment en parler.
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    Tsubaki Ruka
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    Dessines moi une arme




    Légèrement penchée vers l’avant, toujours avec la main derrière son dos, Ruka observe le jeune homme lorsqu’il affirme être Kaji. Celle-ci se redresse en hochant la tête. Il semble nerveux, assez nerveux même ce qui lui fait un peu plisser les yeux en le regardant du coin de l’œil. Clairement, il n’est pas très doué pour ce qui est service à la clientèle. Par contre, pour forger, rien à dire, il semble plus que compétent. Mais surtout… Passionné. Il s’emballe rapidement en parlant de la faux qui se trouve dans un étal de verre. C’est la pièce maîtresse de sa collection, mais aussi son arme de prédilection. La kunoïchi hausse un sourcil. « Un combattant... » Note-t-elle en baissant les yeux pour regarder de plus près cette merveille.

    Ça s’entend dans sa voix. Il n’était pas très à l’aise, voire il bégayait, mais lorsqu’il se met à parler de ce qu’il fait, ça sonne plus naturel. La kunoïchi fléchit les genoux devant le présentoir et approche son petit nez de la vitre sans pour autant y toucher. Elle n’y connaît pas grand-chose en conception d’armes, surtout pas de ce type de complexité, mais la jeune femme peut remarquer quelques petits détails qu’on ne retrouve pas sur une faux conventionnel. Il y a sans doute de nombreuses d’heures derrière un si beau bijou. Ruka lève les yeux vers le forgeron et le regarde à travers le verre de son étal. Celle-ci vient taper de son ongle contre la vitre à deux reprises pour pointer l’arme.

    Très jolie, tu l’utilises souvent ?


    La jujoujin se relève et glisse son ongle jusque sur le dessus du présentoir et se penche un peu au-dessus pour mieux regarder, elle a même de très belles couleurs, c’est impressionnant.

    Elle n’a même pas l’air d’avoir servi.


    L’orpheline hausse les épaules et remonte ses grands yeux bleus pour regarder ceux du forgeron. Elle ne fait que remarquer l’étrange couleur de ses yeux. Il a un œil brun et un autre d’un bleu vif, très clair et une étrange balafre qui s’étend jusque sur sa joue et remonte jusque sous sa chevelure d’azur.

    Tu m’as l’air perfectionniste, j’aime ça.


    Ruka se redresse et cherche quelque chose dans sa poche.

    J’aurais quelques projets pour toi.


    Celle-ci pose le parchemin replié sur l’étal et le pousse vers le forgeron… Au nombre de choses qui y sont inscrites, cela ressemble plus à une liste d’épicerie qu’une simple requête pour une arme. Quelque peu énervée et surtout heureuse d’avoir potentiellement trouver l’homme qu’il lui faut pour un tel ouvrage, la jeune femme s’accoude vivement et se penche vers lui.

    Bon, je sais il y a beaucoup de choses, mais j’ai de quoi payer et aussi un peu de temps devant moi avant de reprendre la route. Donc, si tu le veux bien, je t’explique.


    Ajoute-t-elle en posant une main ferme sur la partie en bois de son comptoir et passe par-dessus sans rien toucher avec ses pieds. Elle atterrit donc derrière le comptoir tout près du forgeron, elle se colle contre son épaule même pour regarder son parchemin avec lui. Étant ce qu’elle est, Ruka a tendance à toujours en faire un peu trop, ce qui a pour habitude de déstabiliser les gens. Mais ça, elle en a l’habitude. Comme le forgeron est plutôt… Assez grand, la kunoïchi doit se mettre sur la pointe des pieds pour bien voir et pèse un peu sur son avant-bras afin de se donner une chance. Non mais, à côté de lui, c'est une gamine ! Pour lui permettre de mieux voir à son tour, la jeune femme laisse tomber son grand chapeau de paille derrière sa nuque.

    Donc il y a du conventionnel, des kunaï, senbons, shuriken… Blah blah. J’ai vue ce que tu as fait et je ne m’en fais même pas. Par contre, pour les kunaï, je cherche quelque chose de… Unique et plus adapté pour mes petites mains.


    Ajoute-t-elle en lui montrant l’intérieur de ses mains et écartant bien ses dix doigts. Avec cela, il peut deviner qu’elle cherche des armes plutôt délicates, mais elle n’ose pas vraiment le dire… Admettre qu’elle est délicate serait d’assumer d’être toute petite, mais Ruka aime bien s’imaginer dans la moyenne et un peu plus grande en raison de son égaux démesuré. La jeune femme ramène ses mains et pointe l’arme suivante. Un jōhyō, puis elle se tourne vers l’établi en pointant sa faux.

    Ton arme m’a donné une idée… Un jōhyō c’est simple, mais c’est tellement chiant à ranger et surtout en plein combat.


    La kunoïchi lève les yeux vers le forgeron une nouvelle fois.

    Tu crois qu’on pourrait remplacer la corde par une sorte de câble rétractable et qui reste déployé lorsque je l’utilise ? Ou je rêve en couleur ?


