# Ulineun hwaleul naenda ft. Nagisa Lun 3 Oct - 20:31
La religion. Une foutaise inventée par des sociopathes en manque d’affection, dans le but de combler un vide sentimental par une entité divine inexistante. C’est ainsi que Kenryoku voyait ces individus fanatiques. Certains étaient même capables de se sacrifier pour cette entité impalpable. Il ne pouvait prouver l’existence de ces divinités mais pourtant ils y croyaient tous dur comme fer à ces simagrés. Le métisse avait foi qu’en une seule personne : il s’agissait de lui-même. Aucune autre personne ne devait prévaloir sur lui-même. En cas d’échec ou de réussite, il était le seul à avoir le pouvoir de changer les choses - en aucun cas une personne tirée d’une imagination d’un fou furieux.
Cette folie à l’unisson d’un groupe d'individus semblait tout de même intriguée le jeune homme métisse. C’est pour cela qu’il s’était aventuré au temple du soleil de Sakyuu afin de glaner quelques informations quant aux origines de la déesse Amaterasu et savoir pourquoi il y avait - pour certains - une certaine admiration envers elle… Pourquoi le peuple ne décidait pas en fonction d’eux et de la croyance qu’ils investissent en eux-mêmes ? Ce côté divinatoire ne faisait que nourrir la haine qu’il avait envers ce village. Bien plus que cela même, il détestait tout type de religion.
Pour autant, il était là. Au temple. Debout et immobile face à l’architecture - de qualité soyons honnête - de ce-dernier tout en contemplant certains croyants qui - eux - médités et priés cette entité invisible et inexistante. Tout en se râclant la gorge, il cracha un molard à même le sol et un air de dégoût se dessina sur son visage. Une petite remontée gastrique - preuve d’une haine profonde - vint même chatouiller son oesophage. Secouant sa tête, il n’avait qu’une envie, détruire chaque immense poteau dont la vie se résume à tenir l’immensité architecturale du site.
Bref. L’envie de vomir et celle de détruire se faisant un peu trop grande au point que se retenir commençait à être difficile, il se devait de quitter les lieux rapidement. Il tourna les talons et rebroussa chemin pour être désormais à l’extérieur du Temple, sous un soleil de plomb qui illuminait son crâne à moitié chauve tandis qu’une fine brise de vent fit danser les mèches de sa crête. Une longue expiration, les bras partirent en arrière tandis qu’il gonfla la poitrine. Un craquement intercostal libéra sa respiration et ses doigts s’entremêlèrent pour craquer à l’unisson sous un écho parfait porté par le vent.
Un soupire plus tard, il observait l’horizon jusqu’à en oublier l’amertume de la religion. Ses pieds vinrent jouer avec le sable, ses orteils profitant de chaque grain qui s’immiscaient entre eux, il commença à bailler avant de briser le silence par sa voix grave et pleine d’assurance.
Cette folie à l’unisson d’un groupe d'individus semblait tout de même intriguée le jeune homme métisse. C’est pour cela qu’il s’était aventuré au temple du soleil de Sakyuu afin de glaner quelques informations quant aux origines de la déesse Amaterasu et savoir pourquoi il y avait - pour certains - une certaine admiration envers elle… Pourquoi le peuple ne décidait pas en fonction d’eux et de la croyance qu’ils investissent en eux-mêmes ? Ce côté divinatoire ne faisait que nourrir la haine qu’il avait envers ce village. Bien plus que cela même, il détestait tout type de religion.
Pour autant, il était là. Au temple. Debout et immobile face à l’architecture - de qualité soyons honnête - de ce-dernier tout en contemplant certains croyants qui - eux - médités et priés cette entité invisible et inexistante. Tout en se râclant la gorge, il cracha un molard à même le sol et un air de dégoût se dessina sur son visage. Une petite remontée gastrique - preuve d’une haine profonde - vint même chatouiller son oesophage. Secouant sa tête, il n’avait qu’une envie, détruire chaque immense poteau dont la vie se résume à tenir l’immensité architecturale du site.
Bref. L’envie de vomir et celle de détruire se faisant un peu trop grande au point que se retenir commençait à être difficile, il se devait de quitter les lieux rapidement. Il tourna les talons et rebroussa chemin pour être désormais à l’extérieur du Temple, sous un soleil de plomb qui illuminait son crâne à moitié chauve tandis qu’une fine brise de vent fit danser les mèches de sa crête. Une longue expiration, les bras partirent en arrière tandis qu’il gonfla la poitrine. Un craquement intercostal libéra sa respiration et ses doigts s’entremêlèrent pour craquer à l’unisson sous un écho parfait porté par le vent.
