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# Semaine d'entrainement intensif au Mont Orochi [feat Ryuuza et qui voudra] Mar 11 Oct - 14:47
Semaine d'entrainement intensif au Mont Orochi
Feat Ryuuza et un(e) heureux inconnu(e) ?
Les moussons... Ces pluies torrentielles qui s’abattent avec fracas au début du printemps du coté de la Provinces des Ours, étaient en train de détremper le sentier qu’empruntait Ganryu. La modeste cape en cuir de vache qu’il portait ne le protégeait plus de grand-chose sous ce déluge. Seule sa volonté lui permettait encore d’avancer sur les chemins escarpés qui mènent au Mont Orochi. Ces montagnes, c’étaient celles de son enfance. Bien qu’il ait passé la majeur partie de sa vie à Seizan no Sato, notre colosse était originaire de Kuma no Kuni. Sa mémoire aurait pu lui faire défaut au fur et à mesure des années, pourtant il n’avait jamais oublié ces chemins qui serpentaient sur les flancs de ces pics rocheux.
Après plusieurs heures d’une marche silencieuse, le colosse arriva enfin à destination. La pente s’effaçait tout à coup sous ses pieds, alors que l’immensité du haut plateau d’Orochi se dévoilait devant ces yeux. D’après la légende, cette bizarrerie topographique serait la conséquence du combat ayant opposé Orochi, le roi Yokai au dieu Susanoo. Ganryu n’était pas vraiment du genre à donner de l’importance à toutes ces histoires. Pourtant s’il y a bien une chose qui le titillait dans cet endroit, c’était la splendeur presque divine qui régnait en ces lieux. En effet, quand on atteignait le plateau, la végétation changeait. On y trouvait des forets de chênes et de bouleaux, des prairies verdoyantes et fleuries, ainsi que des lacs et rivières d’eau cristalline. Avec son propre micro climat, le Mont Orochi était un véritable joyaux d’Onogoro.
Les contours d’une petite cabane, isolée à l’ombre d’un bois, se dessinaient au loin. Cette habitation de fortune, Ganryu l’avait bâti quelques années auparavant, avec son maître Mishima Shoto. Durant ses années genin, son vieux senseï y avait pris l’habitude d’organiser des stages d’entraînement intensif. Bien que cela faisaient maintenant presque trois ans que son maître avait pris sa retraite, Ganryu avait conservé ce rituel. Chaque année, il prenait une semaine pour venir parfaire sa technique et sa condition physique en Province des Ours. Certes, il aurait pu s’épargner le voyage, se contenant des terrains d’entraînements présents à la caserne du village caché des Montagnes Bleues. Mais ce trajet était l’occasion pour lui d’un véritable pèlerinage dédié à la sueur et la souffrance. Il n’y avait aucun autre lieu sur terre où il était capable de dépasser ses limites comme il le faisait ici. En plus, une mission difficile l’attendait en Province de la Foret Luxuriante. Il sortait tout juste de l’hôpital et maintenant que ses côtes n’étaient plus cassées, il devait se remettre rapidement en forme.
D’ailleurs, à peine était-il arrivé à hauteur de sa vieille bicoque, que notre guerrier sortait les nombreux mannequins de bois qui étaient entreposés. Après les avoir dressés sur leur pieds, il attrapa une hache et se dirigea dans la foret. Il sélectionna un chêne d’assez donne taille et commença à lui bûcheronner le tronc. Une fois l’imposant arbre couché au sol il en coupa les branches, qu’il fendit en bûchettes qui lui serviraient à allumer le foyer de la cheminé dans la cabane. Après cela, il ramassa le tronc avant de le monter sur son épaule. La scène avait quelque chose d’irréel. Ce tronc devait bien peser dans les cinq cent kilogrammes, pourtant le colosse le rapporta jusqu’à son habitation de fortune sans trop de soucis. Ensuite, il accrocha deux épaisses cordes de chaque coté du tronc. Puis, après avoir identifié deux autres gros arbres, il monta son tronc coupé à leur cime, afin de se fabriquer comme une sorte d’énorme machine de musculation archaïque. En effet, lorsqu’il tirait sur les cordes, le tronc posé en contrepoids se soulevait du sol. Il pouvait donc effectuer plusieurs répétitions, ce qui lui permettait de développer sa force avec une grande efficacité.
Une fois ces quelques séries effectuées, il se sentait parfaitement échauffé. Une fois qu’il commençait à sentir l’acide lactique venir lui atrophier les muscles, il passait de la musculation à la natation. L’eau des rivières du Mont Orochi était fraîche et les courants y étaient assez forts. En plus, la tempête qui faisait rage n’arrangeait rien, faisant sortir les rivières de leur lit. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ça qui allait empêcher Ganryu de piquer une tête. Il se déshabilla et mit sa tenue à sécher dans la cabane. Puis, il se dirigea vers la berge de la rivière la plus proche et plongea à contre courant. Il remontait le flux en sens inverse en nageant le crawl. Le bruit assourdissant des vagues qui heurtaient son corps le faisait entrer dans un état second. Il sentait son torse glisser contre elles, tandis que ses bras et jambes battaient la surface de l’eau à vive allure. Il tournait le visage sur le coté toutes les dizaines de brassées, prenant un profonde inspiration à chaque fois que sa bouche était en contact avec la surface. Il répéta son effort pendant une bonne heure avant de déclarer forfait. Une fois de retour sur la berge, il sentait ses poumons le brûler, comme s’il venait de traverser un désert. Sa tête tournait légèrement et il titubait le temps de retourner à son campement.
Au moins, la cabane le protégeait de la pluie. Certes, c’était ces conditions extrêmes qu’il recherchait durant ce stage intensif. Cependant il lui fallait un abris pour au moins sécher ses vêtements. Si la journée cela ne le dérangeait pas d’être détrempé, il devait au moins passer le nuit au sec pour ne pas tomber malade. Après avoir tâté sa tunique pour constater qu'elle était encore mouillée, il alla s’allonger en tenu d’Adam sous la pluie qui déferlait. Il sentait les gouttes d’eau perler sur son visage, tandis que son rythme cardiaque se calmait un peu. Apaisé à la suite de tous ces efforts, il se laissait bercé par la musique de la nature. Il ne sombrait pas pour autant dans le sommeil.. Après tout il n’allait pas non plus baisser complètement sa garde. Déjà qu’il jouait les nudistes dans les prés, il n’allait pas se laisser bouffer par le premier ours passant !
