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Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Escapade hivernale Dim 6 Nov - 2:32
Hiver 799, quelque part à Tsume no Kuni.
Le sud d'Onogoro était connu pour ses contrées sinueuses, notamment la province des griffes qui comptait en son sein les fameux Monts de Fer. Au cours de leur pèlerinage, les jumeaux Minamoto avaient choisi le sud comme destination, faisant naturellement halte dans les diverses habitations présentes dans les contrées, notamment celle des griffes. Âgés d'une vingtaine d'années, là était le début de leur voyage initiatique dans les monts, à vocation religieuse avant tout. Les retrouvailles entre les deux âmes-soeurs n'avaient pas été sans émotions, et les escapades dans la nature sauvage d'Onogoro permettait à la fratrie de se rapprocher, se protégeant mutuellement et apportant de l'aide partout où ils allaient.
La frêle Hyouren arpentait ainsi un sentier de terre aux cotés de son frère, ses longs cheveux blancs étaient lâchés si ce n'est un chignon tenant ses mèches, maintenu par divers artifices notamment des broches ornées de cristal indigo assorti à la tenue qu'elle portait. À savoir, pour cette tenue, un long hakama indigo laissant croire à une robe lorsqu'elle ne marchait pas tandis qu'était entré à l'intérieur la tunique de haut de kimono faite elle dans un tissu différent et ornés de diverses coutures argentées sur le tissu d'albâtre qui s'étendait en diverses couches au niveau des manches. Sa ceinture était un amas de tissu qui resserrait avec une certaine force contre ses hanches, les creusant plus qu'à l'accoutumée, certainement une habitude de noble qu'elle avait gardé.
La princesse impériale portait à la fois ses armoiries, le symbole de la Lune et le symbole de son village, ne se cachant pas vraiment alors qu'elle voyageait. Par ailleurs, le vent soufflait et dégageait la mèche qui trônait sur son front, dévoilant l'existence d'une marque similaire à un tatouage sur ce dernier. La mire avançait sans crainte, cherchant désespérément un endroit où trouver le gîte pour ne pas à siéger une nouvelle fois dans la nature.
« Dis moi Otōto*, tu penses qu'on va trouver un village ? »
* petit frère.
* petit frère.
Elle tourne son regard vers sa moitié, vraisemblablement attaquée par le froid et légèrement fatiguée à en croire ses yeux plutôt rougit. Elle espérait que son frère puisse trouver refuge quelque part, sachant qu'il était capable, par ses dons de ninja sensoriels, de peut-être repérer quelque chose non loin, notamment des foyers prêt à ouvrir la porte à des missionnaires.
Minamoto Byakuren
dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Dim 6 Nov - 5:57
Loin de la chaleur parfois suffocante de Sakyuu et des déserts environnants, les montagnes de Seizan offraient un climat sensiblement différent ; pour ne point dire radicalement opposé. En proie au froid hivernal, et encore peu habitué à ces températures, la silhouette gracile du prince trahissait sa sensibilité par l'entremise de grelotements qu'il ne pouvait contrôler. Des conséquences physiques qu'il parvenait malgré tout à ne guère ressentir, en se réfugiant dans son Palais Mental, baptême d'une habitude qu'il s'apprêterait régulièrement à reproduire à l'avenir. Se blottissant instinctivement contre sa moitié, il cherchait par ce biais à se réchauffer, et à s'assurer qu'elle aussi, ne soit point autant gênée par l'air glacial qu'en marchant trop éloignés. Sûrement cherchait-il par ailleurs un plus grand sentiment de sécurité dans ce milieu plutôt hostile, lui qui savait fort bien que si le corps de sa sœur paraissait plus frêle que le sien, il était en réalité nettement plus affuté.
La manière dont elle avançait avec détermination ou sans crainte, témoignait d'une confiance ou d'une aisance rassurante, idéalement complémentée par les facultés sensorielles de Byakuren lui indiquant leur itinéraire. C'est pourquoi se tourna-t-elle vers lui, lui demandant alors s'il pensait qu'ils trouveraient prochainement un village sur le chemin. Le tandem espérait certainement passer la nuit dans des conditions nettement plus clémentes, quand bien même avaient-ils parfois dû se contenter d'abris de fortune ; un apprentissage de la vie, loin de la cage dorée qui avait jusqu'à présent été la leur. Sacrifiant la précision de son repérage chakratique afin d'en étendre la portée, le prêtre d'Amaterasu redoublait de concentration, à l'affût des moindres reliquats de la précieuse énergie mystique dont l'émergence chez les humains avait sensiblement bouleversé le monde.
« Je perçois une signature très ténue en direction du sud-est, à environ trois lieues. Difficile de déterminer s'il s'agit d'un village sans s'être davantage rapprochés, mais quelqu'un capable de manipuler le chakra se trouve bel et bien dans cette zone. Compte-tenu des circonstances, je pense que c'est notre meilleure opportunité. »
Le jeune frère attendait malgré tout l'approbation de son aînée, avant de se remettre en route. Ils n'avaient de toute manière encore repéré de grotte ou tout autre endroit susceptible de les accueillir, si bien qu'ils n'avaient pas vraiment de raisons d'hésiter. Et ce n'était guère la carte relativement obsolète dont ils disposaient qui allait les aider, en ce que l'une de leurs missions était précisément de la compléter au niveau zones les plus reculées.
« Et si nous tombons sur des bandits ou un déserteur, nous pourrons toujours nous acquitter de notre devoir. Tu es devenue encore plus forte qu'avant, Nee-chan ! D'ici peu, tu seras non seulement la reine de la médecine, mais aussi du Taijutsu ! »
ajouta-t-il d'une voix entremêlant espièglerie et admiration.
ajouta-t-il d'une voix entremêlant espièglerie et admiration.
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Sam 12 Nov - 23:48
Escapade Hivernale
ft. Byakuren.
En ce début d'hiver, la neige commençait à tomber sur les routes sinueuses et recouvraient les montagnes petit à petit, couvrant de son manteau blanc le paysage autrefois plutôt aride. Un environnement propice pour s'égarer lorsqu'on est mal guidé, la princesse avait ainsi l'oeil partout, veillant à ce qu'ils ne croisent personne de perdu ou coincé dans la nivéenne. Et si son regard se posait partout où il le pouvait, son corps lui restait auprès de son jeune frère, le protégeant par ses bras de la brise glaciale qui régnait.
Hochant positivement le visage lorsqu'il lui apprenait l'existence d'une source de vie, certainement un village, Hyouren continuait ainsi sa marche avant d'être intriguée par la remarque faite à son égard, la faisant rougir de gêne alors qu'elle tournait son attention vers le sol, comme pour se cacher un instant. Reprenant ses esprits, elle vint caresser délicatement la joue de son adelphe en lui offrant un sourire emplie d'une certaine modestie qu'il connaissait bien. Si en public elle était du genre à être fière de ses compétences, du moins à l'époque où elle se trouvait encore à Toge ou à Teito, en privé elle était plus incertaine, n'étant pas aussi arrogante devant son frère qui ne le méritait pas.
Sourire aux lèvres, elle vantait les talents de ninja sensoriel de son frère alors qu'elle contemplait l'horizon. Elle n'avait aucun talent dans cette faculté, percevoir le chakra n'était pas son domaine et elle n'avait pas interêt à investir son temps dans cela tant que son frère restait à ses cotés.
Il prévenait et elle guérissait, une complémentarité qui pouvait faire des envieux.
Continuant sa route vers la direction précédemment indiquée par son frère, Hyouren ne pouvait s'empêcher de chercher au loin une structure pouvant faire penser à un village, mais rien ne semblait se dessiner. Un brouillard s'était installé, descendant le long de la route masquant alors l'horizon, mettant à mal les tentatives de Hyouren pour trouver cette fameuse source de chakra. Cela va prendre encore longtemps ? Sa main vint naturellement saisir le bras de son frère, contemplant l'horizon disparaître et cherchant un refuge tout en essayant de pas perdre sa trace.
Il n'était pas rare en ces temps de pélerinage que les deux Souhei soient confrontés à diverses intempéries, mais les tempêtes de neiges étaient de loin les plus désagréables. En plus de les figer dans le froid, voilà qu'ils étaient vulnérables, du moins Hyouren qui ne pouvait se repérer. En restant auprès de son frère, elle comptait sur lui pour localiser les sources de chakra alentours, peut-être même pouvait-il savoir si la neige était réelle ou non.