Un soupire plus tard, il observait l’horizon jusqu’à en oublier l’amertume de la religion. Ses pieds vinrent jouer avec le sable, ses orteils profitant de chaque grain qui s’immiscaient entre eux, il commença à bailler avant de briser le silence par sa voix grave et pleine d’assurance.
“On se fait chier…”
# Re: Ulineun hwaleul naenda ft. Nagisa Mar 4 Oct - 0:00
Nagisa était entrée dans le temple quelques heures plus tôt. Elle venait y prier régulièrement pour montrer qu'elle était dévote et avoir une pensée pour son frère... ou plutôt elle-même. Inimaginable penser que de devoir prononcer son propre prénom et en pleurer la mort, alors que depuis temps d'année le corps de son frère reposait dans une tombe qui n'aimait pas la sienne. C'était une faute qu'elle réparerait avant la fin, une chose qu'elle devrait corriger pour que la vérité éclatât. Seulement, comme elle ne cessait de se le marteler pour calmer ses impatiences, elle devait attendre. Encore. Ce n'était pas l'heure du grand Éveil, mais il saurait venir.
La sombre Fujimoto acceptait donc l'hérésie de perpétuer le culte de la déesse du soleil, elle qui ne la convainquait plus de rien. Si son frère avait vécu, peut-être qu'il en aurait été autrement, mais cette pensée lui semblait assez déplorable. Impossible maintenant que son regard était tourné vers Jashin, maintenant qu'elle savait et qu'elle avait entraperçu le tréfonds perfide de l'âme humaine. Il était le seul et unique libérateur.
La sakyuujin avait fait en sorte de n'adresser la parole à personne ou le moins possible. Elle n'avait pas envie de philosopher, de conduire des conversations hypocrites avec des gens qu'elle méprisait au plus profond d'elle-même. Ces moines, ses langues acérées, ne proféraient que des paroles empoisonnées, des mots milieux qui endormiraient la collectivité et offrir une bonne conscience achetée aux prix de ridicule promesse de salut. Aucun ne touchait du doigts la vérité unique, aucun ne savait que la véritable libération, la véritable miséricorde se trouvait dans la purge de tout ce qui était vice : l'humanité.
Mais qu'importait la colère qui la consumait déjà depuis longtemps, sa pâle figure émaciée ne traduisait rien de cette rage silencieuse. Elle ne souriait quasiment jamais ou seulement en de rares occasions pour souligner l'ironie ou le cynisme d'une situation. Pourtant, parfois, ses gestes et ses attitudes étaient capables de dégager une tendresse curieuse pour quelques individus. Une main tendue, mais qui pouvait tout aussi bien brandir une lame. Elle était un paradoxe à elle-seule, coincée entre deux mondes, celui de son devoir et de ses convictions.
Quittant le temple d'un pas serein, ce fut à ce moment-là que le chemin de Nagisa fut involontairement barrée par la silhouette d'un homme plutôt... atypique. Bien qu'elle n'était pas en position de juger, elle ne put se retenir de se racler la gorge lorsque l'homme devant elle se laissa aller.
" Il y a pourtant beaucoup à faire. "
La voix grave de la jonin résonna sombrement.
" Mais je suppose que cela doit dépendre de vos goûts en matière d'activité. "
Oui, il y avait toujours à faire, Jashin en était le plus grand témoin.
La sombre Fujimoto acceptait donc l'hérésie de perpétuer le culte de la déesse du soleil, elle qui ne la convainquait plus de rien. Si son frère avait vécu, peut-être qu'il en aurait été autrement, mais cette pensée lui semblait assez déplorable. Impossible maintenant que son regard était tourné vers Jashin, maintenant qu'elle savait et qu'elle avait entraperçu le tréfonds perfide de l'âme humaine. Il était le seul et unique libérateur.
La sakyuujin avait fait en sorte de n'adresser la parole à personne ou le moins possible. Elle n'avait pas envie de philosopher, de conduire des conversations hypocrites avec des gens qu'elle méprisait au plus profond d'elle-même. Ces moines, ses langues acérées, ne proféraient que des paroles empoisonnées, des mots milieux qui endormiraient la collectivité et offrir une bonne conscience achetée aux prix de ridicule promesse de salut. Aucun ne touchait du doigts la vérité unique, aucun ne savait que la véritable libération, la véritable miséricorde se trouvait dans la purge de tout ce qui était vice : l'humanité.
