# Le feu est le souffle de l'âme [Fini] Dim 16 Oct - 23:59
TENKA
"Redeviens poussière, et ton âme retournera dans les flammes."
i. Information
► Nom : Aucun.
► Prénom : Aucun, se fait appeler 天火 Tenka (litt. Feu causé par la foudre.)
► Taille : 1m83
► Poids : 73 kilos
► Age : 21 ans
► Affinité Primaire : Raiton
►Caste : Ninja (proche des moines)
► Grade Militaire Souhaité : Jonin / Espion-Assassin (on tente)
► Village Souhaité : Sakyuu
► Religion : Carbonisme
► Grade Religieux Souhaité : Adorateur de la Flamme
► Particularité : Yeux rouges, couvrant souvent son visage sous le masque d’un personnage souriant, un éclair dessiné sur l’œil droit.
► Source de l'avatar : Hei - Darker Than Black
ii. Que recherches-tu ?
Mes racines m’importent peu, j’ai bercé mes propres illusions dans le feu de Ô Kagutsuchi, je ne veux que lui prouver ma valeur, évoluer par le feu et connaître la signification de ses desseins. Pourtant, une partie de mon être aimerait comprendre les origines de ma naissance et les secrets de ces expériences infantiles.
Je ne cherche pas la reconnaissance ni le pardon pour mes péchés, je veux continuer de vivre dans l’ombre de chacun, me mettant sur le devant de la scène si la situation l’oblige. Je ne suis pas forcément un grand discret, mais simplement un marcheur dans les prémices de la fumée qui entoure le monde. Je veux grandir, évoluer, continuer ma résurrection par le feu et sa divinité.
Rejoindre la Garde de la Flamme Blanche, m’approcher des Torches Humaines, découvrir leurs secrets, le message caché par Kagutsuchi sur leur arrivé dans notre monde. Me rapprocher des créations de mon dieu, pour en apercevoir la puissance.
J’aurais pu être de ces moines qui délivrent la parole de mon dieu aux âmes enclines à comprendre ses desseins et prêt à laisser brûler le feu en eux. Mais une chose m’en empêche, un des préceptes fondateurs des prêcheurs de bonne parole, que je bafoue sans sourciller depuis ma plus tendre enfance : « Tu ne tueras point. »
La mort m’accompagne, je ne la délivre pas avec joie, mais pour nourrir une cause juste, pour bâtir les fondations d’un projet plus grand. Assassinat ancré dans mes veines, dans les racines de mon système nerveux depuis ma tendre enfance, je ne peux et ne veux pas m’en débarrasser, j’ai grandi ainsi et j’ai appris à maîtriser mes excès. Je tue avec parcimonie.
Je ne cherche pas la reconnaissance ni le pardon pour mes péchés, je veux continuer de vivre dans l’ombre de chacun, me mettant sur le devant de la scène si la situation l’oblige. Je ne suis pas forcément un grand discret, mais simplement un marcheur dans les prémices de la fumée qui entoure le monde. Je veux grandir, évoluer, continuer ma résurrection par le feu et sa divinité.
Rejoindre la Garde de la Flamme Blanche, m’approcher des Torches Humaines, découvrir leurs secrets, le message caché par Kagutsuchi sur leur arrivé dans notre monde. Me rapprocher des créations de mon dieu, pour en apercevoir la puissance.