Confiant ses craintes à son frère, Hyouren se mure dans le silence en tentant de continuer sa route malgré les flocons qui commençait à doucement tomber pour draper le ciel d'un rideau encore plus blanc qu'à l'origine. Désormais il était son guide et elle ne pouvait que compter sur lui.
Hochant positivement le visage lorsqu'il lui apprenait l'existence d'une source de vie, certainement un village, Hyouren continuait ainsi sa marche avant d'être intriguée par la remarque faite à son égard, la faisant rougir de gêne alors qu'elle tournait son attention vers le sol, comme pour se cacher un instant. Reprenant ses esprits, elle vint caresser délicatement la joue de son adelphe en lui offrant un sourire emplie d'une certaine modestie qu'il connaissait bien. Si en public elle était du genre à être fière de ses compétences, du moins à l'époque où elle se trouvait encore à Toge ou à Teito, en privé elle était plus incertaine, n'étant pas aussi arrogante devant son frère qui ne le méritait pas.
« Je ne suis rien sans mon égide. Si je suis reine de Médecine, alors tu es un roi de la Sensorialité, Otōto. »
Sourire aux lèvres, elle vantait les talents de ninja sensoriel de son frère alors qu'elle contemplait l'horizon. Elle n'avait aucun talent dans cette faculté, percevoir le chakra n'était pas son domaine et elle n'avait pas interêt à investir son temps dans cela tant que son frère restait à ses cotés.
Il prévenait et elle guérissait, une complémentarité qui pouvait faire des envieux.
Continuant sa route vers la direction précédemment indiquée par son frère, Hyouren ne pouvait s'empêcher de chercher au loin une structure pouvant faire penser à un village, mais rien ne semblait se dessiner. Un brouillard s'était installé, descendant le long de la route masquant alors l'horizon, mettant à mal les tentatives de Hyouren pour trouver cette fameuse source de chakra. Cela va prendre encore longtemps ? Sa main vint naturellement saisir le bras de son frère, contemplant l'horizon disparaître et cherchant un refuge tout en essayant de pas perdre sa trace.
Il n'était pas rare en ces temps de pélerinage que les deux Souhei soient confrontés à diverses intempéries, mais les tempêtes de neiges étaient de loin les plus désagréables. En plus de les figer dans le froid, voilà qu'ils étaient vulnérables, du moins Hyouren qui ne pouvait se repérer. En restant auprès de son frère, elle comptait sur lui pour localiser les sources de chakra alentours, peut-être même pouvait-il savoir si la neige était réelle ou non.
« J'ai comme un mauvais pressentiment. Même si nous sommes là pour nous forger, j'avoue que cet environnement, bien que magnifique me semble plus hostile que n'importe quel Homme. »
Confiant ses craintes à son frère, Hyouren se mure dans le silence en tentant de continuer sa route malgré les flocons qui commençait à doucement tomber pour draper le ciel d'un rideau encore plus blanc qu'à l'origine. Désormais il était son guide et elle ne pouvait que compter sur lui.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Minamoto Byakuren
dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Dim 13 Nov - 6:17
C'est un large sourire qui se dessinait sur le doux faciès du prêtre d'Amaterasu, lorsqu'il entendit sa moitié le considérer comme son égide. En ces instants, blotti contre Hyouren se faisant rempart contre le froid, il se sentait davantage protégé que protecteur. Un havre de sûreté dont l'étreinte de ses bras se faisait le pilier, dont la douce caresse de la main en était l'extension. Un sanctuaire lui faisant presque oublier l'âpreté des conditions dans lesquelles ils étaient en train d'évoluer, tandis qu'il inclinait naturellement sa joue contre la paume de sa jumelle, accompagnant son geste avec tendresse. Rougissant des compliments que son frère avait formulés à son égard, elle louait pour sa part ses facultés sensorielles, qui de bien des manières, leur permettaient d'éviter des surprises pour le moins désagréables. Un talent auquel le prince tenait particulièrement, en ce qu'il s'agissait là de son meilleur atout afin de lui aussi, protéger sa sœur comme elle veillait sur lui.
« Je pourrais en dire autant, Nee-chan. Même si tu te montres modeste et que tu peux largement te défendre sans moi, je compte faire tout mon possible afin de devenir un jour cette égide digne de toi ; aussi éclatante et résistante que le diamant. »
Lentement mais sûrement, le tandem se rapprochait ainsi de la destination indiquée par Byakuren, tandis que le vent glacial se faisait de plus en plus fort, et qu'aucun signe de vie ne semblait se profiler à l'horizon. Un mauvais pressentiment s'emparait peu à peu du jeune homme, que son aînée avait peut-être elle aussi ressenti, venant se saisir de son bras. Un mouvement qui le rassurait grandement, car s'il pouvait aisément retrouver sa trace dans ce brouillard hostile, en suivant sa signature chakratique, la réciproque était beaucoup moins aisée. La simple pensée de se voir de nouveau séparé d'elle, se suffisait à lui faire instinctivement agripper la manche de son hakama ; un geste visant tant à ce qu'ils ne se perdent de vue, qu'à rechercher la sécurité que cette proximité engendrait chez lui.
C'est alors que la princesse confirma l'impression qu'il avait lui-même ressentie, prenant pleinement acte de l'animosité des lieux d'une beauté certes éblouissante, mais à l'atmosphère presque terrifiante. Si un village se trouvait bel et bien à l'endroit de cette source de chakra, alors il aurait dû s'offrir à leur vue. Pourtant, aucun édifice n'était a priori distinguable, tandis que cette présence se faisait de plus en prégnante. Cherchant un éventuel abri du regard, la visibilité se réduisait drastiquement, et le ciel se tapissait d'un voile d'une blancheur de plus en plus immaculée. Usant de nouveau de ses facultés de Senseur, qu'il combinait à sa Résilience et ses connaissances d'illusionniste, le Souhei redoubla de concentration, afin de déceler la position exacte de la signature se trouvant si proche, de même que toute forme d'anomalie et de perturbation dans cet environnement aussi menaçant qu'onirique.
« Nee-chan... Cette tempête de neige est réelle, mais je perçois clairement l'existence d'un Genjutsu se superposant aux intempéries. Le ciel, n'est normalement pas aussi blanc, les flocons sont artificiellement démultipliés, et le brouillard un peu moins épais. La présence que j'ai détectée, n'a pas bougé, et se trouve vraiment tout près dans notre direction. Si cet individu est le seul utilisateur de chakra, il n'est peut-être pas seul : je ne saurais affirmer s'il s'agit d'artefacts ou de perturbations liées à l'illusion, mais je ressens également ce qui ressemble à deux signatures assez ténues, à proximité de la source principale. »
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Mar 15 Nov - 23:23
Escapade hivernale
ft. Minamoto Byakuren.
Les sourcils de Hyouren se froncèrent dans un mélange de colère et de crainte. Son frère pouvait détecter les genjutsu, et il venait de le faire. Ses arts mystiques étaient utiles dans ce genre de situation où Hyouren seule aurait été une victime parfaite. Ne lâchant pas le kimono de son frère, la princesse préféra rester prudente bien que le sang commençait doucement à bouillir malgré le froid environnant, irritée à l'idée de pouvoir de nouveau être séparée de son reflet. Si quelqu'un leur voulait du mal, il devrait se confronter aux jumeaux Minamoto en personne.
Il y avait ainsi une infinité de possiblité, que Byakuren vint réduire en confirmant d'autres présences auprès de la source repérée. Il était presque certain que ça n'était point un village, mais plutôt un potentiel adversaire. Ravalant sa salive, Hyouren serra ses lèvres en voyant la neige devenir de plus en plus épaisse sous ses yeux.
Si quelques temps auparavant Hyouren se voulait attendrissante, elle se montrait désormais beaucoup plus houleuse envers quiconque s'approchaient d'eux. Pourtant, personne n'approchait en vérité, c'était eux qui s'avançaient droit vers la source de chakra perçue par Byakuren. Source qui finit par se trahir puisqu'un rire perça le silence de l'hiver, dévoilant l'ombre d'une silhouette masquée par un voile qui prenait pour point de départ un chapeau. L'intonation de voix semblait féminine, tandis que dans l'épais brouillard elle était quasiment invisible des deux individus, du moins de Hyouren qui avait bien trop de mal pour se repérer dans le brouillard illusoire.
À première vue, elle n'était pas armée. Longeant la route sans être pour autant proche du duo qui s'était stoppé, du moins la princesse en difficulté ne bougeait plus, se pensant plus en sécurité tant qu'elle ne bougeait pas du point où elle se trouvait. Tenant fermement son frère, ancrée dans le sol, Hyouren ne pouvait que répondre aux coups portés si il y en avait, mais en donner serait du suicide, surtout dans cet état où l'avantage était donné à l'inconnue.