La pluie commença tout à coup à se calmer après quelques minutes. Le colosse se redressa sur ses jambes avant d’aller se rhabiller. Ses vêtements n’étaient pas encore tout à fait secs, mais la reprise de l’entraînement avait assez attendue comme ça. Le but ce stage intensif était de garder un rythme soutenu entre chaque exercice, pas de prendre des pauses intempestives. Il enfila donc son pantalon et s’équipa de sa tueuse de dragon. Dégainant l’imposante épée d’une seule main, il commença à répéter des katas en silence. D’ordinaire, il avait vraiment horreur de ce type d’exercices. Mais comme tout homme conscient de ses faiblesses, il fallait progresser dans les domaines où il était moins bon pour espérer franchir un cap. Une fois sa série de mouvements traditionnels effectuée, il alla se placer au milieu des mannequins de bois qu’il avait disposé en cercle autour de lui. Après un bref moment de concentration, il s’élança dans un mouvement en spirale. Son épée tourbillonna dans l’air puis, un bruit de fracas accompagna son le puissant kiai qui jaillissait de sa gorge :
-Rrraaaaaaaahhhhhhhhhh !
D’un seul swing circulaire, Ganryu venait de faire voler en éclat les mannequins qui l’entouraient. Les éclats de bois parsemaient maintenant le terrain, tandis qu’il prenait une profonde respiration en fermant les yeux. Puis quand il les rouvrit, il s’exclama à lui même tout en fixant le soleil qui perçait les épais nuages :
-Après l’effort, le réconfort ! Il est tant que j’aille pêcher le dîner de ce soir.
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Tu avais laissé ton camarade rencontrer précédemment, le fameux Zéro Akashiki, pour aller t’entrainer quelque temps dans les montagnes et quoi de mieux que le mont Orochi pour ça ? Jadis, après ta désertion du village de Seizan avant de devoir être obliger d’entrer dans l’armé, tu avais rencontré un vieil homme en ces lieux. Très sympathique, il avait même preuve d’hospitalité avec toi en t’hébergeant quelques jours contre deux trois travaux manuelles consistant seulement à couper des arbres et à lui ramener pour qu’il allume du feu. Il t’avait raconté qu’il était un ancien membre de l’armée aujourd’hui à la retraite, mais sans plus. Son nom ? Mishima Shoto. Il n’était pas très bavard, mais tu avais aimé sa compagnie. Et après une rencontre aussi unique que celle que tu venais de vivre avec Anax et Grold, tu avais besoin de te ressourcer.
Et plus précisément, tu avais besoin de t’entrainer dans un coin tranquille pour apprendre à maîtriser ce nouveau pouvoir que tu venais d’acquérir et quoi de mieux que le mont Orochi pour ça ? Les paysans et autre villageois détestaient y mettre les pieds à cause de la légende sur le combat entre Orochi, le maître incontesté des Yokai et le dieu Soosanoo. Toi ? Tu ne croyais que ce que tu voyais. La peur ne faisait pas partie de ton vocabulaire, même si comme tout le monde tu la ressentais, tu avais pris l’habitude de ne pas l’écouter et la combattre. La peur ça paralyse un homme, ça lui fait ne pas agir et un homme stoïque est un homme mort d’Onogoro.
Le regard fixe, tu montais doucement la pente de la montagne. Tu te souvenais précisément ou se trouvait la cabane vétuste de ce vieil homme. Le temps commençait rapidement à changer du tout au tout, la pluie commençait à montrer le bout de son nez, puis quelques minutes plus tard, c’était un déluge. Tu étais complétement tremper, toi qui n’avais aucun kimono de rechange. Tu commenças rapidement à accélérer le rythme, tes pas devinrent des foulées jusqu’au sommet.
Ce sommet qui nourrissait la légende de cet endroit. Puis après t’être vu complétement tremper, tu vis l’éclaircit apparaitre. Rapidement, tu arrivas devant la cabane du vieil homme, mais ce n’était pas lui que tu trouvas en face de toi, mais un homme un peu plus grand que toi. Deux trois centimètres tout au plus, tenant dans sa main une épée au milieu d’un terrain remplie du cadavre des mannequins de bois qu’il avait surement entreposer partout pour son entrainement. Il devait connaitre le vieil homme si ce dernier le laissait s’entrainer chez lui, c’était le minimum après tout. Tu t’avanças doucement vers lui, comme pour lui signifier que tu n’avais aucune intention malsaine, tu t’arrêtas à une dizaine de mètre avant de prendre la parole.
« Hey l’ami, joli coup ! Je cherche à voir un vieil ami, Mishima Shoto. De ce que j’ai compris, il vient ici de temps en temps, tu sais s’il est là ? » Dis-tu avant de reprendre. « T’es plutôt grand éhé, un peu plus grand que moi, c’est rare ! Moi c’est Ryuuza, Gouka Ryuuza pour être plus précis. Et toi ? »
Dis-tu d’une voix aimable et amicale. Tu ne cherchais aucunement les problèmes, ici, ton seul but était de demander l’asile au vieux Shoto pour pouvoir profiter du calme de cette montagne pour ton entrainement à la maîtrise du sceau des Oni. Rien d’autre.
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Semaine d'entrainement intensif au Mont Orochi
Il posa son imposante tueuse de dragons sur le flanc d’un arbre non loin de là. Il attrapa alors sa petite gourde en peau de chèvre, puis après avoir porté la bouche à son embouchure, et commença à en boire la totalité du contenu d’une seule traite. Alors qu’il engloutissait son breuvage, une voix se fit juste dans son dos. Surpris par l’arrivée de ce mystérieux interlocuteur, Ganryu avala de travers la fin de sa gourde. Recrachant la fin de sa boisson au sol, il toussota avant de s’exclamer d’une voie emprunte de stupeur
-Bwargh… Kof …. Kof… Bon sang, ça t'arrive souvent de débarquer dans le dos des gens comme ça ?
La première chose que remarquait notre colosse borgne quand il posait son unique œil sur Ryuuza, c’était la stature plutôt impressionnante du guerrier. Il était presque aussi grand que le jonin seizanjin, ce qui était déjà un petit exploit en soi. Bien qu’il paraissait plus jeune que lui, sa corpulence était ce qui retenait le plus l’attention Ganryu. Car malgré qu’il soit légèrement plus petit que lui, la démesure de la musculature de Ryuuza était encore plus exagérée que celle de notre héros. D’ailleurs le kimono traditionnel qu’il revêtait, caractérisant les pratiquants d’art martiaux, lui allait comme un gant. Bizarrement, le sang commença à légèrement affluer dans tempes du capitaine seizanin. Il ressentait son flux de chakra s’agiter malgré lui, en présence de son interlocuteur. Alors qu’un léger sourire en coin se dessinait sur son visage des suites de cette montée d’adrénaline, la mention du nom de Shoto le fit redescendre en température. Il troquait alors un sourire narquois au profit d’une mine étonnée. A tel point qu’il ne put s’empêcher de penser à voix haute en face de Ryuuza :
-Shoto vient toujours dans le coin ?