J’aurais pu être de ces moines qui délivrent la parole de mon dieu aux âmes enclines à comprendre ses desseins et prêt à laisser brûler le feu en eux. Mais une chose m’en empêche, un des préceptes fondateurs des prêcheurs de bonne parole, que je bafoue sans sourciller depuis ma plus tendre enfance : « Tu ne tueras point. »
La mort m’accompagne, je ne la délivre pas avec joie, mais pour nourrir une cause juste, pour bâtir les fondations d’un projet plus grand. Assassinat ancré dans mes veines, dans les racines de mon système nerveux depuis ma tendre enfance, je ne peux et ne veux pas m’en débarrasser, j’ai grandi ainsi et j’ai appris à maîtriser mes excès. Je tue avec parcimonie.
iii. Histoire
Mes yeux s’entrouvrent sur le monde qui est désormais le mien. Mes petites mains s’agitent dans tous les sens, dansant le même rythme que mes petites et frêles jambes. Je frappe l’air comme un poulet qu’on vient d’attraper par la nuque. Mes iris rougeoyantes s’ouvrent sur le monde, face à moi, non pas la mère que l’on voit en premier qui nous prends dans ses bras chauds pour nous souhaiter bienvenue, pour célébrer la vie, mais une personne sinistre, à la grande carrure, masquée sous les traits d’un personnage mystique au visage tout blanc. Sa gigantesque main par rapport à ma taille si ridicule me saisit par la nuque et m’emmène dans une autre pièce, alors que j’entends quelques cris de douleurs et des pleurs dans mon dos. Trop jeune pour comprendre, trop frêle pour réagir, trop nouveau pour ce monde qu’on me présente.
Endormi par la fatigue d’être né un peu prématurément, je n’assiste pas aux nombreux trajets qu’on me fait faire, d’un bout à l’autre du village, ou alors d’une ville entière, ou bien est-ce à travers le monde qu’on me transporte ? D’où partons-nous ? Où allons-nous, je ne le saurais peut-être jamais.
Plusieurs années sont passées depuis ma naissance. La vie ne m’as pas fait de cadeau et je ne suis pas né dans un nid de cigogne, élevé par une famille chaleureuse et aimante. Au lieu de ça, je suis entouré à longueur de journée par plusieurs enfants de mon âge, garçons et filles et de plusieurs personnes arborant ce fameux masque. Ils sont durs avec nous, nous frappent, nous punissent, ne nous rassurent jamais, ne nous montrent aucune marque d’affection. Très peu d’entre eux nous adressent la parole, la plupart du temps se chuchotant des mystères entre eux lors de leurs relais journaliers.
Mais au-delà de ça, ils nous entraînent, nous endurcissent, nous font surpasser la douleur et ancre en nous des préceptes de guerrier, de vaillant, de véritables soldats. Sommes-nous le futur de l’armée impériale, formée dès le plus jeune âge au combat ? Où sommes-nous la prochaine armée visant à prendre le pouvoir par une sorte d’organisation paramilitaire ? Je suis encore trop jeune pour me poser ces questions, encore un peu innocent et naïf.
J’ai bientôt une dizaine d’années, notre âge étant le seul moyen pour nous de nous identifier. Ni nom, ni prénom, ni diminutif, ni nom de code. Nous sommes répartis par âge, dans des bâtisses où l’hygiène n’est pas la priorité absolue. Je ne pleure plus, les coups et les injures ne me touchent plus. Mon esprit à pris le dessus sur mon corps, bien que je ressente le contrecoup des blessures comme n’importe quel humain, la souffrance n’atteint plus mon âme. Nous sommes des petits guerriers, entraînés depuis le plus jeune âge à développer cette essence spirituelle que l’on appelle « chakra ». Pas un seul jour ne passe sans que nos corps soient mises à rude épreuve pour dépasser nos limites, créer encore plus d’arc électrique, plus d’éclairs frappant le sol, et certaines fois mes camarades.
Mais aujourd’hui, l’on m’emmène à l’écart du groupe, arpentant un sinistre corridor, escorté par la tribu masquée et leurs longues robes noires. On me mène face à une porte, puis l’on me remet une tenue, complètement noire, ainsi qu’un masque comme mes professeurs. Un masque blanc, arborant simplement un trait rouge, semblable à un sourire, ainsi que deux ouvertures pour mes pupilles écarlates. On me donne également une petite besace, contenant quelques armes, ainsi qu’un rouleau, puis on me pousse de l’autre côté de la porte. L’instant se fige.
