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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Jonin de Sakyuu / Mort en été 806
    Sabaku Naoko
    Jonin de Sakyuu / Mort en été 806
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    Sabaku Naoko
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      Objet: Un kit de matériel - 5 kunai , Une armure 2 étoiles
    Qu'il n'en reste que des cendres.


    Il faisait chaud, en cette fin d'après midi au sein du village caché des dunes. Les ombres commençaient petit à petit a s'étirer sur le sable chaud, offrant un semblant de refuge aux créatures à la recherche d'un peu de frais.

    Ca, et là, la léthargie commençait petit à petit à s'emparer des habitants alors que les établissement nocturnes commençaient déjà à s'activer. Les soldats patrouillaient d'un pas plus tranquille, des musiciens rentraient calmement à leur bar où ils allaient se produire toute la soirée, des chats multicolores venaient s'allonger les uns contre les autres sur les toits brulants et même les marchands alpaguaient les passants avec une voix plus douce qu'à leur habitude. Le village militaire voyait son activité bourdonnante se calmer légèrement, avant de reprendre de plus belle plus tard, une fois la lune bien visible dans le ciel.

    Pourtant, la jonin semblait être loin de se faire contaminer par la douceur qui semblait s'être emparée de son désert. Depuis la vitre de son bureau, d'un haut bâtiment du quartier militaire, elle observait la scène sans la voir, dans ses pensées. Même plusieurs heures après avoir envoyé un corbeau messager convoquant l'individu qu'elle attendait, elle n'était pas certaine d'avoir fais le bon choix.

    Le tambourinement sur la porte la fit sursauter, et elle croisa les bras dans son dos pour continuer à contempler le village depuis sa fenêtre, sans se retourner. Elle ordonna d'entrer, et la porte s'ouvrit doucement, pour se refermer tout aussi délicatement.

    Il était là.

    La jeune femme se retourna doucement, essayant d'être la plus neutre possible mais ne pouvant empêcher un éclair de colère de passer dans ses yeux en le voyant en personne.

    Tenka. C'était un carboniste, ce qui n'étais pas illégal mais faisait que la jeune femme le mettait immédiatement dans la case des malade mentaux qui mériteraient de mourir, le jour où l'occasion se présenterait. Les méthodes de l'homme ne la gênaient pas (après tout, n'avait elle pas elle même eu recours à de telles méthodes ?) mais sa proximité avec Kamui était la raison principale de la haine flamboyante que la shinobi confirmée nourrissait pour le masqué.

    Kamui, en qui elle avait confiance, l'avait trahie une fois, et une nouvelle plus récemment. Sa désertion avait déchainé la haine que la jeune femme gardait pour elle, et donc voir quelqu'un qui avait été proche de lui ne faisait que la lui rappeler, comme quelqu'un qui viendrait déverser du piment sur une plaie à vif.

    Et, pourtant, il représentait sa meilleure chance.

    Elle fit donc au mieux pour mettre tout son ressentiment de coté, clignant des yeux une fois, et, de la voix de celle qui avait de l'autorité et le savait, elle adressa la parole au shinobi qu'elle avait convoqué.

    Tenka, chuunin de Sakyuu. Je t'ai convoqué pour un sujet bien spécifique, un sujet que je ne peux aborder avec toi que loin d'oreilles un peu trop inquisitrices. Mais, avant que je ne te dise de quoi il en retourne...


    Avec une indifférence totale, la jeune femme commanda.

    Fous toi à poil.


    Elle n'avait aucune confiance envers le shinobi, et tenait donc à vérifier qu'il n'avait aucune marque de Jashin sur le corps.

    dit Hiyorimi, Chuunin de Sakyuu / Adorateur de la Flamme dans le Carbonisme
    Tenka
    dit Hiyorimi, Chuunin de Sakyuu / Adorateur de la Flamme dans le Carbonisme
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    Tenka
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      Qu'il n'en reste que des cendres
      ft. Naoko ─ Quartier Militaire




      Qu'il n'en reste que des cendres. [PV - Tenka] Pt8w

      Sur mon perchoir de brique et de bois, j'observais le village dans sa danse quotidienne. Rien de passionnant ne s'était passé aujourd'hui, comme depuis quelque temps maintenant. Mes recherches sur les rumeurs révolutionnaires dans le village des dunes n'avaient pas vraiment avancé. Il fallait dire qu'il était compliqué de débusquer une vipère se terrant dans le sable, au nez et à la barbe des civils. Je n'étais pas impatient, l'espionnage sous toutes ces formes demandait de savoir gérer sa frustration, comprendre le monde qui l'entoure et savoir où chercher. Laissons le temps au temps, les cendres finiront par reprendre feu.

