Ils n'avaient guère eu une enfance radieuse et légère, cela ne devait pas être le cas du jeune prince. Bien évidemment, ils n'avaient pas le même milieu social, mais tous deux étaient honnis ou quoi qu'il en soit regardé d'un mauvais œil. Rien qu'à l'évocation de leurs noms de famille dans les milieux autorisés remuait un passé sombre et nauséabond que peu avaient l'intention de déterrer. C'était bien évident qu'ils devaient souffrir d'une certaine mauvaise réputation. Pour autant, ce n'était pas pour cela que cela refroidirait la plus âgée des sœurs Watari. Elle n'avait peur de rien, traçant son chemin au sein de ce dangereux bois mortifère qu'était la haute société. Comme toutes ses rencontres importantes, la jeune noble s'était habillée impeccablement d'un kimono sûrement hors de prix. Elle était amenée durant une de ses enquêtes à revoir une connaissance, un ami d'enfance. Ils étaient très rares ceux qu'Hanami approchait sans trop de méfiance avec une certaine aisance. Ce n'était pas de bon aloi que ces deux familles se rapprochent tant, d'autant qu'ils n'étaient en rien responsable en fin de compte. Ils n'étaient que les dépositaires d'un passé houleux les ayant aspergés par simples remous. On ne pouvait les rendre responsable, pour autant, ce poids était tout de même sur leurs épaules et les regards en coin.

Rencontrer Byakuren au bureau d'études des yokais était bien plus neutre que dans un riche palais exposé politiquement. D'autant plus qu'elle y était déjà venue par deux fois, elle était presque une habituée maintenant en ces lieux. Plusieurs noms pendant sa longue enquête à ce propos qui lui avait presque value une mort certaine étaient remontés. La majorité lui avait apporté beaucoup, pourtant, tout n'était pas parfait. Il restait des zones d'ombres et la Watari n'était pas du genre à la demi-mesure. Encore plus assurée que pendant son enfance, celle dont le grand-oncle de la famille avait élevé dans le respect des traditions, la diplomatie, le contrôle de soi, avait poursuivi dans cette voie en l'embrassant en toutes convictions. Si jamais son frère jumeau avait toujours été protecteur envers sa moitié, il ne se destinait guère à prendre la tête du clan, cette voie était toute tracée pour elle. Hanami n'avait pas connaissance si jamais la trahison ou la participation du clan Watari était effective. Cela ne préoccuperait que l'ancienne génération, les ruissellements étaient toujours d'actualité, certes. Sans doute que ce serait mal venu de reconnaître une entente officielle avec cette famille, mais cela ne restait que le jeu de dupe de la haute société. Elle se battait, elle déplaçait ses pions afin de réaffirmer et imposer le clan Watari comme un acteur majeur loin de tout soupçon. C'était une de ses grandes batailles pour elle, pour sa famille et pour l'avenir, malgré leurs activités plus que discutables.

La jeune femme parcourut de nouveau les couloirs de cette assemblée dont les fonds étaient impériaux, comme cela se révélait ironique ! Le plus distrayant serait que Toge rémunère le descendant dissident. Ce serait un joli pied de nez. Elle finit par trouver alors le bureau du Souhei qu'elle avait perdu de vu depuis si longtemps. En refermant la porte et ce malgré l'exiguë de la pièce, Hanami ressentit bien rapidement que la pièce était spéciale. Il n'y avait aucun témoin, alors elle put se fendre d'un sourire franc qui ne paraissait jamais en public et uniquement dans le cadre privé pour des personnes sélectionnées avec grand soin. Ce fut dans ce cadre que la brune accepta l'accolade avec une légère retenue, éducation oblige, mais le ton n'était pas la fumisterie politicienne qu'elle pouvait offrir au tout venant.

Watari Hanami • « Et moi donc, cela fait bien trop longtemps mon ami. Il se porte bien, Kasumi va très bien, tu sais qu'il est moine maintenant, même s'il est bien porté sur la médecine en quelques sortes. Notre famille peut offrir de nombreux services que tu ne trouveras pas dans un magasin de la rue principale de Toge. Nous avons gagné quelques capacités supplémentaires dirons-nous. Mais trêve de tout cela, je ne suis pas ici pour vendre mon clan, tu le connais bien assez. Comment va ton frère ? Que devenez-vous ? »

Demanda alors dans un premier temps Hanami par politesse avant de poursuivre. Il y avait tant à dire dans cette relation que trop brisée.

Watari Hanami • « Il y aura toujours des circonstances dramatiques ou inquiétantes. Il s'agit d'en tirer le maximum selon les situations. Des yokais, des jashinistes, peu importe après tout, nous montrerons simplement à quel point les puissants ne puissent pas se passer de nous. J’ai été nommée chunin il y a peu de temps pour mon travail sur ce dossier. J’ai déjà accumulé beaucoup d’informations, et je compte bien conclure avec un accord avec un kitsune. Cependant, je ne pensais pas trouver ici des informations sur Jashin. »

Concéda alors Hanami avec un léger sourire, ce n’était guère le lieu, ce genre de sujets pouvait même se révéler dangereux, mais elle n’avait peur de rien.

Watari Hanami • « Je suis déjà venue ici, mais maintenant, mes trajets se font rapidement et sans encombre. »

Indiqua alors la noble dame en levant son indexe vers le plafond, apparemment très sérieusement. Elle hocha la tête doucement.