Une beauté sans pareil, ma main couvre mes yeux, intensément illuminé par l’astre solaire dont la chaleur caresse mon échine. L’air frais souffle sur mes joues et dans mes cheveux, je respire les odeurs de toute la nature. Enivré par cette nouvelle expérience qu’est le monde extérieur, je ploie un genou au sol, frappé par la beauté du spectacle qui s’offre à moi. Si des larmes ils me restaient, j’en aurais sûrement versé quelques-unes. Je repris conscience plusieurs minutes plus tard, le temps d’accusé le coup et de me présenter à Onogoro. Je pris le rouleau entre mes mains, dessus, un nom et une destination sont gravées. Je comprends alors ma mission, sans nul besoin de poser des questions. Nous avons été entraînés pour une chose : tuer.
J’étais maintenant un jeune adolescent d’une quinzaine d’années, plus vif, plus fort, plus rapide, plus discret. J’avais développé les compétences qui m’étaient apprises depuis aussi loin que j’arrive à me souvenir. J’avais également eu de nouveaux contrats, toujours sous le même fonctionnement, ce long corridor, une arme, un nom, un lieu. J’avais pu explorer de nombreux endroit de la terre d’Onogoro, arpentant le désert, courant dans la jungle ou escaladant les montagnes. Parmi ces noms à qui j’avais ôté la vie, pour ce projet auquel je prenais part sans vraiment comprendre de quoi il en résultait, il ne s’agissait jamais de soldats, ou de grosses têtes de village caché. Plutôt des petites gens, vivant à l’écart des grandes instances, sûrement éliminé pour des griefs sur des parcelles de terre. Rien qui ne pouvait vraiment attirer l’attention, si les commanditaires n’étaient pas les hautes instances elles-mêmes.
C’était lors de l’un de ses contrats, plusieurs mois après mon dernier, que je me rendis dans le village de Sakyuu, pour y faire quelques achats avant d’effectuer mon contrat dans un petit village non loin de là. Et ce jour, fut à marquer d’une bougie flamboyante et éternelle, celle du renouveau, de la liberté par le feu, de mon destin embrasé par les desseins de Ô Kagutsuchi.
J’arpentais les rues de Sakyuu, sous couvert d’une longue cape noire, le visage à découvert pour éviter d’attirer l’attention sur mon masque. Je remarquais de nombreux changements depuis mon dernier passage dans le village du désert. Des statues à l’effigie des dieux surveillaient les rues, tandis que les nombreux badauds semblaient courir dans tous les sens pour récolter victuailles et cadeaux pour les divinités. L’oreille tendue vers les discussions des passants, à l’affût de la moindre information, je comprenais rapidement qu’il s’agissait d’une fête. Une sorte de journée pour célébrer les dieux et leurs miséricordes. Par curiosité, étant intrigué par la dévotion de chacun envers ce qu’ils appellent « kami », j’allais regarder cette fête de loin, n’ayant rendez-vous que le lendemain pour achever mon contrat.
C’est lors de cette nuit-là, à la lumière des lanternes, que je le vis, lui, Kagutsuchi-sama, ou du moins son envoyé pour nous permettre de connaître ses paroles. Elle était là, enchaînée sur une estrade, brillant de milles feux dans le calme plat que son arrivée avait provoqué. Perché sur l’un des toits surplombant la place, mes yeux s’écarquillèrent de toute leur grandeur, la Torche Humaine flamboyant à l’intérieur de mon iris rouge.
Sa flamme brillait intensément, aussi bien dans mon œil que dans mon cœur, bientôt c’est tout mon corps qui s’emplissait de cette chaleur intense. Mes mains se mirent à trembler, mes genoux à ployer sous cette force divine et chaleureuse qui m’embrasait l’âme.