      Dans ma sénestre, une missive, qui retenait mon attention plus qu'à l'accoutumer, son expéditeur en étant la raison principale : Sabaku Naoko. Il était rare que je sois convoqué directement par les grandes instances du village ou par mes supérieurs hiérarchiques, ceux-ci préférant ma discrétion en m'adressant des corbeaux dans des endroits cachés et lugubres. Pourtant, celui-ci m'avait attrapé en plein village, sur mon toit, la lettre demandant expressément ma présence dans le bureau de la capitaine. Ma petite curiosité fut piquée un instant, avant que celui d'après me fasse entamer ma course de bâtiment en bâtiment afin de rejoindre le lieu du rendez-vous.

      Masqué comme à mon habitude, arborant un long haori noir, laissant mon faciès ainsi que ma corpulence être à l'abri des regards inquisiteurs. D'une marche silencieuse, j'arrivais aux abords de la porte qui me séparait de ma supérieure, deux frappes sur la planche de bois, avant de franchir le cap sur son autorisation. De dos, elle semblait guetter de son poste d'observation le village qui semblait s'organiser pour une nouvelle nuit agitée. Puis elle se retourna.

      Sabaku Naoko. Je ne la connaissait que de noms, ayant l'entière connaissance des effectifs de Sakyuu, ceux du moins qui ne se voulait pas caché par le Sakyuukage, encore plus lorsqu'il s'agissait de mes supérieurs. Elle, plus que d'autres. Nous avions une personne en commun, qui était peut-être la raison de mon entrevue du jour : Kamui. L'enfant oracle, prodige et fervent adorateur de Kagutsuchi-sama. C'était cet homme, au caractère original, qui m'avait ouvert la voie du Carbonisme alors que ma flamme commençait à s'embraser pour le dieu du feu. Il était un de ses amis, je crois.

      « Enchanté. »

      Une simple phrase de courtoisie, accompagnée d'une marque de respect en penchant mon buste vers l'avant. Elle rentrait directement dans le vif du sujet, piquant mon intérêt en parlant d'un sujet qu'elle ne pouvait aborder que dans un cadre intimiste comme celui-ci. Puis, sans sommation, elle me demandait de me déshabiller.

      L'édit impérial, celui de l'empereur Yamato Shin, avait révéler au monde les signes distinctifs des Jashinistes, fléau du monde actuel. J'avais compris le but de la manœuvre. De plus, ayant reçu une éducation loin de tout sens moral ou des normes sociétales, se mettre nu devant quelqu'un n'était pas un problème pour moi, puisque mon esprit n'avait pas été façonné de la même sorte que mes congénères.

      J'enlevais donc mon haori noire, qui surplombait une combinaison de la même couleur, avec quelques armes cachées dessous, que je venais tout mettre sur le sol. Une seule pièce de ma tenue ne rejoindrait pas le plancher : mon masque. Je me retrouvais donc nu et masqué, face à la Jonin. J'effectuais un ou deux tours sur moi-même, les bras écartés histoire de lui montrer qu'aucun tatouage sectaire n'avait marqué ma peau. Seules quelque légères cicatrices sur mon dos, souvenir de mon jeune âge.

      « Bien. Maintenant que les présentations sont faites, je vous écoute. »

      Un ton calme, serein, loin d'être déstabilisés par le fait d'être nu. Chose qui ne durera qu'un temps, avant que je reprenne mes vêtements si la femme qui me faisait face m'y autorisais.















      CEYLAN



      Jonin de Sakyuu / Mort en été 806
      Sabaku Naoko
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      Qu'il n'en reste que des cendres.


      L'homme s’exécuta sans protester, ce qui fit cligner des yeux la jeune femme en guise d'approbation. Il devait probablement avoir compris le but de la manœuvre, ce qui était plutôt rassurant. Elle avait demandé à voir un homme de l'ombre, après tout. Être au courant était son job.