Cela devait bien faire bientôt quatre années qu’il n’avait pas revu son vieux capitaine. Bien qu’ils se soient quittés en mauvais termes, Ganryu savait très bien à quel point son senseï avait fait des pieds et des mains pour le faire monter en grade. A tel point qu’il avait du faire preuve d’insubordination pour faire valoir la position de son élève, prenant par conséquent une retraite anticipée. Ganryu n’avait jamais compris l’acharnement de son senseï pour cette promotion, du moins il n’avait pas compris qu’il aille jusqu’à mettre sa propre carrière en jeu. Déjà aveuglé à l’époque par la vengeance de sa sœur, il s’était senti abandonné par son senseï. Il aurait préféré rester chuunin sous ses ordres... Durant cette sombre période, il ne s’était jamais senti aussi vulnérable. Il n’avait pas su saisir la dimension d’héritage, le passage de flambeau qui se jouait entre eux, préférant se rassurer dans l’idée que Shoto n’avait fait que fuir ses responsabilités. Aujourd’hui, il comprenait les motivations de son maître. Il aurait pu lui écrire, renouer le contact et s’excuser de son comportement puéril. Mais l’eau avait coulé sous les ponts depuis. Ils ne s’étaient donc jamais recontacté malgré la puissance du lien qui jadis les unissait.
Tandis qu’il commençait à ramasser les débris de bois au sol, il s’adressa à Ryuuza sur un ton un peu plus jovial, quoique légèrement provocateur :
- Je ne savais pas que mon vieux maître était sorti de sa retraite pour prendre un nouvel élève ? Dire qu’il a encore l’habitude de passer par ici… Tu as eu plus de chance que moi, car je ne l’ai hélas pas revu depuis pas mal d’années. Tadakatsu Ganryu, jonin au village caché de Seizan no Sato. On peut dire que c'est moi qui ai remplacé Shoto depuis qu'il n'est plus soldat. Mercci pour le compliment, mais on peut dire que tu n'es pas en reste dans ton genre non plus !
Après avoir rassemblé un maximum de parties des mannequins brisés par son attaque, il se dirigea vers le tas de bois qui servait de réserve au foyer de la cabane. Il les jeta sur l’amas de bûchettes qu’il avait coupé plus tôt dans la journée, puis il alla cherche les deux cannes à pèches qui traînaient dans la réserve. Il retourna à hauteur de Ryuzza, puis alors qu’il était en train de lui tendre l’une des deux cannes à pêche, il plongea son regard dans celui du guerrier avant de s’exclamer d’une voix volontaire :
- A mon avis, c'est pas aujourd'hui que tu croiseras ce vieux renard. En revanche, la route jusqu’au plateau n’a pas du être de tout repos. Peut être qu’une petite séance de pêche te permettra de souffler un peu ?
Il jeta un œil en direction du plateau qui s’étendait à perte de vue devant les deux hommes. Après quelques seconde de contemplation, il continua son propos, fixant toujours au loin :
-A une quinzaine de minutes de marche, il y a un étang rempli d’anguilles d’eau douce. Ça nous fera un bon repas. Alors, qu’en dis-tu ?
Bien évidemment, Ganryu restait curieux d’en apprendre plus sur la force du bonhomme. Cependant, provoquer un affrontement d’entrée de jeu n’était pas trop son style non plus. Il était du genre à répondre, pas à provoquer. Par ailleurs, il avait envi d’en apprendre plus sur la nature de la relation qu’entretenait Ryuuza avec son senseï. Rien de tel qu’une partie de pèche pour faire un brin de causette.
Feat Ryuuza et qui voudra !
Il posa son imposante tueuse de dragons sur le flanc d’un arbre non loin de là. Il attrapa alors sa petite gourde en peau de chèvre, puis après avoir porté la bouche à son embouchure, et commença à en boire la totalité du contenu d’une seule traite. Alors qu’il engloutissait son breuvage, une voix se fit juste dans son dos. Surpris par l’arrivée de ce mystérieux interlocuteur, Ganryu avala de travers la fin de sa gourde. Recrachant la fin de sa boisson au sol, il toussota avant de s’exclamer d’une voie emprunte de stupeur
-Bwargh… Kof …. Kof… Bon sang, ça t'arrive souvent de débarquer dans le dos des gens comme ça ?
La première chose que remarquait notre colosse borgne quand il posait son unique œil sur Ryuuza, c’était la stature plutôt impressionnante du guerrier. Il était presque aussi grand que le jonin seizanjin, ce qui était déjà un petit exploit en soi. Bien qu’il paraissait plus jeune que lui, sa corpulence était ce qui retenait le plus l’attention Ganryu. Car malgré qu’il soit légèrement plus petit que lui, la démesure de la musculature de Ryuuza était encore plus exagérée que celle de notre héros. D’ailleurs le kimono traditionnel qu’il revêtait, caractérisant les pratiquants d’art martiaux, lui allait comme un gant. Bizarrement, le sang commença à légèrement affluer dans tempes du capitaine seizanin. Il ressentait son flux de chakra s’agiter malgré lui, en présence de son interlocuteur. Alors qu’un léger sourire en coin se dessinait sur son visage des suites de cette montée d’adrénaline, la mention du nom de Shoto le fit redescendre en température. Il troquait alors un sourire narquois au profit d’une mine étonnée. A tel point qu’il ne put s’empêcher de penser à voix haute en face de Ryuuza :
-Shoto vient toujours dans le coin ?
Cela devait bien faire bientôt quatre années qu’il n’avait pas revu son vieux capitaine. Bien qu’ils se soient quittés en mauvais termes, Ganryu savait très bien à quel point son senseï avait fait des pieds et des mains pour le faire monter en grade. A tel point qu’il avait du faire preuve d’insubordination pour faire valoir la position de son élève, prenant par conséquent une retraite anticipée. Ganryu n’avait jamais compris l’acharnement de son senseï pour cette promotion, du moins il n’avait pas compris qu’il aille jusqu’à mettre sa propre carrière en jeu. Déjà aveuglé à l’époque par la vengeance de sa sœur, il s’était senti abandonné par son senseï. Il aurait préféré rester chuunin sous ses ordres... Durant cette sombre période, il ne s’était jamais senti aussi vulnérable. Il n’avait pas su saisir la dimension d’héritage, le passage de flambeau qui se jouait entre eux, préférant se rassurer dans l’idée que Shoto n’avait fait que fuir ses responsabilités. Aujourd’hui, il comprenait les motivations de son maître. Il aurait pu lui écrire, renouer le contact et s’excuser de son comportement puéril. Mais l’eau avait coulé sous les ponts depuis. Ils ne s’étaient donc jamais recontacté malgré la puissance du lien qui jadis les unissait.