Cette dernière s'était d'ailleurs évaporée dans le brouillard, comme se camouflant avec, une étrange synergie existait entre elle et ce dernier, comme s'ils n'étaient qu'un. Une telle union qui vint finalement se matérialiser devant la princesse, elle qui ne pouvait comprendre cet endroit tout simplement si réel dans son onirisme. Un bruit sourd se fit entendre, le bruit de l'eau compressée qui frappait contre l'abdomen de la médecin qui se voyait éjectée de l'étreinte de son frère, propulsée par un bras d'eau en continuel mouvement et chargée d'une énergie chakratique pure. La blonde au visage caché par le voile blanc tourne son regard vers le frère, se doutant d'une contre attaque rapide et efficace de sa part, mais n'étais-ce pas là ce qu'elle souhaitait ?
Et profitant d'un instant, elle vint prononcer ces quelques mots avec un sourire aux lèvres.
Il y avait ainsi une infinité de possiblité, que Byakuren vint réduire en confirmant d'autres présences auprès de la source repérée. Il était presque certain que ça n'était point un village, mais plutôt un potentiel adversaire. Ravalant sa salive, Hyouren serra ses lèvres en voyant la neige devenir de plus en plus épaisse sous ses yeux.
« Un genjutsu... si nous le percevons tous les deux.. c'est qu'il touche l'environnement n'est-ce pas, et pas ma seule et unique conscience, n'est-ce pas ? »
« Mais si nous sommes dans une illusion, c'est que quelqu'un cherche à nous tromper, ou nous faire du mal. Et je ne tolérerais pas qu'on puisse te faire le moindre mal Otōto ! »
Si quelques temps auparavant Hyouren se voulait attendrissante, elle se montrait désormais beaucoup plus houleuse envers quiconque s'approchaient d'eux. Pourtant, personne n'approchait en vérité, c'était eux qui s'avançaient droit vers la source de chakra perçue par Byakuren. Source qui finit par se trahir puisqu'un rire perça le silence de l'hiver, dévoilant l'ombre d'une silhouette masquée par un voile qui prenait pour point de départ un chapeau. L'intonation de voix semblait féminine, tandis que dans l'épais brouillard elle était quasiment invisible des deux individus, du moins de Hyouren qui avait bien trop de mal pour se repérer dans le brouillard illusoire.
« N'est-ce pas adorable ? »
À première vue, elle n'était pas armée. Longeant la route sans être pour autant proche du duo qui s'était stoppé, du moins la princesse en difficulté ne bougeait plus, se pensant plus en sécurité tant qu'elle ne bougeait pas du point où elle se trouvait. Tenant fermement son frère, ancrée dans le sol, Hyouren ne pouvait que répondre aux coups portés si il y en avait, mais en donner serait du suicide, surtout dans cet état où l'avantage était donné à l'inconnue.
Cette dernière s'était d'ailleurs évaporée dans le brouillard, comme se camouflant avec, une étrange synergie existait entre elle et ce dernier, comme s'ils n'étaient qu'un. Une telle union qui vint finalement se matérialiser devant la princesse, elle qui ne pouvait comprendre cet endroit tout simplement si réel dans son onirisme. Un bruit sourd se fit entendre, le bruit de l'eau compressée qui frappait contre l'abdomen de la médecin qui se voyait éjectée de l'étreinte de son frère, propulsée par un bras d'eau en continuel mouvement et chargée d'une énergie chakratique pure. La blonde au visage caché par le voile blanc tourne son regard vers le frère, se doutant d'une contre attaque rapide et efficace de sa part, mais n'étais-ce pas là ce qu'elle souhaitait ?
Et profitant d'un instant, elle vint prononcer ces quelques mots avec un sourire aux lèvres.
« Je suis Hanaba. Et vous êtes sur mon territoire. »
Récapitulatif :
MADE BY @ICE AND FIRE.
Minamoto Byakuren
dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Mer 16 Nov - 6:17
Escapade Hivernale
ft. Hyouren.
D'un geste de la tête, Byakuren acquiesçait aux propos de son aînée, confirmant qu'il s'agissait vraisemblablement d'une illusion de zone, capable d'affecter l'ensemble des personnes ayant l'infortune de s'aventurer en son sein. Par précaution, et car la visibilité s'étiolait à mesure qu'ils se rapprochaient de la signature chakratique identifiée, le prince estima opportun d'appuyer sa réaction première par la parole ; celle de sa télépathie, plus explicite et intelligible, s'affranchissant des contingences extérieures de nature à obstruer toute forme de communication conventionnelle. Une voix à la fois cristalline et résolue se fit ainsi l'écho de celle de sa sœur au cœur de sa propre psyché, de manière à s'assurer qu'elle puisse entendre sans ambiguïté la confirmation de sa conjecture.
La démarche rassurante et protectrice de sa jumelle aidait sans aucun doute le jeune prince a maintenir un tel sang-froid, qui resserrait spontanément son étreinte autour du bras de Hyouren. Des mots qui le berçaient d'une chaleur à la fois douce et réconfortante, tout en embrasant son être d'une détermination à la flamme d'autant plus intense.
C'est alors que le tandem fut interrompu par cette mystérieuse présence, dont ils étaient venus à la rencontre en quête d'un lieu habité. Selon toute vraisemblance, il s'agissait d'une femme, tournant en dérision les tendres paroles dont elle s'était faite l'indésirable spectatrice. A peine le Souhei eut-il le temps d'observer sa silhouette gracile le long de la route, surmontée d'un couvre-chef des plus distinctifs venant coiffer sa chevelure d'or, qu'elle sembla soudainement s'évaporer, ne faisant plus qu'un avec cet épais brouillard lui permettant de se dissimuler.
Anticipant le danger, la princesse avait ainsi raffermi sa propre étreinte autour de son frère, avant de s'en voir cruellement séparé par la manifestation d'un bras aqueux, venant la percuter de plein fouet. S'il avait ressenti l'imminence de cette technique, le prêtre d'Amaterasu n'avait hélas eu le temps de s'y préparer ou de prévenir sa plus chère partenaire. A la méfiance, se substitua férocement une colère sourde et implacable, tant tourné vers sa propre impuissance à protéger sa moitié, qu'ouvertement dirigée vers l'autrice de cette hérésie suprême. Ne pouvant réfréner son ardent de désir de châtier l'infâme, ainsi qu'un instinct d'autodéfense intrinsèquement reptilien, il projeta promptement un rayon de foudre concentrée en direction de leur agresseur. Loin de succomber à une rage aveugle ou à la déraison, il gardait à l'esprit que si le Suiton était la spécialité de cette adversaire, il lui serait peut-être plus délicat d'appréhender ces éclairs.
Brillant tel un soleil d'or au milieu des brumes hiémales, Byakuren déployait subséquemment son Fluide afin d'en pourfendre le voile nivéen, marquant de cette semonce flamboyante le sérieux de sa résolution ; ainsi que sa localisation aux yeux de son aînée, qui ne pourrait manquer un signal visuel aussi ostentatoire lui indiquant sa position. Légitimement inquiet de son état, il restait toutefois l'un des mieux placés afin de savoir que cette attaque, était bien loin de l'avoir mise hors de combat. Après tout, il s'agissait de Minamoto Hyouren, et de sa sœur adorée.
« Oui. Je crois pouvoir distinguer l'illusion du réel, mais ce mirage est susceptible d'affecter quiconque pénètre en ce périmètre. Plus que jamais, nous devons redoubler de méfiance. »
La démarche rassurante et protectrice de sa jumelle aidait sans aucun doute le jeune prince a maintenir un tel sang-froid, qui resserrait spontanément son étreinte autour du bras de Hyouren. Des mots qui le berçaient d'une chaleur à la fois douce et réconfortante, tout en embrasant son être d'une détermination à la flamme d'autant plus intense.
« Moi non plus, Nee-chan. »
C'est alors que le tandem fut interrompu par cette mystérieuse présence, dont ils étaient venus à la rencontre en quête d'un lieu habité. Selon toute vraisemblance, il s'agissait d'une femme, tournant en dérision les tendres paroles dont elle s'était faite l'indésirable spectatrice. A peine le Souhei eut-il le temps d'observer sa silhouette gracile le long de la route, surmontée d'un couvre-chef des plus distinctifs venant coiffer sa chevelure d'or, qu'elle sembla soudainement s'évaporer, ne faisant plus qu'un avec cet épais brouillard lui permettant de se dissimuler.