      Elle l'observa attentivement une fois nu, ne trouvant aucune marque hormis les habituelles griffures et autres blessures que tout soldat confirmé avait sur le corps. Il ne retira pas son masque, et la jeune femme ne l'exigea pas. Son visage et son identité étaient son pouvoir, son passe droit. La jonin avait bien trop souvent plongé dans les ténèbres pour effectuer les tâches qui requéraient un tel anonymat pour en ignorer l'importance vitale.

      Ainsi, malgré tout le ressentiment qu'elle pouvait avoir envers l'individu en face d'elle, elle se vit forcée d'admettre qu'elle pouvait lui faire confiance... au moins sur ce point là. L'homme n'était pas un jashiniste, et donc, probablement pas un traitre. A moins que ?

      La jonin secoua la tête, lui demandant de se rhabiller suite à son injonction. Elle ne pouvait pas se permettre de douter de tout le monde ! De toute façon, elle serait vite fixée. N'avait-elle pas invité le discret shinobi pour tester sa loyauté, justement ?

      Tu peux te rhabiller. Tu m'excuseras de cette demande un peu... extrême, mais, depuis l'affaire Muzan, je me dois de vérifier ce genre de choses avant de savoir si je peux faire confiance à mes soldats.


      Elle haussa les épaules, alors que l'homme se rhabillait.

      Si on m'avait dit un jour que j'en  serai réduite à ne plus croire en la fidélité de mes hommes... Les temps changent. Il va falloir s'adapter, et vite. Sinon, les traitres festoieront bientôt sur les ruines de Sakyuu.


      Elle laissa sa remarque planer quelques secondes, avant de l'interrompre d'un claquement de main sonore, l'air soudainement plus exaltée. Elle écarquilla légèrement les yeux, se rapprochant de son subordonné.

      Mais allons droit au but ! J'ai justement un traitre dont j'aimerais la tête avant qu'il ne festoie sur nos cadavres. Ça doit te parler, non ? Toute la putain de moitié du village est au courant qu'il a déserté, et j'ai peur que d'ici quelques jours ça soit strictement tout le monde qui le sache.


      Elle prit un peu de recul, venant s'assoir sur son bureau en croisant les bras et prenant un ton plus menaçant.

      Kamui. Je sais que vous étiez proches, avant sa trahison. Donc, va falloir me balancer tout ce que tu sais sur lui. Infos, comportements, idées, théories. Tout. Si tu cherches à le couvrir, je le saurais... et crois moi, on a pris des mesures pour s'occuper des traitres. Si tu veux les tester, hésite pas. Mais, je suis sure que ta loyauté envers ta patrie passe avant celle de ton pote, n'est ce pas ?


      La jonin ponctua sa demande d'un sourire lourd de sous entendus. Il allait falloir que l'ami du traitre montre qu'il n'en était pas un lui même.

      dit Hiyorimi, Chuunin de Sakyuu / Adorateur de la Flamme dans le Carbonisme
      Tenka
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        Qu'il n'en reste que des cendres. [PV - Tenka] Pt8w

        Ma supérieure observa un instant mon corps nu, ses yeux scrutant le moindre stigmate de mon corps, cherchant sans surprise la marque de Jashin, ce qu'elle avoua quelque temps plus tard. Je renfilais mes habits sombres, recouvrant une nouvelle fois mon corps et ma carrure, ne laissant apercevoir aucun détail de ma silhouette, ni même mes mains, posées confortablement à l'intérieur de mes poches et gantées de noir.

        L'affaire Muzan couplée à l'édit impérial de l'Empereur avait quelque peu secoué les croyances de chacun, surtout des hauts gradés qui pensaient pouvoir faire confiance à l'entièreté de leurs subordonnés avant de comprendre que certains se tournent vers des dérives sectaires et peuvent être dangereux pour tout le monde. J'avais aussi été touché par toute cette histoire, étant un adepte de la collecte d'informations, cela avait remis en cause ma manière d'appréhender chacun de mes compatriotes. User de son autorité pour mettre nu un potentiel traître n'était pas de l'abus de pouvoir, mais réellement la manière la plus directe de percer à jour quelconque menteur.

        « Pas la peine de vous excusez. Peu importe la manière, tant que l'on perce à jour les traîtres de Jashinistes. J'espère cependant que les hautes instances comme vous ont un projet en construction pour trouver plus facilement les impies. À moins que vous ne comptiez mettre l'entièreté du village à nu sur place publique. »

        Un ton monotone, sans réelles émotions et sans l'envie de piquer qui que ce soit, simplement une réflexion qui avait pour but de savoir si les gradés s'inquiétaient de la chose, ou si seule la Sabaku en avait un réel intérêt.