Tandis qu’il commençait à ramasser les débris de bois au sol, il s’adressa à Ryuuza sur un ton un peu plus jovial, quoique légèrement provocateur :
- Je ne savais pas que mon vieux maître était sorti de sa retraite pour prendre un nouvel élève ? Dire qu’il a encore l’habitude de passer par ici… Tu as eu plus de chance que moi, car je ne l’ai hélas pas revu depuis pas mal d’années. Tadakatsu Ganryu, jonin au village caché de Seizan no Sato. On peut dire que c'est moi qui ai remplacé Shoto depuis qu'il n'est plus soldat. Mercci pour le compliment, mais on peut dire que tu n'es pas en reste dans ton genre non plus !
Après avoir rassemblé un maximum de parties des mannequins brisés par son attaque, il se dirigea vers le tas de bois qui servait de réserve au foyer de la cabane. Il les jeta sur l’amas de bûchettes qu’il avait coupé plus tôt dans la journée, puis il alla cherche les deux cannes à pèches qui traînaient dans la réserve. Il retourna à hauteur de Ryuzza, puis alors qu’il était en train de lui tendre l’une des deux cannes à pêche, il plongea son regard dans celui du guerrier avant de s’exclamer d’une voix volontaire :
- A mon avis, c'est pas aujourd'hui que tu croiseras ce vieux renard. En revanche, la route jusqu’au plateau n’a pas du être de tout repos. Peut être qu’une petite séance de pêche te permettra de souffler un peu ?
Il jeta un œil en direction du plateau qui s’étendait à perte de vue devant les deux hommes. Après quelques seconde de contemplation, il continua son propos, fixant toujours au loin :
-A une quinzaine de minutes de marche, il y a un étang rempli d’anguilles d’eau douce. Ça nous fera un bon repas. Alors, qu’en dis-tu ?
Bien évidemment, Ganryu restait curieux d’en apprendre plus sur la force du bonhomme. Cependant, provoquer un affrontement d’entrée de jeu n’était pas trop son style non plus. Il était du genre à répondre, pas à provoquer. Par ailleurs, il avait envi d’en apprendre plus sur la nature de la relation qu’entretenait Ryuuza avec son senseï. Rien de tel qu’une partie de pèche pour faire un brin de causette.
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L’homme s’entrainait intensément, seul, dans cet endroit. Rapidement, une vision de ta rencontre avec son maître te vint à l’esprit. Comme si lui et son senseï n’était qu’une seule et même personne tant ses mouvements ressemblaient fortement au sien. Il te posa une première question, si ça t’arrivait souvent de débarquer derrière les gens comme tu venais de le faire. Tu voulais réponse rapidement, mais tu n’en fis rien. La réponse était claire et précise : oui. Après tout, tu étais un indépendant, considérer par certains comme un déserteur de l’armée. Tu étais là où on t’attendait le moins tout simplement et débarquer de la sorte avait fini pas être écrit dans ton ADN. Ton regard croisa le sien lorsqu’il te posa sa deuxième question. Oui, effectivement, son maître venait souvent. Enfin, souvent était un grand mot. La dernière fois que tu avais parcouru ces contrés tu l’avais croisé, mais pas plus que ça. Il t’avait offert l’hospitalité et une semaine d’entrainement en sa compagnie.
« Aucune idée, la dernière fois que je suis venu ici, il était là. Cela remonte, mais je pensais qu’il était toujours ici … D’ailleurs, désoler de t’avoir dérangé l’ami. Je ne voulais pas te brusquer »
Dis-tu d’une voix forte, puissante, mais tout autant sincère. Il fallait l’avouer, tu n’étais pas venu chercher les ennuis ici. Au contraire, tu voulais simplement te faire oublier quelques temps. Te ressourcer et apprendre à contrôler cette marque que tu avais sur la poitrine. Il faut se le dire, tu avais peur de ce que tu pouvais faire avec. Et la peur pour un combattant signifiait la mort. Rien que ça oui. Ton senseï te l’avait toujours dit et répété depuis ton plus jeune âge, la peur paralyse et est beaucoup plus dangereuse que la grande faucheuse. Un shinobi qui avait peur de son adversaire ou même peur de ses propres capacités et jusqu’ou il peut aller n’arrivera à rien faire. Pire encore, il disait que ce shinobi se ferait tuer sans vergogne dès son premier combat.
Et puis, l’homme en face de toi repris la parole pour se présenter. Ganryuu, Jonin de Seizan ? Super ça, encore un shinobi de village te dis-tu. Il fallait donc que tu fasses attention à ce que tu allais dire, tant que tu ne connaissais pas sa vision des indépendants comme toi. Il reprit ensuite une nouvelle fois la parole pour te proposer de rester avec lui pêcher. C’était vraiment les deux même ninja, son maître jadis t’avait proposé la même chose et ça s’était terminé en entrainement intensif d’une semaine en sa compagnie. Le regard persistant, ne lachant pas ton homologue des yeux, tu repris la parole à ton tour afin d’accepter sa proposition.
« Pourquoi pas. En plus, entre Ryuu et Ganryuu il n’y a qu’un « Gan » non ? Ahaahahahahaha ! » Dis-tu avant de reprendre la parole. « Je plaisante, je te rassure. Je ne casse pas l’ambiance souvent, mais la testostérone était trop pesante pour dire quoi que ce soit d’autre l’ami ! » Dis-tu avant de reprendre. « Bref, allons pêcher ! T’en profiteras pour me dire ce qu’un shinobi de Seizan fait seul ici à donner des coups d’épée dans le vide ? »
Dis-tu d’une voix un peu plus sérieuse cette fois-ci. Non, ce n’était pas un interrogatoire, loin de la. Le courant passait plutôt bien et le feeling était bon. Tu avais l’impression de connaitre cet homme depuis longtemps et il dégageait une certaine aura bienfaisante. La suite ? Au prochain numéro.
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Feat Ryuuza
Alors qu’il ouvrait la marche en direction de l’étang aux anguilles, la pluie commença enfin à se calmer. Ca tombait bien pour nos deux héros ! Car avec le déluge qui s’était abattu jusqu’ici sur eux, Ganryu et Ryuuza ne risquaient pas d’attraper grand-chose ! En effet, plus l’eau était trouble et agitée, et moins les anguilles allaient se bouger pour sortir chasser. Ce qui aurait transformé leur petite partie de pêche en véritable galère... Après une quinzaine de minutes de marche, Ganryu s’arrêta devant ce qui semblait être l’entrée d’un chemin. Seul souci, avec les années la végétation avait repris ses droits. Des hordes de ronces obstruaient le passage, rendant l’accès à l’étang complètement impossible. Ganryu posa ses mains sur ses hanches avant, puis afficha un air un peu flemmard sur son visage. Il se retourna vers son compagnon de route avant de s’exprimer d’une voix légèrement contrariée :
- Bon… L’étang est de l’autre coté de ce chemin. Donne moi une seconde, je vais défricher un peu…
Il roula légèrement des épaules pour s’échauffer. Il agrippa ensuite sa dragon slayer d’une seule main, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu’un simple bout de bois. Il ancra fermement ses appuis dans le sol. Et après un léger temps d’arrêt, du chakra de couleur noire commença à émaner tout autour de son corps. L’énergie que pouvait entrevoir Ryuuza était semblable à une fumée noire et très dense. Rapidement, le chakra qui entourrait son corps alla se concentrer dans le bras de Ganryu. Avant de voyager vers son arme, venant ainsi habiller l’imposante lame d’un fourreau d’énergie sombre. Une fois que l’énergie agglutinée autour de l’épée eut atteint la densité souhaitée. Ganryu la libéra d’un puissant swing en direction du mur végétal. Une vague d’énergie noire comme la nuit déferla alors au travers des ronces, tranchant tout sur son passage. Une fois le souffle provoqué par son attaque retombé, les contours de l’étang pouvaient enfin se dévoiler sous leurs yeux.