Watari Hanami • « Je préfère travailler avec toi et te faire profiter d’un avancement plutôt qu’un ou une illustre inconnue. Je commence à avoir un grand carnet de contacts intéressants. Des personnes disparaissent de gré ou de force, sont tués, tant que cela n’est pas nous… »

Conclua alors très froidement la phrase, bien détachée, Hanami. Elle était pragmatique, efficace et travaillait avec les personnes utiles. De plus, elle ne se cachait pas plus que cela aux yeux de cet homme.

Watari Hanami • « Moi également, la première série de symbole n’a rien à avoir avec des symboles yokais, ce sont des symboles jashinistes. Moi qui avais espéré trouvé un langage secret de la langue divine qui nous ouvrirait les portes entre les mondes, mais il faut croire que cela devra attendre n’est-ce pas ? »

Hanami sourit amusée à l'idée de s'investir davantage dans la religion. Ce serait vraiment ubuesque, si au moins cela apportait une importance politique, ce serait une certaine motivation, mais moin de là. Porter la tenue traditionnelle de prêtresse lui semblait être un poids bien trop pesant sur ses épaules pour être supportable.

Watari Hanami • « Oui en effet, l'on puit dire que ce n'est pas mon truc. Simplement que mon ego et moi-même devons avoir une certaine aisance de vie que la chasuble ne permet pas. D'autant plus qu'il n'y a que moi et ma petite soeur pour perpétuer le clan. Il va d'ailleurs que je dégote un mari suffisamment malléable et utile, digne de ma personne. Cela risque d'être compliqué.

La pression du pouvoir impérial sur les ordres religieux est également peu agréable, c'est le moins que l'on puisse dire. Tu dois être encore plus surveillé que ma famille. Sans doute que l'entrée dans les hautes fonctions vont être très difficile. Il va falloir s'imposer, c'est ce que j'ai fait déjà pour le titre de chunin que j'ai mérité. Enfin, ce n'est qu'un premier pas, je compte aller bien plus loin.

Tu l'avais déjà bien remarqué, mais les enseignements de notre grand-oncle ont été très présents et complets. Nous n'avons jamais rechigné à la tâche, nous ne pouvons pas nous le permettre vu notre situation. »

Commença à dire la jeune noble avant de poursuivre.

Watari Hanami • « Croyez bien que je me préoccupe davantage des ennemis non déclarés comme le pouvoir impérial ou des jaloux de nos positions que le voile des yokais et des jashinistes que d'autres s'acharnent à agiter jusqu'à rupture de leurs muscles. »

Étonnée, Hanami le montra dans un léger mouvement en arrière, peu habituée à l'exubérance de démonstrations de sentiments.

Watari Hanami • « Restructuration du bureau d'études des yokais ? Comment cela ? Un manque de personnel ? Si ce n'est que cela, ce n'est pas bien grave. J'avais la crainte que le pouvoir change les fonds ou les objectifs de cette institution. Il y a un plan qui me tourne dans la tête, j'ai beaucoup à apporter à ce bureau en termes d'informations, de connaissances, de contacts. Il y a bien entendu les tensions entre Toge et Seizan, mais vu la position du bureau que tu me décris, il y a davantage de chance que le soutiens de Seizan et mon entrée ici se fassent encore plus simplement que je ne le pensais. Je l'ai déjà proposé à mon kage, qui craignait que ce soit impossible ou très difficile. Il ne doit pas être opposé à cela. Nous avons donc un coup à jouer si une petite danse t'intéresse. Je te serais redevable, mais je ne doute pas que l'on trouve quelque chose pour te contenter. »

Indiqua alors la brunette d’une manière assez simplement. Ce n’était qu’un accord, un arrangement comme elle en formait de nombreux à chaque entrevu. Elle ne se déplaçait pas uniquement pour le plaisir, mais pour faire des affaires.

Watari Hanami • « Il s’agit surtout d’être prêt et de pouvoir faire face à toutes ces situations. Nous dirigeants ou futurs responsables, c’est bien notre travail après tout. J’ai été à la cérémonie de ce Hikaru, en effet. Un jonin qui s’est fait tuer par des jashinistes tout simplement parce qu’il a essayé de régler ce souci seul. Ce n’était pas très malin de surestimer ses forces, du coup, il a gâché sa vie pour rien du tout. On a affronté ces mêmes types et tout ce que l’on a pu faire c’est de fuir. Heureusement que j’ai été prudente et préparer correctement notre sortie, sinon, on aurait eu des morts également. »

Répondit alors Hanami d’une froideur et d’un détachement totale. Elle ne semblait ne pas être affecter par la mort de cet homme, comme si cela n’avait aucune importance dans sa vie. C’était sans doute le cas d’ailleurs, et face à son ami d’enfance, elle ne s’en cachait pas. Elle ne jouait pas à un jeu avant de s’être assurer qu’elle gagnerait à la fin. Aucun hasard dans sa vie, tout n’était que calcule peser et étudier.

Watari Hanami • « J’ai accumulé beaucoup d’informations sur les yokais et les jashinistes justement pour être prête. Je continue de croire qu’il y a un minimum de marge de manœuvre de négociation possible. Peut-être pas avec tous, les plus intelligent, pas les fanatiques stupides. »

Hanami hocha la tête doucement.