        Puis d'un claquement de main, ses iris s'ouvrant grand sur moi, elle se rapprocha d'un coup, quittant son poste d'observation le long de sa fenêtre. Elle rentrait dans le vif du sujet, parlant de la désertion d'un membre du village, d'un soldat de Sakyuu. Puis elle vint reprendre place à son bureau, avant de me fustiger de son ton inquisiteur et d'un sourire qui n'en était pas un. Elle me demandait des informations sur mon ami et compagnon religieux : Kamui. Sa désertion avait pas mal remué le village une nouvelle fois, il y a de ça plus d'un an maintenant. Malheureusement, aussi bien pour moi que pour la Jonin qui me faisait face, je n'avais plus eu de ses nouvelles depuis son départ. Lui était-il arrivé quelque chose, ou cherchait-il à stabiliser sa désertion avant de m'envoyer un rouleau, je ne le savais pas.

        « Oui, nous étions proches. »

        Je me rapprochais quelque peu du bureau, mon regard tourné vers la vue que son bureau offrait sur le village.

        « Mais nous n'étions que des partenaires religieux, qui offrent une partie de leur vie à Kagutsuchi-sama, comme vous le savez. Il ne m'avait pas fait part de sa désertion, cela m'as autant surpris que vous. Peut-être s'était-il rapproché de moi afin de berner ma confiance et ainsi tromper ma vigilance. »

        Je m'approchais de plus en plus du bord du bureau, laissant Naoko presque dans mon dos.

        « Que j'ai échoué dans ma tâche de ne pas avoir vu un potentiel déserteur dans nos rangs est une chose. Mais que l'on m'accuse de la sorte, de traîtrise envers le village en est une autre. Il me semble que Kamui était aussi un de vos proches, dans la même équipe que vous si je ne m'abuse. J'imagine alors que les spéculations autour d'une éventuelle trahison du village et du Sakyuukage, planent aussi autour de vous, Sabaku Naoko. »

        Je ne me tournais en aucun instant vers mon interlocutrice, mon ton restant toujours monotone et calme. Je ne cherchais pas querelle, mais remettre en doute mon poste ainsi que ma loyauté avait su piquer un petit peu mon moi profond. Surtout que la menace d'une révolte populaire de “Hai” (litt. cendre) planait aussi sur le village. De mon instinct primaire, quelque chose semblait me susurrer que toutes ces affaires étaient liées de près ou de loin.















        CEYLAN



        Jonin de Sakyuu / Mort en été 806
        Sabaku Naoko
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        La jeune femme plissa les yeux en entendant le chuunin impliciter qu'elle devrait être en train de travailler sur une parade contre le jashinisme. Si seulement elle connaissait une solution ! Soupçonner sans se mettre à douter de tout le monde, incriminer sans rendre parano, pour éviter que le village ne s'implose de lui même. voilà le problème auxquelles les hautes instances étaient confrontées, et la jonin ne pouvait trouver le bon moyen pour démêler le fil de jashin sans le couper d'un cou bien net, menaçant de fendre toute la pelote d'un coup. Elle haussa les épaules.

        Certaines unités y travaillent nuit et jour, mais Sakyuu doit continuer de vivre. Je suis spécialisée en protection contre les menaces externes, pas internes... Et kamui est certainement une menace.


        Ses liens passés avec le village le rendait bien trop dangereux pour qu'il puisse agir librement. Il fallait le neutraliser à tout prix. C'est d'ailleurs en insinuant la potentielle traitrise du chuunin que la jonin le sentit se mettre plus sur la défensive. Une réaction tout a fait attendue par la jeune femme, mais pour autant elle fut assez déçue par ce que le jeune homme lui révéla. Cependant, sa déception fut assez vite remplacée par une flambée de colère quand aux paroles accusatrices de son subordonné. Le monde était pourtant simple... Si elle pouvait écraser ceux sous sa position, ils lui devaient le respect. A croire que tous semblaient oublier faire partie d'une armée régulière.

        Elle avait suivi les déplacements de l'irrespectueux chunin des yeux, assise sur son bureau mais l'incendiant du regard une fois sa déclaration terminée, ayant malgré tout grand mal à cacher son incrédulité.