« Ô Kagutsuchi, dieu et incarnation du feu, je vous vois aujourd’hui. Je ne suis qu’un serviteur, vos desseins seront les miens à partir d’aujourd’hui, je reconnais votre grandeur et me dévoue à vous. Que la flamme guide mes pas et brûle intensément en mon cœur. »
Des paroles qui s’échappèrent naturellement de ma bouche, comme-ci elles n’attendaient qu’à être prononcées, comme-ci elles attendaient ce moment précis depuis toutes ses années pour enfin être libérées de leurs chaînes faites de silence.
« Tenka…. Tenka…. Tenka…. »
Ce fut ce nom qui résonna dans mon for intérieur, signe de nouvelle vie, de nouveau départ. Le feu causé par la foudre c’était ce que je représentais, et sous ce nom que je montrerais ma dévotion à mon dieu. Je me devais de me libérer de mes chaînes.
Ce fut quelques mois plus tard, ayant passés mes journées à entremêler entraînement et prière à Kagutsuchi, dans le secret de cette bâtisse infernal où avait lieu ces expériences infantiles, que je décidais de rompre mes liens. De part ma faculté à agir furtivement et ma maîtrise de la foudre, je réussis à créer une ouverture, brûlant une partie du bâtiment au passage. Fuir grâce aux flammes de Kagutsuchi, mon destin m’ouvrait les bras, pris par la main par une divinité. Le début d’une nouvelle vie, le crépitement d’un nouveau feu.
Ce fut donc à Sakyuu no Sato que je décidais de faire mes premiers pas en solitaire, la même année, ayant intégré le village avec l’aide du Temple du Soleil, dans lequel je passais mes journées afin de prier mon dieu. Etant déjà mature pour mon âge, par la façon dont on m’avait éduqué, je n’étais pas passé par l’orphelinat de Sakyuu. Du fait de mes croyances et à l’utilisation de ce dit chakra, je fus rapidement enrôlé dans l’armée du village. Situation qui me convenait un peu mieux, étant intrinsèquement programmé pour le combat. Je trouvais ainsi, à mon jeune âge, une place de choix qui me permettait de vivre pleinement, ainsi que de me dévouer totalement à la déité du feu. Ô Kagutsuchi, merci de m’avoir éclairé de ta flamme et guidé sur le chemin de la libération.
C’est dans ce Temple que j’y rencontrais les deux personnes qui allaient partager ma vie pour de nombreux instants et qui me guidèrent vers le chemin du Carbonisme : Kamui, enfant oracle, destiné à toucher le feu de ses doigts, ami et aussi mentor religieux. Et Kamikaze Tatsu, prêtre du temple et adorateur de la flamme, véritable rayon de lumière dans ma vie solitaire, m’ayant appris les coutumes de la société et les normes de la sociabilité.
Les années passèrent, mes compétences en matière de discrétion ayant été mis au service du Sakyuukage et de son armée. J’enchainais les missions de reconnaissance, de prise d’information, d’espionnage, puis quelque fois, lorsque l’on me le demandait, je faisais ce pourquoi on m’avait créé : ôter la vie sans laisser de trace. La vie de soldat n’est pas toujours aisée, et peu sont ceux qui ont le sang-froid et les épaules pour arracher la vie à un inconnu. J’étais là pour ça, au service de mon nouveau peuple, de mon nouveau village, plus encore, accompagner la mort était mon destin, celui tracé par Kagutsuchi-sama, je suivais sa lumière, pour faire rejoindre les ténèbres.
Endormi par la fatigue d’être né un peu prématurément, je n’assiste pas aux nombreux trajets qu’on me fait faire, d’un bout à l’autre du village, ou alors d’une ville entière, ou bien est-ce à travers le monde qu’on me transporte ? D’où partons-nous ? Où allons-nous, je ne le saurais peut-être jamais.