    Oh, elle le regarde avec tant d’espoir dans le regard, comment oserait-il la décevoir après tout ça ? Il reste encore un kusarigama sur sa liste et un croquis de botte avec une petite lame qu’elle a barbouillé comme s’il s'agissait d’une mauvaise idée.


    Chuunin de Seizan
    Kaji Dabi
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    La cliente semblait un brin bavarde pour une future combattante. Elle semblait admirative de la faux et demandait sur la fréquence d’utilisation de cette arme. Le forgeron se questionnait sur l’ensemble et la fréquence de son emploi. Il fallait avouer que Kaji n’était pas forcément l’homme le plus combattant et de par ce fait cette faux ne s’utilisait que peu souvent, mais à chaque utilisation il ressentait un certain plaisir à la manier et à la faire virevolter dans les airs. Il aimait le son du métal qui fusait dans les airs, il aimait la découpe fine de l’air par ce petit bijou. Il répondait simplement:

    « - J’utilise dès que je peux cet arme en mission. J’adore le son qu’elle fait durant les combats. Elle rougeoie également à la présence de sang sur sa lame. »

    Il rigole, elle n’avait pas tort. La lame n’avait jamais été vraiment utilisé, car Dabi n’était pas vraiment du genre à se battre. Il était d’un perfectionnisme à toute épreuve. Elle présentait une possibilité de divers projets. Le regard de l’artisan se mit à briller étrangement, un intérêt nouveau s’élevait chez l’homme. Elle avait de l’argent et souhaitait expliquer ses divers projets. Il répondait d’un simple hochement de la tête afin de comprendre ce qu’elle attendait. Il écoutait les divers projets qu’elle pouvait avoir en tête. Tout semblait passer dans son cerveau. Du coutumier kits basique d’un ninja à des armes un brin particulier. La requête d’un johyo avec un potentiel câble rétractable était tout simplement envisageable. Il prit la parole:

    « -Oui c’est faisable en effet, il suffit simplement d’insérer un mécanisme autour d’une bobine qui permet de rappeler l’arme et la ranger. Néanmoins, je ne sais pas si c’est vraiment plus pratique. C’est tout à fait faisable. On peut même le cacher dans une autre arme, si vous le souhaitez ? Pour le reste des armes, je peux aisément le faire. Je créer également des armures et autres frivolités dans le genre. Je suis un bon artisan. A vous de me dire ce que vous souhaitez exactement ? »

    Le forgeron plongeait son regard dans celui de la demoiselle afin d’attendre sa réponse.
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    À son écoute, la kunoïchi hausse les sourcils. Apparemment, cette arme rougeoie lorsqu’elle goûte au sang de ses victimes. C’est assez peu commun. Un dernier regard vers cette faux. « Quel genre d’arme peut bien réagir de cette façon ?. » S’interroge-t-elle avant de ramener son attention sur le ninja forgeron. Ce dernier semble assez enthousiaste devant la liste que lui présente Ruka. On peut même voir ses yeux briller d’intérêt, c’est chou ! Il apporte même son idée de mécanisme pour son jōhyō. La chuunin lève les yeux pour le regarder alors qu’il lui explique. « Cacher une armes dans une armes ? Intéressant. » Pense-t-elle en baissant les yeux vers son ninjatō. Peut-être pas y cacher le jōhyō. Mais une arme plus discrète peut-être, voir même empoisonnée… « Je garde ça en tête. » Note-t-elle.

    Celui-ci ajoute également faire des armures ainsi que d’autres idées fantasques que pourrait imaginer Ruka. La jujoujin plonge son regard dans le sien quelques instants. Presque absorbée par ses pensées avant de secouer la tête et regarder de nouveau sa liste. « Armes dissimulées, armures… Frivolités... » Ses yeux baissent jusqu’à son gribouillis rayé dans le bas de la page. « Assurément, ce ne serait pas un problème pour lui. » Pense-t-elle en penchant un peu la tête toujours pas capable de penser à un mécanisme pour rendre cela possible, mais peut-être que lui si. Celle-ci hoche donc la tête avant de regarder à nouveau l’azuré à la balafre en levant son doigt en l’air pour ensuite le pointer vers lui.

    Tu vas me ruiner.


    Dit-elle en rigolant avant de poser sa feuille sur le comptoir, défaire son ninjatō de sa ceinture et lui montrer la garde de son arme.

    Ça veut dire que tu pourrais faire en sorte que je puisse cacher une armes plus petite là-dedans ?


    Puis celle-ci baisse son arme toujours dans son saya pour pointer sa botte avec la pointe de son fourreau. Ruka pointe de son autre main le gribouillis sur sa feuille.

    Et que tu pourrais cacher une lame là-dedans ? Genre rétractable, tu saurais faire j’imagine.


    Se fiant au mécanisme de sa faux ainsi que ce qu’il a proposé pour une autre de ses armes. La jeune femme sautille presque sur place en faisant de petits pas de bonheur. Celle-ci ramène ses petites mains gantées sous son visage en levant les yeux vers le grand forgeron.

    Et je veux que tout soit noir ! Aucune brillance, aucun reflet. Noir comme de la suie… Sans les taches.