Mais qu'importait la colère qui la consumait déjà depuis longtemps, sa pâle figure émaciée ne traduisait rien de cette rage silencieuse. Elle ne souriait quasiment jamais ou seulement en de rares occasions pour souligner l'ironie ou le cynisme d'une situation. Pourtant, parfois, ses gestes et ses attitudes étaient capables de dégager une tendresse curieuse pour quelques individus. Une main tendue, mais qui pouvait tout aussi bien brandir une lame. Elle était un paradoxe à elle-seule, coincée entre deux mondes, celui de son devoir et de ses convictions.
Quittant le temple d'un pas serein, ce fut à ce moment-là que le chemin de Nagisa fut involontairement barrée par la silhouette d'un homme plutôt... atypique. Bien qu'elle n'était pas en position de juger, elle ne put se retenir de se racler la gorge lorsque l'homme devant elle se laissa aller.
" Il y a pourtant beaucoup à faire. "
La voix grave de la jonin résonna sombrement.
" Mais je suppose que cela doit dépendre de vos goûts en matière d'activité. "
Oui, il y avait toujours à faire, Jashin en était le plus grand témoin.
# Re: Ulineun hwaleul naenda ft. Nagisa Mar 4 Oct - 20:53
Une toux vint sortir le demi chauve d’un ennui total. Il se retourna et aperçut enfin la silhouette de celui l’ayant sorti de ses pensées. Un regard de haut en bas afin de contempler la personne se trouvant face à lui tandis qu’il tentait de connaître l’identité de cet étrange personnage. Un sourcil se leva, mais la réponse qui se trouvait sur le bout de sa langue ne réussit à s’échapper.
Les politesses et autres bonnes manières ne faisaient pas partie des us et coutumes de ce métisse dont l’unique passion était de se battre. Se battre sans même connaître l’issue du combat : s’il perdait, il estimait avoir appris bien que son égo en prenne un coup. S’il gagnait, il ne pouvait en être heureux car il prétendait que c’était une évidence. Une fierté sans commune mesure qu’il ne cachait pas par cette attitude égocentrique et narcissique.
Une vraie question finalement. Par son désintérêt pour le village, Kenryoku n’avait finalement que très peu d'idées sur quoi faire au sein du désert. Aussi préférait-il critiquer et s'entraîner dans son coin sans s’impliquer dans le village. Un village d’ailleurs qu’il voulait quitter dans les plus brefs délais ! Mais vous vous en doutez : déserter un village n’était pas une chose que l’on peut réaliser du jour au lendemain. Cela demande une certaine préparation et le Colosse était en plein dedans…
Revenons-en à nos moutons ! Ce garçon maigrichon avait une allure plutôt fatiguée. Il semblait être épuisé. Peut-être était-ce les cernes ornant les contours de ses yeux ? Etait-ce du maquillage ? Ce garçonnet jouait-il de son pinceau pour améliorer son faciès ? Une multitude de questions qui fusent en Kenryoku mais dont il ne prêtait finalement aucune attention. Il voulait en savoir plus sur lui. Il voulait connaître son histoire. Aussi, après avoir fait craquer l’ensemble de son système osseux tant l’envie de se dégourdir les membres était intense, il décida de s’asseoir en position lotus sur le sable. Les avant bras posait sur ses genoux, les mains dans le vide tandis que le bout de ses doigts touchaient le sable, il reprit la parole.
“Je ne sais plus qui tu es. Mais il me semble que tu es gradé dans la hiérarchie… C’est l’unique information dont j’arrive à me rappeler.”
Les politesses et autres bonnes manières ne faisaient pas partie des us et coutumes de ce métisse dont l’unique passion était de se battre. Se battre sans même connaître l’issue du combat : s’il perdait, il estimait avoir appris bien que son égo en prenne un coup. S’il gagnait, il ne pouvait en être heureux car il prétendait que c’était une évidence. Une fierté sans commune mesure qu’il ne cachait pas par cette attitude égocentrique et narcissique.
“Peu importe l’activité en soi. Tant qu’elle stimule les muscles et qu’elle nous permet d’apprendre, j’en viens.” Dit-il tout en faisant craquer son cou. “Et toi ? Quelle activité étais-tu en train de faire ?”