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Plusieurs années sont passées depuis ma naissance. La vie ne m’as pas fait de cadeau et je ne suis pas né dans un nid de cigogne, élevé par une famille chaleureuse et aimante. Au lieu de ça, je suis entouré à longueur de journée par plusieurs enfants de mon âge, garçons et filles et de plusieurs personnes arborant ce fameux masque. Ils sont durs avec nous, nous frappent, nous punissent, ne nous rassurent jamais, ne nous montrent aucune marque d’affection. Très peu d’entre eux nous adressent la parole, la plupart du temps se chuchotant des mystères entre eux lors de leurs relais journaliers.
Mais au-delà de ça, ils nous entraînent, nous endurcissent, nous font surpasser la douleur et ancre en nous des préceptes de guerrier, de vaillant, de véritables soldats. Sommes-nous le futur de l’armée impériale, formée dès le plus jeune âge au combat ? Où sommes-nous la prochaine armée visant à prendre le pouvoir par une sorte d’organisation paramilitaire ? Je suis encore trop jeune pour me poser ces questions, encore un peu innocent et naïf.
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J’ai bientôt une dizaine d’années, notre âge étant le seul moyen pour nous de nous identifier. Ni nom, ni prénom, ni diminutif, ni nom de code. Nous sommes répartis par âge, dans des bâtisses où l’hygiène n’est pas la priorité absolue. Je ne pleure plus, les coups et les injures ne me touchent plus. Mon esprit à pris le dessus sur mon corps, bien que je ressente le contrecoup des blessures comme n’importe quel humain, la souffrance n’atteint plus mon âme. Nous sommes des petits guerriers, entraînés depuis le plus jeune âge à développer cette essence spirituelle que l’on appelle « chakra ». Pas un seul jour ne passe sans que nos corps soient mises à rude épreuve pour dépasser nos limites, créer encore plus d’arc électrique, plus d’éclairs frappant le sol, et certaines fois mes camarades.
Mais aujourd’hui, l’on m’emmène à l’écart du groupe, arpentant un sinistre corridor, escorté par la tribu masquée et leurs longues robes noires. On me mène face à une porte, puis l’on me remet une tenue, complètement noire, ainsi qu’un masque comme mes professeurs. Un masque blanc, arborant simplement un trait rouge, semblable à un sourire, ainsi que deux ouvertures pour mes pupilles écarlates. On me donne également une petite besace, contenant quelques armes, ainsi qu’un rouleau, puis on me pousse de l’autre côté de la porte. L’instant se fige.
Une beauté sans pareil, ma main couvre mes yeux, intensément illuminé par l’astre solaire dont la chaleur caresse mon échine. L’air frais souffle sur mes joues et dans mes cheveux, je respire les odeurs de toute la nature. Enivré par cette nouvelle expérience qu’est le monde extérieur, je ploie un genou au sol, frappé par la beauté du spectacle qui s’offre à moi. Si des larmes ils me restaient, j’en aurais sûrement versé quelques-unes. Je repris conscience plusieurs minutes plus tard, le temps d’accusé le coup et de me présenter à Onogoro. Je pris le rouleau entre mes mains, dessus, un nom et une destination sont gravées. Je comprends alors ma mission, sans nul besoin de poser des questions. Nous avons été entraînés pour une chose : tuer.
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J’étais maintenant un jeune adolescent d’une quinzaine d’années, plus vif, plus fort, plus rapide, plus discret. J’avais développé les compétences qui m’étaient apprises depuis aussi loin que j’arrive à me souvenir. J’avais également eu de nouveaux contrats, toujours sous le même fonctionnement, ce long corridor, une arme, un nom, un lieu. J’avais pu explorer de nombreux endroit de la terre d’Onogoro, arpentant le désert, courant dans la jungle ou escaladant les montagnes. Parmi ces noms à qui j’avais ôté la vie, pour ce projet auquel je prenais part sans vraiment comprendre de quoi il en résultait, il ne s’agissait jamais de soldats, ou de grosses têtes de village caché. Plutôt des petites gens, vivant à l’écart des grandes instances, sûrement éliminé pour des griefs sur des parcelles de terre. Rien qui ne pouvait vraiment attirer l’attention, si les commanditaires n’étaient pas les hautes instances elles-mêmes.