Watari Hanami • « Je suis d’accord, mais l’extrême majorité des écritures que j’ai trouvé dans ce bureau d’étude de Toge sont en fait une écriture jashaniste. C’est très éloigné des yokais. Alors, je ne sais pas si vous êtes infiltré par ces derniers, mais il va falloir se méfier. Il va falloir récupérer des informations sur la langue divine, car les yokais ont été créé par une kami bien précise, et le mondes des yokais nous ait fermé aujourd’hui. Onogoro n’a qu’une petite partie d’individus yokais sur leurs terres, la grande majorité n’est pas là, et c’est sans doute mieux ainsi. Les humains auraient aucune chance contre des yokais, ils sont en moyenne bien plus puissant. C’est pour cela que les jashinistes peuvent s’agiter, mais ils doivent échouer dans la quête d’ouvrir ces portes entre les mondes ou ce sera la fin. Je baserais mon raisonnement que les symboles que les jashinistes utilisent sont peut-être le langage divin que l’on ignore, même les prêtres. Je leur ai déjà parlé dans de nombreuses villes. Il s’agit également de savoir quelle relation il y a entre les jashinistes et les yokais. Il est possible que l’un ou l’autre s’utilisent. J’aurais préféré affronter des yokais, mais je crains que la menace principale ne soit qu’humaine. »

Watari Hanami • « Vous pouvez fort bien accepter un mariage et prendre une amante si votre cœur vous l'en persuade. Rien ne vous en empêche. Il est bien plus compliqué pour une femme, mais pour vous, sentez-vous y libre je vous rassure. Par la suite, si tu insistes sur ce plan, je vais finir par croire que tu comptes demander ma main à mon grand-oncle, il ferait une de ces têtes ! »

S'amusa à lancer alors Hanami telle une bouteille à la mer, comme pour savoir si du poisson mordait dans ces eaux. Cela ne serait pas complétement stupide même si cela les enfermait dans un scénario pouvant se révéler dangereux. Elle remarqua bien évidemment le "notre cause", symbole d'une volonté de poursuivre un rapprochement net et clair de sa part.

Watari Hanami • « Ce sont toujours les personnes les plus proches qui nous trahissent. Il s'avère nécessaire de se méfier de nos ennemis, mais encore davantage de nos alliés. Pour nous considérer comme une menace et nous garder à l'oeil, je n'ai aucune hésitation à te dire oui bien évidemment. Tout le monde surveille tout le monde dans la haute société et nous d'autant plus encore. Il est si rare de pouvoir enfin baisser notre cuirasse afin de respirer un minimum. J'ai tendance à me méfier des personnes trop aimables, manque d'habitude peut-être. Les kages doivent connaître nos ambitions et de chercher à prendre leurs places. C'est une sorte de jeu de dupe.

En parlant de votre Kage, il faudra que je réussisse à faire suffisamment pression pour m'imposer dans cet établissement. Le seul souci sera de dépasser les clivages entre Toge et Seizan, mais rien d'insurmontable à mes yeux. Il faudrait un accord bilatéral et une réelle implication de Seizan dans cette affaire. Peut-être pourrais-tu essayer de tâter le terrain avec ton kage sur tout cela ? »

Hanami hocha la tête doucement en apparence pensive un bref instant, cependant, ce n'était que pour la forme, car elle avait déjà réfléchi à ces éventualités.

Watari Hanami • « Je ne remarque point tant de différences entre Seizan et Toge en fin de compte. Un rapprochement concret serait profitable à de nombreux point de vue sans oublier une aide de terrain et logistique pour l'étude yokai sur le territoire de Seizan. Un très rare et très ancien reste d'un dard yokai a été découvert par hasard par moi et un membre de ce bureau sur le territoire de Seizan. Je ne doute pas que si nous fouillons avec minutie autour, nous trouvâmes de quoi occuper les chercheurs pendant plusieurs années.

Bien entendu, mon travail pour le bureau et la tenue de nos affaires sont parfaitement compatibles. Sans compter qu'il y a également mon frère jumeau et ma petite soeur qui a dû mal à sortir de sa forge. Je pense surtout à un accord bilatéral entre nos villages qui feraient que je passe souvent ici, mais je n'y vivrais pas non plus. D'autant plus que je voyage en volant maintenant grâce à une invocation, donc ce n'est pas bien difficile. »

Amusée, la jeune noble regarda alors le descendant de la rébellion.

Watari Hanami • « L'Empereur doit déjà serrer les dents à nous voir à nos positions, je suis devenue chunin et je vais arracher le titre de jonin rapidement avec ces accords et d'autres choses. Le pouvoir impérial qui investit des fonds ici n'auront pas le choix vu la désuétude. Ils devront plier, sinon fermer et endroit et je doute que dans les circonstances actuelles ce soir acceptable politiquement. Après tout, à la lumière de nos adversaires, ce lieu est important non ? Nécessité fait loi dit-on. »

Hanami était quelqu'un de pragmatisme. Bien entendu, elle avait été en danger de mort, sa vie avait même été demandé directement par les ennemis. Cependant, elle avait une parfaite confiance en elle-même et ses qualités et atouts. La chunin n'avait pas pu être capable d'écraser ces ennemis là, mais là prochaine fois, elle serait prête.