Une vraie question finalement. Par son désintérêt pour le village, Kenryoku n’avait finalement que très peu d'idées sur quoi faire au sein du désert. Aussi préférait-il critiquer et s'entraîner dans son coin sans s’impliquer dans le village. Un village d’ailleurs qu’il voulait quitter dans les plus brefs délais ! Mais vous vous en doutez : déserter un village n’était pas une chose que l’on peut réaliser du jour au lendemain. Cela demande une certaine préparation et le Colosse était en plein dedans…
Revenons-en à nos moutons ! Ce garçon maigrichon avait une allure plutôt fatiguée. Il semblait être épuisé. Peut-être était-ce les cernes ornant les contours de ses yeux ? Etait-ce du maquillage ? Ce garçonnet jouait-il de son pinceau pour améliorer son faciès ? Une multitude de questions qui fusent en Kenryoku mais dont il ne prêtait finalement aucune attention. Il voulait en savoir plus sur lui. Il voulait connaître son histoire. Aussi, après avoir fait craquer l’ensemble de son système osseux tant l’envie de se dégourdir les membres était intense, il décida de s’asseoir en position lotus sur le sable. Les avant bras posait sur ses genoux, les mains dans le vide tandis que le bout de ses doigts touchaient le sable, il reprit la parole.
“Pour être honnête, tu m’intrigues un peu.” Fit-il tout en se grattant l’arrière de la tête. “J’aimerais en savoir plus sur toi.” Sans se relever, il eut tout de même un geste de politesse envers ce maigrichon personnage. Sa main tendue, il décida tout de même de le saluer. “Au passage, je m’appelle Kenryoku. Salut !”
# Re: Ulineun hwaleul naenda ft. Nagisa Dim 16 Oct - 23:15
Les yeux verts de Nagisa se mirent subitement à juger l'homme qui lui parlait si familièrement. Devait-elle être étonnée ? Malheureusement non. Il y avait pléthore de ce genre d'énergumène dans l'armée de Sakyuu, à son grand dam. Tout le monde ne pouvait prétendre avoir eu une bonne éducation... mais cela ne faisait pas forcément les hommes. Elle savait mieux que quiconque qu'il ne fallait pas juger un livre à sa reliure. Toutefois, elle ne pouvait nier que son égo fut un peu heurté.
" Il est vrai. Je suis jonin et je suis malheureusement obligé de reconnaître que je suis un homme assez discret. "
Autant conserver son honneur de haut gradé par la pirouette de sa discrétion. Il fallait dire qu'il n'y avait pas là non plus un mensonge. Nagisa ne faisait que très peu parler d'elle, elle était un bon soldat, elle faisait son travail efficacement sans faire de vague. Par contre, lorsque l'inconnu expliqua le genre d'activité qu'il aimait à pratiquer, la sakyuujin eut un haussement de sourcil. C'était un gorille. Ceci expliquait cela.
" Je vois. Un homme de contact. Vous devez donc apprécier le terrain d'entrainement plus que nul autre. Quant à moi, je suis plus le genre de personne à faire fonctionner sa tête, bien que les bras doivent suivre. "
Nagisa tapota de son index sa tempe, tout en sous-entendant aussi subtilement qu'elle était marionnettiste. Elle aspirait à devenir forte dans ce domaine, mais elle avait beaucoup de chemin à parcourir. Elle le reconnaissait... si la vie lui permettait, elle essaierait de dépasser le Kage lui-même. L'ambition n'avait pas à avoir de limite après tout.
" Ma présence ici ? Je suis venu me recueillir au nom de mon Père. Ce dernier n'est plus en capacité de bouger. "
La jeune femme aurait très bien pu l'amener, le traîner dans son fauteuil roulant, mais cela était hors de question qu'elle s'abaissa elle-même à le faire. Puisque ce dernier avait jeté la honte sur le clan Fujimoto, il lui était apparu bien plus raisonnable qu'il ne pointa pas son nez à l'extérieur... et de lui-même, avec le peu de conscience qui lui restait, son orgueil suffisait à le rendre raisonnable.
Mais alors que Nagisa demeurait fidèle à elle-même, voilà que l'étrange sakyuujin lui tendit subitement la main, se présentant enfin. Si ce dernier aurait dû commencer par là, elle apprécia qu'il se rattrapa. Acceptant sa poigne, elle la serra le plus virilement possible.