Ganryu rangea son arme dans son dos puis il se retourna vers le guerrier aux poings de pierres. Il tapota alors l’épaule de Ryuuza, avant de s’exprimer sur un ton débonnaire :
- Fiou, voilà une bonne chose de faite ! Désolé pour le bordel, j’ai opté pour la méthode rapide. Il se gratta la tête, avant de continuer d’une voix un peu dubitative. J’espère juste que j’ai pas foutu plein de branche dans l’étang…
Heureusement pour nos deux colosses, Ganryu avait dosé son attaque de manière à ne pas ravager les lieux. Seul le chemin avait eut à subir le courroux de son attaque. La superficie de cet étang était relativement impressionnante. Il devait bien faire au moins cent mètres au carré. En son centre, on y trouvait même un petit îlot où quelques hérons avaient élus domicile. Bon... On distinguait leur nid du moins. Car avec tout le tintouin provoqué par son attaque, ces nobles oiseaux avaient décampé en vitesse. C’était pas plus mal. Ces gros piafs avaient tendance à se montrer assez gloutons. Les éloigner le temps d’une journée allait permettre aux anguilles de se sentir en sécurité. Ce qui s’annonçait jusque la comme une séance de pêche assez délicate, prenait tout à coup des airs de partie de plaisir.
En parlant de plaisir, Ganryu tiqua quand il comprit que Ryuuza avait sûrement dû déjà vivre une partie de pêche similaires aux cotés de son vieux maître. Connaissant ce vieux roublard, il avait sûrement dû amadouer son jeune interlocuteur le jour où ils s’étaient rencontrés. Le capitaine du village caché des Montagne Bleues leva alors un sourcil un dubitatif sur son front. Il plongea un regard circonspect dans celui de son camarade pécheur, tout en lui tendant un sachet d’appâts qu’il avait sorti de sa poche. Mais juste avant de lui poser dans la main, Ganryu demanda à Ryuuza sur un ton emprunt d’une gentille méfiance :
- Dis moi… Si tu as rencontré Shôto, j’imagine qu’il t’a déjà emmené pêcher je me trompe ? Il se racla la gorge comme pour signaler la diatribe qui allait suivre. Hum Hum.. J’imagine aussi qu’il en a profité pour te baratiner sur le partage et le fait de penser à ceux qui n’ont rien pendant votre séance ? Je vais être clair… Ce vieux loup de mer n’attraperait pas un poisson rouge dans un bocal ! Il est nul ! Zéro pointé ! Et le pire c’est qu’il le sait parfaitement le bougre. Tsss
Maintenant qu’il venait de le mettre dans la confidence, Ganryu soupira. Il fixa ensuite les émotions affichées sur le visage de son interlocuteur, pour voir s’il paraissait surpris par ces révélation concernant Shôto. Bon ça avait l’air bête comme fixette, mais si Ryuuza l’avait bien connu, Ganryu était sûr qu’il aurait appris avec le temps à lire dans le double jeu de ce vieux roublard ! Mais comme il venaient de se rencontrer, il comptait bien faire comprendre à Ryuuza que leur séance du jour serait bien différente de celle qu’il avait connu avec Shôto :
- Crois moi je le connais par coeur ! Il se démerdait toujours pour bouffer plus de la moitié de ce que je pêchais à l’époque. Il prit un air légèrement supérieur, bien que ça restait bon enfant . Je te préviens avec moi ce sera pas pareil. Je compte bien manger ce que je capture. Du coup je préfère être clair, Ta canne… Tes poissons ! Ca te va ?
Il posa enfin le sachet d’appâts qu’il avait tenu durant son monologue dans le creux de la main de Ryuuza. Puis il s’en alla aller poser son gros fiac au bord de l’eau, sur un gros rocher qui dominait le plan d’eau. Assis en tailleur du haut de son promontoire, le colosse accrochât un asticot que contenait son sac d’appâts au bout de son hameçon. Il envoya son bouchon loin dans l’eau et commença à patienter. Une fois assis, il lança un regard un peu gêné vers son musculeux compagnon de route. Le ton de sa voix se fit un peu plus détendu, comme pour signifier qu’il s’excusait de s’être légèrement emporté :
- Bon en attendant… Tu voulais savoir ce que je fais dans le coin, c’est ça ? Il leva le regard au ciel en signe de reflexion avant de continuer son propos. Et bien disons que je prends des « vacances ». Pour être honnête, je suis censé être en convalescence. Mais je n’aime pas rester les bras croisés dans une chambre d’hopital. C’est pas vraiment mon genre. Donc j’ai préféré venir me ressourcer ici, tout en m’entraînant. Il marqua un temps d’arrêt. Et toi ? Il leva un sourcil intéressé. J’imagine que t’es pas devenu aussi massif juste pour la décoration, je me trompe ? Je ne vois pas de bandeau de village, ni sur ton front, ni à ta ceinture… C’est plutôt rare de croiser des civils en aussi bonne condition physique ! Tu ne serais pas un moine guerrier par hasard ?
Le bouchon flottait à la surface de l’eau pendant qu’en dessous delà surface, les anguilles commençaient à sortir chasser.
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Objet: 1x pilules ★ Sang-Froid. 2x pilules ★ Refroidissement.