Watari Hanami • « Nous avons suivi une piste assez simple après avoir sauvé un ninja de Seizan solitaire également. La mission nous a amené jusqu'à un laboratoire clandestin de traffic de corps et d'organes. Cependant si la propriétaire des lieux a demandé ma mort et un autre ninja, elle n'a pas eu son compte. Mes trois jashinistes ont tenté leur chance. Ils étaient vraiment très forts, mais nous avons pu fuir. Quoi qu'il en soit, ma théorie sur les symboles d'ici ce sont vérifiés.

J'ai essayé de négocier, mais je pense qu'il y avait trop de monde présent. Aussi, il faut montrer sa valeur. Ils sont d'une grande puissance, à n'en pas douter. Lun maîtrisait le sable, un autre les genjutsu et le dernier peut utiliser notre sang pour nous faire des dommages. Les plus fanatiques et stupides d'entre eux sont incapables de négociation, mais les plus responsables ce sera possible si nous avons quelque chose à offrir bien entendu. »

Hanami hocha la tête de nouveau lorsque la discussion tourna autour des écritures. Elle avait déjà fait une démonstration intégrale lors de la mission, alors elle serait capable de la refaire.

Watari Hanami • « J'ai des contacts dans tous les serveurs, et l'ordre de Jashin en fait partie également. Si jamais des yokais et ces jashinistes ont la même écriture soit ils sont de connivence soit cela provient du langage divin. Chaque jashiniste se choisit un symbole pour lui-même, il en fait un tatouage sur son corps comme une marque de reconnaissance.

D'après les légendes et les écrits des différents ordres religieux, j'en suis arrivée à la conclusion que quelque chose empêche le voyage entre les mondes. Jashin lui-même se trouve au même endroit que la majeure partie des yokai auprès de leur créatrice divine. Nous n’avons sur Onogoro qu’une toute petite part. C’est là le danger majeur que l’on risque de rencontrer. Il faut organiser le blocage des jashinistes, ils ne peuvent pas libérer l’accès de deux kamis majeurs et d’un flot continu de yokais sur notre monde.

Qui peut me parler en détail de cette histoire de Oni et de parlementassions avec eux ? Une source pareille pourrait bien être intéressant en effet. »

Watari Hanami • « Dans la majorité des grandes familles c'est quelque chose de normal dans la mesure où il n'y a point d'amour dans les relations. Un homme n'aura pas de souci avec l'adultère, tant que la liaison est discrète. Pour la femme, ce n'est guère possible à moins qu'elle soit puissante politiquement. Je ne doute pas que les détracteurs de la montée du clan Watari utiliseront cette excuse tout aussi bonne qu'une autre pour briser mes aspirations. Je ne m'y risquerais pas.

Oui oui, matrilinéaire bien entendu, mon frère jumeau est moine et il ne resterait que ma petite soeur. Je me dois donc de me battre pour le nom des Watari. L'héritière du clan Watari, c'est tout de même plus vendeur. Tu me l'accorderas. Je dois bien t'avouer avoir penser au Dojj, même si je doute qu'il accepte de mettre son nom de côté. Les Usui ? Qui sont-ils ? »

L'autre élément perturbateur était le commerce particulier de son clan, il ne faudrait pas tomber sur quelqu'un de trop manichéen. Elle vieillissait année après année, et il lui faudrait trouver rapidement avant de ne trop faner. C'était terrible à dire où à penser, mais c'était bien le cas. Comme le temps était cruel avec les femmes. Hanami était peut-être dure en affaire, impitoyable, mais elle offrait toujours quelque chose de juste en échange. Elle n'allait pas proposer l'indécence si jamais c'était inacceptable par l'autre partie. Elle avait de réelles avancées, des éléments concrets. De plus, la politique internationale l'intéressait bien évidemment.

Watari Hanami • « Est-ce que tu penses pouvoir me présenter à ton kage pour cette affaire ou préfères-tu utiliser quelqu'un d'autre ? Nous pourrions aller lui parler tous deux dans les prochains jours et tâter le terrain. Dans la mesure des évènements récents, les petites querelles de temples me semble complètement archaïques et caduques. Je ne doute pas que le kage de Seizan soit bien obligé de me nommer rapidement jonin à mesure de mon efficacité. Politiquement parlant, il n'aura pas le choix sans se fâcher avec le clan Watari. De plus, je peux toujours glisser habilement un mariage de sang dans la balance afin d'assurer une alliance. Si cela est profitable pour les deux partis, pourquoi se gêner ? »

Déclara sana hésitation la jeune noble, n'ayant pas peur de parler de la monaitisation de sa propre main. Elle n'y voyait que des avantages en fin de compte, rien de glauque si ce n'était sur le plan du romantisme. Elle n'avait jamais été fleur bleue pour le coup. Il valait mieux frapper à une autre porte.

Watari Hanami • « J'analyse les situations froidement, d'une manière efficace et à toujours être gagnante. Je suis une commerciale en quelque sorte et j'espère une redoutable femme politique. Il me faut plus de puissance afin d'assurer de convaincre les derniers récalcitrants de la bonne marche à suivre. J'ai déjà réussi à procéder à une fusion partielle avec mon invocation. Bientôt, elle sera totale et la puissance dégagée potentielle est colossale. Je reste certaine qu'après avoir démontrer sa force et sa détermination à quelqu'un d'importance auprès des jashinistes, il serait possible de négocier ne privé avec ce dernier sans une oreille attentive des sbires stupides et limités. Je suis d'accord avec toi, l'informations au sujet des portes est important, mais très dangereuse. Cette enquête si elle se fait doit être très limitée afin d'éviter les pertes et le risque.

