Hotaru, depuis qu’on lui avait révélé qu’elle avait le talent pour devenir une samouraï, avait découvert une passion pour les armes. Non pas seulement les posséder, mais les manier. Elle variait les armes et se vantait de sa diversité de style de combat. Elle approchait à distance, au corps-à-corps, au sabre, à la naginata ses adversaires, et depuis qu’elle avait mis la main sur Chouso, c’était encore pire. Changer d’armer ne demandait que de faire les beaux yeux à son arme et lui envoyer un peu de chakra. Honnêtement, posséder cette lame démonique avait révolution sa forme. Et puis, depuis peu, maintenant, la voilà qui brandissait une nouvelle arme : le chakra élémentaire. Et elle n’en était pas peu fière. Encore plus depuis qu’elle avait appris à le muter, lui donner la couleur de la neige.

Oui, bon, elle n’était le typique samouraï et elle le savait, mais elle ne le vivait pas mal. Son père avait voulu quelqu’un pour reprendre le flambeau et l’avait encouragée, jamais il n’avait dit qu’elle ne devait que faire du combat au sabre, non ? Et puis … il aurait été mal placé pour parler de toute façon.

Alors que la femme se rendait aux plates-formes d’entraînement, elle repoussa la pensée immédiatement. Ce n’était pas le temps de devenir nostalgique quand même ! Non, aujourd’hui, elle comptait danser avec ses lames, les faire chanter comme elle en avait l’habitude de faire depuis si longtemps.

Pour une fois, elle était seule. Kyoshiro dormait encore à cette heure-là, puisqu’il était du genre à s’entraîner la nuit. Si Hotaru avait principalement prit un rythme de vie qui ressemblait à celui de son amant, à son contraire, elle avait besoin de voir le soleil pour se sentir bien. D’où cette sortie, un peu trop tôt pour le jeune aveugle.

Son armure bien sur ses épaules – comme toujours, il était très rare de voir la samouraï sans cette pièce d’équipement essentiel – elle avançait en faisant tout un boucan pour une seule personne. Le métal de ses armes tintait joyeusement avec chaque pas. Il était clair qu’elle ne comptait pas sur sa discrétion lorsqu’elle était sur le terrain.

En arrivant, elle remarqua qu’il y avait une autre personne. Une femme qui semblait s’acharner à faire vibrer la terre. Intriguée, Hotaru piqua directement en sa direction et s’approcha aussi près que lui laisserait faire l’inconnue et se pencha un peu vers l’avant, le regard rivé sur le sol que tentait de faire bouger la kunoichi avant de lâcher un :



Puis, elle se redressa promptement, gratta sa tête l’arrière de sa tête l’air embarrassée et ajouta :




Fallait bien se présenter si on offrait à quelqu’un de s’entraîner avec eux, ce n’était, après tout, que de la politesse de faire ainsi.

Évidemment, la jeune femme s’entraînait. Si au départ, Hotaru ne comprenait pas exactement, lorsque le sol vibra et qu’elle révéla être en train d’essayer de se rappeler comment invoquer la puissance de la terre et de la pierre, la samouraï sourit joyeusement avant de déclarer :



Hotaru n’était pas stupide, elle se doutait bien que son futon n’était pas la meilleure façon d’aider, mais c’était déjà mieux que de simplement l’observer. Et elle était une samouraï depuis assez longtemps pour avoir une ou deux idées de comment aider l’étrangère pour lui donner le coup de main dont elle avait besoin.



Kyoshiro, par exemple, pouvait le faire s’il le souhaitait. La femme samouraï devait vraiment finir par lui demander comment il faisait ça … L’Oomori se disait que c’était un tour plutôt pratique à connaître … Et avec son style de combat, elle savait qu’elle y trouverait une utilisation sur le long terme … Mais elle disgressait. Elle voulait aider la fille devant elle et non philosopher sur quelle stratégie elle devrait ajouter à son arsenal.

Alors qu’elle réfléchissait à d’autre conseil qu’elle pourrait donner à sa cadette, elle posa sa main sur le manche de son arme pianotant le long de la poignée, un geste qu’elle faisait de plus en plus souvent alors qu’elle réfléchissait profondément.