Anticipant le danger, la princesse avait ainsi raffermi sa propre étreinte autour de son frère, avant de s'en voir cruellement séparé par la manifestation d'un bras aqueux, venant la percuter de plein fouet. S'il avait ressenti l'imminence de cette technique, le prêtre d'Amaterasu n'avait hélas eu le temps de s'y préparer ou de prévenir sa plus chère partenaire. A la méfiance, se substitua férocement une colère sourde et implacable, tant tourné vers sa propre impuissance à protéger sa moitié, qu'ouvertement dirigée vers l'autrice de cette hérésie suprême. Ne pouvant réfréner son ardent de désir de châtier l'infâme, ainsi qu'un instinct d'autodéfense intrinsèquement reptilien, il projeta promptement un rayon de foudre concentrée en direction de leur agresseur. Loin de succomber à une rage aveugle ou à la déraison, il gardait à l'esprit que si le Suiton était la spécialité de cette adversaire, il lui serait peut-être plus délicat d'appréhender ces éclairs.
- Spoiler:
« Est-ce donc la manière dont vous accueillez vos visiteurs, Hanaba-san ? A la lumière de ces circonstances, je crains qu'il nous faille vous déposséder de ce territoire que vous vous êtes indûment adjugée ; car je doute que de vous-même vous y renonciez. Après avoir levé la main sur Onee-sama, je ne puis d'ailleurs répondre d'une issue pacifique sans que vous ne vous montriez particulièrement convaincante. »
- Spoiler:
Brillant tel un soleil d'or au milieu des brumes hiémales, Byakuren déployait subséquemment son Fluide afin d'en pourfendre le voile nivéen, marquant de cette semonce flamboyante le sérieux de sa résolution ; ainsi que sa localisation aux yeux de son aînée, qui ne pourrait manquer un signal visuel aussi ostentatoire lui indiquant sa position. Légitimement inquiet de son état, il restait toutefois l'un des mieux placés afin de savoir que cette attaque, était bien loin de l'avoir mise hors de combat. Après tout, il s'agissait de Minamoto Hyouren, et de sa sœur adorée.
« Je suis toujours à tes côtés, Nee-chan. »
Récapitulatif :
MADE BY @ICE AND FIRE.
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Sam 26 Nov - 16:37
Escapade hivernale
ft. Minamoto Byakuren
Les utilisateurs de chakra sont normalement recensés au sein de l'armée, apportant leur don à ceux qui en ont besoin. Pourtant, certains s'écartaient des voies conventionnelles, se libérant des chaînes qui les liait à ces autorités que nul ne peut défier. Une liberté qui fascinait Hyouren tout autant qu'elle l'effrayait; étions-nous vraiment libre quand tout un Empire nous juge paria et ennemi de la société ? La princesse reste quelques longues secondes sur la neige qui avait amortis sa chute, serrant ses mains gantées dans cette poudreuse substance tout aussi glaciale que l'était son nom.
Dans une douceur presque naturelle, la blanche brume se dissipe, ne laissant pour atmosphère que la véritable neige qui tombait sur les terres; brisant une illusion qui était déjà découverte, la dénommée Hanaba ne bougeait plus dans la neige qu'elle avait intensifié. Rabattant son chapeau au voile qui masquait son visage, celle qui se présentait comme une jeune femme à première vue s'attendait à une riposte évidente de la part de celui qui s'était vu séparer de sa moitié qu'elle avait deviné être sa soeur. Et même s'il avait un avantage considérable car la foudre pourfendait l'eau, l'éclair qui traversa l'esprit d'Hanaba provoqua sa propre défense.
Le chakra était présent sous toutes les formes, mais la forme la plus pure qui soit, l'affranchie de toute étiquette la fit former autour de son bras gauche, sous la forme d'un bouclier destiné à parer l'éclair qui s'apprêtait à tomber sur elle. Une défense utile mais pas durable, puisque le chakra se brisa dès qu'ils s'entrechoquèrent, la faisant grimacer à l'idée que son adversaire fut lui aussi, doué d'un talent considérable. Pourtant, et malgré le doute qui jonchait son esprit, l'arrogance de la femme se traduisit à nouveau par la parole, contemplant le prince doré.
Le décor opalin se voyait illuminé d'un vermeil flamboyant. Cet or qui provenait du corps même du prince impérial que Hanaba observait avec une certaine admiration. Il n'avait pas l'intention de se cacher, et c'était honorable; pour autant, Hanaba avait compris qui était sa cible et ce qu'il fallait faire pour réellement vaincre ses adversaires; sur un plan bien différent que celui du combat pur. Après une suite rapide de signes incantatoires qui semblaient presque irréel, le corps aquatique de la femme refit surface, partiellement mais assez présent pour lui permettre de se mouvoir dans l'air tel une créature de la nature.
Tantôt jambe puis bras, ses mouvements erratiques n'avaient pas pour but de troubler l'attention de son adversaire, elle voulait qu'il la voit.
Contournant en grand arc le prince, Hanaba tenta de nouveau de s'en prendre à celle qui n'avait pu se relever encore; la princesse. Et si sa jambe vint passer d'eau à chair pour pouvoir attaquer le visage de celle qui portait le sang du Shodai; la main gantée du Lotus Gelé vint saisir cette cheville bien matérielle, une poigne telle que la maîtresse du Suiton tomba brusquement dans la neige, ses membres se reformant tous de chair alors qu'un craquement significatif se fit entendre dans le silence de l'hiver.
Écarquillés de douleur, les yeux de Hanaba se révulsèrent presque quand la princesse vint saisir son visage après avoir certainement brisé la cheville destinée pourtant à l'attaquer. Empoignant la bouche de l'indépendante afin que son cri de douleur soit étouffé, un geste brutal qui caractérisait finalement tout le style de combat de la princesse; se faire attaquer pour riposter bien plus violemment. À genoux dans la neige et tenant le corps de Hanaba, paralysé de douleur, Hyouren cherche l'éclat d'or de son frère qui se trouve près d'elle. Si tout semble fini, elle n'avait pas oublié les indications de ce dernier avant que Hanaba ne les intercepte.
Dans une douceur presque naturelle, la blanche brume se dissipe, ne laissant pour atmosphère que la véritable neige qui tombait sur les terres; brisant une illusion qui était déjà découverte, la dénommée Hanaba ne bougeait plus dans la neige qu'elle avait intensifié. Rabattant son chapeau au voile qui masquait son visage, celle qui se présentait comme une jeune femme à première vue s'attendait à une riposte évidente de la part de celui qui s'était vu séparer de sa moitié qu'elle avait deviné être sa soeur. Et même s'il avait un avantage considérable car la foudre pourfendait l'eau, l'éclair qui traversa l'esprit d'Hanaba provoqua sa propre défense.
Le chakra était présent sous toutes les formes, mais la forme la plus pure qui soit, l'affranchie de toute étiquette la fit former autour de son bras gauche, sous la forme d'un bouclier destiné à parer l'éclair qui s'apprêtait à tomber sur elle. Une défense utile mais pas durable, puisque le chakra se brisa dès qu'ils s'entrechoquèrent, la faisant grimacer à l'idée que son adversaire fut lui aussi, doué d'un talent considérable. Pourtant, et malgré le doute qui jonchait son esprit, l'arrogance de la femme se traduisit à nouveau par la parole, contemplant le prince doré.
« Il faut savoir apprécier les bonnes choses. »
Le décor opalin se voyait illuminé d'un vermeil flamboyant. Cet or qui provenait du corps même du prince impérial que Hanaba observait avec une certaine admiration. Il n'avait pas l'intention de se cacher, et c'était honorable; pour autant, Hanaba avait compris qui était sa cible et ce qu'il fallait faire pour réellement vaincre ses adversaires; sur un plan bien différent que celui du combat pur. Après une suite rapide de signes incantatoires qui semblaient presque irréel, le corps aquatique de la femme refit surface, partiellement mais assez présent pour lui permettre de se mouvoir dans l'air tel une créature de la nature.
Tantôt jambe puis bras, ses mouvements erratiques n'avaient pas pour but de troubler l'attention de son adversaire, elle voulait qu'il la voit.
« Mon accueil en fait parti. »
Contournant en grand arc le prince, Hanaba tenta de nouveau de s'en prendre à celle qui n'avait pu se relever encore; la princesse. Et si sa jambe vint passer d'eau à chair pour pouvoir attaquer le visage de celle qui portait le sang du Shodai; la main gantée du Lotus Gelé vint saisir cette cheville bien matérielle, une poigne telle que la maîtresse du Suiton tomba brusquement dans la neige, ses membres se reformant tous de chair alors qu'un craquement significatif se fit entendre dans le silence de l'hiver.