Tout ce qui est des oni, je ne voudrais pas m'imposer mais bien évidemment je suis intéressé. Tu peux compter sur moi pour être disposé à participer à cette mission mes connaissances dans le langage de mes études sur les yokai seront primordiales je dois vendre ça à ton kage, sans compter mes aptitudes de combat pures. »

Watari Hanami • « Evidemment, n’importe quelle excuse sera utilisée contre nous. Je ne leurs en vaudrais pas vraiment, j’agis de la même manière à leur rencontre. Mes détracteurs seront broyés d’une manière ou d’une autre entre mes doigts délicats. C’est le jeu de notre monde, celui que l’on a accepté d’épouser non ? Je suis en train de me mettre au-devant de la scène politique internationale. Je vais en bousculer bien plus d’un, alors je m’attends à de mauvaises réactions qu’il me faudra mater. J’ai à disposition des moyens défiants toute concurrence. Tu peux me croire sur parole. »

Conclut alors la jeune noble sans chercher à en dire davantage, ce qui était assez clair à propos de ce sujet.

Watari Hanami • « Je ne m’attends pas à épouser un chef ou un héritier de clan, ce serait très clairement surprenant. Shizuka oui oui, je vois qui c’est en effet. Je remarque que tu cherches à faire l’entremetteur maintenant. Shigen, cela me dit quelque chose également, il faudra qu’elle se plie à mes demandes et je négocierais directement avec elle également. Après tout, ce n’est pas l’héritier. J’ai hâte de la rencontrer en tout cas. Tu as des intérêts personnels envers ce clan ? En tout cas, tu pourras me présenter, seulement, il y aura aussi de la concurrence avec d'autres clans. Tu me dis que lui suivra les ordres de sa soeur ? Tu le vends fort bien en tout cas. »

S’amusa alors à dire Hanami avec un léger sourire en coin. Elle ne doutait pas quoi qu'il en soit de la rapidité de sa future promotion, alors qu'elle venait juste d'être nommée Chunin de Seizan. Son appétence se relevait suffisamment important pour viser déjà les étoiles.

Watari Hanami • « Pour ce qui est de l'entrevue, je peux t'assurer qu'il me recevra, car soit l'ombre de la Roche sera avec moi, soit j'en serais l'envoyer. Cependant, si tu lui parles toi avant, cela ne me sera que plus aisé, d'autant plus avec la promesse de mariage entre clans importants. Je connais déjà la position de mon kage, il reste seulement à faire pression sur ceux qui résisteront comme les gens de la noblesse.

La population suivra l'avis de la propagande. La majorité s'en fiche complément et sont bien dépassée par les politique internationale. Tout ce qu'ils veulent ce sont des jeux, du paim et de la sécurité. Il me faudra la position de ton kage afin de le préparer à la négociation. Vu les menaces, ils ne resteront pas sourd à tout cela. »

Hanami était très sûre d'elle-même, de ses capacités et de son potentiel. Elle n'aurait aucune limite si ce n'est ses propres barrières.

Watari Hanami • « Tu m'en vois heureuse alors que tu me compares à cette femme. Pour les personnes les moins fines, j'ai besoin d'une très grande puissance, ce qui arrive déjà, et sera bientôt le cas dans un futur proche. Pour ceux qui sont suffisamment éveillés, ils en ont déjà conscience.

Les plus intelligents survivront, la force aidera si elle est correctement utilisée. Nous devrons imposer notre place de gré ou de force. J'ai un carnet de personnes fort intéressantes pour de nombreuses situations. »

Commença à dire la plus âgée des sœurs Watari alors qu'elle joignait ses mains comme pour receuillir de l'eau. Seulement à la place naquit une manière qui avait l'air d'être presque naturelle. Elle n'était pas qu'une tête, non, et cela faisait sa valeur.


Watari Hanami • « Une mission de Toge, je comprends. Lorsque nos accords seront signés, tu me feras part de tout cela. Les onis sont connus pour être brutaux et pas très fins. Il faudra trouver les bons arguments et ne pas paraître faibles. »

La vengeance était un plat qui se mangeait froid disait-on, et Hanami était entièrement tournée vers cet adage. Si jamais elle gardait le sourire et son calme, ce n'était que pour mieux éparpiller ses adversaires façon puzzle avec une grande satisfaction. Après tout, on pouvait se douter de comment allait réagir la plus âgée des sœurs Watari à une exaction. Il s'avérait nécessaire d'être aussi ferme et brutal que mes autres joueurs de ce jeu de dupe, sinon elle paraîtrait faible voir pire, tendre. Elle pourrait immédiatement déjà entendre la réflexion " ce n'est qu'une femme après tout". Ce genre d'hantise qu'elle désirait fortement éviter. Oui, son appareil reproducteur était à l'intérieur, mais cela ne changerait absolument rien.