" Je suis Fujimoto Nagisa. Enchanté, Kenryoku-san. "
Relâchant sa main, elle se rendit compte que ce dernier avait une poigne de fer comparée à la sienne. Elle ne cacha pas que ce fut un peu douloureux en se massant les doigts.
" Aux risques de vous décevoir Kenryoku-san, je suis un homme terriblement ennuyeux. Je passe nombres de mes journées dans les rapports militaires... bien qu'il m'arrive bien évidemment de m'entraîner. Avec des marionnettes par contre. Je n'ai pas la chance d'avoir un physique aussi robuste que le vôtre. "
La jonin n'avait aucun mal avec son physique, ou tout du moins, "Nagisa" n'avait aucun problème avec la finesse de sa stature. Elle jouait ainsi à faire de lui un soldat plus habile que fort. Cela valait ce que ça valait.
" Il est vrai. Je suis jonin et je suis malheureusement obligé de reconnaître que je suis un homme assez discret. "
Autant conserver son honneur de haut gradé par la pirouette de sa discrétion. Il fallait dire qu'il n'y avait pas là non plus un mensonge. Nagisa ne faisait que très peu parler d'elle, elle était un bon soldat, elle faisait son travail efficacement sans faire de vague. Par contre, lorsque l'inconnu expliqua le genre d'activité qu'il aimait à pratiquer, la sakyuujin eut un haussement de sourcil. C'était un gorille. Ceci expliquait cela.
" Je vois. Un homme de contact. Vous devez donc apprécier le terrain d'entrainement plus que nul autre. Quant à moi, je suis plus le genre de personne à faire fonctionner sa tête, bien que les bras doivent suivre. "
Nagisa tapota de son index sa tempe, tout en sous-entendant aussi subtilement qu'elle était marionnettiste. Elle aspirait à devenir forte dans ce domaine, mais elle avait beaucoup de chemin à parcourir. Elle le reconnaissait... si la vie lui permettait, elle essaierait de dépasser le Kage lui-même. L'ambition n'avait pas à avoir de limite après tout.
" Ma présence ici ? Je suis venu me recueillir au nom de mon Père. Ce dernier n'est plus en capacité de bouger. "
La jeune femme aurait très bien pu l'amener, le traîner dans son fauteuil roulant, mais cela était hors de question qu'elle s'abaissa elle-même à le faire. Puisque ce dernier avait jeté la honte sur le clan Fujimoto, il lui était apparu bien plus raisonnable qu'il ne pointa pas son nez à l'extérieur... et de lui-même, avec le peu de conscience qui lui restait, son orgueil suffisait à le rendre raisonnable.
Mais alors que Nagisa demeurait fidèle à elle-même, voilà que l'étrange sakyuujin lui tendit subitement la main, se présentant enfin. Si ce dernier aurait dû commencer par là, elle apprécia qu'il se rattrapa. Acceptant sa poigne, elle la serra le plus virilement possible.
" Je suis Fujimoto Nagisa. Enchanté, Kenryoku-san. "
Relâchant sa main, elle se rendit compte que ce dernier avait une poigne de fer comparée à la sienne. Elle ne cacha pas que ce fut un peu douloureux en se massant les doigts.
" Aux risques de vous décevoir Kenryoku-san, je suis un homme terriblement ennuyeux. Je passe nombres de mes journées dans les rapports militaires... bien qu'il m'arrive bien évidemment de m'entraîner. Avec des marionnettes par contre. Je n'ai pas la chance d'avoir un physique aussi robuste que le vôtre. "
La jonin n'avait aucun mal avec son physique, ou tout du moins, "Nagisa" n'avait aucun problème avec la finesse de sa stature. Elle jouait ainsi à faire de lui un soldat plus habile que fort. Cela valait ce que ça valait.
# Re: Ulineun hwaleul naenda ft. Nagisa Mer 30 Nov - 11:34
Un Jônin de Sakyuu. Voilà qui pimentent ma situation, moi qui projetais de déserter ce maudit village. Mais grand bien me fasse : je suis un homme de challenge et j’accepte les défis ! Les hommes de sa stature jouissent d’une certaine image, et cela les rend charismatique. J’en deviendrais presque jaloux. Notre conversation surfait sur la vague tandis qu’il avait noté que j’étais un homme de contact et il précisa que je devais aimer le terrain d’entraînement. Sans le couper dans son élan, je fis signe oui de la tête tout en continuant de l’écouter jusqu’à ce qu’il précise que lui, était un homme qui faisait fonctionner ses méninges là où je faisais fonctionner mes muscles. Il n’avait pas tort en soi. Les deux étaient importants et le temps que je pense à cela, il le précisa de lui-même à la fin de sa tirade.