        Sabaku Naoko. Eh beh, waow ! T'as cru que j'étais ta pote et que t'avais le droit de me parler comme si on avait élevé les putains de cochons ensemble ?! Mais ça va pas bien, mon gars !


        Elle  se leva, venant s'approcher tout près du chuunin masqué, ne cachant pas sa fureur.

        Bah il se passe quoi, j'ai piqué ton petit égo sensible de merde ? Oh, mince alors, je suis vraiment désolée. J'espère que j'ai pas froissé ton petit cœur tout fragile, faudrait pas que tu te mettes à pleurer.


        Elle baissa le ton, laissant partir toute moquerie pour prendre une voix bien plus dure, la voix de celle qui commande.

        C'est pas compliqué. Je. t'ai. fait. une. demande. simple. Alors. j'attends. une. réponse. SIMPLE.


        Elle avait hurlé ce dernier mot. La jeune femme bouillonnait. Elle s'éloigna de l'impertinent, faisant les cents pas comme pour matérialiser sa colère.

        Je m'en fous que tu sois blessé parce que je t'ai demandé si t'étais un traitre. JE M'EN FOUS. Et je m'en fous de ce que tu penses de moi, parce que je te l'ai pas demandé. Et puis, Sabaku Naoko. Tu vas croiser le PUTAIN DE KAGE, et tu vas l’appeler Tobu-kun ?


        Elle croisa les bras, arrêtant sa ronde infernale pour venir foudroyer du regard le chuunin une dernière fois.

        Et tu crois vraiment que tes petits soupçons de merde, Sakyuukage-sama se les ait pas déjà posés ? Que si il y avait un MONDE ou j'avais encore un lien avec ce connard de Kamui, je serai là, commandante de tout un régiment, à convoquer des gens spécifiquement pour enquêter sur lui ? Il y a quoi dans ta tête, de l'air ? Tu réfléchis quand tu parles ?


        La tirade de la jeune femme prit enfin fin, une fois que les pendules étaient remises à l'heure. Le chuunin avait largement outrepassé ses droits, ne laissant à la jonin d'autre choix que de lui expliquer le plus élémentaire des respects. Elle fit claquer sa langue au bout d'une dizaine de secondes de silence, prenant la parole sur un ton moins agressif.

        Chuunin en plus... Pff. J'aurai du te faire fouetter, là. Accuser ses supérieurs de traitrise... Mais j'ai besoin de toi. je t'ai demandé des choses simples, alors réponds moi, et réponds moi comme tu répondrais à ta supérieur car j'ai besoin que tu sois capable de marcher. Tu me dis que kamui est parti du jour au lendemain et que tu en savais rien, soit. Mais tu dois bien avoir une idée. Quelque chose dans son comportement, quelque chose dans ce qui aurait pu précipiter son départ. Un sujet qu'il abordait souvent dernièrement... quelque chose, quoi !


        Elle vint s'assoir sur son bureau de nouveau, scrutant le visage caché de son interlocuteur. Visiblement, le fait d'être anonyme pouvait donner un sentiment de confiance fou à ceux qui l'étaient... mais la jonin n'hésiterait pas à passer à l'acte si il le fallait. Toute insubordination ou accusation devait être réprimée, surtout dans le climat de suspicion actuelle.

        dit Hiyorimi, Chuunin de Sakyuu / Adorateur de la Flamme dans le Carbonisme
        Tenka
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          Qu'il n'en reste que des cendres. [PV - Tenka] Pt8w

          L'ambiance était pesante dans la chaleur de ce bureau semblable à un poste d'observation. La Sabaku cachait à peine son dégoût pour ma personne, sûrement de par ma religion, qu'elle ne comprend pas, Kagutsuchi-sama ayant éteint sa lumière sur son âme. Elle ne faisait pas partie de ses desseins, et c'était sans doute car ses nuits et son chemin restent dans l'obscurité, qu'elle ne pouvait comprendre la grandeur du dieu du feu. Ou alors, elle me comparait aux Jashinistes, ces êtres perfides et aux lubies malsaines. L'auto-mutilation et se nourrir de la souffrance de leurs victimes n'étaient pas des actes que je cautionnais. Bien que je ne me prêtais souvent pas au jeu du jugement, sur ce coup-là, j'avais plutôt un avis tranché sur la question.