Watari Hanami • « si en plus cela te sert quelque part, autant en profiter. Seulement, ce clan ne doit pas se dresser contre nos commerces particuliers si tu vois ce que je veux dire. La justice, le bon droit et les bons sentiments sont des éléments très abstraits et changeants selon le vent. Ils doivent saisir où ils mettent les pieds. Enfin je parle de cela, mais sans les milieux autorisés, pas vraiment de surprise. Ensuite, peut-être que tu apprécies beaucoup les mariages, et puis Kasumi va être certainement ra-vis.   »

S'amusa alors d'une manière très ouvertement ironique. Le cher et tendre risquait d'arriver en terrain très dangereux. Il s'avérait alors un très bon entraînement à la survie. Le souci majeur avec le choix de son mari, c'était qu'il se devait d'être compatible et bien évidemment, il n'était pas question de faire des enfants. Hanami avait presque plus hâte de rencontrer cette Shizuka que son propre mari. Bien sûr, elle coucherait avec lui, c'était le but du mariage de penser à l'avenir, cela ne la dérangeait pas outre mesure, mais entre femmes de pouvoir, elles se comprendraient. Si jamais la brunette avait bien vendu son propre clan, elle attendait de même avec le leur.

Watari Hanami • « Je ne pense pas que de supplémentaires exigences soient nécessaire. Elles vont de soi dans un mariage de notre importance et de ma personnalité. Je recherche une véritable alliance entre deux familles à tous les niveaux. Quel genre de personne est cette Shizuka ?   »

Demanda alors Hanami l'air de rien.

Watari Hanami • « Naviguer en eaux dangereuses et mouvementés est une spécialité au sein de nos familles, n'est-ce pas ? Comme tout à chacun, il est nécessaire de creuser sa place de forces, personne ne nous attend, mais il est vrai que dans notre cas particulier, cela nécessite un certain doigté. La monté en puissance de nos clans va en déranger certains et cela doit déjà être le cas. Ils prendront comme excuse la soit disante trahison, c'est un sujet comme un autre après tout dans ce domaine.   »

L'héritière du clan Watari ne doutait pas que le Seizankage la choisisse pour l'opération de rapprochement entre les deux villages. Elle était la mieux placer, et la plus désireuse. Elle ne pensait pas que l'ombre du village ait un aprioris envers son clan de part l'ancienneté des Watari sur les terres des montagnes bleues. Sans doute qu'elle serait seule pour les travaux préparatoires, mais il était certains qu'il viendrait lui-même afin de recoltzr tout ce qui avait été semé. Cela la placerait alors dans une excellente position de force pour la suite des événements. Le mariage d'un clan majeur en plus, ce n'était que pour la bonne société.


Watari Hanami • « J'en ai déjà parlé avec mon kage, il est intéressé, mais craint une tension entre les villages, et je suis là pour ça.

À propos de la population, cela demande qu'une présentation. Même en disant la vérité cette fois-ci, je pourrais même utiliser la carte de la sécurité pour les convaincre à me soutenir. Les gens ne désirent que peu de choses en fin de compte, de la sécurité, de quoi manger et parfois de la distraction. Ce n'est pas si difficile de tenir une masse de personnes. Même la liberté, des égalités, tout cela est très secondaires. S'en est même amusant.

De plus avec le mariage, ils se sentiront concernés. Je ne pense pas que cela soit nécessaire qu'il change de région d'attachement dans l'armée. Nous verrons avec les kages. Qu'il ne soit pas de Toge, c'est étrange, il y a une explication particulière ?     »

Demanda alors Hanami assez curieuse pour le coup. Elle fit un léger geste de la main face à la mise en garde de ne pas pêcher par orgueil. Elle l'avait mainte fois entendu de la part de beaucoup de personnes. Elle préféra ne pas y répondre davantage. La jeune noble sourit légèrement amusée.

Watari Hanami • « Le clan Kara ... Oui, une connaissance depuis ma naissance. Il faudrait que je la rencontre de nouveau. Sa famille à une mentalité très particulière, comme une justice et une droite tout aussi exacerbées comme son envie ou besoin de rester dans l'ombre et discrète. Je vais m'en assurer justement, ils sont plutôt particulier mais quand même isolé et très peu. Je devrais trouver un terrain d'entente.   »

Watari Hanami • « Comme tous les clans je te dirais. On essaye tous d'aller plus loin, plus rentable, plus de pouvoir, plus. Je devrais au moins faire vaguement allusion de la particularité de certains de nos commerces. Il me semblerait en effet que cette charmante demoiselle me ressemble davantage qu'espérer. Nous verrons bien comment cela se goupille ou non. Vous pourriez arranger une entrevue rapide dans mes jours à venir ? Mais j'imagine que vous aviez déjà prévu cela ou au moins lui en parler n'est-ce pas ? On a besoin de poser des barrières contre l'adversité et l'agressivité des autres lorsque l'on dirige quoi que ce soit. »

Hanami semblait avoir trouver en cette Shizuka nombre de points communs avant même de la rencontrer, d'après le tableau peint par son ami d'enfance en tout cas. Elle se méfierait tout de même, car si elle venait à se croiser elle-même, la jeune noble savait à quel point il était nécessaire de se méfier de la roublardise de cette personne.

Watari Hanami • « Je suis bien d'accord, cela ne pourrait que faire admettre la position et notre place dans la haute société. Nous aurons ainsi accès à de nouveaux ennemis, mais c'est le jeu n'est-ce pas ? Qui sait, je me découvrirais peut-être un grand amour à ce petit frère, mais je n'ai jamais été guère romantique. Peu le loisir et le temps pour cela, et encore moins l'éducation dans un monde d'hommes qu'a été le miens.