C’était lors de l’un de ses contrats, plusieurs mois après mon dernier, que je me rendis dans le village de Sakyuu, pour y faire quelques achats avant d’effectuer mon contrat dans un petit village non loin de là. Et ce jour, fut à marquer d’une bougie flamboyante et éternelle, celle du renouveau, de la liberté par le feu, de mon destin embrasé par les desseins de Ô Kagutsuchi.
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J’arpentais les rues de Sakyuu, sous couvert d’une longue cape noire, le visage à découvert pour éviter d’attirer l’attention sur mon masque. Je remarquais de nombreux changements depuis mon dernier passage dans le village du désert. Des statues à l’effigie des dieux surveillaient les rues, tandis que les nombreux badauds semblaient courir dans tous les sens pour récolter victuailles et cadeaux pour les divinités. L’oreille tendue vers les discussions des passants, à l’affût de la moindre information, je comprenais rapidement qu’il s’agissait d’une fête. Une sorte de journée pour célébrer les dieux et leurs miséricordes. Par curiosité, étant intrigué par la dévotion de chacun envers ce qu’ils appellent « kami », j’allais regarder cette fête de loin, n’ayant rendez-vous que le lendemain pour achever mon contrat.
C’est lors de cette nuit-là, à la lumière des lanternes, que je le vis, lui, Kagutsuchi-sama, ou du moins son envoyé pour nous permettre de connaître ses paroles. Elle était là, enchaînée sur une estrade, brillant de milles feux dans le calme plat que son arrivée avait provoqué. Perché sur l’un des toits surplombant la place, mes yeux s’écarquillèrent de toute leur grandeur, la Torche Humaine flamboyant à l’intérieur de mon iris rouge.
Sa flamme brillait intensément, aussi bien dans mon œil que dans mon cœur, bientôt c’est tout mon corps qui s’emplissait de cette chaleur intense. Mes mains se mirent à trembler, mes genoux à ployer sous cette force divine et chaleureuse qui m’embrasait l’âme.
« Ô Kagutsuchi, dieu et incarnation du feu, je vous vois aujourd’hui. Je ne suis qu’un serviteur, vos desseins seront les miens à partir d’aujourd’hui, je reconnais votre grandeur et me dévoue à vous. Que la flamme guide mes pas et brûle intensément en mon cœur. »
Des paroles qui s’échappèrent naturellement de ma bouche, comme-ci elles n’attendaient qu’à être prononcées, comme-ci elles attendaient ce moment précis depuis toutes ses années pour enfin être libérées de leurs chaînes faites de silence.
« Tenka…. Tenka…. Tenka…. »
Ce fut ce nom qui résonna dans mon for intérieur, signe de nouvelle vie, de nouveau départ. Le feu causé par la foudre c’était ce que je représentais, et sous ce nom que je montrerais ma dévotion à mon dieu. Je me devais de me libérer de mes chaînes.
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Ce fut quelques mois plus tard, ayant passés mes journées à entremêler entraînement et prière à Kagutsuchi, dans le secret de cette bâtisse infernal où avait lieu ces expériences infantiles, que je décidais de rompre mes liens. De part ma faculté à agir furtivement et ma maîtrise de la foudre, je réussis à créer une ouverture, brûlant une partie du bâtiment au passage. Fuir grâce aux flammes de Kagutsuchi, mon destin m’ouvrait les bras, pris par la main par une divinité. Le début d’une nouvelle vie, le crépitement d’un nouveau feu.