« Non pas de pêche l’ami, il m’a proposé d’y aller, mais je ne suis pas trop sûr de mes capacités dans ce domaine. Lancer et attendre qu’un poisson morde à l’hameçon, c’est bizarre et contre nature pour moi. Je préfère y aller à la main, mais quand je lui ai proposé de le faire comme ça, il m’a répondu que j’allais faire fuir les poissons de l’étang, donc on a abandonné l’idée. » Dis-tu en rigolant avant de reprendre la parole. « Je ne suis pas très métier d’attente, j’ai besoin de bouger et d’action. Mais un grand gaillard comme toi ça doit être la même chose non ? »
Dis-tu avec un large sourire tout en rigolant dans ton coin. Il est vrai que l’homme que tu avais rencontré il n’y a que quelques minutes te semblaient plutôt familier au point de faire des blagues. En d’autres mots, tu étais plutôt à l’aise avec lui, là où avec d’autre, tu ne te serais pas permis de faire des blagues aussi tôt dans votre relation. Puis quand il sortit sa phrase sur « ta canne, tes poissons » signifiant que chacun mangerait ce qu’il capturera, tu ne pus t’empêcher d’avoir un léger rictus qui apparut sur le coin de tes lèvres. Une compétition ! Tu adorais ce genre de défi, surtout lorsqu’ils étaient lancés par un homme qui pouvait rivaliser avec ta musculature. Bon, il fallait la jouer stratégique. Tu devais gagner car finalement, tu étais mauvais perdant.
« Okay, une compétition donc. Je te parie 100 ryos que j’ai plus de poissons que toi, tu prends ? » Dis-tu avec un grand sourire carnassier. « Me dis pas qu’avec ta taille t’as et ton gabarit t’as peur perdre ? éhéhéh »
Dis-tu avant de sauter les deux pieds en avant dans l’étang et en balançant ta canne à pêche en l’air derrière toi. Ta façon de pêcher n’était pas orthodoxe, personne n’avait la même c’était sûr, mais tu savais qu’elle était diablement efficace. Comment un indépendant comme toi pouvait avoir se gabarit sans rien avaler ? La vie d’indépendant était rude, difficile et il fallait s’adapter. Tu avais dû apprendre la pêche pour pouvoir subvenir à tes besoins. Quelques secondes après avoir disparu complétement dans l’étendue d’eau, tu ressortais tel Poséidon avec un poisson dans chaque main. Puis, après avoir lancer les deux poissons, derrière Ganryuu, tu repris ton souffle et enchaina avec un autre plongeon. Après plusieurs répétitions et deux dizaines de poissons pêcher, tu sortis de l’eau. Complétement mouillé, tu enlevas ton haut, tes bandages et ton kimono du haut pour être complétement torse nu. L’homme aussi grand que toi pouvait voir de ses propres yeux le sceau des Oni que tu arborais sur le torse. Il avait l’air plutôt amical et tu te sentais plutôt à l’aise en sa compagnie, donc pourquoi mentir ? Il t’avait posée la question de savoir ce que tu venais faire ici et comment un civil comme toi pouvais être en aussi bonne condition physique.
« Je suis un indépendant. » Dis-tu avant de reprendre ton souffle et reprendre la parole. « Je sais pas si tu es de ces membres de l’armée qui détestent les gens comme moi ou non, mais sache que je travaille pour le bien commun. Je n’ai pas choisi de quitter l’armée, je suis partie du village de Seizan avant même d’y entrer. » Dis-tu avant de le regarder droit dans les yeux et reprendre la parole. « Je ne suis pas un lâche, au contraire, j’aide les gens pour de vrai. Ceux qui en ont besoin et dont l’armée n’a que faire. Je ne suis juste pas sujet à la hiérarchie comme vous. Tu peux dire que je suis un Shinobi libre, peut-être le seul qui le soit dans ce monde. Et avant que tu poses la question, je ne suis pas un mercenaire. J’aide de bon cœur, je ne demande rien en paiement, aucun ryo. Je veux juste que les régions du sud et les paysans vivent tranquillement, sans avoir peur des Yokais qui rodent en dehors des villages. Je te le dis honnêtement, pour moi, la hiérarchie n'existe pas et ne devrait pas exister. On est tous des humains, au même niveau de contrôle sur notre propre existence, alors pourquoi un autre homme devrait pouvoir donner des ordres qu'on est obligé d'effectué ? C'est la même chose que les religions, c'est juste un code moral qui, mal utilisé, va nous faire effectuer des actions immoral. ». Dis-tu avant de reprendre la parole. « De toute manière, je n’ai jamais vraiment eu d’attache. J’ai été déposé aux portes de Seizan lorsque j’étais encore un bébé. J’ai été entrainé par Maître Lee Yen, un shinobi de Seizan proche du Seizankage. Tu dois le connaitre je suppose non ? »
Dis-tu avant d’essorer tes vêtements. Ton regard se reposa sur le colosse en face de toi, tu ne savais pas trop comment il allait réagir, mais tu espérais fortement qu’il ne ferait pas partie de la caste des ninjas avec un balai dans le cul qui n’aimaient pas du tout les indépendants. Surtout qu’il y avait toute sorte d’indépendant à Onogoro, des mauvais, c’est sûr, mais des bons comme toi. Enfin, tu pensais être un de ces indépendants bons.
« Tu m’as parlé de convalescence ? Il t’est arrivé quoi ? Blessure de mission qui met du temps à cicatrisé ? Enfin bref, j’ai 17 poissons. T’en a combien ? Un pari est un pari l’ami éhéhéhé ! »
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Objet: -Epée large à double tranchant 1* / armure 1* / 250 ryos
Semaine d'entrainement intensif au Mont Orochi
- Mais c’est pas possible ! Comment tu veux que j’attrape un seul poisson si tu les fais tous fuir ?! Un sourire gênée, presque acquiesçant à propos de sa défaite, orna ses traits quand Ryuuza lui envoya sa petite boutade. C’est pas que j’ai peur de t’affronter. Mais faut dire qu’avec tout le tintouin que tu fais, je risque pas de pouvoir te montrer ma technique de pêche à la ligne. Le colosse se gratta alors le crane avant de terminé sur un ton légèrement blasé. Rha moi et mes idées de concours à la con, soupira-t-il.