Pour ce qui est de Kasumi, nous sommes frères jumeaux, nous sommes très possessifs l'un envers l'autre. Malgré tout, il a conscience que ce moment allait arriver pour ma part. Son choix de la voie monacale rend ma méfiance de la gente féminine qui lui tournerait autour plus limité. Je dois bien l'avouer, c'est plus simple pour moi. »

Tenta alors d'expliquer Hanami sur cette relation ambivalente particulière, même si pour les deux faces d'une même pièce s'avérait naturelles depuis longtemps pour le duo. Quoi de plus normal lorsqu'ils étaient si liés depuis toujours. Une sorte de fusion stricte entre deux êtres ayant partagé le même ventre.

Watari Hanami • « La folie ? Eh bien, espérons que ce ne serait pas de famille. En voilà une sombre histoire, mais au moins il est en vie. A-t-il été éduqué comme une personne de la haute société ou comme un simple homme du peuple ? Je suis l'héritière du clan naturelle pour ma part depuis que mon frère a choisi une autre voie, même si je ne vois pas une seule seconde une guerre entre nous de toute façon, même pour ce sujet. Les choses sont assez claires et organisées. Perdre des êtres chers est une spécialité du clan Watari malheureusement. Cependant, cela nous rend que plus fort et résistant. Si nous nous marions, Shingen devra prendre une place importante dans la politique et un investissement de sa part. Je ne cherche pas un pastiche masculin pour prouver quoi que ce soit. Ce serait davantage envers Shizuka que je devrais poser ce type de questions. Tu te doutes tout de même qu'il n'y a personne d'inutile dans notre famille. »

Hanami n'avait pas le temps de former un mari à la bonne société, aux règles, aux pièges à éviter. Elle attendait quelqu’un d’efficace, d’utile et de représentatif qu’elle pourrait envoyer aux rendez-vous où elle ne pourrait aller. Bien entendu, la plus âgée des sœurs Watari avait conscience qu’elle devrait gérer la famille et le passé de l’autre clan. Cela fera parti des questions pour la grande sœur assurément.

Watari Hanami • « Ca, c’est évident, je connais la seule représentante du clan Nara depuis l’enfance. Nous ne sommes pas en très bon terme, mais bon, les affaires, on se moque bien de l’avis sur untel ou untel. Il est prévu que je trouve une astuce pour la voir sans qu’elle m’évite, je dois mettre tout cela au clair et au pas. Je ne vais pas m’embêter avec un clan d’une seule personne quand même ? Je ne vois pas comment elle pourrait se permettre de rester si isolée. Cette position est intenable. »

Watari Hanami • « Oui je vois, alors de ce côté ci pas de soucis, c'est certain. Ma famille propose ce même type de services. Bien entendu, si jamais on tombe sur un yokai aux capacités particulièrement utiles, cela sera d'un grand bénéfice. Par contre, je pense avoir déjà longuement parler avec son frère totalement par hasard. Si c'est le même dont je pense, c'est un moine aux yeux dorés et un problème avec son père prolifique en progénitures. Le père est quelqu'un de violent et puissant politiquement, de ce que je crois savoir du moins. Apparemment, il a un certain succès avec les femmes, il n'est pas laid, j'entends, mais je doute qu'il accepte sans compter sur passif et son statut d'enfant illégitime. Cela est problématique. D'autant plus qu'il ne désirait pas être connu et pense que je deviendrais la cible de son père.

Cela n'interdit pas de rencontrer cette Shizuka, avant mon départ, cela me convient. Je voyage désormais très rapidement, mais tout de même. Si vous venez sur mes terres, je vous accueillerai également avec plaisir. »

Indiqua alors la jeune noble totalement décomplexée à propos de la situation. Elle doutait de ce mariage, même, cela ne correspondait en rien à la description du moine de sa soeur, seul contact vers sa noble famille visiblement. D'autant plus que ce Shingen était intelligent et sans doute révolté dans son genre. Elle n'avait même pas parler de cette marque particulière, qui pouvait amener à la méfiance. Ce n'était qu'un détail sur le moment. Hanami se retrouva bien hilare lorsqu'elle entendit que les mauvaises intentions des autres seraient une preuve de réussite.

Watari Hanami • « Oui, en effet, tu as bien raison pour le coup. C'est tout à fait cela. Nos mariages et nouvelles positions vont également attirer l'attention. Il faudra travailler de concert à contrôler la situation d'une manière ou d'une autre. Si jamais cela se fait, je ne doute pas des qualités de Shigen. Je lui ais suffisamment parler de divers sujets intellectuels. Même si je pense qu'il doit se méfier de moi, sans doute à raison d'ailleurs.

Je m'attends à certaines réactions de mon cher frère. Mon cher et tendre mari a intérêt d'être parfait, la moindre imperfection pourrait bien provoquer son sentiment de protection à mon égard. D'ailleurs, je doute fortement qu'il quitte les ordres pour une vie maritale, il est fort fidèle. Quant à ta sœur, il va bien falloir que cela arrive un jour. C'est le destin des enfants et d'autant plus nobles. Faut-il également réfléchir à un bon parti ? »

Demanda alors Hanami à son interlocuteur, assez curieuse de sa réaction. Est-ce que devant l'épreuve allait-il reculer ? Il n'y croyait pas vraiment, ce n'était pas le genre, mais lorsque l'on touchait à la fibre familiale, on pouvait avoir des surprises.