          « Et bien j'espère alors que cela portera ses fruits. Si jamais mon aide pouvait apporter dans cette lutte, alors je ferais mon travail. »

          J'étais spécialisé dans la collecte d'informations, qui semblait être la zone d'ombre sur laquelle se pencher pour déceler les impies. Maintenant que leurs signes distinctifs et d'appartenance étaient révélés, il suffisait simplement d'observer les principaux suspects afin de trouver le moment où ce symbole sera à découvert.

          J'entamais ma marche lente, m'approchant de la fenêtre bordant le bureau, m'offrant cette vue imprenable sur le village caché des dunes. Je rythmais mes pas par les réponses aux accusations de ma supérieure. Certes, j'offrais une importance à la hiérarchie, ayant été éduqué à obéir aux ordres. Cependant, depuis que j'avais saisi ma liberté par la propre force de mes bras, ce sentiment d'obéissance était quelque peu vacillant, préférant maintenant accorder du crédit à ceux qui agissent, plutôt qu'à ceux qui accusent. Le Sakyuukage avait tout mon respect, pour avoir fait vivre ce village ainsi que pour m'avoir accueilli dans son armée, et jamais je n'oserais lui adresser la parole aussi singulièrement qu'à la Jonin assise sur sa chaise.

          Une vraie scène de kabuki se jouait maintenant devant mes yeux, alliant les gestes vifs, les changements de position, les menaces à des paroles vives, arrogantes et insultantes. Je ne bronchais pas, j'étais même curieux de voir la réaction d'une soi-disant cheffe de tout un régiment. Un brin l'avais mis en colère, une simple formulation. Il était compliqué d'imaginer pouvoir faire confiance et mettre sa vie entre les mains d'une personne avec des nerfs aussi peu solide. Visiblement, elle était à cran. Une légère pointe de déception toucha un instant mon esprit, déçu d'observer la manière infantile dont la commandante gérais le conflit. Des insultes, des cris, une véritable scène mélodramatique prenait place dans la pièce.

          Si mon masque ne cachait pas les traits de mon visage, on aurait pu y observer une mine attristée par le fait qu'une de ses supérieures se mette dans un tel état, à la limite du ridicule. Tant pis, je n'étais pas là pour quémander son pardon, mais encore moins pour alimenter la querelle. Jouer un rôle, c'est ce qu'on m'avait appris depuis ma plus tendre enfance. J'avais passé au moins autant de temps grimé sous les traits de plusieurs dizaines, voir des centaines de personnes différentes. Une attitude, un phrasé, des mimiques, je pouvais prendre n'importe quel trait, j'étais facilement modulable pour affronter au mieux la situation. Elle voulait un sous-fifre, lui cirant les bottes pendant qu'elle lui piétine le visage, par simple ego et abus de pouvoir. Bien, j'avais effectué des tâches plus ardues que celle-ci.

          « Pardonnez-moi pour mon insubordination, les mots sont sortis sans réflexion de ma part après avoir été touchés par une accusation telle. J'aurais dû réfléchir avant de parler, vous ne m'y reprendrez plus. »

          Je penchais le buste en avant, la tête tournée vers le sol afin d'accentuer cette marque de respect pour la Jonin. Nul besoin d'envenimer la chose, sa réaction précédente ayant déjà bien assez fait pour que je lui attribue une image. J'en avais déjà assez vu.

          « Concernant Kamui, il est parti du jour au lendemain, sans prévenir, au début je pensais à une simple mission vers l'extérieur, ou un pèlerinage pour ce dieu qu'il admire tant. Cependant, sa désertion a été une grande surprise, voir un choc pour moi. »

          Je quittais mon poste au bord de la fenêtre, affichant une attitude plus soumise, plus encline à dire la vérité.

          « Il parlait souvent des Torches Humaines, qu'il aimerait en voir une de ses yeux, pouvoir sentir la chaleur de Kagutsuchi de plus près. Peut-être a-t-il quitté le village dans ce but-là, emmurer ici, il avait sans doute peur de voir son rêve lui échapper. »

          Un ton plus simple, moins neutre, plus gentillet rythmais maintenant mes paroles. Je n'en savais que très peu sur la véritable désertion de Kamui, l'enfant oracle ayant décidé de quitter subitement le village. Cependant, sa foi pour Kagutsuchi-sama en était la raison évidente, sans l'once d'un soupçon.








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