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Ce fut donc à Sakyuu no Sato que je décidais de faire mes premiers pas en solitaire, la même année, ayant intégré le village avec l’aide du Temple du Soleil, dans lequel je passais mes journées afin de prier mon dieu. Etant déjà mature pour mon âge, par la façon dont on m’avait éduqué, je n’étais pas passé par l’orphelinat de Sakyuu. Du fait de mes croyances et à l’utilisation de ce dit chakra, je fus rapidement enrôlé dans l’armée du village. Situation qui me convenait un peu mieux, étant intrinsèquement programmé pour le combat. Je trouvais ainsi, à mon jeune âge, une place de choix qui me permettait de vivre pleinement, ainsi que de me dévouer totalement à la déité du feu. Ô Kagutsuchi, merci de m’avoir éclairé de ta flamme et guidé sur le chemin de la libération.
C’est dans ce Temple que j’y rencontrais les deux personnes qui allaient partager ma vie pour de nombreux instants et qui me guidèrent vers le chemin du Carbonisme : Kamui, enfant oracle, destiné à toucher le feu de ses doigts, ami et aussi mentor religieux. Et Kamikaze Tatsu, prêtre du temple et adorateur de la flamme, véritable rayon de lumière dans ma vie solitaire, m’ayant appris les coutumes de la société et les normes de la sociabilité.
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Les années passèrent, mes compétences en matière de discrétion ayant été mis au service du Sakyuukage et de son armée. J’enchainais les missions de reconnaissance, de prise d’information, d’espionnage, puis quelque fois, lorsque l’on me le demandait, je faisais ce pourquoi on m’avait créé : ôter la vie sans laisser de trace. La vie de soldat n’est pas toujours aisée, et peu sont ceux qui ont le sang-froid et les épaules pour arracher la vie à un inconnu. J’étais là pour ça, au service de mon nouveau peuple, de mon nouveau village, plus encore, accompagner la mort était mon destin, celui tracé par Kagutsuchi-sama, je suivais sa lumière, pour faire rejoindre les ténèbres.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yang à 73%
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): DonDada
► Quel âge as-tu ? 26
► Comment nous as-tu trouvé ? Top-sites à la base
► Comment trouves-tu le forum ? Toujours une masterclass
► T'as un autre compte? Lequel ? Reroll de Kokoro Kenta
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Si besoin !
► Quel âge as-tu ? 26
► Comment nous as-tu trouvé ? Top-sites à la base
► Comment trouves-tu le forum ? Toujours une masterclass
► T'as un autre compte? Lequel ? Reroll de Kokoro Kenta
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Si besoin !
C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Le feu est le souffle de l'âme [Fini] Mer 19 Oct - 10:47
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Sakyuu no Satô au grade de Chuunin !
Tu obtiens également le grade de Adorateur de la flamme dans le Carbonisme.
Je te ne valides pas le grade de Jonin pour l'heure en vue des origines du personnage, tu es arrivé dans l'armée avec un certain talent, sachant déjà manier le chakra sans passer par l'académie militaire, ce qui a forcément du causer un certain questionnement des autorités. Toute main d'œuvre et bonne à prendre mais ton image reste assez ambiguë. On te demandera plus d'effort afin de passer Jonin. Pour le reste la fiche est bien mené et l'histoire très complète sans pour autant en faire de trop, c'était très agréable à lire.
TRAME PERSONNELLE :
Tes talents se confirment de jour en jour, assassin, espion, tu fais preuve d’une discrétion sans commune mesure, si bien que les chuchotements que tu entends à Sakyuu ne t’on pas échappés. Quelque chose se trame dans l’ombre, mais tu n’arrives pas encore à savoir de quoi il retourne.
TON IMAGE : Le mystérieux
Tes talents se confirment de jour en jour, assassin, espion, tu fais preuve d’une discrétion sans commune mesure, si bien que les chuchotements que tu entends à Sakyuu ne t’on pas échappés. Quelque chose se trame dans l’ombre, mais tu n’arrives pas encore à savoir de quoi il retourne.
TON IMAGE : Le mystérieux
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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