Écarquillés de douleur, les yeux de Hanaba se révulsèrent presque quand la princesse vint saisir son visage après avoir certainement brisé la cheville destinée pourtant à l'attaquer. Empoignant la bouche de l'indépendante afin que son cri de douleur soit étouffé, un geste brutal qui caractérisait finalement tout le style de combat de la princesse; se faire attaquer pour riposter bien plus violemment. À genoux dans la neige et tenant le corps de Hanaba, paralysé de douleur, Hyouren cherche l'éclat d'or de son frère qui se trouve près d'elle. Si tout semble fini, elle n'avait pas oublié les indications de ce dernier avant que Hanaba ne les intercepte.
« Otōto-kun. Tu n'avais pas parlé d'autres sources ? »
Récapitulatif :
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Minamoto Byakuren
dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Lun 28 Nov - 4:23
Escapade Hivernale
ft. Hyouren.
Si le voile de sa coiffe masquait toujours son visage, Hanaba avait daigné déchirer celui qu'elle avait artificiellement tissé sur ces lieux, en ces instants devenus champ de bataille. Alors que l'illusion se dissipait, Byakuren ne ressentait nulle nostalgie face à la disparition de ce magnifique spectacle neigeux aussi onirique que trompeur, appréciant de nouveau ce paysage sans fard, dans sa beauté inaltérée. L'attaque du prince fusant vers la jeune femme fut pour sa part amortie par cette dernière, usant avec succès de son bras gauche afin de matérialiser un bouclier de chakra venant bloquer le rayon de foudre lui étant destiné. Une défense qui ne surprenait guère le prince, compte-tenu des talents que son adversaire avait pu manifester dans la maîtrise du Ninjutsu, capable de changer son corps en eau.
Malgré cette riposte, l'illusionniste n'avait rien perdu de ses remarques plus provocatrices, vantant la qualité de son accueil si singulier. Des propos qui décrochaient un léger rictus aux coins des lèvres du Souhei, se tenant prêt dès lors qu'il ressentit qu'elle s'apprêtait à malaxer son chakra. Effectuant rapidement une série de mudras, elle recouvrit cette forme aqueuse dont elle venait de faire la démonstration au détriment de Hyouren. Un geste que son frère ne lui avait en aucun cas pardonné, l'observant avec attention se déplacer étrangement dans les airs par l'entremise de cette enveloppe charnelle dont les membres se faisaient fluides. Il adopta subséquemment une position défensive, amorçant discrètement la réalisation de ses propres signes incantatoires dont il retenait le dernier geste, préparant ainsi l'exécution d'une technique protectrice apte à se voir déployée suffisamment rapidement en cas d'assaut ; tant envers sa propre personne que sa jumelle.
Les mouvements circulaires d'Hanaba témoignaient sans aucun doute d'intentions malveillantes, telle une prédatrice rôdant autour de ses proies, avant de bondir sur la victime sur laquelle elle jetterait son dévolu. Une situation qui engendrait un certain sentiment d'insécurité chez le prêtre d'Amaterasu, d'autant plus qu'il s'inquiétait pour sa sœur qui ne s'était point encore relevée. Il ressentait cette sensation si particulière d'être pour la première fois livré à lui-même dans des circonstances où sa vie - et celle de sa sœur - se trouvaient potentiellement en jeu. S'efforçant de faire abstraction de ses doutes ou encore de sa peur, il gardait toutefois pleinement confiance en ses capacités, de même qu'en celles de sa moitié. S'il misait ainsi sur une contre-attaque rapide, en réponse à l'assaut imminent de leur ennemie, il n'excluait guère que Hyouren se saisisse de cette opportunité, après s'être faite oublier ou sous-estimer de celle qui l'avait agressée.
Identifiant promptement la cible de la prochaine offensive, l'impérial s'apprêtait à protéger son aînée d'un rempart de terre, avant de la voir soudainement agripper la cheville d'Hanaba de toute la vigueur dont elle était capable. Il en résulta un craquement caractéristique, assorti d'un cri de douleur des plus stridents, avant que l'illusionniste vienne s'échoir dans la neige, incapable de maintenir cette forme aquatique lui permettant de se déplacer telle qu'elle le faisait jusqu'à présent. Puis la princesse empoigna enfin la bouche de sa vis-à-vis, la réduisant au silence tandis qu'elle l'immobilisait au sol. Spectateur privilégié de cette scène, Byakuren éprouvait désormais un profond soulagement de voir sa moitié à la fois indemne, et ayant pu se faire justice elle-même. Préférant ne prendre aucun risque, il se rapprochait des deux femmes en commençant l'exécution de nouveaux mudras, venant apposer deux doigts contre l'une des jambes de celle qui était désormais vaincue : un courant électrique paralysant parcourait dès lors la partie inférieure de son corps.
Le jeune frère enserrait de ses bras graciles la taille de sa jumelle agenouillée dans la neige, venant se blottir auprès d'elle sans pour autant relâcher sa méfiance ou sa concentration.
La dissipation de l'illusion d'Hanaba, avait permis de recouvrer une plus grande visibilité, si bien qu'il était possible de distinguer des massifs rocheux au sein desquels devait se trouver une caverne. Le prince tourna enfin la tête en direction de la demoiselle, toujours muselée par la main ferme de Hyouren, avant de s'adresser à elle d'une voix plus neutre mais exempte d'animosité.
Malgré cette riposte, l'illusionniste n'avait rien perdu de ses remarques plus provocatrices, vantant la qualité de son accueil si singulier. Des propos qui décrochaient un léger rictus aux coins des lèvres du Souhei, se tenant prêt dès lors qu'il ressentit qu'elle s'apprêtait à malaxer son chakra. Effectuant rapidement une série de mudras, elle recouvrit cette forme aqueuse dont elle venait de faire la démonstration au détriment de Hyouren. Un geste que son frère ne lui avait en aucun cas pardonné, l'observant avec attention se déplacer étrangement dans les airs par l'entremise de cette enveloppe charnelle dont les membres se faisaient fluides. Il adopta subséquemment une position défensive, amorçant discrètement la réalisation de ses propres signes incantatoires dont il retenait le dernier geste, préparant ainsi l'exécution d'une technique protectrice apte à se voir déployée suffisamment rapidement en cas d'assaut ; tant envers sa propre personne que sa jumelle.
Les mouvements circulaires d'Hanaba témoignaient sans aucun doute d'intentions malveillantes, telle une prédatrice rôdant autour de ses proies, avant de bondir sur la victime sur laquelle elle jetterait son dévolu. Une situation qui engendrait un certain sentiment d'insécurité chez le prêtre d'Amaterasu, d'autant plus qu'il s'inquiétait pour sa sœur qui ne s'était point encore relevée. Il ressentait cette sensation si particulière d'être pour la première fois livré à lui-même dans des circonstances où sa vie - et celle de sa sœur - se trouvaient potentiellement en jeu. S'efforçant de faire abstraction de ses doutes ou encore de sa peur, il gardait toutefois pleinement confiance en ses capacités, de même qu'en celles de sa moitié. S'il misait ainsi sur une contre-attaque rapide, en réponse à l'assaut imminent de leur ennemie, il n'excluait guère que Hyouren se saisisse de cette opportunité, après s'être faite oublier ou sous-estimer de celle qui l'avait agressée.
« Nee-chan ! »
Identifiant promptement la cible de la prochaine offensive, l'impérial s'apprêtait à protéger son aînée d'un rempart de terre, avant de la voir soudainement agripper la cheville d'Hanaba de toute la vigueur dont elle était capable. Il en résulta un craquement caractéristique, assorti d'un cri de douleur des plus stridents, avant que l'illusionniste vienne s'échoir dans la neige, incapable de maintenir cette forme aquatique lui permettant de se déplacer telle qu'elle le faisait jusqu'à présent. Puis la princesse empoigna enfin la bouche de sa vis-à-vis, la réduisant au silence tandis qu'elle l'immobilisait au sol. Spectateur privilégié de cette scène, Byakuren éprouvait désormais un profond soulagement de voir sa moitié à la fois indemne, et ayant pu se faire justice elle-même. Préférant ne prendre aucun risque, il se rapprochait des deux femmes en commençant l'exécution de nouveaux mudras, venant apposer deux doigts contre l'une des jambes de celle qui était désormais vaincue : un courant électrique paralysant parcourait dès lors la partie inférieure de son corps.