Pendant que Ganryu continuait d’ observer son camarade barboter tel un canard sauvage, celui-ci commença à répondre aux questions que le colosse lui avait posé avant qu’il ne se jette à l’eau. Un « indépendant » hein ? Ce n’était pas quelque chose de très répandu en Onogoro. Bien souvent, il existait une dichotomie claire entre les forces armées et le reste de la population. Et cette différence s’établissait la plupart du temps entre les gens doués de chakra et les autres. Mais certaines exceptions venaient bien sûr contredire la règle. Tel notre Ryuuza ici présent, qui s’était gardé de choisir un camp, préférant rester libre. Et visiblement, comme souvent d’ailleurs, ce choix l’avait conduit à entretenir quelques démêlés avec la justice. Il était clair à sa manière de se méfier des soldats, qu’il avait sûrement déjà eu quelques ennuis avec l’autorité militaire. Mais ce n’était pas une chose pour laquelle Ganryu se souciait. Lui même soldat, il n’était pourtant pas un aficionado des chaînes de commandement hiérarchiques et des codes de déontologie. Plus il écoutait parler Ryuuza, et plus il ressentait qu’ils avaient ça en commun, cet espèce d’instinct de rejet primaire pour toute forme d’autorité. La seule vraie différence qui les séparait , semblait résider dans le fait que Ganryu avait appris à dompter cet instinct au fur et à mesure des années. D’ailleurs, afin d’éviter que Ryuuza ne sente mal à l’aise des suites de sa confession, Ganryu lui répondit d’une voix amicale :
- Hmm ne t’inquiètes donc pas de savoir ce que je pense des indépendants. Il lui envoya un clin d’œil complice. Après tout, peu importe mon avis, c’est pas ça qui t’empêchera de continuer à vivre selon tes principes, je me trompe ? Et puis… Sa voix se fit calme et marquée d’une forme de respect. Il est clair que t’es pas un mauvais bougre. Je veux dire, que tu portes un bandeau ou pas ne change rien tant que tu continues à mettre ta force comme ça, au service des autres. En plus ! Son ton redevint amicale, presque blagueur. Je vais pas me plaindre de voir quelqu’un venir m’alléger le travail ! Héhé
C’est après cela que le le jeune combattant lui révéla son destin d’orphelin abandonné et surtout, que le nom de Lee Yen fut mentionné. Un sourcil surpris vint alors orner le visage du jonin de Seizan no Sato. Et quand son acolyte du jour lui demanda s’il connaissait ce nom, Ganryu ne put que lui répondre après un rire vibrant et sincère :
- Ahahah ! Si je connais Lee Yen ? Tu supposes bien ! Le colosse croisa les bras avant de dévisager Ryuuza avec d’un sourire intéressé. Décidément, tu es plein de surprise toi ! Croiser quelqu’un qui possède du chakra et qui n’est pas soldat c’est une chose ! Qu’il s’agisse en plus d’un élève du grand Lee Yen c’en est une autre. J’ai pas perdu mon temps à venir m’entraîner dans le coin ! Les rencontres valent définitivement la peine ! Ahaha
C’est alors que son interlocuteur commença à l’interroger à propos de l’origine de cette convalescence forcée. D’ordinaire, Ganryu n’aurait justement pas répondu à un indépendant. Après tout, il avait hérité ses blessures lors d’une mission officielle, ce qui ne regardait en rien son jeune camarade. Mais avec l’édit impérial qui venait d’être promulgué, il ne risquait pas grand-chose à se confier. Un air un peu plus sérieux commença alors à habiter le visage du borgne. Le ton de sa voix n’était pas triste pour autant, juste marqué d’une forme de mélancolie :
- Tu as entendu parler du récent Edit impérial contre le culte de Jashin ? Et bien pour la faire court… Disons que j’ai fait partie de l’escouade qui les a fait sortir de leur trou. Il commença à retirer l’épais bandage qui entourait sa taille, dévoilant ainsi une grosse brûlure sur son flanc. Comme tu peux le voir, cette mission a laissé quelque traces. D’où ma « retraite » ici. Puis tout à coup, il envoya une violente tape sur sa blessure, sans broncher pour autant… Mais bon c’est rien ! Ce n’est que le début de ma chasse après tout. Si je flanche pour si peu je ne vais pas aller loin ! Héhé
Bien qu’il n’avait pas de raisons de se méfier de Ryuuza, s’étendre sur le sujet du culte de Jashin lui était difficile. Il avait donc préféré rester légèrement évasif. Même si une complicité manifeste existait entre eux, sa haine envers cette secte était trop profonde pour être partagée comme si de rien était avec Ryuuza. C’est pourquoi, plutôt que de continuer la discussion, le colosse changea de sujet. D’autant qu’avec les résultats plus que fructueux qu’avait eu le combattant en chassant du saumon, leur petit concours de pêche n’avait plus vraiment d’intérêt.
- 17 ?! Fiou ! Laisse tomber, pour en chopper 17 à la canne il faudrait que j’y passe la journée. Il s’inclina légèrement de la tête, un sourire en coin. Je m’avoue vaincu mon gars ! Son regard divagua quelques secondes sur la surface de l’eau. De toute façon, avec tout ce que tu as attrapé, il faut mieux laisser le temps pour les bancs de poissons de regrossir. Pour une pêche réussie, il faut aussi savoir respecter les ressources à notre disposition. Puis lorsqu’il releva le visage pour le tourner vers Ryuzza, son regard était illuminé d’une lueur pleine de défie. Un sourire amical, mais carnassier, accompagnait ses mots :
Dis moi, que dirais tu de troquer notre petit concours de pêche contre un combat amical ? Comme je te le disais, ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur un élève de Lee Yen. Et je dois avouer que je suis très curieux de voir ce que son légendaire enseignement peut donner…
Il porta la main à la garde de son épée avant de la retirer de son dos d’un mouvement bref. Comme si cette immense épes ne pesait quasiment rien. Puis le colosse tourna le dos à Ryuzza avant d’aller la déposer contre un arbre un peu plus loin. Il commença ensuite à rouler des épaules pour s’échauffer. Puis il s’en retourna vers le guerrier, toujours dans l’eau jusqu’à la taille, avant de continuer son propos :
- Bien sûr, je parle d’un combat à mains nues ! S’exclama-t-il en continuant de s’échauffer. Je doute que mon taijutsu arrive à la cheville du tien. Mais qui sait ? Je pourrais te surprendre ! Alors qu’en dis-tu , Tetsu Ryuuza ?
Termina-t-il avant d’aller attendre son acolyte sur le bord le lac, où une petite clairière bien dégagée les attendait pour leur possible duel.
Feat Ryuuza !
Mais qu’est-ce qu’il fout cet ahuri ?
Alors que son œil valide s’écarquillait de stupeur face au comportement presque canin de son jeune acolyte du jour. Le colosse seizanjin ne put s’empêcher de laisser échapper ce commentaire à voix basse. Visiblement, lui et Ryuuza n’avaient pas du tout la même conception de la pêche... Et pendant qu’il regardait le combattant en train de retourner toute la rivière à grands coups de paluches. Il paraissait clair pour notre colosse, qu'il n’allait pas réussir à attraper un seul poisson avec autant de remue-ménage. En plus, le bougre était tellement efficace avec sa technique de pêche digne d’un ursidé, qu’il risquait de dépeupler ce lac d’altitude avant même que le jonin ait eu le temps d’hameçonner un asticot au bout de sa ligne. Presque un peu énervé de s’être fait prendre à son propre jeu, Ganryu posa sa canne au sol, croisa les bras, puis s’exprima d’une voix rauque mêlant frustration et surprise :- Mais c’est pas possible ! Comment tu veux que j’attrape un seul poisson si tu les fais tous fuir ?! Un sourire gênée, presque acquiesçant à propos de sa défaite, orna ses traits quand Ryuuza lui envoya sa petite boutade. C’est pas que j’ai peur de t’affronter. Mais faut dire qu’avec tout le tintouin que tu fais, je risque pas de pouvoir te montrer ma technique de pêche à la ligne. Le colosse se gratta alors le crane avant de terminé sur un ton légèrement blasé. Rha moi et mes idées de concours à la con, soupira-t-il.