Il était donc là pour son père. Pour dire vrai, je n’avais pas réellement compris ce qu’il voulait entendre par l’incapacité de son paternel à bouger… Je préférais ignorer cette partie de notre conversation afin de ne pas heurter qui que ce soit… Puis vint le moment de la présentation : Fujimoto Nagisa ! Les lumières s’allument et finalement je ne le connaissais pas. Nos mains entrelaçant l’une à l’autre de façon virile permettait finalement à chacun de se jauger et je mis une certaine force dans la main pour bien asseoir l’homme de contact que je suis et dont il eut l’image. Soyons fidèles aux reflets que nous envoyons !
Ce corps que je détermine comme un mur infranchissable n’est qu’une image pour marquer la faiblesse d’esprit dont je suis victime. Je préfère encaisser une terrible attaque et contre attaquer, plutôt que de réfléchir à comment l’éviter et quelle attaque pourra être la plus efficace… Cela me consomme trop d’énergie et je préfère disposer cette dernière à meilleur escient.
Un léger silence s’imposa et mes pensées se dirigèrent vers le fameux terrain d’entraînement dont Nagisa avait parlé plus tôt… En toute franchise, l’idée d’y retourner m'entraîner me donne grandement envie… Tout en faisant de grands cercles avec mon bras droit tandis que ma main gauche se posa sur mon épaule, je repris la parole tout en continuant de m’échauffer.
Il était donc là pour son père. Pour dire vrai, je n’avais pas réellement compris ce qu’il voulait entendre par l’incapacité de son paternel à bouger… Je préférais ignorer cette partie de notre conversation afin de ne pas heurter qui que ce soit… Puis vint le moment de la présentation : Fujimoto Nagisa ! Les lumières s’allument et finalement je ne le connaissais pas. Nos mains entrelaçant l’une à l’autre de façon virile permettait finalement à chacun de se jauger et je mis une certaine force dans la main pour bien asseoir l’homme de contact que je suis et dont il eut l’image. Soyons fidèles aux reflets que nous envoyons !
“Allons, Nagisa-san, il ne faut pas sous-estimer la robustesse de son corps : parfois les points forts se situent ailleurs.” Tout en mettant mes muscles en valeur tant je fus flatté, je ne devais pas oublier l’essentiel. “Mais dans un combat, la tête a beaucoup plus d’importance que les bras.” C’était une réalité. “Personnellement, je n’ai jamais été doté d’une certaine intelligence… J’ai donc palier à ce problème en me rendant fort sur autre chose à savoir : ma génétique. Je me suis entraîné dur pour bâtir un mur infranchissable au détriment d’une tête pensante capable d’avoir des coups d’avances.”
Ce corps que je détermine comme un mur infranchissable n’est qu’une image pour marquer la faiblesse d’esprit dont je suis victime. Je préfère encaisser une terrible attaque et contre attaquer, plutôt que de réfléchir à comment l’éviter et quelle attaque pourra être la plus efficace… Cela me consomme trop d’énergie et je préfère disposer cette dernière à meilleur escient.
“Mais soyons honnête, Nagisa-san. Une tête pensante alliée à la puissance brute d’un homme peut faire d'énormes dégâts ! Plutôt que de se comparer, rendons nous compte que nous sommes plutôt complémentaires." Dis-je avec beaucoup de sagesse tandis que j’envoyais un petit clin d'œil presque complice. “N’est-ce pas ?”
Un léger silence s’imposa et mes pensées se dirigèrent vers le fameux terrain d’entraînement dont Nagisa avait parlé plus tôt… En toute franchise, l’idée d’y retourner m'entraîner me donne grandement envie… Tout en faisant de grands cercles avec mon bras droit tandis que ma main gauche se posa sur mon épaule, je repris la parole tout en continuant de m’échauffer.
“Tu viens de me donner envie de m’entraîner ! Sauf si tu veux m’accompagner, je pense que notre route va se séparer ici mais ça ne fait aucun doute qu’on se croise à l’avenir !” Dis-je tout en échauffant cette fois l’autre bras. “Bon courage dans tous les rapports dont tu dois t’occuper !” Je tourne le dos et commence un petit footing vers le terrain d’entraînement. Je me retourne de trois quart et lève le bras haut dans le ciel pour le saluer. “A la prochaine !!”
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