« Je suis vraiment rassuré de te voir saine et sauve, même si je savais qu'il en fallait bien plus afin de te mettre hors de combat. »
Le jeune frère enserrait de ses bras graciles la taille de sa jumelle agenouillée dans la neige, venant se blottir auprès d'elle sans pour autant relâcher sa méfiance ou sa concentration.
« Il reste effectivement deux personnes situées à quelques mètres d'ici. Je peux confirmer que contrairement à notre adversaire, elles ne sont guère des utilisatrices aguerries du chakra ; ou sont capables d'altérer leur véritable signature. Peut-être sont-elles ses complices, ou ses prisonnières. Dans un cas comme dans l'autre, je pense qu'elles se trouvent dans un abri creusé tout près dans la montagne. »
La dissipation de l'illusion d'Hanaba, avait permis de recouvrer une plus grande visibilité, si bien qu'il était possible de distinguer des massifs rocheux au sein desquels devait se trouver une caverne. Le prince tourna enfin la tête en direction de la demoiselle, toujours muselée par la main ferme de Hyouren, avant de s'adresser à elle d'une voix plus neutre mais exempte d'animosité.
« Que faisiez-vous en ces lieux, Hanaba-san ? Qui sont ces deux individus qui se trouvent avec vous ? Seraient-ils vos subordonnés, ou bien de malheureuses victimes ayant eu l'outrecuidance de s'aventurer sur votre territoire ? »
Récapitulatif :
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Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Mer 28 Déc - 21:25
Escapade hivernale
ft. Minamoto Byakuren
Toute la grace et la pureté innocente qui entourait la princesse s'était brisée lorsque ses doigts furent à l'origine de ce craquement si significatif et ce hurlement étouffé. Le sérieux de son regard témoignait d'une volonté claire de neutraliser sans tuer, ce qui fut, une réussite. Sa main qui tenait le visage de Hanaba se raffermit soudainement, faisant écarquiller les yeux de la jeune femme qui, d'un regard à la princesse la fit cessé son geste. D'un sourire, Hyouren relâcha le visage de la femme pour se contenter de tenir ses bras avec son bras, comme si elle l'enlaçait sans que cela soit pour autant marque d'affection.
Elle savait que les blessures de son adversaire n'étaient pas handicapante pour l'avenir, pas plus que le chakra électrique insufflé dans ses jambes par son frère. Peut-être la soignerait-elle si tout s'expliquait sans accroc, mais pour l'heure seule la neutralisation permettait de couvrir la situation pour que pas plus de blessés ne soient fait.
Avec une certaine délicatesse, la dextre de la princesse vinrent trouver celles de son frère qui enlaçaient son bassin. Se déposant sur ces dernières sans volonté précise ni de les retirer, ni de leur apporter toute marque d'affection, Hyouren montrait simplement qu'elle avait senti cette proximité de son frère. Son regard, empli d'une certaine flamme prête à faire fondre la neige autour d'elle, la maîtresse de médecine observait la victime de l'adelphie, victime qui malgré la douleur et la paralysie gardait un silence aussi froid que le décor autour d'elle. Son chakra s'amenuisait, et nul besoin d'être senseur pour le découvrir, c'était lorsque son illusion se dissipa que Hyouren le déduisit, d'autant plus que son frère avait découvert bien des choses par delà le brouillard.
La princesse vint acquiescer les propos de son frère tandis qu'il tentait désormais de converser avec Hanaba qui gardait le silence d'une drôle de manière. Avait-elle finalement remarqué face à qui était-elle, maintenant qu'elle pouvait observer leurs visages et leurs tenues respective ?
Hyouren pousse un long soupir, son regard se tourne vers son frère alors qu'elle croit comprendre les raisons de l'agressivité de la jeune femme désormais blessée.
La princesse fronce les sourcils, pour son frère qui la connait mieux que personne, ses paroles ne témoignait pas d'une forte foi en ces dernières elle exposait les ordres qu'on avait confiés aux jumeaux dans leur pélerinage. En tant que moine, elle raccrochait d'abord les infidèles à une foi en laquelle elle même était peu convaincue, pour l'instant, mais en tant que moine guerrière, elle se devait de retrouver les enfants qui pourraient devenir de futurs soldats et habitants des villages plutôt que d'être condamnés à la misère ou à la criminalité.
Pourtant, que se passerait-il si l'on retirait ces soi-disants enfants à Hanaba et qu'on la faisait enfermé pour obstruction à la justice impériale ? Ils haïraient ceux qui ont fait enfermer leur mère. Ils la réclameraient, et personne ne pourrait justifier un refus de visite. Et là... Portant sa main à son front, la princesse imaginait le pire, elle ne pouvait s'en remettre qu'à la parole sage de son frère désormais.
Elle savait que les blessures de son adversaire n'étaient pas handicapante pour l'avenir, pas plus que le chakra électrique insufflé dans ses jambes par son frère. Peut-être la soignerait-elle si tout s'expliquait sans accroc, mais pour l'heure seule la neutralisation permettait de couvrir la situation pour que pas plus de blessés ne soient fait.
Avec une certaine délicatesse, la dextre de la princesse vinrent trouver celles de son frère qui enlaçaient son bassin. Se déposant sur ces dernières sans volonté précise ni de les retirer, ni de leur apporter toute marque d'affection, Hyouren montrait simplement qu'elle avait senti cette proximité de son frère. Son regard, empli d'une certaine flamme prête à faire fondre la neige autour d'elle, la maîtresse de médecine observait la victime de l'adelphie, victime qui malgré la douleur et la paralysie gardait un silence aussi froid que le décor autour d'elle. Son chakra s'amenuisait, et nul besoin d'être senseur pour le découvrir, c'était lorsque son illusion se dissipa que Hyouren le déduisit, d'autant plus que son frère avait découvert bien des choses par delà le brouillard.
La princesse vint acquiescer les propos de son frère tandis qu'il tentait désormais de converser avec Hanaba qui gardait le silence d'une drôle de manière. Avait-elle finalement remarqué face à qui était-elle, maintenant qu'elle pouvait observer leurs visages et leurs tenues respective ?
« Je peux être belliqueuse ou arrogante envers ceux qui traversent cet endroit, c'est votre genre que je tente d'éloigner par dessus tout. Vous fouiner, vous cherchez à enlever des enfants qui ont la malchance, comme moi, d'être doué des dons des dieux. J'ai grandis loin de votre asservissement, et je continuerais à oeuvrer pour que d'autres suivent ma voie. »
Hyouren pousse un long soupir, son regard se tourne vers son frère alors qu'elle croit comprendre les raisons de l'agressivité de la jeune femme désormais blessée.
« Drôle de façon de protéger. Ne savez vous pas que l'Empire collecte les enfants dotés de chakra, non pas pour les asservir mais pour les protéger et leur donner un foyer en plus d'un avenir, et que, refuser d'une quelconque manière cette aide, serait faire de vous presque un hilote, ou un futur criminel ? »
La princesse fronce les sourcils, pour son frère qui la connait mieux que personne, ses paroles ne témoignait pas d'une forte foi en ces dernières elle exposait les ordres qu'on avait confiés aux jumeaux dans leur pélerinage. En tant que moine, elle raccrochait d'abord les infidèles à une foi en laquelle elle même était peu convaincue, pour l'instant, mais en tant que moine guerrière, elle se devait de retrouver les enfants qui pourraient devenir de futurs soldats et habitants des villages plutôt que d'être condamnés à la misère ou à la criminalité.
Pourtant, que se passerait-il si l'on retirait ces soi-disants enfants à Hanaba et qu'on la faisait enfermé pour obstruction à la justice impériale ? Ils haïraient ceux qui ont fait enfermer leur mère. Ils la réclameraient, et personne ne pourrait justifier un refus de visite. Et là... Portant sa main à son front, la princesse imaginait le pire, elle ne pouvait s'en remettre qu'à la parole sage de son frère désormais.
« Byakuren... Que faisons-nous de cela ? Je ne sais ordonner mes pensées. »
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Minamoto Byakuren
dit l'Egide de Toge, Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Sam 31 Déc - 3:49
Escapade Hivernale
ft. Hyouren.