    Demande-t-elle avec autant de lumière dans ses yeux qu’il y aurait d’étoiles dans le ciel.


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    Dabi regarda Ruka avec un sourire amusé alors qu'elle exprimait ses préoccupations concernant le coût de la création d'une arme rétractable avec des lames cachées. "Ne t'inquiète pas, Ruka", dit-il d'un ton rassurant. "En tant que forgeron expérimenté, je peux créer n'importe quel type d'arme que tu souhaites, et je suis sûr que nous pouvons trouver un terrain d'entente pour le prix." Il savait qu’il faudrait forcément qu’elle sorte une certaine somme, mais si la femme devenait une cliente assidue, il pourrait lui faire des ristournes, afin de fidéliser son acheteur.

    Il réfléchit un moment à la demande de Ruka de rendre les armes noires jais. "C'est une excellente idée", dit-il avec enthousiasme. "Nous pouvons utiliser un enduit à base de charbon pour noircir les armes et leur donner une apparence sombre et intimidante. Je suis sûr que ça sera génial et que ça correspondra à ce que tu souhaites !"

    Dabi sortit alors son carnet de croquis et commença à discuter en détail avec Ruka de ses idées pour créer l'arme rétractable parfaite, avec des lames cachées et un revêtement noir jais. Il notait les matériaux nécessaires, les coûts estimés et les délais de fabrication. Il s'assura que Ruka était satisfaite du design et des fonctionnalités de l'arme avant de continuer.

    "Je suis vraiment excité à l'idée de créer cette arme pour toi, Ruka", dit Dabi avec un sourire. "Je suis confiant que nous pouvons réaliser ton idée et créer une arme unique et puissante qui répondra à tous tes besoins. Ne t'inquiète pas pour l'argent, nous trouverons un arrangement qui conviendra à nous deux. Et je suis certain que tu seras ravie du résultat final ! Qu’en dis-tu ?!"

    Le balafré attendait la réponse de la demoiselle pour voir si l'affaire pouvait être conclu. Il avait activé une certaine transe qui se produisait quand il devait forger de nouvelles armes et qu'il subissait un nouveau challenge.
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    C’est avec un joli sourire et un haussement de sourcils qu’elle répond aux arrangements du forgeron au sujet des prix. Au moins s’il est homme à négocier elle trouvera chaussure à son pied avec lui et de ce fait celui-ci se retrouverait avec une fidèle cliente. Nous verrons bien. Concernant la couleur des armes, l’idée du charbon semble assez bien trouvée, Ruka hausse la tête. Ça rendrait peut-être même le fini beaucoup plus mat, ce qui lui plairait beaucoup. Elle est toute excitée de voir le résultat déjà, mais tente de se contenir bien qu’elle a un peu de mal à se tenir sage au bout du comptoir. Attentive, la kunoïchi se rapproche de Dabi pour mieux regarder les dessins sur son calepin. Elle est peut-être un peu intrusive, mais évite tout de même de le toucher. Un peu de retenue.

    Il note bien toutes ses demandes, il mentionne certains matériaux. Puis les détails du mécanisme de son arme améliorée. Assez optimiste, celle-ci hoche la tête, toujours avec ce grand sourire au visage, puis relève les yeux pour regarder le forgeron. Toujours concentré sur ses explications, il a… Cette lueur dans les yeux lorsqu’il parle de ce nouveau projet que lui amené la jeune femme. La voix du shinobi devient un peu comme un bruit de fond alors que celle-ci s’égare un peu dans ses pensées… Ça se voit qu’il aime ce qu’il fait et qu’il en est passionné. « Comme j’aimerais avoir une telle passion... » Oui, les armes en sont une véritable pour elle également, mais a-t-elle ce même éclat dans le regard ? Puis bon elle ne les façonne pas, elle les utilise.

    C’est lorsque celui-ci relève la tête pour la regarder dans les yeux que Ruka revient à la conversation. Elle cligne des yeux et cela lui prend un bref instant pour reprendre le fil. La Jujoujin regarde la feuilles avec ce qu’elle a manqué de la conversation. Les chiffres… Il y a des calculs, certes il s’agit encore d’un estimé, mais la kunoïchi survole vite fait vers le prix. Bien qu’elle s’attendait à un tel montant, on dirait que ça sert toujours un petit peu lorsqu’on doit dépenser une telle somme. Puis bon, en regardant de nouveau le beau forgeron dans les yeux, la pilule se digère mieux. Un instant, Ruka donne l’impression d’hésiter en levant les yeux pour fixer le plafond et pinçant un peu les lèvres de travers... « Mmmhhh... » Lorsque son regard se pose de nouveau sur lui, l’orpheline se met à rigoler.

    Bien sûr que ça me va !


    Cette dernière se redresse en tapant des mains pour les frotter ensemble avant d’en tendre une au forgeron pour lui serrer la main. Ainsi elle accepte les conditions du ‘’deal’’.

    Je suis heureuse d’être tombée sur un forgeron tout aussi passionné et motivé par mes projets. Je sens qu’on va devenir de bons copains.


    Poursuit-elle avec toujours ce grand sourire aux lèvres.


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