Pendant que Ganryu continuait d’ observer son camarade barboter tel un canard sauvage, celui-ci commença à répondre aux questions que le colosse lui avait posé avant qu’il ne se jette à l’eau. Un « indépendant » hein ? Ce n’était pas quelque chose de très répandu en Onogoro. Bien souvent, il existait une dichotomie claire entre les forces armées et le reste de la population. Et cette différence s’établissait la plupart du temps entre les gens doués de chakra et les autres. Mais certaines exceptions venaient bien sûr contredire la règle. Tel notre Ryuuza ici présent, qui s’était gardé de choisir un camp, préférant rester libre. Et visiblement, comme souvent d’ailleurs, ce choix l’avait conduit à entretenir quelques démêlés avec la justice. Il était clair à sa manière de se méfier des soldats, qu’il avait sûrement déjà eu quelques ennuis avec l’autorité militaire. Mais ce n’était pas une chose pour laquelle Ganryu se souciait. Lui même soldat, il n’était pourtant pas un aficionado des chaînes de commandement hiérarchiques et des codes de déontologie. Plus il écoutait parler Ryuuza, et plus il ressentait qu’ils avaient ça en commun, cet espèce d’instinct de rejet primaire pour toute forme d’autorité. La seule vraie différence qui les séparait , semblait résider dans le fait que Ganryu avait appris à dompter cet instinct au fur et à mesure des années. D’ailleurs, afin d’éviter que Ryuuza ne sente mal à l’aise des suites de sa confession, Ganryu lui répondit d’une voix amicale :
- Hmm ne t’inquiètes donc pas de savoir ce que je pense des indépendants. Il lui envoya un clin d’œil complice. Après tout, peu importe mon avis, c’est pas ça qui t’empêchera de continuer à vivre selon tes principes, je me trompe ? Et puis… Sa voix se fit calme et marquée d’une forme de respect. Il est clair que t’es pas un mauvais bougre. Je veux dire, que tu portes un bandeau ou pas ne change rien tant que tu continues à mettre ta force comme ça, au service des autres. En plus ! Son ton redevint amicale, presque blagueur. Je vais pas me plaindre de voir quelqu’un venir m’alléger le travail ! Héhé
C’est après cela que le le jeune combattant lui révéla son destin d’orphelin abandonné et surtout, que le nom de Lee Yen fut mentionné. Un sourcil surpris vint alors orner le visage du jonin de Seizan no Sato. Et quand son acolyte du jour lui demanda s’il connaissait ce nom, Ganryu ne put que lui répondre après un rire vibrant et sincère :
- Ahahah ! Si je connais Lee Yen ? Tu supposes bien ! Le colosse croisa les bras avant de dévisager Ryuuza avec d’un sourire intéressé. Décidément, tu es plein de surprise toi ! Croiser quelqu’un qui possède du chakra et qui n’est pas soldat c’est une chose ! Qu’il s’agisse en plus d’un élève du grand Lee Yen c’en est une autre. J’ai pas perdu mon temps à venir m’entraîner dans le coin ! Les rencontres valent définitivement la peine ! Ahaha
C’est alors que son interlocuteur commença à l’interroger à propos de l’origine de cette convalescence forcée. D’ordinaire, Ganryu n’aurait justement pas répondu à un indépendant. Après tout, il avait hérité ses blessures lors d’une mission officielle, ce qui ne regardait en rien son jeune camarade. Mais avec l’édit impérial qui venait d’être promulgué, il ne risquait pas grand-chose à se confier. Un air un peu plus sérieux commença alors à habiter le visage du borgne. Le ton de sa voix n’était pas triste pour autant, juste marqué d’une forme de mélancolie :
- Tu as entendu parler du récent Edit impérial contre le culte de Jashin ? Et bien pour la faire court… Disons que j’ai fait partie de l’escouade qui les a fait sortir de leur trou. Il commença à retirer l’épais bandage qui entourait sa taille, dévoilant ainsi une grosse brûlure sur son flanc. Comme tu peux le voir, cette mission a laissé quelque traces. D’où ma « retraite » ici. Puis tout à coup, il envoya une violente tape sur sa blessure, sans broncher pour autant… Mais bon c’est rien ! Ce n’est que le début de ma chasse après tout. Si je flanche pour si peu je ne vais pas aller loin ! Héhé
Bien qu’il n’avait pas de raisons de se méfier de Ryuuza, s’étendre sur le sujet du culte de Jashin lui était difficile. Il avait donc préféré rester légèrement évasif. Même si une complicité manifeste existait entre eux, sa haine envers cette secte était trop profonde pour être partagée comme si de rien était avec Ryuuza. C’est pourquoi, plutôt que de continuer la discussion, le colosse changea de sujet. D’autant qu’avec les résultats plus que fructueux qu’avait eu le combattant en chassant du saumon, leur petit concours de pêche n’avait plus vraiment d’intérêt.
- 17 ?! Fiou ! Laisse tomber, pour en chopper 17 à la canne il faudrait que j’y passe la journée. Il s’inclina légèrement de la tête, un sourire en coin. Je m’avoue vaincu mon gars ! Son regard divagua quelques secondes sur la surface de l’eau. De toute façon, avec tout ce que tu as attrapé, il faut mieux laisser le temps pour les bancs de poissons de regrossir. Pour une pêche réussie, il faut aussi savoir respecter les ressources à notre disposition. Puis lorsqu’il releva le visage pour le tourner vers Ryuzza, son regard était illuminé d’une lueur pleine de défie. Un sourire amical, mais carnassier, accompagnait ses mots :
Dis moi, que dirais tu de troquer notre petit concours de pêche contre un combat amical ? Comme je te le disais, ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur un élève de Lee Yen. Et je dois avouer que je suis très curieux de voir ce que son légendaire enseignement peut donner…
Il porta la main à la garde de son épée avant de la retirer de son dos d’un mouvement bref. Comme si cette immense épes ne pesait quasiment rien. Puis le colosse tourna le dos à Ryuzza avant d’aller la déposer contre un arbre un peu plus loin. Il commença ensuite à rouler des épaules pour s’échauffer. Puis il s’en retourna vers le guerrier, toujours dans l’eau jusqu’à la taille, avant de continuer son propos :
- Bien sûr, je parle d’un combat à mains nues ! S’exclama-t-il en continuant de s’échauffer. Je doute que mon taijutsu arrive à la cheville du tien. Mais qui sait ? Je pourrais te surprendre ! Alors qu’en dis-tu , Tetsu Ryuuza ?
Termina-t-il avant d’aller attendre son acolyte sur le bord le lac, où une petite clairière bien dégagée les attendait pour leur possible duel.
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