Les caresses de la bise hivernale effleuraient délicatement le visage de Byakuren, qui n'en ressentait plus le froid mordant depuis que cette illusion s'était dissipée, et les évènements venant de se produire. L'adrénaline coulait encore à flot dans ses veines, quand bien même éprouvait-il un soulagement certain face à la résolution favorable de cet affrontement, au terme duquel sa sœur et lui-même s'en étaient sortis indemnes. Ce doux zéphyr hiémal provoquait même un effet des plus apaisants, de concert avec la démarche de Hyouren, dont la dextre vint trouver les mains du prince, rassuré de sentir de nouveau cette présence habituelle après l'impact qu'elle avait plus tôt subi. Le mutisme d'Hanaba, entretenait toutefois les tisons de cette tension qui ne s'était encore complètement dissipée, du fait des multiples interrogations subsistant par-delà sa défaite.
La voix de la jeune femme vint finalement rompre le silence ayant succédé à la question posée par le prêtre d'Amaterasu. Ses paroles exprimaient enfin la nature de ses motivations, et toute la défiance qu'elle ressentait à l'égard des représentants de l'Empire d'Onogoro. Qualifiant le don du chakra de malédiction, elle considérait que les enfants en étant pourvus se voyaient dès lors enlevés et asservis. Selon son point de vue, c'est en toute logique qu'elle ne pouvait considérer ses visiteurs que comme des ennemis à défaire. Une perspective que le Souhei était en mesure de comprendre, et qu'il n'estimait point dépourvue de fondements ni de nobles intentions. C'est sûrement pour cette raison, qu'il éprouvait lui-même une pointe d'amertume et de tristesse, en écoutant les paroles proférées par cette interlocutrice. Sans compter qu'il faisait secrètement partie des premiers détracteurs de l'empereur actuel, et par extension, de son système inique et cruel.
Croisant le regard de sa jumelle, peut-être avait-elle su lire le trouble auquel il était en proie, prenant cette fois l'initiative de répondre à leur adversaire. Ses propos se faisaient les hérauts d'un discours de raison, des ordres officiels, et quelle que soit la position de chacun sur le sujet, il n'en demeurait pas moins que la demoiselle s'en était pris à eux ; et par le passé, probablement à d'autres. Si l'impérial disposait d'un grief personnel à son encontre, en ce qu'elle s'en était pris à Hyouren, ainsi qu'à lui-même, grandes étaient les chances que d'autres avaient eu l'infortune de croiser sa route, pour subir un sort beaucoup moins enviable. Pourtant, il sentait également que sa partenaire de toujours ne manifestait guère la même conviction inébranlable qui bien souvent, la caractérisait. Au fond d'elle-même, peut-être partageait-elle les mêmes réserves et interrogations, se tournant alors vers lui afin de s'enquérir de son avis.
Une question rhétorique. Bien sûr qu'ils avaient le choix. Rien ne les empêchaient de passer leur chemin ; de n'avoir rien vu, ni entendu. Se réfugier derrière son devoir, n'était qu'un lâche moyen de se délester d'une responsabilité morale trop encombrante pour la conscience. Une méthode élégante de justifier sa peur des conséquences, en cas de manquement à ses fonctions. Byakuren ne le savait que trop bien. Mais pouvaient-ils réellement laisser cette femme et ces enfants comme si de rien n'était, après les avoir attaqués ? La laisser s'en prendre à d'autres dans le futur ? Quid des pauvres âmes qu'elle avait recueillies : était-ce réellement le meilleur endroit, afin de leur assurer un avenir digne de ce nom ?
Une vaine tentative de gagner du temps. Dans les tréfonds de son esprit et de son cœur, le prince se doutait qu'Hanaba avait vraisemblablement dévoilé la vérité. Il espérait secrètement que cette dernière avait pu être enjolivée, que ces enfants étaient en réalité ses prisonniers, et qu'il serait ainsi beaucoup plus simple de résoudre cette situation sans être confronté au moindre dilemme. Pourtant, il se doutait que le dénouement de cette péripétie ne serait point aussi simple.
Remontant la piste des deux autres signatures chakratiques, les jumeaux escortaient leur nouvelle détenue en soutenant chacun l'un de ses bras, afin de ne guère la laisser sans surveillance au milieu de la neige. Le Souhei comptait notamment sur la réaction première des deux enfants, lorsqu'ils verraient la jeune femme dans un tel état, afin de se forger une idée représentative des rapports qu'ils pouvaient entretenir. Le tandem parvint enfin jusqu'à une grotte toute proche du lieu de ce dernier affrontement, pour, conformément au témoignage de l'illusionniste, se retrouver nez à nez avec une jeune fille et un jeune garçon. Ces derniers ne tarderaient point à distinguer l'identité de celle qui, selon elle, veillait sur eux...
La voix de la jeune femme vint finalement rompre le silence ayant succédé à la question posée par le prêtre d'Amaterasu. Ses paroles exprimaient enfin la nature de ses motivations, et toute la défiance qu'elle ressentait à l'égard des représentants de l'Empire d'Onogoro. Qualifiant le don du chakra de malédiction, elle considérait que les enfants en étant pourvus se voyaient dès lors enlevés et asservis. Selon son point de vue, c'est en toute logique qu'elle ne pouvait considérer ses visiteurs que comme des ennemis à défaire. Une perspective que le Souhei était en mesure de comprendre, et qu'il n'estimait point dépourvue de fondements ni de nobles intentions. C'est sûrement pour cette raison, qu'il éprouvait lui-même une pointe d'amertume et de tristesse, en écoutant les paroles proférées par cette interlocutrice. Sans compter qu'il faisait secrètement partie des premiers détracteurs de l'empereur actuel, et par extension, de son système inique et cruel.
Croisant le regard de sa jumelle, peut-être avait-elle su lire le trouble auquel il était en proie, prenant cette fois l'initiative de répondre à leur adversaire. Ses propos se faisaient les hérauts d'un discours de raison, des ordres officiels, et quelle que soit la position de chacun sur le sujet, il n'en demeurait pas moins que la demoiselle s'en était pris à eux ; et par le passé, probablement à d'autres. Si l'impérial disposait d'un grief personnel à son encontre, en ce qu'elle s'en était pris à Hyouren, ainsi qu'à lui-même, grandes étaient les chances que d'autres avaient eu l'infortune de croiser sa route, pour subir un sort beaucoup moins enviable. Pourtant, il sentait également que sa partenaire de toujours ne manifestait guère la même conviction inébranlable qui bien souvent, la caractérisait. Au fond d'elle-même, peut-être partageait-elle les mêmes réserves et interrogations, se tournant alors vers lui afin de s'enquérir de son avis.
« Onee-sama, avons-nous réellement le choix ? »
Une question rhétorique. Bien sûr qu'ils avaient le choix. Rien ne les empêchaient de passer leur chemin ; de n'avoir rien vu, ni entendu. Se réfugier derrière son devoir, n'était qu'un lâche moyen de se délester d'une responsabilité morale trop encombrante pour la conscience. Une méthode élégante de justifier sa peur des conséquences, en cas de manquement à ses fonctions. Byakuren ne le savait que trop bien. Mais pouvaient-ils réellement laisser cette femme et ces enfants comme si de rien n'était, après les avoir attaqués ? La laisser s'en prendre à d'autres dans le futur ? Quid des pauvres âmes qu'elle avait recueillies : était-ce réellement le meilleur endroit, afin de leur assurer un avenir digne de ce nom ?
« Je présume que nous devrions commencer par vérifier par nous-mêmes. Si ce qu'elle dit est vrai, alors les présences que j'ai pu percevoir à l'intérieur de ces massifs rocheux sont celles de ces enfants. »
Une vaine tentative de gagner du temps. Dans les tréfonds de son esprit et de son cœur, le prince se doutait qu'Hanaba avait vraisemblablement dévoilé la vérité. Il espérait secrètement que cette dernière avait pu être enjolivée, que ces enfants étaient en réalité ses prisonniers, et qu'il serait ainsi beaucoup plus simple de résoudre cette situation sans être confronté au moindre dilemme. Pourtant, il se doutait que le dénouement de cette péripétie ne serait point aussi simple.
Remontant la piste des deux autres signatures chakratiques, les jumeaux escortaient leur nouvelle détenue en soutenant chacun l'un de ses bras, afin de ne guère la laisser sans surveillance au milieu de la neige. Le Souhei comptait notamment sur la réaction première des deux enfants, lorsqu'ils verraient la jeune femme dans un tel état, afin de se forger une idée représentative des rapports qu'ils pouvaient entretenir. Le tandem parvint enfin jusqu'à une grotte toute proche du lieu de ce dernier affrontement, pour, conformément au témoignage de l'illusionniste, se retrouver nez à nez avec une jeune fille et un jeune garçon. Ces derniers ne tarderaient point à distinguer l'identité de celle qui, selon elle, veillait sur eux...