Watari Hanami • « J'ai eu la version du fils quant aux aventures malencontreuses se sa mère. Peut-être que sa mémoire à modifier la situation afin que cela soit davantage acceptable ? Jia hâte d'avoir la version de la sœur. Pour le père, s'il faut le briser et s'en débarrasser, de ce que l'on m'a expliqué, ce ne serait pas une perte pour l'humanité. »

Commenta alors assez froidement sur des méthodes assez définitives la jeune femme, qui ne craignait pas de se salir les mains.

Watari Hanami • « Je crains que la réaction de la Kara soit aisée à deviner, mais qui sait ? Peut-être va-t-elle réussir à me surprendre ? Je crains qu'elle m'ait jamais vraiment apprécié, mais bon
Les affaires et les sentiments personnels n'ont rien à voir. Je doute fortement qu'elle accepte une alliance, déjà si j'obtiens la neutralité ce sera un bon début. »

La disparition de ce père pesant et abjecte devait être sans doute envisager. Ce serait une bonne chose pour Onogoro. Vous le trouvez horrible ? Sans doute que les victimes de cet homme n'en diraient pas davantage. Si l'occasion se présente, il faudrait la saisir. Pauvre Shizuka qui devait assumée cet héritage si lourd. À côté, celui des Watari paraissait bien léger. Aucun intérêt à côtoyer directement cet homme, de ce qu'elle avait entendu parler.

Watari Hanami • « Oui, certes, je veux bien le concéder, il reste légitime à n'en pas douter même s'il aime à penser qu'il serait en danger s'il venait à être connu. Shingen a une particularité tout de même assez atypique. Il faudra comprendre d'où cela peut venir. Bien entendu oui, je ne peux me permettre de me marier avec un pouilleux. Je n'ai pas le choix de me marier qu'avec un noble. Il est juste que le père pourrait tenter quelque chose afin de récupérer des avantages, il faudra s’occuper de lui si jamais il ose. Ne raconte pas trop à Shizuka, laisse-moi donc de quoi dire tout de même. »

Commenta alors souriante la jeune noble envers son ami d’enfance. Bien entendu, le discours était double, mais elle n’en doutait pas qu’il n’avait pas besoin de davantage d’explications. Elle sourit amusée, penchant un peu la tête.

Watari Hanami • « Compatible …. Tous les humains le sont entre eux, après, ce n’est que de la politique et de la volonté. On ne parle pas d’amour ou de possibilités, juste de l’intérêt. Je lui donnerais sans doute plusieurs enfants et il se pourrait qu’il apprécie la manœuvre. Les hommes ne semblent guère très difficiles à contenter à ce niveau-là.

Quoi qu’il en soit, il sera sans doute fort étonné peut être même horrifier de la manière dont nous traitons nos affaires. Cela peut paraitre amorale pour certains néophytes, pourtant, c’est ainsi que le monde vit depuis toujours. En tout cas, oui, il sera aux premières loges afin de profiter de mon savoir sur les yokais et de ma future relation avec le ou la kitsune que je rencontrerais. Je ne doute pas de cette capacité. Il se retrouve donc exposé au monde de la noblesse avec son cœur romantique, le pauvre. Il va vite déchanter. Il lui faudra un guide afin de ne pas couler. »

Hanami fit un léger mouvement de la main vers son vis-à-vis. C’était une évidence à ses yeux, elle était bien placée pour savoir qu’homme comme femme de la noblesse avait certains devoirs. De son côté, c’était aisé avec son frère jumeau, il ne risquait pas d’aller conter fleurette. Pour sa petite sœur, cela allait être compliqué vu son caractère, mais il fallait la préparer également.

Watari Hanami • « Oui, il le faudra bien. Même, c’est important qu’elle s’y prépare dès maintenant. Ce n’est pas la peine de la voir effaroucher à l’idée qu’un homme l’approche, son mari de surcroit. Tu veux que je lui parle ? On pourra bien trouver quelqu’un de suffisamment qualitatif afin qu’il ne finisse pas en petits morceaux dans un port. »

Hanami elle-même avait chasser durement certains prétendants, qui avaient cru pouvoir avoir une quelconque main mise sur sa personne. Des faibles, des stupides males imprudents, cela en était presque amusant en y repensant. Ressemblait-elle réellement à une petite fleur fragile ? Selon la théorie de Shingen, elle connaissait bien son histoire, et surtout celle de sa mère. Il devait en garder une certaine amertume.

Watari Hanami • « Et bien parfait, si jamais on doit se débarrasser de lui, autant faire accuser une autre personne dérangeante de nos répertoires. C’est comme cela que ça fonctionne non ? Cela ne me dérange pas, mais bon, je ne cours pas après les disparitions. Un homme de son expérience saura où il peut aller et jusqu’où. On ne vit pas si vieux sans une certaine expérience de la vie. Les Kara sont nobles, droits, tout ce que l’on veut, mais effectivement, pour le côté pratique, il n’y a plus personne. Tout ne peut se régler de la bonne façon dans la lumière, mais que veux-tu, on ne va pas les changer aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, je ne doute pas de trouver les mots afin de nous faire comprendre de cette Kara. Je ne m’en fais pas. »

Voyant la réaction de son ami, Hanami se releva un petit peu plus faisant mine d’un départ imminent. Elle prenait sur elle par politesse ce besoin, dans la situation.

Watari Hanami • « Bien, le temps file, mais je vais rester en ville quelque temps. Cela a été très agréable de te revoir après tout ce temps. Promets-moi que l’on se reverra avant que plusieurs années hm ? »

Déclara amusée alors la jeune femme, souriante en se relevant.