« N'ayez crainte, nous ne vous voulons aucun mal. Connaissez-vous cette dame ? »
MADE BY @ICE AND FIRE.
Minamoto Hyouren
Jonin de Toge / Souhei dans le Kamisuuhai
# Re: Escapade hivernale Ven 13 Jan - 13:12
Escapade hivernale
Les missions de recrutement de l'Empire sont souvent simple, la plupart des individus s'y plient, et sont même honorés d'offrir un parent à l'armée de l'Empire qui les protège, après tout, ils restent libre et les visiter plus tard et ces promesses la plupart du temps réalisées contentent les civils. Des cas comme Hanaba, de réticent, certainement inculqués par des parents victime de certains traumatismes de l'armée qui racontent les pires horreurs, ne courent pas les rues mais existe. Les indépendants une fois adulte, tant qu'ils ne sont pas ouvertement contre l'Empire, ne sont pas chassés ou traqués, mais n'ont pas bonne réputation. Néanmoins, ceux qui proclament contre l'armée au point d'en attaquer les représentants sont eux considérés comme criminels lorsqu'ils sont trouvés.
Le choix ? Si je n'avais pas la volonté de prouver ma fidélité à l'Empire, nous l'aurions. Oui, Hyouren pouvait soigner Hanaba et la laisser continuer ses desseins, protégeant des enfants dotés de chakra. Pourtant, et le simple fait d'avoir été attaqué gratuitement rendait la clémence tout bonnement irréalisable dans l'esprit de Hyouren. Les massifs rocheux de Tsume no Kuni étaient loin d'être agréable à visiter, mais malgré tout, le duo et le corps presque inerte de Hanaba, toujours consciente, franchit les lieux pour trouver l'endroit de la source de chakra, menés par Byakuren. Et si c'est face à deux enfants qu'ils se trouvaient, c'est avec hargne qu'ils furent accueillit, puisqu'une jeune fille aux cheveux de jais mal arrangé leur hurla presque dessus, d'autant plus lorsqu'elle vit l'état de Hanaba.
Les deux semblaient adelphe, comme l'était les deux lieutenants de l'armée. Et l'appellation utilisée par la jeune fille qui s'était en premier temps énervé sur les Minamoto semblait confirmer en plus de la connaissance, d'une vraisemblable fraternité entre ce trio. Sur ses gardes, Sachiko tenait un kunai entre ses doigts et Butaimo semblait lui avoir généré ce qui ressemble à des fils de chakra au bout de ses doigts, bien que, même en suivant la continuité de ces derniers, ils étaient relié à quelque chose qu'on ne pouvait encore voir. Des enfants, nous allons devoir neutraliser des enfants? Là où l'on pouvait s'attendre à des mômes sans défense, ces derniers semblaient avoir été formés et au vu des compétences de la grande soeur, neutralisée elle et déposée dans un coin du lieu fermé, il fallait s'attendre à des prouesses de la part des deux enfants.
Le dénommé Butaimo frappa ses deux paumes entre elles, les fils de chakra qui reliait ses doigts se murent et dévoilèrent la silhouette d'une structure de bois d'envergure humaine mais en forme d'un animal, ici un sorte de canidé, à mi chemin entre le loup et le chacal, entièrement constitué de sylve. L'animal de bois se dressa devant les jumeaux, comme pour barrer leur passage tandis que Sachiko elle, alimentait ses mains en divers projectiles, ici des aiguilles fines qu'elle s'apprêtait à lancer.
Aussi vif que le vent, le coup de bras de Sachiko face à elle libéra de ses doigts les cinq senbons qui fusent en ligne droite sur Hyouren en premier lieu, mais qui, dans les airs, s'entrechoquent pour en laisser deux s'éloigner vers Byakuren, une première offensive qui semblait non pas témoigner d'une envie de tuer sanguinaire, mais surtout d'une défense. Tel un animal à qui on aurait déranger le repas, touché un enfant ou violé son territoire, les adolescents semblaient éduqués de tel manière à ce qu'ils repoussent les étrangers. Un spectacle qui faisait sourire Hanaba, elle immobilisée.
Dit-elle alors qu'elle fait un mouvement circulaire sur la gauche pour esquiver, se rapprochant de son frère alors qu'elle tend soudainement son bras pour encaisser les deux aiguilles qui fusaient vers lui. Du coin de l'oeil, elle avait pu remarquer que la marionnette canine commençait à accomplir certains mouvement, certainement pour préparer une attaque pendant que les aiguilles servait de diversion pour les jumeaux.
Le choix ? Si je n'avais pas la volonté de prouver ma fidélité à l'Empire, nous l'aurions. Oui, Hyouren pouvait soigner Hanaba et la laisser continuer ses desseins, protégeant des enfants dotés de chakra. Pourtant, et le simple fait d'avoir été attaqué gratuitement rendait la clémence tout bonnement irréalisable dans l'esprit de Hyouren. Les massifs rocheux de Tsume no Kuni étaient loin d'être agréable à visiter, mais malgré tout, le duo et le corps presque inerte de Hanaba, toujours consciente, franchit les lieux pour trouver l'endroit de la source de chakra, menés par Byakuren. Et si c'est face à deux enfants qu'ils se trouvaient, c'est avec hargne qu'ils furent accueillit, puisqu'une jeune fille aux cheveux de jais mal arrangé leur hurla presque dessus, d'autant plus lorsqu'elle vit l'état de Hanaba.
« Hanaba-nee..? Qu'est-ce que vous avez fait à Hanaba-nee !
— Sachiko... Butaimo..
— Visiblement, ils la connaissent. Hyouren pousse un soupir avant d'observer les adolescents aux yeux mouillés de larmes. Elle va bien. »
— Sachiko... Butaimo..
— Visiblement, ils la connaissent. Hyouren pousse un soupir avant d'observer les adolescents aux yeux mouillés de larmes. Elle va bien. »
 jeune garçon, prénommé Butaimo |  jeune fille, prénommée Sachiko |
Les deux semblaient adelphe, comme l'était les deux lieutenants de l'armée. Et l'appellation utilisée par la jeune fille qui s'était en premier temps énervé sur les Minamoto semblait confirmer en plus de la connaissance, d'une vraisemblable fraternité entre ce trio. Sur ses gardes, Sachiko tenait un kunai entre ses doigts et Butaimo semblait lui avoir généré ce qui ressemble à des fils de chakra au bout de ses doigts, bien que, même en suivant la continuité de ces derniers, ils étaient relié à quelque chose qu'on ne pouvait encore voir. Des enfants, nous allons devoir neutraliser des enfants? Là où l'on pouvait s'attendre à des mômes sans défense, ces derniers semblaient avoir été formés et au vu des compétences de la grande soeur, neutralisée elle et déposée dans un coin du lieu fermé, il fallait s'attendre à des prouesses de la part des deux enfants.
Le dénommé Butaimo frappa ses deux paumes entre elles, les fils de chakra qui reliait ses doigts se murent et dévoilèrent la silhouette d'une structure de bois d'envergure humaine mais en forme d'un animal, ici un sorte de canidé, à mi chemin entre le loup et le chacal, entièrement constitué de sylve. L'animal de bois se dressa devant les jumeaux, comme pour barrer leur passage tandis que Sachiko elle, alimentait ses mains en divers projectiles, ici des aiguilles fines qu'elle s'apprêtait à lancer.
« Laissez nous tranquille ! »
Aussi vif que le vent, le coup de bras de Sachiko face à elle libéra de ses doigts les cinq senbons qui fusent en ligne droite sur Hyouren en premier lieu, mais qui, dans les airs, s'entrechoquent pour en laisser deux s'éloigner vers Byakuren, une première offensive qui semblait non pas témoigner d'une envie de tuer sanguinaire, mais surtout d'une défense. Tel un animal à qui on aurait déranger le repas, touché un enfant ou violé son territoire, les adolescents semblaient éduqués de tel manière à ce qu'ils repoussent les étrangers. Un spectacle qui faisait sourire Hanaba, elle immobilisée.
« Je déduis que Hanaba a réussi à retourner le cerveau de ces mômes, pour traiter l'étranger comme un ennemi, qui qu'il soit. C'est honorable, dans sa criminalité. »
Dit-elle alors qu'elle fait un mouvement circulaire sur la gauche pour esquiver, se rapprochant de son frère alors qu'elle tend soudainement son bras pour encaisser les deux aiguilles qui fusaient vers lui. Du coin de l'oeil, elle avait pu remarquer que la marionnette canine commençait à accomplir certains mouvement, certainement pour préparer une attaque pendant que les aiguilles servait de diversion pour les jumeaux.
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